Histoire : Le vrai visage de Xana


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Écrite par Sinien le 17 août 2006 (14527 mots)

Dernière édition le 17 septembre 2006

Bonjour, je m’appelle Aelita. Aujourd’hui, j’ai 20 ans. Je vis à Paris avec mes amis, Yumi, Jérémie, Odd et Ulrich. Il y a un an de ça, une aventure incroyable nous est arrivée. En une nuit, nos vies ont changé. Il y a un an, la vie que nous menions était bien étrange pour des jeunes de notre âge. Nous avions tous quitté le lycée pour continuer nos études. Jérémie et moi étions à la fac de sciences, Odd à l’Ensad, Ulrich à l’Insep et Yumi à l’université Paris IV Sorbonne. Nous vivions tous dans le même appartement. Jérémie et moi dans un grand studio, Yumi et Ulrich aussi puis Odd tout seul. Mais il arrivait parfois que Yumi aille chez Odd car à vrai dire le couple se disputait régulièrement. On vivait tous ainsi, partageant notre temps entre les études, les amours, les amis et ... Xana. Oui, Xana. Il était toujours là, menaçant à chaque seconde notre monde. Et j’étais toujours prisonnière de Lyoko. C’est vrai qu’il était devenu plus difficile de se rendre sur Lyoko. Nous étions dispersés un peu partout dans Paris. Jérémie avait alors eu l’idée de créer un programme d’alerte sur chacun de nos portable. Ainsi en cas de tour activée, nous étions tous prévenus en même temps. Nous avions aussi choisi de loger non loin de l’usine. Il y a donc un an, nous vivions ainsi. Chaque soir, je m’endormais dans les bras de mon Jérémie, me sentant en sécurité.
Mais cette nuit là, mes rêves changèrent. J’étais dans une cafétérias, ou du moins mon corps. Car ce n’était pas mon esprit. J’étais donc assise à une table avec un groupe d’amis. Nous discutions de choses et d’autres. Il y avait un garçon à une autre table. Il me regardait du coin de l’œil en rougissant. Je le trouvait plutôt charmant. Puis le décor changea. J’étais dans un laboratoire avec d’autres élèves. A coté de moi, se trouvait le garçon de la cafete.
- Bien, pour le prochain devoir de chimie, vous serez deux par deux. Faites les groupes maintenant, dit le professeur.
- Na ... Naya ... Nayade ? dit le garçon en bégayant et en baladant son regard de ses chaussures à moi.
- Oui ? Répondis je en lui souriant.
- Tu ... veux bien ... qu’on ... qu’on ...le le fasse ...ensemble ?
- Bien sûr. Avec plaisir.
- D’accord dit il en souriant.
Le rêve continua. Je nous voyait ensemble, nous mariant, moi étant enceinte. Puis étrangement, ce n’était plus au travers de la jeune femme que mon rêve se déroulait mais au travers d’un bébé. J’étais dans un berceau et la jeune femme était penchée au dessus.
- Alors mon bébé, tu as bien dormi ? Me demandait elle.
- Aelita est réveillée ? Demandait le garçon.
- Oui chéri.
Je comprenais enfin. C’était mes parents. Nayade n’était autre que ma mère et le garçon Franz Hopper. Le rêve continua. J’avais grandi. Je jouais dans le jardin quand mon père sortit de la maison en pleur. A coté de lui, se trouvait un homme avec une mallette. Puis tout devint noir. J’étais là, avec mon corps de maintenant. Il faisait froid. Soudain, le signe de Xana apparu, suivi d’un rire horrible.
- Aaaaaaaaaah !!
- Aelita. Qu’est ce qui y a ? Me demanda Jérémie que j’avais réveillé en criant.
Je n’arrivais pas à parler. Je sentais les battements de mon cœur contre ma poitrine. Jérémie me prit dans ses bras et me consola. Je lui racontais mon rêve tout en continuant de pleurer.
- Allez ma puce. Ce n’est qu’un rêve. Rendors toi. Xana n’a pas activé de tour.
- Je ... je
- Chut. Allez c’est finit. Je suis là.
Jérémie se rendormit très rapidement mais moi non. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je repensais à mon rêve. Comment avais je put découvrir la vie de mes parents alors que je n’étais même pas né. Je sentais que c’était la réalité, pas le fruit de mon imagination. Puis trop épuisé, je m’assoupi. Le lendemain, je racontais à mes amis mon rêve. N’ayant pas de cour, Jérémie nous proposa de se rendre à l’usine pour vérifier. Une fois là bas, je pus constater qu’il n’y avait rien d’anormal. Nous descendîmes ensuite à la salle du supercalculateur. Là aussi il n’ y avait rien d’anormal. Comme tout allait bien, chacun put vaquer à ses occupations.
- Puisqu’on est à l’usine, je vais travailler sur l’anti-virus.
- Pour pas changer Einstein, répliqua Odd. Mais moi j’emmène la princesse au café pour qu’elle prenne l’air si tu n’y vois pas d’objection.
- ... C’est que ...
- Allez Odd on y va. Lui criais je de l’ascenseur.
- Euh moi, je dois aller ... dit Ulrich.
- Vas y la retrouver ta Sandra, coupa Yumi. Je sais bien que vous deux ...
- Mais non Yumi. Il n’ y personne à part toi.
- Ouai ils disent tous ça. Moi je sais bien que tu en vois une autre.
- Mais non !
- Alors où tu passes tous tes moments libres ? Hein ?
- Euh.
- Comme d’hab. Eeeeeuh. C’est tout ce que tu sais me dire ?
- Euh ...
- Et encore. Bon moi je vais voir Lionel.
- Lionel !? C’est qui Lionel !? Yumi reviens ici ! Yumi !
- Tu voudrais pas aller crier dehors Ulrich. J’essaye de travailler, dit Jérémie en pianotant sur le clavier.
La journée se passa plutôt bien. Odd me raconta ses blagues idiotes pour la 100ième fois, Ulrich était allé à son rendez-vous, Jérémie n’avait toujours pas trouvé l’anti-virus et Yumi avait ... À vrai dire, je n’ai jamais su ce qu’avait fait Yumi ce jour là. Jérémie, très fatigué s’était vite endormi. Moi, par contre, avait du mal à m’endormir. Le rêve de la veille me tourmentait encore. Mais finalement, je m’endormis très vite.

La lune était haute dans le ciel dégagé de la nuit. Jérémie se réveilla dans sa chambre. A coté de lui, la place était vide. Il appela sa bien aimée mais aucune réponse ne se fit. Il s’inquiétait pour moi. Mon attitude avait quelque peu changé depuis le rêve. Et maintenant je disparaissais.

Il sortit de chez lui et alla réveiller Ulrich puis Odd et Jérémie.
- Aelita a disparu.
- Quoi ! ? Crièrent les autres encore endormis.
- Elle n’est plus à la maison et il n’y a pas de mot.
- Ça ne ressemble à Aelita, dit Yumi.
- Et tu n’as aucune idée d’où elle aurait put aller ? Questionna Odd.
- Je ... je sais pas. L’usine peut -être.
- Bon Moi j’y vais et je vous tiens au courant, dit Ulrich.
- D’accord.
Ulrich partit donc à ma recherche pensant me trouver à l’usine. Une fois là bas, il eu beau m’appeler, seul l’écho lui répondit.
- Allo.
- Désolé Jérem. Elle n’y est pas.
- T’as regardé partout ?
- Oui. Salle des machines, de contrôle etc.
- Bon rentre. J’ai quelque chose à vous montrer.
- J’arrive.
Ulrich se dépêcha et retrouva ses amis moins de 10 minutes après avoir raccroché.
- Alors qu’est ce que tu dois nous montrer Einstein ? demanda Yumi.
- Bon alors ...promettez moi que vous allez pas me tuer.
- Quoi ?
- Promis ?
- Oui, dirent ils tous en cœur.
- Je ... j’ai implanté une puce dans chacun de vous.
- Pardon ? demanda Odd.
- Vous avez tous une puce qui permet de vous localiser. Mais je l’utilise jamais. Sauf urgence.
- C’est pas vrai ! Mais t’as fait ça comment ? Tu nous as endormis puis tu nous as emmené dans ton labo secret. Y a des agents secrets derrière ça ou pas ?
- En fait, j’ai ...
- Oh ! On a une Aelita à retrouver, cria Yumi.
- C’est vrai, dit Jérémie.
- J’avais ... j'avais rien du tout.
- Bon alors laissez moi le temps de lancer le programme. Voila. Alors là, tout cet attroupement c’est nous. En bleu, c’est Odd, en jaune Yumi, en vert Ulrich et en orange moi. Et Aelita est ... le temps de trouver. Elles t en rose ... ici.
- Où ? demanda Odd.
- Tu vois pas le point rose là ? Crétin ! Articula Ulrich.
- Et c’est où là ?
- L’ermitage répondit Jérémie.
- Bon on y va tous, dit Yumi.
Tous mes amis étaient partit à ma recherche. Il courait dans la fraîcheur de la nuit. Quand ils arrivèrent, un seul n’était pas essoufflé : Ulrich. Il avait l’habitude de courir. Il voulait obtenir son Bees et s’entraînait dur tous les jours. Contrairement à ce que l’on pense il est difficile de devenir éducateur sportif. Ce n’était que sa première et il en bavait déjà. N’étant donc pas essoufflé, il entra dans la maison en premier.
- Aelita ! Criait il.
- Aelita ! Criaient aussi les autres.
- T’es sûr qu’elle est là Einstein ? Interrogea Odd.
- Affirmatif. Et pas loin.
- En effet pas loin, intervint Ulrich. Juste là. Dans son ancienne chambre.
- Chérie, tu m’entends ?
- Elle est morte, demanda Odd.
- Odd ! Crièrent Ulrich et Yumi ensemble.
- Aelita, réponds moi.
J’étais debout dans ma chambre, à moitié consciente de ce qui se passait. Je ne savais pas trop ce qui se passait. Je m’étais réveillée en pleine nuit pour boire et étrangement, j’avais ressentit le besoin de sortir. Je m’étais alors dirigé à l’ermitage. Puis j’avais attendu que les autres arrivent. Et maintenant qu’ils étaient là, je sentais quelqu’un prendre possession de mon corps. Mais je ne luttais pas. Je me sentais ... rassurée. C’est alors que tous nos portables se mirent à sonner en même temps. C’était l’alerte. Xana avait activé une tour.
- C’est Xana.
- Oui je sais. Mais qu’est ce qu’on fait ? demanda Jérémie ;
- On va désactiver la tour, répondit Odd.
- Et c’est toi qui vas le faire ? Questionna Ulrich.
- Ben non, c’est Aeli ... J’ai rien dit. Oubliez moi, répondit Odd tout rouge de honte.
Soudain, mon corps s’entoura d’un allo rose. La personne avait prit possession de mon corps.
- Aidez moi. Je vous en pris. Il est en train de faiblir. Protégez la. Vous devez trouver un moyen de le détruire sinon ...
- Sinon ? demanda Jérémie.
Mais il n’eu aucune réponse. Aelita était revenue à elle, un peu fatiguée.
- La ... tour, murmura t’elle.
- Hein ?
- Oui elle est toujours activée.
- Il ... faut y ... aller.
- Mais tu es trop faible mon amour.
- Je vais vite reprendre des forces.
- Bon allez on va à l’usine et on verra là bas si Aelita peut aller sur Lyoko, interrompit Yumi. On prend le passage par la maison.
Ulrich me prit sur son dos, étant le plus fort. Tout le monde courait dans les souterrains espérant qu’il n’y ait pas trop de dégâts sur terre. Quand nous arrivâmes à l’usine, j’allais beaucoup mieux.
- Je vais beaucoup mieux. Je peux aller sur Lyoko désactiver la tour, prononçais je d’une voix ferme.
- Bon dans ce cas, Odd et Ulrich en premier, Yumi et toi après.
- Ça marche.
Jérémie nous transféra donc sur Lyoko. La tour activée était dans le territoire banquise. Ne savant ce qui se passait en ville, Jérémie regarda les infos. Etrangement, il n’ y avait aucune attaque sur terre et le comité d’accueil, d’habitude très accueillant, était réduit. Il n’y avait même pas de loups, la dernière création de Xana. Ses poils étaient en fait des fléchettes faisant perdre 50 points de vie. Nous nous trouvions juste face à deux krabes.
- Yumi, tu emmènes Aelita à la tour, pendant qu’Odd et Moi, on tue les krabes.
- Ok. Allez viens Aelita.
- Oui, j’arrive.
- Bon, Odd. Tu t’occupes de celui de droite et moi de l’autre.
Les deux amis s’élancèrent tandis que Yumi m’emmenait à la tour. Je regardais derrière moi pour savoir comment se débrouillait Odd et Ulrich. Le krabe dont se chargeait Odd venait d’exploser, quand à celui d’Ulrich, il n’allait pas tarder à tomber dans la mer numérique.
- Jérémie, il n’y a pas d’autres monstres ? Demandais je.
- Non, j’ai rien sur l’écran. Les deux krabes ont été détruits. C’est bizarre. D’habitude, Xana nous envoie une multitude de monstres. Et là que deux et des faciles ; comme au début.
- Il en a peut -être marre de perdre ? C’est un mauvais perdant, chantait Odd.
- Tour désactivée Jérémie.
- D’accords je vous dévirtualise.
Nous étions tous de retour sur terre, un peu perplexe par les évènements.

On avait rejoint Jérémie à l’ordinateur. On regardait les infos cherchant le moindre signe d’activité inhabituelle mais rien.
- Au fait Aelita. Qu’est ce qui c’est passé tout l’heure à l’ermitage ? Me demanda Ulrich.
- Je ... je crois bien. Non, c’est sûr. Quelqu’un a prit possession de mon corps.
- Quoi !? Cria Jérémie.
- Xana ? demanda Yumi.
- Ouai, c’est peut-être Xana. La tour elle s’est activée quand Aelita a fait Las Vegas.
- De quoi !?
- Oui, quand elle s’est mise à clignoter, indiquait Odd en mimant.
- Non, ce n’était pas Xana, répondis je. Ce n’était pas quelqu’un de noir comme Xana. Bien au contraire. C’était une présence chaleureuse, réconfortante.
- Mystère. Et vous vous rappeler ce qu’elle a dit ? Interrogea Odd.
- Je crois qu’il voulait qu’on l’aide. Il demandait de protéger une fille. Et de détruire quelqu’un. Sinon ...
- Ah oui, c’est là que Wouston ...
- Odd !! Cria Jérémie. Tu te tais. Vous y comprenez quelque chose ?
- Ben si on savait déjà qui sont le et la ça nous aiderait.
- Jérémie ... je ...me, dis je en tombant à genoux.
- Aelita ! Hurla t’il en se précipitant pour me rattraper.
- Je ... suis fatiguée.
- Bon je crois qu’on va rentrer.
- Bonne idée j’ai un devoir de dessin important à rendre demain, dit Odd.
- ... Tu veux bien rentrer à la maison avec moi ? demanda Ulrich à Yumi en lui souriant.
- Bien sûr mon poussin.
Evidemment la dispute de la veille s’était dissipée. On y avait droit deux à trois fois par semaine en ce moment. Mais Ulrich avait ses raisons. Ses absences étaient justifiées. Nous étions donc tous chez nous en train de vaquer à nos occupations. La vie reprit son cours pendant deux semaines.

Chacun allait à son école et vivait sa petite vie. Il est vrai que tout n’était pas redevenu à la normale. D’abord, Yumi faisait la tête à Ulrich depuis une semaine ; et ce pour le motif de ses absences à répétition et Xana ne donnait plus de signes de vie. Mais à vrai dire, la vie commençait à ressembler à quelque chose de normal. Seul Jérémie n’était pas tranquille. Les évènements passés l’intriguaient et l’inactivité de Xana l’inquiétait. Mais ce soir, était à la fête. Alors on pense au positif et non au négatif.
- Chéri, dépêche toi. On va être en retard ! Criais je à Jérémie.
- Oui, oui. J’arrive pas à mettre ma cravate.
- Viens là que je le fasse. Voilà. Allez en route.
Du coté d’Ulrich, s’était un plus explosif.
- S’il te plait Yumi vient avec moi.
- Non ! Tu ...tu me dégoûtes. Tu oses prétendre que tu m’aimes alors que t’en vois une autre. Et puis y a pas quelque chose qui te viens à l’esprit ?
- ... Euh non.
- On est quel jour !?
- Le 6 avril. Pourquoi ?
- Rien !!
- Bon allez viens.
- Non !
Ulrich sortit et appela Odd.
- Blém.
- En colère ?
- Pire furieuse. Elle ne veut pas venir. Je fais quoi si elle veut pas ?
- J’arrive j’ai une idée.
Après un quart d’heure d’attente plus ou moins explosif, Odd pointa le bout de son nez. Ulrich l’attendait sur le palier.
- Je te préviens c’est bouillant.
- On va voir. Yumi c’est Odd. Ne me ... Aaaaaah !
- Désolé Odd. C’était déjà parti.
- Les assiettes c’est pas des frisbees.
- Ça dépend. Alors pourquoi Ulrich t’envoi ?
- Ecoute, il faut que tu viennes avec nous.
- Hors de question que j’y aille avec lui.
- Mais ... Oh et puis zut. Ça devait être une surprise mais je le dis.
- ...
- Je veux vous présenter ma future fiancée et je vais lui demander aujourd’hui.
- Odd ! Tu as quelqu’un ! Mais pourquoi ne nous avoir rien dit ?
- Je voulais faire la surprise. Et tu comprends, Ulrich est mon ...
- Meilleur ami. C’est normal qu’il y soit. C’est pour ça les tenues class.
- Oui. Allez Viens.
- D’accord.
Les trois amis se rendirent donc au lieu dit. C’était une auberge très charmante. En arrivant devant, Ulrich partit, laissant Odd et Yumi seul. Ils entrèrent et nous retrouvèrent. La salle était joliment décorée avec des roses accrochées un peu partout. Il y avait aussi un buffet bien garni qui me semblait délicieux. Des pétales de roses rouges jonchaient le sol. La pièce ressemblait à une salle de bal d’un grand château. Comme dans les contes de fées. Yumi cherchait la fiancée d’Odd mais ne voyait personne. Quelques amis très proches étaient également là. Puis les lumières s’éteignirent et une musique douce se fit entendre. Yumi ne comprenait pas ce qui se passait. Sa musique préférée, des roses et pas de fiancée au loin. Elle demanda à Odd ce qui se passait Celui-ci lui demanda de se retourner. Juste derrière elle se trouvait Ulrich, souriant.

