Histoire : Croire au bonheur


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Écrite par Piink-Diiary le 09 mars 2009 (18748 mots)

Dernière édition le 10 octobre 2009

Chapitre 1: Le droit de vivre

Que faire ? Courrir. Pourquoi ? Pour lui échapper. Je ne peux faire que ça. Je ne fais que ça. Le parc est désert ... et j'ai peur. Je pense à maman. Comment a t'-elle pu m'abandonner ? Me laisser seule avec ce monstre. Non, je ne devrais pas dire ça. Je m'en veux de lui en vouloir. Ce n'est pas de sa faute si il l'a tuée. Ce n'est pas de sa faute. Je continue à courrir sans but précis. Juste pour être le plus loin de lui possible. Pourquoi est-il si violent ? Je devrais penser à autre chose. Je ne peux m'arrêter de courrir.Est-ce que j'hallucine où il y a quatre personnes juste devant moi ? Il est trois heures du matin. A cet heure là il n'y a personne ici. Non je rêve. Je déchante.Je suis fatiguée. Je me sens mal. Je suis à bout de forces. Je ne peux plus courrir. Je vais tomber...
"_ Je ne pense pas qu'on devrait parler au proviseur. En tout cas pas tout de suite. Il faut trouver une explication.
_ C'est clair qu'on ne peut pas lui dire "Monsieur, on sortait d'une usine désaffectée où on allait combattre un supercalculateur qui veut détruire la Terre sur un monde virtuel quand cette jeune fille s'est évanouie devant nous dans le parc à trois heures du matin" !
- Très drôle Odd ! Hé ! Elle se réveille !"
Mes yeux s'ouvrirent lentement. Je me levai ensuite brusquement et allai regarder par la fenêtre. Il faisait toujours nuit.
MOI: Où suis-je ? Je courrais dans le parc et ... Qui êtes vous ?
UNE JEUNE ASIATIQUE: Essaye d'abord de te calmer. Je m'appelle Yumi. Lui c'est Odd. (Elle désigna un jeune homme blond avec une coiffure originale et des vêtements plutôt colorés) Lui c'est Ulrich. (Elle désigna un brun musclé, plutôt mignon) Lui c'est Jérémie (Elle désigna un garçon de petite taille,avec des lunettes,qui avait l'air d'un intello) et elle c'est Aelita (Elle désigna une adorable jeune fille aux cheveux roses). Tu es au collège Kadic, notre collège.
MOI: J'étais dans le parc. Les quatre adolescents c'était vous. Je ne rêvais pas. Est-ce que ... Que s'est-il passé ?
JEREMIE: On t'a vu, courrant à en perdre haleine. Tu avais l'air épuisé. Tu t'es évanouie à nos pieds. Alors, ne sachant pas quoi faire, on t'a ramené ici. Il est seulement trois heures et demie. Tout le monde dort. Personne ne saura que tu es ici ! Pourquoi était tu seule dans le parc à cet heure ?
MOI: Heu ... Je faisais de l'exercice. En fait, j'arrivai pas à dormir et j'ai voulu prendre l'air. Merci de ne pas m'avoir laissé évanouie et seule dans le parc !
AELITA: Il n'y a pas de quoi. On est des humains après tout !
ODD: Comment t'appelles-tu ?
MOI: Daphnée.
ULRICH : C'est vraiment joli. T'as quel âge?
MOI: 14 ans. Je suis en 3e.
YUMI:Moi aussi.
ODD: Nous aussi ... Dans un an !
Je souris.Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas souri.
MOI: Mais dites moi, que faisiez-vous à trois heures du matin dans un parc ?
JEREMIE: Heuu ...
ODD: Bah on faisait le mur ! Parfois les ados ont besoin de dérespecter les lois pour se défouler !
Je souris encore. Décidément, il était vraiment douée, ce Odd.
AELITA: Je suis désolée si c'est indiscret mais pendant ton sommeil, tu répétais sans relâche ces verbes: Fuir, Courrir, Lui échapper. De qui parles-tu ?
MOI: Heu ... Je ne sais pas. Je faisais sûrement un cauchemar. Je vais rentrer chez moi à présent. Merci pour tout.Merci vraiment.
YUMI: Moi aussi, je vais rentrer sinon Mr Ishiyama va pousser une crise s'il s'aperçoit que je ne suis pas à la maison!
MOI: Ishiyama ? J'habite en face de chez toi !
YUMI: Oh, c'est toi ma nouvelle voisine ! Je sens qu'on va devenir de grandes amies toi et moi, tu verras.
Elle me sourit. Amies. Elle avait dit "amies". Je n'en avais pas. Il ne voulait pas que j'ai des amis. Il me refusait tout ce qui pouvait me permettre d'être heureuse. Il me détestait.Je le savais. Mais elle, elle avait dit "amies". Et j'y croyais malgré moi. Je l'appréciais déjà. Elle me souriait encore.
MOI: Heu ... Tu voudrais bien qu'on fasse le chemin ensemble?
YUMI : Mais bien sûr. Bon, ciao les amis.
ODD/AELITA/JEREMIE: Ciao Yumi, Ciao Daphnée. A la prochaine!
ULRICH: Ciao Daphnée. Ciao Yumi.
YUMI: Ciao Ulrich.
ULRICH: A demain.
YUMI: Oui, A demain.
ULRICH: Et bonne nuit.
YUMI: Oui, bonne nuit.
Je lançai un regard interrogateur à Jérémie,Aelita & Odd. Ils me répondirent par un regard qui en disait long. Il y avait de l'amour dans l'air. Mon petit doigt me dit que ma nouvelle amie et Ulrich s'aimait profondément.Puis, Yumi & moi, on s'en alla.Nous rejoignîmes rapidement la rue.Yumi ne parlait pas. Elle semblait sur un nuage.
MOI: Tu es amoureuse d'Ulrich, non ?
YUMI: Moi ? Tu rigoles.
MOI: Yumi tu rougis. Allez, avoue que tu l'aimes.
YUMI: Dis moi, ça se voit tant que ça ?
MOI: C'est clair comme de l'eau de roche. Et tu veux savoir ce qui est encore plus évident ?
YUMI: Oui.
MOI: Il est complétement fou de toi lui aussi.
YUMI: Tu sais, ça m'étonnerait. On est amis c'est tout. Et puis avec cette Sissi qui lui tourne sans cesse autour.
MOI: C'est qui?
YUMI: La fille du proviseur. Une vraie peste, je la déteste.
MOI: Oh ça rime ! Tu sais, j'adore les rimes, j'adore chanter.
YUMI: Moi aussi. Ulrich,Odd & moi on forme un groupe. Avec Nicolas, un des soupirant de Sissi. Et moi je suis chanteuse.
MOI: Sérieux ? Tu connais les Subdigitals ?
YUMI: C'est mon groupe préféré! Aelita est la nouvelle DJ du groupe !
MOI : Je me disais bien que c'était elle.
Et nous continuâmes à parler pendant toute la durée du chemin, sans cesser de nous trouver des points communs.Je trouvai que nous arrivâmes bien vite. Yumi rentra chez elle après m'avoir donné rendez vous demain à 16h00 au Parc. Elle viendrait avec toute la bande. J'étais pressé d'être à demain. Je traversai sur le passage piéton. Je sortis mes clés et ouvrit la porte de chez moi. Il dormait. Je n'avais plus rien à craindre jusqu'à demain. Quand il dormait, je vivais enfin. J'étais très fatiguée, et j'allai dormir. Je me réveillai tôt le lendemain. Je ne voulais pas le croiser. Il allait encore me torturer, me faire pleurer. Il était 6 heures.J'avais dormi à peine deux heures. Mais la pensée que Yumi était dans le même cas que moi me réconforta. J'espérai qu'elle n'était pas trop fatiguée et qu'elle passera une bonne journée d'école.Je pris un bain chaud qui me détendit. Je m'habillai. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, j'avais envie d'être belle.Je choisis un bustier bleu ciel avec une chemise blanche par dessus et je n'attachai que les deux boutons du bas. J'associai à cela une mini jupe blanche de majorette. Je chaussai mes converses bleues et je me regardai dans le miroir ensuite. J'étais belle, il fallait l'avouer. Je ressemblai à maman. J'avais ses longs cheveux blond dorés et ondulés, ses yeux azur, son visage fin, sa bouche ourlée, son teint mat, ses joues roses,sa taille de guêpe. J'étais son portrait craché, et j'en étais fière. Je pris mon sac, et je sortis à pas de loup.Le vent était frais, il me faisait du bien. Je m'arrêtai à une boulangerie et achetai un pain au chocolat. Puis j'allai dans le parc. Je m'assis sur un banc et je dégustai mon pain au chocolat. Une fois ma pâtisserie finie, je me mis à regarder les nuages quand un mignon petit chien s'approcha de moi. Je me mis à le caresser.
" - KIIIIIIIWIIIII ! Viens ici mon toutou."
Le chien s'agita. Je connaissai cette voix. Soudain, j'aperçus Odd, qui courrait vers nous.Il s'arrêta près du banc, essouflé.
ODD: Daphnée! Qu'est-ce que tu fais là?
MOI: Je n'étais pas fatiguée et je suis partie plus tôt de chez moi.
ODD: Moi, je suis partie à la poursuite de mon chien, Kiwi, avec qui t'as fait connaissance.
MOI: Tu as de la chance d'avoir un chien.Tu habites où ?
ODD: Je suis interne.
MOI: Dans mon collège, les internes ne peuvent pas avoir de chien. C'est interdit.
ODD: Dans le notre aussi !
Il me fit un clin d'oeil. Il était vraiment marrant.On se mit à rigoler.
MOI/ODD: Oh, j'adore ce vent.
On avait dit ça en même temps.On se regarda.Je n'arrivais pas à soutenir son regard, je détournai la tête. Il m'a semblé que j'ai rougi. Oh, j'espère vraiment qu'il ne l'a pas remarqué.
MOI/ODD: Tu ...
On se regarda encore, on se sourit.
MOI/ODD: Toi d'abord.
On se regarda encore, on se sourit encore.
ODD : Moi d'abord. Tu as emménagé ici depuis longtemps ?
MOI: Non, ça fait quatre jours seulement.
ODD: Et tes parents ne comptent pas t'inscrire à Kadic ? Tu sais, c'est génial ici ! Bon,j'avoue, la nourriture est infect et y'a certains profs qui craignent un max mais notre proviseur est sympa,pas comme sa fille. On se demande de qui elle tient.
MOI: Sissi, c'est ça?
ODD: Oui,Yumi t'en as sûrement parlé.En tout cas, parle de Kadic à tes parents. Si tu n'aimes pas vraiment ton collège. J'trouve que ça serait génial si tu pouvais être dans le même bahut que nous.
MOI (sans conviction) : J'essaierai. Bon, Odd, tu m'excuses, mais je dois y aller. J'ai un bus à prendre dans cinq minutes.
ODD: Ok. Yumi m'a dit,hier soir au télephone, que tu viendrais tout à l'heure à 16h ?
MOI: Oui.Je viendrais.
ODD: Alors à tout à l'heure!
MOI: Oui, à tout à l'heure! Passe une bonne journée de cours,Odd.
ODD: Toi aussi.
Il me fit un clin d'oeil en me tirant la langue puis me sourit et s'en alla.Je devrais me dépêcher.Je vais rater mon bus. Je me mis à courrir jusqu'à l'arrêt et je le pris de justesse. Une fois assise dans le bus, je ne cessai de penser à Yumi, et à Odd. Je le trouvai tellement marrant,tellement sympa, tellement mignon ... Et je pensai aussi à Aelita,Ulrich & Jérémie,qui, j'en étais persuadée,était aussi des gens géniaux.J'étais arrivée. J'appuyai sur le bouton "STOP", le bus s'arrêta et je descendis devant le portail du collège. Il y avait des garçons à l'entrée. Je les connaissais, ils étaient en 5e avec moi. Bon sang, c'qu'ils avaient changé! Matthias avait mis son sac sur le sol et s'était assis dessus. Il avait une cigarette dans la bouche et avait l'air ailleurs.Marvin, lui, était appuyé sur le portail, avec une bierre dans la main et adoptait une attitude tellement nonchalante. Et Marco, lui, fumait quelque chose. Mais c'était autre chose qu'une cigarette, j'peux vous le jurer. Ah, les gens changent avec le temps.Mais ceux-là, ils s'étaient trompé de chemin. Je m'apprêtai à franchir le portail quand Marvin m'interpella.
MARVIN : Hé beauté ! Où cours-tu si vite ?
MATTHIAS: Hé, attends, Man! On la connait c'te meuf. Elle était avec nous en 5e !
MARCO: Ah oui ! Delahaute ... euh ... Daphnée ! Putain c'que t'es devenu mignonne en deux ans!
MOI (indignée) : Je l'ai toujours été !
MARVIN: Te fâches pas bébé, c'est juste que tu es un petit peu plus ... attirante.
MOI (inquiète) : Ah ... euh ... ok. Ben à la prochaine.
Marco me retient violemment par la main.
MARCO: Ah non chérie, tu vas pas partir comme ça. On commençait juste à s'amuser.
MOI: Je t'interdis de m'appeler chérie !
MARVIN (rigolant): Mais c'est qu'elle se fâche, la miss.
MATTHIAS: Tu vas commencer par te calmer avec nous OK ?
Je donnai un coup de pied à Marco là où ça fait mal et je m'enfuis en courrant.J'entendis Marco crier.
MARCO : Tu vas nous le payer espèce de S****E !
Décidémment, la journée débutait très mal ! Juste à cet instant la cloche sonna et je me dirigeai vers mon cours de maths en essayant de me détendre.Je rentrai dans la salle et je m'assis seule à une table derrière, comme à mon habitude. Le cours passa tellement lentement que je crus que j'allai m'endormir. Mais ensuite j'avais mon cour préféré, la musique ! Celui là passa si vite ! On joua de la flûte et on étudia "La Marche Nuptiale". La fameuse chanson de tout les mariages. Cette mélodie me fit réfléchir.Est-ce qu'un jour, moi, je me marierai ? Est-ce que j'aurai un jour droit au bonheur? Je le souhaitais de tout mon coeur.La cloche de la fin du cours me sortit de ma rêverie et je sortis de la salle. Une pause, enfin ! J'allai m'asseoir sur un banc avec une copine, Julia. Je ne la connaissais pas vraiment, et on n'avait aucun point commun. Elle aimait la mode, les garçons, le rap et le r'nb ... Moi la mode, j'men foutais pas mal. Les garçons, n'en parlons même pas. Et j'étais plutôt pop rock. Mais elle était sympa et j'm'entendais bien avec elle. C'était plutôt elle qui parlait, moi j'écoutais. Aujourd'hui, elle me racontait la différence entre le baiser de Jonathan, de seconde littéraire du lycée d'à côté et celui de Paul, de première scientifique.
JULIA: Tu vois la différence c'est que Paul, il est tendre.Il me carresse les cheveux ou me prend le visage entre les mains pendant qu'il m'embrasse. C'est un romantique.Mais Jonathan, il est plutôt brutal. Il semble oublier que je n'ai que quatorze ans. Il me prend par les hanches et ses mains sont plus ou moins baladeuses. Mais il est quand même mille fois plus beau que Paul. Lequel tu me conseilles toi ?
MOI: Julia, tu sais très bien que je ne te suis d'aucun secours dans ce genre de problèmes.
JULIA: Mais, mets toi à ma place.
MOI (réfléchissant): Heu ... Je choisirais Paul.
JULIA : Paul ? Mais Paul, j'ai l'impression qu'il me prend pour une petite fille. Il hésite a y aller franchement avec moi tu vois. Il me protège comme sa soeur, c'est horrible.
MOI: Bah je choisirais l'autre alors !
JULIA: Jonathan ! Mais Daphnée, Jonathan pense que j'ai 20 ans. Il ne voit pas que je ne suis même pas au lycée ! J'ai peur qu'il aille trop loin tu vois !
MOI: Ben moi, j'te conseille de te décider très vite parce quand ils apprendront que tu sors avec les deux, ça risque de ne pas être joli à voir.
JULIA: Oui, je sais Daphnée, je sais.
La cloche mit fin à la conversation. Les cours de géographie et d'anglais qui suivirent étaient d'un ennui terrible. Le repas à la cantine immangeable, comme d'habitude (Une salade de carrotes sans vinaigrette en entrée,brocolis-steack en plat de résistance et un yaourt sans sucre au dessert). Après l'interclasse, Il ne me restait que deux cours: Physique-Chimie & S.V.T. Je les passai en trépignant d'impatience. J'avais hâte d'être avec Yumi et les autres. La dernière sonnerie me libéra de mon attente interminable. Il était 15h30. Mon bus passait dans quelques minutes. Je me dépêchai et arrivai, une fois de plus, juste à temps pour le prendre. Je ne m'arrêtai pas à l'arrêt devant chez moi mais à l'arrêt du parc. Il était 16h04. J'étais en retard. Mon portable sonna. C'était Yumi.
YUMI: Daphnée ? Tu es arrivée ?
MOI: Oui ? Où êtes-vous ?
YUMI: Juste devant toi.
Je relevai la tête. Ils étaient tous les cinq et ils venaient vers moi.
YUMI/ULRICH/JEREMIE/AELITA/ODD: Saluuuuuuut Daphnééééée !
MOI (souriant) : Salut !
JEREMIE: Bon, on va s'asseoir?
Nous nous dirigeâmes tous ensemble vers deux banc et je me retrouvai entre assise entre Yumi & Odd.
ULRICH: Tu as passé une bonne journée ? On sait que tu as vu Odd ce matin. Il n'a pas cessé de parlé de toi !
ODD: Toi, tu n'as pas cessé de parlé de Yumi.
MOI (rigolant): Moi aussi, j'ai beaucoup pensé à toi Odd !
Je rougis ensuite violemment, réalisant que j'avais dit ça à haute voix. Ils me regardaient tous en souriant et Odd rougissait lui aussi.
MOI: Heum ... J'ai pensé à vous tous !
YUMI: Si on faisait un action ou vérité ! Je commence!
JEREMIE : Ok, action ou vérité Yumi ?
YUMI: Action !
ODD : Génial ! Alors, embrasse Ulrich !
ULRICH/YUMI: Odd !
AELITA: Vous êtes obligés, c'est le jeu.
JEREMIE: Je suis d'accord avec elle.
ULRICH: Arrêtez les gars. Yumi, t'es pas obligé de le faire si tu n'as pas envie.
Mais à la grande surprise de tous, Yumi se leva, se dirigea vers Ulrich, se pencha vers lui et lui donna un rapide et léger baiser sur les lèvres. Elle revint à sa place en rougissant mais elle avait l'air tellement heureuse. Quant à Ulrich, il ne se remettait pas de sa surprise.
ODD: Oh, si c'est pas mignon ça ! Bon à moi maintenant! Vériiitééé !
YUMI: Vengeance ! Avec combien de filles es-tu sorti cette semaine ?
Mon coeur battit tellement vite. Je ne sais pas pourquoi j'attendai sa réponse avec impatience. Je le vis compter sur ses doigts. Et quel ne fut pas mon étonnement quand je vis qu'il se servit de sa deuxième main !
ODD: Heu .. 9. Je crois !
JEREMIE: Odd, il serait tant que tu arrêtes de sortir avec plein de filles en même temps et que tu t'arrêtes sur une seule fille.
ODD: J'essaye ! Mais je suis un dragueur dans l'âme, je n'y peux rien.
AELITA: Tout le monde peut changer avec un peu de volonté.
Dieu tout puissant, pourquoi est-ce que sa réponse m'avait autant dérangé. Je me sentais troublée, étonnée ... déçue. Je ne sais pas pourquoi, je crois qu'Ulrich avait remarqué que sa réponse m'avait touchée.
ULRICH: Si on changeait de jeu ! Est-ce que ça vous dit une partie de cache-cache dans tout le parc ?
ODD: Ouais! On retombe en enfance!!!
AELITA: Pourquoi pas ?
ULRICH: Je compte ! Daphnée, tu veux bien rester avec moi ? On va tous les trouver, ces nuls.
JEREMIE: Ouais, ça, c'est ce que tu crois! On y va les gars.Comptez jusqu'à 100.
Et Aelita, Jérémie, Yumi & Odd partirent en courant.
ULRICH:C'est parti !
ULRICH/MOI: 1,2,3,4,5,6 ... 100 ! On arrive !
Ulrich proposa qu'on ne sépare pas. J'étais d'accord. Je n'avais pas envie d'errer seule dans le parc à la recherche de mes nouveaux potes.
ULRICH (tout en cherchant): Odd te plaît non?
MOI (rougissant): Non. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
ULRICH: Tu rougis à chaque fois qu'on en parle. Tu ne cesses de le dévorer des yeux. Et quand il a dit le nombre de filles avec qui il est sorti cette semaine, tu avais l'air ... déçue.
MOI: Je ... Je ne pense pas que je lui plaîs et ... Je suis plutôt le genre de fille fidèle, qui respecte les relations avec les gens quoi ! Quand j'aime c'est pour de bon. Et je ne veux pas être déçue.
ULRICH: Tu sais quoi?
MOI: Non.
ULRICH: Tout à l'heure en cours, Odd m'a dit : Tu la trouves comment Daphnée? Et moi j'lui ai dit: Sympa. Et toi ? Il m'a dit: Je la trouve vachement mignonne, j'arrête pas de penser à elle, elle a quelque chose de différent des autres filles. Elle me plaît.Et tu sais quoi ? J'crois qu'elle est entrain de me faire oublier les autres filles.
MOI (heureuse): C'est vrai ? Bon, j'avoue ! Il me plaît, il me plaît ! Il est sympa, marrant, mignon et j'arrête pas de penser à lui. Quand je le vois, j'oublie presque tout!!! Je crois que je ... Je l'aime bien.
ULRICH (me souriant) : Ben tu vois, ça fait du bien de se lâcher!
MOI: Oui. Tu me promets que tu ne le diras à personne, surtout pas à Odd, ok ?
ULRICH: Je te le promets.
Sans réfléchir, je lui sautai dans les bras.
MOI: Merci Ulrich !
ULRICH: Mais de rien,on est amis non ?
MOI (joyeuse) : On est amis ! Bon il serait peut-être temps qu'on les cherche là ?
On se mit à leur recherche et on trouva d'abord Aelita & Jérémie derrière un arbre et Odd & Yumi, qui courrait, sans avoir trouvé de cachette. Puis ensemble, on revint au banc. On se mit à parler de tout et de rien et je découvris qu'Aelita dormait avec une peluche. Moi aussi, je ne m'en séparais pas, de la mienne. Un tout petit ours appelé Mr Calin. On rigola et elle me sourit. Je découvris aussi que Jérémie adorait l'informatique. Moi aussi. Quand maman était encore là, je passais des heures à pianoter sur mon ordi portable à la recherche d'informations quelconques ! On se mit à parler ordinateur et micro processeur tous les deux mais ça ennuyait un peu les autres. Alors il suggéra qu'on en parle tous les deux, une autre fois.Je me sentais tellement bien avec eux! Je rigolai. J'en arrivai presque à l'oublier. Lui qui ne voulait que mon malheur. Qui me faisait tellement de mal. Ces cinq personnes étaient devenus mes amis. Et je les aimais. Bien plus que Julia et ses garçons. Jérémie & Aelita partirent plus tôt. Ils devaient travailler pour un contrôle. Mais Ulrich & Odd n'avait pas envie de travailler et Yumi n'avait pas de contrôle, elle n'était pas dans leur classe.On continua à parler de tout et de rien et je les appréciais de plus en plus. Surtout Odd. J'avais l'impression qu'avec eux (et seulement avec eux), j'avais le droit de m'amuser,j'avais le droit de plaisanter, j'avais le droit de rigoler, j'avais le droit de parler, j'avais le droit de respirer ! J'avais le droit de vivre.













