Histoire : L'oeil de xana où l'hippogriffe de l'empereur

Écrite par general xana le 05 juillet 2008 (236203 mots)

Dernière édition le 29 avril 2009

Elle est jolie notre planète hein? Mais elle est en danger...mais bon... tout le monde s'en fout...mais nous ne somme pas ici pour parler de ça! (voyez, tout le monde s'en contre fiche). Alors approchons nous de cette boule bleue!
Elle tourne, là passe devant nous l'amérique ! Et Ici l'europe ! Stop, j'arrête le globe, car là, au bout de mon doigt, poussant l'Italie et la Slovénie, bousculant l'Autriche, enventrant la mer adriatique, se morfond la Stanislasie, le plus beau de tout le pays ! Un empire millénaire !
N'est ce pas que sa capitale Stanislastadt et magnifique? Baroque, classique, néo-classqiue, cubique, moderne, toutes les civilisation de la mer méditeranée passent devant nous ! Paf! Sur le coin de mon pouce je vous montre le reichstag ! Ici se joue l'avenir de la nation ! Avec le sénat, c'est le second pôle du parlement ! Tenez, je connais le garde, entrons !
Oui, il est vrai qu'il ya beaucoup de monde ! Le parlement est réunit en congrès, tout les dépravés de la politique son là, l'empereur parle avec passion, crachant ses mots avec verve , gesticulant, désignant un un être imaginaire comme témoin ! Il faut dire qu'il a bien fait de réunir se congrès! Il fallait régler leurs comptes à ses sénateurs bailleurs, dépravés, corrompus, moisissant sur leurs rochers de calcaire depuis 9 ans ! Le sénat empestant la moisissure et les bonbons cachou; les échos de leurs ronflements se font encore entendre ! Ne les voyez vous pas ses visages en déconfiture? Ses membres tremblants? Oui ce sont les sénateurs, les lichens de la politique ! Ces torpilleurs de reformes, ces égorgeurs de révolution, ces stoppeurs d'évolutions ! Il faut les déboulonner !
Et ici, ces députés bien sage, se taisant! Ne vous méprenez pas, ce sont des enfants pourris gâtés, s'exprimant avec panache et passion ! Faisant que les alliances se font et se défont, trucidant les gouvernements ! Ces enfants on besoin d'une bonne fessé!
L'empereur parle, un sénateur ronfle, l'autre baillent, celui -ci en perd son monocle par les propos de l'empereur! Le député là bas meurt d'envi de se lever et de gueuler, celui ci se frotte le visage, essayant de réaliser ce qu'il vient d'entendre ! L'empereur demande une révision constitutionnel sous la menace de dissoudre le parlement purement et simplement ! Ces corrompus, ces gamins pourri gâtés n'ont pas le choix, le peuple les regardent, il soutient de tout coeur l'empereur ! De plus n'y at-il pas, assis dans les tribunes du public, des délégations d'association ayant promit leurs soutiens politiques, leurs voix? Merde! Les parlementaires sont dans une impasse ! Ils capitulent, l'empereur sourit: il a gagné! Le chancelier, chef du gouvernement, souffl: " il ira loin le p'tit" pense t-il, lui qui à déjà 20 ans de vie politique, devant se jeune dompteurs à la tribune, dressant ses fauves !
Les parlementaires votent, la révision constitutionnelle est adoptée sans amendement à 97.3% seuls quelques vieux coraux ont résisté au raz-de-marée Ervig Ier Von Wolfenstein ! Désormais le sénat sera renouvler tout les 5 ans, au suffrage direct,unniversel, à la proprotionnel; le reichstag sera renouvleé tout les 5 ans au suffrage unniversel direct et majoritaire! L'empereur est le chef des armées et de la diplomatie, il signe les décrets et les ordonnances, son aval sur les lois ne sont émise que par une signature facultative! Et plus encore! Il avait maté 700 parlementaire indocile, à 23 ans seulement ! Le pays n'en sera pas à sa derniere surprise ! Ervig sort du parlement, il les avait menacés de dissolution? Il voulait avoir 100% des voix ! Il dissoudra le parlement," il est temps que la génération de l'école de Wangrun se mettent en marche" pense t-il ! Mais son objectif n'est pas ici, il a le pouvoir, bien mais sa raison de régner est en france, dans une usine renault désafectée!









Ervig était debout dans son bureau, regardant par la fenêtre ces simples gens, avec leurs tracass, leurs soucis. Quand monsieur Fritz Borodini , le maire du palais se présenta:

"__ Mein Kaiser? Le président du sénat est là !

__ Faite le donc entrez fritz !"

Le président du Sénat, Elmut Von Grubitz entra, c'était un homme vieillit, petit et gros, à la voix chaleureuse et rouillée, son pif était gros comme une patate, ses traits, bien creusés! Ses cheveux était blanc, d'ailleur il commençait à les perdre! L'homme avait vu passer des dizaines de gouvernements, et 3 empereurs ! Mais le jeune Ervig l'intriguait.

"__ Heil und respekt mein kaiser! Vous vouliez me parler?

___ Heil und respekt à vous Grubitz! Oui en effet je voulais vous parlez!
Voyez vous, cet après midi au congrès, j'ai été fort déçus par votre groupe, et votre chambre,vos collègues... dit Ervig avec sarcasme.

__ Je ne comprend mein kaiser! Pourtant vous avez obtenue pour votre réforme constitutionnel 97.3% et...

___... ET je voulais l'unanimité ! Au moin dans la majorité gouvernementale !! s'emporta Ervig. Au lieu de cela, je me retrouve avec un chiffre si petit face à la grandeur de la reforme ! Vous rendez vous compte que la majorité des parlementaire du nord industriel, et de la region de notre cher capital on voté contre?!

__ Je comprend bien mein kaiser.... tenta Grubitz

__ Je n'ai d'autre choix que la dissolution " Grubitz eu le souffle coupé, Fritz toussa d'étonnement. " Et dite bien à la majorité du chancelier de prendre des candidats jeunes, pour les deux chambre, car je ne crois pas que le sénat pourra survivre avec les dinosaure qui le pourrissent ! J'ai signé la dissolution, le chancelier à donner son aval pour la reforme,elle sera appliqué dans les prochaines semaines ! Moi je ne poserais qu'une question ! On annonce quoi en 1er ?"

Cette question, pleine de mépris , tétanisa Fritz et Grubitz. Quand ce premier fit remarquer que monsieur le président du Reichstag, et monsieur le chancelier était là. Il les firent entrer. Même sérénade, même reproche . Finalement, ils accepterent la dissolution. Le chancelier n'avait pas le choix, il savait que l'empereur était tenter de nommer Guederian, un politicien plus jeune, plus populaire ! Et refuser la dissolution, c'était accepter trop tôt sa démission. Les présidents du sénat et du reichstag n'avait rien à perdre, ils savaient que de toute façon, ils seraient reconduits à leur poste ! Tellement ils étaient respectés par les clans politiques.
La reforme constitutionnelle fut mis en application les semaines suivantes, la disolution par l'empereur accèlera l'échéance électorale. Les partis dit "de gauche" utilisèrent la même stratégie que d'habitude, pensant que l'ancienne constitution les pénalisaient, et que la nouvelle, leur donneraient un sacré avantage !

