Histoire : Le lardon de Kadic


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Écrite par Typy le 23 septembre 2008 (1936 mots)

Dernière édition le 18 octobre 2008

Cette histoire se passe après Code Lyoko, à une date proche, indéterminée et pas très importante.

Chapitre 1

Un matin, en période scolaire, un jour où il faisait assez beau, le proviseur entre dans la salle de classe de Odd, Ulrich, Jérémie et Aelita. Dans la plupart des écoles, l'arrivée d'un nouvel élève en cours d'année est signalée plusieurs semaines à l'avance, et c'est un fait assez rare. Pas ici, où les élèves viennent et partent librement sans que personne ne leur pose de questions. Enfin, seulement certains, les autres sont surveillés avec bienveillance et sévérité par Jim, le chef des surveillants. Un matin, donc, le proviseur entre dans une salle de classe de troisième, pour présenter une nouvelle élève.

"Je vous présente Cindy, qui nous vient du sud de la France. Elle vient de déménager dans notre ville, et elle est externe. Je vous demande d'être gentil avec elle."

S'en suit un brouhaha indescriptible. Cindy sourit, salut l'assistance, et déclare qu'elle espère passer une bonne année ici. Et c'est là que Odd la vit. Il n'a jamais vu une fille comme elle. C'est, honnêtement, le pire laideron qu'il lui ai jamais été donné de voir. Il attendit néanmoins la récréation pour faire part cette fine remarque à Ulrich.

- Qu'est ce que tu pense de Cindy ?
Ulrich semble surprit.
- Je ne la connais pas. Pourquoi tu demande ça ?
- Sérieusement... tu ne trouve pas qu'elle est moche ?
juste à coté d'eux, Aelita s'exclame :
- Odd ! Mais est-ce que tu t'écoute quand tu parle ! Tu ne lui as même pas parlé, et tu dis déjà du mal dans son dos !
Yumi hoche la tête.
- C'est vrai Odd, c'est pas très sympa de ta part.
- Hé, répond Odd, j'ai pas dis du mal d'elle, je dis juste qu'elle est assez moche.

C'était vrai. Autant la beauté est une conception personnelle, autant la mocheté est facilement reconnaissable. Il existe des gens pour trouver les sumo virils et les anorexiques sexy, mais personne n'a jamais monté de fan club de boutons écrasés recouvert de fond de teint beige. Quoique. Enfin bref, dans ce lycée, il n'y en a pas. D'une manière générale, on ne pouvait pas s'empêcher de penser que Cindy, en plus de n'avoir pas été gâtée de naissance, ne faisait rien pour arranger les choses, ou avoir l'air un tant soit peu équilibré.

- Ce n'est pas de sa faute, dit gentiment Aelita.
Ulrich ajoute :
- Peut-être qu'un médecin lui a donné de la cortisone quand elle était petite. j'ai entendu dire que ça faisait gonfler...
Odd soupire.
- Houlala... vous n'allez pas en faire une maladie, j'ai juste dis qu'elle était moche. Elle est sûrement très gentille. Tiens, je vais aller lui parler. Je vais lui souhaiter la bienvenue au lycée, et lui proposer de visiter. j'espère juste qu'elle ne s'imaginera pas que j'essaye de la draguer, ce serait gênant...
- Odd ! T'es vraiment con ! S'exclame Jérémie.
- Pardon ! J'y vais !

D'un pas assuré, Odd cours vers Cindy. Il en profite pour remarquer qu'elle porte un pantalon jaune qui moule ses cuisses de façon assez glauque, une ceinture dorée qui n'a certainement aucune utilité, un tee-shirt noir, affublé d'un "I love the love" en stras.
- Hé ! Coucou !
Cindy se retourne, et fixe Odd. Quels vêtements bizarres ! Est-ce un garçon ? Il n'est pas très musclé.
- Salut.
- On est dans la même classe ! Je suis ici depuis la quatrième, je te fais visiter si tu veux ! C'est assez grand, avec le parc, c'est dur de s'y retrouver les premières semaines.
Elle laisse un long blanc. Odd ajoute, pour la forme :
- Je sais ce que ça fait d'être nouveau !
Elle laisse passer un autre blanc d'une bonne dizaine de secondes. puis elle ouvre enfin la bouche pour émettre :
- Non, sans façon; je préférais ne pas avoir la honte en traînant avec quelqu'un d'aussi bizarre que toi. Je viens d'arriver, tu comprends. Si on me voit traîner avec des gens comme toi, je vais tout de suite être mal jugée.