Chapitre 2: Le droit d'aimer

Oui, j'avais le droit de vivre. Même s'il ne voulait que ma mort. Même s'il me détestait. J'avais le droit de vivre.
YUMI: Bon, il serait temps que je rentre à la maison.
ULRICH : Attends Yumi ! Je voudrais te parler seuls à seuls s'il te plaît.
Ils s'éloignèrent un peu de Odd & moi. J'espérais sincèrement qu'Ulrich allait se déclarer. Yumi n'attendait que ça. Elle m'avait dit qu'elle l'aimait. Et j'étais persuadée qu'Ulrich aussi!
ODD: J'espère qu'Ulrich va lui dire qu'il l'aime !
MOI: C'est drôle, je pensais justement à la même chose.
ODD: Daphnée ?
MOI: Oui ?
ODD: Je me demandais si ... si ... En fait je voulais savoir si ... si tu ... Non, laisse tomber.
Il me sourit. Il avait l'air troublé. Pendant une seconde j'ai cru qu'il allait me demander de sortir avec lui. Quelle conne je fais ! On se connaît depuis deux jours seulement.Et peut-être qu'Ulrich avait tort. Peut-être que je ne lui plaisais pas tant que ça. J'aimerais bien savoir est-ce qu'il a une copine. Où une fille en vue. Juste comme ça. Pour qu'il me réponde "Oui" et que j'arrêtes d'imaginer que quelque chose pourrait se passer entre nous. Mais j'étais assez réservée comme fille. Les mots ne sortaient pas de ma bouche. Puis, sans le savoir, il vint à mon secours.
ODD: Tu as un copain ?
MOI: Non, je ne m'intéresse pas vraiment aux garçons, tu sais. J'préfère me concentrer sur les études. Et toi ? Une copine ou quelqu'un en vue ?
ODD: Quelqu'un en vue, oui.
Et voilà. Maintenant au moins, je suis fixée. Il s'intéresse à une fille. Je pensais que ça allait me soulager. Que je me sentirais mieux. Mais c'était tout le contraire. De reconnaître que je n'avais aucune chance avec lui m'attristait un peu ... beaucoup! Mais pourquoi est-ce que je m'accrochais tant à lui?Je le connaissais à peine. Ce n'est pas mon style, ce n'est pas dans mes habitudes. Qu'est-ce qui m'arrivait ?
ODD: C'est la première fille qui me plaît à ce point. J'pense à elle souvent alors que ça fait vraiment pas longtemps qu'on se connait. Mais j'pense pas que j'lui plaise, tu sais. Elle est vraiment jolie. J'la trouve intelligente et sympathique. Elle est trop bien pour moi.
MOI: Ne dis pas ça Odd! Je trouve que tu es quelqu'un de vraiment génial. Tu es drôle, sympa et tu veux que je te fasses une confidence ?
ODD: Vas-y.
MOI (rougissant): Je te trouve vraiment mignon...
ODD(rougissant à son tour): Merci. Tu es très belle toi aussi.
MOI: Si tu veux mon avis, tu devrais lui proposer un rendez-vous. Et si elle refuse, elle ne sait pas ce qu'elle perd.
Odd s'étira longuement et laissa ensuite retomber mollement ses bras. J'avais les mains posées sur le banc et une des siennes toucha la mienne en retombant. Oh, juste l'espace d'une seconde. Mais un frisson me parcourut tout le dos, mon coeur se mit à battre tellement fort. Je n'avais jamais ressenti ça auparavant. Cette sensation m'était inconnue, mais j'aurais donné nimporte quoi pour que sa main me touche encore.
ODD: C'est que je suis un petit peu fatigué moi. Merci de tout coeur pour ce que tu m'as dit. C'est vraiment gentil.
MOI: C'est sincère, tu sais.
On se regarda longuement dans les yeux. S'il aimait autant cette autre fille, pourquoi me regardait-il comme ça? Il me faisait fondre sur place. Je n'en pouvais plus de penser que je l'avais poussé à aller voir cette autre fille. Et que sûrement cette autre fille accepterait ce rendez vous. Et que sûrement Odd finirait par lui plaire. Et que sûrement, Odd l'embrasserait. Comme Paul embrassait Julia. Ou comme Jonathan embrassait Julia. Doucement ou Passionément. Et que sûrement il finirait ensemble et je serais condamné à les voir s'embrasser, se toucher, s'aimer tous les jours vu que Odd est mon ami. Quel était ce sentiment, ce pincement déchirant au coeur que je ressentais? Je ne connaissais même pas cette fille et je la détestais. Odd me sortit de ma rêverie.
ODD: Daphnée?
MOI: Oui ?
ODD: Je voulais te dire que ... bah en fait je ... est-ce que tu ... Heu ... Non, rien.
J'étais sûre qu'il voulait me dire quelque chose. Et ça fait la deuxième fois qu'il essaye et qu'il abandonne. Mais quoi ? Je ne voulais pas insister. Mais j'étais dévorée par la curiosité.
ODD: Non, il faut que je te le demandes. Est-ce que tu ...
YUMI (en revenant): Bon, Miss Daphnée, il serait peut-être temps qu'on rentre chez nous!
MOI: Heu, ok ! A plus, les gars.
ULRICH: Salut les filles!
ODD: Au revoir Yumi, Au revoir Daphnée!
MOI (ne pouvant me détacher de son regard): Au revoir Odd. Passe une bonne nuit, fais de beaux rêves.
ODD: Toi aussi, et passe un bon week-end !
MOI: Ah oui, j'oubliais qu'on était vendredi ... Bon week-end toi aussi.
Il me sourit et il nous fit un signe de la main puis lui & Ulrich se détournèrent. Alors, Yumi & moi, on commença notre chemin vers la maison ! On marchait silencieusement. Je n'arrêtai pas de penser à Odd. Je souhaitais, malgré moi, que cette fille lui dise non. Mais ensuite, je m'en voulu de lui souhaiter du mal. Je voudrais qu'il soit heureux. J'aime tellement quand il me sourit. Yumi me tira de mes pensées.
YUMI: Alors, ça se passe comment entre toi & Odd ?
MOI (rougissant): Pourquoi tu me demandes ça ? Il n'y a rien entre lui & moi. D'ailleurs, il s'intéresse à une autre fille si tu veux tout savoir. C'est plutôt à toi que je devrais poser cette question, par rapport à Ulrich. Qu'est-ce qu'il t'as dit?
YUMI: Il m'a dit qu'il avait quelque chose d'important à me dire. Il m'a invité au ciné, demain.
MOI: On peut dire que ton week-end démarre bien ! Je suis sûre qu'il va te déclarer sa flamme et que vous vous embrasserez et que vous finirez par vous mariez et que vous vivrez ensemble jusqu' à la fin de vos jours !
YUMI (rigolant) : C'est mon rêve le plus fou! Oh la la, comment j'vais m'habiller ? J'aimerais le surprendre, changer de style pour une fois... Hé, ça te dirait de venir demain matin à la maison pour m'aider à trouver quelque chose à me mettre ? Je demanderais à Aelita de venir.
MOI: Oui, bien sûr ! Je t'appelerai demain très tôt ou ce soir pour confirmer ma présence à ta séance d'habillage !
YUMI (souriante) : C'est génial ! Et heu ... pour en revenir à Odd ...
MOI: Yumi, arrête!
YUMI: Mais Odd me dit toujours tout ! C'est comme mon petit frère, en mieux ! Si il était amoureux de quelqu'un, il me l'aurait dit.
MOI: Il n'a peut-être pas eu le temps.
YUMI: Il te plaît en tout cas ?
MOI: Oui, beaucoup. Je n'arrête pas de penser à lui. J'adore quand il me sourit. Tout à l'heure, sa main a frôlé la mienne. Ben, ça m'a fait des frissons dans le dos, j'ai eu drôlement chaud tout d'un coup, mon coeur s'est emballé. Et quand je pense à cette fille qu'il aime ... J'lai poussé dans ses bras tu sais. Je la déteste sans la connaître.Si je pouvais y voir clair dans ce que je ressens !
YUMI : Tu es jalouse de cette fille.
MOI : Moi ? Jalouse ? Non ? Pourquoi le serais-je ?
YUMI: Tout simplement parce que Odd ne fait pas que te plaire. Il te rend folle. Tu es amoureuse de lui.
MOI: Non, je ne suis pas amoureuse de lui ! On se connait depuis à peine deux jours.
YUMI : Et alors ? Tu ne crois donc pas au coup de foudre Daphnée ?
MOI: Non. Je ne suis pas amoureuse, Yumi. Non.
YUMI: Tu vas bien finir par t'en rendre compte, je te laisse le temps. Changeons de sujet.
MOI: Bonne résolution ! Je dois m'arrêter dans cette supérette. J'ai plus de beurre chez moi !
YUMI: Ok, j't'attends dehors.
Je rentrai dans la supérette et achetai du beurre. Ce petit pot de beurre représentait mon excuse pour ne pas être rentrée tout de suite après l'école. J'espérais que celà fonctionnerait parce que sinon, il allait encore me faire du mal, encore me faire pleurer toutes les larmes de mon corps. Il était 18h45, la supérette allait bientôt fermer donc il n'y avait personne dans les rayons ni à la caisse donc je sortis très rapidement.
YUMI: Tu as fait vite!
MOI: Il n'y avait personne. On continua notre chemin tout en plaisantant et en rigolant et nous arrivâmes bien vite à notre rue, puis à nos maisons voisines.
YUMI: A demain Daphnée !
MOI: A demain !
Et je traversai sur le passage piéton, je rejoignis le trottoir d'en face, et j'ouvris la porte de chez moi. Il était devant la téle. Quand il m'entendit entrer, il l'éteignit et se leva. Je restai debout à l'entrée, pétrifiée. Qu'allait-il me faire?
LUI: J'espères que tu as une explication valable pour l'heure à laquelle tu rentres.
MOI: Il n'est que 18h56.
LUI: Je ne t'ai pas demandé l'heure qu'il est, je sais lire sur une montre ! Si je te dis que l'heure est tardive, c'est que l'heure est tardive. Explique toi et vite sinon ...
MOI: Je suis parti après l'école au centre commercial pour acheter du beurre mais il y avait tellement de gens aux caisses que je suis sortie. Il était déjà 17h30. Et ensuite j'ai cherché une supérette, mais soit elles étaient fermées, soit il n'y avait pas de beurre. J'ai fini par trouver une supérette à l'autre bout du quartier mais il était déjà très tard et le temps que je revienne ...
LUI: Pourquoi tu n'étais pas là quand je me suis réveillé ?
MOI: Je ... Je suis partie plus tôt pour chercher du beurre mais les supérette n'étaient pas ouvertes.
LUI: Evidemment, espèce d'idiote, elles n'ouvrent qu'à neuf heures ! Vas ranger ce beurre. Et c'est la dernière fois que tu rentres aussi tard. Tu aurais pu m'appeler!
MOI: Je n'y ai pas pensé.
J'allai dans la cuisine, j'ouvris le frigo et j'y rangea le beurre. Il avait rallumé la télé. Il regardait les informations. Il me parla.
LUI: Monte dans ta chambre. On dine dans une demi heure. Je t'appellerai.
MOI: J'aimerais bien regarder les infos.
LUI (énervé): Je rêve où tu es encore entrain de contester c'que je te dis ?!
MOI: Non, je monte tout de suite dans ma chambre.
LUI: Je préfères ça. Hors de ma vue, à présent.
J'étais tellement heureuse. Il avait été tellement gentil avec moi ! Je redoutai ce qu'il allait me faire. Mais finalement, je ne m'en suis pas mal sortie. J'appelai Yumi.A la troisième sonnerie, elle décrocha.
YUMI: Allo Daphnée ?
MOI: Saluuut Yumi! Je viendrais demain. A quelle heure veux-tu que je viennes ?
YUMI: 10 heures. Aelita sera là.
MOI: Génial, je suis pressé d'être à demain.
YUMI: Moi aussi! Passe une bonne nuit ! Je t'adore!
Elle avait bien dit "je t'adore". Personne pas même Julia ne m'avait jamais dit ça. Excepté...maman.
MOI: Moi aussi je t'adore Yumi. Encore une dernière chose ...
YUMI: Oui ?
MOI: Est-ce que ... Tu pourrais me donner le numéro de téléphone de Odd ?
YUMI: Est-ce que mademoiselle s'est soudain mise à croire au coup de foudre ?
MOI: Non ! Mais c'est mon ami. Et j'aimerais bien avoir son numéro ...
YUMI: Si tu le dis ... Note bien.
Elle me l'avait donné ! J'étais en possesion de son numéro de téléphone. J'allais l'appeler. Mais pour lui dire quoi ? Je ne sais pas. En tout cas pas encore.
MOI: Merci Yumi ! A demain !
YUMI: De rien! A demain !
Je raccrochai. Sans réfléchir, je composai le numéro de Odd. Je voulais entendre sa voix.Il décrocha à la deuxième sonnerie.
ODD: Bonjour, Odd Della Robbia, le magnifique à l'appareil! A qui ai-je l'honneur?
MOI (espérant qu'il me reconnaisse): C'est moi Odd!
ODD: Daphnée! Que me vaut l'honneur de cet appel ? Pourquoi une si charmante jeune femme m'appelle alors qu'on s'est vu y'a quelques minutes hein?
MOI (heureuse qu'il m'ai reconnue,rigolant): Très drôle. En fait, je m'ennuyais un peu et vu que je viens d'appeler Yumi ... Je t'ai appelé !
ODD: Ok, je vois. Je suis le deuxième choix ...
MOI (espérant ne pas l'avoir vexée): Mais non, Odd, ne le prends pas mal,je ...
ODD: T'inquiètes je plaisantais. Alors que veux-tu que je te racontes pour te distraire? En fait, Ulrich est parti à la douche & moi je suis là, sur mon lit avec mon chien Kiwi, j'pense à tout, j'pense à rien, j'pense à toi ...
MOI (le coeur battant la chamade): Moi aussi j'pense à toi. J'aurais bien aimé être là avec toi ... Et Kiwi !
J'avais ajouté ça pour me rattraper. Je ne voudrais pas qu'il devine ce qui se passait en moi.
ODD: Moi aussi, j'aurais donné nimporte quoi pour que tu sois là, pour être avec toi.
Ces paroles m'avaient fait tellement de bien. J'avais l'impression d'être importante à ses yeux. C'est vrai, j'avais envie d'être avec lui, j'en avais tellement envie. Un blanc s'installa entre nous après ce qu'il avait dit. Je ne savais pas quoi répondre.
ODD: Daphnée je ...
Une voix me fit sursauter!
LUI (criant): Daphnée ! Descends manger tout de suite!
MOI (affolée): J'arriiiiiive !
MOI : Odd, je suis désolée, je dois raccrocher.
ODD: Ok, mais je voulais juste que tu saches que ...
LUI (s'impatientant): Daphnééééééééééééééée !
MOI: Odd, désolée, je te rappelerai demain, promis.
Je raccrochai. Et descendit à toute vitesse.
LUI: Hé bien, il était temps. La prochaine fois que tu me fais autant attendre ...
MOI: Pardonne-moi, j'étais emmélée dans mes draps.
LUI: Sers le diner s'il te plaît. Autant que tu serves à quelque chose.
Je servis comme il me l'avait demandé. Je faisais tout comme il me l'avait demandé mais ça ne lui suffisait pas. Tout ce que je faisais était mal. Je ne servais à rien pour lui. J'étais sans importance. Maman ... J'aimerais tellement que tu sois là. Comme d'habitude, il ne me parla pas durant tout le dîner. On mangea dans le silence et la froideur ... Je le détestais tellement. J'en arrivais à souhaiter qu'il meurt. Je ne plaisantais pas. Il me pourrissait tellement la vie. J'étais si bien au téléphone avec Odd. Il a fallu qu'il nous interrompe quand il allait me dire quelque chose d'important, je le sentais. Et là, ça fait la troisième fois qu'il essaye de me dire quelque chose. Mais quoi ? Je voudrais bien savoir.
LUI: Fais la vaisselle, prends une douche et va dormir. Je travailles toute la journée demain, et le soir, je sors. Je serais là à 22 heures. Je veux que la maison soit propre quand je rentre. J'aurais sûrement une invitée. Je ne veux pas qu'elle sache que tu existes. Tu disparais, Ok ?
Je me levai machinalement pour aller faire la vaisselle et lui, il alla s'avachir sur le fauteuil, devant la télé. Je n'arrivais pas à croire celà. Il va sortir avec une femme. Il va sortir avec quelqu'un d'autre que maman et en plus, il va l'inviter ici. Je suis sûre qu'il a dit à cette femme qu'ici, c'était chez lui. Il a du lui dire qu'il vit seul dans cette maison. C'est pour ça qu'il ne veut pas que je sois là ! Oh, je le hais ! Une fois la vaisselle terminée, je lui souhaitai une bonne nuit. Il ne répondit même pas. Ensuite, je pris une douche, je me brossai les dents et je me mis au lit. J'attendais le lendemain impatiemment. Avec des pensées plein la tête, je fini par m'endormir. J'avais rêvé de Odd. J'avais rêvé qu'il me disait qu'il m'aimait, qu'il m'embrassait. Pas comme Paul ou Jonathan embrassait Julia. Comme Odd embrassait Daphnée. Tendrement et Amoureusement. Quand je me réveillai, il était déjà parti travailler. Tant mieux. Il était neuf heures. J'avais rendez-vous dans une heure. Je pris un bon petit déjeuner et je me préparai rapidement. Aujourd'hui, j'avais opté pour un dos nageur rose et un mini short en jean avec mes converses roses. Je m'étais fait deux couettes, genre une jeune héroine de manga. Je me trouvai craquante! Quel sens de la modestie, Daphnée ! J'entama le nettoyage de la maison. J'avais déjà fait toute la cuisine et un petit peu du salon quand je me rendis compte qu'il était 10h13 exactement. J'étais en retard. Je sortis en trombe de la maison, ferma la porte, et je me dirigeai vers la maison d'en face. Je sonnai. On m'ouvrit.
MOI (surprise) : Odd ! Qu'est-ce que tu fais là ?
ODD: Bah, j'ai vu Aelita partir et j'l'ai suivi. Elle m'a un peu engueulé mais finalement, me voilà en train d'aider Yumi à choisir un vêtement pour son rencard avec Ulrich.Tu viens ?
Je le suivis. Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde de toutes façons. On monta un escalier et Odd poussa une porte sur laquelle brillait un poster des Subdigitals.
ODD: On y est !
AELITA/YUMI: Salut Daphnée!
YUMI: J'avais pas prévu qu'Odd serait là mais il a suivi Aelita. Rassure toi, on a pas encore commencé.
AELITA: Tu vas bien ?
MOI : Oui et toi ?
AELITA : Oui,ça va très bien. Tu peux t'asseoir tu sais.
Elle était assise sur le lit de Yumi, Odd était complètement allongé sur le lit et Yumi était debout devant son armoire. Je m'assis à côté d'Aelita et je lui fit un sourire qu'elle me rendit.
YUMI: Bon vous êtes prêts ?
Odd se redressa et se placa à côté de moi. Tellement près que je sentais sa cuisse contre la mienne. J'étais troublée. Yumi ouvrit son armoire et choisis rapidement une pile de vêtement.
YUMI: Bon ! Vous me dîtes ce que vous pensez de chaque tenue, ok ? C'est parti.
Elle poussa une porte qui se trouvait dans sa chambre.
MOI: Où tu vas ?
YUMI : Dans ma salle de bain !
MOI: T'as une salle de bain à toi toute seule ?! Génial !
YUMI: Ouais, mes parents me l'ont offert récemment parce que j'ai eu un très bon bulletin de note .Ils savaient que je rêvais d'une salle de bain perso. La construction a duré tellement longtemps mais maintenant, j'ai ma salle de bain !
MOI : T'as de la chance ! Allez vas-y. Première tenue.
Pendant que Yumi s'habillait, Odd,Aelita & moi on discutait.
MOI: Aelita, j'aime vraiment ce que tu fais en tant que DJ dans les Subdigitals! J't'admire.
AELITA: Merci ! Mais ce n'est pas si difficile. En fait, ça me vient comme ça, je sais pas comment je fais.
ODD: Dire que c'est moi qui l'a poussé vers la musique ! Tu me dois une fière chandelle princesse !
MOI: Princesse ?
ODD: On l'appelle tous comme ça. Pourquoi ? T'es jalouse ?
MOI (rougissant): Nimporte quoi !
ODD: J'adore quand tu rougis.
MOI (rougissant encore plus fort): Tu es vraiment un cas Odd !
YUMI (sortant de sa salle de bains) : Alors ?
Elle portait une robe dos-nu rouge et noire qui lui arrivait à mi-cuisse. Elle était ravissante mais ...
AELITA: Tu ne trouves pas que ça fait trop ...
MOI: Sexy ?
AELITA (morte de rire) : Exactement! C'est pour Ulrich que tu t'habilles. Pas pour tout les individus de sexe masculin du cinéma !
ODD (admiratif) : Moi je la trouve extrêmement séduisante ! C'est la première fois que je te vois sous un autre angle que celui de ma grande soeur. Dommage qu'Ulrich t'ai vu en premier.
AELITA: Tu vois ? Qu'est-ce que je te disais !
Odd était toujours sous le charme. J'aurais bien aimé qu'il me regarde comme ça moi aussi. J'aurais bien aimé qu'il me dise que j'étais extrêmement séduisante. Yumi avait de la chance d'être aussi belle ... Tout d'un coup, je ne me trouvai plus jolie du tout !
YUMI (poussant la porte de la salle de bain): Je vais me changer.
Elle entra dans la salle et notre discussion reprit.
ODD: J'étais stupéfait. C'est incroyable comme Yumi est jolie !
AELITA (plaisantant,faisant une tête de chien battu): Et moi alors ?
ODD: Mais toi aussi, tu es jolie princesse! Avec tes magnifiques cheveux roses. T'as une bouille adoraaaaaaaaaaaaable ! Demande à Einstein !
AELITA (rigolant): Merci Odd !
MOI (prenant mon courage à deux mains): Et moi alors ?
ODD(surpris,me regardant dans les yeux): Toi tu es merveilleusement belle,Daphnée. Avec tes longs cheveux blonds dorés,ton visage que je n'arrête pas de voir à chaque fois que je ferme les yeux, tes yeux bleus océan dans lesquels je suis entrain de me noyer ... Tu es magnifique.
Ces paroles étaient tellement profondes et avaient l'air tellement sincères que je ne pus m'empêcher de lui faire une bise. Et quelle bise ! J'avais senti le contact de ses lèvres au coin des miennes. Je piquai le fard de ma vie. Lui aussi, il avait l'air embarassé. Aelita souriait. Elle avait l'air satisfaite.
ODD: Daphnée,tu sais hier, je voulais te dire que ...
YUMI (sortant de la salle de bains): Et là ?
Là,ça fait la quatrième fois qu'il essaye de me dire quelque chose ... Yumi portait un jean slim noir avec un top orange et des converses de la même couleur.
ODD (visiblement déçu) : Moi je préférais la robe !
AELITA: Le style est parfait mais ça fait trop ...
MOI: Halloween !
AELITA: Décidemment, on se complète toutes les deux !
On se sourit mutuellement. Elle était vraiment gentille. Je l'appréciai de plus en plus. Et j'étais sûre qu'elle aussi.
YUMI (poussant encore la porte de la salle de bains): Et c'est reparti !
AELITA: Et si on allait nous aussi au cinéma, tous les trois. Voir autre chose qu'Ulrich & Yumi évidemment. Les Subdigitals m'ont donné des places de ciné gratuites !
ODD: C'est une bonne idée.
MOI: C'est d'accord.
YUMI(sortant une fois de plus de la salle de bain): Et cette fois ?
Elle était époustouflante ! Elle portait un bustier bleu où il y avait écrit "folle de toi". Elle avait conservé son jean slim noir et portait des ballerines noires et bleues. Ses cheveux étaient relevés en un chignon tenu par des baguettes japonaises bleues.
ODD: T'es trop mignonne ! C'est parfait ça !
AELITA/MOI: Je suis d'accord.
On se sourit encore. Je crois qu'entre nous, la glace était définitivement brisée. Yumi avait rendez vous à 14h. Il n'était que 10h35. Yumi rangea sa tenue et nous proposa un monopoly. On s'installa dans le salon et on se mit à jouer. A peine trois tours de plateau, et j'étais ruinée! Mais on s'amusait bien. Je ne cessai de me rapprocher d'Aelita et je la trouvais vraiment sympa. A 12h00, on mangea. Yumi avait commandé une pizza. Je fus surprise de remarquer que comme moi, Odd était un vrai glouton. Yumi & Aelita était étonnées de nous voir tout engloutir comme des ogres. Après le déjeuner, Odd nous quitta, à mon grand regret, pour aider Ulrich à se préparer. Il était 13h.Yumi, Aelita & moi, on discuta devant la télé comme de vieilles amies d'enfance. Dire que je les connais seulement depuis trois jours. A 13h15, Aelita & moi, nous décidâmes de laisser Yumi se préparer.Je proposais à Aelita de venir chez moi. J'ouvris la porte de la maison et je l'invitai à monter dans ma chambre. Elle m'aida à choisir un vêtement pour le ciné (Une robe toute simple à fines bretelles, verte pâle, m'arrivant au dessus du genou avec une veste en jean par dessus) et je lui prêtai une tenue. Elle choisit un dos-nu rose et une mini-jupe noire et rose qui s'accordait parfaitement avec ses bottines roses. Elle était super jolie, et moi aussi, il faut l'avouer. Après s'être habillées, on sortit de la maison et on appela Odd.
AELITA: Odd t'es où ?
ODD: Retournez vous !
On s'exécuta. Odd était juste derrière nous. Il raccrocha.
ODD (regardant chez Yumi): Apparament, Yumi est déjà partie. Ulrich était nerveux. J'espères que ça va bien se passer.
AELITA: Ne t'inquiètes pas,Odd. Je pense que ça ira. On y va?
ODD: Oui Princesse.
Il lui tendit le bras gauche et Aelita le pris en rigolant. Il me tendit le bras aussi et je le pris volontiers. On se dirigea bras dessus, bras dessous vers le cinéma. On alla voir une comédie "Little Man". On acheta d'abord du pop corn et on se dirigea vers la salle. Il y avait beaucoup de monde. Odd s'assit entre Aelita & moi. Le film commença et on ne dit plus rien. Le film avait débuté depuis quarante minutes à peu près, quand Odd me prit la main. Je n'avais pas compris pourquoi mais je n'enlèverai ma main pour rien au monde. A la fin du film, Aelita nous dit que Jérémie lui avait envoyé un message. Il voulait la voir urgemment. Elle nous laissa, Odd & moi.
MOI: Le film d'Ulrich & Yumi n'est pas fini ?
ODD: Non, il dure plus longtemps que le notre.
MOI: J'aimerais bien les attendre. Tu veux bien rester avec moi?
ODD : Bien sûr. Viens avec moi. On va s'asseoir sur un ban extérieur en attendant.
Je le suivis. Je l'aurais suivi nimporte où. Il s'assit sur un banc et je m'installa à côté de lui. Il avait l'air plus sérieux que d'habitude. Il me prit encore la main, et j'eus l'impression que mon coeur allait exploser.
ODD: Ecoute, Daphnée , ça fait deux jours que j'essaye de te dire que ...
Il prit une profonde inspiration. Mon coeur battit cent fois plus vite.
ODD: Tu te souviens que je t'avais dit que j'avais une fille en vue ?
MOI (déçue) : Oui ... Tu sors avec elle, c'est ça ?
ODD: Heu ... Pas encore ! Mais j'ai décidé de t'écouter et je vais lui demander un rendez-vous.
MOI: Oh ...
ODD: Est-ce que tu veux aller au cinéma avec moi demain ? On ira voir le même film qu'Ulrich & Yumi!
MOI (surprise) : Attends Odd ... Et cette fille ?
ODD: Tu n'as pas encore compris ? C'est toi, Daphnée. C'est toi la fille qui me plaît. C'est toi que je trouve incroyablement intelligente, sympa et jolie. C'est toi la fille à qui je pense souvent, enfin tout le temps ! C'est toi la première fille qui me plaît à ce point. Je n'arrive plus à penser à une autre fille qu'à toi. Ce n'est pas dans mes habitudes. Je suis un séducteur de première ... Mais toi ! Tu me fais oublier toutes les autres! Je ... je ...
Il se tut.Il pressa un peu plus fort ma main dans la sienne et me regarda dans les yeux. Je fus prise d'une envie furieuse de l'embrasser. J'avais 14 ans, et je n'avais jamais embrassé un garçon. Mais là ... Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai doucement posé mes lèvres sur les siennes. J'ai entouré son cou de mes bras. Il a réagit en posant une main sur ma hanche et une autre sur ma joue.Puis, d'une façon plus que naturelle, nous passâmes à un vrai baiser, langoureux et amoureux. C'était mon premier baiser et c'était l'un des plus beaux moments de ma vie. Je garderai le souvenir de son baiser jusqu'à la fin de mes jours,je le savais.Nos lèvres se décollèrent lentement puis nous nous enlaçâmes.
MOI: Odd, pardon de t'avoir embrassé comme ça. J'aurais pas du, j'ai vraiment honte. On peut tout oublier si tu ...
Il me ferma la bouche d'un autre baiser. On continua à s'embrasser, de plus en plus passionément, quand une voix nous interrompit.
ULRICH: Hé ben, vous perdez pas de temps, vous, au moins.
YUMI: Alors, Daphnée? Il ne se passe rien entre Odd & toi, hein.
On était un peu gênés.
ODD: Nan mais c'est tout nouveau.
Ils se mirent à rigoler, puis, sous nos yeux ébahis,ils s'embrassèrent. Odd & moi, nous nous regardâmes en souriant. Ils étaient enfin ensemble ! Ils arrêtèrent de s'embrasser puis ils nous sourirent.
ULRICH: Ouais ben ça aussi, c'est nouveau.
YUMI(rayonnant de bonheur): On est ensemble !
ODD(heureux pour ses amis): Hé ben ! Il était temps. Je commençais à m'impatienter moi.
ULRICH: Bon, si on faisait le chemin du retour tous les quatre.
MOI(en me levant): Bonne idée.
Nous partîmes alors du cinéma. Ulrich & Yumi marchait devant tous les deux, Ulrich la tenant par la hanche et Yumi par les épaules. Ils étaient tellement beaux. Leur joie de s'être trouvés était presque palpable. Odd & moi, on marchait un peu derrière eux.
ODD: Si tu savais comment je suis content pour eux. Et quand Aelita & Jérémie vont l'apprendre, ils seront eux aussi agréablement surpris.
MOI: J'imagine que ça fait longtemps qu'ils s'aiment.
ODD: Longtemps tu dis ! Ils s'aiment depuis qu'ils se connaissent. Depuis le tout premier jour.
MOI: Odd ? Est-ce que tu crois que c'est possible d'aimer quelqu'un qu'on connait à peine? De tomber amoureux à la seconde où tu vois cette personne ? Je veux dire que, cette personne peut te plaîre tout de suite. Mais est-ce que c'est possible d'être amoureux de cette personne immédiatement ?
ODD: Ulrich & Yumi en sont la preuve vivante. Tu ne crois pas au coup de foudre ?
MOI: Je commence à y croire petit à petit.
YUMI: Odd & Daphnée, ça vous dirait pas d'avancer un peu plus vite ?
On sourit puis on accéléra le pas. On se trouva finalement en ligne tous les quatre, bras dessus,bras dessous, discutant de la pluie et du beau temps, quand nous aperçumes au loin, une fille qui courrait, la tête baissée, les yeux fixés sur une carte qu'elle avait dans les mains. Elle se rapprochait dangeureusement de nous, plus précisément de Odd, sur qui elle se cogna. Odd se retrouva sur le sol, et la jeune fille sur lui. Ulrich avait l'air de la trouver à son goût. Odd aussi d'ailleurs. Mais c'est vrai qu'elle était plutôt jolie. Elle avait de longs cheveux roux qui lui arrivait au bas du dos, de magnifiques yeux marrons clairs qui contrastaient avec ses cheveux roux. Elle était grande et élancée, la taille mannequin. Elle portait des bottines noires et rouges, un micro-short noir et un top noir où il y avait inscrit "kiss me". J'avais oublié de dire qu'il était décolleté et qu'elle semblait le remplir, ce décolleté. Et que de là où il était, Odd devait avoir une vue sensationnelle. Je la détestais. Elle était tellement ... Elle était tellement ... Je ne sais pas ! Mais elle avait quelque chose de dérangeant.
LA JEUNE FILLE(n'essayant même pas de se relever): Saluuut toi ! Hé mais c'est que t'es plutôt mignon ...
Elle se releva, et Odd pu enfin se mettre debout. Elle ne nous accorda même pas un regard, à Ulrich, Yumi & moi. Elle semblait subjuguée par Odd.
LA JEUNE FILLE: Je suis vraiment désolée, je ne regardai pas devant moi. Tu vas bien ?
ODD(souriant): T'inquiètes, rien de cassé.
LA JEUNE FILLE(ramassant sa carte): Je cherchai le cinéma.
ODD: T'y es presque, tu tourne à droite à la troisième intersection ! Tu as rendez-vous avec un garçon ?
LA JEUNE FILLE: Non, avec des copines. Mais si je devais y retourner avec un garçon, j'espères bien que ce sera avec toi.
Elle fouilla dans son mini sac à main noir et trouva ce qu'elle cherchait. Une petit bout de papier. Elle prit un stylo et écrivit quelque chose. Puis elle mit sa main dans la poche d'Odd et l'attira vers elle. Elle lui glissa le bout de papier dans la poche.
LA JEUNE FILLE: Mon numéro.Appelle moi quand tu auras le temps. Allez ciao chéri.
Et, à notre grande surprise, elle l'embrassa légèrement sur les lèvres et s'en alla. Non mais pour qui elle se prenait celle là?! Je bouillonais de rage. Si je m'écoutais, je l'aurais rattrapé et je lui aurais expliquer ma façon de penser. Mais je n'avais pas le droit. Odd & moi, on était pas ensemble. Je lui plaisais, on c'était embrassé, c'est tout.On reprit notre chemin.
ODD: Wahou ! Une vraie bombe cette nana !
ULRICH: Alors là, j'avoue...une vraie bombe.
Yumi lui lança un regard noir mais il ne sembla même pas le remarquer.
ULRICH: Elle t'a filé son numéro ?
ODD: Bah apparemment !
ULRICH : Et tu vas l'enregistrer sur ton portable? Sous quel nom ? La bombe furieuse qui m'a sauté dessus ?
ODD: Non, la "belle inconnue". Dire que je ne sais même pas comment elle s'appelle.
Les garçons continuèrent à parler d'elle durant tout le reste du chemin tandis que Yumi & moi, on était furieuses. On ne pouvait même pas en placer une parmi tout ces "Qu'est-ce qu'elle était belle!" où ces " Tu crois qu'elle est top model?". Nous arrivâmes très vite à nos maisons voisines. Ulrich embrassa Yumi très amoureusement et elle sembla oublié la "bomba latina" de tout à l'heure. Mais Odd,lui, continua à comtempler le petit papier où il y avait son numéro comme si c'était la 8ème merveille du monde et il se contenta de m'embrasser mollement sur la joue. Alors qu'il y a quelques minutes, on s'embrassait comme un vrai couple. J'entendis Ulrich dire à Yumi ces mots que je rêvais d'entendre pour moi de la bouche d'Odd: " Je t'aime ". Puis Odd & Ulrich continuèrent leur chemin. J'étais anéantie.
MOI: Oh Yumi ! Tu as vu ça ? Il m'a embrassée sur la joue ! Alors qu'au cinéma, il était tellement tendre avec moi. J'ai cru qu'il m'aimait bien. Mais il a suffit que cette fille débarque pour qu'il oublie tout ce qu'il m'a dit. Il disait que je lui faisais oublié toute les autres ! Et j'y avais cru ...
Je me mis à pleurer malgré moi, et Yumi me pris dans ses bras.
YUMI: Ne t'inquiètes pas Daphnée. Odd c'est un séducteur. Mais je suis persuadée qu'il pensait tout ce qu'il t'as dit. Allez arrête de pleurer. C'est un vilain chagrin d'amour.C'est fini maintenant.
C'est fini maintenant. C'est ce que maman me disait toujours quand je pleurais. Elle me prenait aussi dans ses bras. Et elle me disait " C'est fini maintenant". Comme Yumi le faisait.
MOI: Oh Yumi, promets moi que tu ne vas jamais me laisser tomber.
YUMI: Je te le jures !
Mes larmes cessèrent petit à petit et je me retirai de mon étreinte avec Yumi. Elle m'avait consolé.
YUMI: Tu l'aimes, hein ?
MOI(me rendant enfin compte de la vérité): Je crois bien que oui.
YUMI: Tu veux que je te dises quelque chose ? Tu as le droit d'aimer.