Yumi faisait des grands yeux et regardait un peu partout. Puis Ulrich mit un genou à terre. Là Yumi faisait une tête trop bizarre. Heureusement, il faisait sombre et seul Ulrich s’en rendit compte, ce qui d’ailleurs le fit un peu sourire. Puis il sortit un coffret de sa poche et prit la main de Yumi. Cette dernière se laissa faire submerger par les évènements.
- Yumi, tu es la fille que j’ai aimée et ce depuis que nos regards se sont croisés. Mon coeur ne bat que pour toi et c’est pour cela que je te demande d’être ma femme.
- ... C’était ça tes répétitions à longueur de journée !!
Tout le monde se regarda, étonné de la réaction. Ulrich, encore plus se releva. Moi j’aurai fondu en larmes.
- Et moi qui croyais que tu me trompais avec Sandra. J’ai cru que j’allais te perdre alors que c’est tout l’inverse.
La situation ne se déroulait pas comme prévue.
- C’est à cause de toi que j’ai angoissée et que je pleurais toute la journée. J’ai même cru que j’aller me faire avorter.
- ... A ... a quoi ?
- Oups. Ulrich, je suis enceinte.
- Et tu ne m’as rien dit ! Tu es enceinte et tu voulais avorter. J’y crois pas.
La situation dégénérait complètement.
- Mais si tu ne m’avais pas autant caché tout ça, je te l’aurais dit.
- Mais si je t’en avais parlé, ça n’aurait plus été une surprise.
- T’avais qu’à me dire que tu me faisais un cadeau pour nos un an.
- Je ...
- Stop !!!!! Hurla Odd. Stop. Stop. Temps mort. C’est bon ? Tout l monde est calmé ? Bon ! Ulrich. Veux tu demander à Yumi de t’épouser ?
- Oui.
- Yumi. Acceptes tu ?
- ... Oui, dit elle en rougissant.
- Je vous déclare fiancés. Heureusement que j’étais là, me dit Odd en douce pendant que Yumi et Ulrich s’embrassaient.
La fête continua toute la soirée. Notre couple était aux anges. Tout était parfais. Et y avait même bébé en route. Mais la tranquillité n’allait pas durer.

Cette nuit là, je refis un rêve du même genre que le premier. Mon père pleurait dans la cuisine. Ma mère était dans sa chambre depuis de nombreux jours. On m’avait interdit de la voir. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Mon père disait qu’il fallait que l’on soit fort. Ça aussi je ne comprenais pas. Et il y avait cet homme qui venait tous les jours à la maison. Il allait voir ma mère dans sa chambre et y restait longtemps. Je ne l’aimais pas. Il me faisait peur. Et puis quand il repartait, il parlait à mon père qui se mettait à pleurer. Puis soudain, je me retrouvais à l’ermitage. J’avais grandi. Mon père m’avait raconté que ma mère était partit pour un monde où elle allait être heureuse. Je me disais que ce lieu était le paradis. Je m’étais fait à l’idée que ma mère nous avait quittés. J’allais au collège Kadic où mon père enseignait. Et mon rêve s’arrêta là. Quand le lendemain matin, Jérémie essaya de me réveiller, il n’ y arriva.
- Aelita. Debout paresseuse. Aelita ! Criait il en me secouant. Debout dormeuse. Aelita ? Aelita ! Elle est ... Non. C’est pas possible. Je ... Elle respire. Elle est pas morte ! Mais pourquoi j’arrive pas à la réveiller ?
- Tutututut !
- Mon portable ! Xana. Il y a une tour activée. C’est de sa faute si Aelita dors. Il l’a fait exprès.
Toc toc.
- Entrez.
- Xana attaque Jérémie. Il faut aller sur Lyoko, dit Odd.
- Il a déjà lancé son attaque, dit Jérémie dépité.
- Comment ça ? demanda Yumi
- Aelita est endormie. Impossible de la réveiller.
- Laisse moi faire, répliqua Odd.
Odd me fit des chatouilles de partout, on me cria dans les oreilles, on testa mes réflexes qui fonctionnaient très bien et l’on me jeta même un seau d’eau à la figure. Mais rien ne me réveilla.
- J’abandonne.
- Et qu’est ce qu’on fait ? Il faut désactiver la tour.
- Sans Aelita ça va être dur.
- Dites, y a pas un truc qui vous semble louche ? Interrogea Ulrich
- ...
- La dernière fois que Xana a attaqué, Aelita était possédée et là, elle est endormit.
- C’est vrai. Xana à adopter une nouvelle tactique.
- Sauf que selon Aelita, ce n’était pas Xana qui avait prit possession de son corps.
- Il essaye tout simplement de nous tromper, répondit Odd.
- Mais Xana n’arrive pas à nous posséder. Plus maintenant, répliqua Jérémie.
- Mais alors c’est qui, qui s’en prends à Aelita ?
- Je sais pas. Mais peut -être qu’à l’usine on le saura, répondit Jérémie.
- Qui part ? Qui reste ?
- Moi je reste auprès d’Aelita et je vous tiens au courant de tout, répondit Yumi.
- D’accord. Les mecs, vous venez avec moi. Vous devrez peut-être aller sur Lyoko.
Les trois garçons partirent à l’usine. Je continuais de dormir. En réalité, je flottais dans un truc blanc. J’étais bien. Etrangement, toutes mes souffrances, mes peurs avaient disparues. Je ne voulais pas partir de cet endroit si réconfortant. Même dans les bras de Jérémie je ne me sentais pas aussi bien.
Pendant ce temps, les garçons étaient arrivés à l’usine. Jérémie s’installa devant son ordinateur. Il essaya de localiser la tour mais il n’ y arriva pas.
- Ben elle est où la tour ?
- Quoi ?
- Je ne vois pas la tour. Impossible de la localiser.
- Elle est désactivée ?
- Non. Il y a une tour activée mais impossible de savoir où ! Bon je vais essayer autrement.
Jérémie commença à pianoter sur l’ordinateur, faisant défiler des images, des textes et autres choses. Ulrich et Odd jouaient aux cartes en attendant. Ulrich avait bien entendu envoyé un message à Yumi pour l’informer de la situation et savoir comment elles allaient. Et Yumi avait répondu qu’il n’y avait rien de nouveau. Cela faisait maintenant une heure que Jérémie cherchait la tour. Quand à moi, j’étais toujours dans ma soupe blanche.

Odd avait finit par s’endormir sur le sol et Ulrich faisait quelques entraînements de penchak silat. Et alors que je nageais, et dans les deux sens du terme, j’entendis une voix qui me dit que la tour activée se trouvait dans le désert. Et alors que la voix me parlait, je répétais l’information à voix haute. Aussitôt, Yumi appela Ulrich.
- Oui ?
- Ulrich, la tour est dans le désert. Aelita vient de me le dire dans son sommeil.
- Dans le désert ? Mais comment elle sait ça ?
- Cherche pas. Dis le à Jérémie.
- Bien.
- Je t’aime.
- Moi aussi. Bon on a des news. La belle aux bois dormant dort toujours mais vient de nous dire que la tour est dans le désert.
- Et ...
- Fais comme moi. Tu cherches pas. Avec Aelita, je crois qu’on a pas finit d’être surprit.
Jérémie continua ses recherches en se focalisant sur les tours du désert. Mais malgré cela, il ne la trouvait pas.
- Et si nous on y va ? On la verra peut-être, dit Odd.
- Pas bête. Allez y.
Ulrich et Odd se retrouvèrent donc sur le territoire du désert. Ils commencèrent leur recherche. Avec les véhicules, ils firent très vite le tour des tours mais tout semblait normal. La seule chose étrange était l’absence totale de monstres. Mais cela n’inquiéta pas les deux virtualisés. Jérémie quand à lui était trop préoccupé par son ordinateur. Mais Yumi le sortit de ses songes en l’appelant. Je recommençais à entendre la voix et à répéter.
- Jérem, elle remet ça. Mais j’y comprends rien.
- Répète moi ce qu’elle te dit.
- Tour désert ...67,9° sud ouest. 0° centre. C’est tout.
- Tout ? Elle vient de me donner un endroit exact. La tour doit y être. J’envoi Odd et Ulrich.
Les deux garçons se dirigèrent vers l’endroit indiqué. Mais une fois là bas, ce n’était que sable à perte de vue.
- Je ne comprends pas Vous êtes dedans. Ou dessus ?
- Mais il n’y a rien qui nous permette de descendre. Pas de sables mouvants, pas d’eau, pas de sol mou. Rien. Elle est peut-être invisible ?
- Non ! J’ai dit que vous étiez dessus. Si elle était invisible, tu te serais cogné.
- Mais alors elle où ? demanda Ulrich qui ne savait plus quoi faire.
- Ben moi, j’en ai marre. Je vais bronzer.
- Tu ne bronzeras pas. Le soleil n’existe pas ici, répondit Ulrich.
- Je sais.
Odd s’allongea sur le sol et regarda le ciel. Ulrich continuait de chercher autour lui un indice ou quelque chose d’autre quand Odd le fit sursauter.
- Waouuuuuuu !
- Non mais t’es pas bien d’hurler comme ça !
- Je l’ai trouvée ! Je l’ai trouvée !
- Où ? demanda Ulrich en cherchant autour de lui.
- C’est vrai Odd. Où elle est ?
- Sur moi, répondit le blondinet.
- Pardon ?
- La haut, répondit Odd en pointant le ciel.
- Aelita avait vu juste. Allez on y va.
Ulrich et Odd montèrent sur leurs engins et s’envolèrent. Plus haut, ils trouvèrent la tour dite. Elle était entourée de rose et non de rouge comme à son habitude.
- Maintenant qu’on la trouver, on fait quoi ?
- Ben Aelita dors toujours, je sais pas.
- Et si on y allait.
- Où ?
- Dans la tour.
Les deux garçons entrèrent. Ils montèrent tout en haut c’est alors qu’un écran apparu sous leurs yeux.
- Jérémie y a un écran devant moi. Je fais quoi ? demanda Ulrich
- Ben rien, seul Aelita peut désactiver la tour en entrant le code.
- Oui mais là, il n’ y pas de code. Y a pleins de trucs d’écrit. Oh ! Ça y est plus. Maintenant y a marqué téléchargé.
- On télécharge ?
- Surtout pas. Je veux pas de virus dans l’ordi, répondit Jérémie. Allo ?
- C’est Yumi. Elle vient de me dire télécharger. Je sais pas pourquoi.
- Télécharger ? Tu es sûre ?
- Aussi sûr que j’aime Ulrich.
- Merci Yumi. Bon appuyez sur télécharger.
L’écran de l’ordinateur reçut une multitude d’informations en quelques secondes.
- La tour est désactivée, dit Jérémie. C’est bizarre. Bon je vous dévirtualise.
De mon coté, je commençais à quitter ma soupe pour me réveiller aux cotés de Yumi. Je ne comprenais pas ce qu’il c’était passé. Yumi m’emmena à l’usine où Jérémie lisait le contenu téléchargé.
- Aelita ! Tu es réveillée. Oh, j’ai eu si peur de te perdre. Je t’aime tant.
- Moi aussi je t’aime Jérémie.
- Euh, bon c’est pas un peu finit, s’exclama Odd ; Vous avez chez vous pour faire ça. Ah non ! Ulrich ! Ne t’y met pas aussi. On a un problème à résoudre. Ouh ouh !
- C’est vrai. Il faut que je voie ce qu’on a téléchargé. Oh non ; c’est codé ! Et je ne connais pas le code. Bon, je me mets au travail.
- Moi y a un truc qui me trotte dans la tête, dit Odd. Comment notre belle aux bois dormant a sue où se trouvait la tour ?
- Ben, il y avait une voix qui me le disait.
- Et peut savoir qui est cette voix ? demanda Ulrich.
- Je crois que c’est la personne qui m’a possédée il y a deux semaines.
- Bon on n’est toujours pas avancé quoi ?
- Odd, pourquoi, tu m’as appelé le belle aux bois dormant ?
- Ah, c’est un conte pour enfant.
- S’il vous plait, j’aimerais pouvoir déchiffrer ce charabia. Merci.

Tout le monde sortit du labo pour laisser travailler Jérémie. Odd me racontait l’histoire de la belle aux bois dormant, ce qui m’amusait beaucoup, tandis qu’Ulrich et Yumi étaient partis se balader dans le coin. Odd venait de me raconter trois histoires de dessins animés quand Jérémie mit fin au supplice.
- J’ai déchiffré. Venez tous.
- Bon alors, ça dit quoi ? demanda Yumi ?
- En réalité, le code était plutôt simple. Il suffisait de ...
- Abrège.
- C’est un message. Il dit : Xana faiblit et le sait. Il faut le détruire sinon, ce sera lui qui nous détruira, Franz, Aelita et moi. Je vous en prit aidez nous. Ami.
- Tu peut rembobiner s’il te plait. J’ai cru mal entendre. Xana est en train de faiblir ?
- C’est ça, répondit Jérémie.
- Et Franz, mon père serait bien sur Lyoko.
- Et y aurait même quelqu’un d’autre, rajouta Yumi. Mais qui ? C’est peut-être celui qui prend possession du corps d’Aelita ?
- Je sais pas mais je vais travailler toute la journée pour voir les autres fichiers téléchargés. Je crois qu’ils parlent de Xana, répondit Jérémie.
- Bon d’accord. Nous on rentre, dit Ulrich.
- Moi, j’ai ... j’ai cours dans une demi heure ! Faut que j’y aille.
- Je reste avec toi Jérémie, lui dis je en souriant.
- Non ! Je ne veux pas que tu sacrifies tes études pour Lyoko. Tu vas en cours.
- D’accord.
- Je te tiendrais au courant.
J’allais donc en cours, la tête pleines de questions sur cet « ami ». Qui était il ? Pourquoi nous aider ? Que savait il sur Xana et mon père ou même moi ? Je passais donc la journée sans vraiment faire attention aux discours des profs. A midi, Jérémie ne m’avait toujours pas donné de nouvelles et je m’inquiétais. Je décidai donc de l’appeler mais étrangement, je tombai sur son répondeur. Il doit être sur un passage important et ne veut pas se déconcentrer. Une fois ma dernière heure de cours finit, et n’ayant toujours pas de nouvelle, j’appelai Jérémie. Il avait tout décrypté mais il n’y avait rien d’intéressant qui puisse nous aider. Cette nuit là, je refis un de ces rêves. Et celui-ci se déroula à travers mon père. Ce dernier était dans le labo et parlait à quelqu’un que je ne voyais pas.
- Tu seras bien là bas mon ange. Je te le promets.
Puis je vis mon père me faire ses adieux quand il m’envoya sur Lyoko.
Cette fois ci, le rêve avait été de courte durée. Je m’étais réveillée en sueur. Mon cœur battait très fort dans ma poitrine. Jérémie dormait à coté de moi comme un bébé. Je repensais à tous ces rêves. Je voyais des choses qui m’étaient inconnues. Et cette présence. A chaque possession ou rêves, je sentais la présence d’une personne. Et il faut que je l’avoue, je l’appréciais. Tout se bousculait dans ma tête. Des milliers de questions se mélangeaient et aucune n’avait de réponse. Puis soudain, je ne sais comment, je sentis que Xana allait attaquer.

Cette fois ci, le rêve avait été de courte durée. Je m’étais réveillée en sueur. Mon cœur battait très fort dans ma poitrine. Jérémie dormait à coté de moi comme un bébé. Je repensais à tous ces rêves. Je voyais des choses qui m’étaient inconnues. Et cette présence. A chaque possession ou rêves, je sentais la présence d’une personne. Et il faut que je l’avoue, je l’appréciais. Tout se bousculait dans ma tête. Des milliers de questions se mélangeaient et aucune n’avait de réponse. Puis soudain, je ne sais comment, je sentis que Xana allait attaquer.
- Chéri ! Chéri ! Criais je en secouant Jérémie.
- Mmm. Quoi ? Marmonna t’il.
- Xana va attaquer !
- Y a une tour activée ? demanda t’il en dormant.
- Pas encore mais il va y en avoir une.
- Laisse moi dormir.
- Tutututut !
- Je te l’avais dit. Xana attaque !
- Bon On y va, dit Jérémie endormi.
- Je vais voir les autres.
Tout le monde était plus ou moins réveillé. On se rendit tous à l’usine. Xana avait bel et bien lancé une attaque. A l’entrée, trois loups nous attendaient.
- Et bien il fait vite. Je croyais qu’il s’affaiblissait, dit Yumi.
- Bon, il faut trouver un moyen de les occuper. Qui ira avec Aelita et Jérémie ?
- Moi, dit Odd.
- Ok. Yumi et moi on s’occupe des toutous.
Jérémie, Odd et moi allâmes à l’autre entrée. Malheureusement, elle était aussi gardée par deux loups. Toutes les entrées étaient bloquées. Jérémie décida qu’il valait mieux rejoindre Ulrich et Yumi et faire un passage en force. Mais à croire que Xana nous avait entendu, les trois loups se jetèrent sur nous. On se mit à courir. Les loups étaient très rapides et ne tardèrent pas à nous rattraper. Alors que l’on sentait les fléchettes se planter dans le sol juste derrière nous, je bifurquais à droite. Les garçons ne comprenais pas où j’allais mais me suivirent. On courait toujours, les loups à notre poursuite.

