Histoire : Une autre dimension


Score : 0 sur 10 (0.0/10)   [0 notes]

Donner une notre :

Taille du texte :

Imprimer cette histoire

Écrite par anonime le 09 septembre 2012 (1938 mots)

Note: La pluspart des éléments et personnages nouveaux dans cette fanfic sont tirés d’un vieux (et trés peu connu en France) jeu vidéo "Myth the fallen lord" au cas ou des gens qui connaissent, m’accuseraient de plagier :pale:


Une autre dimension:

Un mois après la fin de Xana et du super calculateur, nos héros avaient repris leur traintrain quotidiens. Alors qu’ils étaient au foyer devant la télévision:
_ Odd change de chaine c’est nul ce truc, gronda Ulrich
_Mais non c’est génial, c’est une émission sur les phénomènes paranormaux avec un témoignage, le type, il dit qui s’est retrouvé dans une autre dimension, c’est incroyable !!!
_ La seule chose incroyable, répondit Yumi alors qu’elle jouait aux échecs avec Jérémie, c’est que Jim vous laisse encore utiliser le foyer avec tout le ramdam que vous faites.
_ rigole pas, ce genre de chose sa peut arriver, lui affirma Odd.
_ Eh bien techniquement selon la théorie de Schrödinger... avait commencé Jérémie, mais il fut interrompu Aelita qui arriva en courant l’ordinateur portable à la main. Cela semblait impossible mais il avait une tour activé sur Lyoko.
Ils se mirent alors en route pour l’usine afin d’en avoir le cœur net. Ils étaient tous tellement préoccupés, qu’ils n’avaient pas repéré William qui lui les avait repéré et donc les avaient forcément suivit. Ils virent en arrivant que le super calculateur était allumé. Jérémie prépara donc la virtualisation.
_ Je viens aussi, déclara William.
_ bah en fait... firent-ils tous en chœurs.
_ Vous préférez que ca se passe comme la dernière fois ? Les coupa t’il en les regardant chacun leur tour

William les rejoignit donc sur lyoko. Ils arrivèrent donc sur le territoire de la banquise. Alors qu’il était en vue de la tour activée, ils virent les monstres en présence devant la tour deux tarentules et deux mégatanks. Mais il y avait quelque chose d’étrange. Les mégatanks étaient en retrait et ne semblaient pas monter la garde comme si ils attendaient quelque chose.
Le plan d’attaque était alors définit, Yumi et Ulrich s’occuperaient des tarentules tandis que Odd et William se chargeraient des mégatanks. Lorsque ces derniers s’approchaient de leurs ennemis, les énormes boulets noirs reculaient au lieu de leurs servir leur puissance de feu.

_ Mais qu’est ce qu’ils font, se demanda Odd ?
_ Ils ont sans doute eu peur de ma super épée, ah ah, répliqua William sur de lui. Mais à ce moment là une sorte de tourbillon noir se forma dans le ciel juste au dessus des mégatanks qui arrêtèrent de reculer. Odd et William trop concentrés sur leurs cibles ne semblaient pas le remarquer. William couru vers eux et leurs envoya une gigantesque onde de choc avec son épée. Les mégatanks furent tellement bousculés par l’onde choc que l’un d’eux fit une chute dans la mer numérique. Alors que l’autre tentait péniblement de s’éloignait du bord. Odd lui fit un coup d’épaule, ce qui le fit chuter dans la mer comme son infortuné collègue.
Yumi et Ulrich qui avaient réglé leur compte aux tarentules, les rejoignirent. Mais l’espèce de tourbillons avait pris des proportions inquiétantes, des proportions telles que Jérémie l’avait remarqué sur ses écrans. Mais il n’eut pas besoin de le faire remarquer. Alors qu’ils regardaient le tourbillon de manière inquiète et curieuse à la fois, Ils virent qu’ils étaient aspirés par le tourbillon.
_ Aelita désactive vite la tour, lui hurla Jérémie alors qu’elle était a peine entrée.
_ y a plus le temps, Jérémie, dévirtualise nous, lui cria Odd. Jérémie allait aussi vite qu’il le pouvait. Mais il ne pouvait les dématérialiser tous en même temps. Les quatre Lyoko guerriers furent alors aspirés à l’intérieur du tourbillon.

Les quatre héros furent projetés dans un tunnel de lumières aveuglantes. Alors qu’ils étaient aspirés dans le vortex, leurs apparences virtuelles disparaissaient pour laissaient place à leurs habits normaux, les pattes de chat de Odd redevenaient des mains normales. Mais à peine se rendirent ils compte de ce phénomène qu’ils furent projetés hors du vortex.
Yumi et Ulrich atterrirent violement dans les branches d’un arbre avant de retomber sur le sol. Ils étaient parsemés d’égratignures et de bleus. Lorsqu’ils reprirent leurs esprits, ils virent que leurs armes étaient toujours là, elles étaient devenues réelles, elles aussi.
_ Mais on est ou là, s’écria Yumi ?
_ A mon avis, déjà on est plus sur Lyoko, plaisanta Ulrich

Ils semblaient être dans une clairière, ils sentaient une chaleur d’été, ils entendaient le bruit d’oiseaux.
_ On est sur terre a ton avis, demanda Ulrich
_ Non, c’est pas possible, on est censé être en automne, et la les arbre n’ont pas perdu leurs feuilles.
_ Ouais donc on est dans la mouise, se lamenta Ulrich
_ Il faut qu’on regarde aux alentours, et surtout faut retrouver les autres.
_ Tiens c’est vrai, ils sont où Odd et William ? Soudain ils entendirent un cri au loin.
_ C’était quoi ça ?
_On aurait dit une femme qui criait, répondit Ulrich. Sa vient de par là, dit-il en désignant la un petit chemin de terre au milieu de la clairière. Les deux « copains » coururent jusqu’à un champ, ils virent ce qui ressemblait à une ferme, une petite maison en pierre et en bois et une grange un peu plus loin. Il y avait plusieurs silhouettes devant la maison. Ulrich et Yumi, par prudence, se cachèrent dans un buisson pour observer ce qui se passait. Il n’en crurent pas leur yeux : quatre personnes étaient a genou contre le mur de la bâtisse les mains attachées dans le dos, Ulrich comprit que c’était une famille car Il y avait un homme et une femme âgés d’environ quarante ans et deux enfants qui ne devaient avoir pas plus de dix ans.