Chapitre 3: Le droit de pleurer

MOI: Tu as raison. J'ai le droit d'aimer. Mais lui ...
YUMI: Ecoute Daphnée, tout ce que je te demandes, c'est de croire en tes rêves, de croire en l'amour et de croire au bonheur. Tu es bien plus jolie que cette fille, tu pourrais rivaliser avec nimporte quelle bomba latina de la Terre, parce que ta beauté intérieure, c'est ça ta vrai valeur !Et en plus elle ressort sur ta beauté extérieure ! Tu es parfaite et Odd s'en rendra bien compte un jour où l'autre !
Wahou ! J'étais juste soufflée ... C'était tellement magnifique ce qu'elle venait de me dire ! Tellement réconfortant !
MOI: Tu as raison Yumi ! Je ne la laisserai pas me prendre mon rêve le plus cher. Elle ne le connaît même pas, elle ne peut pas l'aimer autant que moi. Merci Yumi ... Merci de tout mon coeur !
YUMI (me souriant): Tu n'as pas besoin de me remercier. Allez, rentre chez toi ma beauté !
MOI: A plus Yumi !
YUMI: A plus Daphnée.
Et nous rentrâmes dans nos maisons respectives. J'eus à peine le temps de terminer mon nettoyage que j'entendis les clés tourner dans la porte. Je fonçai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et je m'endormis. Quand je me réveillai, je trouvai un mot sur mon bureau, dans ma chambre.
"Daphnée,
Je suis parti en voyage avec ma nouvelle amie. Je reviens dans une semaine. Prépare ta valise, et va chez la voisine d'en face. C'est chez elle que tu vas loger pendant mon absence, je me suis déjà arrangé avec elle. Tu n'as pas intérêt à me faire honte. A mon retour, j'espères sincèrement pour toi qu' elle ne me dira pas du mal de toi. Sinon ... Tu sais très bien ce qui va t'arriver.
Phillipe VERDEBOIS."
Doux Jésus, comment peut tu être si bon avec moi ? Il est parti ! Une semaine sans le voir, sans avoir à supporter tous ces reproches et ces hurlements à mon égard. Une semaine en compagnie de Yumi, la fille la plus géniale du monde entier, et de sa famille ! Que demander de plus ? L'amour de Odd peut être ...Je pris mon petit déjeuner, une douche et je m'habillai d'un tee-shirt violet et d'un short rose, avec mes fidèles converses roses. Ensuite, je me fis une couette haute avec un élastique fantaisie violet sur lequel était collées deux boules de faux poils de la même couleur. Je préparai ma valise à vitesse grand V. De toutes façons, j'avais mes clés. Si j'ai oublié quelque chose,je n'aurais qu'à aller chez moi le récupérer. Puis je sortis, et je sonnai à la porte de la maison des Ishiyama,à 10h56 pile. Une dame aux cheveux courts, si noirs qu'ils brillaient, et au visage jovial m'ouvrit et me sourit.
LA FEMME : Bonjour Daphnée, je suis Mme Ishiyama, ta voisine, et la mère de Yumi, qui d'après ce qu'elle m'a dit est ton amie. Je suis très heureuse de t'accueillir ici. Entre et fais comme chez toi.
Un petit garçon et un homme avec des cheveux aussi noirs que Mme Ishiyama descendirent les escaliers.
L'HOMME: Je suis Mr Ishiyama. Bienvenue dans notre demeure ! Tu vas dormir avec Yumi d'accord? Je vais monter ta valise.
Il prit ma valise. Le petit garçon n'avait pas cessé de me dévisager depuis tout à l'heure.
LE PETIT GARCON: Moi c'est Hiroki. J'te le dis cash, ici c'est moi qui fait la loi. Tu touches pas à mes jouets et quand on regarde la télé, la télécommande est à moi. Si tu t'en tiens à tout ça, on va s'entendre parfaitement tous les deux.
MOI: Ne t'inquiètes pas Hiroki, je n'ai pas l'intention de te causer des embêtements !
HIROKI: C'est parfait alors!
MME ISHIYAMA (de la cuisine où elle s'était rendu juste après que son mari soit descendu): Yumi est parti au parc avec ses amis. Tu devrais les rejoindre.
MOI: Très bien. A tout à l'heure!
HIROKI/MME ISHIYAMA: A tout à l'heure Daphnée !
Je sortis et j'arrivai bien vite au parc. Je me dirigeai vers les bancs où on était la dernière fois, j'étais sûre de les trouver là. Je ne m'étais pas trompée!
YUMI/ULRICH/JEREMIE: Salut Daphnée !
MOI: Saluut ! Où sont Aelita & Odd ?
JEREMIE: Aelita est à une répétition avec les Subdigitals et Odd ...
Yumi lui fit signe de se taire.
YUMI: Odd nous rejoint tout à l'heure !
Qu'est-ce qu'elle me cachait ? Où était Odd ? Je n'avais pas envie d'insister. On se mit à parler encore et encore de tout et de rien mais Ulrich & Yumi s'éclipsèrent au bout d'un moment, sûrement pour se retrouver en amoureux. Je restai donc seule avec Jérémie, l'occasion rêvée pour parler d'ordinateurs et de microprocesseurs.
JEREMIE: Alors ? Qu'est-ce que tu pense du nouveau Acer 3000 ? A ce qu'il paraît, les graphiques sont excellents et la qualité des images est surprenante. C'est le seul jusqu'à maintenant qui est compatible avec la toute nouvelle version de Windows Vista. Mais ce n'est encore qu'un prototype.
Nous continuâmes à parler du nouveau Acer 3000, des compétences des versions différentes de Windows et des bugs en tout genre et leur sources ainsi que de nos découvertes sur internet. On rigola de certaines blagues sur lesquelles on était tombé en surfant sur le Web. Puis on parla équations,puissances, notations scientifiques, statistiques et proportionnalité. On ne s'ennuya pas en bref. Ulrich & Yumi revinrent mais nous continuâmes notre conversation car le joli couple était occupé à s'embrasser amoureusement. On fût interrompus par l'arrivée de Odd, avec Aelita et la jeune fille d'hier soir. Elle était au téléphone et ne prêtait aucune attention à nous. Elle me semblait encore plus belle qu'hier. Vêtue d'une longue jupe blanche et d'un petit haut rouge qui laissait voir son nombril doté d'un joli piercing en argent, chaussée d'une paire d'escarpins rouges et ses cheveux flottant aux vents coiffées d'une fleur blanche, elle était tout simplement magnifique. Ulrich se retira de son étreinte avec Yumi pour la contempler. Seul Jérémie ne semblait pas séduit par sa beauté. Il semblait n'avoir d'yeux que pour Aelita, qui me fit la bise et qui s'assit à côté de Jérémie en lui souriant. Je me demandais s'il n'y avait pas quelque chose entre ces deux là ! Odd s'avança vers moi. Il m'embrassa au coin des lèvres et mon coeur s'emballa.
ODD: Comment tu vas ma Daphnée ?
Il m'avait appelée " ma Daphnée". Oh là là ! Il ne fallait pas que j'oublie qu'il était avec cette fille. Si j'aimais Odd, je devrais penser à son bonheur. Je veux qu'il soit heureux même si c'est avec cete fille et pas avec moi.
MOI: Je vais bien. Toi ça à l'air d'aller. Vous allez bien ensemble toi & cette fille. J'imagine que notre sortie au cinéma tombe à l'eau. Je ne veux pas faire obstacle à ton bonheur Odd. Je veux bien oublier tout ce qui s'est passé entre nous si tu veux, et rester ton amie ...
ODD (l'air ahuri): Mais ma Daphnée qu'est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas avec Maria. Je la trouve sympa, c'est tout. C'est vrai qu'elle est magnifique mais même la plus belle des filles n'arriverait pas à me faire arrêter de penser à toi. Tu es celle que j'ai toujours recherché : tu es belle, tu es drôle, tu es gentille et intelligente, tu rigoles de mes blagues, même si le plus souvent, elles sont pourries !Je pourrais rester des heures avec toi sans parler, du moment que je suis à tes côtés. Maria vient d'arriver ici, et elle cherchait quelqu'un pour lui montrer un peu les environs. C'est une fille qui s'amuse, elle m'a embrassé juste pour le fun. Je suis désolé si je t'ai blessé ma Daphnée ...
Il me prit la main. Mon sang ne fit qu'un tour. J'étais ... stupéfaite. Il me préférait à cette beauté magistrale ? Il m'avait encore appelée " ma Daphnée" ...
DAPHNEE: Odd je ... J'ai pensé que tu l'aimais ... je ...
ODD: S'il te plaît ma Daphnée, dis moi que tu m'en veux pas et que tu veux toujours aller au cinéma avec moi cet après-midi.
Je lui souris. Il me sourit à son tour. Jamais de toute ma vie je ne me lasserai de ce sourire... La sensation de ses lèvres sur les miennes me revint soudain. J'avais envie de revivre ce moment et rien ne m'en empêchait. Je m'approchai de lui et je l'embrassai. Il ne tarda pas à répondre à mon baiser. Celui ci fut plus passioné que le premier. Je fermai mes yeux pour mieux apprécier ce baiser. Puis nos lèvres se détachèrent et nous nous enlaçâmes. Ulrich, Yumi Aelita & Jérémie nous regardaient en souriant.Ils ne dirent rien et je les remerciais en mon for intérieur pour celà.
MARIA (en s'approchant de nous): Odd, je dois rejoindre une de mes amies. On s'appelle, O.K.
Elle embrassa son index et le posa sur la les lèvres d'Odd.
MARIA: A plus, mon mignon et Merci pour cette journée!
ODD: De rien ! A la prochaine.
Elle lui sourit de ces belles lèvres maquillées de rouge.
MARIA (à nous) : Au revoir.
YUMI/ULRICH/AELITA/JEREMIE/MOI: Au revoir !
Et elle s'en alla, non sans un regard pour celui qui faisait battre mon coeur. Je ne sais pas pourquoi, je sentais qu'elle allait me donner du fil à retordre celle là ! Mais je décidai de l'oublier pour profiter de la présence de mes amis. On s'assit en sur l'herbe verte, en cercle, et on commença à discuter.
MOI: Mon beau-père, avec qui je vis, est partie en voyage avec son amie pendant une semaine. Il m'a confiée à madame Ishiyama. Du coup, Yumi & moi, on va vivre comme deux soeurs l'espace de 7 jours !
ODD: C'est chouette, on pourra se voir plus souvent.
MOI: Tu trouves que tu ne me vois pas assez ?
ODD (rougissant) : Heu ... Je ...
Tout le monde éclata de rire.
JEREMIE: Tu nous a dit que tu vis avec ton beau-père. C'est la première fois que tu nous révèles quelque chose sur toi.
MOI(gênée): Bah ... euh ... Y'a pas grand chose à dire.
AELITA: Si tu as un beau père, ça veut dire que tes parents sont divorcés ?
MOI: Oui ... Je n'ai jamais su qui était mon père. Ma mère s'est remariée peu après ma naissance et elle est morte quand j'ai eu neuf ans.
Aelita me prit la main et elle me fit un sourire compatissant. Elle semblait aussi triste que moi, après ce que je venais de révéler, et celà me touchait beaucoup.
AELITA (la voix tremblante): Ma mère est morte aussi. Et mon père ... C'est une longue histoire que je te raconterais un jour, je te le promets.
Ils se regardèrent tous d'un regard qu'ils avaient l'air de comprendre. Ils semblaient tellement unis que je me sentis exclue.
ULRICH: Si ça peut vous réconforter, mes parents sont toujours vivant mais mon père ne me parle seulement quand il reçoit mon bulletin de notes catastrophiques. Et ma mère approuve toujours ce qu'il dit.
Je lui souris.
YUMI: Bon, si on parlait de choses plus marrantes !
ODD: O.K ! Si c'est pour rigoler, j'suis toujours au rendez vous ! C'est l'histoire de deux blondes qui discutent. Y'en a une qui dit à l'autre : " Heyy tu sais, on m'a dit que lire, ça rend plus intelligent. Ce serait bien si on essayait!" Alors elle se rendent dans une librairie. La libraire leur demande : " Je peux vous aider ?". Elles répondent : "Oui,on voudrait un livre." La libraire leur demande : De quel auteur ?" Et elles, elles répondent : " Heu ... On sait pas, ving centimètres à peu près !"
On éclata tous de rire. Soudain un bip provenant de l'ordinateur de Jérémie retentit. Ils se regardèrent comme tout à l'heure, en ayant l'air de se comprendre d'un coup d'oeil.
YUMI: Daphnée si on rentrait ? Tu m'appelles si vous avez besoin de moi Jérémie ?
JEREMIE : Pas de problème ! A toute' !
Et Jérémie, Aelita, Ulrich & Odd se mirent à courrir en direction de la forêt.
YUMI: Bon, cette fois ci, c'est à moi de t'aider pour savoir ce que tu va mettre pour ton rendez vous avec Odd ! Je pourrais te prêter des vêtements si tu veux. Allez on y va !
MOI (le regard tourné vers Jérémie, Aelita, Ulrich & Odd): Heu ... Oui, allons-y.n Et nous nous dirigeâmes vers la maison Ishiyama. Tout en marchant, Yumi avait l'air soucieuse.
MOI: Il y a un truc qui vous uni. Un secret, quelque chose.
Yumi sursauta après mes paroles.
YUMI:Quoi ?
MOI : Un truc, je sais pas. Un truc qui vous uni, toi,Ulrich,Aelita, Jérémie & Odd.
YUMI: Oui.
MOI: Quoi ?
YUMI: Je ne peux pas te le dire.
MOI (triste): Pourquoi ? Je croyais qu'on était amis.
YUMI: Oui. Mais je ne peux pas te le dire c'est tout. C'est un secret. Et il vaut mieux pour toi que tu ne saches rien.
MOI: Je ferais n'importe quoi pour devenir un membre à part entière de votre bande.
YUMI (pensive) : Un jour viendra où tu le seras, j'en suis persuadée.
MOI: Je ne veux pas attendre.
YUMI: Tu devras pourtant. La vie est faite d'attente.
MOI: Je ne veux plus attendre le bonheur.Depuis que ma mère est morte, il ne m'arrive que des malheurs.Je m'enferme dans une bulle ou il fait nuit noire et le soleil n'arrive pas à percer. Depuis que je vous connais, quelques rayons parviennent à traverser ma bulle. Je veux tout partager avec vous, afin que ma bulle noire puisse disparaître pour de bon.Je veux tout partager avec vous pour le meilleur et pour le pire.
YUMI (profondément pensive): Pour le meilleur ... et pour le pire ?
MOI (déterminée) : Pour le meilleur et pour le pire. Rien ne peut etre pire que ce que je vis.
YUMI (rigolant) : Tu ne sais pas ce que tu dis. Suis moi, et bienvenue dans nos vies. Tu verras.
Alors, bifurquant soudain direction la forêt, Yumi m'entraîna dans un parc. Il y avait beaucoup de vent, la nuit était ténébreuse.Un frisson d'adrénaline me parcourut. Je sentais que ma vie allait prendre une autre tournure et qu'elle vaudrait la peine de vivre.Yumi ne parlait pas. Elle ne semblait pas sûre de ce qu'elle faisait. Elle semblait hésiter. Je priai dans mon coeur pour qu'elle ne change pas d'avis. Elle s'arrêta brusquement.
MOI: Qu'est-ce que tu fais ?
YUMI: Suis moi et tais toi,Daphnée, ne me fais pas regretter ce que je fais.
Elle ouvrit une plaque menant a une bouche d'égout par le biais d'une échelle. Elle descendit et je la suivis.Un skateboard et une trotinette était appuyés sur le mur. Ca ne sentait vraiment pas la rose. Il faisait sombre mais j'aperçus l'ombre d'un sourire sur les lèvres de Yumi.
MOI: Quoi ?
YUMI: Ils ne m'en voudront pas d'avoir trahi le secret. Ils savaient que j'allais venir avec toi.
MOI: Comment le sais tu ?
YUMI: Ulrich, Odd & Moi, on a un skate. Jérémie et Aelita ont chacun une trotinette. Ils en ont laissé une parce qu'ils savaient que tu viendrais.
MOI (souriante,heureuse,fière): Alors tu vois ? C'est le destin.
Elle me sourit. Elle prit son skate et se mit à rouler. Je la suivis avec la trotinette. Elle arriva à une seconde échelle et souleva une plaque. Nous pûmes enfin mettre notre nez dehors.On était sur le pont d'une usine. Elle courut puis pénétra à l'intérieur. Elle attrapa une corde et comme si c'était une liane, elle se précipita dans le vide et attérit près d'un ascenceur.
YUMI: Allez, fais pareil que moi !
Prenant mon courage à deux mains (en l'occurence la corde), je fermai les yeux et je me lançai. J'atteris en douceur près de l'ascenceur. Elle appuya sur un bouton et l'ascenceur s'ouvrit. Nous y entrâmes. Une fois à l'intérieur, elle appuya sur un second bouton.L'ascenceur démarra. Quand il s'ouvrit et quand je vis ce que je vis, le souffle me manqua ...
















Jérémie Belpois était assis devant le matériel informatique le plus sophistiquée et compliquée que je n'avais jamais vu auparavant et croyez moi, j'en ai vu ! Le moniteur était géant et à côté, se tenait la chose la plus impressionnante: un hologramme en forme de globe, bleu, semblant représenter un monde ... différent du notre. J'avais besoin d'explication mais ma surprise était telle qu'aucun son ne sortait de ma bouche. Tant de questions,tant d'interrogations me traversait l'esprit qu'il m'était impossible d'en sélectionner une. Je pense que Yumi avait compris la situation délicate dans laquelle je me trouvais. Elle me prit la main et m'entraîna à côté de Jérémie. Je voulus toucher l'hologramme, ma main la traversa. J'observai l'écran. Quelque chose attira mon attention. Trois "cartes informatiques" à l'effigie de mes amis Odd, Ulrich & Aelita et trois points se déplaçaient sur un graphique qui représentait un territoire à priori très montagneux.Mes lèvres semblèrent se dénouer.
MOI (à Jérémie) : Jérémie ... Où sont-ils ?
JÉRÉMIE : Sur Lyoko.
MOI (répétant machinalement) : Lyoko ...
Mes méninges fonctionnèrent comme jamais ils n'avaient fonctionner. Cet ordinateur semblait diriger cet hologramme, ce grand globe ... Cette Planète !
MOI: Lyoko ... Une planète inconnue que vous avez découvert ?
JÉRÉMIE (me corrigeant) : Un monde virtuel inconnu qu'on a découvert.
MOI: Un monde virtuel ...
Je m'appuyai contre l'accoudoir du siège de Jérémie. J'étais anxieuse. Je regardai Jérémie droit dans les yeux. Il me fit un sourire qui me détendit. Alors je pus enfin lui demander.
MOI: Explique moi.
Alors, avec l'aide de Yumi, Jérémie m'expliqua ce fameux jour où ils avaient découvert cette usine, découvert Aelita, découvert X.A.N.A, découvert le retour dans le temps. Il me raconta dans tous les détails, comment ils vivaient pour que les autres vivent. Ils vivaient pour sauver le monde.
UNE VOIX FAMILIÈRE VENANT DES HAUTS-PARLEURS DE L'ORDINATEUR:Einstein ? Einstein ?
JÉRÉMIE: Oui Odd ? Excuse moi.
ODD: Heum ... ça fait un bail qu'on a désactivé la tour là, si tu pouvais nous ramener au bercail.
JÉRÉMIE: Aucun problème. Dévirtualisation.
Jérémie et Yumi m'entraînèrent vers l'ascenseur et nous descendîmes dans une salle qu'ils ont baptisés salle des scanners. Quand l'ascenseur arriva à destination et qu'on en sortit, trois grandes colonnes de fer s'ouvrirent pour laisser place à Aelita,Ulrich & l'élu de mon cœur.Ils ne furent pas surpris quand il me virent.
ULRICH (à Yumi) : Je savais que tu l'emmènerais. ON savait que tu l'emmènerais.
YUMI: Alors j'ai fais le bon choix.
MOI: Je n'arrive pas à y croire.
Les larmes me montèrent aux yeux.
MOI: Vous êtes les personnes les plus vraies, les plus humbles, les plus aimantes, et les plus extraordinaires que j'ai jamais vu. Vous êtes prêt à sacrifier votre vie d'adolescent normal, afin de sauver le monde et de vous sauver vous.
Je ne pus contenir mes larmes plus longtemps.Elles roulèrent lentement le long de ma joue.
MOI: Et ça veut dire que depuis si longtemps, vous êtes condamnés à vous battre pour ma survie, la survie de tout le monde mais la mienne aussi, à revivre des tas et des tas de fois les mêmes évènements.
Jérémie me prit la main et la caressa affectueusement.
JEREMIE: Daphnée, on s'y habitue.
MOI: On ne s'habitue pas à riquer sa vie pour celle des autres.
Je le regardai droit dans les yeux. J'y vis la lueur d'une âme incroyablement bonne, d'une personne simplement généreuse.
MOI: Merci Jérémie. Je ne te le dirais jamais assez. (En me retournant vers les autres :) Je ne VOUS le dirais jamais assez. Merci. J'ai honte de pleurer comme ça, mais je ne peux pas m'arrêter c'est plus fort que moi.
Et mes larmes reprirent de plus belle. Je me jetai au cou de Jérémie.
MOI (la voix tremblante): Merci Jérémie, Merci. Merci, Merci pour tout ça, tu ne te rends pas compte à quel point ce que vous faites est énorme. Pardon de pleurer comme ça.
JEREMIE (me serrant plus fort dans ses bras): Allez vas-y lâche toi. Après tout, tu as le droit de pleurer.

Chapitre 4 : Une Lyokoguérière passionnée

Oui, j'ai le droit de pleurer. Oui, j'ai le droit d'être touché par le courage de ces quatre merveilleuses personnes.
MOI: Je veux vous aider Jérémie.
Il dessera notre étreinte,essuya mes larmes de ces deux pouces et me regarda d'un air sérieux.
JEREMIE: C'est une décision importante qui demande de la réflexion Daphnée. Je ne veux pas qu'un jour tu le regrettes. Je veux que tu prennes le temps d'y réfléchir, s'il te plait.
MOI: Il y a certaines intuitions, certaines choses qui viennent comme ça, certaines certitudes qui ne demandent pas de réflexion. Je suis sûre que si je suis là, maintenant, avec vous, c'est que Lyoko fait partie de mon destin. Depuis le décès de ma mère, ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Si Lyoko, Si X.A.N.A, me permet de rendre ma vie utile en sauvant le monde, alors je ne pense pas qu'il y ait lieu de réfléchir.
Après ces paroles, il y eut un lourd silence. Je ne sais pas pourquoi, je sentais que l'accord de Jérémie était plus importante que celui des autres, étant donné que c'était lui qui gérait tout. Pour moi, il fournissait un éffort égal, si ce n'est supérieur, à Yumi, Ulrich , Odd & Aelita, même si il n'allait pas sur Lyoko.
MOI : S'il te plait Jérémie.
Jérémie regarda les autres.
YUMI: Jérémie, je ne vois aucun iconvéniant. C'est son choix, et on ne peut pas dire qu'on a pas besoin d'aide.
ULRICH : Elle a raison.
AELITA: Pour moi, c'est O.K.
ODD: Jérémie, Il ne manque plus que ton avis.
Jérémie sourit puis me regarda.
JEREMIE : Daphnée, tu es sur le point de devenir une lyokoguérrière. Es-tu prête ?
MOI: Plus que je ne l'ai jamais été.
JEREMIE: Alors tu va entrer dans ce scanner et attendre. Je dois enregistrer ta structure corporelle dans le supercalculateur. Quand le scanner s'ouvrira, alors ce sera fini.
Je me retournai puis j'entrai dans cette grande colonne de fer, un peu anxieuse.
YUMI: Détends toi, ce n'est rien.
JEREMIE: Attendez là dans la salle des scanners. Je descendrai dès que j'aurai fini.
Puis je le vis prendre l'ascenceur et j'attendis. Le scanner se referma et j'attendis encore. Je crois qu' aucun mot ne serait assez fort pour d'écrire l'adrénaline que je ressentais à ce moment là, ni la joie qui faisait battre mon coeur. Je vais sauver le monde. Je serais membre à part entière de la bande de Yumi,Ulrich, Odd, Jérémie & Aelita. Ma vie prenait une autre couleur. Depuis la mort de maman, je n'avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Quand le scanner s'ouvrit, un sourire éclaira mon visage. Je sortis et Yumi me pris dans ses bras, puis ce fut le tour d'Ulrich,d'Aelita & de Odd. Ce dernier calin me fit énormément de bien. Sentir ses bras autour de moi m'apportait un réconfort et un soulagement absolu. J'y étais tellement bien que j'aurais voulu y rester jusqu'à la fin de mes jours. L'ascenceur s'ouvrit et laissa place à celui qui avait redonné des couleurs à ma vie en faisant de moi une lyokoguérrière. Je me détachai des bras d'Odd pour courir vers lui. Un adorable sourire se dessina sur son visage.
JEREMIE : Comment va notre nouvelle lyokoguérrière ?
Je lui sautai au cou.
MOI: Bien, tellement bien Jérémie ! Merci !
JEREMIE : Si on m'avait donné 100 € à chaque fois que tu m'avais dit merci ce soir, j'aurais pu acheter un nouvel ordinateur portable. Allons, je ne veux plus que tu me remercies. C'est moi, c'est nous qui devrions te remercier pour avoir bien voulu donner ta vie à Lyoko. Bien, il serait peut etre temps de rentrer maintenant.
Nous sortîmes de l'usine par un pont qui nous mena au centre ville. Tout en marchant et en plaisantant, on se dirigeait vers la maison de Yumi quant tout à coup, une voix malheureusement plus que familière nous interrompit.
MARIA: Ooooooood !
Ma rivale numéro un courait vers nous. Elle arriva à notre hauteur et le même phénomène se produisit. Odd & Ulrich était totalement envoutés par sa beauté et Yumi & moi on mourrait de jalousie. Aujoud'hui, elle portait une robe flamenco rouge qui ne faisait que confirmer mes soupçons quant à ses origines espagnoles et des escarpins noirs qui soulignait sa taille mannequin. Elle était coiffée d'un coquelicot rouge accroché à son chignon haut parfait.
MARIA (s'adressant à nous) : Holà ! (à Odd) Odd, tu vas bien ? Tu n'as pas reçu mes messages ?
ODD: Oui, ça va très bien merci. Et non, je n'ai pas reçu tes messages.
MARIA: Je vais au collège Kadic ! Toi & moi on va se voir tous les jours, c'est génial non ?!
ODD : Vraiment génial ! Tu seras interne ?
MARIA : Non, mais on se verra quand même. Je suis tellement contente, tu peux pas savoir à quel point.
ODD : Et moi donc.
MARIA : Aussi, je voudrais mieux connaître tes amis. Comme ça, je connaitrais au moins six personnes à Kadic.
MOI: Rectification : 5 personnes. Je ne suis pas à Kadic.
MARIA : Ah bon ? Je croyais. Bon ben moi c'est Maria, j'ai 14 ans, je suis en 3 ème. Je viens de Madrid en Espagne.
MOI: Je m'en doutais. Moi c'est Daphnée, j'ai 14 ans, je suis en 3 ème, moi aussi.
YUMI: Moi c'est Yumi, c'est pareil, 14 ans, 3 ème.
ULRICH : Moi c'est Ulrich; j'ai 13 ans et je suis en 4 ème comme Odd, & Aelita & Jérémie.
AELITA/JEREMIE : C'est nous !
MARIA : Je suis très heureuse d'avoir fait votre connaissance.Comment vous me trouvez ?
Et toute souriante, elle se mit à tourner sur elle même pour me faire m'évanouir de jalousie face à son visage et son corps sans défaut.
ODD/ULRICH : Tu es magnifique !
MARIA: Vous savez quoi ? Plus tard, je serais mannequin.
ULRICH : Tu es très bien partie pour ça.
MARIA: Merci Ulrich.
Elle lui fit un clin d'oeil. Yumi ne parut pas enchantée par celà. Elle choisit de prévenir Maria.
YUMI: Ulrich & moi on sort ensemble.
Et suite à ces paroles elle prit Ulrich par le bras, pour donner de la conviction à ses paroles. Ulrich sourit. Il savait qu'elle était jalouse.
MARIA : C'est génial, je suis contente pour vous.
YUMI: Si je te l'ai dit c'est pour te prévenir. Pour que tu n'ai pas dans l'idée de sortir avec lui.
MARIA : Ne t'inquiètes pas. Je ne m'attaque qu'aux garçons célibataires. Comme Odd, par exemple.
Ce qu'elle m'énervait. A ce moment, j'aurais donné nimporte quoi pour qu'Odd réagisse. Qu'il lui dise que je lui plais ou mieux, qu'il lui dise qu'il m'aime. Mais il ne réagit pas. Il se contenta de lui sourire. Et moi je ne pouvais rien dire. Parce que même si Odd m'avait dit que je lui plaisais, même si il m'avait embrassée, il restait célibataire parce que rien n'était officiel entre nous.
ULRICH : Tu es jalouse, Yumi.
YUMI: Non !
ULRICH : Menteuse ! Et si tu veux tout savoir ça me plait que tu sois jalouse.
Et il l'embrassa amoureusement. Ils semblaient oublier tout autour d'eux. Ulrich n'avait d'yeux que pour Yumi, et non pas pour cette ******* de Maria. Ce couple là était parfait et je souhaitais de tout mon coeur qu'un jour, Odd & moi ce serait comme ça.
MARIA : Qu'ils sont mignons ! On se revoit à Kadic les amis ! Je vous laisse.
Et elle traversa la rue et disparu de notre champ de vision. Cette fille était vraiment tenace, et je sais qu'elle me donnerait du fil à retordre. Mais j'aimais Odd, et j'étais déterminée à ne pas la laisser se mettre entre nous. Nous continuâmes notre chemin comme avant qu'elle nous ait interrompue. Nous arrivâmes bien vite chez Yumi. Ulrich l'embrassa encore. Odd, lui, m'embrassa au coin des lèvres. Et Jérémie et Aelita me prirent dans leur bras. Toute la bande enlaça ensuite Yumi & Ulrich m'enlaça lui aussi. Cet après midi avait été un moment fort pour nous tous et on avait tous besoin de repos. Yumi & moi, on rentra à la maison et on observa nos amis par la fenêtre. Quand ils disparurent totalement, Yumi me sourit et me dit :
YUMI : Bienvenue dans ta nouvelle vie. Bienvenue dans nos vies.