De leur coté, Ulrich et Yumi se battaient contre les autres. Pour se protéger des fléchettes, ils avaient prit des couvercles de poubelles. Mais ils n’avaient aucune arme pour les tuer. Dans l’agitation de la nuit, Ulrich avait oublié son katana. Le couple était donc accroupi derrière leur bouclier de fortune. Mais les loups s’avançaient. En reculant, Ulrich trébucha et tomba à terre. Il n’était plus protégé et les loups lançaient leurs fléchettes. Heureusement, Yumi eut le bon réflexe et se mit devant son amour pour le protéger. Elle prit les deux couvercles et protégeait tant bien que mal le corps d4ulrich, sonné par la chute. Mais ce qui semblait être la cause de sa chute se transforma tout à coup en chance. C’était une barre de fer. Ulrich l’attrapa et sourit, sentant la chance tourner. Il prit son couvercle de poubelle et demanda à Yumi de rester en arrière. Il avait un plan. Tout d’abord, faire avancer les loups jusqu’à un certain point. Ensuite sauter dans la rivière. Yumi devrait les occuper et surtout, attirer leur attention. Ils commencèrent donc à exécuter leur plan. Ils avaient fait avancer les loups d’une dizaine de mètres et cela suffisait.
- Oh non ! Ulrich ! Une fléchette t’a touché. Cria Yumi.
- Je vais mourir, dit Ulrich. Je ...
Et Ulrich tomba dans la rivière, mort. De son coté, Yumi pleurait, injuriais les loups et Xana. Ces derniers avançaient toujours vers elle. Puis une ombre apparu derrière eux. En la voyant, Yumi se sentit soulagée. L’ombre avança lentement vers les loups qui n’avaient pas sentit sa présence, trop occupés avec Yumi. Puis l’ombre lança un objet rond comme un frisbee. Les monstres se retournèrent mais c’était trop tard. Le disque fonçait droit sur eux. Ils se le reçurent dans les jambes, ce qui eu pour effet de les faire tomber. Puis l’ombre courut et planta une barre métallique dans le ventre du plus près. En recevant le coup, toutes ses fléchettes furent projetées et se plantèrent directement dans les corps des autres loups. Quelques unes fusaient à droite et à gauche et frôlèrent Yumi, mais sans gravité. Le plan d’Ulrich avait marché à merveille. Il enlaça et embrassa Yumi, heureux. Pensant que nous étions déjà sur Lyoko, Ulrich et Yumi descendirent au labo.

De notre coté, nous courions toujours, ne sachant pas vraiment où nous allions. J’avançais du plus vite que je pouvais, tournant dans des ruelles. Mes amis me suivaient sans vraiment comprendre la raison de mes changements de direction. Les loups, infatigables, avaient un peu de mal à suivre. Mais leur rapidité les aidait énormément. Puis, je sus que nous étions arrivés. Devant moi, se trouvait une bouche d’égout. Je m’accroupis et essayais de décoller la bouche d’égout. Les garçons arrivèrent 15 secondes après moi.
- Mais qu’est ce que tu fais Aelita, me demanda Jérémie.
- Ai ... dez moi ! Criais je.
- Euh oui.
Les deux garçons vinrent m’aider. A nous trois, nous arrivâmes à soulever la plaque. Les loups étaient dans la même ruelle que nous et avançaient vers nous. On entendait leurs grognements dans nos dos. Mais je commençais à m’engouffrer dans le conduit. En voyant leurs proies s’enfuir, les loups se mirent à courir. Jérémie et moi étions déjà en sécurité. Mais Odd non. Le plus rapide des monstres lui attrapa la jambe. Odd hurla de douleur. Les crocs de l’animal s’enfonçaient dans la chair. Je remontais à la surface pour aider mon ami. Il était à plat ventre, juste devant l’entrée des égouts. Le loup enleva ses crocs pour lancer ses fléchettes. Heureusement, je fus plus rapide. J’attrapais les mains D’Odd et tirais de toutes mes forces. En voyant sa proie partir, le loup eu un dernier acte d’attaque. Il attrapa le pied d’Odd mais pas suffisamment. Il se retrouva devant la bouche d’égout, une basket dans la gueule. Odd avait la jambe en sang. La douleur était atroce. De plus, en le tirant, Odd s’était prit les barreaux de l’échelle dans le ventre. Jérémie déchira sa veste et fit un bandage à Odd.
- Il faut aller par là, dis je en montrant le couloir de droite.
- ... Comment tu sais ça ?
- Je sais pas. Je le sens.
- Odd tu pourras marcher ? demanda Jérémie.
- Euh. Je ... aie ! Ça va al ... aie aller.
- On va te soutenir.
Alors que l’on avançait lentement dans les égouts, mon portable sonna. Ulrich voulait savoir où nous étions. Je lui expliquait brièvement la situation et lui dit de nous attendre. Yumi suivait les informations et nous informa que deux loups saccageaient la ville. Mais un problème plus grave se posait Xana avait prit « possession » des tanks de l’armée et faisait route vers l’usine et d’autres endroits chers à notre cœur.


Quand j’eu vent de la gravité de la situation, je compris qu’à cette allure, nous arriverions trop tard. Mais on ne pouvait pas laisser Odd seul.
- Vu la gravité, je pars devant. Jérémie tu resteras avec Odd. Pour le chemin, je laisserais une flèche aux endroits où vous devez tourner.
- Laissez moi. Allez y, dit Odd.
- Hors de question de t’abandonner.
- Bon là, c’est tout droit et la troisième à droite. Après, suivez mes flèches. Comprit ?
- Oui.
Je me mis à courir dans les égouts, tournant à droite, puis à gauche et de nouveaux à gauche. Tout ce ressemblait mais je sentais que je prenais le bon chemin, comme si j’étais déjà venu. J’avais l’impression que quelqu’un se trouvait à mes coté depuis le moment où les loups s’étaient mis à courir après nous. Cette personne me guidait, m’indiquant un autre chemin pour se rendre à l’usine. J’étais essoufflée et j’avais mal aux jambes. Je ne pouvais plus courir, les pieds couverts d’ampoules. J’avançais donc lentement vers l’échelle que j’apercevais au loin. Je savais quand montant à cet endroit, j’atterrirais dans la salle des turbines. En arrivant enfin devant l’échelle, je laissai une flèche verticale. Je réussi à monter péniblement. Il n’ y avait aucun bruit. Les tanks ne devaient pas encore être là. Mais ne devraient pas tarder. Je sentais mon cœur battre, mes jambes me faisaient terriblement mal et mes pieds étaient endoloris. Je me relevais péniblement, marchant vers l’ascenseur. En arrivant dans le labo, Ulrich et Yumi furent surpris de me voir seul.
- Aelita !
- Où sont les autres. ?
- Vont ... bien, murmurais je.
- Mais et toi ? Tu vas mal, me dit Yumi.
- Juste fatiguée. La tour. Je vais activer ... le processus ... de .... virtualisation.
Ulrich m’aida à m’asseoir devant l’ordinateur. Je programmais la virtualisation pour dans deux minutes, espérant que cela suffirait. Puis Ulrich me prit dans ses bras et descendit avec Yumi à la salle des scanners. Il me posa dans l’un d’eux et rentra dans le sien. Nous fûmes virtualisés sur Lyoko où je retrouvais toute mon énergie.

Odd continuais à perdre beaucoup de sang. Sa jambe avait enflé et la douleur n’était plus supportable. Le loup l’avait bien amoché. Jérémie essayait tant bien que mal de porter son ami, mais Odd était plus grand et plus musclé que Jérémie, donc plus lourd. Odd le suppliait de l’abandonner là, qu’il s’en sortirait, mais Jérémie ne l’écoutait pas. Il continuait sa route, suivant mes flèches. A plusieurs reprises, il avait failli ne pas les voir mais Odd, se sentant inutile scrutait la moindre parcelle de tuyau d’égout. Il avait l’habitude. Dans ses études, le moindre détail était important.
Sur Lyoko, un beau comité nous attendait avec impatiente. Il y avait une dizaine de loups et plusieurs rampants. Il me tardait que Jérémie arrive pour nous aider. Yumi et Ulrich évitaient les tirs et fléchettes du mieux qu’ils pouvaient, mais nous n’avions pas avancé d’un millimètre. Au contraire, nous reculions pour nous tenir hors de portée des tirs. Yumi avait perdu 50 points de vie et Ulrich 30. Je savais que Jérémie n’était pas loin mais il fallait gagner du temps. Je me mis donc à genoux et créa un mur de pierre. Cela les retiendraient un petit peu.
Jérémie se trouvait tout juste devant l’échelle et se demandait comment il allait pouvoir monter Odd là haut. Ce dernier lui fit comprendre qu’il se débrouillerait seul. Jérémie se dépêcha de monter l’échelle ne savant pas où il arriverais. Une fois dans la salle des turbines, Jérémie se mit en position de défense ; Il scruta les lieux. Il y avait quelque chose de familier. C’est alors qu’il comprit où il se trouvait. Il le cria à Odd pour lui redonner du courage. Le pauvre malheureux, essayait de grimper mais ce n’était pas facile avec une jambe hors d’état. C’est à la force des bras que Odd se hissait. Jérémie était dans l’ascenseur et descendait lentement. Il était presque arrivé dans le labo que le sol se mit à trembler. Il tomba par terre. L’ascenseur tremblait et menaçait de lâcher. Quand à Odd, il était descendu de plusieurs échelons et s’était rattrapé avec une main. Puis le tremblement cessa. Mais les deux garçons avaient comprit la cause de cette agitation. Les tanks contrôlés par Xana arrivaient. Jérémie s’assit en vitesse devant l’ordinateur.
- Aelita ? Yumi ? Ulrich ?
- Jérémie ?
- Oui, c’est moi. Je vais bien.
- Et Odd ? demanda Yumi.
- ça va. Bon alors, la tour est juste devant vous. Yumi, tu as120 points de vie. Ulrich 100 et Aelita 70. Je vois que mon programme d’augmentation des points de vie fonctionne.
- Ok.
- Coté monstres, il y a la pâté. Je vous envoie vos véhicules.
Sur Lyoko, les véhicules apparaissaient. Il fallait maintenant passer en force. Yumi lança ses éventails sur les loups mais ces derniers les évitèrent facilement en sautant. Ulrich arrêtait les tirs des tarentules mais toutes ses attaques se révélaient inutiles. Après plusieurs attaques sur la même tarentule, Yumi réussit à la détruire. Mais alors qu’elle lançait une nouvelle attaque sur une tarentule, un des loups lui lança une fléchette dans le bras. Elle perdit 50 points de vie.

Sur Lyoko, les véhicules apparaissaient. Il fallait maintenant passer en force. Yumi lança ses éventails sur les loups mais ces derniers les évitèrent facilement en sautant. Ulrich arrêtait les tirs des tarentules mais toutes ses attaques se révélaient inutiles. Après plusieurs attaques sur la même tarentule, Yumi réussit à la détruire. Mais alors qu’elle lançait une nouvelle attaque sur une tarentule, un des loups lui lança une fléchette dans le bras. Elle perdit 50 points de vie. Ulrich lança son katana en l’air, très haut. Tout le monde suivait la course de l’objet, ne sachant pas où il allait atterrir. Le sabre volait dans le ciel. Il tournoyait sur lui même puis se mit à descendre. Il fonçait droit sur une tarentule qui fit un pas de coté pour l’éviter. Cette dernière poussa un loup qui en poussa un autre. Le dernier loup, au bord du vide tomba. Le katana était toujours en l’air et tout le monde visualisait le point d’atterrissage. Et alors qu’il allait se planter dans la roche, il dévia sa course brutalement et se planta dans un loup. Ce dernier explosa. L’action d’Ulrich avait tué deux loups. Entre temps, mon mur avait cédé sous les tirs ennemis. Ulrich siffla et son katana s’envola pour le rejoindre. Jérémie faisait du travail formidable pour rendre les combats plus faciles. Malheureusement, le passage était toujours bouché. Je ne pouvais pas désactiver la tour. Les tirs doublaient et devenaient de plus en plus dangereux. Yumi reçu un tir de tarentule et une fléchette en même temps. Ceci eu pour effet de la dévirtualiser. Le combat semblait perdu. Ulrich était seul face aux monstres. Il me protégeait du mieux qu’il pouvait mais les monstres gagnaient du terrain. De son coté, Jérémie avait bien du mal à taper sur son clavier. Le bâtiment entier tremblait. Les tanks tiraient sur l’usine. Dehors, Odd observait la scène sans pouvoir faire quoi que ce soit. Sur Lyoko, tout allait mal. Ulrich n’avait plus que 20 points de vie. C’est alors que les tarentules se mirent à courir droit sur nous. Je sentais la fin proche. Elles fonçaient droit sur nous. Et étrangement, elles continuèrent leur chemin, sans nous tirer dessus. Quand aux loups, ils sautaient dans la mer numérique. Ulrich et moi, nous regardions, étonné de la tournure que prenait le combat. Il ne restait plus qu’un seul loup, le plus gros. Il grognait et préparait ses fléchettes.
- Aelita, j’attire son attention et toi tu files tout droit à la tour.
- D’accord Ulrich.
- Petit, petipetipetipeti. C’était qui le gros toutou ? Ouh, il était méchant le gros toutou. Il avait de belles dents ! Allez viens m’attaquer. Qu’est ce t’attend ?
Le loup se jeta sur Ulrich en lui envoyant toutes ses fléchettes. Ulrich avait réussi à capter l’attention de l’animal et je filais tout droit vers la tour. Sur terre, Jérémie avait reçu une pierre sur la tête et était inconscient. Yumi se trouvait avec lui essayant tant bien que mal de se protéger. Le plafond tombait par morceaux entiers. Jérémie avait finit par reprendre connaissance mais saignait beaucoup. Odd, était dehors et voyait les tanks s’approcher de l’entrée de l’usine. Seulement, il se trouvait sur leur passage. Il était au sol, rampant pour se dégager. Les tanks filaient tout droit sur lui. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres de lui, lorsque je désactivais la tour. Odd relava la tête et tomba nez à nez avec les chenilles d’un tank. Jérémie lança le retour vers le passé.

Je m’attendais à me trouver dans ma chambre mais au lieu de cela, j’étais sur Lyoko. Plus précisément dans le cinquième territoire. Je n’étais pas du tout rassurée et je ne comprenais pas ce qui se passait. J’avançais lentement, guettant les moindres recoins, à l’affût d’un monstre. Je continuais de marcher sans voir de monstres. Puis je vis une boule rose devant moi au loin. J’avais très peur et je n’osais pas m'approcher.

Jérémie lança le retour vers le passé. Je m’attendais à me trouver dans ma chambre mais au lieu de cela, j’étais sur Lyoko. Plus précisément dans le cinquième territoire. Je n’étais pas du tout rassurée et je ne comprenais pas ce qui se passait. J’avançais lentement, guettant les moindres recoins, à l’affût d’un monstre. Je continuais de marcher sans voir de monstres. Puis je vis une boule rose devant moi au loin. J’avais très peur et je n’osais pas avancer.
Sur terre, Jérémie me cherchait et avait alerter les autres. Yumi et Odd était allé à l’ermitage et Jérémie et Ulrich à l’usine. Seulement, je ne me trouvais à aucun des deux endroits. Jérémie m’avait bien cherché sur Lyoko mais l’endroit où je me trouvais lui été inconnu. Ce n’était pas le cinquième territoire.
Je marchais toujours en direction de la boule lumineuse. Plus je m’avançais et plus je sentais La présence, celle qui me possédait. J’avançais de plus en plus vite pour finir par courir. Une fois devant, je m’arrêtais. Je voyais un corps à l’intérieur mais impossible de savoir qui. C’était peut-être mon père ou bien alors l’ami, voir même Xana. Je regardais le cops, s’en vraiment oser y toucher.
Sur terre, tout le monde se demandait où je pouvais bien me trouver. Jérémie n’arrêtait pas de pleurer s’auto accusant pour ma disparition. Ils étaient tous à l’usine cherchant désespérément un indice.
J’approchais mes mains de la sphère lorsqu’une voix se fit entendre.
- Aelita. Aelita. Tu dois trouver le moyen de détruire Xana. Il le faut. Il est en train de mourir. Mais si c’est lui qui choisit de mourir, il nous entraînera tous les trois dans sa chute. Si tu le détruis avant. Nous avons une chance de nous en sortir. Je t’en pris ! Je suis ...
La voix s’était brusquement éteinte. Je pouvais voir dans la sphère l’œil de Xana. Je retirais mes mains en vitesse. La peur avait de nouveau refait surface. Puis Xana se mit à me parler.
- Que fais tu chez moi ? Sors de là. Petite peste. Tu mouras. Vas t’en !
Je m’évanouissais. Dans l’usine, l’écran de l’ordinateur s’activa. Un des scanners était en marche. Jérémie descendit et attendit qu’il s’ouvre. Ce dernier s’ouvrit et laissa apparaître mon corps. Je tombais dans les bras de Jérémie. J’étais toujours à demi inconsciente et parlais dans mon sommeil. Jérémie me remonta au labo. Il me posa par terre et attendit que j’ouvre les yeux. Après avoir repris mes esprits, je leur racontais mon aventure. L’endroit ressemblait au cinquième territoire mais je crois que c’était un niveau supérieur dans la mémoire de Xana. Un endroit encore plus secret.
- Jérémie, il faut que l’on trouve le moyen de détruire Xana. Sinon, mon père, cette mystérieuse personne et moi mourons.
- Oui. On va y travailler. Je te le promets.
- On pourra peut-être découvrir quelque chose dans ce qu’on a téléchargé l’autre jour quand je dormais.
- Euh ... non. Je les ai effacé. Il ... il n’y avait rien dedans.
- Quoi !? Tu aurais dû les garder. On ne sait jamais. Il y avait peut-être un indice.
- Je ... j’ai regardé partout. Il n’ y avait rien. Tu veux que l’on s’y mette maintenant ?
- Oui.
Jérémie et moi commençâmes à travailler. On travailla toute la journée sans avoir une seule piste. Nous étions déçus et enragés. Il fallait que l’on trouve le moyen de détruire Xana. La semaine qui suivit fut dure pour Jérémie. Il passait toutes ses journées et ses nuits à l’usine pour chercher une solution. Il refusait mon aide. Il ne voulait pas que je gâche ma vie. Je venais juste le voir de tant en tant. Il était épuisé, les yeux meurtris par les heures passées devant l’écran. Il refusait de s’arrêter. Il n’avait pas le temps de faire des pauses.