Ceux de droites, s'unir autour du R.P.E (rassemblement pour l'empire) et autour du jeune et fringuant Klaus Guederian, 38 ans, qui avait finalement déscendu politiquement l'ancien chancelier Von Papen. Le partit purgea les candidats, les cadres, tout. Finalement les guederianiste était majoritaire, leurs moyen d'âge allant de 30 ans, à 55 ans. Ils purent enfin se lancer dans la campagne. On dit que l'empereur aurait soufflé à Guederian: " Papen et sa clique n'ont jamais existés, c'est du passé"!
Et finalement, la nuit du 15 septembre 2013, la coalition réuni autour du R.P.E obtint 368 sièges au reichstag, sur 577, et 70 sièges au sénat, sur les 123 places ! Le 20 septembre, Guederian fut nommé chancelier du reich !, mais Ervig savait que Guederian ne finirait pas son mandat, car l'assemblé était guederianiste, et non Impérialiste. Mais Ervig préférait laisser méditer l'idée dans son esprit. En attendant les réformes allaient à grand pas, et le pays n'en sortait que plus fort ! Et il finissait par voir la sorti du tunnel, qui avait commencé en 2010 par la terrible crise économique mondiale, qui faisait que l' U.E n'était plus qu'un grand corp malade, et que les U.S.A, un géant au pied d'argile dont le déclin commençait !
Ca y est, la croissance passait les 1%, ça y est, le déficit budgétaire était maîtrisé, l'industrie repartait sur de bonne rail, la pêche n'avait jamais d'aussi bon bénéfice, n'ou étions en 2015, les plans supervisés par Ervig et Guederian portaient leurs fruits. Jamais Ervig n'avait travaillé avec quelqu'un qui le comprenait aussi bien, de plus, ils étaient tout les deux issues de l'école de Wangrun, une préstigieuse école militaire, genre Eton au R.U, Saint Cyre en France. Et les recettes s'accumulaient, la popularité des deux hommes remontait. Il fallait à présent qu'ils dépensent les miliards de milliards économisés ! Alors, des chars furent achetés, les meilleurs, aux français, aux israéliens, aux américains. Tous eurent le tragique destin d'être décortiqués, et étudié méticuleusement. Ainsi sortirent des usines stanislasiennes, le terrible char Hermanus , une bête de 50 tonnes, deux canon de 100 mm, et deux mitrailleuse lourde au niveau de la caisse, plus une mitrailleuse sur la tourelle ! Sans parler du système anti-missile russe Shtora et autres contres mesures modernes de hautes technologies ! Ce fut le cas dans l'aviation avec le chasseur bombardier " Griffons 3000", où plusieurs "rafale" français et F16 américain furent mis en pièce !

Mais Ervig pensait à tout autre chose ces dernier temps. Il resortait les photos d''enfance, notament ceux où il était partit en voyage scolaire en France, lorsqu'il était en 3 ème, à 14 ans 1/2. Il demandait des nouvelles des agents secrets postés en France. Et un jour il passa à l'acte.
La séance du conseil militaire se finissait, le colonel Schlaffen venait de terminer sa démonstration sur la guerre informatique , tout le monde sortait, il y avait ceux qui se passionnait pour cette guerre, et ceux qui s'était endormit pendant la démonstration. La salle était presque vide, Ervig en profita pour interpeller le colonel:

__ Bonjour colonel, j'ai trouvé votre démonstration très intéressante !

__ Merci mein kaiser ! répondit Schlaffen, ému par le compliments de l'empereur.

__ Mais j'ai peut être quelque chose à vous proposez, qui saura sans nul doute vous intéressez !confia Ervig.

__ D'accord, je vous suis mein kaiser!"

Ils partirent en direction du bureau impériale, mais avant il fallait penser devant le cabinet de l'empereur, où trônait le chef de cabinet, tel un crapaud dans une marr. c'était un homme petit, ridé, aux lunettes grosses commes des poings, au nez crochu et sec. Il était boutonneux et plus que quleques cheveux gris poussièreux sur le cailloux, il parlait d'une voix traînante et miéleuse. Autant le dire , Wilhem Steiner était un lèche cul; quand ervig et Schlaffen, passerent devant son bureau, il les aborda, faisant milles courbettes, dans l'espérance d'une faveur impériale! Mais on ne pouvait nier son travail méticuleux et impeccable, cet homme de 60 ans et des patates, qui avait vouée sa vie à l'empereur et à l'empire, se mettant dans l'ombre, au profit des projecteur capricieux, au moins là où il était, il était sûr d'une place fixe et et sans histoire, une place peut être poussiéreuse mais sûr et à la hauteur de ses compétences et de ses aspirations !
finalement il les laissa partirent, et retournit dans bureau, il ouvrit un tiroir de son bureau: plusieurs promotion pour devenir maire du palais! Il referma son tiroir violemment, se frotta le visage, et retourna à son travail de paperasse.

Pendant ce temps là dans le Bureau d'Ervig, Schlaffen était très étonné de voir dans le bureau le colonel Ernst Schleigen, et le commandant de la garde impériale, le commandant Einrich dumbach. Schleigen commença:

" __ Je sais colonel que vous êtes étonné de nous voir ici, mais nous nous devons de vous parlez d'une chose importante!

__ Il en va de la guerre informatique, une arme formidable !continua Dumbach .

__ Xana, et Lyoko ! Finit Ervig.

__ Je ne comprend pas . Fit le colonel. Qu'est ce que Lyoko, et Xana?

__ La réponse se trouve sur ces CD-rom colonel ! fit Ervig, en les lançant à Schlaffen!

__ Wouahou ! fit Schlaffen. Des cd des années 2000...

__ sensass' n'est ce pas ? fit Ervig

__ En effet mein kaiser ! Et vous dite que la réponse se trouve sur ces CD? ervig fit une moue d'aprobation. Alors dans ce cas là, laissez moi les anlyser avec une équipe d'expert, vous en aurez les conclusions dans les prochains jours ! " Sur ce , Schlaffen les salua et sortit, les cd sous ses bras rêvant des possibilités de ce Xana, et de Lyoko. Dans le bureau d'Ervig, le silence régnait, seul Dumbach le leva en disant:" alors , à dans les prochain jours messieurs", Ervig termina la séances par: "c'est la fin messieurs, c'est la fin !" Sur ce ils sortirent, Ervig se retrouvait seul dans son bureau, reprenant un dossier épineux sur les retraites, ilv oulait être informé de tout !
Quand à Dumbach et Schleigen, il continuait de discuter de xana et de lyoko avec un lieu des plus étranges avec leur jeunesse ! au moment de se séparer, Schleigen lâcha d'un ton de réfléxion posée:
" c'est fout comme le passé te rattrape aussi rapidement, et la suite sera d'autant plus rapide je pense!" . Sur ce ils se séparerent.En effet le passé rattrape les gens a une de ces vitesses...











Comme promis, le rapport de Schlaffen arrivèrent 3 jours plus tard, où lui et son équipe d'expert avaient passés une véritable nuit blanche. Ils avaient commencés par regarder lire tout les CD-rom, en notant minutieusement leurs questions. Ensuite venait le temps de l'analyse, pour répondre au question, et la récapitulation développée, ù les réponses apparaissaient . Ils furent tout de même étonnés de voir apparaitre à l'écran un jeune enfant blond, en conteur d'histoire! Mais tout était on ne peux plus claire ! Xana était un programme multi-agent régissant lyoko, un monde virtuel. Franz hopper, de son vrai nom Waldo Schaeffer un informaticien faisant office de professeur de Physique chimie appliquée au collège Kadic, avait crée Lyoko pour contre carrer un projet américain du même genre nommé Carthage. Mais en fait, Hopper avait proposé la même chose aux Stani', les services refusèrent se projet acadabrantesque ! Il participa avec les américains à Carthage, se vieux fou croyait ceux ci le comprenait, mais quand ils se rendit compte des réel intentions de l'oncle Sam, Hopper fuya et prit le nom que l'on connaît aujourd'hui, puis les hommes de la C.I.A, en noir, arrivèrent, il tenta de s'échaper avec sa fille sur Lyoko, et c'est la que Xana prit une toute autre tournure, devenant incontrôlable ! Il captura Hopper, mais ne pu s'emparer de Aelita sa fille , car ce cher Frantz avait réussi à éteindre le supercalculateur... qui sera réactivé 10 ans plus tard, la suite je crois que vous la connaissez. Ainsi le rapport contenant un peu près ces termes, fut remis en main propre à l'empereur, en matiné.
Il le lisait, les yeux fixes, vitreux, sans aucune perception de sentiments pour qui le regardait lire. Entre chaque paragraphe, il prenait une gorgée de café. Schlaffen qui était là, les main dans le dos, tentait de passer le temps en regardant par la fenêtre, en regardant sa montre, observant le bureau. Tient, parlons du bureau! C'était une grande pièce, au centre se trouvant un immense bureau d'acajou, avec de magnifique sculpture en relief dessus.Sur les murs se trouvaient d'immenses tableaux représentant des scènes de chasses, de batailles, des empereurs, des moments d'intimités, l'un une bérgère l'autre un ramoneur. Au plafond était peinte une magnifique fresque telle la chapelle Sixtie ! Et au centre de tout cela l'empereur! Quand il eu finit de lire, il tapa sur le bureau lâchant un "magnifique" enthousiaste !

"__ dois je faire un rapport sur les diffèrend protagonistes de cette histoire mein kaiser ? demanda Schlaffen.