MOI: Merci. Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse que ma vie puisse enfin servir à quelque chose.
YUMI(inquiète): Tu as 14 ans,ta mère est morte quand tu en avais 9. Si je comptes bien, ça fait maintenant 5 ans qu'elle n'est plus de ce monde. Et pourtant, tu continues à souffrir le martyr et à parler comme si c'était tout récent. Je sais qu'on ne guéris pas de la mort d'un parent. Mais je sais qu'au fil des années, on accepte. J'ai l'impression que tu n'as pas encore passé ce cap. Et j'ai l'impression que quelque chose t'en empêche. Ou quelqu'un.
Je tressaillis. Elle avait tout compris. Il fallait que je réagisses, sinon elle devinera qu'elle a raison. Alors j'éclatai de rire. Un rire qui sonnait tellement faux que je priai pour ne pas qu'elle le remarque.
MOI: Yumi, tu ferais une bien mauvaise psychologue sans vouloir te vexer. Ma mère et moi avions une relation très fusionnelle. C'était une partie de moi. Une grande partie de moi. Et quand une partie de soi meurt, on ne peut pas accepter, on ne peut pas continuer à avancer. On désire plus que tout mettre fin à ses jours.
Elle sursauta suite à cette dernière phrase.
YUMI: Hein ? Daphnée, non ...
MOI : Sauf si du jour au lendemain, on fait la connaissance de cinq personnes absolument adorables dont la joie de vivre est contagieuse alors que ces cinq personnes luttent tous les jours à fin de sauver l'humanité. Là on se dit qu'on ne peut pas rester là sans rien faire. On se dit que peut etre est-ce là l'occasion de mettre cette vie qui ne vaut plus rien à profit. Et à partir de ce jour, notre vie nous tient à coeur plus que nimporte quoi d'autre. Tu n'imagines pas ce que Lyoko représente pour moi Yumi. Et je te serais à jamais reconnaissante de m'avoir emmenée à l'usine.
YUMI (visiblement touchée) : Je ... De rien, Daphnée.
MADAME ISHIYAMA : Yumi, Daphnée, nous allons dîner.
Alors, je suivis Yumi dans la salle à manger et nous nous attablâmes. Ce fut le meilleur dîner auquel j'ai jamais été donné d'assister depuis la mort de maman. Entre Monsieur Ishiyama et ses problèmes de travail, madame Ishiyama qui s'inquiète d'avoir raté son dîner et les disputes de Yumi & Hiroki, j'avais l'impressions d'être dans une vraie famille.Après le dîner, je me retirai. Les émotions ça fatigue ! Je pris un bain dans la salle de bains de Yumi, puis, j'enfilai mon pyjama et me couchai. Yumi était encore dans le sallon, elle regardait la télé. Je m'endormis peu après, en pensant à la journée d'aujourd'hui et aux journées à venir. Je fis un rêve pour le moins étrange. J'étais à l'usine, dans un scanner qui venait de s'ouvrir. On sortait victorieux d'un combat et on quitta l'usine par la ville, quand Maria surgit. Jusque là, rien de très inhabituel sauf que Yumi,Ulrich, Aelita & Jérémie disparurent. Je me retrouvai seule avec Maria & Odd. Odd était entre nous deux. Maria lui demanda de choisir entre elle & moi. Il fit deux pas vers moi mais il se stoppa. Quand il se retourna, un homme d'affaire, grand, la quarantaine bien entamée, brun et musclé rejoignit Maria. Alors, Odd me regarda. Il sourit tristement. Une larme glissa le long de sa joue. Maria lui tendit une main. Il la saisit, non sans un dernier regard vers moi. Et je disparais. Je me réveillai alors en sursaut. Je suffoquais. J'avais l'impression d'étouffer. Mes suffocations alertèrent Yumi qui se réveilla.
YUMI: Daphnée tu vas bien ?
Je ne répondis pas tout de suite. J'attendis. Mon souffle se fit plus régulier. Mon poul ralentis avant de se stabiliser à un rythme normal. Après quoi,je répondis.
MOI : Oui, ça va Yumi, ne t'inquiètes pas. Un mauvais rêve. Je te raconterais demain.
YUMI: Ou plutôt tout à l'heure. Il est quatre heures du matin !
Je jetai un coup d'oeil au réveil de Yumi puis je lui souris.
MOI: A tout à l'heure.
Epuisée, je me rendormis à la seconde où ma tête pris contact avec la douceur des draps de Yumi. Quatre heures après, je me réveillai.Yumi dormait encore.Elle murmurait le prénom d'Ulrich dans son sommeil. C'était A-DO-RABLE ! Je choisis une tunique jaune et d'un leggins noire et une paire de tongs noires et j'allai dans la salle de bains. Je pris une douche froide pour me réveiller. Quand je sortis, Yumi émergeais de son sommeil.
MOI(souriante): Bonjour Yumi.
Elle s'étira puis me sourit.
YUMI: Bonjour Daphnée. Bien dormi ?
MOI: Oui, si ce n'est que tu murmurais le prénom d'Ulrich dans ton sommeil !
YUMI (écarlate) : Tu es sérieuse ?! Oh pardon ! J'espère que je ne t'ai pas empêché de dormir,non ?
MOI: Non, Non, c'était plutôt marrant.
Elle rougit encore plus puis reprit sa couleur normale après quelques secondes.
YUMI: Et ce rêve ? Tu me le racontes.
Alors je lui expliquais en long et en large ce qui c'était passé dans mon songe.
YUMI: Je ne comprends pas. Je ne pense pas que ce rêve ai vraiment une signification. Peut-etre que cet homme représentait juste la peur que tu ressens en pensant que Odd puisse choisir Maria au lieu de toi.
MOI (songeuse) : Oui, je suppose. Je ne vois pas d'autres explications de toutes façons.
YUMI : En tout cas, cette peur n'a pas lieu d'être. Odd t'aime.
MOI: Il ne me l'a jamais dit.
YUMI : C'est difficile pour lui, je pense. Odd n'a jamais vraiment été amoureux. Je pense qu'il ne se rend même pas compte de ce qu'il ressent. Mais,ça prendra peut-être du temps ... Mais un jour viendra où il te le dira. Laisse lui le temps.
MOI: De toutes façons, je crois que je n'aimerais jamais personne autant que lui. Je l'attendrais toute ma vie.
Je m'empourprai à la suite de cette dernière phrase. Yumi sourit.
YUMI: Alors, aujourd'hui c'est le grand jour. Votre premier rendez vous !
MOI: Oui, je suis déjà très nerveuse.
YUMI: Tu n'as aucune raison de te faire du souci ! Je vais aller prendre ma douche. Tu m'attends là ? Ensuite on ira petit-déjeuner.
MOI: No problemo.
Je m'assis sur son lit. Je me mis à penser à Odd, à la sensation de ses lèvres sur les miennes et mon coeur se mit à battre la chamade. Je ne vis pas le temps passer. Yumi sortit de la salle de bain, vêtue d'un short noir et d'un tee-shirt de garçon rouge ainsi qu'une paire de tongs noires et rouges. Nous descendîmes dans la cuisine et nous prîmes notre petit déjeuner tout en bavardant de tout et de rien.Hiroki était chez un ami et ses parents n'étaient pas là.Soudain, mon portable, qui était posé sur la table, vibra. Je regardai le prénom qui s'affichait.
MOI(nerveuse) : C'est Odd.
YUMI : Qu'est-ce que tu attends ? Décroche.
MOI: Allo Odd ?
ODD : Bonjour ma Daphnée. Tu as passé une bonne nuit ?
Mon coeur s'accéléra dès que j'entendis sa voix. Je pris une profonde inspiration. Je descidai de ne pas lui raconter mon rêve.
MOI: Oui, une très bonne nuit. Et toi ?
ODD: Idem'. J'ai rêvé de toi & moi. C'était magnifique.
Je souris. Un blanc s'installa entre nous.
ODD: Voilà, heum, en fait ... tu me manques. Et je n'ai pas envie d'attendre jusqu'à tout à l'heure, au ciné, pour te voir.
MOI (le coeur qui s'affole) : Toi aussi ... toi aussi tu me manques.
ODD: Je me demandais si on pouvait pas venir chez Yumi, avec Ulrich, Aelita & Jérémie.
MOI (heureuse à cette idée) : Attends, je lui demande.
MOI (à Yumi) : Yumi, Odd voudrait savoir s'il pouvait venir ici avec le reste de la bande.
YUMI (l'air aussi heureuse que moi) : Bien sûr.
MOI (reprenant ma conversation téléphonique) : Elle est d'accord.
ODD : Génial ! On arrive tout de suite.
Il raccrocha. Yumi avait l'air radieuse, sûrement à la perspective de voir son cher et tendre Ulrich. Je me rendai compte qu'avec eux, je passais les meilleurs moment de ma vie.
MOI : Tu es vraiment très amoureuse d'Ulrich, hein ?
YUMI : Totalement.
MOI: Eh bien,ça se voit carrément.
Et je me mis à me moquer un peu d'elle.
YUMI : Hey, tu ne t'es pas vue quand tu parles d'Odd !
Je me mis à rougir.
YUMI : Tu vois !
Elle se mit à rire à son tour. Et je me joignis à elle. Nous partîmes d'un fou rire complice quand la sonnerie retentit.Yumi & moi, nous courûmes jusqu'à la porte. Là, se tenait Odd & Ulrich, hors d'haleine, tandis que à 10 mètres plus loin, Jérémie et Aelita marchait tranquillement vers la maison.
ODD (essouflé) : On .. on a fait ... la course ... Ulrich & moi.
Ulrich et Odd reprirent peu à peu leur rythme cardiaque normale. Ulrich embrassa langoureusement l'amour de sa vie. Odd m'embrassa légèrement sur les lèvres mais aussi léger que fut ce baiser, il déclancha en moi un frisson qui parcourut tout mon corps. Ils entrèrent, avec Yumi, tandis que j'attendis sur le pas de la porte Jérémie & Aelita. Ils arrivèrent quelques secondes plus tard. Aelita m'enlaça amicalement et Jérémie en fit de même. Tous les trois, nous rejoignîmes le salon. Nos amis s'étaient installés au sol, sur la moquette, Yumi entre les jambes de son amoureux, qui caressait ses cheveux et Odd, un peu plus loin. J'allai m'asseoir à côté de lui. Il passa son bras par dessus mes épaules. Jérémie et Aelita s'assirent côte à côte près de nous.
JEREMIE : Aelita, j'ai quelque chose à te demander. Je profite du fait qu'on soit tous réunis pour te dire que ...
Il respira profondément. Yumi, Ulrich & Odd souriait jusqu'aux oreilles. Je commençai à comprendre.
JEREMIE : Je ...
Il semblait hésiter. Aelita semblait espérer qu'il ne lâche pas l'affaire. Elle n'attendait que ça.
MOI (surprise par ma propre voix) : Vas-y Jérémie.
Il me regarda, étonné, puis me sourit.
JEREMIE : En fait je ... Enfin, je sais que tu sais. Je n'arrive pas à le dire.
AELITA (sourit) : Je t'aime aussi Jérémie. J'attendais que tu me le dises, mais je ne peux plus attendre.
Jérémie sourit. Il lui déposa un petit bisou sur la bouche. C'était tellement mignon.
ODD : Ouais, c'est génial !
ULRICH: Enfin ! J'ai failli attendre.
YUMI : Je suis très, très heureuse pour vous.
MOI: Et moi donc !
ODD : Bon, si on se faisait un petit action ou vérité.
MOI: Encore !
ODD : Je commence !
ULRICH : Action ou Vérité?
ODD: Vééééééériiiiiiiitéééééé !
ULRICH : Est-ce que tu es amoureux de Daphnée ?
ODD : ULRICH !
ULRICH : Je suis désolé de te dire ça mais tu es obligé de répondre.
Mon coeur, une fois de plus, s'affola comme une machine à laver en pleine frénésie.
ODD (se tournant vers moi) : Oui.
Oh mon Dieu ! Voilà ! Ce que j'espérais était réalité. Je lui souris.
YUMI: Daphnée, action ou vérité ?
MOI: Action.
YUMI (visiblement déçue) : Zut ! Bon bah ... Embrasse celui que t'aime.
Je me tournai vers Odd. Il me sourit. Et je posai mes lèvres sur les siennes puis il répondit à mon baiser. J'eus l'impression que tout avait disparu autour de nous. On était plus que deux, on s'aimait. Ulrich cassa tout.
ULRICH : Wahou, c'est mignon tout ça.
Yumi lui assena un coup de coude dans les hanches. Odd me sourit puis se tourna vers Ulrich.
ODD : A toi Ulrich ! Action ou vérité ?
ULRICH : Vérité!
ODD : As-tu aimé une fille avant Yumi ?
ULRICH : Bah oui ! Mais pas autant que j'aime Yumi. Je ne pense pas que j'aimerais un jour quelqu'un autant que je l'aime.
YUMI : Je pourrais dire la même chose. Bon Aelita ! Action ou Vérité ?
AELITA : Heeum ... Vérité.
YUMI : Depuis combien de temps tu aimes Jérémie ?
AELITA : Je suis tenté de dire depuis que je le connais. Mais sur Lyoko je ne pouvais ressentir aucun sentiment. Alors, je vais dire, depuis qu'il m'a permis de revivre. Et je ne saurai jamais assez lui dire merci.
JEREMIE : L'amour que tu me portes c'est la plus belle récompense du monde.
MOI : Oh, vous êtes adorables ! Bon Jérémie ! Action ou vérité ?
JEREMIE : Heu ...
Et là, l'ordinateur de Jérémie se mit à biper.
JEREMIE : X.A.N.A ...
Les visages parurent soudain anxieux. Seuls mon visage s'illumina d'un grand sourire. Mon premier combat sur Lyoko ! Je n'eus pas le temps de me réjouir plus longtemps. Nous filâmes, ni une, ni deux direction l'usine. Puis nous prîmes le monte-charge et Jérémie s'arrêta à la salle de l'ordi. Odd,Ulrich, Yumi, Aelita & moi nous continuâmes jusqu'à la salle des scanners. Là, nous entendîmes la voix de Jérémie.
JEREMIE : Odd & Ulrich d'abord, les filles ensuite.
NOUS TOUS : Okay !
Odd & Ulrich rentrèrent dans les scanners.
JEREMIE : Transfert Ulrich, Transfert Odd, Scanner Ulrich, Scanner Odd, Virtualisation.
Les deux scanners où Ulrich et Odd étaient entrés se réouvrirent, vides. L'appréhension me gagna. Aelita et Yumi entrèrent dans les scanners. Je fis de même. J'avais peur, il fallait l'avouer.
JEREMIE : Transfert Yumi, transfert Aelita, Transfert Daphnée, Scanner Yumi, Scanner Aelita, Scanner Daphnée, Virtualisation.
Je ne ressentais rien. J'étais consciente, mais mon coeur ne battait pas. C'était une sensation étrange. Il me semblait qu'on était dans le territoire de la forêt. J'observai les vêtements de mes amis. Yumi, en geisha,Ulrich en samourai, Aelita en aventurière et Odd en chat. J'étais vêtue d'une robe digne d'un créateur de renommée genre Jean Paul Gautier. Elle était blanche et épousait parfaitement les formes de mon corps. J'avais au pied de petites sandales à talons blanches et mes cheveux étaient coiffés d'un diadème orné de diamants.
ODD : Ma Daphnée, t'es magnifique ...
ULRICH : T'es trop belle miss !
YUMI (visiblement jalouse) : Oui mais tu n'as pas d'armes ? A quoi toute cette panoplie peut bien servir, hein Jérémie ?
JEREMIE : Daphnée, enlève ton diadème.
Je m'exécutai. Et là, il se transforma en une sorte de disque au lames tranchantes.
JEREMIE : Tu peux lancer ce disque, il reviendra vers toi, un peu comme un boomerang. C'est dans le style des évantails de Yumi. Tu peux remettre le disque sur ta tête quand tu ne t'en sers pas. Il se retransformera en diadème. J'ai bossé sur ton costume depuis pas mal de temps, j'espères que tu es satisfaite.
MOI: Plus que satisfaite Jérémie ! Merci ! Bon, où sont les monstres ?
AELITA : Là !
Je regardai en direction de son index, pointé vers quatres monstres. Deux, qui ressemblait à des crabes géants et deux autres à des araignées énormes. Je sentais la rage de vaincre monté en moi. Mes amis se mirent en position de combat, attendant que les bêtes approchent. Dès qu'ils furent assez près, Yumi ordonna :
YUMI : Ulrich & moi on s'occupe des tarentules. Daphnée et Odd, les crabes, Ok ? Aelita, tu fonces !
NOUS TOUS : Okay !
YUMI : Jérémie, quelle est l'attaque sur Terre ?
JEREMIE : Les animaux du zoo sont xanatifiés.
MOI: Comment tu le sais ?
JEREMIE : Flash info !
Dès que Jérémie eu répondu, Yumi lança son évantail sur la tarentule qui perdit une patte. Je m'apprétai à continuer à regarder son combat quand un crabe tira sur moi.
JEREMIE : Daphnée, moins vingts point de vie. Fais attention.
Alors, je me concentrai sur la bête qu'on m'avait attribué. J'otai mon diadème qui se transforma aussitôt en disque tranchant. Je le lançai ensuite sur le crabe mais je le manquai. Il tira à son tour mais j'esquivai le tir et je retentai mon attaque. Cette fois, je pris soin de viser et mon disque atteint son but. Le crabe explosa en milles morceaux.
MOI : Yes !
YUMI (me sortant de ma jubilation) : Alors, ça y est, tu as enfin fini ?
Je me rendis compte que tous mes amis en avaient fini avec leur monstre et qu'ils étaient assis, avec l'air d'attendre, sauf Odd, qui jouait avec une pierre virtuelle.Aelita avait déjà rejoint la tour.
MOI (vexée) : Oh ça va, toi ! C'est la première fois que je vais sur Lyoko. Et puis si tu réagis comme ça, c'est juste parce que tu es jalouse.
YUMI (réagissant au quart de tout) : Moi ? Jalouse ?
MOI : Oui, c'est bien ce que j'ai dit !
Là, une sorte de boule blanche nous envahit et nous nous retrouvâmes tous assis au sol, chez Yumi, comme quand nous étions en train de jouer à action ou vérité.
MOI : Wahou, c'est géant le retour dans le passé !
Jérémie me sourit. Je lui rendis son sourire.
AELITA : J'ai envie de faire un tour à l'hermitage. Qui vient avec moi ?
YUMI : J'ai plutôt envie de rester ici, Aelita, désolée.
JEREMIE (en se levant) : Je viens avec toi.
ULRICH : Moi auss ... Aie !
Yumi venait de lui donner un coup dans le ventre.
ULRICH (comprenant qu'il fallait les laisser seuls) : Heuu, je reste ici avec Yumi.
MOI (à Aelita et Jérémie) : A plus.
Ils s'en allèrent main dans la main.
YUMI : Elle était plutôt nulle ta performance sur Lyoko, Daphnée.
ULRICH (sur un ton de reproche) : Yumi !
MOI (énervée) : Laisse tomber Ulrich !
Et je fonçai calmer mes nerfs dans la chambre. Pourquoi Yumi était elle si froide avec moi tout d'un coup ? Je fermai la porte de la chambre à toute volée pour qu'elle puisse comprendre à quel point j'étais fâchée. Je me mis à lancer l'oreiller sur le mur pour passer ma colère quand quelqu'un frappa à la porte.
ODD : Ma Daphnée, c'est moi.
J'ouvris la porte. Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa. Ce baiser chassa toute la colère en moi et je fus la fille la plus heureuse du monde l'espace de quelques secondes. Quand nos lèvres se détachèrent, il me sourit.
MOI: Odd, je veux qu'on sorte. J'ai envie de prendre l'air.
Il regarda sa montre.
ODD : On a le temps de faire un tour en ville avant la séance de ciné. T'es d'accord ?
MOI : Absolument.
Nous descendîmes rejoindre Ulrich et Yumi.
ODD : On part dès maintenant, on va faire un tour en ville avant le cinoche. Je te la ramène avant minuit Yumi.
YUMI : Tu peux même la garder si ça te dit.
Je serrai les points. Je prenais sur moi pour ne pas lui répondre et Odd le remarqua. Il m'entraîna à l'extérieur. Une fois en contact avec la brise légère du matin, le calme refit surface.
MOI: Pourquoi Yumi est comme ça avec moi ?
ODD (soucieux) : Je ne sais pas. Mais oublie ça pour l'instant. Où veux tu aller ?
Après quelques minutes de réflexion, je lui répondis.
MOI : Faire du lèche vitrine ?
ODD (mort de rire) : D'accord.
Et nous partîmes en direction du métro. Nous le prîmes de justesse. Durant tout le voyage,Odd me fit rire. Nous parlâmes de tout et de rien. De musique, de séries télévisées, d'animaux de compagnie. Il m'embrassa plusieurs fois aussi. Et beaucoup de personnes nous regardaient. Certaines personnes nous firent des compliments : " Vous faites un joli couple ", " Quel charment duo " ... On souriait et remerciait ces personnes. Mais je réfléchissais en me disant que officiellement, Odd et moi, on ne formait pas un couple. Nous passâmes plus d'une demi-heure dans un magasin, à essayer des tenues et à nous donner nos jugements respectifs.L'heure de la séance approchait, alors nous prîmes la décision de nous rendre au cinéma. Il y avait beaucoup de monde. La queue pour les tickets s'étendait de la caisse au porte du cinéma. Pendant les quinze minutes d'attente, Odd & moi n'avons pas cessé de nous embrasser. J'étais dans une autre dimension, loin d'ici, loin des problèmes de la vie, de Yumi, de Phillipe Verdebois ... J'étais bien. Arrivés au guichet, nous payâmes nos places puis nous nous dirigeâmes vers la salle. Je suis incapable de vous dire ce qui s'est passé dans le film pour la simple raison que Odd & moi avons passé toute la séance à s'embrasser et à se chuchoter des mots d'amour à l'oreille. Une fois le film fini, nous allâmes acheter une glace et nous assîmes sur un banc. Tout à notre dégustation, nous ne parlions pas. Mais dès qu'Odd eut fini son encas, il prit un air grave, et je m'inquiétai.
MOI : Odd, ça va ?
ODD : Oui ... c'est juste que ... je dois te dire quelque chose ... C'est assez difficile pour moi et je trouve ça bizzare car j'ai eu à poser cette question des tas de fois à des tas d'autres filles mais avec toi c'est différent ... Parce que je ... enfin je ...
Et là j'avais compris. J'avais compris que ce que j'attendais qu'il me dise depuis la nuit des temps allait venir. Je me tortillai d'impatience sur le banc .
MOI : Tuu ?
ODD : Je ...
Une sonnerie le coupa dans son élan. Il sortit son téléphone de sa poche et décrocha.
ODD : Allo Jérémie ?
JEREMIE : ...
ODD : Ok, on arrive !
Il coupa la communication.
MOI : X.A.N.A ?
ODD : T'as tout compris beauté !
Il me prit par la main et nous nous en allâmes en courant, en direction de l'usine. Arrivés à la salle de l'ordinateur, Jérémie était déjà à son poste.
JEREMIE : Salle des scanners, les autres vous attendent déjà.
Alors, sans dénouer le lien que formait nos mains entrelacées, nous rejoignimes les autres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
YUMI : Il était temps ! Bon, on y va Jérémie.
JEREMIE : Yumi, Daphnée, Aelita, à vous l'honneur mes demoiselles. Je vous virtualise juste à côté de la tour, territoire des montagnes.
Nous entrâmes dans les scanners.
JEREMIE : Transfert Yumi, Scanner Yumi, Transfert Aelita, Scanner Aelita, Transfert Daphnée, Scanner Daphnée, Virtualisation !
Cette fois, au lieu de m'étaler de tout mon long comme je l'avais fait à la première virtualisation, j'atteris accroupie, les deux pieds au sol.
AELITA : Joli atterissage Daphnée.
Je lui souris.
MOI : Merci.
YUMI : Voilà le comité d'accueil.
AELITA : Et voilà les garçons.
Je me retournai. Odd & Ulrich se matérialisaient sur Lyoko puis atterirent. Yumi fit une rapide analyse de la situation.
YUMI : Six tarentules ... X.A.N.A n'y est pas allé de main morte. Bon, on fonce dans le tas !
NOUS : O.K.
JEREMIE : X.A.N.A a pris le contrôle d'une usine de fabrication d'objets en fer et en métal. Je ne sais pas trop ce qu'il veut faire alors dépêchez vous !
Comme Yumi l'avait si bien dit, nous fonçames dans le tas. Nous nous retrouvâmes vite avec une tarentule chacun, alors qu'Aelita essayait tant bien que mal d'avancer jusqu'à la tour, et que la dernière tarentule tirait un peu partout et nous déconcentrait. Nous nous défendions plus que nous attaquions. Fatiguée de me défendre, je laissai tomber la dernière tarentule pour m'occuper de celle qui m'avait été attribué. En moins de deux, je la tuai, non sans avoir perdu les trois quart de mes points de vie.
JEREMIE : Daphnée, encore un tir et c'est mort.
MOI : T'inquiète p ...
Un tir me coupa la parole et la dévirtualisation me ramena sur Terre. Une fois dans la salle des scanners, la desception me submergea. Mais je me repris. Il était hors de question que je pleure. Je me rattraperai, la prochaine fois. Ce n'était que le début. J'avais donné ma vie à Lyoko, je tiendrais ma promesse. Je suis une lyokoguérrière passionnée.


Piink-Diiary
09/03/09 à 15:41
Salut! Je suis nouvelle sur le forum. Je l'ai découvert grâce à une amie. J'adore Code Lyoko et j'adore écrire des fan fictions. En voici une. J'espère qu'elle vous plaira.Je posterai la suite très bientôt !