Jérémie était au labo et injuriais son ordinateur. Puis il s’injuria lui-même. Une semaine qu’il travaillait sans relâche pour ne même pas avoir un semblant d’indice. Il tournait en rond, en se rongeant les ongles. Il était perdu dans ses pensées quand quelqu’un le fit sortir de ses songes.
- Jérémie. Jérémie, dit la voix
- Qui ... Qui ...
- C’est moi. Ami.
- Vous ? Comment, enfin ...
- Le temps presse Jérémie ; Avez-vous prit une décision ?
- C’est que je ne lui en ai pas parlé. Je ne veux pas qu’elle le sache. De toute façon, j’ai pris ma décision. Ce sera moi.
- En est tu sûr Jérémie ? Tu sais ce qui va se passer.
- Il le faut. Dis lui que je prêt.
- Il le sait déjà.

J’étais chez moi, en train de préparer un sandwich pour Jérémie. J’étais en train de découper de la saucisse sèche, quand un mal violent me fit tomber à terre. J’hurlais. La douleur était horrible. Des larmes coulaient sur mes joues. Odd m’avait entendu et frappait à la porte comme un fou. J’étais incapable de faire le moindre mouvement. Odd enfonça la porte et me trouva sur le plancher, pliée en deux.
- Yumi ! Ulrich ! Cria Odd. Venez vite. Aelita va très mal.
- Quoi ?
- Aidez moi à la soulever.
Les garçons me prirent dans leurs bras, tandis que Yumi alla me chercher une serviette. Je transpirais de partout. On me posa sur le canapé. Je sentais la douleur s’évanouir petit à petit.

Les garçons me prirent dans leurs bras, tandis que Yumi alla me chercher une serviette. Je transpirais de partout. On me posa sur le canapé. Je sentais la douleur s’évanouir petit à petit.
- Aelita ?
- C’est bon. Ça va mieux.
- Qu’est ce que tu as eu ?
- Je ne sais pas. Mais c’est bon. Je vais bien. Il faut que je finisse le sandwich de Jérémie.
- Tu veux qu’on reste ?
- Non. Merci c’est gentil.
Mes amis partirent de l’appartement, me laissant seule. Je leur avais menti. Je savais ce que j’avais eu. Jérémie allait mal très mal. Je me rendis à l’usine. Sur le chemin, j’imaginais tout. Et si il était mort ? Non. Je le saurais. J’avais essayé de l’appeler à plusieurs reprises en vain. J’arrivais enfin à l’usine. Je pris l’ascenseur, ignorant ce que j’allais trouver une fois au labo. Quand les portes s’ouvrirent, je vis le corps de Jérémie à terre. Des câbles étaient glissés sous sa peau. Je me ruai sur lui. Je tirais sur les fils pour le libérer.
- Jérémie ! Jérémie ! Non.
- Tu dois le laisser, dit une voix métallique.
- Qui ... qui ... où ...
- Je suis dans Lyoko. Tu dois le laisser. Le transfert doit se faire.
- Le transfert ? Le transfert de quoi ? C’est vous hein ? C’est de votre faute.
- Non Aelita. C’est Xana.
- Xana ?
- Il ne t’a rien dit ?
- Quoi ?
- Xana est en train de se transférer en lui pour ne pas mourir. C’était le seul moyen pour pas qu’il nous détruise. Je vous l’ai dit dans mon message.
- Il ne me l’a pas dit. Il le savait mais ne m’a rien dit. Pourquoi ?
- Parce qu’il t’aime. Il a préféré se sacrifier plutôt que de te voir mourir.
- Non ! Jérémie ! Criais je en tirant sur les fils électriques, tout en pleurant.
- Aelita tu devra être forte. Jérémie est en train de mourir, pour laisser la place à Xana. Mais Xana a pour but de détruire le monde, et avec un corps, il pourra. Il va garder des pouvoirs et il sera très dangereux. Il faut l’en empêcher, le tuer.
- Vous voulez que je tue l’homme que j’aime ? Jamais.
- Il est déjà mort. Aelita, je sais ce que sais de perdre un être cher. Xana m’a volé ma deuxième vie, mon mari et ma fille, Aelita.
- ...
- Oui, je suis ta mère. Nayade.
- Hein ? Mais comment ?
- Je suis morte d’une maladie. Mais ton père ne voulait pas me voir partir. Il a créé, je ne sais comment un monde virtuel.
- Lyoko.
- Oui. Il voulait me transférer là bas pour que je vive pour toujours. Ce qu’il fit. Mais en cachette, sans t’en parler, pour que tu ne sois pas triste.

- Ma mère. C’était vous la présence.
- Oui. L’endroit où ton père m’a transférée est le cœur même de Lyoko, le seul endroit où je pourrais vivre. Mais peut de temps après avoir été transférée sur Lyoko, il y eu un bogue. Un des programmes ne supporta pas mon arrivée. Etant censé m’aider dans Lyoko, il se retourna et me transforma. Je devins Xana.
- Xana ? Vous ... vous êtes Xana ?
- J’étais car il se transfère dans ton ami.
J’avais toujours Jérémie dans mes bras. Je voyais les flux d’énergie passants dans son corps. Des larmes coulaient le long de mes joues. Je me mis à serrer son corps.
- Aelita, on ne peut interrompre le transfert mais il y a quelque chose de très important. Xana a atteint un certain niveau d’intelligence. On peut dire, une grande intelligence. Lorsqu’il sera dans Jérémie, il fera tout pour vous détruire. C’est pour ça que tu devras le tuer tout de suite après le transfert.
- Je ne peux pas.
Je pleurais à chaude larme. L’homme que j’aimais était mort, mais je ne pouvais pas lui transpercer le cœur. Les fils commençaient à se retirer.
- C’est maintenant, Aelita me dit Nayade.
- Non. Mon amour.
Plus aucun câble ne recouvrait le corps de Jérémie. Ce dernier commençait à bouger. Je savais que c’était Xana. Ses yeux s’ouvrirent brusquement. Leur couleur avait changée. Ils étaient devenus noirs. Il se releva. Je pouvais lire dans son regard de la haine. Je reculais, effrayée. J’étais contre la porte de l’ascenseur. J’vais peur. Jérémie ou plutôt Xana s’avançait vers moi. Il ricanait. Il n’ y avait pas d’issu. Puis, soudain, les portes du monte charge s’ouvrirent. Une main m’attrapa par le col et m’entraîna avec lui. Il mit une main sur ma bouche. Les portes se refermèrent sur Xana. J’avais toujours peur. L’inconnu était un homme grand. Nous étions maintenant à l’entrée de l’usine. L’homme lâcha son emprise. Je me retournais et fut alors frappée d’étonnement. La personne se trouvant devant moi n’était autre que Franz Hopper. J’étais bouche bée.
- Il faut partir d’ici Aelita. Xana n’est pas loin. Il faut retrouver tes amis.
- Franz ... Franz Hopper, bégayais je.
- Oui.
Il me prit la main et m’entraîna dehors. Il fut assez surprit du décors qui s’offrit sous ses yeux.
- Où est le collège Kadic ?
- Venez, je vais vous y conduire.
Nous marchions cote à cote. Franz regardait la ville avec étonnement. Mais moi, j’avais de multiples questions en tête.
- Excusez moi. Qu’est ce que vous chercher ? Lui demandais je.
- Rien, c’est juste que la ville a changée.
- Ah ! Vous êtes ... mon ...
- Père ? Oui. C’est bien moi.
- Mais où étiez vous toutes ces années ?
- Dans Lyoko, prisonnier de Xana. Après nous avoir virtualisés, Xana a prit le contrôle de ta mère. Il a effacé ta mémoire et m’a fait prisonnier.
- Mais comment tu t’es libéré ?
- Pendant le transfert de Xana à ton ami, Nayade a pu reprendre le contrôle de Lyoko. Elle me libéra pour vous aider.
- ...
- A tuer Xana. Tiens le collège. Lui n’a pas changé. Tu peux demander à tes amis de venir ici ?
- Oui.
Je pris mon portable et appela Yumi, Ulrich et Odd. En apprenant les nouvelles, ils furent assez choqués. Devant le collège, nous attendions Odd. Yumi et Ulrich dévisageaient Franz. Il leur expliqua brièvement la situation. Les deux amoureux ne comprenaient plus rien. Puis Odd nous rejoignit. Il avait encore plus de mal à comprendre la situation jusqu’au moment où le ciel fut frappé d’un éclair et qu’un nuage rouge et noir vint se positionner au dessus de nos têtes. Nous cherchions Xana. Odd qui était comme hypnotisé par le nuage le vit. Il avançait sur les fils électriques, comme un funambule.
- Là haut.
- Mais qu’est ce qu’il fait ? demanda Yumi. Il joue à l’équilibriste ?
- Non. Il se charge en énergie, répondit Franz.
- Et qu’est ce qu’il compte faire après ? Questionna Ulrich.
- Vous tuer ! Hurla Xana.
Il leva ses deux mains ; Une boule d’énergie se forma. Elle grossissait très vite. Puis il la lança droit sur nous. Franz me prit dans ses bras et courut loin. Quand aux autres, ils évitèrent tant bien que mal l’attaque. Yumi saignait au niveau du bras, Odd n’avait plus de cheveux, brûlés par la boule d’énergie et Ulrich avait le bas de la jambe droite d’ouvert.
De son coté, Xana ricanait de plus en plus. Au collège, tous les élèves étaient sortis en raison du tremblement de terre produit par l’attaque.

Xana se tourna vers eux. Une autre boule d’énergie se créa entre les mains de Xana. Elle était pour les collégiens. Ils regardaient la scène horrifiés, incapable de bouger. Ils étaient innocents. Je courus jusqu’à eux, leur demandant de s’enfuir. Mais aucun ne bougeait, paralysés par la peur. Xana lança la boule sur eux. Elle fonçait à toute allure. Je la fixais. Par désespoir, je mis mes mains en avant. La boule n’était plus qu’à quelques mètres de moi ; et soudain, un bouclier se créa. La boule se désintégra au contact du bouclier. J’observais la scène, étonnée. D’où venait ce bouclier ? C’était moi ? J’avais des pouvoirs sur terre ? Mais comment ? Notre défense disparue. Xana était encore plus surprit. Il descendit sur le sol ferme. Il s’avança vers moi. Au fur et à mesure de sa progression, un fossé se creusa derrière lui. Mon père en voyant cela, tenta de sauter mais le fossé était bien trop grand. Je vis mon père plonger dans le vide.
- Non ! Papa ! Hurlais je.
- Et un de moins, dit Xana.
- Je ... je ... je ne serais pas ... aussi sûr, cria une voix dans le fossé.
Franz s’était accroché à une racine.
- C’est pas vrai ! Hurla Xana de rage. Pire que de la glue.
J’étais soulagée de le savoir encore en vie ; Mais mes amis ne pouvaient pas aller l’aider. Et Xana se trouvait entre lui et moi. La colère montait en moi. Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer et le sang affluer tout le long de mon corps. Je fixais Xana.
- Xana ! Criais je. Monstre !
- Merci du compliment.
- Tu m’as prit ma mère, puis mon père et ma vie. Et pour finir l’homme que j’aimais ! Je te hais Xana !
Je me dirigeais vers lui. Il s’était arrêté. Nous étions face à face. Il commença à lancer de multiples petites boules d’énergie. Instinctivement, le bouclier se recréa.


Xana me regardait, l’air furieux. Il recommença son attaque deux fois puis comprit que cela ne servirait à rien. Mais je devais faire vite pour aller aider mon père. Il ne tenait qu’à une racine et cette dernière se décollait du sol.
Xana s’éleva dans le ciel. Je le suivis du regard. J’avais bien encore du mal à me faire à l’idée que ce n’était non pas l’homme de mon cœur mais ce vil monstre de programme. Il se mit à tournoyer sur lui-même. Il tournait de plus en plus vite. Une énorme boule d’énergie se créa devant lui. J’observais la scène horrifiée. Que faire face à autant de pouvoir ? La boule se dirigea droit sur moi. Les élèves, par chance s’étaient réfugiés dans les bâtiments. Je mis les mains en avant pour l’arrêter. Je repoussais du mieux que je pouvais la masse d’énergie mais sa puissance était beaucoup trop grande. Je baissais ma défense, trop épuisée de lutter. La boule s’écrasa sur moi. Je tombais à terre, inconsciente. De l’autre coté, les autres observaient la scène, impuissants.
- Il faut aller l’aider, dit Odd.
- Je veux bien mais t’y vas comment de l’autre coté ? demanda Ulrich.
- Les égouts. On passe par les égouts, répondit Yumi.
- Mais oui. Bien sûr. Aller, on y vas. Il ne faut pas perdre de temps.
- On te suit Odd.

Xana redescendit sur la terre ferme. J’avais sombré dans une sorte de rêve. Il y avait Jérémie. Il me disait de me réveiller et de me battre. Je ne voulais pas quitter cet endroit. Je sentais sa chaleur humaine si réconfortante. Mais soudain, une douleur horrible me fit sortir de mes rêves. Xana était en train de m’électrocuter. Je hurlais de douleur. Je voulais mourir pour rejoindre Jérémie. Je le laissais faire, sans lutter.
- Ae ... lita.
La voix de mon père. Je ne pouvais pas l’abandonner. Même si il m’avait fait souffrir, il m’aimait. Je l’avais lu dans son regard. Je ne devais pas mourir. Me battre pour qu’il vive. J’ouvris les yeux. Je me relevais péniblement. Je sentais monter en moi une vague d’énergie.
- Non !! Criais je.
Xana vola à plusieurs mètres. Ma respiration était rapide. Je sentais le sang affluer dans mes tempes. Xana était à terre, étonné. Je m’avançais vers lui, pleine de haine.
- Ah, un peu d’action, dit il.
- La seule action qui va se passer sera ta mort ! Je ne te laisserai pas détruire le peu qu’il me reste.
- C’est ce qu’on va voir.
Xana lança les câbles électriques sur moi. Je les évitais en sautant. Mais une attaque groupée me fit tomber. Je me relevais avec difficulté. Ma cheville était foulée. Mais ma rage de vaincre était plus forte.
Dans les égouts, mes amis couraient pour venir m’aider ignorant tout de ce qui se passait au dessus d’eux.
Je sentais que j’avais des pouvoirs mais impossible de savoir quoi. La seule chose que je savais faire était ce bouclier. Xana lança une autre vague de câbles. J’étais retombée, impuissante. Ils fonçaient tout droit sur moi. Je m’étais mise en boule. Je m’attendais à recevoir le coup mais non. J’ouvris les yeux. Un dôme s’était créé au dessus de moi. Il était fait de câbles, ceux que Xana m’avait envoyés. Je me relevais. Les fils s’écartaient. Je les fixais. Xana avait une tête plutôt bizarre. Il y avait un mélange de colère et d’étonnement. C’est alors que je compris. J’avais les mêmes pouvoirs que Xana. Je me concentrais. Je demandais aux câbles d’aller récupérer mon père. Et alors, le plus gros, passa à coté de Xana et plongea dans le gouffre. Il remonta mon père qui était évanoui. Il l’avait récupéré de justesse. Il le déposa sur le sol. Il allait bien. Mon regard retourna vers Xana. Je me sentais revigorée. Tous les câbles m’entouraient, attendant mes ordres. Je leur demandais d’attaquer ce monstre. Ils s’exécutèrent. Xana créa lui aussi un bouclier. J’arrêtais l’attaque à temps. Un peu plus et l’énergie aurait été absorbée.
Dans le collège, Yumi sortait des égouts, suivie de Odd et Ulrich. Elle sortie et me vit. Les autres me fixaient aussi. Et ce n’est quand voyant ma seconde attaque qu’ils comprirent que j’avais les mêmes pouvoirs que Xana. Sauf bien sûr Odd toujours aussi long à la détente. Ils vinrent à coté de moi. Je sentis une main se poser sur mon épaule.
- On est là, me dit Yumi en me souriant.
- Yumi ! Odd ! Ulrich !
- On va t’aider à vaincre ... ce ... enfin Xana.
- Merci d’être là. J’ai réussis à remonter mon père mais j’ai peur pour lui.
- Je vais le chercher et le mettre à l’abri.
- Merci Ulrich.
- Bon alors comment on s’en débarrasse ? demanda Odd en se frottant les mains.
- En lui ... transperçant le cœur.
- D’accord. On va lui trans. Lui quoi !?
- ...
- Aelita on ne peut pas, c’est notre ami.
- Odd, Yumi. Jérémie est mort. Mais si on ne tue pas Xana, notre monde connaîtra une fin atroce.
- Tu as raison, dit Yumi.
- Et avec quoi on peut... ? Demanda Odd.
- Ça, disais je en montrant une barre de fer.
Odd la prit à deux mains. Il essayait de ne pas montrer sa peur, mais je voyais bien ses mains trembler.
- Je ... vais le faire.
- Odd, tu n’es pas obligé.
- C’était mon ami. Je veux le venger.
- Soit. Je vais essayer de l’immobiliser et puis tu ...
- Je sais, dit mon ami tremblant.
- Ulrich a du mal avec Franz. Je vais aller l’aider, dit Yumi.
- D’accord.
Je la vis s’éloigner. J’étais seule avec Odd, face à Xana. Ce dernier avait réussi à reprendre le contrôle de certains des câbles. Je lançais une attaque. Mais il l’a contra avec les siens. J’essayais à nouveaux, en vain. Xana faisait de même et n’arrivait pas non plus à nous toucher. Odd, effrayé, s’était écarté de moi. Quand Xana lança son attaque, un des câbles se déporta. Il se dirigea sur Odd et le frappa en plein ventre, accompagné d’une décharge électrique. Je repoussai violemment la cause de ce mal. Odd était à terre. Il souffrait. S’en était trop. Je levais la main en direction de ce monstre. Tous les câbles se dirigèrent sur lui. Le sol se mit à trembler. Bien évidemment, il avait contré l’attaque. Mais j’insistais. Je devais passer au travers de sa défense. Le sol se détachait par endroit, créant des fossés. Xana regardait tout autour de lui. Les fossés s’agrandissaient dangereusement en sa direction. Et c’est là qu’il commit l’erreur. Il essaya de s’envoler pour ne pas tomber. Un des câbles se jeta à sa poursuite. Il l’attrapa par le pied et l’entraîna sur le sol. Tous les autres câbles s’entourèrent autour de lui. Il ne pouvait plus bouger. Il lançait des décharges, mais cela ne servait pas à grand-chose. Bien au contraire, cela leur redonnait de la force. Il était prisonnier. Odd avait retrouvé ses esprits. Il vit que c’était à lui de passer à l’attaque.
- Odd.
- Ne t’inquiètes pas.
Il avança vers Xana. Ce dernier se débattait, furieux. Odd leva la barre. Tout le monde regardait la scène. Puis la barre s’enfonça droit dans le cœur. Je mis mes mains sur mes yeux pour ne pas voir la scène. Il était mort. Un filet de poussière s’échappa de la blessure. Xana n’était plus. J’ordonnais aux câbles de le lâcher. Je courus vers lui. Odd était à genoux, la barre pleine de sang, encore dans sa main. Je pleurais. Tout le monde sorti des bâtiments et se dirigea vers moi. Mon père me prit dans ses bras. Je me laissai faire. J’étais épuisée. Yumi nous accompagna jusque chez moi. Quand à Ulrich, il prit Odd et le ramena chez lui. Il marchait tel un zombie. Il avait été très fort pour faire cet acte.

