Histoire : Peins moi le ciel, desinne moi la vie, écris moi l’amour


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Écrite par Felidra le 15 avril 2012 (2539 mots)

Chapitre 1.

La frustration ne cessent de s’accroitre dans son esprit la poussant a manifester un agacement par un maltrètement irégulier de ses doigts sur la table. Elle passa la main dans sa chevelure teinté de vert, et soupira voyant son amie inspecté pour la dixième fois depuis une heur, les papiers qui s’entassé sur le bureau.

-Aelita, il est pas la point ! , son amie l’observe du coin de l’oeil, un sourire timide sagement dissimulé sur ces lèvres. Un pareil spectacle ne se voit pas tout les jour, voir Laure contenir ainsi son irritation et assez distrayant. L’envie irresistible lui prend de lancé une remarque narquoise a son amie, enfin...Ne vaux mieux pas tenté le Diable.

Ces recherche sur le bureau ne donnant rien, elle décide de cherché dans un autre coin de la pièce.
-Aelita sa fait 15 fois que tu regarde ici ! , se redressant vivement la concerné tente de se justifier en marmoment de confuse explication :
-Laure, je t’assure je l’est laissé ici !, elle parcoure toute la pièce du regard, maudissant son fameaux carnet toujours être sujet de discorde.

Ou avait bien pu disparaître le précieux calepin cette fois-ci ?..
-Tu perd toujours tout..., lui fait remarqué son amie avec lassitude. Aelita accepte la remarque avec bienveillance. C’est vrais qu’il a une facheuse tendance a égaré ces affaires. Il approche du fond de la salle, ou se situe une grande guitare noir, elle fait le tour du précieux instrument, mais elle ne trouve aucune piste menant a ce petit carnet...

Subitement l’image d’une petite ampoule allumé surgit au seins de ces neurones. Peu être que...Il se dirige vers la porte du fond menant officielement a la réserve. Officieusement , la pièce fait office de salle de détente avec ces deux fauteuille et son larges canapé. L’endroit privilégié de Laure lorsque cette dernière sèche les cours. Ses yeux arpente calmement la pièce pour finalement s’immobilisé sur un coin sombre.

Le carnet était presque entièrement dissimulé sous les coussins du grand sofa noir meublant la pièce. "Comment tu a attéris ici toi ?.." se demanda la jeune fille. Elle a l’esprit tranquille, a présent. En parcourant les pages du carnet, elle découvre une écriture et des mots qui ne sons pas les siens. Elle veut prévenir Laure, quitte a subir les foudres de la jeune fille, mais quelque chose l’en empêche , ou plutôt quelqu’un.

La personne qui a inscrit ces mots sur se papier doré. Ce carnet est semblable au siens, mais l’écriture en diffère. Elle est harmonieuse, teinté d’une délicate encre noir. Aelita reconnait une calligraphie typiquement masculine. A qui peu bien appartenir cela ?.. se demande t’elle en silence. Elle commence a lire les lignes inscrite sous ces yeux.

"Ils m’ont enfermés dans la prose. Il m’a enfermé dans son monde. Je subis son univers dénué de couleur, accepte la providence maussade à laquelle je suis confrontée. Je vis emprisonnée dans cette coquille d’acier qu’il a forgé autour de mon âme. Dure réalité qu’est cette vie à laquelle je suis prédestinée, prohibée de la moindre étincelle de folie. Mais Autant avoir mis au pilori – Pour trahison un oiseau. Maintenant je suis là. Assise dans ce parc malgré la température peu chatoyante de ce jour de Janvier. Et mon esprit peut enfin vivre, respirer. Et créer. Rêver. Parce qu’il n’y a que ça que l’on ne pourra pas m’enlever. Cette liberté indéniable de mon âme. Reste une question qui me chagrine. Suis-je condamnée à un destin qui n’est pas le mien ? .."

Elle referme le carnet précipitament. "Que es que tu est en train de faire ?" Cette question lui formule sa consience est comme une douche froide. Aelita comprend cette curiosité qui lui ronge les antailles. Un sentiment profond de culpabilité submerge son esprit. Les remords commence à intégrer la moindre parcelle de son âme, tissant une toile épaisse et dense d’abjection au sein de sa conscience. Elle éprouve une térrible envie de savoir qui est l’auteur.

Elle doit faire quelques chose, elle sait auprès de qui elle peu se renseigné. Rassemblant rapidement ces affaires, elle glisse un petit "Désolé" a Laure avant de quitté la pièce. Du fond du couloir,elle entend tout de même "Hey mais attend !" Laure n’obtient pas de réponse. Considérant que c’est la seule chose qui lui reste a faire, il branche l’instrument a son ampli, et se laisse porté par la passion. La douce quiétude du collège est bientôt remplacé par les première notes de All along the Watchower jouer a la perfection.