- Hein ? Heu pardon ? Des gens comme moi ?
- Tu sais, moi je n'ai rien contre vous, hein. Sans rancune !
Elle lui tourne le dos, et s'éloigne avec un air qui pourrait assez vaguement être interprété comme digne, si on tenait à l'interpréter. C'était bien essayé en tout cas. Elle marche vers le préau, reprend son air effarouché, et tente d'aller communiquer avec des filles. Elle tombe par hasard sur Sissi, qui lui apprend qu'elle est la fille du directeur, et qu'elle a une certaine influence dans cet établissement. Cindy écoute avec respect, et au moment où la cloche annonce la fin de la récréation, elles rigolent déjà comme de vieilles copines.











Chapitre 2

Le soir, le temps se gâte, et à 18 heure, la pluie commence à tomber lentement, de plus en plus fort, pour finalement finir en averse. Sous le préau, Sissi et Cindy échangent divers propos sur les exercices de physique, le père de Sissi, les garçons de la classe, le cours de sport de demain, et la difficulté de trouver un survêtement confortable, qui permet de ne pas se fatiguer exagérément et de ne pas transpirer comme un bœuf, mais avec un minimum de classe, qui ne baille pas et ne donne pas l'air d'un gros cochon que l'on aurait forcé à s'habiller. Inutile de préciser que la tache était largement plus facile pour Sissi que pour Cindy. La nature est injuste, mais Sissi est plutôt tolérante. Avoir une copine moche ne la dérange pas du tout. Non seulement, elle n'en paraîtra que plus jolie, et plus gentille, mais en plus, le physique de Cindy n'a aucune chance de rejaillir négativement sur la réputation que Sissi croit avoir. Les choses seraient bien différentes si Sissi se présentait en public avec un petit copain hideux. La question ne se pose toutefois pas, car Sissi n'aime que Ulrich.
- J'y pense. Le type en violet, tu le connais ? Il est venu me draguer tout à l'heure... il est vraiment dingue. Il avait vraiment l'air de croire qu'on allait aller se balader dans le parc tous les deux. Tu te rends compte ! Je ne suis ici que depuis une journée, et il me fait déjà la drague lourdingue ! Il est dans notre classe non ?
- Ha oui, Odd ! C'est le meilleur ami du Ulrich dont je t'ai parlé. Ça n'a rien d'étonnant franchement, il drague tout ce qui bouge, et si ça ne te plaît pas, il devient méchant. En plus, il paraît qu'il pue des pieds. Enfin moi je ne sais pas, je ne l'approche pas d'assez près pour sentir ça.
La pluie redouble, et les deux filles se précipitent à l'intérieur de l'établissement.
- Tu habite loin ? Tu rentre comment ?
- Je dois prendre le bus et le R.E.R... pff, t'as vu le temps qu'il fait...
- Tu peux dormir dans ma chambre cette nuit, si tu veux ! Je peux demander à papa de te trouver un matelas !
Cindy regarde le ciel. Il s'obscurcit de plus en plus, et on dirait que le temps va virer à l'orage. Qui aurait envie, dans ces conditions, d'attendre le bus durant de longues minutes ?
- Vraiment ? Je vais appeler mes parents pour leur dire !
- Super ! Je vais en parler à mon père !