__ Pas la peine, fit Ervig, j'ai déjà fait commande, ils ne devraient pas tarder à arriver !

__ Attendez mein kaiser, vous n'avez pas l'air de m'avoir tout dit...

__ vous êtes perspicace Schlaffen, en effet j'ai obtenu ces CD, j'était en 3ème, Schleigen et Dumbach était avec moi, nous roulions vers la France, pour un voyage scolaire...

flash back

Le bus roulait depuis 2 jours, Ernst Von Schleigen Dormait, Einrich Dumbach draguait les filles, le jeune Ervig lui relisait la fiche de son crorrespondant :" Ulrich Stern, 14 ans...un compatriote sans doute". Et il n'avait pas tort, en effet, les Stern d'on descend Ulrich avaient immigrés en France dans les années 60', durant cette période était née son père!
Ervig regardait de ses yeux bleu myosotis son ami Ernst,"mon meilleur amis...on fera de la BD plus tard, on reprendra Spirou et Fantasio, mon père montra sur le trône, comme ça on sera tranquille"pensa t-il! Puis il regarda la fiche du correspondant de son meilleur pote, il y était marqué
: " odd Della robia... un déjanté qui dit Ernst"pensa Ervig. Puis, quand Einrich vint s'asseoir au siège devant lui, Ervig l'interpella:

"__ Alors Einrich, heureux de revoir ton vieux cousin William?

__ Oh Arrête Ervig, il paraît que c'est un taré, un blouson noir ! Mon grand père à pété une durite quand il est venu nous voir cette été! Et toi heureux de voir que ta petite Eva et là hm?

__ Oh arrête Einrich, tu sais bien qu'entre Eva et moi s'est copain et puis c'est tout!

__ pourtant, elle m'a confié que tu lui faisait de l'effet...

__hein, quoi? C'est vrai ??!!

__ Pwouhahahah !!! Et il me croit en plus !

__ Bon tes content on a bien ri ok?

__ Nan mais elle trouve très sympha!

__ ouf !"

Le reste du voyage se passa bien, finalement, ils arrivèrent à Paris,un accueil chaleureux les attendit ! Tout le monde rejoignait son corres', quand Ervig se retrouva face au sien, devant Ulrich. Il avait les mains dans les poches, se regard ténébreux et pénétrant, un sourire en coin prêt à disparaître, les cheveux en batailles, on reconnaissait en lui un grand charisme. Mais notre cher Ervig n'était pas en reste, il avait le teint blanc comme neige, le nez droit et dure, tel les grecs, les yeux en amandes, bleu myosotis, les cheveux d'un noir encre, bien coiffé, pas un seul ne se rebellait ! Finalement la poignée de main eut lieu, elle fut immortalisée par Odd, qui les prirent en Photo ! Oh, je ne vous raconterez pas toutes les formalités qui furent émise ! N'empêche qu'Ulrcih avait de la chance que Ervig sache parler correctement le français, tout comme ce pauvre Odd avec Ernst. Pour les Cousins Dumbahc/r, s'était différend, ils se parlaient dans un mélange de français et d'allemand... incompréhensible, à moins que ne soit été du slvaviskopf, la langue des salves d l'empire ( 20% de la pop.)? Seul les deux compères le savent. Et ne croyez pas que pendant une semaine, Sissi ait changée de cible pour se jeter sur Ervig! Au contrarie, elle trouvait Ervig prétencieux, mégalomane, et mégalomane , et surtout sinistre ! Ervig ne restait pas en reste, il la trouvait tout bonnement "conne" ! Mais il restait d'une politesse glaciale et froide avec elle, ce qui énervait encore plus Sissi. Ervig trouvait tout le monde "charmant", "honnête", ou bien "désobligeant" voir "pleutre" ! En fait son regard était plein de mépris, il trouvait odd "pédant", Aelita " naive, tellement facile à manipuler", Jérémie "stréssé" et "pas cool", mais il avait un respect sans borne pour Yumi "une fille de caractère", " très femme", William " d'un filling novateur", d'une "décontraction bienveillante ", et Ulrich... "fascinant et profond", "intéressant ". En fait tout les mots du monde ne suffirait pour décrire les sincères sentiments d'amitiés et de fraternités qu'éprouvait Ervig pour Ulrich. Mais une nuit, Ervig remarqua que Ulrich parlait au téléphone, il ne manqua pas une miette de la conversation, on y parlait de "lyoko", "xana", "monstre", réseau international" ! Ulrich réveilla Odd, et ils partirent. Ervig réveillat Ernst qui dormait dans le lit d'en dessus , lui aussi n'avait rien manqué de la conversation. Alors il les suivirent dans les couloirs de Kadics. En passant devant la chambre de Jim, Ernst remarqua, à travers la porte entrouverte , sur le placard du surveillant, des photos avec JIm et une jeune femme avec marqué dessus:"à mon gros Loulou d'amour". "Il faudra que je raconte cela à Odd pensa Ernst; et effectivement, Odd se prit 4 h de colles pour avoir appellé Jim " gros loulou d'amours" le lundi suivant !
Mais nos amis suivait toujours les deux lyoko guerriers dans le froid de l'automne ! Ils attérirent dans le parc et se glissèrent dans un buisson. Odd et Ulrich s'étaient arrêté devant une plaque d'égout , Yumi arriva, mais une engueulade commença quand William arriva, lui aussi avait été prévenu ! Mais la discussion prit fin sous le coup de gueule de Odd, alors il descendirent dans la bouche d'égout. Ervig allait donner l'ordre de les suivre quand quelqu'un les bousculèrent : c'était Einrich!
" ___ Einrich, imbécile, qu'est ce que tu fou ici ?! demanda Ervig, visiblement surpris et énervé .

__ Ben mon corres' est sortit, je l'ai donc suivi, y a un mal? Pi vous, qu'est ce vous fichez là ?

__ La même chose que toi apparemment ... conclua ernst.

__ Bon ne perdons pas de temps, allons y, termina Ervig. " Et ils descendirent dans la bouche d'égout. Après quelque minute de déscente d'échelle, ils attérirent sur une sorte de trottoir qui surplombait les eaux usées. Les parois étaient ronde et en métal, quelques rats fouinaient dans les environs.

"__ Comment allons nous les retrouver dans ce labyrinte? Demanda Ernst.

__ Grace à ceci. Répondit Ervig, désignant de l'index des traces encore humides de skate-board et de trotinnette.Et ils les suivirent, au bout d'un quart d'heur de marche, les traces avaient disparu , mieux, elles se dirigeaient vers une échelle dont le haut, une bouche d'égout, était mal fermée ! Alors ils y monterent. En haut, ils se retrouverent sur un pont surplombant la seine.Devant eux se dressait l'usine ! Einrich s'essuyait le pantalon, Ernst reprenait son souffle, mais Ervig reprit inexorablement le chemin vers l'entrée, attiré par une sorte de fascination machiavélique et indescriptible ! Einrich et Ernst le rejoignirent bien vite, hélas l'escalier était dans un état... déplorable! Le seul moyen de descendre était de prendre les cordes qui se trouvaient devant eux. Après de nombreuses réticences de la part de Ernst, ils purent enfin descendre!

"__ Bien, formidable, on est là c'est beau, mais que ce que l'on fait maintenant?" demanda Einrich, visiblement péscimiste. Ervig ne lui répondit pas et monta sur une passerelle proche de l'ascenseur, à vrai dire, elle se trouvait à sa gauche.
Les murs étaient vieux, en métal et ils résonnaient, de plus l'isolation était dans un état pitoyable! Quelqu'un se serait trouvé derrière ces murs qu'il les aurait entendu ! Hors, c'est Ervig qui avait entendu du bruit derrière ce mur, et c'est Ervig qui y colla son oreille ! De là, il entendait des voix... celle de Jérémie! " qu'est ce que ce cerveau sur patte fiche ici? Mais si..." Et de là, Ervig ne perdit pas une miette des conversation! Apparemment, des monstres de Xana était devenu via leurs programmes, autonomes et agissaient comme des virus, ils avaient survécut au systeme multi agent de Jérémie par un procédé inconnu! Et il cherchait à réactiver Lyoko, heureusement ils étaient trop faible ! Les lyoko-guerriers allèrent sur Lyoko et éliminèrent ces parasites !
Ce fut en résumé et de discours indirect, ce que comprit et entendit Ervig!
Il décolla son oreille du mur, devint pensif, son visage se durcit! Il descendit de la passerelle! En passant devant ses amis qui l'attendaient en bas, il dit : " sortons ils on terminés". Alors ils reprirent le chemin inverse, les mêmes égouts ! Ils retrouvèrent leur chemin grâces aux cailloux que Ernst avait semés, qui furent vite reprit par celui ci, afin d'éviter que les lyoko-guerriers remarquent une intrusion.
Quand Ernst et Ervig remirent leur couverture par dessus leur tête, Odd et Ulrich entrèrent .