Chapitre 1: Le droit de vivre

Que faire ? Courrir. Pourquoi ? Pour lui échapper. Je ne peux faire que ça. Je ne fais que ça. Le parc est désert ... et j'ai peur. Je pense à maman. Comment a t'-elle pu m'abandonner ? Me laisser seule avec ce monstre. Non, je ne devrais pas dire ça. Je m'en veux de lui en vouloir. Ce n'est pas de sa faute si il l'a tuée. Ce n'est pas de sa faute. Je continue à courrir sans but précis. Juste pour être le plus loin de lui possible. Pourquoi est-il si violent ? Je devrais penser à autre chose. Je ne peux m'arrêter de courrir.Est-ce que j'hallucine où il y a quatre personnes juste devant moi ? Il est trois heures du matin. A cet heure là il n'y a personne ici. Non je rêve. Je déchante.Je suis fatiguée. Je me sens mal. Je suis à bout de forces. Je ne peux plus courrir. Je vais tomber...
"_ Je ne pense pas qu'on devrait parler au proviseur. En tout cas pas tout de suite. Il faut trouver une explication.
_ C'est clair qu'on ne peut pas lui dire "Monsieur, on sortait d'une usine désaffectée où on allait combattre un supercalculateur qui veut détruire la Terre sur un monde virtuel quand cette jeune fille s'est évanouie devant nous dans le parc à trois heures du matin" !
- Très drôle Odd ! Hé ! Elle se réveille !"
Mes yeux s'ouvrirent lentement. Je me levai ensuite brusquement et allai regarder par la fenêtre. Il faisait toujours nuit.
MOI: Où suis-je ? Je courrais dans le parc et ... Qui êtes vous ?
UNE JEUNE ASIATIQUE: Essaye d'abord de te calmer. Je m'appelle Yumi. Lui c'est Odd. (Elle désigna un jeune homme blond avec une coiffure originale et des vêtements plutôt colorés) Lui c'est Ulrich. (Elle désigna un brun musclé, plutôt mignon) Lui c'est Jérémie (Elle désigna un garçon de petite taille,avec des lunettes,qui avait l'air d'un intello) et elle c'est Aelita (Elle désigna une adorable jeune fille aux cheveux roses). Tu es au collège Kadic, notre collège.
MOI: J'étais dans le parc. Les quatre adolescents c'était vous. Je ne rêvais pas. Est-ce que ... Que s'est-il passé ?
JEREMIE: On t'a vu, courrant à en perdre haleine. Tu avais l'air épuisé. Tu t'es évanouie à nos pieds. Alors, ne sachant pas quoi faire, on t'a ramené ici. Il est seulement trois heures et demie. Tout le monde dort. Personne ne saura que tu es ici ! Pourquoi était tu seule dans le parc à cet heure ?
MOI: Heu ... Je faisais de l'exercice. En fait, j'arrivai pas à dormir et j'ai voulu prendre l'air. Merci de ne pas m'avoir laissé évanouie et seule dans le parc !
AELITA: Il n'y a pas de quoi. On est des humains après tout !
ODD: Comment t'appelles-tu ?
MOI: Daphnée.
ULRICH : C'est vraiment joli. T'as quel âge?
MOI: 14 ans. Je suis en 3e.
YUMI:Moi aussi.
ODD: Nous aussi ... Dans un an !
Je souris.Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas souri.
MOI: Mais dites moi, que faisiez-vous à trois heures du matin dans un parc ?
JEREMIE: Heuu ...
ODD: Bah on faisait le mur ! Parfois les ados ont besoin de dérespecter les lois pour se défouler !
Je souris encore. Décidément, il était vraiment douée, ce Odd.
AELITA: Je suis désolée si c'est indiscret mais pendant ton sommeil, tu répétais sans relâche ces verbes: Fuir, Courrir, Lui échapper. De qui parles-tu ?
MOI: Heu ... Je ne sais pas. Je faisais sûrement un cauchemar. Je vais rentrer chez moi à présent. Merci pour tout.Merci vraiment.
YUMI: Moi aussi, je vais rentrer sinon Mr Ishiyama va pousser une crise s'il s'aperçoit que je ne suis pas à la maison!
MOI: Ishiyama ? J'habite en face de chez toi !
YUMI: Oh, c'est toi ma nouvelle voisine ! Je sens qu'on va devenir de grandes amies toi et moi, tu verras.
Elle me sourit. Amies. Elle avait dit "amies". Je n'en avais pas. Il ne voulait pas que j'ai des amis. Il me refusait tout ce qui pouvait me permettre d'être heureuse. Il me détestait.Je le savais. Mais elle, elle avait dit "amies". Et j'y croyais malgré moi. Je l'appréciais déjà. Elle me souriait encore.
MOI: Heu ... Tu voudrais bien qu'on fasse le chemin ensemble?
YUMI : Mais bien sûr. Bon, ciao les amis.
ODD/AELITA/JEREMIE: Ciao Yumi, Ciao Daphnée. A la prochaine!
ULRICH: Ciao Daphnée. Ciao Yumi.
YUMI: Ciao Ulrich.
ULRICH: A demain.
YUMI: Oui, A demain.
ULRICH: Et bonne nuit.
YUMI: Oui, bonne nuit.
Je lançai un regard interrogateur à Jérémie,Aelita & Odd. Ils me répondirent par un regard qui en disait long. Il y avait de l'amour dans l'air. Mon petit doigt me dit que ma nouvelle amie et Ulrich s'aimait profondément.Puis, Yumi & moi, on s'en alla.Nous rejoignîmes rapidement la rue.Yumi ne parlait pas. Elle semblait sur un nuage.
MOI: Tu es amoureuse d'Ulrich, non ?
YUMI: Moi ? Tu rigoles.
MOI: Yumi tu rougis. Allez, avoue que tu l'aimes.
YUMI: Dis moi, ça se voit tant que ça ?
MOI: C'est clair comme de l'eau de roche. Et tu veux savoir ce qui est encore plus évident ?
YUMI: Oui.
MOI: Il est complétement fou de toi lui aussi.
YUMI: Tu sais, ça m'étonnerait. On est amis c'est tout. Et puis avec cette Sissi qui lui tourne sans cesse autour.
MOI: C'est qui?
YUMI: La fille du proviseur. Une vraie peste, je la déteste.
MOI: Oh ça rime ! Tu sais, j'adore les rimes, j'adore chanter.
YUMI: Moi aussi. Ulrich,Odd & moi on forme un groupe. Avec Nicolas, un des soupirant de Sissi. Et moi je suis chanteuse.
MOI: Sérieux ? Tu connais les Subdigitals ?
YUMI: C'est mon groupe préféré! Aelita est la nouvelle DJ du groupe !
MOI : Je me disais bien que c'était elle.
Et nous continuâmes à parler pendant toute la durée du chemin, sans cesser de nous trouver des points communs.Je trouvai que nous arrivâmes bien vite. Yumi rentra chez elle après m'avoir donné rendez vous demain à 16h00 au Parc. Elle viendrait avec toute la bande. J'étais pressé d'être à demain. Je traversai sur le passage piéton. Je sortis mes clés et ouvrit la porte de chez moi. Il dormait. Je n'avais plus rien à craindre jusqu'à demain. Quand il dormait, je vivais enfin. J'étais très fatiguée, et j'allai dormir. Je me réveillai tôt le lendemain. Je ne voulais pas le croiser. Il allait encore me torturer, me faire pleurer. Il était 6 heures.J'avais dormi à peine deux heures. Mais la pensée que Yumi était dans le même cas que moi me réconforta. J'espérai qu'elle n'était pas trop fatiguée et qu'elle passera une bonne journée d'école.Je pris un bain chaud qui me détendit. Je m'habillai. Je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, j'avais envie d'être belle.Je choisis un bustier bleu ciel avec une chemise blanche par dessus et je n'attachai que les deux boutons du bas. J'associai à cela une mini jupe blanche de majorette. Je chaussai mes converses bleues et je me regardai dans le miroir ensuite. J'étais belle, il fallait l'avouer. Je ressemblai à maman. J'avais ses longs cheveux blond dorés et ondulés, ses yeux azur, son visage fin, sa bouche ourlée, son teint mat, ses joues roses,sa taille de guêpe. J'étais son portrait craché, et j'en étais fière. Je pris mon sac, et je sortis à pas de loup.Le vent était frais, il me faisait du bien. Je m'arrêtai à une boulangerie et achetai un pain au chocolat. Puis j'allai dans le parc. Je m'assis sur un banc et je dégustai mon pain au chocolat. Une fois ma pâtisserie finie, je me mis à regarder les nuages quand un mignon petit chien s'approcha de moi. Je me mis à le caresser.
" - KIIIIIIIWIIIII ! Viens ici mon toutou."
Le chien s'agita. Je connaissai cette voix. Soudain, j'aperçus Odd, qui courrait vers nous.Il s'arrêta près du banc, essouflé.
ODD: Daphnée! Qu'est-ce que tu fais là?
MOI: Je n'étais pas fatiguée et je suis partie plus tôt de chez moi.
ODD: Moi, je suis partie à la poursuite de mon chien, Kiwi, avec qui t'as fait connaissance.
MOI: Tu as de la chance d'avoir un chien.Tu habites où ?
ODD: Je suis interne.
MOI: Dans mon collège, les internes ne peuvent pas avoir de chien. C'est interdit.
ODD: Dans le notre aussi !
Il me fit un clin d'oeil. Il était vraiment marrant.On se mit à rigoler.
MOI/ODD: Oh, j'adore ce vent.
On avait dit ça en même temps.On se regarda.Je n'arrivais pas à soutenir son regard, je détournai la tête. Il m'a semblé que j'ai rougi. Oh, j'espère vraiment qu'il ne l'a pas remarqué.
MOI/ODD: Tu ...
On se regarda encore, on se sourit.
MOI/ODD: Toi d'abord.
On se regarda encore, on se sourit encore.
ODD : Moi d'abord. Tu as emménagé ici depuis longtemps ?
MOI: Non, ça fait quatre jours seulement.
ODD: Et tes parents ne comptent pas t'inscrire à Kadic ? Tu sais, c'est génial ici ! Bon,j'avoue, la nourriture est infect et y'a certains profs qui craignent un max mais notre proviseur est sympa,pas comme sa fille. On se demande de qui elle tient.
MOI: Sissi, c'est ça?
ODD: Oui,Yumi t'en as sûrement parlé.En tout cas, parle de Kadic à tes parents. Si tu n'aimes pas vraiment ton collège. J'trouve que ça serait génial si tu pouvais être dans le même bahut que nous.
MOI (sans conviction) : J'essaierai. Bon, Odd, tu m'excuses, mais je dois y aller. J'ai un bus à prendre dans cinq minutes.
ODD: Ok. Yumi m'a dit,hier soir au télephone, que tu viendrais tout à l'heure à 16h ?
MOI: Oui.Je viendrais.
ODD: Alors à tout à l'heure!
MOI: Oui, à tout à l'heure! Passe une bonne journée de cours,Odd.
ODD: Toi aussi.
Il me fit un clin d'oeil en me tirant la langue puis me sourit et s'en alla.Je devrais me dépêcher.Je vais rater mon bus. Je me mis à courrir jusqu'à l'arrêt et je le pris de justesse. Une fois assise dans le bus, je ne cessai de penser à Yumi, et à Odd. Je le trouvai tellement marrant,tellement sympa, tellement mignon ... Et je pensai aussi à Aelita,Ulrich & Jérémie,qui, j'en étais persuadée,était aussi des gens géniaux.J'étais arrivée. J'appuyai sur le bouton "STOP", le bus s'arrêta et je descendis devant le portail du collège. Il y avait des garçons à l'entrée. Je les connaissais, ils étaient en 5e avec moi. Bon sang, c'qu'ils avaient changé! Matthias avait mis son sac sur le sol et s'était assis dessus. Il avait une cigarette dans la bouche et avait l'air ailleurs.Marvin, lui, était appuyé sur le portail, avec une bierre dans la main et adoptait une attitude tellement nonchalante. Et Marco, lui, fumait quelque chose. Mais c'était autre chose qu'une cigarette, j'peux vous le jurer. Ah, les gens changent avec le temps.Mais ceux-là, ils s'étaient trompé de chemin. Je m'apprêtai à franchir le portail quand Marvin m'interpella.
MARVIN : Hé beauté ! Où cours-tu si vite ?
MATTHIAS: Hé, attends, Man! On la connait c'te meuf. Elle était avec nous en 5e !
MARCO: Ah oui ! Delahaute ... euh ... Daphnée ! Putain c'que t'es devenu mignonne en deux ans!
MOI (indignée) : Je l'ai toujours été !
MARVIN: Te fâches pas bébé, c'est juste que tu es un petit peu plus ... attirante.
MOI (inquiète) : Ah ... euh ... ok. Ben à la prochaine.
Marco me retient violemment par la main.
MARCO: Ah non chérie, tu vas pas partir comme ça. On commençait juste à s'amuser.
MOI: Je t'interdis de m'appeler chérie !
MARVIN (rigolant): Mais c'est qu'elle se fâche, la miss.
MATTHIAS: Tu vas commencer par te calmer avec nous OK ?
Je donnai un coup de pied à Marco là où ça fait mal et je m'enfuis en courrant.J'entendis Marco crier.
MARCO : Tu vas nous le payer espèce de S****E !
Décidémment, la journée débutait très mal ! Juste à cet instant la cloche sonna et je me dirigeai vers mon cours de maths en essayant de me détendre.Je rentrai dans la salle et je m'assis seule à une table derrière, comme à mon habitude. Le cours passa tellement lentement que je crus que j'allai m'endormir. Mais ensuite j'avais mon cour préféré, la musique ! Celui là passa si vite ! On joua de la flûte et on étudia "La Marche Nuptiale". La fameuse chanson de tout les mariages. Cette mélodie me fit réfléchir.Est-ce qu'un jour, moi, je me marierai ? Est-ce que j'aurai un jour droit au bonheur? Je le souhaitais de tout mon coeur.La cloche de la fin du cours me sortit de ma rêverie et je sortis de la salle. Une pause, enfin ! J'allai m'asseoir sur un banc avec une copine, Julia. Je ne la connaissais pas vraiment, et on n'avait aucun point commun. Elle aimait la mode, les garçons, le rap et le r'nb ... Moi la mode, j'men foutais pas mal. Les garçons, n'en parlons même pas. Et j'étais plutôt pop rock. Mais elle était sympa et j'm'entendais bien avec elle. C'était plutôt elle qui parlait, moi j'écoutais. Aujourd'hui, elle me racontait la différence entre le baiser de Jonathan, de seconde littéraire du lycée d'à côté et celui de Paul, de première scientifique.
JULIA: Tu vois la différence c'est que Paul, il est tendre.Il me carresse les cheveux ou me prend le visage entre les mains pendant qu'il m'embrasse. C'est un romantique.Mais Jonathan, il est plutôt brutal. Il semble oublier que je n'ai que quatorze ans. Il me prend par les hanches et ses mains sont plus ou moins baladeuses. Mais il est quand même mille fois plus beau que Paul. Lequel tu me conseilles toi ?
MOI: Julia, tu sais très bien que je ne te suis d'aucun secours dans ce genre de problèmes.
JULIA: Mais, mets toi à ma place.
MOI (réfléchissant): Heu ... Je choisirais Paul.
JULIA : Paul ? Mais Paul, j'ai l'impression qu'il me prend pour une petite fille. Il hésite a y aller franchement avec moi tu vois. Il me protège comme sa soeur, c'est horrible.
MOI: Bah je choisirais l'autre alors !
JULIA: Jonathan ! Mais Daphnée, Jonathan pense que j'ai 20 ans. Il ne voit pas que je ne suis même pas au lycée ! J'ai peur qu'il aille trop loin tu vois !
MOI: Ben moi, j'te conseille de te décider très vite parce quand ils apprendront que tu sors avec les deux, ça risque de ne pas être joli à voir.
JULIA: Oui, je sais Daphnée, je sais.
La cloche mit fin à la conversation. Les cours de géographie et d'anglais qui suivirent étaient d'un ennui terrible. Le repas à la cantine immangeable, comme d'habitude (Une salade de carrotes sans vinaigrette en entrée,brocolis-steack en plat de résistance et un yaourt sans sucre au dessert). Après l'interclasse, Il ne me restait que deux cours: Physique-Chimie & S.V.T. Je les passai en trépignant d'impatience. J'avais hâte d'être avec Yumi et les autres. La dernière sonnerie me libéra de mon attente interminable. Il était 15h30. Mon bus passait dans quelques minutes. Je me dépêchai et arrivai, une fois de plus, juste à temps pour le prendre. Je ne m'arrêtai pas à l'arrêt devant chez moi mais à l'arrêt du parc. Il était 16h04. J'étais en retard. Mon portable sonna. C'était Yumi.
YUMI: Daphnée ? Tu es arrivée ?
MOI: Oui ? Où êtes-vous ?
YUMI: Juste devant toi.
Je relevai la tête. Ils étaient tous les cinq et ils venaient vers moi.
YUMI/ULRICH/JEREMIE/AELITA/ODD: Saluuuuuuut Daphnééééée !
MOI (souriant) : Salut !
JEREMIE: Bon, on va s'asseoir?
Nous nous dirigeâmes tous ensemble vers deux banc et je me retrouvai entre assise entre Yumi & Odd.
ULRICH: Tu as passé une bonne journée ? On sait que tu as vu Odd ce matin. Il n'a pas cessé de parlé de toi !
ODD: Toi, tu n'as pas cessé de parlé de Yumi.
MOI (rigolant): Moi aussi, j'ai beaucoup pensé à toi Odd !
Je rougis ensuite violemment, réalisant que j'avais dit ça à haute voix. Ils me regardaient tous en souriant et Odd rougissait lui aussi.
MOI: Heum ... J'ai pensé à vous tous !
YUMI: Si on faisait un action ou vérité ! Je commence!
JEREMIE : Ok, action ou vérité Yumi ?
YUMI: Action !
ODD : Génial ! Alors, embrasse Ulrich !
ULRICH/YUMI: Odd !
AELITA: Vous êtes obligés, c'est le jeu.
JEREMIE: Je suis d'accord avec elle.
ULRICH: Arrêtez les gars. Yumi, t'es pas obligé de le faire si tu n'as pas envie.
Mais à la grande surprise de tous, Yumi se leva, se dirigea vers Ulrich, se pencha vers lui et lui donna un rapide et léger baiser sur les lèvres. Elle revint à sa place en rougissant mais elle avait l'air tellement heureuse. Quant à Ulrich, il ne se remettait pas de sa surprise.
ODD: Oh, si c'est pas mignon ça ! Bon à moi maintenant! Vériiitééé !
YUMI: Vengeance ! Avec combien de filles es-tu sorti cette semaine ?
Mon coeur battit tellement vite. Je ne sais pas pourquoi j'attendai sa réponse avec impatience. Je le vis compter sur ses doigts. Et quel ne fut pas mon étonnement quand je vis qu'il se servit de sa deuxième main !
ODD: Heu .. 9. Je crois !
JEREMIE: Odd, il serait tant que tu arrêtes de sortir avec plein de filles en même temps et que tu t'arrêtes sur une seule fille.
ODD: J'essaye ! Mais je suis un dragueur dans l'âme, je n'y peux rien.
AELITA: Tout le monde peut changer avec un peu de volonté.
Dieu tout puissant, pourquoi est-ce que sa réponse m'avait autant dérangé. Je me sentais troublée, étonnée ... déçue. Je ne sais pas pourquoi, je crois qu'Ulrich avait remarqué que sa réponse m'avait touchée.
ULRICH: Si on changeait de jeu ! Est-ce que ça vous dit une partie de cache-cache dans tout le parc ?
ODD: Ouais! On retombe en enfance!!!
AELITA: Pourquoi pas ?
ULRICH: Je compte ! Daphnée, tu veux bien rester avec moi ? On va tous les trouver, ces nuls.
JEREMIE: Ouais, ça, c'est ce que tu crois! On y va les gars.Comptez jusqu'à 100.
Et Aelita, Jérémie, Yumi & Odd partirent en courant.
ULRICH:C'est parti !
ULRICH/MOI: 1,2,3,4,5,6 ... 100 ! On arrive !
Ulrich proposa qu'on ne sépare pas. J'étais d'accord. Je n'avais pas envie d'errer seule dans le parc à la recherche de mes nouveaux potes.
ULRICH (tout en cherchant): Odd te plaît non?
MOI (rougissant): Non. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
ULRICH: Tu rougis à chaque fois qu'on en parle. Tu ne cesses de le dévorer des yeux. Et quand il a dit le nombre de filles avec qui il est sorti cette semaine, tu avais l'air ... déçue.
MOI: Je ... Je ne pense pas que je lui plaîs et ... Je suis plutôt le genre de fille fidèle, qui respecte les relations avec les gens quoi ! Quand j'aime c'est pour de bon. Et je ne veux pas être déçue.
ULRICH: Tu sais quoi?
MOI: Non.
ULRICH: Tout à l'heure en cours, Odd m'a dit : Tu la trouves comment Daphnée? Et moi j'lui ai dit: Sympa. Et toi ? Il m'a dit: Je la trouve vachement mignonne, j'arrête pas de penser à elle, elle a quelque chose de différent des autres filles. Elle me plaît.Et tu sais quoi ? J'crois qu'elle est entrain de me faire oublier les autres filles.
MOI (heureuse): C'est vrai ? Bon, j'avoue ! Il me plaît, il me plaît ! Il est sympa, marrant, mignon et j'arrête pas de penser à lui. Quand je le vois, j'oublie presque tout!!! Je crois que je ... Je l'aime bien.
ULRICH (me souriant) : Ben tu vois, ça fait du bien de se lâcher!
MOI: Oui. Tu me promets que tu ne le diras à personne, surtout pas à Odd, ok ?
ULRICH: Je te le promets.
Sans réfléchir, je lui sautai dans les bras.
MOI: Merci Ulrich !
ULRICH: Mais de rien,on est amis non ?
MOI (joyeuse) : On est amis ! Bon il serait peut-être temps qu'on les cherche là ?
On se mit à leur recherche et on trouva d'abord Aelita & Jérémie derrière un arbre et Odd & Yumi, qui courrait, sans avoir trouvé de cachette. Puis ensemble, on revint au banc. On se mit à parler de tout et de rien et je découvris qu'Aelita dormait avec une peluche. Moi aussi, je ne m'en séparais pas, de la mienne. Un tout petit ours appelé Mr Calin. On rigola et elle me sourit. Je découvris aussi que Jérémie adorait l'informatique. Moi aussi. Quand maman était encore là, je passais des heures à pianoter sur mon ordi portable à la recherche d'informations quelconques ! On se mit à parler ordinateur et micro processeur tous les deux mais ça ennuyait un peu les autres. Alors il suggéra qu'on en parle tous les deux, une autre fois.Je me sentais tellement bien avec eux! Je rigolai. J'en arrivai presque à l'oublier. Lui qui ne voulait que mon malheur. Qui me faisait tellement de mal. Ces cinq personnes étaient devenus mes amis. Et je les aimais. Bien plus que Julia et ses garçons. Jérémie & Aelita partirent plus tôt. Ils devaient travailler pour un contrôle. Mais Ulrich & Odd n'avait pas envie de travailler et Yumi n'avait pas de contrôle, elle n'était pas dans leur classe.On continua à parler de tout et de rien et je les appréciais de plus en plus. Surtout Odd. J'avais l'impression qu'avec eux (et seulement avec eux), j'avais le droit de m'amuser,j'avais le droit de plaisanter, j'avais le droit de rigoler, j'avais le droit de parler, j'avais le droit de respirer ! J'avais le droit de vivre.

julien-dupont
09/03/09 à 17:11
c'est pas mal pour un début on dirait un texte de maggaelita ;)

un peu rapide mais ton introduction est bien

mystere mystere

qui peut dont etre ce "il"

papa - pere adpotif - frere - oncle

un etre qui fait du male a daphnée en tous cas

a suivre

Maggy'
09/03/09 à 17:54
J'adore ! Et il est vrai que je me demande qui peut bien être "il", surtout pour être aussi affreux ! bref, il me tarde la suite !