On enterra Jérémie quelques jours après. Nous étions tous en larmes. On avait fait ça intimement. Ses parents étaient là. On leur avait raconté qu’il avait été tué par psychopathe. Pendant près de deux semaines, mon père s’occupa de moi. J’étais incapable de faire quoi que se soit. Pour Odd, ça allait un peu mieux. Il commençait à reprendre ses esprits. Puis mon père disparu. Yumi le chercha partout mais ne le trouva pas. C’est elle qui s’occupa de moi. Cela faisait maintenant un mois que Xana avait été vaincu. Je n’étais pas sorti de chez moi. Je restais là, telle une âme perdue. Yumi venait me voir chaque jour, accompagnée depuis peu de Odd. Ils essayaient de me faire sortir de mon état de léthargie. Cela faisait maintenant une heure que j’entendais leur discours de soutien et d’encouragements. Ulrich venait de rentrer de son travail. Il m’embrassa sur le front et me prit dans ses bras. Nous étions là, les larmes aux yeux. Et c’est alors que chose incroyable se produisit.
- Jérémie.
- Aelita. S’il te plait sort, me demanda Yumi.
- Non, Jérémie.
- Il est parti.
- Mais là ! Jérémie. Il est là.
- C’est un rêve me dit Yumi.
- Je crois que non, dit une voix derrière nous.
Tous se retournèrent. Jérémie se trouvait devant nous, un bandage à la poitrine. Je me levais. Je n’en croyais pas mes yeux. Je m’avançais vers lui doucement. Je ne voulais pas que cette image s’en aille. Je tendis la main. Mes doigts effleurèrent ses lèvres. Il était réel. Je me jetais à son coup. Mon cœur s’emplissait de bonheur.
- Ouh Aïe, dit Jérémie.
- Jérémie. Oh mon amour.
Je pleurais de joie. J’embrassais l’homme de ma vie et c’est alors que je vis Franz. Il souriait mais n’avait pas l’air surprit. Les autres me rejoignirent. Ils le serraient dans leurs bras, l’embrassaient. Je m’étais reculé. Comment ?
- C’est Xana ! Ecartez vous ! Criais je.
- Non Aelita. C’est bien ton ami, Jérémie, me dit Franz.
- Mais comment ? Il est ... Je l’ai vu. Dans mes bras, à l’usine. Odd lui a ...
- Calme toi ma puce. C’est moi. Jérémie. Xana est mort.
- Et toi aussi !
- Pas vraiment. Je vais tout vous raconter. Odd si tu ne comprends pas, je ne t’en voudrais pas.
- De quoi !? Dit il.
Tout le monde se mit à rire, mais j’étais mal à l’aise. Je l’avais vu mourir. Il était mort. On ne peut pas ressusciter quelqu’un. C’est impossible.
- Vous savez que la mère d’Aelita, Nayade, est tombée gravement malade. Franz pour ne pas la perdre a créé Lyoko, un monde virtuel. Il transféra la mémoire de sa femme dans ce monde. Mais pas comme moi je vous virtualisais. A un niveau plus élevé. Dans le cœur même de Lyoko. De là bas, elle pouvait tout diriger. Seulement un des programmes, censé l’aider à bugué.
- Xana ? demanda Odd.
- Oui. Et il a prit possession de Nayade. Puis plus tard, Franz et Aelita sont allés se réfugier sur Lyoko. Et là, Xana a voulu conquérir le monde. Il a alors emprisonné Franz et volé la mémoire d’Aelita. Vous suivez toujours ?
- Oui.
- Seulement, le programme Xana s’affaiblissait et nous ne cessions de lutter contre lui. C’est alors qu’il a comprit que pour rester en vie, il lui fallait un corps. C’est pour ça qu’il a posé cet ultimatum. Soit on lui donnait un hôte, soit il entraînait dans sa mort Nayade, Franz et Aelita. Quand je l’ai apprit je n’ai pas voulu en parler. Je pensais trouver un moyen de le détruire. Mais non.
- Stop ! Cria Odd. Là, je comprends plus trop. Mais vas y continue.
- Donc, l’ultimatum approchait. Je devais trouver un corps ; mais où ? Je ne voulais pas que Aelita meure ni ses parents. C’est pourquoi ...
- Tu t’es sacrifié ! s’exclama Odd. Ça y est je comprends. Oui, d’accord, je me tais.
- Normalement, en prenant mon corps, je devais mourir. Mais une autre solution s’offrit. Nayade me proposa sa place. Bien sûr j’ai refusé. Mais elle m’y a forcée. Alors que Xana était en train de prendre possession de mon corps, Nayade attira ma mémoire dans le supercalculateur. Elle en profita pour libérer Franz.
- Mais elle m’a parlé pendant que tu mourrais, disais je en sanglots.
- Pendant un court instant, nous avons été deux dans le cœur de Lyoko. Puis elle a disparu, me laissant toute la place.
- Mais comment ça se fait que tu sois là, si t’étais dans Lyoko ? demanda Ulrich.
- C’est grâce à Franz Hopper. En réalité, il a sorti mon corps de la tombe et m’a ramené à l’usine.
- J’y suis allée, il n’ y a avait personne, dit Yumi.
- C’est que Franz nous cachait. Il ne voulait pas que vous découvriez son projet. Ce n’était qu’une ébauche et il n’était pas sûr que cela marcherait. Il ne voulait pas vous faire de faux espoirs. Il a soigné mes blessures et a conservé mon corps sur Lyoko. Et après ...
- Et après il a travaillé sur un programme pour transférer ta mémoire dans ton corps. N’est ce pas ? Demandais je.
- Oui.
- Donc en fait tu n’as jamais été mort, dit Ulrich.
- En gros oui.
- Ben moi, j’ai rien comprit là.
- C’est normal Odd, on t’en veut pas.
- Je crois que vous devriez les laissez seuls un peu, dit Franz.
Tout le monde sorti, me laissant seule avec Jérémie. J’avais bien du mal à assimiler tous les évènements. Mais Jérémie était vivant et c’était le principal. Il me prit dans ses bras. Je tremblais. Puis après avoir repris mes esprits, il m’expliqua plus en détails tout ce qui s’était passé et d’où provenaient mes pouvoirs. Comme Xana et Nayade ne faisaient qu’un, elle m’avait implanté ces pouvoirs au cas où.
Dans le salon, il pianotait sur son ordinateur, en attendant le repas. Il avait les mains posées sur le clavier et pensait à Xana et aux souffrances qu’il nous avait fait. Et soudain, son nom apparu sur l’écran, sans que Jérémie n’appuie sur les touches.

FIN


Sinien
17/08/06 à 20:43
Bonjour, je m’appelle Aelita. Aujourd’hui, j’ai 20 ans. Je vis à Paris avec mes amis, Yumi, Jérémie, Odd et Ulrich. Il y a un an de ça, une aventure incroyable nous est arrivée. En une nuit, nos vies ont changé. Il y a un an, la vie que nous menions était bien étrange pour des jeunes de notre âge. Nous avions tous quitté le lycée pour continuer nos études. Jérémie et moi étions à la fac de sciences, Odd à l’Ensad, Ulrich à l’Insep et Yumi à l’université Paris IV Sorbonne. Nous vivions tous dans le même appartement. Jérémie et moi dans un grand studio, Yumi et Ulrich aussi puis Odd tout seul. Mais il arrivait parfois que Yumi aille chez Odd car à vrai dire le couple se disputait régulièrement. On vivait tous ainsi, partageant notre temps entre les études, les amours, les amis et … Xana. Oui, Xana. Il était toujours là, menaçant à chaque seconde notre monde. Et j’étais toujours prisonnière de Lyoko. C’est vrai qu’il était devenu plus difficile de se rendre sur Lyoko. Nous étions dispersés un peu partout dans Paris. Jérémie avait alors eu l’idée de créer un programme d’alerte sur chacun de nos portable. Ainsi en cas de tour activée, nous étions tous prévenus en même temps. Nous avions aussi choisi de loger non loin de l’usine. Il y a donc un an, nous vivions ainsi. Chaque soir, je m’endormais dans les bras de mon Jérémie, me sentant en sécurité.
Mais cette nuit là, mes rêves changèrent. J’étais dans une cafétérias, ou du moins mon corps. Car ce n’était pas mon esprit. J’étais donc assise à une table avec un groupe d’amis. Nous discutions de choses et d’autres. Il y avait un garçon à une autre table. Il me regardait du coin de l’œil en rougissant. Je le trouvait plutôt charmant. Puis le décor changea. J’étais dans un laboratoire avec d’autres élèves. A coté de moi, se trouvait le garçon de la cafete.
- Bien, pour le prochain devoir de chimie, vous serez deux par deux. Faites les groupes maintenant, dit le professeur.
- Na … Naya … Nayade ? dit le garçon en bégayant et en baladant son regard de ses chaussures à moi.
- Oui ? Répondis je en lui souriant.
- Tu … veux bien … qu’on … qu’on …le le fasse …ensemble ?
- Bien sûr. Avec plaisir.
- D’accord dit il en souriant.
Le rêve continua. Je nous voyait ensemble, nous mariant, moi étant enceinte. Puis étrangement, ce n’était plus au travers de la jeune femme que mon rêve se déroulait mais au travers d’un bébé. J’étais dans un berceau et la jeune femme était penchée au dessus.
- Alors mon bébé, tu as bien dormi ? Me demandait elle.
- Aelita est réveillée ? Demandait le garçon.
- Oui chéri.
Je comprenais enfin. C’était mes parents. Nayade n’était autre que ma mère et le garçon Franz Hopper. Le rêve continua. J’avais grandi. Je jouais dans le jardin quand mon père sortit de la maison en pleur. A coté de lui, se trouvait un homme avec une mallette. Puis tout devint noir. J’étais là, avec mon corps de maintenant. Il faisait froid. Soudain, le signe de Xana apparu, suivi d’un rire horrible.
- Aaaaaaaaaah !!
- Aelita. Qu’est ce qui y a ? Me demanda Jérémie que j’avais réveillé en criant.
Je n’arrivais pas à parler. Je sentais les battements de mon cœur contre ma poitrine. Jérémie me prit dans ses bras et me consola. Je lui racontais mon rêve tout en continuant de pleurer.
- Allez ma puce. Ce n’est qu’un rêve. Rendors toi. Xana n’a pas activé de tour.
- Je … je
- Chut. Allez c’est finit. Je suis là.
Jérémie se rendormit très rapidement mais moi non. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je repensais à mon rêve. Comment avais je put découvrir la vie de mes parents alors que je n’étais même pas né. Je sentais que c’était la réalité, pas le fruit de mon imagination. Puis trop épuisé, je m’assoupi. Le lendemain, je racontais à mes amis mon rêve. N’ayant pas de cour, Jérémie nous proposa de se rendre à l’usine pour vérifier. Une fois là bas, je pus constater qu’il n’y avait rien d’anormal. Nous descendîmes ensuite à la salle du supercalculateur. Là aussi il n’ y avait rien d’anormal. Comme tout allait bien, chacun put vaquer à ses occupations.
- Puisqu’on est à l’usine, je vais travailler sur l’anti-virus.
- Pour pas changer Einstein, répliqua Odd. Mais moi j’emmène la princesse au café pour qu’elle prenne l’air si tu n’y vois pas d’objection.
- … C’est que …
- Allez Odd on y va. Lui criais je de l’ascenseur.
- Euh moi, je dois aller … dit Ulrich.
- Vas y la retrouver ta Sandra, coupa Yumi. Je sais bien que vous deux …
- Mais non Yumi. Il n’ y personne à part toi.
- Ouai ils disent tous ça. Moi je sais bien que tu en vois une autre.
- Mais non !
- Alors où tu passes tous tes moments libres ? Hein ?
- Euh.
- Comme d’hab. Eeeeeuh. C’est tout ce que tu sais me dire ?
- Euh …
- Et encore. Bon moi je vais voir Lionel.
- Lionel !? C’est qui Lionel !? Yumi reviens ici ! Yumi !
- Tu voudrais pas aller crier dehors Ulrich. J’essaye de travailler, dit Jérémie en pianotant sur le clavier.
La journée se passa plutôt bien. Odd me raconta ses blagues idiotes pour la 100ième fois, Ulrich était allé à son rendez-vous, Jérémie n’avait toujours pas trouvé l’anti-virus et Yumi avait … À vrai dire, je n’ai jamais su ce qu’avait fait Yumi ce jour là. Jérémie, très fatigué s’était vite endormi. Moi, par contre, avait du mal à m’endormir. Le rêve de la veille me tourmentait encore. Mais finalement, je m’endormis très vite.

La lune était haute dans le ciel dégagé de la nuit. Jérémie se réveilla dans sa chambre. A coté de lui, la place était vide. Il appela sa bien aimée mais aucune réponse ne se fit. Il s’inquiétait pour moi. Mon attitude avait quelque peu changé depuis le rêve. Et maintenant je disparaissais.

Si cela vous plait et que vous voulez la suite, lachez vos com.


17/08/06 à 21:09
alors moi j'adore ton histoire je la trouve très bien ecrite et cette histoire me plaie beaucoup alors mais vite la suite!

Gini
17/08/06 à 21:26
he ben! une vraie usine d'inspiration!
j'aime beaucoup l'histoire car on voit peu de fics d'un autre point de vue que le couple Yumi/Ulrich. Très intéressant et toujours aussi fanatique de tes fics! LA SUITE!

Jessica (Yumi)
18/08/06 à 13:00
Continue ^-^

Sinien
18/08/06 à 18:44
Et voici la suite qui j'espère vous plaira.