"__ Tu crois qu'ils ont remarqués quelque chose ? demanda Odd .

__ Non, regarde comme ils dorment bien! Et puis rassurons nous, au moins ce n'était qu'une fausse alerte, et Xana est dé-fi-ni-ti-ve-ment mort! Au fait tu me dois 5 balles, c'était pas une attaque de xana!

__ Merde! fit Odd, en donnant 5 euros à Ulrich! Ensuite ils se couchèrent et dormirent comme des petits anges! tandis que celui de Ervig tournait au rythme de l'enfer ! Dans sa tête, milles hypothèses aussi saugrenues les unes que les autres, tournaient! Il se demandait ce que ce Xana pouvait avoir dans le ventre, si on pouvait en créer un! Et Lyoko, un monde virtuel comme base secrète sa doit être génial ? Au oui, durant la nuit, son cerveau aura inventé, et méditer sur bien des choses !Mais la réponse ne sera qu' unanime: "il me faut xana et Lyoko !".

Le reste du séjour se passa merveilleusement bien ! Ervig arrivait à masquer ses dures méditations sur lyoko et xana en compagnie du reste de la bande avec un talent incroyable! On ne voyait ce qu'il pensait. Son regard restait vitreux et indescriptible. Sauf quand il apercevait Eva, là son regard pétillait, son visage se décontractait et reprenait des couleurs!
MAis nous nous aventurons ici dans une histoire romance à l'eau de rose, sur deux personnages qui ne sont même pas de Code Lyoko ! Alors reprenons s'il vous plaît.
L'avant dernier jour en France se trouvait être quartier libre pour les corre's stani ! Ils pouvaient aller faire les boutiques dans le quartiers à conditions de se déclarer aux professeurs ! Ervig, Ernst Einrich en profitèrent pour retourner faire un petit saut dans cette usine! De plus Ulrich, Odd, Jérémie,Aelita ne finissait pas avant 16h30! Il avait entendu Yumi se plaindre qu'elle finissait à 17h30 au lycée, sans doute parce qu'elle allait supporter les dragues ridicules de William qui se trouvait dans la même classe qu'elle !
Mais pour aller faire une expertise à l'usine, il leur fallait quelqu'un de caler en informatique! L'offre fut proposer à un certain Maximilien Stafft! Le corres de Jérémie! Mais il n'avait rien n'avoir avec Jérémie physiquement ! Jérémie était blond? Maximilien avait les cheveux châtains , un peu frisés. Jérémie avait de grosses lunettes? maximilien avait de magnifique yeux verts ! Mais tout deux avaient la même taille et était d'un classicisme vestimentaire! Hors, Maximilien accepta tout de suite l'offre de Ervig! Celui-ci lui avait dit qu'il avait trouvé un ordinateur surpuissant dans une usine désaffectée ! Alors prit d'une curiosité dévorante, il accepta! Mais il se demandait si il n'aurait pas mieux fait de refuser lorsqu'ils descendirent dans les égouts. Il changea totalement d'avis lorsqu'il se trouva face au monstre de technologie qu'était l'écran de contrôle de Jérémie. Il l'examina de tout côté, n'omettant pas de traduire ce qu'il disait. Il déclara que l'ordi devant eux n'était qu'un écran de contrôle et que vu la taille de l'engin, l'unité centrale devait être surpuissante! Le sorte de bol géant qui se trouvait à côté de l'écran devait servir à accueillir une image de synthèse. Ensuite ils descendirent dans la salle des scanners! La, cette technologie dépassait totalement Maximilien ! L'absurdité de Einrich fit dire à celui-ci que ça devait être les trucs pour aller sur Lyoko ! Maximilien approuva, "ce n'est qu'une hypothèse parmi d'autre" dit-il ! Vint ensuite la salle du supercalculateur !
Maximilien était comme un jeune enfant, bougeant dans tout les sens, s'écriant des "incroyable","intéressant" , " sensass' !". Ervig marcha machinalement vers la machine, la main tendue vers la poignée, Ernst l'arrêta aussitôt. Le sermonnant:

"__Arrête Ervig, on ne sait pas ce que c'est encore exactement !"

__ Si, on sait, Ernst, c'est l'avenir de la Stanislasie, l'avenir de l'Europe, du monde ! Dit il en calmement . De mon monde", souffla t-il entres ses dents.

il était 15h30 quand ils avaient terminés la revu des lieux. Maximilien griffonnait sur du papier le contre rendu de la journée, avec la moindre hypothèse, même farfelue! Quand Ernst glissa sur des CD, Ervig les prit comme pièce à conviction! Ils apprirent bien plus tard qu'ils s'agissaient du journal de Jérémie, et de Frantz Hopper que Jérémie avait gravé sur CD Après la mort de Xana pour les mettre en lieux sur, dans l'usine même, sous le plancher, le morceau de taule sur lequel Ernst avait trébuché ! Maximilien les mit dans son sacs, et ils partirent !

A partir de là, on pouvait considérer que les clés de Lyoko étaient entre les mains de Ervig. Et le lendemain, les Stani partirent ! Les au revoir furent douloureux pour tout le monde. Ervig fit une accolade à Ulrich (se qui troubla celui-ci) et ils échangèrent leurs adresses postales et @mail !Ervig regarda longtemps Ulrich dans les yeux, même à l'interieur du bus, ses yeux n'étaient plus vitreux et insondable , non! Ervig laissait passer chaque émotions, surtout celle sur Lyoko et Xana, toutes les pensées sur ceux ci aussi !Ulrich lisant dans Ervig comme dans un livre ouvert, eu peur de comprendre, mais il se rétracta: "non il ne peux être au courant..." ! Et pendant des années ils s'écrivirent, laissant paraître leurs vies, leurs sentiments, l'un pour Eva, l'autre pour Yumi! C'était nouveau pour Ulrich de se confier à quelqu'un, surtout par écrit, mais il savait qu'il pouvait avoir confiance en Ervig ! Toutes les années passaient et la fin du lycée approchait pour les deux, le bacs aussi ! Ulrich l'eu avec 12.4 (je vous jure qu'il avait révisé comme un fou ! ) et Ervig l'obtint avec 15.9 (il se surpassa, et prit une sacrée cuite pour fêter cela croyez moi!). Et quelle étude supérieur hm? Pour Ervig, ce fut tout tracé: ce sera Wangrun et puis c'est tout ! Une école militaire ou on forme les élites de la nation, mais aussi les futurs foudre de guerre! Avec deux pilier, l'un pour former les militaires, l'autres les élites ! Tous sous l'uniforme ! C'est alors que Ervig, pris d'une bouffée d'humanité et de pitié peu commune, porposa cette école à Ulrich! Celui ci réfléchit longuement, et préféra cela au lieu d'être au pensionnat où voulait l'envoyer son père, de plus ce vieux fou le menaçait de l'envoyer en Stanislasie en cas de dernier recours ! La demande d'admission ne ce fit pas attendre, et elle fut envoyer ! Les amis d'Ulrich prirent cela comme une trahison, qu'est ce que les facs, ou unniversités des Stani ont de mieux que celle française?
Tout ! La réponse d'admission fut positive pour Ulrich, grâce à un petit coup de piston, d'une certaine personne... Ulrich avait choisi la carrière militaire, tant qu'il pouvait faire du penchak silat il s'en fichait, et cette option n'était disponible qu'en "militaire"! Il n'avait donc aucune chance de ce retrouver dans la classe de Ervig, mais peut être dans la même chambre qui sait ! En Stanislasie Ervig découvrit les Stern, ceux de la métalurgie, une grande famille dans ce milieu! Son cousin Wolfgang, qui avait choisit le pilier "Militaire" ! Ainsi que Einrich, qui voulait devenir un garde impérial! Une bande bien soudée naquit à Wangrun: Einrich, Ernst Ervig, Ulrich et Wolfgang ! De sacrer étudiant, qui se disait tout: de la "1ère fois" ( ben oui, Ulrich, ce ne sera pas avec Yumi!) au réponse de contrôle ! Leurs diplôme en main, ils prirent leur chemin: Einrich en garde impérial, Ernst en officier dans l'administration ( affecté à l'Etat major vous savez le type qui apporte le café à tout le monde), Ervig en officier dans l'administration, spécialisé en économie et dans le sociale (il sera muté dans le cabinet militaire impérial de son grand père l'empereur)
Ulrich retourna en France avec les galons d'adjudant à une base de la région parisienne! Wolfgang devint un officier (tous en fait, sinon ils n'iraient pas à Wangrun) spécialisé dans l'économie et les finances(il obtint un emploie dans l'entreprise familiale ) ! Tous avaient un destin bien tracé, qui aurait cru qu'un jour ils se recroiseraient devant l'Histoire ?