Piink-Diiary
10/03/09 à 15:36
Chapitre 2: Le droit d'aimer

Oui, j'avais le droit de vivre. Même s'il ne voulait que ma mort. Même s'il me détestait. J'avais le droit de vivre.
YUMI: Bon, il serait temps que je rentre à la maison.
ULRICH : Attends Yumi ! Je voudrais te parler seuls à seuls s'il te plaît.
Ils s'éloignèrent un peu de Odd & moi. J'espérais sincèrement qu'Ulrich allait se déclarer. Yumi n'attendait que ça. Elle m'avait dit qu'elle l'aimait. Et j'étais persuadée qu'Ulrich aussi!
ODD: J'espère qu'Ulrich va lui dire qu'il l'aime !
MOI: C'est drôle, je pensais justement à la même chose.
ODD: Daphnée ?
MOI: Oui ?
ODD: Je me demandais si ... si ... En fait je voulais savoir si ... si tu ... Non, laisse tomber.
Il me sourit. Il avait l'air troublé. Pendant une seconde j'ai cru qu'il allait me demander de sortir avec lui. Quelle conne je fais ! On se connaît depuis deux jours seulement.Et peut-être qu'Ulrich avait tort. Peut-être que je ne lui plaisais pas tant que ça. J'aimerais bien savoir est-ce qu'il a une copine. Où une fille en vue. Juste comme ça. Pour qu'il me réponde "Oui" et que j'arrêtes d'imaginer que quelque chose pourrait se passer entre nous. Mais j'étais assez réservée comme fille. Les mots ne sortaient pas de ma bouche. Puis, sans le savoir, il vint à mon secours.
ODD: Tu as un copain ?
MOI: Non, je ne m'intéresse pas vraiment aux garçons, tu sais. J'préfère me concentrer sur les études. Et toi ? Une copine ou quelqu'un en vue ?
ODD: Quelqu'un en vue, oui.
Et voilà. Maintenant au moins, je suis fixée. Il s'intéresse à une fille. Je pensais que ça allait me soulager. Que je me sentirais mieux. Mais c'était tout le contraire. De reconnaître que je n'avais aucune chance avec lui m'attristait un peu ... beaucoup! Mais pourquoi est-ce que je m'accrochais tant à lui?Je le connaissais à peine. Ce n'est pas mon style, ce n'est pas dans mes habitudes. Qu'est-ce qui m'arrivait ?
ODD: C'est la première fille qui me plaît à ce point. J'pense à elle souvent alors que ça fait vraiment pas longtemps qu'on se connait. Mais j'pense pas que j'lui plaise, tu sais. Elle est vraiment jolie. J'la trouve intelligente et sympathique. Elle est trop bien pour moi.
MOI: Ne dis pas ça Odd! Je trouve que tu es quelqu'un de vraiment génial. Tu es drôle, sympa et tu veux que je te fasses une confidence ?
ODD: Vas-y.
MOI (rougissant): Je te trouve vraiment mignon...
ODD(rougissant à son tour): Merci. Tu es très belle toi aussi.
MOI: Si tu veux mon avis, tu devrais lui proposer un rendez-vous. Et si elle refuse, elle ne sait pas ce qu'elle perd.
Odd s'étira longuement et laissa ensuite retomber mollement ses bras. J'avais les mains posées sur le banc et une des siennes toucha la mienne en retombant. Oh, juste l'espace d'une seconde. Mais un frisson me parcourut tout le dos, mon coeur se mit à battre tellement fort. Je n'avais jamais ressenti ça auparavant. Cette sensation m'était inconnue, mais j'aurais donné nimporte quoi pour que sa main me touche encore.
ODD: C'est que je suis un petit peu fatigué moi. Merci de tout coeur pour ce que tu m'as dit. C'est vraiment gentil.
MOI: C'est sincère, tu sais.
On se regarda longuement dans les yeux. S'il aimait autant cette autre fille, pourquoi me regardait-il comme ça? Il me faisait fondre sur place. Je n'en pouvais plus de penser que je l'avais poussé à aller voir cette autre fille. Et que sûrement cette autre fille accepterait ce rendez vous. Et que sûrement Odd finirait par lui plaire. Et que sûrement, Odd l'embrasserait. Comme Paul embrassait Julia. Ou comme Jonathan embrassait Julia. Doucement ou Passionément. Et que sûrement il finirait ensemble et je serais condamné à les voir s'embrasser, se toucher, s'aimer tous les jours vu que Odd est mon ami. Quel était ce sentiment, ce pincement déchirant au coeur que je ressentais? Je ne connaissais même pas cette fille et je la détestais. Odd me sortit de ma rêverie.
ODD: Daphnée?
MOI: Oui ?
ODD: Je voulais te dire que ... bah en fait je ... est-ce que tu ... Heu ... Non, rien.
J'étais sûre qu'il voulait me dire quelque chose. Et ça fait la deuxième fois qu'il essaye et qu'il abandonne. Mais quoi ? Je ne voulais pas insister. Mais j'étais dévorée par la curiosité.
ODD: Non, il faut que je te le demandes. Est-ce que tu ...
YUMI (en revenant): Bon, Miss Daphnée, il serait peut-être temps qu'on rentre chez nous!
MOI: Heu, ok ! A plus, les gars.
ULRICH: Salut les filles!
ODD: Au revoir Yumi, Au revoir Daphnée!
MOI (ne pouvant me détacher de son regard): Au revoir Odd. Passe une bonne nuit, fais de beaux rêves.
ODD: Toi aussi, et passe un bon week-end !
MOI: Ah oui, j'oubliais qu'on était vendredi ... Bon week-end toi aussi.
Il me sourit et il nous fit un signe de la main puis lui & Ulrich se détournèrent. Alors, Yumi & moi, on commença notre chemin vers la maison ! On marchait silencieusement. Je n'arrêtai pas de penser à Odd. Je souhaitais, malgré moi, que cette fille lui dise non. Mais ensuite, je m'en voulu de lui souhaiter du mal. Je voudrais qu'il soit heureux. J'aime tellement quand il me sourit. Yumi me tira de mes pensées.
YUMI: Alors, ça se passe comment entre toi & Odd ?
MOI (rougissant): Pourquoi tu me demandes ça ? Il n'y a rien entre lui & moi. D'ailleurs, il s'intéresse à une autre fille si tu veux tout savoir. C'est plutôt à toi que je devrais poser cette question, par rapport à Ulrich. Qu'est-ce qu'il t'as dit?
YUMI: Il m'a dit qu'il avait quelque chose d'important à me dire. Il m'a invité au ciné, demain.
MOI: On peut dire que ton week-end démarre bien ! Je suis sûre qu'il va te déclarer sa flamme et que vous vous embrasserez et que vous finirez par vous mariez et que vous vivrez ensemble jusqu' à la fin de vos jours !
YUMI (rigolant) : C'est mon rêve le plus fou! Oh la la, comment j'vais m'habiller ? J'aimerais le surprendre, changer de style pour une fois... Hé, ça te dirait de venir demain matin à la maison pour m'aider à trouver quelque chose à me mettre ? Je demanderais à Aelita de venir.
MOI: Oui, bien sûr ! Je t'appelerai demain très tôt ou ce soir pour confirmer ma présence à ta séance d'habillage !
YUMI (souriante) : C'est génial ! Et heu ... pour en revenir à Odd ...
MOI: Yumi, arrête!
YUMI: Mais Odd me dit toujours tout ! C'est comme mon petit frère, en mieux ! Si il était amoureux de quelqu'un, il me l'aurait dit.
MOI: Il n'a peut-être pas eu le temps.
YUMI: Il te plaît en tout cas ?
MOI: Oui, beaucoup. Je n'arrête pas de penser à lui. J'adore quand il me sourit. Tout à l'heure, sa main a frôlé la mienne. Ben, ça m'a fait des frissons dans le dos, j'ai eu drôlement chaud tout d'un coup, mon coeur s'est emballé. Et quand je pense à cette fille qu'il aime ... J'lai poussé dans ses bras tu sais. Je la déteste sans la connaître.Si je pouvais y voir clair dans ce que je ressens !
YUMI : Tu es jalouse de cette fille.
MOI : Moi ? Jalouse ? Non ? Pourquoi le serais-je ?
YUMI: Tout simplement parce que Odd ne fait pas que te plaire. Il te rend folle. Tu es amoureuse de lui.
MOI: Non, je ne suis pas amoureuse de lui ! On se connait depuis à peine deux jours.
YUMI : Et alors ? Tu ne crois donc pas au coup de foudre Daphnée ?
MOI: Non. Je ne suis pas amoureuse, Yumi. Non.
YUMI: Tu vas bien finir par t'en rendre compte, je te laisse le temps. Changeons de sujet.
MOI: Bonne résolution ! Je dois m'arrêter dans cette supérette. J'ai plus de beurre chez moi !
YUMI: Ok, j't'attends dehors.
Je rentrai dans la supérette et achetai du beurre. Ce petit pot de beurre représentait mon excuse pour ne pas être rentrée tout de suite après l'école. J'espérais que celà fonctionnerait parce que sinon, il allait encore me faire du mal, encore me faire pleurer toutes les larmes de mon corps. Il était 18h45, la supérette allait bientôt fermer donc il n'y avait personne dans les rayons ni à la caisse donc je sortis très rapidement.
YUMI: Tu as fait vite!
MOI: Il n'y avait personne. On continua notre chemin tout en plaisantant et en rigolant et nous arrivâmes bien vite à notre rue, puis à nos maisons voisines.
YUMI: A demain Daphnée !
MOI: A demain !
Et je traversai sur le passage piéton, je rejoignis le trottoir d'en face, et j'ouvris la porte de chez moi. Il était devant la téle. Quand il m'entendit entrer, il l'éteignit et se leva. Je restai debout à l'entrée, pétrifiée. Qu'allait-il me faire?
LUI: J'espères que tu as une explication valable pour l'heure à laquelle tu rentres.
MOI: Il n'est que 18h56.
LUI: Je ne t'ai pas demandé l'heure qu'il est, je sais lire sur une montre ! Si je te dis que l'heure est tardive, c'est que l'heure est tardive. Explique toi et vite sinon ...
MOI: Je suis parti après l'école au centre commercial pour acheter du beurre mais il y avait tellement de gens aux caisses que je suis sortie. Il était déjà 17h30. Et ensuite j'ai cherché une supérette, mais soit elles étaient fermées, soit il n'y avait pas de beurre. J'ai fini par trouver une supérette à l'autre bout du quartier mais il était déjà très tard et le temps que je revienne ...
LUI: Pourquoi tu n'étais pas là quand je me suis réveillé ?
MOI: Je ... Je suis partie plus tôt pour chercher du beurre mais les supérette n'étaient pas ouvertes.
LUI: Evidemment, espèce d'idiote, elles n'ouvrent qu'à neuf heures ! Vas ranger ce beurre. Et c'est la dernière fois que tu rentres aussi tard. Tu aurais pu m'appeler!
MOI: Je n'y ai pas pensé.
J'allai dans la cuisine, j'ouvris le frigo et j'y rangea le beurre. Il avait rallumé la télé. Il regardait les informations. Il me parla.
LUI: Monte dans ta chambre. On dine dans une demi heure. Je t'appellerai.
MOI: J'aimerais bien regarder les infos.
LUI (énervé): Je rêve où tu es encore entrain de contester c'que je te dis ?!
MOI: Non, je monte tout de suite dans ma chambre.
LUI: Je préfères ça. Hors de ma vue, à présent.
J'étais tellement heureuse. Il avait été tellement gentil avec moi ! Je redoutai ce qu'il allait me faire. Mais finalement, je ne m'en suis pas mal sortie. J'appelai Yumi.A la troisième sonnerie, elle décrocha.
YUMI: Allo Daphnée ?
MOI: Saluuut Yumi! Je viendrais demain. A quelle heure veux-tu que je viennes ?
YUMI: 10 heures. Aelita sera là.
MOI: Génial, je suis pressé d'être à demain.
YUMI: Moi aussi! Passe une bonne nuit ! Je t'adore!
Elle avait bien dit "je t'adore". Personne pas même Julia ne m'avait jamais dit ça. Excepté...maman.
MOI: Moi aussi je t'adore Yumi. Encore une dernière chose ...
YUMI: Oui ?
MOI: Est-ce que ... Tu pourrais me donner le numéro de téléphone de Odd ?
YUMI: Est-ce que mademoiselle s'est soudain mise à croire au coup de foudre ?
MOI: Non ! Mais c'est mon ami. Et j'aimerais bien avoir son numéro ...
YUMI: Si tu le dis ... Note bien.
Elle me l'avait donné ! J'étais en possesion de son numéro de téléphone. J'allais l'appeler. Mais pour lui dire quoi ? Je ne sais pas. En tout cas pas encore.
MOI: Merci Yumi ! A demain !
YUMI: De rien! A demain !
Je raccrochai. Sans réfléchir, je composai le numéro de Odd. Je voulais entendre sa voix.Il décrocha à la deuxième sonnerie.
ODD: Bonjour, Odd Della Robbia, le magnifique à l'appareil! A qui ai-je l'honneur?
MOI (espérant qu'il me reconnaisse): C'est moi Odd!
ODD: Daphnée! Que me vaut l'honneur de cet appel ? Pourquoi une si charmante jeune femme m'appelle alors qu'on s'est vu y'a quelques minutes hein?
MOI (heureuse qu'il m'ai reconnue,rigolant): Très drôle. En fait, je m'ennuyais un peu et vu que je viens d'appeler Yumi ... Je t'ai appelé !
ODD: Ok, je vois. Je suis le deuxième choix ...
MOI (espérant ne pas l'avoir vexée): Mais non, Odd, ne le prends pas mal,je ...
ODD: T'inquiètes je plaisantais. Alors que veux-tu que je te racontes pour te distraire? En fait, Ulrich est parti à la douche & moi je suis là, sur mon lit avec mon chien Kiwi, j'pense à tout, j'pense à rien, j'pense à toi ...
MOI (le coeur battant la chamade): Moi aussi j'pense à toi. J'aurais bien aimé être là avec toi ... Et Kiwi !
J'avais ajouté ça pour me rattraper. Je ne voudrais pas qu'il devine ce qui se passait en moi.
ODD: Moi aussi, j'aurais donné nimporte quoi pour que tu sois là, pour être avec toi.
Ces paroles m'avaient fait tellement de bien. J'avais l'impression d'être importante à ses yeux. C'est vrai, j'avais envie d'être avec lui, j'en avais tellement envie. Un blanc s'installa entre nous après ce qu'il avait dit. Je ne savais pas quoi répondre.
ODD: Daphnée je ...
Une voix me fit sursauter!
LUI (criant): Daphnée ! Descends manger tout de suite!
MOI (affolée): J'arriiiiiive !
MOI : Odd, je suis désolée, je dois raccrocher.
ODD: Ok, mais je voulais juste que tu saches que ...
LUI (s'impatientant): Daphnééééééééééééééée !
MOI: Odd, désolée, je te rappelerai demain, promis.
Je raccrochai. Et descendit à toute vitesse.
LUI: Hé bien, il était temps. La prochaine fois que tu me fais autant attendre ...
MOI: Pardonne-moi, j'étais emmélée dans mes draps.
LUI: Sers le diner s'il te plaît. Autant que tu serves à quelque chose.
Je servis comme il me l'avait demandé. Je faisais tout comme il me l'avait demandé mais ça ne lui suffisait pas. Tout ce que je faisais était mal. Je ne servais à rien pour lui. J'étais sans importance. Maman ... J'aimerais tellement que tu sois là. Comme d'habitude, il ne me parla pas durant tout le dîner. On mangea dans le silence et la froideur ... Je le détestais tellement. J'en arrivais à souhaiter qu'il meurt. Je ne plaisantais pas. Il me pourrissait tellement la vie. J'étais si bien au téléphone avec Odd. Il a fallu qu'il nous interrompe quand il allait me dire quelque chose d'important, je le sentais. Et là, ça fait la troisième fois qu'il essaye de me dire quelque chose. Mais quoi ? Je voudrais bien savoir.
LUI: Fais la vaisselle, prends une douche et va dormir. Je travailles toute la journée demain, et le soir, je sors. Je serais là à 22 heures. Je veux que la maison soit propre quand je rentre. J'aurais sûrement une invitée. Je ne veux pas qu'elle sache que tu existes. Tu disparais, Ok ?
Je me levai machinalement pour aller faire la vaisselle et lui, il alla s'avachir sur le fauteuil, devant la télé. Je n'arrivais pas à croire celà. Il va sortir avec une femme. Il va sortir avec quelqu'un d'autre que maman et en plus, il va l'inviter ici. Je suis sûre qu'il a dit à cette femme qu'ici, c'était chez lui. Il a du lui dire qu'il vit seul dans cette maison. C'est pour ça qu'il ne veut pas que je sois là ! Oh, je le hais ! Une fois la vaisselle terminée, je lui souhaitai une bonne nuit. Il ne répondit même pas. Ensuite, je pris une douche, je me brossai les dents et je me mis au lit. J'attendais le lendemain impatiemment. Avec des pensées plein la tête, je fini par m'endormir. J'avais rêvé de Odd. J'avais rêvé qu'il me disait qu'il m'aimait, qu'il m'embrassait. Pas comme Paul ou Jonathan embrassait Julia. Comme Odd embrassait Daphnée. Tendrement et Amoureusement. Quand je me réveillai, il était déjà parti travailler. Tant mieux. Il était neuf heures. J'avais rendez-vous dans une heure. Je pris un bon petit déjeuner et je me préparai rapidement. Aujourd'hui, j'avais opté pour un dos nageur rose et un mini short en jean avec mes converses roses. Je m'étais fait deux couettes, genre une jeune héroine de manga. Je me trouvai craquante! Quel sens de la modestie, Daphnée ! J'entama le nettoyage de la maison. J'avais déjà fait toute la cuisine et un petit peu du salon quand je me rendis compte qu'il était 10h13 exactement. J'étais en retard. Je sortis en trombe de la maison, ferma la porte, et je me dirigeai vers la maison d'en face. Je sonnai. On m'ouvrit.
MOI (surprise) : Odd ! Qu'est-ce que tu fais là ?
ODD: Bah, j'ai vu Aelita partir et j'l'ai suivi. Elle m'a un peu engueulé mais finalement, me voilà en train d'aider Yumi à choisir un vêtement pour son rencard avec Ulrich.Tu viens ?
Je le suivis. Je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde de toutes façons. On monta un escalier et Odd poussa une porte sur laquelle brillait un poster des Subdigitals.
ODD: On y est !
AELITA/YUMI: Salut Daphnée!
YUMI: J'avais pas prévu qu'Odd serait là mais il a suivi Aelita. Rassure toi, on a pas encore commencé.
AELITA: Tu vas bien ?
MOI : Oui et toi ?
AELITA : Oui,ça va très bien. Tu peux t'asseoir tu sais.
Elle était assise sur le lit de Yumi, Odd était complètement allongé sur le lit et Yumi était debout devant son armoire. Je m'assis à côté d'Aelita et je lui fit un sourire qu'elle me rendit.
YUMI: Bon vous êtes prêts ?
Odd se redressa et se placa à côté de moi. Tellement près que je sentais sa cuisse contre la mienne. J'étais troublée. Yumi ouvrit son armoire et choisis rapidement une pile de vêtement.
YUMI: Bon ! Vous me dîtes ce que vous pensez de chaque tenue, ok ? C'est parti.
Elle poussa une porte qui se trouvait dans sa chambre.
MOI: Où tu vas ?
YUMI : Dans ma salle de bain !
MOI: T'as une salle de bain à toi toute seule ?! Génial !
YUMI: Ouais, mes parents me l'ont offert récemment parce que j'ai eu un très bon bulletin de note .Ils savaient que je rêvais d'une salle de bain perso. La construction a duré tellement longtemps mais maintenant, j'ai ma salle de bain !
MOI : T'as de la chance ! Allez vas-y. Première tenue.
Pendant que Yumi s'habillait, Odd,Aelita & moi on discutait.
MOI: Aelita, j'aime vraiment ce que tu fais en tant que DJ dans les Subdigitals! J't'admire.
AELITA: Merci ! Mais ce n'est pas si difficile. En fait, ça me vient comme ça, je sais pas comment je fais.
ODD: Dire que c'est moi qui l'a poussé vers la musique ! Tu me dois une fière chandelle princesse !
MOI: Princesse ?
ODD: On l'appelle tous comme ça. Pourquoi ? T'es jalouse ?
MOI (rougissant): Nimporte quoi !
ODD: J'adore quand tu rougis.
MOI (rougissant encore plus fort): Tu es vraiment un cas Odd !
YUMI (sortant de sa salle de bains) : Alors ?
Elle portait une robe dos-nu rouge et noire qui lui arrivait à mi-cuisse. Elle était ravissante mais ...
AELITA: Tu ne trouves pas que ça fait trop ...
MOI: Sexy ?
AELITA (morte de rire) : Exactement! C'est pour Ulrich que tu t'habilles. Pas pour tout les individus de sexe masculin du cinéma !
ODD (admiratif) : Moi je la trouve extrêmement séduisante ! C'est la première fois que je te vois sous un autre angle que celui de ma grande soeur. Dommage qu'Ulrich t'ai vu en premier.
AELITA: Tu vois ? Qu'est-ce que je te disais !
Odd était toujours sous le charme. J'aurais bien aimé qu'il me regarde comme ça moi aussi. J'aurais bien aimé qu'il me dise que j'étais extrêmement séduisante. Yumi avait de la chance d'être aussi belle ... Tout d'un coup, je ne me trouvai plus jolie du tout !
YUMI (poussant la porte de la salle de bain): Je vais me changer.
Elle entra dans la salle et notre discussion reprit.
ODD: J'étais stupéfait. C'est incroyable comme Yumi est jolie !
AELITA (plaisantant,faisant une tête de chien battu): Et moi alors ?
ODD: Mais toi aussi, tu es jolie princesse! Avec tes magnifiques cheveux roses. T'as une bouille adoraaaaaaaaaaaaable ! Demande à Einstein !
AELITA (rigolant): Merci Odd !
MOI (prenant mon courage à deux mains): Et moi alors ?
ODD(surpris,me regardant dans les yeux): Toi tu es merveilleusement belle,Daphnée. Avec tes longs cheveux blonds dorés,ton visage que je n'arrête pas de voir à chaque fois que je ferme les yeux, tes yeux bleus océan dans lesquels je suis entrain de me noyer ... Tu es magnifique.
Ces paroles étaient tellement profondes et avaient l'air tellement sincères que je ne pus m'empêcher de lui faire une bise. Et quelle bise ! J'avais senti le contact de ses lèvres au coin des miennes. Je piquai le fard de ma vie. Lui aussi, il avait l'air embarassé. Aelita souriait. Elle avait l'air satisfaite.
ODD: Daphnée,tu sais hier, je voulais te dire que ...
YUMI (sortant de la salle de bains): Et là ?
Là,ça fait la quatrième fois qu'il essaye de me dire quelque chose ... Yumi portait un jean slim noir avec un top orange et des converses de la même couleur.
ODD (visiblement déçu) : Moi je préférais la robe !
AELITA: Le style est parfait mais ça fait trop ...
MOI: Halloween !
AELITA: Décidemment, on se complète toutes les deux !
On se sourit mutuellement. Elle était vraiment gentille. Je l'appréciai de plus en plus. Et j'étais sûre qu'elle aussi.
YUMI (poussant encore la porte de la salle de bains): Et c'est reparti !
AELITA: Et si on allait nous aussi au cinéma, tous les trois. Voir autre chose qu'Ulrich & Yumi évidemment. Les Subdigitals m'ont donné des places de ciné gratuites !
ODD: C'est une bonne idée.
MOI: C'est d'accord.
YUMI(sortant une fois de plus de la salle de bain): Et cette fois ?
Elle était époustouflante ! Elle portait un bustier bleu où il y avait écrit "folle de toi". Elle avait conservé son jean slim noir et portait des ballerines noires et bleues. Ses cheveux étaient relevés en un chignon tenu par des baguettes japonaises bleues.
ODD: T'es trop mignonne ! C'est parfait ça !
AELITA/MOI: Je suis d'accord.
On se sourit encore. Je crois qu'entre nous, la glace était définitivement brisée. Yumi avait rendez vous à 14h. Il n'était que 10h35. Yumi rangea sa tenue et nous proposa un monopoly. On s'installa dans le salon et on se mit à jouer. A peine trois tours de plateau, et j'étais ruinée! Mais on s'amusait bien. Je ne cessai de me rapprocher d'Aelita et je la trouvais vraiment sympa. A 12h00, on mangea. Yumi avait commandé une pizza. Je fus surprise de remarquer que comme moi, Odd était un vrai glouton. Yumi & Aelita était étonnées de nous voir tout engloutir comme des ogres. Après le déjeuner, Odd nous quitta, à mon grand regret, pour aider Ulrich à se préparer. Il était 13h.Yumi, Aelita & moi, on discuta devant la télé comme de vieilles amies d'enfance. Dire que je les connais seulement depuis trois jours. A 13h15, Aelita & moi, nous décidâmes de laisser Yumi se préparer.Je proposais à Aelita de venir chez moi. J'ouvris la porte de la maison et je l'invitai à monter dans ma chambre. Elle m'aida à choisir un vêtement pour le ciné (Une robe toute simple à fines bretelles, verte pâle, m'arrivant au dessus du genou avec une veste en jean par dessus) et je lui prêtai une tenue. Elle choisit un dos-nu rose et une mini-jupe noire et rose qui s'accordait parfaitement avec ses bottines roses. Elle était super jolie, et moi aussi, il faut l'avouer. Après s'être habillées, on sortit de la maison et on appela Odd.
AELITA: Odd t'es où ?
ODD: Retournez vous !
On s'exécuta. Odd était juste derrière nous. Il raccrocha.
ODD (regardant chez Yumi): Apparament, Yumi est déjà partie. Ulrich était nerveux. J'espères que ça va bien se passer.
AELITA: Ne t'inquiètes pas,Odd. Je pense que ça ira. On y va?
ODD: Oui Princesse.
Il lui tendit le bras gauche et Aelita le pris en rigolant. Il me tendit le bras aussi et je le pris volontiers. On se dirigea bras dessus, bras dessous vers le cinéma. On alla voir une comédie "Little Man". On acheta d'abord du pop corn et on se dirigea vers la salle. Il y avait beaucoup de monde. Odd s'assit entre Aelita & moi. Le film commença et on ne dit plus rien. Le film avait débuté depuis quarante minutes à peu près, quand Odd me prit la main. Je n'avais pas compris pourquoi mais je n'enlèverai ma main pour rien au monde. A la fin du film, Aelita nous dit que Jérémie lui avait envoyé un message. Il voulait la voir urgemment. Elle nous laissa, Odd & moi.
MOI: Le film d'Ulrich & Yumi n'est pas fini ?
ODD: Non, il dure plus longtemps que le notre.
MOI: J'aimerais bien les attendre. Tu veux bien rester avec moi?
ODD : Bien sûr. Viens avec moi. On va s'asseoir sur un ban extérieur en attendant.
Je le suivis. Je l'aurais suivi nimporte où. Il s'assit sur un banc et je m'installa à côté de lui. Il avait l'air plus sérieux que d'habitude. Il me prit encore la main, et j'eus l'impression que mon coeur allait exploser.
ODD: Ecoute, Daphnée , ça fait deux jours que j'essaye de te dire que ...
Il prit une profonde inspiration. Mon coeur battit cent fois plus vite.
ODD: Tu te souviens que je t'avais dit que j'avais une fille en vue ?
MOI (déçue) : Oui ... Tu sors avec elle, c'est ça ?
ODD: Heu ... Pas encore ! Mais j'ai décidé de t'écouter et je vais lui demander un rendez-vous.
MOI: Oh ...
ODD: Est-ce que tu veux aller au cinéma avec moi demain ? On ira voir le même film qu'Ulrich & Yumi!
MOI (surprise) : Attends Odd ... Et cette fille ?
ODD: Tu n'as pas encore compris ? C'est toi, Daphnée. C'est toi la fille qui me plaît. C'est toi que je trouve incroyablement intelligente, sympa et jolie. C'est toi la fille à qui je pense souvent, enfin tout le temps ! C'est toi la première fille qui me plaît à ce point. Je n'arrive plus à penser à une autre fille qu'à toi. Ce n'est pas dans mes habitudes. Je suis un séducteur de première ... Mais toi ! Tu me fais oublier toutes les autres! Je ... je ...
Il se tut.Il pressa un peu plus fort ma main dans la sienne et me regarda dans les yeux. Je fus prise d'une envie furieuse de l'embrasser. J'avais 14 ans, et je n'avais jamais embrassé un garçon. Mais là ... Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai doucement posé mes lèvres sur les siennes. J'ai entouré son cou de mes bras. Il a réagit en posant une main sur ma hanche et une autre sur ma joue.Puis, d'une façon plus que naturelle, nous passâmes à un vrai baiser, langoureux et amoureux. C'était mon premier baiser et c'était l'un des plus beaux moments de ma vie. Je garderai le souvenir de son baiser jusqu'à la fin de mes jours,je le savais.Nos lèvres se décollèrent lentement puis nous nous enlaçâmes.
MOI: Odd, pardon de t'avoir embrassé comme ça. J'aurais pas du, j'ai vraiment honte. On peut tout oublier si tu ...
Il me ferma la bouche d'un autre baiser. On continua à s'embrasser, de plus en plus passionément, quand une voix nous interrompit.
ULRICH: Hé ben, vous perdez pas de temps, vous, au moins.
YUMI: Alors, Daphnée? Il ne se passe rien entre Odd & toi, hein.
On était un peu gênés.
ODD: Nan mais c'est tout nouveau.
Ils se mirent à rigoler, puis, sous nos yeux ébahis,ils s'embrassèrent. Odd & moi, nous nous regardâmes en souriant. Ils étaient enfin ensemble ! Ils arrêtèrent de s'embrasser puis ils nous sourirent.
ULRICH: Ouais ben ça aussi, c'est nouveau.
YUMI(rayonnant de bonheur): On est ensemble !
ODD(heureux pour ses amis): Hé ben ! Il était temps. Je commençais à m'impatienter moi.
ULRICH: Bon, si on faisait le chemin du retour tous les quatre.
MOI(en me levant): Bonne idée.
Nous partîmes alors du cinéma. Ulrich & Yumi marchait devant tous les deux, Ulrich la tenant par la hanche et Yumi par les épaules. Ils étaient tellement beaux. Leur joie de s'être trouvés était presque palpable. Odd & moi, on marchait un peu derrière eux.
ODD: Si tu savais comment je suis content pour eux. Et quand Aelita & Jérémie vont l'apprendre, ils seront eux aussi agréablement surpris.
MOI: J'imagine que ça fait longtemps qu'ils s'aiment.
ODD: Longtemps tu dis ! Ils s'aiment depuis qu'ils se connaissent. Depuis le tout premier jour.
MOI: Odd ? Est-ce que tu crois que c'est possible d'aimer quelqu'un qu'on connait à peine? De tomber amoureux à la seconde où tu vois cette personne ? Je veux dire que, cette personne peut te plaîre tout de suite. Mais est-ce que c'est possible d'être amoureux de cette personne immédiatement ?
ODD: Ulrich & Yumi en sont la preuve vivante. Tu ne crois pas au coup de foudre ?
MOI: Je commence à y croire petit à petit.
YUMI: Odd & Daphnée, ça vous dirait pas d'avancer un peu plus vite ?
On sourit puis on accéléra le pas. On se trouva finalement en ligne tous les quatre, bras dessus,bras dessous, discutant de la pluie et du beau temps, quand nous aperçumes au loin, une fille qui courrait, la tête baissée, les yeux fixés sur une carte qu'elle avait dans les mains. Elle se rapprochait dangeureusement de nous, plus précisément de Odd, sur qui elle se cogna. Odd se retrouva sur le sol, et la jeune fille sur lui. Ulrich avait l'air de la trouver à son goût. Odd aussi d'ailleurs. Mais c'est vrai qu'elle était plutôt jolie. Elle avait de longs cheveux roux qui lui arrivait au bas du dos, de magnifiques yeux marrons clairs qui contrastaient avec ses cheveux roux. Elle était grande et élancée, la taille mannequin. Elle portait des bottines noires et rouges, un micro-short noir et un top noir où il y avait inscrit "kiss me". J'avais oublié de dire qu'il était décolleté et qu'elle semblait le remplir, ce décolleté. Et que de là où il était, Odd devait avoir une vue sensationnelle. Je la détestais. Elle était tellement ... Elle était tellement ... Je ne sais pas ! Mais elle avait quelque chose de dérangeant.
LA JEUNE FILLE(n'essayant même pas de se relever): Saluuut toi ! Hé mais c'est que t'es plutôt mignon ...
Elle se releva, et Odd pu enfin se mettre debout. Elle ne nous accorda même pas un regard, à Ulrich, Yumi & moi. Elle semblait subjuguée par Odd.
LA JEUNE FILLE: Je suis vraiment désolée, je ne regardai pas devant moi. Tu vas bien ?
ODD(souriant): T'inquiètes, rien de cassé.
LA JEUNE FILLE(ramassant sa carte): Je cherchai le cinéma.
ODD: T'y es presque, tu tourne à droite à la troisième intersection ! Tu as rendez-vous avec un garçon ?
LA JEUNE FILLE: Non, avec des copines. Mais si je devais y retourner avec un garçon, j'espères bien que ce sera avec toi.
Elle fouilla dans son mini sac à main noir et trouva ce qu'elle cherchait. Une petit bout de papier. Elle prit un stylo et écrivit quelque chose. Puis elle mit sa main dans la poche d'Odd et l'attira vers elle. Elle lui glissa le bout de papier dans la poche.
LA JEUNE FILLE: Mon numéro.Appelle moi quand tu auras le temps. Allez ciao chéri.
Et, à notre grande surprise, elle l'embrassa légèrement sur les lèvres et s'en alla. Non mais pour qui elle se prenait celle là?! Je bouillonais de rage. Si je m'écoutais, je l'aurais rattrapé et je lui aurais expliquer ma façon de penser. Mais je n'avais pas le droit. Odd & moi, on était pas ensemble. Je lui plaisais, on c'était embrassé, c'est tout.On reprit notre chemin.
ODD: Wahou ! Une vraie bombe cette nana !
ULRICH: Alors là, j'avoue...une vraie bombe.
Yumi lui lança un regard noir mais il ne sembla même pas le remarquer.
ULRICH: Elle t'a filé son numéro ?
ODD: Bah apparemment !
ULRICH : Et tu vas l'enregistrer sur ton portable? Sous quel nom ? La bombe furieuse qui m'a sauté dessus ?
ODD: Non, la "belle inconnue". Dire que je ne sais même pas comment elle s'appelle.
Les garçons continuèrent à parler d'elle durant tout le reste du chemin tandis que Yumi & moi, on était furieuses. On ne pouvait même pas en placer une parmi tout ces "Qu'est-ce qu'elle était belle!" où ces " Tu crois qu'elle est top model?". Nous arrivâmes très vite à nos maisons voisines. Ulrich embrassa Yumi très amoureusement et elle sembla oublié la "bomba latina" de tout à l'heure. Mais Odd,lui, continua à comtempler le petit papier où il y avait son numéro comme si c'était la 8ème merveille du monde et il se contenta de m'embrasser mollement sur la joue. Alors qu'il y a quelques minutes, on s'embrassait comme un vrai couple. J'entendis Ulrich dire à Yumi ces mots que je rêvais d'entendre pour moi de la bouche d'Odd: " Je t'aime ". Puis Odd & Ulrich continuèrent leur chemin. J'étais anéantie.
MOI: Oh Yumi ! Tu as vu ça ? Il m'a embrassée sur la joue ! Alors qu'au cinéma, il était tellement tendre avec moi. J'ai cru qu'il m'aimait bien. Mais il a suffit que cette fille débarque pour qu'il oublie tout ce qu'il m'a dit. Il disait que je lui faisais oublié toute les autres ! Et j'y avais cru ...
Je me mis à pleurer malgré moi, et Yumi me pris dans ses bras.
YUMI: Ne t'inquiètes pas Daphnée. Odd c'est un séducteur. Mais je suis persuadée qu'il pensait tout ce qu'il t'as dit. Allez arrête de pleurer. C'est un vilain chagrin d'amour.C'est fini maintenant.
C'est fini maintenant. C'est ce que maman me disait toujours quand je pleurais. Elle me prenait aussi dans ses bras. Et elle me disait " C'est fini maintenant". Comme Yumi le faisait.
MOI: Oh Yumi, promets moi que tu ne vas jamais me laisser tomber.
YUMI: Je te le jures !
Mes larmes cessèrent petit à petit et je me retirai de mon étreinte avec Yumi. Elle m'avait consolé.
YUMI: Tu l'aimes, hein ?
MOI(me rendant enfin compte de la vérité): Je crois bien que oui.
YUMI: Tu veux que je te dises quelque chose ? Tu as le droit d'aimer.

Maggy'
10/03/09 à 20:23
ODDDDD!!!!!!!!!!! :evil: Crétin d'avorton de odd baté !!! Bon, je me calme, mais si je croise cette nana un jour, elle va passer un sale quart d'heure ! Non mais pour qui elle se prend ??????? Vivement la suite, où j'espère qu'odd aura retrouver le chemin de la raison !

julien-dupont
10/03/09 à 22:40
odd est égale lui meme et daphnée c'est cendrillon avec un beau papa pas gentils
c'est bien pour le moment pour une fois qu'un nouveau personnage souffre,c'est rare

continue

Maggy'
27/03/09 à 16:46
Et bien ? Quand est-ce qu'elle arrive la suite ? :cry:

julien-dupont
27/03/09 à 17:15
Maggy arrete de faire ta presser tous les auteurs ne sont pas aussi productif que général Xana ou moi.

elle ferat la suite quand elle pourrat....