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Chapitre 2 :

"Je veux mourir.

La première pensée qui s’exprime dans l’esprit de Jérémy quand son réveil décide de lui éclater les timpans à 7h du matin. Tentant de retrouvé un semblant de décence, il passe une main dans ces cheveux blond qu’elle glisse ensuite sur son visage pâle, parsemée de quelque tache de rousseur discrète. Ces paupières s’ouvrent laissant apparaître deux pupilles bleu, dilaté par la fatigue.

Son premier réflexe du matin est d’allumer sa petite radio, véritable relique des années soixante-dix. L’objet peut paraître ringard et encombrant, mais lui, il l’adore ce vieux poste déniché dans une boutique d’antiquité londonienne. L’adolescent profite de l’absence de son père, déjà parti travailler, pour pousser le volume à fond. L’air de My generation retentit dans la pièce, tirant définitivement le jeune homme de sa léthargie.


Il dépose ensuite un regard sur un cadre photo qui trône sur son bureau.
"Cela fait déjà quatre ans.. Quatre années sans toi pour m’accueillir au réveil." Murmure-t-il. Ces mots glissent vers le vieux cliché tel un doux reproche. Y est représenté une adolescente aux cheveux rose qui semble le fixer avec un regard infiniment repenti, incapable de faire plus, cloîtré dans son cadre de bois. Il dessine un sourire fictif sur le visage de papier stoïque, tentant de lever le voile sombre reposant au-dessus du verre protecteur. Une ombre de regret qu’il ne pourra malheureusement jamais effacée..

Le refrain de la musique collée aux lèvres, Jérémy se dirige vers la salle de bain tout en se demandant ce qui pourrait empiété sur sa bonne humeur aujourd’hui. La triste réalité l’attend devant son armoire. "Oh non.. Non, non, non.. Pourquoi faut-il que la vie soit aussi cruelle avec moi ?" L’air revêche, il dévisage le sac de sport bleu turquoise qui le nargue sournoisement. Comment a-t-il bien pu oublier cette fichue évaluation de volley ? Son cerveau est en mode pause. Sa matinée vient d’être subitement gâchée.

Le sport et lui, c’est vraiment pas l’amour fou. En effet, il préfère toute activité ayant uniquement recours à ses capacités intellectuelles et laisse de côté les exercices sollicitant une quelconque faculté physique. Tout simplement parce qu’il en est complètement démuni. Cette révulsion pour le volley remonte à ses tristes années de collégienne. De nature extrêmement maladroite, il n’avait à l’époque, pas encore songé aux inconvénients que susciterai sa gaucherie sur un terrain de sport. Et en l’espace de quelques séances, le ballon blanc était devenu son plus virulent adversaire.

Il soupire en se remémorant lentement toutes les humiliations subies et tous les ennuis involontairement commis, chaque fois qu’il s’était retrouvée face à un filet de volley. « Tu es une vraie catastrophe ambulante Jérémy. » Lui avait un jour tendrement fait remarquer Odd. Son ami ne savait alors pas à quel point il avait raison. Ce souvenir lui extorque un petit sourire.

Se rendant compte que de longues et précieuses minutes se sont écoulées depuis la découverte de l’événement fatidique , il s’empresse de se préparer pour le lycée. Il revêt une tenue sobre, composé d’un jean foncé et d’une fine chemise de lin blanc. En parfaisant sa tenue d’une veste ajustée grise , habilement chinée dans une brocante, il assure aimer son style simpliste.Se déclarant enfin prêt, l’adolescent attrape de son sac en cuir noir. Il embrasse une dernière fois du regard le petit cocon de liberté que constitue sa chambre, ruminant à l’idée de sortir dans les rues froides de la ville pour gagner le lycée. Avec un soupir désolé, la jeune homme referme la porte sur univers calme et rêveur, gagnant la partie la moins captivante de sa demeure.

Il fait brusquement demi-tour quand elle se rend compte qu’il a oublié l’objet qui lui est essentiel. Se précipitant vers sa chambre, il manque de se rompre le cou dans les escaliers. Son habituelle maladresse. Parvenue non pas sans mal au but, il glisse sa main sous l’édredon noir qui surplombe son lit. Mais qu’est-ce que..


Son visage prend une teinte cadavérique. Il lance un regard affolé à travers la pièce. « Non c’est pas possible.. » Bredouille le jeune homme d’une voix à peine intelligible. Là où se situe habituellement son petit carnet, se trouve un emplacement vide. Pris de panique, il fouille la pièce de fond en comble mais fini par se rendre péniblement à l’évidence.

La situation est gravissime. Le petit calepin de cuir noir a disparu. Une prompte douleur le saisi à la poitrine quand il se rend compte que quelque part perdu, se trouve le moindre de ses secrets. Toutes ses pensées griffonnées de sa plume noir. Tous ses maux gravés avec rage. L’ensemble de ses compositions écrites avec la frénésie de son art.