Il y avait aussi six petits personnages à la peau verte, aux oreilles pointues et aux horribles yeux jaunes des nez crochus ainsi que des dents jaunes sales et pointus, ils n’étaient vêtus que de pagnes et avaient chacun des petites épées recourbées. Ils avaient un aspect repoussant mais ces créatures faisaient pale figure comparait à l’homme qui fixait la pauvre famille, il devait faire au moins deux mètre de haut, il était torse nu, ce qui laissait apparaître sa musculature imposante et couverte de cicatrices, il portait un pantalon vert très large tenu par une ceinture en soie rouge. Il avait aussi une coupe de cheveux comme celle de certains guerriers asiatiques avec un chignon à l’arrière du crane. Yumi le regarda de plus prés. Elle dû détourner son regard tant son visage était repoussant, il était tellement écorché qu’il n’avait plus de lèvres, on pouvait voir ainsi toutes ses dents. Ce qui lui restait de peau au visage était accroché par des petits bouts de métal semblable à des agrafes. Il avait dans la main un bâton avec une lame recourbée au bout.
_ Bien le bonjour, dit il d’une voix rocailleuse, je suis désolé chère monsieur d’avoir dérangé votre famille, cependant j’aurais besoin d’information.
_ Ayez pitié, cria l’homme à genou, épargné ma famille.
_ Ta famille n’aura rien si tu répond correctement à mes questions. Vous n’êtes pas sans savoir qu’une bataille a eu lieu a non loin d’ici et qu’un commandant ennemi s’est enfui blessé. Ce lâche est caché dans les environs. Je veux savoir si vous l’avez hébergé dans votre demeure.
_ Je ne connais aucun commandant, personne n’est venu ici.
_ Oh je suis sur que tu le connais il s’agit du seigneur de cette contrée, il se nomme Baldune tu es peut être un paysan mais tu n’es tout de même pas stupide à ce point.
_ Oui, je le connais, mais il n’est pas ici, je vous le jure, implora le paysan.
_ Eh bien, on va vérifier ça, il désigna trois créatures. Toi tu vas fouiller la grange, et vous deux, la maison. Au bout de quelques minutes les deux créatures sortirent de la maison.
_ Mon seigneur, dit l’une des créatures, nous avons rien trouvé excepté ceci, expliqua t’elle en montrant un arc très bien ouvragé avec une plume dorée sur l’une des branches. Le terrible écorché fronça les sourcil.
_ Oh je vois tu étais donc archer dans l’armée du sud.
_ Je...
_ Ne mens pas, cette plume dorée le prouve, ce genre d’ornement est une décoration militaire.
_ Oui, j’ai fait mon service pendant 10 ans mais c’est terminé maintenant.
_ C’est tout à fait dommage car les gobelins ici présents ont horreur des archers. En effet ces pauvres créatures ont sans doute perdu un frère, un oncle, ou même un père à cause de toi.
_ Mais je n’ai jamais tué de gobelin, balbutia l’homme a genoux.
_ Je suis prêt a te croire, cependant, en tant que maitre de ces créatures, je leurs est promit qu’elles pourraient appliquer leurs coutumes en échange de leur fidélités. Et malheureusement l’une de ces coutumes consistent... à couper un bras à tout homme utilisant un arc qui aurait été capturé vivant. Les gobelins se mirent alors à détacher l’homme, à le plaquer au sol et à lui tenir le bras droit.
_ Non pitié ne faite pas ça, gémit la femme.
_ Si vous savez quelque chose, je pourrais éventuellement éviter que votre époux ne soit incapable de tirer à l’arc, répondit le sinistre personnage en riant.
_ Il n’est pas ici, mon mari a dit la vérité.
_ Arrêtez de me mentir, répondit le maitre des créatures avec exaspération. J’ai trouvé des traces de sang non loin de votre ferme, je sais qu’il était blessé il a donc du chercher de l’aide chez vous. Il se tourna alors vers les gobelins qui tenaient l’homme. Faites le souffrir pour leurs faire délier leurs langues.

Le gobelin leva son épée tandis que deux autres maintenaient son bras tendu. Alors qu’il allait abattre son arme, il eu gargouillement et il s’effondra. Tout le monde vit avec stupéfaction un sabre planté dans le dos. Ulrich sorti du buisson avec son autre sabre dans la main, il était en position de combat. Il regarda tour a tour les gobelins et leur maitre. Il se montra déterminé même si la peur l’envahissait. Pendant plusieurs secondes personnes ne dit rien, puis le grand homme écorché prit la parole.
_ Je ne sais pas qui tu es, jeune guerrier, mais je peux t’assurer que tu vas regretter de ne pas être resté chez toi.
_ Oh je regrette déjà répondit Ulrich avec autant de sarcasme que Odd aurait pu en donner.


A suivre...