En dix minutes, l'affaire est réglée. Cindy explique à ses parents ravis qu'en plus de s'être déjà fait une amie, elle dort dans sa chambre ce soir. Elle précise au passage que cette amie est la fille du proviseur, et pour la forme, qu'elles vont réviser leur anglais toutes les deux. Les parents, comme d'habitude culpabilisés d'avoir déménagé si loin contre l'avis explosif de leur fille, sont ravis qu'elle s'intègre si bien, et sans vraiment avaler le mensonge sur l'Anglais, ils apprécient cette délicatesse à leur égard. Bref tout le monde est content, et c'est à 18h30 que Sissi et Cindy transportent déjà jusqu'à l'étage un matelas emprunté dans la réserve. Evidement, Cindy avait aussi le droit de manger à la cantine. Ce soir, c'était poisson et purée, accompagné de céleri rémoulade. Rien de renversant en somme. A la table de nos héros habituels, la conversation allait bon train entre Odd et Ulrich, tel deux petites commère.

- Ben ça alors, s'exclame Odd, elle habite ici maintenant !
- Elle a l'air de bien s'entendre avec Sissi, murmure Ulrich.
- Dire que moi, elle m'a parlé comme si j'étais un chien errant ! cette fille ne sait vraiment pas choisir ses amis...
Aelita prend la parole.
- Qui se ressemble s'assemble. Si Sissi et Cindy ont envie d'être amie, c'est sûrement qu'elles ont des raisons de bien s'entendre !

Assise à une table, accompagnée de Nicolas et Hervé, Sissi présente sa nouvelle amie. Au début Hervé regarde cette nouvelle connaissance d'un mauvais oeil. Puis il réalise que plus il copinera avec, plus le risque que Sissi les laisse tomber un jour pour un autre groupe diminue. C'est inconscient bien sur, mais c'est à peu près pour ça qu'il sympathise avec. Cindy passe une bonne soirée. Elle ne regrette plus d'avoir quitté son sud natal pour venir s'installer à coté de la capitale. Elle a déjà oublié la colère monumentale, la soi disant grève de la faim, et les trois jours de bouderie qu'elle a fait à ses parents lorsqu'ils lui ont annoncé la nouvelle. En vérité, Cindy a une grande faculté d'adaptation !


Plus tard dans la soirée...
- Tiens, un pyjama !
Cindy tourna le dos à Sissi pour enfiler péniblement un pyjama trop ajusté, que Sissi a pourtant eu la décence de bien choisir. Elle s'enfonce dans ses couvertures, et pendant que Sissi éteint la lumière, elle réfléchit intensément. Quand elles sont dans le noir, Cindy se tourne inutilement vers Sissi pour lui parler. Celle ci se tourne aussi vers son amie pour écouter.
- Tu as remarqué que Odd avait passé la soirée à nous regarder ? Je suis sur qu'il prépare quelque chose... je suis sur que c'est son genre de faire des blagues débiles, hein ?
Sissi soupire doucement.
- oui, c'est tout à fait lui... Houlala... Ulrich va encore se moquer de moi, je déteste ça...
- J'ai eu une idée ! On pourrait lui rendre la monnaie de sa pièce avant qu'il... heu... enfin, tu vois quoi !
- Hum... c'est quoi ton idée ?
Cindy rigole, contente de voir que Sissi est intéressée. Elle est déjà excitée par la journée qui va suivre.

- Ce n'est pas méchant, t'inquiète, c'est juste pour rire. Je te le dirais demain, tu va voir, c'est génial !
Sissi, même si personne ne peux le voir dans cette obscurité, sourit.
- D'accord ! Dors bien !
- Merci, toi aussi !
Enfin quelqu'un qui va lui permettre de tenir tête à Odd et lui donner l'occasion de conquérir le coeur d'Ulrich...


Typy
23/09/08 à 21:04
Ho pis allez,je poste le premier chapitre tout de suite. De toute façon ce sera une fic courte.

_______________
Cette histoire se passe après Code Lyoko, à une date proche, indéterminée et pas très importante.

Chapitre 1

Un matin, en période scolaire, un jour où il faisait assez beau, le proviseur entre dans la salle de classe de Odd, Ulrich, Jérémie et Aelita. Dans la plupart des écoles, l'arrivée d'un nouvel élève en cours d'année est signalée plusieurs semaines à l'avance, et c'est un fait assez rare. Pas ici, où les élèves viennent et partent librement sans que personne ne leur pose de questions. Enfin, seulement certains, les autres sont surveillés avec bienveillance et sévérité par Jim, le chef des surveillants. Un matin, donc, le proviseur entre dans une salle de classe de troisième, pour présenter une nouvelle élève.