Schlaffen était complètement retourné par cette histoire fantasque! Mais il retrouva ses esprits, ce qui lui permit de dire :

"__ Ah, vous cachiez bien votre jeu mein kaiser ! Mais tout de même, manipuler William Dumbar pour qu'il retienne Yumi Ishyama au lycée, ce n'est pas très honnête...

__... mais tellement efficace ! dit Ervig.

__ Et ce Maximilien Stafft, il a toujours les croquis de ce laboratoire? demanda Schlaffen.

__ Mon cher Schlaffen, je vous aime bien ! Mais réfléchissez un peu ! Si j'ai obtenu les cd-rom , j'ai toujours les croquis !" Et il les sortit d'un tiroir, et les tendit à Schlaffen, qui les prit les mains tremblante. Tout y était dessiné: le laboratoire, la salle des scanners, la salle du supercalculateur !

"__ Vos ordres mein kaiser? demanda Schlaffen, telle une bleusaille hureuse de partir en 1 ère ligne.

__ Colonel, vous ferez évidement un exposé devant le conseil militaire !
Quand nous recevrons les dossier sur Stern, Ishyama, Belpois et compagnie, je donnerait le signal pour nous emparer du matériel qui se trouve dans cette usine ! Et des deux cerveau qui vont avec !
ordonna Ervig

__ Des deux cerveau mein kaiser? fit Schlaffen, perplexe

__ Oui Belpois, et Hopper, enfin nous devrions dire Schaeffer ! yek yek yek yek !!!" Ah ce moment là, n'importe qui qui aurait pu sonder le regard envoutant et impénétrable de ce sombre personnage, aurait pu voir que les deux prunelles bleu myosotis de Ervig, devenait rouge, rouge sang !

Le lendemain, Schlaffen fit son exposé, détaillant tout ce qui pouvait l'être! On l'écoutait comme si on était en train de lire un scénario du dessin animé "garage kids" ! Le préféré du général Lanonyme lorsqu'il était jeune (il y a longtemps ! (blague d'état major, excusez moi)) !
Tous approuvèrent que cette arme pouvait avoir des avantage technologique et stratégique, pour notre époque de décadence économique, sociale, et militaire !

Et quelque semaine plus tard, une personne étrange vint apporter 6 dossier, sur 6 personnes ! Ces dossiers furent présentés à l'empereur :

__ odd Della Robia : 25 ans, comédien, acteur, artiste peintre, musicien, résidant à Paris

__ Yumi Ishyama: 26 ans , avocate, résidant à Paris

Ulrich Stern: 25 ansmilitaire de carrière, adjudant à la garnison de Paris

__ William Dumbar: 26 militaire de carrière, sergent , garnison de Paris, servant actuellement au Liban sous l'égide de la FINUL

Aelita Hopper: 24 ans , informaticienne résidant au 5 rue Louis Pasteur
compagne de Jérémie Belpois

Jérémie Belpois: 24 ans, informaticien résidant au 5 rue Louis Pasteur, compagnon de Aelita Hopper !

Et Ervig lisait ces dossiers. Quand il eu fini, il marqua de rouge celui de Aelita et de Jérémie . Après en, plus rien ne pouvait l'empêcher d'activer l'opération d'enlèvement , et récupération du matériel .
L'opération fut préparer, restait à prévenir les agents stani "endormis" de Paris ( ce sont des agents secrets que l'on envoit dans un pays, ils tissent des réseaux avec les autres agents, ils peuvent rester sans activité vis à vis de leurs pays d'origine pendant des années, jusqu'à ce que celui ci fasse appel à eu pour une mission ). Ceux-ci furent prévenu par voit indirect : un agent de Stanislastadt rencontra un chef de réseau pour lui communiquer des ordres, ils furent communiqués d'oreilles d'agents endormit à oreilles d'agents endormis, et tout fut mis en place naturellement, avec le moin d'activité possible.

La prise du matériel fut simple, mais il fallu tout de même 10 camionnettes de déménagement , à 00h00 , dans la banlieue parisienne pour le transporter !
Ils commencèrent par s'occuper du laboratoire , la ce fut assez facile, de plus toutes les pièces étaient numérotées, et une bleusaille avait découvert les plans de l'usine signé des mains de Frantz Hopper ! Le reste fut une partie de plaisir, et à 5h00 du matin, les camions étaient pleins, alors ils partirent vers l'Allemagne, pour ensuite obliquer vers l' Autriche et enfin, la Stanislasie !
Pour le couple Hopper-Belpois, ce fut plus compliqué, vu que la disparition de l'un allait tout de suite alerter l'autre ! Il fut donc décider de les enlever ensemble !
Leur appartement avait une fenêtre qui donnait sur un toit. ce même toi était aussi collé à un musé, hors on pouvait y accèder par une petite fenêtre, et de la prendre un escalier secret, datant du XVII siècle dont le propriètaire se servait pour sortir avec ses maîtresses et ne pas être vu .Cette escalier se terminait sur une petite cours discrète, invisible de la rue à cause d'un immense portail ! De plus le toit était en réparation, une bâche le couvrait, et des échafaudage donnait sur la rue, avantage certain pour mieux circuler. Belpois et hopper furent endormit au chloroforme et passé par ce passage, à minuit par 5 agents stani ! Une voiture les attendait en bas. Et ils disparurent dans la nuit. Ce n'est que 2 jours plus tard, quand Odd voulu leurs rendre visite qu'on donna l'alerte, mais il était trop tard ! Les deux cerveau était dans les locaux des service secret stani !

Alors Odd, Ulrich et Yumi se retrouvèrent, ils avaient décidé de mener leur propre enquête, vu que celle la police piétinait. Ils allèrent dans l'appartement de Jérémie: rien aucun indice. Puis, pris d'on ne sait quoi, Yumi proposa d'aller à l'usine, après tout, c'était leur plus gros secret !
Quand ils arrivèrent, leurs bras en tombèrent :

"__ Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? demanda odd

__ j'ai l'impression que quelqu'un est venu faire son affaire ici. Répondit Ulrich

__ Je reviens de la salle des scanners, enfin ce qu'il en reste, et j'ai trouvé ça. Dit elle en montrant un morceau de tissu.

__ Mais c'est un Hippogriffe? S'exclama Ulrich!

__ eeet...? tenta de lui faire continuer yumi

__ C'est le symbole de la Stanislasie! Termina Ulrich.

__ donc ce sont eux qui ont piqué tout le matos, et qui ont enlevés Aelita et Jérémie ? proposa Odd

__ Oui mais nous n'avons pas assez de preuve.

__ Pour moi c'est la preuve ! dit Ulrich en agitant le tissu .

__ C'est bien beau mais... qu'est ce que l'ont fait pour eux ? s'agita Odd

__ On va les chercher ! s'enflamma Ulrich

__ Hein? Et mon cabinet? S'offusqua Yumi,qui visiblement avait perdu le gout de l'aventure à cause de la routine

__ Et mes répétition? je e te signal que je joue Rodrigue dans "le cid",et ça dans 3 semaines ! s'exclama Odd

__ Oui mais il s'agit de nos amis ! lui répondit Ulrich !

__ Et ben vas y, va les chercher ! Ton colonel ne te donnera jamais de permission ! En plus on ne sait pas combien de temps pourrait durer les recherches !" Ulrich eu le bec cloué par la réflexion de Odd. Il est vrai que leur profession ne leur laissait pas beaucoup de liberté de mouvement. Ou bien il pourrait faire appel à deux détective privés.

Alors qu'ils passaient devant une boulangerie, Odd sautilla de joie:

"__ Voila qui il nous faudrait pour sauver Jérémie et Aelita . Fit Odd en s'agitant comme un gosse, montrant une affiche de conférence de deux journalistes ...

__ Spirou et Fantasio ?! firent Yumi et Ulrich en coeur, Mais Odd c'est des personnages de BD?!

__ Mais oui ,c'est ça ! Et nous on est des personnages de dessin animé peut être ? JE vous dit que ces types peuvent nous aider !

__ C'est ça, pourquoi pas Tintin ! ironisa Ulrich

__ C'est vrai, je n'y avait pas pensé ! réalisa Odd!

Ils avaient de la chance, la conférence se passait à deux pas de chez eux.
Les deux journalistes parlaient d'un reportage à Cuba, quand ils eurent finit, les lyoko-guerriers s'approchèrent, Odd entreprit le contact:

"__ Hey bonjour messieurs, alors votre reportage super !