Maggy'
27/03/09 à 18:35
Désolée d'être impatiente ! '^^ Après tout, je suis la première à mettre trois plombes pour poster une suite ! :oops:

G
11/05/09 à 23:55
Franchement j'adore !
Vivement la suite ^^ !

Maggy'
20/07/09 à 22:39
Bouhou ! Toujours pas de suite ! T_T

Piink-Diiary
20/07/09 à 23:19
Chapitre 3: Le droit de pleurer

MOI: Tu as raison. J'ai le droit d'aimer. Mais lui ...
YUMI: Ecoute Daphnée, tout ce que je te demandes, c'est de croire en tes rêves, de croire en l'amour et de croire au bonheur. Tu es bien plus jolie que cette fille, tu pourrais rivaliser avec nimporte quelle bomba latina de la Terre, parce que ta beauté intérieure, c'est ça ta vrai valeur !Et en plus elle ressort sur ta beauté extérieure ! Tu es parfaite et Odd s'en rendra bien compte un jour où l'autre !
Wahou ! J'étais juste soufflée ... C'était tellement magnifique ce qu'elle venait de me dire ! Tellement réconfortant !
MOI: Tu as raison Yumi ! Je ne la laisserai pas me prendre mon rêve le plus cher. Elle ne le connaît même pas, elle ne peut pas l'aimer autant que moi. Merci Yumi ... Merci de tout mon coeur !
YUMI (me souriant): Tu n'as pas besoin de me remercier. Allez, rentre chez toi ma beauté !
MOI: A plus Yumi !
YUMI: A plus Daphnée.
Et nous rentrâmes dans nos maisons respectives. J'eus à peine le temps de terminer mon nettoyage que j'entendis les clés tourner dans la porte. Je fonçai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et je m'endormis. Quand je me réveillai, je trouvai un mot sur mon bureau, dans ma chambre.
"Daphnée,
Je suis parti en voyage avec ma nouvelle amie. Je reviens dans une semaine. Prépare ta valise, et va chez la voisine d'en face. C'est chez elle que tu vas loger pendant mon absence, je me suis déjà arrangé avec elle. Tu n'as pas intérêt à me faire honte. A mon retour, j'espères sincèrement pour toi qu' elle ne me dira pas du mal de toi. Sinon ... Tu sais très bien ce qui va t'arriver.
Phillipe VERDEBOIS."
Doux Jésus, comment peut tu être si bon avec moi ? Il est parti ! Une semaine sans le voir, sans avoir à supporter tous ces reproches et ces hurlements à mon égard. Une semaine en compagnie de Yumi, la fille la plus géniale du monde entier, et de sa famille ! Que demander de plus ? L'amour de Odd peut être ...Je pris mon petit déjeuner, une douche et je m'habillai d'un tee-shirt violet et d'un short rose, avec mes fidèles converses roses. Ensuite, je me fis une couette haute avec un élastique fantaisie violet sur lequel était collées deux boules de faux poils de la même couleur. Je préparai ma valise à vitesse grand V. De toutes façons, j'avais mes clés. Si j'ai oublié quelque chose,je n'aurais qu'à aller chez moi le récupérer. Puis je sortis, et je sonnai à la porte de la maison des Ishiyama,à 10h56 pile. Une dame aux cheveux courts, si noirs qu'ils brillaient, et au visage jovial m'ouvrit et me sourit.
LA FEMME : Bonjour Daphnée, je suis Mme Ishiyama, ta voisine, et la mère de Yumi, qui d'après ce qu'elle m'a dit est ton amie. Je suis très heureuse de t'accueillir ici. Entre et fais comme chez toi.
Un petit garçon et un homme avec des cheveux aussi noirs que Mme Ishiyama descendirent les escaliers.
L'HOMME: Je suis Mr Ishiyama. Bienvenue dans notre demeure ! Tu vas dormir avec Yumi d'accord? Je vais monter ta valise.
Il prit ma valise. Le petit garçon n'avait pas cessé de me dévisager depuis tout à l'heure.
LE PETIT GARCON: Moi c'est Hiroki. J'te le dis cash, ici c'est moi qui fait la loi. Tu touches pas à mes jouets et quand on regarde la télé, la télécommande est à moi. Si tu t'en tiens à tout ça, on va s'entendre parfaitement tous les deux.
MOI: Ne t'inquiètes pas Hiroki, je n'ai pas l'intention de te causer des embêtements !
HIROKI: C'est parfait alors!
MME ISHIYAMA (de la cuisine où elle s'était rendu juste après que son mari soit descendu): Yumi est parti au parc avec ses amis. Tu devrais les rejoindre.
MOI: Très bien. A tout à l'heure!
HIROKI/MME ISHIYAMA: A tout à l'heure Daphnée !
Je sortis et j'arrivai bien vite au parc. Je me dirigeai vers les bancs où on était la dernière fois, j'étais sûre de les trouver là. Je ne m'étais pas trompée!
YUMI/ULRICH/JEREMIE: Salut Daphnée !
MOI: Saluut ! Où sont Aelita & Odd ?
JEREMIE: Aelita est à une répétition avec les Subdigitals et Odd ...
Yumi lui fit signe de se taire.
YUMI: Odd nous rejoint tout à l'heure !
Qu'est-ce qu'elle me cachait ? Où était Odd ? Je n'avais pas envie d'insister. On se mit à parler encore et encore de tout et de rien mais Ulrich & Yumi s'éclipsèrent au bout d'un moment, sûrement pour se retrouver en amoureux. Je restai donc seule avec Jérémie, l'occasion rêvée pour parler d'ordinateurs et de microprocesseurs.
JEREMIE: Alors ? Qu'est-ce que tu pense du nouveau Acer 3000 ? A ce qu'il paraît, les graphiques sont excellents et la qualité des images est surprenante. C'est le seul jusqu'à maintenant qui est compatible avec la toute nouvelle version de Windows Vista. Mais ce n'est encore qu'un prototype.
Nous continuâmes à parler du nouveau Acer 3000, des compétences des versions différentes de Windows et des bugs en tout genre et leur sources ainsi que de nos découvertes sur internet. On rigola de certaines blagues sur lesquelles on était tombé en surfant sur le Web. Puis on parla équations,puissances, notations scientifiques, statistiques et proportionnalité. On ne s'ennuya pas en bref. Ulrich & Yumi revinrent mais nous continuâmes notre conversation car le joli couple était occupé à s'embrasser amoureusement. On fût interrompus par l'arrivée de Odd, avec Aelita et la jeune fille d'hier soir. Elle était au téléphone et ne prêtait aucune attention à nous. Elle me semblait encore plus belle qu'hier. Vêtue d'une longue jupe blanche et d'un petit haut rouge qui laissait voir son nombril doté d'un joli piercing en argent, chaussée d'une paire d'escarpins rouges et ses cheveux flottant aux vents coiffées d'une fleur blanche, elle était tout simplement magnifique. Ulrich se retira de son étreinte avec Yumi pour la contempler. Seul Jérémie ne semblait pas séduit par sa beauté. Il semblait n'avoir d'yeux que pour Aelita, qui me fit la bise et qui s'assit à côté de Jérémie en lui souriant. Je me demandais s'il n'y avait pas quelque chose entre ces deux là ! Odd s'avança vers moi. Il m'embrassa au coin des lèvres et mon coeur s'emballa.
ODD: Comment tu vas ma Daphnée ?
Il m'avait appelée " ma Daphnée". Oh là là ! Il ne fallait pas que j'oublie qu'il était avec cette fille. Si j'aimais Odd, je devrais penser à son bonheur. Je veux qu'il soit heureux même si c'est avec cete fille et pas avec moi.
MOI: Je vais bien. Toi ça à l'air d'aller. Vous allez bien ensemble toi & cette fille. J'imagine que notre sortie au cinéma tombe à l'eau. Je ne veux pas faire obstacle à ton bonheur Odd. Je veux bien oublier tout ce qui s'est passé entre nous si tu veux, et rester ton amie ...
ODD (l'air ahuri): Mais ma Daphnée qu'est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas avec Maria. Je la trouve sympa, c'est tout. C'est vrai qu'elle est magnifique mais même la plus belle des filles n'arriverait pas à me faire arrêter de penser à toi. Tu es celle que j'ai toujours recherché : tu es belle, tu es drôle, tu es gentille et intelligente, tu rigoles de mes blagues, même si le plus souvent, elles sont pourries !Je pourrais rester des heures avec toi sans parler, du moment que je suis à tes côtés. Maria vient d'arriver ici, et elle cherchait quelqu'un pour lui montrer un peu les environs. C'est une fille qui s'amuse, elle m'a embrassé juste pour le fun. Je suis désolé si je t'ai blessé ma Daphnée ...
Il me prit la main. Mon sang ne fit qu'un tour. J'étais ... stupéfaite. Il me préférait à cette beauté magistrale ? Il m'avait encore appelée " ma Daphnée" ...
DAPHNEE: Odd je ... J'ai pensé que tu l'aimais ... je ...
ODD: S'il te plaît ma Daphnée, dis moi que tu m'en veux pas et que tu veux toujours aller au cinéma avec moi cet après-midi.
Je lui souris. Il me sourit à son tour. Jamais de toute ma vie je ne me lasserai de ce sourire... La sensation de ses lèvres sur les miennes me revint soudain. J'avais envie de revivre ce moment et rien ne m'en empêchait. Je m'approchai de lui et je l'embrassai. Il ne tarda pas à répondre à mon baiser. Celui ci fut plus passioné que le premier. Je fermai mes yeux pour mieux apprécier ce baiser. Puis nos lèvres se détachèrent et nous nous enlaçâmes. Ulrich, Yumi Aelita & Jérémie nous regardaient en souriant.Ils ne dirent rien et je les remerciais en mon for intérieur pour celà.
MARIA (en s'approchant de nous): Odd, je dois rejoindre une de mes amies. On s'appelle, O.K.
Elle embrassa son index et le posa sur la les lèvres d'Odd.
MARIA: A plus, mon mignon et Merci pour cette journée!
ODD: De rien ! A la prochaine.
Elle lui sourit de ces belles lèvres maquillées de rouge.
MARIA (à nous) : Au revoir.
YUMI/ULRICH/AELITA/JEREMIE/MOI: Au revoir !
Et elle s'en alla, non sans un regard pour celui qui faisait battre mon coeur. Je ne sais pas pourquoi, je sentais qu'elle allait me donner du fil à retordre celle là ! Mais je décidai de l'oublier pour profiter de la présence de mes amis. On s'assit en sur l'herbe verte, en cercle, et on commença à discuter.
MOI: Mon beau-père, avec qui je vis, est partie en voyage avec son amie pendant une semaine. Il m'a confiée à madame Ishiyama. Du coup, Yumi & moi, on va vivre comme deux soeurs l'espace de 7 jours !
ODD: C'est chouette, on pourra se voir plus souvent.
MOI: Tu trouves que tu ne me vois pas assez ?
ODD (rougissant) : Heu ... Je ...
Tout le monde éclata de rire.
JEREMIE: Tu nous a dit que tu vis avec ton beau-père. C'est la première fois que tu nous révèles quelque chose sur toi.
MOI(gênée): Bah ... euh ... Y'a pas grand chose à dire.
AELITA: Si tu as un beau père, ça veut dire que tes parents sont divorcés ?
MOI: Oui ... Je n'ai jamais su qui était mon père. Ma mère s'est remariée peu après ma naissance et elle est morte quand j'ai eu neuf ans.
Aelita me prit la main et elle me fit un sourire compatissant. Elle semblait aussi triste que moi, après ce que je venais de révéler, et celà me touchait beaucoup.
AELITA (la voix tremblante): Ma mère est morte aussi. Et mon père ... C'est une longue histoire que je te raconterais un jour, je te le promets.
Ils se regardèrent tous d'un regard qu'ils avaient l'air de comprendre. Ils semblaient tellement unis que je me sentis exclue.
ULRICH: Si ça peut vous réconforter, mes parents sont toujours vivant mais mon père ne me parle seulement quand il reçoit mon bulletin de notes catastrophiques. Et ma mère approuve toujours ce qu'il dit.
Je lui souris.
YUMI: Bon, si on parlait de choses plus marrantes !
ODD: O.K ! Si c'est pour rigoler, j'suis toujours au rendez vous ! C'est l'histoire de deux blondes qui discutent. Y'en a une qui dit à l'autre : " Heyy tu sais, on m'a dit que lire, ça rend plus intelligent. Ce serait bien si on essayait!" Alors elle se rendent dans une librairie. La libraire leur demande : " Je peux vous aider ?". Elles répondent : "Oui,on voudrait un livre." La libraire leur demande : De quel auteur ?" Et elles, elles répondent : " Heu ... On sait pas, ving centimètres à peu près !"
On éclata tous de rire. Soudain un bip provenant de l'ordinateur de Jérémie retentit. Ils se regardèrent comme tout à l'heure, en ayant l'air de se comprendre d'un coup d'oeil.
YUMI: Daphnée si on rentrait ? Tu m'appelles si vous avez besoin de moi Jérémie ?
JEREMIE : Pas de problème ! A toute' !
Et Jérémie, Aelita, Ulrich & Odd se mirent à courrir en direction de la forêt.
YUMI: Bon, cette fois ci, c'est à moi de t'aider pour savoir ce que tu va mettre pour ton rendez vous avec Odd ! Je pourrais te prêter des vêtements si tu veux. Allez on y va !
MOI (le regard tourné vers Jérémie, Aelita, Ulrich & Odd): Heu ... Oui, allons-y.n Et nous nous dirigeâmes vers la maison Ishiyama. Tout en marchant, Yumi avait l'air soucieuse.
MOI: Il y a un truc qui vous uni. Un secret, quelque chose.
Yumi sursauta après mes paroles.
YUMI:Quoi ?
MOI : Un truc, je sais pas. Un truc qui vous uni, toi,Ulrich,Aelita, Jérémie & Odd.
YUMI: Oui.
MOI: Quoi ?
YUMI: Je ne peux pas te le dire.
MOI (triste): Pourquoi ? Je croyais qu'on était amis.
YUMI: Oui. Mais je ne peux pas te le dire c'est tout. C'est un secret. Et il vaut mieux pour toi que tu ne saches rien.
MOI: Je ferais n'importe quoi pour devenir un membre à part entière de votre bande.
YUMI (pensive) : Un jour viendra où tu le seras, j'en suis persuadée.
MOI: Je ne veux pas attendre.
YUMI: Tu devras pourtant. La vie est faite d'attente.
MOI: Je ne veux plus attendre le bonheur.Depuis que ma mère est morte, il ne m'arrive que des malheurs.Je m'enferme dans une bulle ou il fait nuit noire et le soleil n'arrive pas à percer. Depuis que je vous connais, quelques rayons parviennent à traverser ma bulle. Je veux tout partager avec vous, afin que ma bulle noire puisse disparaître pour de bon.Je veux tout partager avec vous pour le meilleur et pour le pire.
YUMI (profondément pensive): Pour le meilleur ... et pour le pire ?
MOI (déterminée) : Pour le meilleur et pour le pire. Rien ne peut etre pire que ce que je vis.
YUMI (rigolant) : Tu ne sais pas ce que tu dis. Suis moi, et bienvenue dans nos vies. Tu verras.
Alors, bifurquant soudain direction la forêt, Yumi m'entraîna dans un parc. Il y avait beaucoup de vent, la nuit était ténébreuse.Un frisson d'adrénaline me parcourut. Je sentais que ma vie allait prendre une autre tournure et qu'elle vaudrait la peine de vivre.Yumi ne parlait pas. Elle ne semblait pas sûre de ce qu'elle faisait. Elle semblait hésiter. Je priai dans mon coeur pour qu'elle ne change pas d'avis. Elle s'arrêta brusquement.
MOI: Qu'est-ce que tu fais ?
YUMI: Suis moi et tais toi,Daphnée, ne me fais pas regretter ce que je fais.
Elle ouvrit une plaque menant a une bouche d'égout par le biais d'une échelle. Elle descendit et je la suivis.Un skateboard et une trotinette était appuyés sur le mur. Ca ne sentait vraiment pas la rose. Il faisait sombre mais j'aperçus l'ombre d'un sourire sur les lèvres de Yumi.
MOI: Quoi ?
YUMI: Ils ne m'en voudront pas d'avoir trahi le secret. Ils savaient que j'allais venir avec toi.
MOI: Comment le sais tu ?
YUMI: Ulrich, Odd & Moi, on a un skate. Jérémie et Aelita ont chacun une trotinette. Ils en ont laissé une parce qu'ils savaient que tu viendrais.
MOI (souriante,heureuse,fière): Alors tu vois ? C'est le destin.
Elle me sourit. Elle prit son skate et se mit à rouler. Je la suivis avec la trotinette. Elle arriva à une seconde échelle et souleva une plaque. Nous pûmes enfin mettre notre nez dehors.On était sur le pont d'une usine. Elle courut puis pénétra à l'intérieur. Elle attrapa une corde et comme si c'était une liane, elle se précipita dans le vide et attérit près d'un ascenceur.
YUMI: Allez, fais pareil que moi !
Prenant mon courage à deux mains (en l'occurence la corde), je fermai les yeux et je me lançai. J'atteris en douceur près de l'ascenceur. Elle appuya sur un bouton et l'ascenceur s'ouvrit. Nous y entrâmes. Une fois à l'intérieur, elle appuya sur un second bouton.L'ascenceur démarra. Quand il s'ouvrit et quand je vis ce que je vis, le souffle me manqua ...

Maggy'
22/07/09 à 13:46
Bon que dire ? Toujours aussi fantastique ! Je l'attendais depuis un moment cette suite ! Elle tombe à pic en plus ! (par contre j'avais du quitter le site juste au moment où tu a posté parce que quand j'y suis revenue, il ne semblait pas y avoir de nouveaux messages !) :roll:

Scotland Girl
22/07/09 à 16:27
* Rien à dire ! Je suis époustouflée par ton histoire ! Moi qui ne suis pas, mais VRAIMENT pas, une fan de romance, tu as réussi à me toucher avec l'amourette d'Odd et Daphnée... (en plus, je ne vois pas Odd parlé comme ça à une fille !)
* Niveau ortho et co, encore une fois, rien à dire...
* Continue comme ça et vivement la suite ! =)

Piink-Diiary
27/07/09 à 21:04
Voilà la suite.Elle n'est pas bien longue mais bon. C'est La fin du chapitre 3 et le début du chapitre 4. :D . Bonne Lecture.

Jérémie Belpois était assis devant le matériel informatique le plus sophistiquée et compliquée que je n'avais jamais vu auparavant et croyez moi, j'en ai vu ! Le moniteur était géant et à côté, se tenait la chose la plus impressionnante: un hologramme en forme de globe, bleu, semblant représenter un monde ... différent du notre. J'avais besoin d'explication mais ma surprise était telle qu'aucun son ne sortait de ma bouche. Tant de questions,tant d'interrogations me traversait l'esprit qu'il m'était impossible d'en sélectionner une. Je pense que Yumi avait compris la situation délicate dans laquelle je me trouvais. Elle me prit la main et m'entraîna à côté de Jérémie. Je voulus toucher l'hologramme, ma main la traversa. J'observai l'écran. Quelque chose attira mon attention. Trois "cartes informatiques" à l'effigie de mes amis Odd, Ulrich & Aelita et trois points se déplaçaient sur un graphique qui représentait un territoire à priori très montagneux.Mes lèvres semblèrent se dénouer.
MOI (à Jérémie) : Jérémie ... Où sont-ils ?
JÉRÉMIE : Sur Lyoko.
MOI (répétant machinalement) : Lyoko ...
Mes méninges fonctionnèrent comme jamais ils n'avaient fonctionner. Cet ordinateur semblait diriger cet hologramme, ce grand globe ... Cette Planète !
MOI: Lyoko ... Une planète inconnue que vous avez découvert ?
JÉRÉMIE (me corrigeant) : Un monde virtuel inconnu qu'on a découvert.
MOI: Un monde virtuel ...
Je m'appuyai contre l'accoudoir du siège de Jérémie. J'étais anxieuse. Je regardai Jérémie droit dans les yeux. Il me fit un sourire qui me détendit. Alors je pus enfin lui demander.
MOI: Explique moi.
Alors, avec l'aide de Yumi, Jérémie m'expliqua ce fameux jour où ils avaient découvert cette usine, découvert Aelita, découvert X.A.N.A, découvert le retour dans le temps. Il me raconta dans tous les détails, comment ils vivaient pour que les autres vivent. Ils vivaient pour sauver le monde.
UNE VOIX FAMILIÈRE VENANT DES HAUTS-PARLEURS DE L'ORDINATEUR:Einstein ? Einstein ?
JÉRÉMIE: Oui Odd ? Excuse moi.
ODD: Heum ... ça fait un bail qu'on a désactivé la tour là, si tu pouvais nous ramener au bercail.
JÉRÉMIE: Aucun problème. Dévirtualisation.
Jérémie et Yumi m'entraînèrent vers l'ascenseur et nous descendîmes dans une salle qu'ils ont baptisés salle des scanners. Quand l'ascenseur arriva à destination et qu'on en sortit, trois grandes colonnes de fer s'ouvrirent pour laisser place à Aelita,Ulrich & l'élu de mon cœur.Ils ne furent pas surpris quand il me virent.
ULRICH (à Yumi) : Je savais que tu l'emmènerais. ON savait que tu l'emmènerais.
YUMI: Alors j'ai fais le bon choix.
MOI: Je n'arrive pas à y croire.
Les larmes me montèrent aux yeux.
MOI: Vous êtes les personnes les plus vraies, les plus humbles, les plus aimantes, et les plus extraordinaires que j'ai jamais vu. Vous êtes prêt à sacrifier votre vie d'adolescent normal, afin de sauver le monde et de vous sauver vous.
Je ne pus contenir mes larmes plus longtemps.Elles roulèrent lentement le long de ma joue.
MOI: Et ça veut dire que depuis si longtemps, vous êtes condamnés à vous battre pour ma survie, la survie de tout le monde mais la mienne aussi, à revivre des tas et des tas de fois les mêmes évènements.
Jérémie me prit la main et la caressa affectueusement.
JEREMIE: Daphnée, on s'y habitue.
MOI: On ne s'habitue pas à riquer sa vie pour celle des autres.
Je le regardai droit dans les yeux. J'y vis la lueur d'une âme incroyablement bonne, d'une personne simplement généreuse.
MOI: Merci Jérémie. Je ne te le dirais jamais assez. (En me retournant vers les autres :) Je ne VOUS le dirais jamais assez. Merci. J'ai honte de pleurer comme ça, mais je ne peux pas m'arrêter c'est plus fort que moi.
Et mes larmes reprirent de plus belle. Je me jetai au cou de Jérémie.
MOI (la voix tremblante): Merci Jérémie, Merci. Merci, Merci pour tout ça, tu ne te rends pas compte à quel point ce que vous faites est énorme. Pardon de pleurer comme ça.
JEREMIE (me serrant plus fort dans ses bras): Allez vas-y lâche toi. Après tout, tu as le droit de pleurer.

Chapitre 4 : Une Lyokoguérière passionnée

Oui, j'ai le droit de pleurer. Oui, j'ai le droit d'être touché par le courage de ces quatre merveilleuses personnes.
MOI: Je veux vous aider Jérémie.
Il dessera notre étreinte,essuya mes larmes de ces deux pouces et me regarda d'un air sérieux.
JEREMIE: C'est une décision importante qui demande de la réflexion Daphnée. Je ne veux pas qu'un jour tu le regrettes. Je veux que tu prennes le temps d'y réfléchir, s'il te plait.
MOI: Il y a certaines intuitions, certaines choses qui viennent comme ça, certaines certitudes qui ne demandent pas de réflexion. Je suis sûre que si je suis là, maintenant, avec vous, c'est que Lyoko fait partie de mon destin. Depuis le décès de ma mère, ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Si Lyoko, Si X.A.N.A, me permet de rendre ma vie utile en sauvant le monde, alors je ne pense pas qu'il y ait lieu de réfléchir.
Après ces paroles, il y eut un lourd silence. Je ne sais pas pourquoi, je sentais que l'accord de Jérémie était plus importante que celui des autres, étant donné que c'était lui qui gérait tout. Pour moi, il fournissait un éffort égal, si ce n'est supérieur, à Yumi, Ulrich , Odd & Aelita, même si il n'allait pas sur Lyoko.
MOI : S'il te plait Jérémie.
Jérémie regarda les autres.
YUMI: Jérémie, je ne vois aucun iconvéniant. C'est son choix, et on ne peut pas dire qu'on a pas besoin d'aide.
ULRICH : Elle a raison.
AELITA: Pour moi, c'est O.K.
ODD: Jérémie, Il ne manque plus que ton avis.
Jérémie sourit puis me regarda.
JEREMIE : Daphnée, tu es sur le point de devenir une lyokoguérrière. Es-tu prête ?
MOI: Plus que je ne l'ai jamais été.
JEREMIE: Alors tu va entrer dans ce scanner et attendre. Je dois enregistrer ta structure corporelle dans le supercalculateur. Quand le scanner s'ouvrira, alors ce sera fini.
Je me retournai puis j'entrai dans cette grande colonne de fer, un peu anxieuse.
YUMI: Détends toi, ce n'est rien.
JEREMIE: Attendez là dans la salle des scanners. Je descendrai dès que j'aurai fini.
Puis je le vis prendre l'ascenceur et j'attendis. Le scanner se referma et j'attendis encore. Je crois qu' aucun mot ne serait assez fort pour d'écrire l'adrénaline que je ressentais à ce moment là, ni la joie qui faisait battre mon coeur. Je vais sauver le monde. Je serais membre à part entière de la bande de Yumi,Ulrich, Odd, Jérémie & Aelita. Ma vie prenait une autre couleur. Depuis la mort de maman, je n'avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Quand le scanner s'ouvrit, un sourire éclaira mon visage. Je sortis et Yumi me pris dans ses bras, puis ce fut le tour d'Ulrich,d'Aelita & de Odd. Ce dernier calin me fit énormément de bien. Sentir ses bras autour de moi m'apportait un réconfort et un soulagement absolu. J'y étais tellement bien que j'aurais voulu y rester jusqu'à la fin de mes jours. L'ascenceur s'ouvrit et laissa place à celui qui avait redonné des couleurs à ma vie en faisant de moi une lyokoguérrière. Je me détachai des bras d'Odd pour courir vers lui. Un adorable sourire se dessina sur son visage.
JEREMIE : Comment va notre nouvelle lyokoguérrière ?
Je lui sautai au cou.
MOI: Bien, tellement bien Jérémie ! Merci !
JEREMIE : Si on m'avait donné 100 € à chaque fois que tu m'avais dit merci ce soir, j'aurais pu acheter un nouvel ordinateur portable. Allons, je ne veux plus que tu me remercies. C'est moi, c'est nous qui devrions te remercier pour avoir bien voulu donner ta vie à Lyoko. Bien, il serait peut etre temps de rentrer maintenant.
Nous sortîmes de l'usine par un pont qui nous mena au centre ville. Tout en marchant et en plaisantant, on se dirigeait vers la maison de Yumi quant tout à coup, une voix malheureusement plus que familière nous interrompit.
MARIA: Ooooooood !
Ma rivale numéro un courait vers nous. Elle arriva à notre hauteur et le même phénomène se produisit. Odd & Ulrich était totalement envoutés par sa beauté et Yumi & moi on mourrait de jalousie. Aujoud'hui, elle portait une robe flamenco rouge qui ne faisait que confirmer mes soupçons quant à ses origines espagnoles et des escarpins noirs qui soulignait sa taille mannequin. Elle était coiffée d'un coquelicot rouge accroché à son chignon haut parfait.
MARIA (s'adressant à nous) : Holà ! (à Odd) Odd, tu vas bien ? Tu n'as pas reçu mes messages ?
ODD: Oui, ça va très bien merci. Et non, je n'ai pas reçu tes messages.
MARIA: Je vais au collège Kadic ! Toi & moi on va se voir tous les jours, c'est génial non ?!
ODD : Vraiment génial ! Tu seras interne ?
MARIA : Non, mais on se verra quand même. Je suis tellement contente, tu peux pas savoir à quel point.
ODD : Et moi donc.
MARIA : Aussi, je voudrais mieux connaître tes amis. Comme ça, je connaitrais au moins six personnes à Kadic.
MOI: Rectification : 5 personnes. Je ne suis pas à Kadic.
MARIA : Ah bon ? Je croyais. Bon ben moi c'est Maria, j'ai 14 ans, je suis en 3 ème. Je viens de Madrid en Espagne.
MOI: Je m'en doutais. Moi c'est Daphnée, j'ai 14 ans, je suis en 3 ème, moi aussi.
YUMI: Moi c'est Yumi, c'est pareil, 14 ans, 3 ème.
ULRICH : Moi c'est Ulrich; j'ai 13 ans et je suis en 4 ème comme Odd, & Aelita & Jérémie.
AELITA/JEREMIE : C'est nous !
MARIA : Je suis très heureuse d'avoir fait votre connaissance.Comment vous me trouvez ?
Et toute souriante, elle se mit à tourner sur elle même pour me faire m'évanouir de jalousie face à son visage et son corps sans défaut.
ODD/ULRICH : Tu es magnifique !
MARIA: Vous savez quoi ? Plus tard, je serais mannequin.
ULRICH : Tu es très bien partie pour ça.
MARIA: Merci Ulrich.
Elle lui fit un clin d'oeil. Yumi ne parut pas enchantée par celà. Elle choisit de prévenir Maria.
YUMI: Ulrich & moi on sort ensemble.
Et suite à ces paroles elle prit Ulrich par le bras, pour donner de la conviction à ses paroles. Ulrich sourit. Il savait qu'elle était jalouse.
MARIA : C'est génial, je suis contente pour vous.
YUMI: Si je te l'ai dit c'est pour te prévenir. Pour que tu n'ai pas dans l'idée de sortir avec lui.
MARIA : Ne t'inquiètes pas. Je ne m'attaque qu'aux garçons célibataires. Comme Odd, par exemple.
Ce qu'elle m'énervait. A ce moment, j'aurais donné nimporte quoi pour qu'Odd réagisse. Qu'il lui dise que je lui plais ou mieux, qu'il lui dise qu'il m'aime. Mais il ne réagit pas. Il se contenta de lui sourire. Et moi je ne pouvais rien dire. Parce que même si Odd m'avait dit que je lui plaisais, même si il m'avait embrassée, il restait célibataire parce que rien n'était officiel entre nous.
ULRICH : Tu es jalouse, Yumi.
YUMI: Non !
ULRICH : Menteuse ! Et si tu veux tout savoir ça me plait que tu sois jalouse.
Et il l'embrassa amoureusement. Ils semblaient oublier tout autour d'eux. Ulrich n'avait d'yeux que pour Yumi, et non pas pour cette ******* de Maria. Ce couple là était parfait et je souhaitais de tout mon coeur qu'un jour, Odd & moi ce serait comme ça.
MARIA : Qu'ils sont mignons ! On se revoit à Kadic les amis ! Je vous laisse.
Et elle traversa la rue et disparu de notre champ de vision. Cette fille était vraiment tenace, et je sais qu'elle me donnerait du fil à retordre. Mais j'aimais Odd, et j'étais déterminée à ne pas la laisser se mettre entre nous. Nous continuâmes notre chemin comme avant qu'elle nous ait interrompue. Nous arrivâmes bien vite chez Yumi. Ulrich l'embrassa encore. Odd, lui, m'embrassa au coin des lèvres. Et Jérémie et Aelita me prirent dans leur bras. Toute la bande enlaça ensuite Yumi & Ulrich m'enlaça lui aussi. Cet après midi avait été un moment fort pour nous tous et on avait tous besoin de repos. Yumi & moi, on rentra à la maison et on observa nos amis par la fenêtre. Quand ils disparurent totalement, Yumi me sourit et me dit :
YUMI : Bienvenue dans ta nouvelle vie. Bienvenue dans nos vies.