Il sortit de chez lui et alla réveiller Ulrich puis Odd et Jérémie.
- Aelita a disparu.
- Quoi ! ? Crièrent les autres encore endormis.
- Elle n’est plus à la maison et il n’y a pas de mot.
- Ça ne ressemble à Aelita, dit Yumi.
- Et tu n’as aucune idée d’où elle aurait put aller ? Questionna Odd.
- Je … je sais pas. L’usine peut –être.
- Bon Moi j’y vais et je vous tiens au courant, dit Ulrich.
- D’accord.
Ulrich partit donc à ma recherche pensant me trouver à l’usine. Une fois là bas, il eu beau m’appeler, seul l’écho lui répondit.
- Allo.
- Désolé Jérem. Elle n’y est pas.
- T’as regardé partout ?
- Oui. Salle des machines, de contrôle etc.
- Bon rentre. J’ai quelque chose à vous montrer.
- J’arrive.
Ulrich se dépêcha et retrouva ses amis moins de 10 minutes après avoir raccroché.
- Alors qu’est ce que tu dois nous montrer Einstein ? demanda Yumi.
- Bon alors …promettez moi que vous allez pas me tuer.
- Quoi ?
- Promis ?
- Oui, dirent ils tous en cœur.
- Je … j’ai implanté une puce dans chacun de vous.
- Pardon ? demanda Odd.
- Vous avez tous une puce qui permet de vous localiser. Mais je l’utilise jamais. Sauf urgence.
- C’est pas vrai ! Mais t’as fait ça comment ? Tu nous as endormis puis tu nous as emmené dans ton labo secret. Y a des agents secrets derrière ça ou pas ?
- En fait, j’ai …
- Oh ! On a une Aelita à retrouver, cria Yumi.
- C’est vrai, dit Jérémie.
- J’avais … j'avais rien du tout.
- Bon alors laissez moi le temps de lancer le programme. Voila. Alors là, tout cet attroupement c’est nous. En bleu, c’est Odd, en jaune Yumi, en vert Ulrich et en orange moi. Et Aelita est … le temps de trouver. Elles t en rose … ici.
- Où ? demanda Odd.
- Tu vois pas le point rose là ? Crétin ! Articula Ulrich.
- Et c’est où là ?
- L’ermitage répondit Jérémie.
- Bon on y va tous, dit Yumi.
Tous mes amis étaient partit à ma recherche. Il courait dans la fraîcheur de la nuit. Quand ils arrivèrent, un seul n’était pas essoufflé : Ulrich. Il avait l’habitude de courir. Il voulait obtenir son Bees et s’entraînait dur tous les jours. Contrairement à ce que l’on pense il est difficile de devenir éducateur sportif. Ce n’était que sa première et il en bavait déjà. N’étant donc pas essoufflé, il entra dans la maison en premier.
- Aelita ! Criait il.
- Aelita ! Criaient aussi les autres.
- T’es sûr qu’elle est là Einstein ? Interrogea Odd.
- Affirmatif. Et pas loin.
- En effet pas loin, intervint Ulrich. Juste là. Dans son ancienne chambre.
- Chérie, tu m’entends ?
- Elle est morte, demanda Odd.
- Odd ! Crièrent Ulrich et Yumi ensemble.
- Aelita, réponds moi.
J’étais debout dans ma chambre, à moitié consciente de ce qui se passait. Je ne savais pas trop ce qui se passait. Je m’étais réveillée en pleine nuit pour boire et étrangement, j’avais ressentit le besoin de sortir. Je m’étais alors dirigé à l’ermitage. Puis j’avais attendu que les autres arrivent. Et maintenant qu’ils étaient là, je sentais quelqu’un prendre possession de mon corps. Mais je ne luttais pas. Je me sentais … rassurée. C’est alors que tous nos portables se mirent à sonner en même temps. C’était l’alerte. Xana avait activé une tour.
- C’est Xana.
- Oui je sais. Mais qu’est ce qu’on fait ? demanda Jérémie ;
- On va désactiver la tour, répondit Odd.
- Et c’est toi qui vas le faire ? Questionna Ulrich.
- Ben non, c’est Aeli … J’ai rien dit. Oubliez moi, répondit Odd tout rouge de honte.
Soudain, mon corps s’entoura d’un allo rose. La personne avait prit possession de mon corps.
- Aidez moi. Je vous en pris. Il est en train de faiblir. Protégez la. Vous devez trouver un moyen de le détruire sinon ...
- Sinon ? demanda Jérémie.
Mais il n’eu aucune réponse. Aelita était revenue à elle, un peu fatiguée.
- La … tour, murmura t’elle.
- Hein ?
- Oui elle est toujours activée.
- Il … faut y … aller.
- Mais tu es trop faible mon amour.
- Je vais vite reprendre des forces.
- Bon allez on va à l’usine et on verra là bas si Aelita peut aller sur Lyoko, interrompit Yumi. On prend le passage par la maison.
Ulrich me prit sur son dos, étant le plus fort. Tout le monde courait dans les souterrains espérant qu’il n’y ait pas trop de dégâts sur terre. Quand nous arrivâmes à l’usine, j’allais beaucoup mieux.
- Je vais beaucoup mieux. Je peux aller sur Lyoko désactiver la tour, prononçais je d’une voix ferme.
- Bon dans ce cas, Odd et Ulrich en premier, Yumi et toi après.
- Ça marche.
Jérémie nous transféra donc sur Lyoko. La tour activée était dans le territoire banquise. Ne savant ce qui se passait en ville, Jérémie regarda les infos. Etrangement, il n’ y avait aucune attaque sur terre et le comité d’accueil, d’habitude très accueillant, était réduit. Il n’y avait même pas de loups, la dernière création de Xana. Ses poils étaient en fait des fléchettes faisant perdre 50 points de vie. Nous nous trouvions juste face à deux krabes.
- Yumi, tu emmènes Aelita à la tour, pendant qu’Odd et Moi, on tue les krabes.
- Ok. Allez viens Aelita.
- Oui, j’arrive.
- Bon, Odd. Tu t’occupes de celui de droite et moi de l’autre.
Les deux amis s’élancèrent tandis que Yumi m’emmenait à la tour. Je regardais derrière moi pour savoir comment se débrouillait Odd et Ulrich. Le krabe dont se chargeait Odd venait d’exploser, quand à celui d’Ulrich, il n’allait pas tarder à tomber dans la mer numérique.
- Jérémie, il n’y a pas d’autres monstres ? Demandais je.
- Non, j’ai rien sur l’écran. Les deux krabes ont été détruits. C’est bizarre. D’habitude, Xana nous envoie une multitude de monstres. Et là que deux et des faciles ; comme au début.
- Il en a peut –être marre de perdre ? C’est un mauvais perdant, chantait Odd.
- Tour désactivée Jérémie.
- D’accords je vous dévirtualise.
Nous étions tous de retour sur terre, un peu perplexe par les évènements.

Jessica (Yumi)
18/08/06 à 18:55
La suite !

Sinien
20/08/06 à 16:36
Suite.

On avait rejoint Jérémie à l’ordinateur. On regardait les infos cherchant le moindre signe d’activité inhabituelle mais rien.
- Au fait Aelita. Qu’est ce qui c’est passé tout l’heure à l’ermitage ? Me demanda Ulrich.
- Je … je crois bien. Non, c’est sûr. Quelqu’un a prit possession de mon corps.
- Quoi !? Cria Jérémie.
- Xana ? demanda Yumi.
- Ouai, c’est peut-être Xana. La tour elle s’est activée quand Aelita a fait Las Vegas.
- De quoi !?
- Oui, quand elle s’est mise à clignoter, indiquait Odd en mimant.
- Non, ce n’était pas Xana, répondis je. Ce n’était pas quelqu’un de noir comme Xana. Bien au contraire. C’était une présence chaleureuse, réconfortante.
- Mystère. Et vous vous rappeler ce qu’elle a dit ? Interrogea Odd.
- Je crois qu’il voulait qu’on l’aide. Il demandait de protéger une fille. Et de détruire quelqu’un. Sinon …
- Ah oui, c’est là que Wouston …
- Odd !! Cria Jérémie. Tu te tais. Vous y comprenez quelque chose ?
- Ben si on savait déjà qui sont le et la ça nous aiderait.
- Jérémie … je …me, dis je en tombant à genoux.
- Aelita ! Hurla t’il en se précipitant pour me rattraper.
- Je … suis fatiguée.
- Bon je crois qu’on va rentrer.
- Bonne idée j’ai un devoir de dessin important à rendre demain, dit Odd.
- … Tu veux bien rentrer à la maison avec moi ? demanda Ulrich à Yumi en lui souriant.
- Bien sûr mon poussin.
Evidemment la dispute de la veille s’était dissipée. On y avait droit deux à trois fois par semaine en ce moment. Mais Ulrich avait ses raisons. Ses absences étaient justifiées. Nous étions donc tous chez nous en train de vaquer à nos occupations. La vie reprit son cours pendant deux semaines.

Chacun allait à son école et vivait sa petite vie. Il est vrai que tout n’était pas redevenu à la normale. D’abord, Yumi faisait la tête à Ulrich depuis une semaine ; et ce pour le motif de ses absences à répétition et Xana ne donnait plus de signes de vie. Mais à vrai dire, la vie commençait à ressembler à quelque chose de normal. Seul Jérémie n’était pas tranquille. Les évènements passés l’intriguaient et l’inactivité de Xana l’inquiétait. Mais ce soir, était à la fête. Alors on pense au positif et non au négatif.
- Chéri, dépêche toi. On va être en retard ! Criais je à Jérémie.
- Oui, oui. J’arrive pas à mettre ma cravate.
- Viens là que je le fasse. Voilà. Allez en route.
Du coté d’Ulrich, s’était un plus explosif.
- S’il te plait Yumi vient avec moi.
- Non ! Tu …tu me dégoûtes. Tu oses prétendre que tu m’aimes alors que t’en vois une autre. Et puis y a pas quelque chose qui te viens à l’esprit ?
- … Euh non.
- On est quel jour !?
- Le 6 avril. Pourquoi ?
- Rien !!
- Bon allez viens.
- Non !
Ulrich sortit et appela Odd.
- Blém.
- En colère ?
- Pire furieuse. Elle ne veut pas venir. Je fais quoi si elle veut pas ?
- J’arrive j’ai une idée.
Après un quart d’heure d’attente plus ou moins explosif, Odd pointa le bout de son nez. Ulrich l’attendait sur le palier.
- Je te préviens c’est bouillant.
- On va voir. Yumi c’est Odd. Ne me … Aaaaaah !
- Désolé Odd. C’était déjà parti.
- Les assiettes c’est pas des frisbees.
- Ça dépend. Alors pourquoi Ulrich t’envoi ?
- Ecoute, il faut que tu viennes avec nous.
- Hors de question que j’y aille avec lui.
- Mais … Oh et puis zut. Ça devait être une surprise mais je le dis.
- …
- Je veux vous présenter ma future fiancée et je vais lui demander aujourd’hui.
- Odd ! Tu as quelqu’un ! Mais pourquoi ne nous avoir rien dit ?
- Je voulais faire la surprise. Et tu comprends, Ulrich est mon …
- Meilleur ami. C’est normal qu’il y soit. C’est pour ça les tenues class.
- Oui. Allez Viens.
- D’accord.
Les trois amis se rendirent donc au lieu dit. C’était une auberge très charmante. En arrivant devant, Ulrich partit, laissant Odd et Yumi seul. Ils entrèrent et nous retrouvèrent. La salle était joliment décorée avec des roses accrochées un peu partout. Il y avait aussi un buffet bien garni qui me semblait délicieux. Des pétales de roses rouges jonchaient le sol. La pièce ressemblait à une salle de bal d’un grand château. Comme dans les contes de fées. Yumi cherchait la fiancée d’Odd mais ne voyait personne. Quelques amis très proches étaient également là. Puis les lumières s’éteignirent et une musique douce se fit entendre. Yumi ne comprenait pas ce qui se passait. Sa musique préférée, des roses et pas de fiancée au loin. Elle demanda à Odd ce qui se passait Celui-ci lui demanda de se retourner. Juste derrière elle se trouvait Ulrich, souriant.

Eridan
21/08/06 à 09:58
Très bonne histoire, bien écrite, y'a de l'imagination et de l'inspiration dans cette fic ^-^

J'ai quand même relevé deux/trois détails :

Dans ton premier post, à la fin de cette partie de l'histoire, c'est un peu rapide. On passe de l'usine à l'appartement sans transition. C'est un peu brutal. C'est pas une scène capitale, donc ça ne nuit pas à l'histoire. Ca modifie juste un peu la fluidité de l'histoire mais c'est pas gênant à cet endroit du récit.

Ensuite, quand tu parles de la disparition d'Aelita, il est un peu curieux qu'ils ne pensent pas spontanément à l'Ermitage comme ils ont pensé à l'usine. Après tout, c'est un endroit stratégique qu'ils connaissent très bien.
Ca aurait été l'occasion d'ajouter un peu plus de mystère en révélant un autre endroit encore inconnu (ce qui me donne quelques idées d'ailleurs ^-^ )


Voilà, c'est tout ce que j'ai pu relever comme petites imperfections. Sinon, c'est très bien raconté :)

yumi-ulrich
21/08/06 à 15:01
tu peu pas nous laisser sur une fin comme sa!!!!!!

Mais on a une petite idée de la suite, on préfère te laisser raconter ...
en tout cas c'est supermégagénialissime !!

VIIIIIITE LA SUIIIITE ! :lol:

Jessica (Yumi)
21/08/06 à 18:29
Vive la suite (désolé pour le retard..)

Clem
21/08/06 à 18:46
Vraiment excellente cette histoire :D

J'aime beaucoup cette idée de développer toute l'histoire du point de vue d'Aelita et par un retour en arrière.
Tu as un don pour manier le suspens et tout simplement pour écrire ;)

J'aurais bien aimé que nos héros restent plus longtemps bloqués sur ce q'avait raconté Aelita à L'ermitage mais peut-être qu'on y reviendra dans la suite: donc je serais patiente

Sinien
22/08/06 à 19:09
Voici la suite.

Yumi faisait des grands yeux et regardait un peu partout. Puis Ulrich mit un genou à terre. Là Yumi faisait une tête trop bizarre. Heureusement, il faisait sombre et seul Ulrich s’en rendit compte, ce qui d’ailleurs le fit un peu sourire. Puis il sortit un coffret de sa poche et prit la main de Yumi. Cette dernière se laissa faire submerger par les évènements.
- Yumi, tu es la fille que j’ai aimée et ce depuis que nos regards se sont croisés. Mon coeur ne bat que pour toi et c’est pour cela que je te demande d’être ma femme.
- … C’était ça tes répétitions à longueur de journée !!
Tout le monde se regarda, étonné de la réaction. Ulrich, encore plus se releva. Moi j’aurai fondu en larmes.
- Et moi qui croyais que tu me trompais avec Sandra. J’ai cru que j’allais te perdre alors que c’est tout l’inverse.
La situation ne se déroulait pas comme prévue.
- C’est à cause de toi que j’ai angoissée et que je pleurais toute la journée. J’ai même cru que j’aller me faire avorter.
- … A … a quoi ?
- Oups. Ulrich, je suis enceinte.
- Et tu ne m’as rien dit ! Tu es enceinte et tu voulais avorter. J’y crois pas.
La situation dégénérait complètement.
- Mais si tu ne m’avais pas autant caché tout ça, je te l’aurais dit.
- Mais si je t’en avais parlé, ça n’aurait plus été une surprise.
- T’avais qu’à me dire que tu me faisais un cadeau pour nos un an.
- Je …
- Stop !!!!! Hurla Odd. Stop. Stop. Temps mort. C’est bon ? Tout l monde est calmé ? Bon ! Ulrich. Veux tu demander à Yumi de t’épouser ?
- Oui.
- Yumi. Acceptes tu ?
- … Oui, dit elle en rougissant.
- Je vous déclare fiancés. Heureusement que j’étais là, me dit Odd en douce pendant que Yumi et Ulrich s’embrassaient.
La fête continua toute la soirée. Notre couple était aux anges. Tout était parfais. Et y avait même bébé en route. Mais la tranquillité n’allait pas durer.

Cette nuit là, je refis un rêve du même genre que le premier. Mon père pleurait dans la cuisine. Ma mère était dans sa chambre depuis de nombreux jours. On m’avait interdit de la voir. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Mon père disait qu’il fallait que l’on soit fort. Ça aussi je ne comprenais pas. Et il y avait cet homme qui venait tous les jours à la maison. Il allait voir ma mère dans sa chambre et y restait longtemps. Je ne l’aimais pas. Il me faisait peur. Et puis quand il repartait, il parlait à mon père qui se mettait à pleurer. Puis soudain, je me retrouvais à l’ermitage. J’avais grandi. Mon père m’avait raconté que ma mère était partit pour un monde où elle allait être heureuse. Je me disais que ce lieu était le paradis. Je m’étais fait à l’idée que ma mère nous avait quittés. J’allais au collège Kadic où mon père enseignait. Et mon rêve s’arrêta là. Quand le lendemain matin, Jérémie essaya de me réveiller, il n’ y arriva.
- Aelita. Debout paresseuse. Aelita ! Criait il en me secouant. Debout dormeuse. Aelita ? Aelita ! Elle est … Non. C’est pas possible. Je … Elle respire. Elle est pas morte ! Mais pourquoi j’arrive pas à la réveiller ?
- Tutututut !
- Mon portable ! Xana. Il y a une tour activée. C’est de sa faute si Aelita dors. Il l’a fait exprès.
Toc toc.
- Entrez.
- Xana attaque Jérémie. Il faut aller sur Lyoko, dit Odd.
- Il a déjà lancé son attaque, dit Jérémie dépité.
- Comment ça ? demanda Yumi
- Aelita est endormie. Impossible de la réveiller.
- Laisse moi faire, répliqua Odd.
Odd me fit des chatouilles de partout, on me cria dans les oreilles, on testa mes réflexes qui fonctionnaient très bien et l’on me jeta même un seau d’eau à la figure. Mais rien ne me réveilla.
- J’abandonne.
- Et qu’est ce qu’on fait ? Il faut désactiver la tour.
- Sans Aelita ça va être dur.
- Dites, y a pas un truc qui vous semble louche ? Interrogea Ulrich
- …
- La dernière fois que Xana a attaqué, Aelita était possédée et là, elle est endormit.
- C’est vrai. Xana à adopter une nouvelle tactique.
- Sauf que selon Aelita, ce n’était pas Xana qui avait prit possession de son corps.
- Il essaye tout simplement de nous tromper, répondit Odd.
- Mais Xana n’arrive pas à nous posséder. Plus maintenant, répliqua Jérémie.
- Mais alors c’est qui, qui s’en prends à Aelita ?
- Je sais pas. Mais peut –être qu’à l’usine on le saura, répondit Jérémie.
- Qui part ? Qui reste ?
- Moi je reste auprès d’Aelita et je vous tiens au courant de tout, répondit Yumi.
- D’accord. Les mecs, vous venez avec moi. Vous devrez peut-être aller sur Lyoko.
Les trois garçons partirent à l’usine. Je continuais de dormir. En réalité, je flottais dans un truc blanc. J’étais bien. Etrangement, toutes mes souffrances, mes peurs avaient disparues. Je ne voulais pas partir de cet endroit si réconfortant. Même dans les bras de Jérémie je ne me sentais pas aussi bien.
Pendant ce temps, les garçons étaient arrivés à l’usine. Jérémie s’installa devant son ordinateur. Il essaya de localiser la tour mais il n’ y arriva pas.
- Ben elle est où la tour ?
- Quoi ?
- Je ne vois pas la tour. Impossible de la localiser.
- Elle est désactivée ?
- Non. Il y a une tour activée mais impossible de savoir où ! Bon je vais essayer autrement.
Jérémie commença à pianoter sur l’ordinateur, faisant défiler des images, des textes et autres choses. Ulrich et Odd jouaient aux cartes en attendant. Ulrich avait bien entendu envoyé un message à Yumi pour l’informer de la situation et savoir comment elles allaient. Et Yumi avait répondu qu’il n’y avait rien de nouveau. Cela faisait maintenant une heure que Jérémie cherchait la tour. Quand à moi, j’étais toujours dans ma soupe blanche.