"Je vous présente Cindy, qui nous vient du sud de la France. Elle vient de déménager dans notre ville, et elle est externe. Je vous demande d'être gentil avec elle."

S'en suit un brouhaha indescriptible. Cindy sourit, salut l'assistance, et déclare qu'elle espère passer une bonne année ici. Et c'est là que Odd la vit. Il n'a jamais vu une fille comme elle. C'est, honnêtement, le pire laideron qu'il lui ai jamais été donné de voir. Il attendit néanmoins la récréation pour faire part cette fine remarque à Ulrich.

- Qu'est ce que tu pense de Cindy ?
Ulrich semble surprit.
- Je ne la connais pas. Pourquoi tu demande ça ?
- Sérieusement... tu ne trouve pas qu'elle est moche ?
juste à coté d'eux, Aelita s'exclame :
- Odd ! Mais est-ce que tu t'écoute quand tu parle ! Tu ne lui as même pas parlé, et tu dis déjà du mal dans son dos !
Yumi hoche la tête.
- C'est vrai Odd, c'est pas très sympa de ta part.
- Hé, répond Odd, j'ai pas dis du mal d'elle, je dis juste qu'elle est assez moche.

C'était vrai. Autant la beauté est une conception personnelle, autant la mocheté est facilement reconnaissable. Il existe des gens pour trouver les sumo virils et les anorexiques sexy, mais personne n'a jamais monté de fan club de boutons écrasés recouvert de fond de teint beige. Quoique. Enfin bref, dans ce lycée, il n'y en a pas. D'une manière générale, on ne pouvait pas s'empêcher de penser que Cindy, en plus de n'avoir pas été gâtée de naissance, ne faisait rien pour arranger les choses, ou avoir l'air un tant soit peu équilibré.

- Ce n'est pas de sa faute, dit gentiment Aelita.
Ulrich ajoute :
- Peut-être qu'un médecin lui a donné de la cortisone quand elle était petite. j'ai entendu dire que ça faisait gonfler...
Odd soupire.
- Houlala... vous n'allez pas en faire une maladie, j'ai juste dis qu'elle était moche. Elle est sûrement très gentille. Tiens, je vais aller lui parler. Je vais lui souhaiter la bienvenue au lycée, et lui proposer de visiter. j'espère juste qu'elle ne s'imaginera pas que j'essaye de la draguer, ce serait gênant...
- Odd ! T'es vraiment con ! S'exclame Jérémie.
- Pardon ! J'y vais !

D'un pas assuré, Odd cours vers Cindy. Il en profite pour remarquer qu'elle porte un pantalon jaune qui moule ses cuisses de façon assez glauque, une ceinture dorée qui n'a certainement aucune utilité, un tee-shirt noir, affublé d'un "I love the love" en stras.
- Hé ! Coucou !
Cindy se retourne, et fixe Odd. Quels vêtements bizarres ! Est-ce un garçon ? Il n'est pas très musclé.
- Salut.
- On est dans la même classe ! Je suis ici depuis la quatrième, je te fais visiter si tu veux ! C'est assez grand, avec le parc, c'est dur de s'y retrouver les premières semaines.
Elle laisse un long blanc. Odd ajoute, pour la forme :
- Je sais ce que ça fait d'être nouveau !
Elle laisse passer un autre blanc d'une bonne dizaine de secondes. puis elle ouvre enfin la bouche pour émettre :
- Non, sans façon; je préférais ne pas avoir la honte en traînant avec quelqu'un d'aussi bizarre que toi. Je viens d'arriver, tu comprends. Si on me voit traîner avec des gens comme toi, je vais tout de suite être mal jugée.

- Hein ? Heu pardon ? Des gens comme moi ?
- Tu sais, moi je n'ai rien contre vous, hein. Sans rancune !
Elle lui tourne le dos, et s'éloigne avec un air qui pourrait assez vaguement être interprété comme digne, si on tenait à l'interpréter. C'était bien essayé en tout cas. Elle marche vers le préau, reprend son air effarouché, et tente d'aller communiquer avec des filles. Elle tombe par hasard sur Sissi, qui lui apprend qu'elle est la fille du directeur, et qu'elle a une certaine influence dans cet établissement. Cindy écoute avec respect, et au moment où la cloche annonce la fin de la récréation, elles rigolent déjà comme de vieilles copines.