Dark Shadow
27/07/09 à 21:12
Salut

Je vien de lire ta fic elle est extra ;) continue comme ça



Et vous Odd et Ulrich si j'arrive je vous prend par la peau du *** et je vous tue alors arretez de flashez sur cette co**e de Maria

Quand au beau pere de Daphnée j'espere qu'il va arreter de lui hurler dessus .

Sinon super que Daphnée va etre une bonne Lyok-Guerriere ;)

Maggy'
27/07/09 à 21:27
Ca continu bien, très bien même, mais je sens que je vais très vite détester Maria, j'ugnore totalement pourquoi... Ou pas.

Scotland Girl
28/07/09 à 12:25
* J'adore trop Maria :twisted: , enfin, surtout son caractère. Elle me fait tellement penser à ces filles qui n'ont rien dans la cervelle, qui n'ont rien compris de ce qui se passe dans la vie de tous les jours et qui se prend pour le centre du monde ¬¬
* Bref, ton histoire est toujours aussi géniale, et très bien écrite. Tu sais joué avec les sentiments et c'est très bien ;) ! Continue comme ça et vivement la suite ^^

Piink-Diiary
10/10/09 à 14:18
MOI: Merci. Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse que ma vie puisse enfin servir à quelque chose.
YUMI(inquiète): Tu as 14 ans,ta mère est morte quand tu en avais 9. Si je comptes bien, ça fait maintenant 5 ans qu'elle n'est plus de ce monde. Et pourtant, tu continues à souffrir le martyr et à parler comme si c'était tout récent. Je sais qu'on ne guéris pas de la mort d'un parent. Mais je sais qu'au fil des années, on accepte. J'ai l'impression que tu n'as pas encore passé ce cap. Et j'ai l'impression que quelque chose t'en empêche. Ou quelqu'un.
Je tressaillis. Elle avait tout compris. Il fallait que je réagisses, sinon elle devinera qu'elle a raison. Alors j'éclatai de rire. Un rire qui sonnait tellement faux que je priai pour ne pas qu'elle le remarque.
MOI: Yumi, tu ferais une bien mauvaise psychologue sans vouloir te vexer. Ma mère et moi avions une relation très fusionnelle. C'était une partie de moi. Une grande partie de moi. Et quand une partie de soi meurt, on ne peut pas accepter, on ne peut pas continuer à avancer. On désire plus que tout mettre fin à ses jours.
Elle sursauta suite à cette dernière phrase.
YUMI: Hein ? Daphnée, non ...
MOI : Sauf si du jour au lendemain, on fait la connaissance de cinq personnes absolument adorables dont la joie de vivre est contagieuse alors que ces cinq personnes luttent tous les jours à fin de sauver l'humanité. Là on se dit qu'on ne peut pas rester là sans rien faire. On se dit que peut etre est-ce là l'occasion de mettre cette vie qui ne vaut plus rien à profit. Et à partir de ce jour, notre vie nous tient à coeur plus que nimporte quoi d'autre. Tu n'imagines pas ce que Lyoko représente pour moi Yumi. Et je te serais à jamais reconnaissante de m'avoir emmenée à l'usine.
YUMI (visiblement touchée) : Je ... De rien, Daphnée.
MADAME ISHIYAMA : Yumi, Daphnée, nous allons dîner.
Alors, je suivis Yumi dans la salle à manger et nous nous attablâmes. Ce fut le meilleur dîner auquel j'ai jamais été donné d'assister depuis la mort de maman. Entre Monsieur Ishiyama et ses problèmes de travail, madame Ishiyama qui s'inquiète d'avoir raté son dîner et les disputes de Yumi & Hiroki, j'avais l'impressions d'être dans une vraie famille.Après le dîner, je me retirai. Les émotions ça fatigue ! Je pris un bain dans la salle de bains de Yumi, puis, j'enfilai mon pyjama et me couchai. Yumi était encore dans le sallon, elle regardait la télé. Je m'endormis peu après, en pensant à la journée d'aujourd'hui et aux journées à venir. Je fis un rêve pour le moins étrange. J'étais à l'usine, dans un scanner qui venait de s'ouvrir. On sortait victorieux d'un combat et on quitta l'usine par la ville, quand Maria surgit. Jusque là, rien de très inhabituel sauf que Yumi,Ulrich, Aelita & Jérémie disparurent. Je me retrouvai seule avec Maria & Odd. Odd était entre nous deux. Maria lui demanda de choisir entre elle & moi. Il fit deux pas vers moi mais il se stoppa. Quand il se retourna, un homme d'affaire, grand, la quarantaine bien entamée, brun et musclé rejoignit Maria. Alors, Odd me regarda. Il sourit tristement. Une larme glissa le long de sa joue. Maria lui tendit une main. Il la saisit, non sans un dernier regard vers moi. Et je disparais. Je me réveillai alors en sursaut. Je suffoquais. J'avais l'impression d'étouffer. Mes suffocations alertèrent Yumi qui se réveilla.
YUMI: Daphnée tu vas bien ?
Je ne répondis pas tout de suite. J'attendis. Mon souffle se fit plus régulier. Mon poul ralentis avant de se stabiliser à un rythme normal. Après quoi,je répondis.
MOI : Oui, ça va Yumi, ne t'inquiètes pas. Un mauvais rêve. Je te raconterais demain.
YUMI: Ou plutôt tout à l'heure. Il est quatre heures du matin !
Je jetai un coup d'oeil au réveil de Yumi puis je lui souris.
MOI: A tout à l'heure.
Epuisée, je me rendormis à la seconde où ma tête pris contact avec la douceur des draps de Yumi. Quatre heures après, je me réveillai.Yumi dormait encore.Elle murmurait le prénom d'Ulrich dans son sommeil. C'était A-DO-RABLE ! Je choisis une tunique jaune et d'un leggins noire et une paire de tongs noires et j'allai dans la salle de bains. Je pris une douche froide pour me réveiller. Quand je sortis, Yumi émergeais de son sommeil.
MOI(souriante): Bonjour Yumi.
Elle s'étira puis me sourit.
YUMI: Bonjour Daphnée. Bien dormi ?
MOI: Oui, si ce n'est que tu murmurais le prénom d'Ulrich dans ton sommeil !
YUMI (écarlate) : Tu es sérieuse ?! Oh pardon ! J'espère que je ne t'ai pas empêché de dormir,non ?
MOI: Non, Non, c'était plutôt marrant.
Elle rougit encore plus puis reprit sa couleur normale après quelques secondes.
YUMI: Et ce rêve ? Tu me le racontes.
Alors je lui expliquais en long et en large ce qui c'était passé dans mon songe.
YUMI: Je ne comprends pas. Je ne pense pas que ce rêve ai vraiment une signification. Peut-etre que cet homme représentait juste la peur que tu ressens en pensant que Odd puisse choisir Maria au lieu de toi.
MOI (songeuse) : Oui, je suppose. Je ne vois pas d'autres explications de toutes façons.
YUMI : En tout cas, cette peur n'a pas lieu d'être. Odd t'aime.
MOI: Il ne me l'a jamais dit.
YUMI : C'est difficile pour lui, je pense. Odd n'a jamais vraiment été amoureux. Je pense qu'il ne se rend même pas compte de ce qu'il ressent. Mais,ça prendra peut-être du temps ... Mais un jour viendra où il te le dira. Laisse lui le temps.
MOI: De toutes façons, je crois que je n'aimerais jamais personne autant que lui. Je l'attendrais toute ma vie.
Je m'empourprai à la suite de cette dernière phrase. Yumi sourit.
YUMI: Alors, aujourd'hui c'est le grand jour. Votre premier rendez vous !
MOI: Oui, je suis déjà très nerveuse.
YUMI: Tu n'as aucune raison de te faire du souci ! Je vais aller prendre ma douche. Tu m'attends là ? Ensuite on ira petit-déjeuner.
MOI: No problemo.
Je m'assis sur son lit. Je me mis à penser à Odd, à la sensation de ses lèvres sur les miennes et mon coeur se mit à battre la chamade. Je ne vis pas le temps passer. Yumi sortit de la salle de bain, vêtue d'un short noir et d'un tee-shirt de garçon rouge ainsi qu'une paire de tongs noires et rouges. Nous descendîmes dans la cuisine et nous prîmes notre petit déjeuner tout en bavardant de tout et de rien.Hiroki était chez un ami et ses parents n'étaient pas là.Soudain, mon portable, qui était posé sur la table, vibra. Je regardai le prénom qui s'affichait.
MOI(nerveuse) : C'est Odd.
YUMI : Qu'est-ce que tu attends ? Décroche.
MOI: Allo Odd ?
ODD : Bonjour ma Daphnée. Tu as passé une bonne nuit ?
Mon coeur s'accéléra dès que j'entendis sa voix. Je pris une profonde inspiration. Je descidai de ne pas lui raconter mon rêve.
MOI: Oui, une très bonne nuit. Et toi ?
ODD: Idem'. J'ai rêvé de toi & moi. C'était magnifique.
Je souris. Un blanc s'installa entre nous.
ODD: Voilà, heum, en fait ... tu me manques. Et je n'ai pas envie d'attendre jusqu'à tout à l'heure, au ciné, pour te voir.
MOI (le coeur qui s'affole) : Toi aussi ... toi aussi tu me manques.
ODD: Je me demandais si on pouvait pas venir chez Yumi, avec Ulrich, Aelita & Jérémie.
MOI (heureuse à cette idée) : Attends, je lui demande.
MOI (à Yumi) : Yumi, Odd voudrait savoir s'il pouvait venir ici avec le reste de la bande.
YUMI (l'air aussi heureuse que moi) : Bien sûr.
MOI (reprenant ma conversation téléphonique) : Elle est d'accord.
ODD : Génial ! On arrive tout de suite.
Il raccrocha. Yumi avait l'air radieuse, sûrement à la perspective de voir son cher et tendre Ulrich. Je me rendai compte qu'avec eux, je passais les meilleurs moment de ma vie.
MOI : Tu es vraiment très amoureuse d'Ulrich, hein ?
YUMI : Totalement.
MOI: Eh bien,ça se voit carrément.
Et je me mis à me moquer un peu d'elle.
YUMI : Hey, tu ne t'es pas vue quand tu parles d'Odd !
Je me mis à rougir.
YUMI : Tu vois !
Elle se mit à rire à son tour. Et je me joignis à elle. Nous partîmes d'un fou rire complice quand la sonnerie retentit.Yumi & moi, nous courûmes jusqu'à la porte. Là, se tenait Odd & Ulrich, hors d'haleine, tandis que à 10 mètres plus loin, Jérémie et Aelita marchait tranquillement vers la maison.
ODD (essouflé) : On .. on a fait ... la course ... Ulrich & moi.
Ulrich et Odd reprirent peu à peu leur rythme cardiaque normale. Ulrich embrassa langoureusement l'amour de sa vie. Odd m'embrassa légèrement sur les lèvres mais aussi léger que fut ce baiser, il déclancha en moi un frisson qui parcourut tout mon corps. Ils entrèrent, avec Yumi, tandis que j'attendis sur le pas de la porte Jérémie & Aelita. Ils arrivèrent quelques secondes plus tard. Aelita m'enlaça amicalement et Jérémie en fit de même. Tous les trois, nous rejoignîmes le salon. Nos amis s'étaient installés au sol, sur la moquette, Yumi entre les jambes de son amoureux, qui caressait ses cheveux et Odd, un peu plus loin. J'allai m'asseoir à côté de lui. Il passa son bras par dessus mes épaules. Jérémie et Aelita s'assirent côte à côte près de nous.
JEREMIE : Aelita, j'ai quelque chose à te demander. Je profite du fait qu'on soit tous réunis pour te dire que ...
Il respira profondément. Yumi, Ulrich & Odd souriait jusqu'aux oreilles. Je commençai à comprendre.
JEREMIE : Je ...
Il semblait hésiter. Aelita semblait espérer qu'il ne lâche pas l'affaire. Elle n'attendait que ça.
MOI (surprise par ma propre voix) : Vas-y Jérémie.
Il me regarda, étonné, puis me sourit.
JEREMIE : En fait je ... Enfin, je sais que tu sais. Je n'arrive pas à le dire.
AELITA (sourit) : Je t'aime aussi Jérémie. J'attendais que tu me le dises, mais je ne peux plus attendre.
Jérémie sourit. Il lui déposa un petit bisou sur la bouche. C'était tellement mignon.
ODD : Ouais, c'est génial !
ULRICH: Enfin ! J'ai failli attendre.
YUMI : Je suis très, très heureuse pour vous.
MOI: Et moi donc !
ODD : Bon, si on se faisait un petit action ou vérité.
MOI: Encore !
ODD : Je commence !
ULRICH : Action ou Vérité?
ODD: Vééééééériiiiiiiitéééééé !
ULRICH : Est-ce que tu es amoureux de Daphnée ?
ODD : ULRICH !
ULRICH : Je suis désolé de te dire ça mais tu es obligé de répondre.
Mon coeur, une fois de plus, s'affola comme une machine à laver en pleine frénésie.
ODD (se tournant vers moi) : Oui.
Oh mon Dieu ! Voilà ! Ce que j'espérais était réalité. Je lui souris.
YUMI: Daphnée, action ou vérité ?
MOI: Action.
YUMI (visiblement déçue) : Zut ! Bon bah ... Embrasse celui que t'aime.
Je me tournai vers Odd. Il me sourit. Et je posai mes lèvres sur les siennes puis il répondit à mon baiser. J'eus l'impression que tout avait disparu autour de nous. On était plus que deux, on s'aimait. Ulrich cassa tout.
ULRICH : Wahou, c'est mignon tout ça.
Yumi lui assena un coup de coude dans les hanches. Odd me sourit puis se tourna vers Ulrich.
ODD : A toi Ulrich ! Action ou vérité ?
ULRICH : Vérité!
ODD : As-tu aimé une fille avant Yumi ?
ULRICH : Bah oui ! Mais pas autant que j'aime Yumi. Je ne pense pas que j'aimerais un jour quelqu'un autant que je l'aime.
YUMI : Je pourrais dire la même chose. Bon Aelita ! Action ou Vérité ?
AELITA : Heeum ... Vérité.
YUMI : Depuis combien de temps tu aimes Jérémie ?
AELITA : Je suis tenté de dire depuis que je le connais. Mais sur Lyoko je ne pouvais ressentir aucun sentiment. Alors, je vais dire, depuis qu'il m'a permis de revivre. Et je ne saurai jamais assez lui dire merci.
JEREMIE : L'amour que tu me portes c'est la plus belle récompense du monde.
MOI : Oh, vous êtes adorables ! Bon Jérémie ! Action ou vérité ?
JEREMIE : Heu ...
Et là, l'ordinateur de Jérémie se mit à biper.
JEREMIE : X.A.N.A ...
Les visages parurent soudain anxieux. Seuls mon visage s'illumina d'un grand sourire. Mon premier combat sur Lyoko ! Je n'eus pas le temps de me réjouir plus longtemps. Nous filâmes, ni une, ni deux direction l'usine. Puis nous prîmes le monte-charge et Jérémie s'arrêta à la salle de l'ordi. Odd,Ulrich, Yumi, Aelita & moi nous continuâmes jusqu'à la salle des scanners. Là, nous entendîmes la voix de Jérémie.
JEREMIE : Odd & Ulrich d'abord, les filles ensuite.
NOUS TOUS : Okay !
Odd & Ulrich rentrèrent dans les scanners.
JEREMIE : Transfert Ulrich, Transfert Odd, Scanner Ulrich, Scanner Odd, Virtualisation.
Les deux scanners où Ulrich et Odd étaient entrés se réouvrirent, vides. L'appréhension me gagna. Aelita et Yumi entrèrent dans les scanners. Je fis de même. J'avais peur, il fallait l'avouer.
JEREMIE : Transfert Yumi, transfert Aelita, Transfert Daphnée, Scanner Yumi, Scanner Aelita, Scanner Daphnée, Virtualisation.
Je ne ressentais rien. J'étais consciente, mais mon coeur ne battait pas. C'était une sensation étrange. Il me semblait qu'on était dans le territoire de la forêt. J'observai les vêtements de mes amis. Yumi, en geisha,Ulrich en samourai, Aelita en aventurière et Odd en chat. J'étais vêtue d'une robe digne d'un créateur de renommée genre Jean Paul Gautier. Elle était blanche et épousait parfaitement les formes de mon corps. J'avais au pied de petites sandales à talons blanches et mes cheveux étaient coiffés d'un diadème orné de diamants.
ODD : Ma Daphnée, t'es magnifique ...
ULRICH : T'es trop belle miss !
YUMI (visiblement jalouse) : Oui mais tu n'as pas d'armes ? A quoi toute cette panoplie peut bien servir, hein Jérémie ?
JEREMIE : Daphnée, enlève ton diadème.
Je m'exécutai. Et là, il se transforma en une sorte de disque au lames tranchantes.
JEREMIE : Tu peux lancer ce disque, il reviendra vers toi, un peu comme un boomerang. C'est dans le style des évantails de Yumi. Tu peux remettre le disque sur ta tête quand tu ne t'en sers pas. Il se retransformera en diadème. J'ai bossé sur ton costume depuis pas mal de temps, j'espères que tu es satisfaite.
MOI: Plus que satisfaite Jérémie ! Merci ! Bon, où sont les monstres ?
AELITA : Là !
Je regardai en direction de son index, pointé vers quatres monstres. Deux, qui ressemblait à des crabes géants et deux autres à des araignées énormes. Je sentais la rage de vaincre monté en moi. Mes amis se mirent en position de combat, attendant que les bêtes approchent. Dès qu'ils furent assez près, Yumi ordonna :
YUMI : Ulrich & moi on s'occupe des tarentules. Daphnée et Odd, les crabes, Ok ? Aelita, tu fonces !
NOUS TOUS : Okay !
YUMI : Jérémie, quelle est l'attaque sur Terre ?
JEREMIE : Les animaux du zoo sont xanatifiés.
MOI: Comment tu le sais ?
JEREMIE : Flash info !
Dès que Jérémie eu répondu, Yumi lança son évantail sur la tarentule qui perdit une patte. Je m'apprétai à continuer à regarder son combat quand un crabe tira sur moi.
JEREMIE : Daphnée, moins vingts point de vie. Fais attention.
Alors, je me concentrai sur la bête qu'on m'avait attribué. J'otai mon diadème qui se transforma aussitôt en disque tranchant. Je le lançai ensuite sur le crabe mais je le manquai. Il tira à son tour mais j'esquivai le tir et je retentai mon attaque. Cette fois, je pris soin de viser et mon disque atteint son but. Le crabe explosa en milles morceaux.
MOI : Yes !
YUMI (me sortant de ma jubilation) : Alors, ça y est, tu as enfin fini ?
Je me rendis compte que tous mes amis en avaient fini avec leur monstre et qu'ils étaient assis, avec l'air d'attendre, sauf Odd, qui jouait avec une pierre virtuelle.Aelita avait déjà rejoint la tour.
MOI (vexée) : Oh ça va, toi ! C'est la première fois que je vais sur Lyoko. Et puis si tu réagis comme ça, c'est juste parce que tu es jalouse.
YUMI (réagissant au quart de tout) : Moi ? Jalouse ?
MOI : Oui, c'est bien ce que j'ai dit !
Là, une sorte de boule blanche nous envahit et nous nous retrouvâmes tous assis au sol, chez Yumi, comme quand nous étions en train de jouer à action ou vérité.
MOI : Wahou, c'est géant le retour dans le passé !
Jérémie me sourit. Je lui rendis son sourire.
AELITA : J'ai envie de faire un tour à l'hermitage. Qui vient avec moi ?
YUMI : J'ai plutôt envie de rester ici, Aelita, désolée.
JEREMIE (en se levant) : Je viens avec toi.
ULRICH : Moi auss ... Aie !
Yumi venait de lui donner un coup dans le ventre.
ULRICH (comprenant qu'il fallait les laisser seuls) : Heuu, je reste ici avec Yumi.
MOI (à Aelita et Jérémie) : A plus.
Ils s'en allèrent main dans la main.
YUMI : Elle était plutôt nulle ta performance sur Lyoko, Daphnée.
ULRICH (sur un ton de reproche) : Yumi !
MOI (énervée) : Laisse tomber Ulrich !
Et je fonçai calmer mes nerfs dans la chambre. Pourquoi Yumi était elle si froide avec moi tout d'un coup ? Je fermai la porte de la chambre à toute volée pour qu'elle puisse comprendre à quel point j'étais fâchée. Je me mis à lancer l'oreiller sur le mur pour passer ma colère quand quelqu'un frappa à la porte.
ODD : Ma Daphnée, c'est moi.
J'ouvris la porte. Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa. Ce baiser chassa toute la colère en moi et je fus la fille la plus heureuse du monde l'espace de quelques secondes. Quand nos lèvres se détachèrent, il me sourit.
MOI: Odd, je veux qu'on sorte. J'ai envie de prendre l'air.
Il regarda sa montre.
ODD : On a le temps de faire un tour en ville avant la séance de ciné. T'es d'accord ?
MOI : Absolument.
Nous descendîmes rejoindre Ulrich et Yumi.
ODD : On part dès maintenant, on va faire un tour en ville avant le cinoche. Je te la ramène avant minuit Yumi.
YUMI : Tu peux même la garder si ça te dit.
Je serrai les points. Je prenais sur moi pour ne pas lui répondre et Odd le remarqua. Il m'entraîna à l'extérieur. Une fois en contact avec la brise légère du matin, le calme refit surface.
MOI: Pourquoi Yumi est comme ça avec moi ?
ODD (soucieux) : Je ne sais pas. Mais oublie ça pour l'instant. Où veux tu aller ?
Après quelques minutes de réflexion, je lui répondis.
MOI : Faire du lèche vitrine ?
ODD (mort de rire) : D'accord.
Et nous partîmes en direction du métro. Nous le prîmes de justesse. Durant tout le voyage,Odd me fit rire. Nous parlâmes de tout et de rien. De musique, de séries télévisées, d'animaux de compagnie. Il m'embrassa plusieurs fois aussi. Et beaucoup de personnes nous regardaient. Certaines personnes nous firent des compliments : " Vous faites un joli couple ", " Quel charment duo " ... On souriait et remerciait ces personnes. Mais je réfléchissais en me disant que officiellement, Odd et moi, on ne formait pas un couple. Nous passâmes plus d'une demi-heure dans un magasin, à essayer des tenues et à nous donner nos jugements respectifs.L'heure de la séance approchait, alors nous prîmes la décision de nous rendre au cinéma. Il y avait beaucoup de monde. La queue pour les tickets s'étendait de la caisse au porte du cinéma. Pendant les quinze minutes d'attente, Odd & moi n'avons pas cessé de nous embrasser. J'étais dans une autre dimension, loin d'ici, loin des problèmes de la vie, de Yumi, de Phillipe Verdebois ... J'étais bien. Arrivés au guichet, nous payâmes nos places puis nous nous dirigeâmes vers la salle. Je suis incapable de vous dire ce qui s'est passé dans le film pour la simple raison que Odd & moi avons passé toute la séance à s'embrasser et à se chuchoter des mots d'amour à l'oreille. Une fois le film fini, nous allâmes acheter une glace et nous assîmes sur un banc. Tout à notre dégustation, nous ne parlions pas. Mais dès qu'Odd eut fini son encas, il prit un air grave, et je m'inquiétai.
MOI : Odd, ça va ?
ODD : Oui ... c'est juste que ... je dois te dire quelque chose ... C'est assez difficile pour moi et je trouve ça bizzare car j'ai eu à poser cette question des tas de fois à des tas d'autres filles mais avec toi c'est différent ... Parce que je ... enfin je ...
Et là j'avais compris. J'avais compris que ce que j'attendais qu'il me dise depuis la nuit des temps allait venir. Je me tortillai d'impatience sur le banc .
MOI : Tuu ?
ODD : Je ...
Une sonnerie le coupa dans son élan. Il sortit son téléphone de sa poche et décrocha.
ODD : Allo Jérémie ?
JEREMIE : ...
ODD : Ok, on arrive !
Il coupa la communication.
MOI : X.A.N.A ?
ODD : T'as tout compris beauté !
Il me prit par la main et nous nous en allâmes en courant, en direction de l'usine. Arrivés à la salle de l'ordinateur, Jérémie était déjà à son poste.
JEREMIE : Salle des scanners, les autres vous attendent déjà.
Alors, sans dénouer le lien que formait nos mains entrelacées, nous rejoignimes les autres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
YUMI : Il était temps ! Bon, on y va Jérémie.
JEREMIE : Yumi, Daphnée, Aelita, à vous l'honneur mes demoiselles. Je vous virtualise juste à côté de la tour, territoire des montagnes.
Nous entrâmes dans les scanners.
JEREMIE : Transfert Yumi, Scanner Yumi, Transfert Aelita, Scanner Aelita, Transfert Daphnée, Scanner Daphnée, Virtualisation !
Cette fois, au lieu de m'étaler de tout mon long comme je l'avais fait à la première virtualisation, j'atteris accroupie, les deux pieds au sol.
AELITA : Joli atterissage Daphnée.
Je lui souris.
MOI : Merci.
YUMI : Voilà le comité d'accueil.
AELITA : Et voilà les garçons.
Je me retournai. Odd & Ulrich se matérialisaient sur Lyoko puis atterirent. Yumi fit une rapide analyse de la situation.
YUMI : Six tarentules ... X.A.N.A n'y est pas allé de main morte. Bon, on fonce dans le tas !
NOUS : O.K.
JEREMIE : X.A.N.A a pris le contrôle d'une usine de fabrication d'objets en fer et en métal. Je ne sais pas trop ce qu'il veut faire alors dépêchez vous !
Comme Yumi l'avait si bien dit, nous fonçames dans le tas. Nous nous retrouvâmes vite avec une tarentule chacun, alors qu'Aelita essayait tant bien que mal d'avancer jusqu'à la tour, et que la dernière tarentule tirait un peu partout et nous déconcentrait. Nous nous défendions plus que nous attaquions. Fatiguée de me défendre, je laissai tomber la dernière tarentule pour m'occuper de celle qui m'avait été attribué. En moins de deux, je la tuai, non sans avoir perdu les trois quart de mes points de vie.
JEREMIE : Daphnée, encore un tir et c'est mort.
MOI : T'inquiète p ...
Un tir me coupa la parole et la dévirtualisation me ramena sur Terre. Une fois dans la salle des scanners, la desception me submergea. Mais je me repris. Il était hors de question que je pleure. Je me rattraperai, la prochaine fois. Ce n'était que le début. J'avais donné ma vie à Lyoko, je tiendrais ma promesse. Je suis une lyokoguérrière passionnée.

Ishihafsiyama
12/05/10 à 20:06
Ta fic est magnifique...
Une autobiographie ou je me trompe ? ^^ LOL
C'est vraiment génial l'amour entre Daphnée et Odd peut se ressentir en nous c'est vraiment beau !
Fais nous une suite s'il te plait !
J'ai vraiment envie de savoir pourquoi Yumi réagit comme ça avec Daphnée maintenant.Serait-elle, jalouse ?
Fucking Maria elle est vraiment nulle cette fille elle va tout foutre en l'air cette pétasse :angryfire: :angryfire: :angryfire: :angryfire: ouuups ^^
Mais bon continue, c'est bien tout ça !
PS : pour Phillipe Verdebois, tu t'es inspirée de "Mathilda", je me trompe ? :p

Yuki Kuran
12/05/10 à 20:39
SUPER, j'ai trop aimé ta fanfic, 20/20 continue vite la suite, je te soutiens à 100% bsx ;) ;)