Clem
22/08/06 à 20:30
Et bien, je suis navrée mais avec une suite aussi courte, je ne vois pas quoi dire de plus de constructif qu'hier ;)

Je trouve toujours ton histoire aussi bien racontée et le suspens toujours aussi bien ^-^

Ravie de voir qu'entre Ulrich et Yumi, tout va très bien :D

Sinien
23/08/06 à 21:53
Voici une suite plus longue.

Odd avait finit par s’endormir sur le sol et Ulrich faisait quelques entraînements de penchak silat. Et alors que je nageais, et dans les deux sens du terme, j’entendis une voix qui me dit que la tour activée se trouvait dans le désert. Et alors que la voix me parlait, je répétais l’information à voix haute. Aussitôt, Yumi appela Ulrich.
- Oui ?
- Ulrich, la tour est dans le désert. Aelita vient de me le dire dans son sommeil.
- Dans le désert ? Mais comment elle sait ça ?
- Cherche pas. Dis le à Jérémie.
- Bien.
- Je t’aime.
- Moi aussi. Bon on a des news. La belle aux bois dormant dort toujours mais vient de nous dire que la tour est dans le désert.
- Et …
- Fais comme moi. Tu cherches pas. Avec Aelita, je crois qu’on a pas finit d’être surprit.
Jérémie continua ses recherches en se focalisant sur les tours du désert. Mais malgré cela, il ne la trouvait pas.
- Et si nous on y va ? On la verra peut-être, dit Odd.
- Pas bête. Allez y.
Ulrich et Odd se retrouvèrent donc sur le territoire du désert. Ils commencèrent leur recherche. Avec les véhicules, ils firent très vite le tour des tours mais tout semblait normal. La seule chose étrange était l’absence totale de monstres. Mais cela n’inquiéta pas les deux virtualisés. Jérémie quand à lui était trop préoccupé par son ordinateur. Mais Yumi le sortit de ses songes en l’appelant. Je recommençais à entendre la voix et à répéter.
- Jérem, elle remet ça. Mais j’y comprends rien.
- Répète moi ce qu’elle te dit.
- Tour désert …67,9° sud ouest. 0° centre. C’est tout.
- Tout ? Elle vient de me donner un endroit exact. La tour doit y être. J’envoi Odd et Ulrich.
Les deux garçons se dirigèrent vers l’endroit indiqué. Mais une fois là bas, ce n’était que sable à perte de vue.
- Je ne comprends pas Vous êtes dedans. Ou dessus ?
- Mais il n’y a rien qui nous permette de descendre. Pas de sables mouvants, pas d’eau, pas de sol mou. Rien. Elle est peut-être invisible ?
- Non ! J’ai dit que vous étiez dessus. Si elle était invisible, tu te serais cogné.
- Mais alors elle où ? demanda Ulrich qui ne savait plus quoi faire.
- Ben moi, j’en ai marre. Je vais bronzer.
- Tu ne bronzeras pas. Le soleil n’existe pas ici, répondit Ulrich.
- Je sais.
Odd s’allongea sur le sol et regarda le ciel. Ulrich continuait de chercher autour lui un indice ou quelque chose d’autre quand Odd le fit sursauter.
- Waouuuuuuu !
- Non mais t’es pas bien d’hurler comme ça !
- Je l’ai trouvée ! Je l’ai trouvée !
- Où ? demanda Ulrich en cherchant autour de lui.
- C’est vrai Odd. Où elle est ?
- Sur moi, répondit le blondinet.
- Pardon ?
- La haut, répondit Odd en pointant le ciel.
- Aelita avait vu juste. Allez on y va.
Ulrich et Odd montèrent sur leurs engins et s’envolèrent. Plus haut, ils trouvèrent la tour dite. Elle était entourée de rose et non de rouge comme à son habitude.
- Maintenant qu’on la trouver, on fait quoi ?
- Ben Aelita dors toujours, je sais pas.
- Et si on y allait.
- Où ?
- Dans la tour.
Les deux garçons entrèrent. Ils montèrent tout en haut c’est alors qu’un écran apparu sous leurs yeux.
- Jérémie y a un écran devant moi. Je fais quoi ? demanda Ulrich
- Ben rien, seul Aelita peut désactiver la tour en entrant le code.
- Oui mais là, il n’ y pas de code. Y a pleins de trucs d’écrit. Oh ! Ça y est plus. Maintenant y a marqué téléchargé.
- On télécharge ?
- Surtout pas. Je veux pas de virus dans l’ordi, répondit Jérémie. Allo ?
- C’est Yumi. Elle vient de me dire télécharger. Je sais pas pourquoi.
- Télécharger ? Tu es sûre ?
- Aussi sûr que j’aime Ulrich.
- Merci Yumi. Bon appuyez sur télécharger.
L’écran de l’ordinateur reçut une multitude d’informations en quelques secondes.
- La tour est désactivée, dit Jérémie. C’est bizarre. Bon je vous dévirtualise.
De mon coté, je commençais à quitter ma soupe pour me réveiller aux cotés de Yumi. Je ne comprenais pas ce qu’il c’était passé. Yumi m’emmena à l’usine où Jérémie lisait le contenu téléchargé.
- Aelita ! Tu es réveillée. Oh, j’ai eu si peur de te perdre. Je t’aime tant.
- Moi aussi je t’aime Jérémie.
- Euh, bon c’est pas un peu finit, s’exclama Odd ; Vous avez chez vous pour faire ça. Ah non ! Ulrich ! Ne t’y met pas aussi. On a un problème à résoudre. Ouh ouh !
- C’est vrai. Il faut que je voie ce qu’on a téléchargé. Oh non ; c’est codé ! Et je ne connais pas le code. Bon, je me mets au travail.
- Moi y a un truc qui me trotte dans la tête, dit Odd. Comment notre belle aux bois dormant a sue où se trouvait la tour ?
- Ben, il y avait une voix qui me le disait.
- Et peut savoir qui est cette voix ? demanda Ulrich.
- Je crois que c’est la personne qui m’a possédée il y a deux semaines.
- Bon on n’est toujours pas avancé quoi ?
- Odd, pourquoi, tu m’as appelé le belle aux bois dormant ?
- Ah, c’est un conte pour enfant.
- S’il vous plait, j’aimerais pouvoir déchiffrer ce charabia. Merci.

Tout le monde sortit du labo pour laisser travailler Jérémie. Odd me racontait l’histoire de la belle aux bois dormant, ce qui m’amusait beaucoup, tandis qu’Ulrich et Yumi étaient partis se balader dans le coin. Odd venait de me raconter trois histoires de dessins animés quand Jérémie mit fin au supplice.
- J’ai déchiffré. Venez tous.
- Bon alors, ça dit quoi ? demanda Yumi ?
- En réalité, le code était plutôt simple. Il suffisait de …
- Abrège.
- C’est un message. Il dit : Xana faiblit et le sait. Il faut le détruire sinon, ce sera lui qui nous détruira, Franz, Aelita et moi. Je vous en prit aidez nous. Ami.
- Tu peut rembobiner s’il te plait. J’ai cru mal entendre. Xana est en train de faiblir ?
- C’est ça, répondit Jérémie.
- Et Franz, mon père serait bien sur Lyoko.
- Et y aurait même quelqu’un d’autre, rajouta Yumi. Mais qui ? C’est peut-être celui qui prend possession du corps d’Aelita ?
- Je sais pas mais je vais travailler toute la journée pour voir les autres fichiers téléchargés. Je crois qu’ils parlent de Xana, répondit Jérémie.
- Bon d’accord. Nous on rentre, dit Ulrich.
- Moi, j’ai … j’ai cours dans une demi heure ! Faut que j’y aille.
- Je reste avec toi Jérémie, lui dis je en souriant.
- Non ! Je ne veux pas que tu sacrifies tes études pour Lyoko. Tu vas en cours.
- D’accord.
- Je te tiendrais au courant.
J’allais donc en cours, la tête pleines de questions sur cet « ami ». Qui était il ? Pourquoi nous aider ? Que savait il sur Xana et mon père ou même moi ? Je passais donc la journée sans vraiment faire attention aux discours des profs. A midi, Jérémie ne m’avait toujours pas donné de nouvelles et je m’inquiétais. Je décidai donc de l’appeler mais étrangement, je tombai sur son répondeur. Il doit être sur un passage important et ne veut pas se déconcentrer. Une fois ma dernière heure de cours finit, et n’ayant toujours pas de nouvelle, j’appelai Jérémie. Il avait tout décrypté mais il n’y avait rien d’intéressant qui puisse nous aider. Cette nuit là, je refis un de ces rêves. Et celui-ci se déroula à travers mon père. Ce dernier était dans le labo et parlait à quelqu’un que je ne voyais pas.
- Tu seras bien là bas mon ange. Je te le promets.
Puis je vis mon père me faire ses adieux quand il m’envoya sur Lyoko.
Cette fois ci, le rêve avait été de courte durée. Je m’étais réveillée en sueur. Mon cœur battait très fort dans ma poitrine. Jérémie dormait à coté de moi comme un bébé. Je repensais à tous ces rêves. Je voyais des choses qui m’étaient inconnues. Et cette présence. A chaque possession ou rêves, je sentais la présence d’une personne. Et il faut que je l’avoue, je l’appréciais. Tout se bousculait dans ma tête. Des milliers de questions se mélangeaient et aucune n’avait de réponse. Puis soudain, je ne sais comment, je sentis que Xana allait attaquer.

beenoche
23/08/06 à 23:28
j'adore ta fic avec biensur un suspence insoutenable je trouve que ces bien écrit c'est quand même un peut rapide mais ses mon opinion tu fait ce que tu veux je suis rapace en disant sa mais je trouve qu'il manque un chouya de description sinon continue comme ça j'aime bien ce que tu écrit vivement la suite ;)

Clem
24/08/06 à 12:41
On en apprend de plus en plus, à chaque passage
Sûrement qu'à la fin, on comprendra mieux l'enchaînement de tout ^-^
Ce sera alors une histoire à relire avec le dénouement en tête.

Je ne vois pas quoi écrire de plus à part ne pas trop hacher tes parties on est obligé de relire le chapitre précédent pour bien se remémorer l'endroit où l'on s'était arrêté (et encore, tu mets très peu de temps pour poster une suite :D ce qui est hautement agréable)

mais après, je ne peux rien faire contre les suites ;)

Bon courage pour l'écriture

Sinien
26/08/06 à 13:14
Voici la suite.

Cette fois ci, le rêve avait été de courte durée. Je m’étais réveillée en sueur. Mon cœur battait très fort dans ma poitrine. Jérémie dormait à coté de moi comme un bébé. Je repensais à tous ces rêves. Je voyais des choses qui m’étaient inconnues. Et cette présence. A chaque possession ou rêves, je sentais la présence d’une personne. Et il faut que je l’avoue, je l’appréciais. Tout se bousculait dans ma tête. Des milliers de questions se mélangeaient et aucune n’avait de réponse. Puis soudain, je ne sais comment, je sentis que Xana allait attaquer.
- Chéri ! Chéri ! Criais je en secouant Jérémie.
- Mmm. Quoi ? Marmonna t’il.
- Xana va attaquer !
- Y a une tour activée ? demanda t’il en dormant.
- Pas encore mais il va y en avoir une.
- Laisse moi dormir.
- Tutututut !
- Je te l’avais dit. Xana attaque !
- Bon On y va, dit Jérémie endormi.
- Je vais voir les autres.
Tout le monde était plus ou moins réveillé. On se rendit tous à l’usine. Xana avait bel et bien lancé une attaque. A l’entrée, trois loups nous attendaient.
- Et bien il fait vite. Je croyais qu’il s’affaiblissait, dit Yumi.
- Bon, il faut trouver un moyen de les occuper. Qui ira avec Aelita et Jérémie ?
- Moi, dit Odd.
- Ok. Yumi et moi on s’occupe des toutous.
Jérémie, Odd et moi allâmes à l’autre entrée. Malheureusement, elle était aussi gardée par deux loups. Toutes les entrées étaient bloquées. Jérémie décida qu’il valait mieux rejoindre Ulrich et Yumi et faire un passage en force. Mais à croire que Xana nous avait entendu, les trois loups se jetèrent sur nous. On se mit à courir. Les loups étaient très rapides et ne tardèrent pas à nous rattraper. Alors que l’on sentait les fléchettes se planter dans le sol juste derrière nous, je bifurquais à droite. Les garçons ne comprenais pas où j’allais mais me suivirent. On courait toujours, les loups à notre poursuite.

De leur coté, Ulrich et Yumi se battaient contre les autres. Pour se protéger des fléchettes, ils avaient prit des couvercles de poubelles. Mais ils n’avaient aucune arme pour les tuer. Dans l’agitation de la nuit, Ulrich avait oublié son katana. Le couple était donc accroupi derrière leur bouclier de fortune. Mais les loups s’avançaient. En reculant, Ulrich trébucha et tomba à terre. Il n’était plus protégé et les loups lançaient leurs fléchettes. Heureusement, Yumi eut le bon réflexe et se mit devant son amour pour le protéger. Elle prit les deux couvercles et protégeait tant bien que mal le corps d4ulrich, sonné par la chute. Mais ce qui semblait être la cause de sa chute se transforma tout à coup en chance. C’était une barre de fer. Ulrich l’attrapa et sourit, sentant la chance tourner. Il prit son couvercle de poubelle et demanda à Yumi de rester en arrière. Il avait un plan. Tout d’abord, faire avancer les loups jusqu’à un certain point. Ensuite sauter dans la rivière. Yumi devrait les occuper et surtout, attirer leur attention. Ils commencèrent donc à exécuter leur plan. Ils avaient fait avancer les loups d’une dizaine de mètres et cela suffisait.
- Oh non ! Ulrich ! Une fléchette t’a touché. Cria Yumi.
- Je vais mourir, dit Ulrich. Je …
Et Ulrich tomba dans la rivière, mort. De son coté, Yumi pleurait, injuriais les loups et Xana. Ces derniers avançaient toujours vers elle. Puis une ombre apparu derrière eux. En la voyant, Yumi se sentit soulagée. L’ombre avança lentement vers les loups qui n’avaient pas sentit sa présence, trop occupés avec Yumi. Puis l’ombre lança un objet rond comme un frisbee. Les monstres se retournèrent mais c’était trop tard. Le disque fonçait droit sur eux. Ils se le reçurent dans les jambes, ce qui eu pour effet de les faire tomber. Puis l’ombre courut et planta une barre métallique dans le ventre du plus près. En recevant le coup, toutes ses fléchettes furent projetées et se plantèrent directement dans les corps des autres loups. Quelques unes fusaient à droite et à gauche et frôlèrent Yumi, mais sans gravité. Le plan d’Ulrich avait marché à merveille. Il enlaça et embrassa Yumi, heureux. Pensant que nous étions déjà sur Lyoko, Ulrich et Yumi descendirent au labo.

De notre coté, nous courions toujours, ne sachant pas vraiment où nous allions. J’avançais du plus vite que je pouvais, tournant dans des ruelles. Mes amis me suivaient sans vraiment comprendre la raison de mes changements de direction. Les loups, infatigables, avaient un peu de mal à suivre. Mais leur rapidité les aidait énormément. Puis, je sus que nous étions arrivés. Devant moi, se trouvait une bouche d’égout. Je m’accroupis et essayais de décoller la bouche d’égout. Les garçons arrivèrent 15 secondes après moi.
- Mais qu’est ce que tu fais Aelita, me demanda Jérémie.
- Ai … dez moi ! Criais je.
- Euh oui.
Les deux garçons vinrent m’aider. A nous trois, nous arrivâmes à soulever la plaque. Les loups étaient dans la même ruelle que nous et avançaient vers nous. On entendait leurs grognements dans nos dos. Mais je commençais à m’engouffrer dans le conduit. En voyant leurs proies s’enfuir, les loups se mirent à courir. Jérémie et moi étions déjà en sécurité. Mais Odd non. Le plus rapide des monstres lui attrapa la jambe. Odd hurla de douleur. Les crocs de l’animal s’enfonçaient dans la chair. Je remontais à la surface pour aider mon ami. Il était à plat ventre, juste devant l’entrée des égouts. Le loup enleva ses crocs pour lancer ses fléchettes. Heureusement, je fus plus rapide. J’attrapais les mains D’Odd et tirais de toutes mes forces. En voyant sa proie partir, le loup eu un dernier acte d’attaque. Il attrapa le pied d’Odd mais pas suffisamment. Il se retrouva devant la bouche d’égout, une basket dans la gueule. Odd avait la jambe en sang. La douleur était atroce. De plus, en le tirant, Odd s’était prit les barreaux de l’échelle dans le ventre. Jérémie déchira sa veste et fit un bandage à Odd.
- Il faut aller par là, dis je en montrant le couloir de droite.
- … Comment tu sais ça ?
- Je sais pas. Je le sens.
- Odd tu pourras marcher ? demanda Jérémie.
- Euh. Je … aie ! Ça va al … aie aller.
- On va te soutenir.
Alors que l’on avançait lentement dans les égouts, mon portable sonna. Ulrich voulait savoir où nous étions. Je lui expliquait brièvement la situation et lui dit de nous attendre. Yumi suivait les informations et nous informa que deux loups saccageaient la ville. Mais un problème plus grave se posait Xana avait prit « possession » des tanks de l’armée et faisait route vers l’usine et d’autres endroits chers à notre cœur.