Xiahdeh
24/09/08 à 08:11
Ha, Cindy, une fille comme on les aime XD
Très bon début, tourné de façon inattendu, on s'ennuie pas, bravo (:

Cependant, Jérémie ne traitera jamais Odd de con et ce passage :
"Tu sais, moi je n'ai rien contre vous" change de personne, faudrait corriger ^^

Voila, continue bien :p


24/09/08 à 16:16
trop bien cette fic ViVEMENT LA SUITE
s'il y en a une :roll:

:D sinon bonne continuation :D

Typy
24/09/08 à 17:20
bien sur,je crois qu'il y aura 4 chapitres en tout.

quentin>"vous" dans le sens "les gens bizzares" elle ne vouvoie pas Odd,bien sur ^^

Typy
18/10/08 à 18:03
Chapitre 2

Le soir, le temps se gâte, et à 18 heure, la pluie commence à tomber lentement, de plus en plus fort, pour finalement finir en averse. Sous le préau, Sissi et Cindy échangent divers propos sur les exercices de physique, le père de Sissi, les garçons de la classe, le cours de sport de demain, et la difficulté de trouver un survêtement confortable, qui permet de ne pas se fatiguer exagérément et de ne pas transpirer comme un bœuf, mais avec un minimum de classe, qui ne baille pas et ne donne pas l'air d'un gros cochon que l'on aurait forcé à s'habiller. Inutile de préciser que la tache était largement plus facile pour Sissi que pour Cindy. La nature est injuste, mais Sissi est plutôt tolérante. Avoir une copine moche ne la dérange pas du tout. Non seulement, elle n'en paraîtra que plus jolie, et plus gentille, mais en plus, le physique de Cindy n'a aucune chance de rejaillir négativement sur la réputation que Sissi croit avoir. Les choses seraient bien différentes si Sissi se présentait en public avec un petit copain hideux. La question ne se pose toutefois pas, car Sissi n'aime que Ulrich.
- J'y pense. Le type en violet, tu le connais ? Il est venu me draguer tout à l'heure... il est vraiment dingue. Il avait vraiment l'air de croire qu'on allait aller se balader dans le parc tous les deux. Tu te rends compte ! Je ne suis ici que depuis une journée, et il me fait déjà la drague lourdingue ! Il est dans notre classe non ?
- Ha oui, Odd ! C'est le meilleur ami du Ulrich dont je t'ai parlé. Ça n'a rien d'étonnant franchement, il drague tout ce qui bouge, et si ça ne te plaît pas, il devient méchant. En plus, il paraît qu'il pue des pieds. Enfin moi je ne sais pas, je ne l'approche pas d'assez près pour sentir ça.
La pluie redouble, et les deux filles se précipitent à l'intérieur de l'établissement.
- Tu habite loin ? Tu rentre comment ?
- Je dois prendre le bus et le R.E.R... pff, t'as vu le temps qu'il fait...
- Tu peux dormir dans ma chambre cette nuit, si tu veux ! Je peux demander à papa de te trouver un matelas !
Cindy regarde le ciel. Il s'obscurcit de plus en plus, et on dirait que le temps va virer à l'orage. Qui aurait envie, dans ces conditions, d'attendre le bus durant de longues minutes ?
- Vraiment ? Je vais appeler mes parents pour leur dire !
- Super ! Je vais en parler à mon père !