__
encore un fan pensa Fantasio.

___ vous ne me reconnaisez pas, c'est moi qui doit interpretez votre rôle au cinéma m'ssieur Fantasio !

__ Ah oui, mais c'est vrai, heureux de vous revoir ! fit Fantasio

__ de même! rajouta Spirou

__ Et bien voila mes amis et moi même avons un problème que vous pourriez résoudre !

__ Ecoutez monsieur Della Robia...

Nous serions enchantés de vous aidez monsieur ! Coupa Spirou

__ Ben voila... commença Odd

__ Nous devrions aller dans un endroit plus discret! Coupa Yumi." Ils approuvèrent et partirent chez... Ulrich ! En effet le jeune officier avait un appartement dans sa caserne, il ne vivait pas en dortoir. Ainsi ils étaient à l'abri de toutes personnes aux oreilles indiscrètes ! Car ils se sentaient espionner! En effet, Ervig avait juger bon de laisser des agents en activité, pour surveiller les intentions des autres amis de Jérémie et Aelita! bien qu'il savait déjà que ceux ci ne se laisserais pas faire ainsi !
Arriver chez Ulrich, ils expliquèrent le problème au deux journalistes. Fantasio voulait se tirer au plus vite! Cette histoire de Xana et Lyoko ne lui disait rien qui vaille . Quand à Spirou il était prit d'un sentiment d'injustice, et voulait faire quelque chose pour ces gens! Alors que Fantasio cherchait une excuse pour décliner l'offre, Spirou se leva d'un bon : " nous vous aideront, et nous ramènerons vos amis, promis !" aurait-il déclarer, alors que Fantasio se trouvait le visage entre les mains, la mine déconfite: "pourquoi ne peut on jamais rester tranquille avec lui" pensa t-il.
Ils avaient de la chance que Ulrich connaissait bien les stani', après tout n'avait il pas travaillé avec eux lors d'entraînement militaire franco-stanislasien? N'avait-il pas discuté avec des agents stanislasien, lors de journée d'échange militaire franco-stanislasien? Et n'avait-il pas appris l'armée chez eux? Alors il donna le plus de conseils possible aux deux belges ! Ainsi ils prirent deux billets pour stanislastadt, spirou commençait à échafauder un plan, pendant que Fantasio se coupait avec du papier !


pendant ce temps la, en Stanislasie

"__ Qu'est ce que vous voulez que sa me foute, qu'ils soient avec deux journalistes, belges de surcroit ?! s'énervait Ervig.

__ Mais mein kaiser, c'est Spirou et Fantasio ! répondit une estafette. Alors , Ervig se tu. Le soldat en fut étonné, d'habitude lorsqu'une mauvaise nouvelle arrivait, l'empereur se mettait en rogne, là il restait d'un calme macabre ! finalement il lâcha un " 'Pouvez disposez !" bien salée, qui ne devait tromper personne sur la réel humeur de l'empereur.
Le soldat sortit, Ervig se leva, les mains dans les poches et regardant par la fenêtre, méditant:
" Spirou et Fantasio ? Je savais que Ulrich et sa bande me mettrait des bâtons dans les roues, mais de là me mettre les deux belges dans l'affaire ! C'est Ulrich qui a fait ça, il savait que j'aimais cette BD, alors il a fait ça ! A moins que ce soit Odd ! Pour avoir des idées Saugrenues comme celle-ci, ça ne peut être que lui ! Oh puis on s'en fout, il faut les arrêter! " Ervig alla se rasseoir prit le téléphone de service relier au palais pour communiquer avec la cellule de sécurité d'Etat: " que l'on fiche toute personne se prénommant Spirou et Fantasio, rouquin habillé en rouge avec un écureuil , et blond snob , ils doivent êtres stoppés au bon moment et pour une raison ou pour une autre, mais qui n'éveille pas les soupçons !". Tels étaient les ordres, mais déjà les cerveau de Jérémie et Aelita commençaient à être "vider"! Au début on les faisaient travailler inlassablement sur des ordinateurs et des pièces informatiques, puis le matériel arriva de France, et ce sont eux qui dirigèrent les maneuvres d'assemblage d dans les sous sol du bâtiment de la sécurité d'Etat, sans se rendre compte à quelle matériel ils avaient à faire! Ce n'est que lorsque tout fut finit, qu'ils se rendirent compte! Alors Aelita s'écroula et sanglotait, Jérémie tenait fermement ses poings, les lèvres serrées !
L'empereur se présenta à l'inauguration de la machine, Aelita et Jérémie s'y trouvait. Elle ne disait rien, choquée sans doute; mais Jérémie ne se retint pas de dire ce qu'il pensait :

"__ Vous n'êtes qu'un mégalomane ! S'écria Jérémie, sous la consternation du public de gradées et de scientifiques .

__ Allons allons monsieur Belpois, dois je vous rappelez que vous êtes venu ici de votre plein gré? Vous l'avez même signé !"
Jérémie ne su quoi répondre, humilié et résigné, il se rangea dans les rangs, embrassant Aelita, lui promettant qu'il la sortirait d'ici ! Ervig obtnit l'honneur d'abaisser la manette du supercalculateur, avec le même effet statique qu'il avait eu en le voyant pour la première fois 9 ans plus tôt. Et par un déchaînement d'électricité, la machine s'éveilla de toute sa puissance ! Les voyants s'illuminaient, dans la salle de contrôle, l'écran s'alluma, et une image de synthèse apparu représentant les territoire de Lyoko ! Oui ils avaient réussi ! Mais ils manquaient le programme multi-agent qui devait régire se monde virtuel! Hors Xana n'était pas mort, le bougre dans une tentative de fuite désespérée et humiliante, avait réussi à couper les ports de connexion avec le réseau mondiale, mais il perdait de l'énergie, beaucoup d'énergie! Alors il ouvrit ses ports de connexion au risque de se faire repérer par le systeme multi agent de jérémie pour se réfugier sur un réseau privé et durement surveillé qu'il avait repéré quelque jours plus tôt: le réseau militaire stanislasien! Alors il s'y réfugia, pensant le pirater de là, lancer des attaques! Mais il était très faible et entra en hibernation ! et quand on demanda à Jérémie pirater un virus embêtant, celui ci trouva Xana tellement faible, qu'il ne se douta pas que ce pouvait être lui, vu que dans sa tête , xana était mort 10 plus tôt ! Et le petit génie réussit à le pirater ! Ensuite, on lui demanda de créer une sorte de salle de contrôle d'où on pourrait contrôler se "virus". Là Jérémie commença à se poser des questions, mais on ne lui laissait pas le temps d'en trouver les réponses! Et grâce au multitude d'assistant qu'on lui avait trouvé, la salle de contrôle fut terminé le jour ou Spirou et Fantasio arrivèrent! Le jour ou il réalisa enfin ce qu'il avait fait ! Alors il fit comme aelita, il sanglota !Mais à présent ? Que pouvait t-ils faire pour stopper l'inimaginable?
L'hippogriffe commençait à déployer ses ailes...











Aéroport de Stanislastadt ! Le ciel est bleu, quelque frêle nuage le traverse en cette douce journée ! Là ! Oui vous l'aurez reconnut: l' A380 ! Il se pose délicatement sur la piste ! Il est 10h00 du matin, le voyage de Paris à Stanislastadt n'aura duré qu'une petite heure ! La passerelle se met en place, et les voyageurs descendent! Parmi eux, un jeune rouquin avec un écureuil, et un grand blond, avec une pipe . Le caporal Steinasof les a repérés, il se souvient le jeune soldat avoir entendu au centre de sécurité de l'aéroport, les sup' parlaient d'un avis de recherche sur deux jeune gens ! Les deux cas sous ses yeux correspondaient aux descriptions établies ! Il fallait trouver l'erreur pour les arrêter ... qu'il les suivent, il en trouvera bien une à l'intérieur ! Et arrivé sous la coupole, il les interpelles :

"__ Erren ! Ihre Papiere bitte ! dit le caporal Steinasof. Fantasio , grommela, spirou lui donna ses papiers, conscient qu'il n'avait rien à se reprocher .