Sinien
26/08/06 à 13:51
Désolé, j'en ai oublié un morceau.

Quand j’eu vent de la gravité de la situation, je compris qu’à cette allure, nous arriverions trop tard. Mais on ne pouvait pas laisser Odd seul.
- Vu la gravité, je pars devant. Jérémie tu resteras avec Odd. Pour le chemin, je laisserais une flèche aux endroits où vous devez tourner.
- Laissez moi. Allez y, dit Odd.
- Hors de question de t’abandonner.
- Bon là, c’est tout droit et la troisième à droite. Après, suivez mes flèches. Comprit ?
- Oui.
Je me mis à courir dans les égouts, tournant à droite, puis à gauche et de nouveaux à gauche. Tout ce ressemblait mais je sentais que je prenais le bon chemin, comme si j’étais déjà venu. J’avais l’impression que quelqu’un se trouvait à mes coté depuis le moment où les loups s’étaient mis à courir après nous. Cette personne me guidait, m’indiquant un autre chemin pour se rendre à l’usine. J’étais essoufflée et j’avais mal aux jambes. Je ne pouvais plus courir, les pieds couverts d’ampoules. J’avançais donc lentement vers l’échelle que j’apercevais au loin. Je savais quand montant à cet endroit, j’atterrirais dans la salle des turbines. En arrivant enfin devant l’échelle, je laissai une flèche verticale. Je réussi à monter péniblement. Il n’ y avait aucun bruit. Les tanks ne devaient pas encore être là. Mais ne devraient pas tarder. Je sentais mon cœur battre, mes jambes me faisaient terriblement mal et mes pieds étaient endoloris. Je me relevais péniblement, marchant vers l’ascenseur. En arrivant dans le labo, Ulrich et Yumi furent surpris de me voir seul.
- Aelita !
- Où sont les autres. ?
- Vont … bien, murmurais je.
- Mais et toi ? Tu vas mal, me dit Yumi.
- Juste fatiguée. La tour. Je vais activer … le processus … de …. virtualisation.
Ulrich m’aida à m’asseoir devant l’ordinateur. Je programmais la virtualisation pour dans deux minutes, espérant que cela suffirait. Puis Ulrich me prit dans ses bras et descendit avec Yumi à la salle des scanners. Il me posa dans l’un d’eux et rentra dans le sien. Nous fûmes virtualisés sur Lyoko où je retrouvais toute mon énergie.

Odd continuais à perdre beaucoup de sang. Sa jambe avait enflé et la douleur n’était plus supportable. Le loup l’avait bien amoché. Jérémie essayait tant bien que mal de porter son ami, mais Odd était plus grand et plus musclé que Jérémie, donc plus lourd. Odd le suppliait de l’abandonner là, qu’il s’en sortirait, mais Jérémie ne l’écoutait pas. Il continuait sa route, suivant mes flèches. A plusieurs reprises, il avait failli ne pas les voir mais Odd, se sentant inutile scrutait la moindre parcelle de tuyau d’égout. Il avait l’habitude. Dans ses études, le moindre détail était important.
Sur Lyoko, un beau comité nous attendait avec impatiente. Il y avait une dizaine de loups et plusieurs rampants. Il me tardait que Jérémie arrive pour nous aider. Yumi et Ulrich évitaient les tirs et fléchettes du mieux qu’ils pouvaient, mais nous n’avions pas avancé d’un millimètre. Au contraire, nous reculions pour nous tenir hors de portée des tirs. Yumi avait perdu 50 points de vie et Ulrich 30. Je savais que Jérémie n’était pas loin mais il fallait gagner du temps. Je me mis donc à genoux et créa un mur de pierre. Cela les retiendraient un petit peu.
Jérémie se trouvait tout juste devant l’échelle et se demandait comment il allait pouvoir monter Odd là haut. Ce dernier lui fit comprendre qu’il se débrouillerait seul. Jérémie se dépêcha de monter l’échelle ne savant pas où il arriverais. Une fois dans la salle des turbines, Jérémie se mit en position de défense ; Il scruta les lieux. Il y avait quelque chose de familier. C’est alors qu’il comprit où il se trouvait. Il le cria à Odd pour lui redonner du courage. Le pauvre malheureux, essayait de grimper mais ce n’était pas facile avec une jambe hors d’état. C’est à la force des bras que Odd se hissait. Jérémie était dans l’ascenseur et descendait lentement. Il était presque arrivé dans le labo que le sol se mit à trembler. Il tomba par terre. L’ascenseur tremblait et menaçait de lâcher. Quand à Odd, il était descendu de plusieurs échelons et s’était rattrapé avec une main. Puis le tremblement cessa. Mais les deux garçons avaient comprit la cause de cette agitation. Les tanks contrôlés par Xana arrivaient. Jérémie s’assit en vitesse devant l’ordinateur.
- Aelita ? Yumi ? Ulrich ?
- Jérémie ?
- Oui, c’est moi. Je vais bien.
- Et Odd ? demanda Yumi.
- ça va. Bon alors, la tour est juste devant vous. Yumi, tu as120 points de vie. Ulrich 100 et Aelita 70. Je vois que mon programme d’augmentation des points de vie fonctionne.
- Ok.
- Coté monstres, il y a la pâté. Je vous envoie vos véhicules.
Sur Lyoko, les véhicules apparaissaient. Il fallait maintenant passer en force. Yumi lança ses éventails sur les loups mais ces derniers les évitèrent facilement en sautant. Ulrich arrêtait les tirs des tarentules mais toutes ses attaques se révélaient inutiles. Après plusieurs attaques sur la même tarentule, Yumi réussit à la détruire. Mais alors qu’elle lançait une nouvelle attaque sur une tarentule, un des loups lui lança une fléchette dans le bras. Elle perdit 50 points de vie.

codelyokoforever
26/08/06 à 14:43
jadore ta suite!Continue comme ça!!!

Sinien
28/08/06 à 14:29
Voici une petite suite. Désolé mais j'ai quelques difficultés avec la suite. Je ne peux pas vous proposer plus.

Sur Lyoko, les véhicules apparaissaient. Il fallait maintenant passer en force. Yumi lança ses éventails sur les loups mais ces derniers les évitèrent facilement en sautant. Ulrich arrêtait les tirs des tarentules mais toutes ses attaques se révélaient inutiles. Après plusieurs attaques sur la même tarentule, Yumi réussit à la détruire. Mais alors qu’elle lançait une nouvelle attaque sur une tarentule, un des loups lui lança une fléchette dans le bras. Elle perdit 50 points de vie. Ulrich lança son katana en l’air, très haut. Tout le monde suivait la course de l’objet, ne sachant pas où il allait atterrir. Le sabre volait dans le ciel. Il tournoyait sur lui même puis se mit à descendre. Il fonçait droit sur une tarentule qui fit un pas de coté pour l’éviter. Cette dernière poussa un loup qui en poussa un autre. Le dernier loup, au bord du vide tomba. Le katana était toujours en l’air et tout le monde visualisait le point d’atterrissage. Et alors qu’il allait se planter dans la roche, il dévia sa course brutalement et se planta dans un loup. Ce dernier explosa. L’action d’Ulrich avait tué deux loups. Entre temps, mon mur avait cédé sous les tirs ennemis. Ulrich siffla et son katana s’envola pour le rejoindre. Jérémie faisait du travail formidable pour rendre les combats plus faciles. Malheureusement, le passage était toujours bouché. Je ne pouvais pas désactiver la tour. Les tirs doublaient et devenaient de plus en plus dangereux. Yumi reçu un tir de tarentule et une fléchette en même temps. Ceci eu pour effet de la dévirtualiser. Le combat semblait perdu. Ulrich était seul face aux monstres. Il me protégeait du mieux qu’il pouvait mais les monstres gagnaient du terrain. De son coté, Jérémie avait bien du mal à taper sur son clavier. Le bâtiment entier tremblait. Les tanks tiraient sur l’usine. Dehors, Odd observait la scène sans pouvoir faire quoi que ce soit. Sur Lyoko, tout allait mal. Ulrich n’avait plus que 20 points de vie. C’est alors que les tarentules se mirent à courir droit sur nous. Je sentais la fin proche. Elles fonçaient droit sur nous. Et étrangement, elles continuèrent leur chemin, sans nous tirer dessus. Quand aux loups, ils sautaient dans la mer numérique. Ulrich et moi, nous regardions, étonné de la tournure que prenait le combat. Il ne restait plus qu’un seul loup, le plus gros. Il grognait et préparait ses fléchettes.
- Aelita, j’attire son attention et toi tu files tout droit à la tour.
- D’accord Ulrich.
- Petit, petipetipetipeti. C’était qui le gros toutou ? Ouh, il était méchant le gros toutou. Il avait de belles dents ! Allez viens m’attaquer. Qu’est ce t’attend ?
Le loup se jeta sur Ulrich en lui envoyant toutes ses fléchettes. Ulrich avait réussi à capter l’attention de l’animal et je filais tout droit vers la tour. Sur terre, Jérémie avait reçu une pierre sur la tête et était inconscient. Yumi se trouvait avec lui essayant tant bien que mal de se protéger. Le plafond tombait par morceaux entiers. Jérémie avait finit par reprendre connaissance mais saignait beaucoup. Odd, était dehors et voyait les tanks s’approcher de l’entrée de l’usine. Seulement, il se trouvait sur leur passage. Il était au sol, rampant pour se dégager. Les tanks filaient tout droit sur lui. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres de lui, lorsque je désactivais la tour. Odd relava la tête et tomba nez à nez avec les chenilles d’un tank. Jérémie lança le retour vers le passé.

Je m’attendais à me trouver dans ma chambre mais au lieu de cela, j’étais sur Lyoko. Plus précisément dans le cinquième territoire. Je n’étais pas du tout rassurée et je ne comprenais pas ce qui se passait. J’avançais lentement, guettant les moindres recoins, à l’affût d’un monstre. Je continuais de marcher sans voir de monstres. Puis je vis une boule rose devant moi au loin. J’avais très peur et je n’osais pas m'approcher.

Sinien
29/08/06 à 22:12
Ben y a personne qui lit la suite ?

codelyokoforever
29/08/06 à 22:18
si moi!!!Je continue d'adorer!!!dsl mais je voulais écrire un message mais je n'était pas conecter!et quand j'ai voulut mon père a coupé Internet!(quel boulet)

Yuna X-2
29/08/06 à 22:19
o chi!!!!
moi ze l'ai lu^^!!!
pas souvent d'attaque à mettre des coms(je les imprime,j'ai rarement le temps de dire ce que j'en pense que la suite est déja là,alors je me hate^^)!
pour te dire que c'est captivant!!! on reconnais les bons hauteurs de fic^^!!!bon courage pour la suit€^^!

Sinien
01/09/06 à 19:25
Suite

Jérémie lança le retour vers le passé. Je m’attendais à me trouver dans ma chambre mais au lieu de cela, j’étais sur Lyoko. Plus précisément dans le cinquième territoire. Je n’étais pas du tout rassurée et je ne comprenais pas ce qui se passait. J’avançais lentement, guettant les moindres recoins, à l’affût d’un monstre. Je continuais de marcher sans voir de monstres. Puis je vis une boule rose devant moi au loin. J’avais très peur et je n’osais pas avancer.
Sur terre, Jérémie me cherchait et avait alerter les autres. Yumi et Odd était allé à l’ermitage et Jérémie et Ulrich à l’usine. Seulement, je ne me trouvais à aucun des deux endroits. Jérémie m’avait bien cherché sur Lyoko mais l’endroit où je me trouvais lui été inconnu. Ce n’était pas le cinquième territoire.
Je marchais toujours en direction de la boule lumineuse. Plus je m’avançais et plus je sentais La présence, celle qui me possédait. J’avançais de plus en plus vite pour finir par courir. Une fois devant, je m’arrêtais. Je voyais un corps à l’intérieur mais impossible de savoir qui. C’était peut-être mon père ou bien alors l’ami, voir même Xana. Je regardais le cops, s’en vraiment oser y toucher.
Sur terre, tout le monde se demandait où je pouvais bien me trouver. Jérémie n’arrêtait pas de pleurer s’auto accusant pour ma disparition. Ils étaient tous à l’usine cherchant désespérément un indice.
J’approchais mes mains de la sphère lorsqu’une voix se fit entendre.
- Aelita. Aelita. Tu dois trouver le moyen de détruire Xana. Il le faut. Il est en train de mourir. Mais si c’est lui qui choisit de mourir, il nous entraînera tous les trois dans sa chute. Si tu le détruis avant. Nous avons une chance de nous en sortir. Je t’en pris ! Je suis …
La voix s’était brusquement éteinte. Je pouvais voir dans la sphère l’œil de Xana. Je retirais mes mains en vitesse. La peur avait de nouveau refait surface. Puis Xana se mit à me parler.
- Que fais tu chez moi ? Sors de là. Petite peste. Tu mouras. Vas t’en !
Je m’évanouissais. Dans l’usine, l’écran de l’ordinateur s’activa. Un des scanners était en marche. Jérémie descendit et attendit qu’il s’ouvre. Ce dernier s’ouvrit et laissa apparaître mon corps. Je tombais dans les bras de Jérémie. J’étais toujours à demi inconsciente et parlais dans mon sommeil. Jérémie me remonta au labo. Il me posa par terre et attendit que j’ouvre les yeux. Après avoir repris mes esprits, je leur racontais mon aventure. L’endroit ressemblait au cinquième territoire mais je crois que c’était un niveau supérieur dans la mémoire de Xana. Un endroit encore plus secret.
- Jérémie, il faut que l’on trouve le moyen de détruire Xana. Sinon, mon père, cette mystérieuse personne et moi mourons.
- Oui. On va y travailler. Je te le promets.
- On pourra peut-être découvrir quelque chose dans ce qu’on a téléchargé l’autre jour quand je dormais.
- Euh … non. Je les ai effacé. Il … il n’y avait rien dedans.
- Quoi !? Tu aurais dû les garder. On ne sait jamais. Il y avait peut-être un indice.
- Je … j’ai regardé partout. Il n’ y avait rien. Tu veux que l’on s’y mette maintenant ?
- Oui.
Jérémie et moi commençâmes à travailler. On travailla toute la journée sans avoir une seule piste. Nous étions déçus et enragés. Il fallait que l’on trouve le moyen de détruire Xana. La semaine qui suivit fut dure pour Jérémie. Il passait toutes ses journées et ses nuits à l’usine pour chercher une solution. Il refusait mon aide. Il ne voulait pas que je gâche ma vie. Je venais juste le voir de tant en tant. Il était épuisé, les yeux meurtris par les heures passées devant l’écran. Il refusait de s’arrêter. Il n’avait pas le temps de faire des pauses.

Jérémie était au labo et injuriais son ordinateur. Puis il s’injuria lui-même. Une semaine qu’il travaillait sans relâche pour ne même pas avoir un semblant d’indice. Il tournait en rond, en se rongeant les ongles. Il était perdu dans ses pensées quand quelqu’un le fit sortir de ses songes.
- Jérémie. Jérémie, dit la voix
- Qui … Qui …
- C’est moi. Ami.
- Vous ? Comment, enfin …
- Le temps presse Jérémie ; Avez-vous prit une décision ?
- C’est que je ne lui en ai pas parlé. Je ne veux pas qu’elle le sache. De toute façon, j’ai pris ma décision. Ce sera moi.
- En est tu sûr Jérémie ? Tu sais ce qui va se passer.
- Il le faut. Dis lui que je prêt.
- Il le sait déjà.

J’étais chez moi, en train de préparer un sandwich pour Jérémie. J’étais en train de découper de la saucisse sèche, quand un mal violent me fit tomber à terre. J’hurlais. La douleur était horrible. Des larmes coulaient sur mes joues. Odd m’avait entendu et frappait à la porte comme un fou. J’étais incapable de faire le moindre mouvement. Odd enfonça la porte et me trouva sur le plancher, pliée en deux.
- Yumi ! Ulrich ! Cria Odd. Venez vite. Aelita va très mal.
- Quoi ?
- Aidez moi à la soulever.
Les garçons me prirent dans leurs bras, tandis que Yumi alla me chercher une serviette. Je transpirais de partout. On me posa sur le canapé. Je sentais la douleur s’évanouir petit à petit.


La suite mettra plus de temps que les autres fois car je ne me suis pas avancée.

Sinien
02/09/06 à 11:07
C'est une idée où ma fic fait pas furreur ? Je sais que tout le monde n'est pas d'attaque à laisser des coms mais essayez quand même, même si c'est pour mettre deux mots. Ainsi l'auteur saura si la fic vaut la peine d'être continuée ou pas.
Merci