On vient de lui substituer la partie la plus secrète de son âme.

Chapitre 3 (et oui sinon sa veut plus rien dire..):

Son esprit est plus calme lorsqu’il arrive au lycée. Il faut bien relativiser, l’objet ne peut se trouver que quelque part dans le bâtiment. « Oui mais où ? » S’interroge le jeune homme en franchissant le portail menant à la vielle bâtisse aux murs blanc cassé. L’atmosphère morose régnant dans la cour est équivoque aux visages fatigués qu’il croise. « Le Lundi matin, c’est bien le pire moment de la semaine. » se dit-il.

Il pénètre dans le hall fourmillant d’élèves. Son objectif premier est de fouiller son casier dans l’espoir de retrouver son carnet. Seulement son plan est vite interrompu par une voix essayant en vain de surplomber le boucan régnant dans le vestibule. Une voix qui crie son nom.

« Jérémy ! ». Elle sait immédiatement de qui il s’agit.L’arrivée de Jessica letire de ses songes. Cette dernière fixe le jeune homme, essayant d’attirer son attention. Il lui sourit. Chez la délégué, la réaction est immédiate. Un nuage de papillon parcourt son ventre et son esprit, la plongeant dans un océan de douceur et de désirs. Il est là devant elle, représentant l’objet de toutes ses convoitises.

Jérémy avait malgré lui, envoûtée le cœur de la jeune fille. Son assiduité en classe, son calme l’avait immédiatement démarquée parmi les autres élèves. À ceci s’ajoutait un air sage impassible, qu’elle avait dès lors apprécié plus que tout. Mais pour lui, l’adolescente n’est qu’une amie. Certes, une amie terriblement mignonne avec ses cheveux couleur miel et son regard ambré. Mais une amie et rien de plus.

Avec un charmant sourire, elle tire un petit calepin de sa besace et le présente au jeune homme. « Ceci t’appartiens, non ? » Lui demande-t-elle avec gentillesse. Les joues de Jessica se colorent d’un léger rouge, au ton à peine plus soutenu que sa peau. Il la remercie et continu son chemin. Elle suit du regard le jeune homme qui a fini par s’éloigner, ne voulant pas la perdre de vue parmi la foule de lycéens.

Mais deux yeux différents, teinté de jade, viennent s’inscrire dans son champ de vision, chassant définitivement l’adolescent du décor. Une once de regret se prélasse dans son esprit tandis qu’elle dévisage la personne qui vient de troubler son moment de réflexion. Elle reconnaît de suite les cheveux rose r de la jeune fille.

Aelita. La salut Jessica, le ton faussement enjoué.
- Bonjour Jessica. Lui répond poliment la jeune fille.
- Qu’est-ce qui t’amène ? Laure a encore fait une bêtise ? Raille la déléguée.
- Non. C’est au sujet du carnet que je t’ai apporté hier.
- Oui.
La jeune blonde sait parfaitement où Aelita veut en venir et donc comment va se finir la conversation.
- Tu l’as rendu à sa propriétaire. Devine Aelita.
- Oui. Admet la blonde, plantant ses yeux ocres dans le regard de jade de son interlocutrice.
- Et tu n’es toujours pas décidé à me dire de qui il s’agit.En conclut cette dernière.
- Non. Affirme-t-il, la voix dénaturée par une pointe d’amertume.
- Très bien. Consent l’adoléscente. , Merci.

Aelita s’éloigne, vaguement agacée. Laure a bien raison. Jessica peut être terriblement fatiguante quand elle le souhaite. Son regard de jade serpente entre les élèves. Dans ce hall, se trouve la personne qu’elle cherche. Et tout ce qu’elle a en sa possession qui pourrait lui permettre de l’identifier, ce sont ses mots, gravés dans sa mémoire. Qui es-tu ? Et surtout, où te caches-tu ? Murmure la jeune fille, les yeux perdus dans le vide.

Un raclement de gorge la tire de sa courte méditation. Laure est debout devant lui et le dévisage comme s’elle était une sorte d’extraterrestre.
« Tu parles toute seule maintenant ? Lui demande-t-elle d’un ton parfaitement ironique.
- Tu viens en cours, toi maintenant ? Réplique Aelita.
- T’as pas l’air d’humeur.. J’repasserai. »

L’adolescente aux cheveux vert s’éloigne ensuite en marmonnant un bref « À plus tard. » . Alors qu’elle se dirige vers le fond du lycée, elle tourne une dernière fois vers son amie qui semble s’être replongée dans une intense réflexion personnelle dont elle a le secret. Même si Aelita a aujourd’hui troqué son air habituellement pensif pour une expression plus confuse à laquelle la jeune fille ne trouve aucune explication.