__ Err Fantasio ? Il est interdit de fumer à l'intérieur !" Fantasio se trouva honteux. Et vous Err Spirou, les animaux sont priés de prendre un autre chemin autre que celui des humains dans cet aéroport ! Chemin qui se trouve sur votre gauche ! Spirou aussi fut honteux d'habitude il ne fait aucune faute ! Veuillez messieurs me suivre au poste pour régler votre amende !" Et ils le suivirent et réglèrent leur amende, Spip prit le chemin indiqué, et Fantasio péta de colère à la Sortie ! Mais dans leurs dos, le commandant du centre prévenu les hautes sphère de la présence des deux "belges" !
Spirou et fantasio prirent un taxi pour se diriger vers un hôtel de la capital, mais derrière eux se trouvait une voiture noire, qui les suivaient depuis le début ! Spirou le remarqua et en fit part à Fantasio, qui le traita de paranoïaque !
Arrivé à l'hôtel, ils trouvèrent le réceptionniste bien étrange! Plus tard, dans leurs dos, celui ci prit son téléphone, ce qu'il déclara doit encore aujourd'hui resté secret ! On le vit ensuite parler discrètement à un homme de la Sécurité d' Etat à qui il donna un numéro de chambre : "212 et 214" ! Les chambres de Spirou et Fantasio !
Le soir vint, à table, Spirou et Fantasio se demandait comment ils allaient procéder pour libérer l'informaticien et sa compagne ! A leurs droites, deux hommes écoutaient leurs conversations ! Le reste de la soirée se passa dans leurs chambres respectives. Spirou se doutait que l'hôtel était surveillé, et que leur téléphone était sur écoute ! Mais cette idiot de Fantasio appela quand même :

" Allo Spirou ? C'est Fantasio ! Je t'appelle pour te dire que t'avais peut être raison... nous somme peut être espionné !

__ Oui, oui, en effet, moi aussi sa m'arrive se genre d'impression!

__ Mais de quoi tu parles spirou? Enfin bref, à tu vus ces deux zouave qui nous regardait?

__ Certes, cette vieille dames n'arrêtait pas de regarder ses voisins !

__ Te sent tu bien spirou ? Enfin bon ....

__ (comment lui dire que notre téléphone est probablement sur écoute) pensa spirou ! Enfin Fantasio, nous reparlerons de notre programme touristique demain !

__ Mais Spirou ?"

Et il raccrocha. De toute évidence, Fantasio ne se doutait pas que le téléphone était sur écoute ! En effet, dans les sous sol de la bâtisse, deux hommes dont un avec un casque, étaient sur une machine, d'où ils enregistraient les conversations téléphoniques de l'hôtel ! En fait nos deux héros étaient tombé sur une véritable fourmillière d'espion ! car l'hotle était souvent utilisé par des diplomates, et des gens importants, et on aimait bien entendre ce qu'ils se disaient !
Spirou décida d'aller chercher Fantasio, cette hôtel n'était pas sur, Fantasio décida de sortir fumer une cigarette ! Ils se croisèrent, quand ils entendirent du bruit venant du couloirs:

"__ J'ai bien fait de prévenir la Sécurité d'État, ils sont ici, venez" C'était le réceptionniste !Vite une issue, Spirou tira fantasio dans un cagibi, de la une fenêtre donnait sur un escalier de secours ! Mais Fantasio en avait marre de cette mascarade:

"__ Mais enfin Spirou ? Que t'arrive t-il ?

__ Tu ne vois donc pas que cette hotel est un véritable nid d'espion ? Aller nous avons assez perdu de temps il faut faire vite !"
Ils descendirent les escaliers, et pour attérire dans une cour. Ils retinrent leurs souffle car deux policiers montaient la garde devant l'entrée de la cour, leur tournant le dos. Finalement ils prirent une vieille porte en bois qui donnait sur l'autre rue, mais elle grinça ! Les deux policiers le remarquèrent et les reconnurent ! " les suspects "pensa l'un deux. Spirou et Fantasio détalèrent comme des lapins, poursuivi par deux flics qui soufflaient dans un sifflet ! Bientôt, une terrible course poursuite s'engagea dans les ruelles de la ville, où deux jeunes gens tentaient d'échapper à des policiers qui se regroupaient au son du sifflet pour les traquer ! Mais finalement ils perdirent leurs traces quand Spirou et Fantasio traversèrent une grande avenue qui fut vite envahit par les véhicules ! Nos deux reporter avisèrent de se fondre la foule, d'ailleurs celle-ci convergeait vers le grand Music-Hall de la ville, où on présentait le grand Magicien Itoh Kata !
Nos deux amis avait du mal à se déplacer dans cette foule, quand ils entendirent une femme dire : "voyez vous monsieur le Baron ? Là, à droite, c'est l'empereur ! Ervig 1er, venez, je vais vous le présenter, c'est un jeune homme charmant !"
En effet, Ervig 1er était là ! "L'homme qui détient prisonnier belpois et Hopper!" pensa Spirou. L'empereur était là, à quelque pas d'eux, habillé d'un magnifique ensemble noir à l' italienne, au cheveux laqué tirés en arrière avec une raie sur le côté, et un monocle à la Olrik ( voir Blake et Mortimer ^^) . Le jeune homme parlait ave un militaire haut-gradé (qui n'était autre que le célèbre Maréchal Von Rundstadt) puis il se détourna de lui, et regardait en direction de... Spirou et Fantasio, Il les regarda longuement, prenant des bouffés de son magnifique Fume-Cigarette.

"__ Personne ne lui donne d'amende parce qu'il fume lui ! s'énerva Fantasio.

__ Normale, nous somme dans le quartier fumeur du music hall ! lui fit remarquer Spirou"
Mais Ervig ,'arrêta pas pour autant de les regarder, et ses magnifiques yeux myosotis, devenaient rouge sang ! et puis il cracha une bouffée de fumée (de cigarette) et se retourna pour revenir à ses conversations mondaine !

"__ Crois tu qu'il ou ait vu Spirou ?

__ Je dirais même qu'il a lu en nous comme dans un grand livre ouvert ! tonna Spirou"!
Une sonnerie se fit entendre, nos deux héros s'en allèrent dans la salle choisir des places proches des sortis de secours ! Le spectacle suivait son cours, magnifique, incroyable, sensationnel, génial ! La routine quoi ! Puis vint le numéros de Itoh Kata ! Il procéda à de magnifique tour de passe passe,tellement incroyable qu'il me serait impossible de vous les décrire comme cela !
Et l'entracte arriva, spirou et Fantasio sortir, pour rejoindre les coulisses, mais un molosses les arrêta :

"__ Messieurs, on ne passe pas !

__ Cette voix? Entresol ? s'exclama Spirou .

__ Monsieur Spirou ? C'est un honneur pour moi de vous revoir !

__De même entresol ! Mais nous devons voir Itoh KAta, c'est un ami !

__ Bien sur monsieur Spirou ! " Et ils passèrent ! Ils demandèrent à un clown la loge D'Itoh Kata: " a première à gauche, numeros 7" leur répondirent le clown Mathieu, un artiste connu dans toute l'Europe !

Fantasio toqua, un jeune garçon leurs ouvrit, demandant dans un allemand exécrable ce qu'ils voulaient :
" Monsieur Itoh Kata" demanda fantasio

__ Ah monsieur Spirou et Fantasio ? Heureux de vous voir, le maître sera enchanté ! Entrez donc !" Leurs pria le jeune garçon du nom de Okazaki.

LA loge était spacieuse, digne d'une chambre impériale ! Avec une fenêtre donnant sur la cour du music-hall ;se trouvait aussi un immense placard, où ranger on range des costumes et d'autres accessoires!
Itoh Kata était assit sur une chaise en face d'un grand miroir d'où il se démaquillait:

"__ Ah trés chers Spirou-San et Fantasio-san, je suis enchanté de vous rencontrer depuis votre dernière visite à Tokyo contre ces chien de Yakuzas !

__ De même Itoh Kata ! répondit Spirou. Fantasio l'imita !

__ Que me vaut l'honneur de votre visite ? demanda chaleureusement Itoh KAta .

__ Nous avons vu que vous vous produisiez ici, alors nous avions décidés de passer pour vous dire bonjour. Expliqua Fantasio .

__ Vous ne serez pas seul, dit Itoh Kata, l'empereur Ervig 1er tient aussi à me rencontrer; il adore les artistes, je suis sûr qu'il sera heureux de vous voir !

__ L'empereur ?! S'exclama Spirou. Écouter, il ne faut absolument pas qu'il nous trouve ici, je vais vous expliquer..." Et Spirou lui raconta leur tumultueuse aventure: l'enlèvement de l'informaticien, la traque orchestrée par les Stani' . à ce moment, le jeune Okazaki arriva :

__ Maître ? L'empereur Ervig 1 er est là !

__ comment bien, Spirou et Fantasio, cachez vous dans ce placard, en attendant !" Et ils s'y cachèrent, retenant leur respiration, car bientôt le sombre personnage qu'est Ervig 1 er entra :

"__ C'est un immense honneur pour moi de rencontrer un si grand homme que vous monsieur Kata !