En dix minutes, l'affaire est réglée. Cindy explique à ses parents ravis qu'en plus de s'être déjà fait une amie, elle dort dans sa chambre ce soir. Elle précise au passage que cette amie est la fille du proviseur, et pour la forme, qu'elles vont réviser leur anglais toutes les deux. Les parents, comme d'habitude culpabilisés d'avoir déménagé si loin contre l'avis explosif de leur fille, sont ravis qu'elle s'intègre si bien, et sans vraiment avaler le mensonge sur l'Anglais, ils apprécient cette délicatesse à leur égard. Bref tout le monde est content, et c'est à 18h30 que Sissi et Cindy transportent déjà jusqu'à l'étage un matelas emprunté dans la réserve. Evidement, Cindy avait aussi le droit de manger à la cantine. Ce soir, c'était poisson et purée, accompagné de céleri rémoulade. Rien de renversant en somme. A la table de nos héros habituels, la conversation allait bon train entre Odd et Ulrich, tel deux petites commère.

- Ben ça alors, s'exclame Odd, elle habite ici maintenant !
- Elle a l'air de bien s'entendre avec Sissi, murmure Ulrich.
- Dire que moi, elle m'a parlé comme si j'étais un chien errant ! cette fille ne sait vraiment pas choisir ses amis...
Aelita prend la parole.
- Qui se ressemble s'assemble. Si Sissi et Cindy ont envie d'être amie, c'est sûrement qu'elles ont des raisons de bien s'entendre !

Assise à une table, accompagnée de Nicolas et Hervé, Sissi présente sa nouvelle amie. Au début Hervé regarde cette nouvelle connaissance d'un mauvais oeil. Puis il réalise que plus il copinera avec, plus le risque que Sissi les laisse tomber un jour pour un autre groupe diminue. C'est inconscient bien sur, mais c'est à peu près pour ça qu'il sympathise avec. Cindy passe une bonne soirée. Elle ne regrette plus d'avoir quitté son sud natal pour venir s'installer à coté de la capitale. Elle a déjà oublié la colère monumentale, la soi disant grève de la faim, et les trois jours de bouderie qu'elle a fait à ses parents lorsqu'ils lui ont annoncé la nouvelle. En vérité, Cindy a une grande faculté d'adaptation !


Plus tard dans la soirée...
- Tiens, un pyjama !
Cindy tourna le dos à Sissi pour enfiler péniblement un pyjama trop ajusté, que Sissi a pourtant eu la décence de bien choisir. Elle s'enfonce dans ses couvertures, et pendant que Sissi éteint la lumière, elle réfléchit intensément. Quand elles sont dans le noir, Cindy se tourne inutilement vers Sissi pour lui parler. Celle ci se tourne aussi vers son amie pour écouter.
- Tu as remarqué que Odd avait passé la soirée à nous regarder ? Je suis sur qu'il prépare quelque chose... je suis sur que c'est son genre de faire des blagues débiles, hein ?
Sissi soupire doucement.
- oui, c'est tout à fait lui... Houlala... Ulrich va encore se moquer de moi, je déteste ça...
- J'ai eu une idée ! On pourrait lui rendre la monnaie de sa pièce avant qu'il... heu... enfin, tu vois quoi !
- Hum... c'est quoi ton idée ?
Cindy rigole, contente de voir que Sissi est intéressée. Elle est déjà excitée par la journée qui va suivre.

- Ce n'est pas méchant, t'inquiète, c'est juste pour rire. Je te le dirais demain, tu va voir, c'est génial !
Sissi, même si personne ne peux le voir dans cette obscurité, sourit.
- D'accord ! Dors bien !
- Merci, toi aussi !
Enfin quelqu'un qui va lui permettre de tenir tête à Odd et lui donner l'occasion de conquérir le coeur d'Ulrich...

Xiahdeh
26/10/08 à 11:15
"Typy" a écrit :
quentin>"vous" dans le sens "les gens bizzares" elle ne vouvoie pas Odd,bien sur ^^
Exact, c'est vrai que c'est bien tourné. Je ne l'avais pas compris comme ça.


Concernant ce nouveau chapitre, il ne s'y passe pas grand chose.
Ca reste dans un style bien écrit, avec suffisamment de détails.

Bonne chance pour la suite

Brii
11/11/08 à 23:44
Très sympa ta fic', le sujet change de ce qu'on peut lire d'habitude ^^

Odd qui se fait recaler par Cindy, eh eh ça lui apprendra XD

J'attends impatiemment la suite, pour savoir quel farce notre pimbèche nationale et Cindy vont faire à Odd :-)