__ Mais de même votre majesté, de même ! Mais voyons Okazaki-sun, débarrasse l'empereur de son manteau veux tu ? fit Itoh Kata. Okazaki prit le manteau de l'empereur qui se retrouvait en veste, et le mit dans le placard, sous le nez de Spirou et Fantasio .

__ Asseyez vous donc votre majesté !

__ Merci bien !répondit Ervig en s'asseyant . Mais qu'est ce que c'est ?
Fit Ervig, en sortant une pipe de sous son derrière ( et qui se trouvait sur la chaise hein !)

__ Oh, c'est la pipe que j'utilise pour mon numéro avec les formes géométriques de fumées ! s'empressa de répondre Itoh Kata .

__ Oh oui, je l'ai trouvé formidable !" lui répondit Ervig . Soudain, on toqua à la porte, deux policiers entrèrent:

"__ Excusez nous ... oh mein kaiser ! Heil und Respekt mein Kaiser ! Donc, nous avons l'ordre de fouiller tout le ...

__ Et après ? fit Ervig, Parce que vous croyez que les deux fugitifs se trouvent ici hein ? Et pourquoi pas dans ce placard ! Si ils étaient ici, je l'aurais remarqué ! Et nous sommes entres gens respectables ici ! Alors merci messieurs ! Et continuez votre devoirs surtout !" Sur ce les deux flics sortirent, l'un dans le couloirs imita l'empereur, faisant rire son collègue . A l'intérieur, Itoh Kata faisait mine d'être perplexe :

"__ De quoi voulait parler vos honorable gardien de la paix ?

__ Oh une histoire d'espion !

__ Oh intéressant, j'adore ce genre de récit !

__ Oh après tout ! Voyez vous notre empire avait contacté un informaticien pour qu'il nous aide sur quelques programmes informatiques de haute précision ! Mais voila que deux espions belges s'en sont mêlés, et cherche à enlever notre informaticien !

__ Oh je vois ! Fit Itoh kata,

__ Mais moi seul ait le papier permettant de briser le...contrats que nous avons avec l'informaticien, grâce auquel contra, nous assurons la sécurité de l'informaticien ! Ils sont constamment sur moi, car je n'ai guère confiance, les papiers sont si vite perdu !

__ Quelle histoire fascinante, j'espère que vous retrouverez ces deux malotrus !" dit Itoh Kata, tandis que dans le placard, Spirou et Fantasio se regardaient puis le manteau de l'empereur ...
Puis l'empereur partit, et spirou et Fantasio sortirent de leur cachette. Spirou glissa des papiers dans sa poch, des papiers ayant la signature d'Ervig. et ils s'enfuirent en passant par la fenêtre, sans omettre de saluer Itoh Kata et le jeune Okazaki, qu'ils remercièrent ! Et ils disparurent dans la nuit, sans se faire courser par des policiers cette fois !
^^










Le soleil, de ses rayons aussi flamboyant qu'un champs d'oranger, perça le ciel de Stanislastadt, à l'est ! Là bas où l'empire y avait engagé toutes ses forces après l'ère napoléonienne !
Puis un rayon pénétra dans une vaste salle, avec un bureau magnifique ! Il éclaira les fresques des murs, les tableaux qui semblaient plein de mélancolies se ragaillardissaient par ces faisceaux de lumière ! Et un homme entra par la porte de gauche, une porte petite et discrète, mais richement décorée, qui donnait sur les appartements privée de l'empereur.
Le jeune homme aux bleus myosotis n'était autre__ mais je crois que vous l'avez reconnu__ que Ervig Ier !
Il alla tout d'abord à la porte, où juste derrière, un valet y avait déposée le petit-déjeuner, et les journaux et le courrier personnel. Il fut intriguer en se baissant par 2 paires de bottes bien cirées: deux gardes impériaux ! "Et dire que ces types sont là depuis 5h00 du matin sans bouger! Et pour moi, franchement respect" pensa t-il . Puis il referma la porte.

au siège de la sécurité d'état

Le Commandant Kaplovich regardait les deux personnes en face de lui:
un grand brun à barbe, et un petit blond à lunette, tout deux représentant de la croix rouge international. Il regardait ensuite les papiers de libérations signé de la main de l'empereur. La signature était incontestablement valide ! Tout était valide même ! Irrévocable ! Kaplovitch n'eut pas le choix :

"__ Messieurs, tout semble en règle ! Je ne vois aucune raison de ne pas vous laisser monsieur Belpois et mademoiselle Hopper"! Les deux représentant de la croix rouge soufflèrent, on leurs amena Jérémie et Aelita qui ne comprirent pas tout de suite ce qu'ils leurs arrivaient
Sur ce ils sortirent ! Klapovich, heureux d'avoir participer à un grand dessein de l'empereur, avait sur le visage, un sourire, que l'on pouvait confondre avec le visage d'un rat !

palais impérial

Ervig était quelqu'un d'intentionné et qui prenait des précautions, ainsi il prit son téléphone pour contacter le commandant Kaplovich, pour prendre des nouvelles de l'informaticien :

" allô ? Commandant Kaplovich ? Ici l'empereur .

__ Allô Mein Kaiser ? Hm, hum, Heil Und Respekt mein kaiser ? Que me vaut le, hum, le plaisir de votre visite, enfin de votre appel ? lui demanda kaplovich, peu sûr de lui devant cet appel improvisé de l'empereur.

__ Et bien je voulais prendre des nouvelles de monsieur Belpois et de mademoiselle Hopper !

__ Oh, ne vous en faite pas mein Kaiser, ils ont été libérés !

__ ... Comme ça ! Li-bé-ré ?

__ En effet mein kaiser, des représentant de la croix rouge international !

__ Ah ah aha ah ah ... fit Ervig d'un rire nerveux

__ ... Ah ah ah ah ah... commença Klapovich sans comprendre. Soudain Ervig arrêta de rire, Klapovich aussi


__ ET VOUS PAUVRE IDIOT , VOUS N'AVEZ PAS SU FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE DES FAUX ET DES VRAIS PAPIER Signés DE MA MAIN ?!!!!!!!

__ je ne comprend pas mein kaiser, ces papier étaient pourtant vrai, je ne comprend pas ..." balbutia Kaplovich, tandis que Ervig fouillait sur lui ces papiers de libération, avant de se rendre compte qu'on les lui avait volés:

__ Argl ! Trahison, on me les piqués ! Scheise !

__ pardon mein kaiser ?

__ Klapovitch ! vous étiez en face des vrais papiers, mais aussi de faux représentant de la croix rouge ! et je crois connaître leurs identités...

__ Doit on faire suivre un avis de recherche mein kaiser?

__ Pour les deux zozos non, leurs avis de recherches sont déjà placardés dans tout les postes de police !

__ Et les 'informaticiens ?

__ Laissez les courir, ils avaient finit le travail de demandé ! N'est ce pas ?

__ Oui mein kaiser, ils avaient terminés le chien robot pour votre futur enfant qui doit arriver en automne !

__ Quoi ? Mais ce n'était pas un chien robot ! C'était un casque cyborg informatique !

__ Comment ? Mais je ne comprend pas mein kaiser, pourtant...

__ Trahison ! eux aussi nous ont roulé dans la farine ! Je ne suis entouré que d'une bande d'incapable ! Tout le monde ma trahis ! Même la Garde!
Je devrais organisé une purge que le pays ne s'en porterait que mieux !


__ ... oui mein kaiser mais ête vous sur pour Belpois et Hopper?

__

__ c'est lui qui serrait purgé en 1er pour des questions aussi idiotes... pensa Ervig. Commandant, j'ai dit laissé courir ! Ils nous ont laissé Xana et Lyoko, que demander de plus ?

__ vous avez raison mein kaiser !

__ Bon, aurevoir Kaplovich ! Mais cette partie de chasse tient toujours pour dimanche n'est ce pas ?

__ Bien entendu mein kaiser ! A dimanche mein kaiser !

__ Oui, c'est cela à dimanche..." Sur ce il raccrocha , un sourire sardonique au visage ! Klapovich, lui, angoissait déjà pour l'humiliation qu'il allait se prendre dimanche ! Sa place était compromise.

Pendant ce temps, une turbotraction sortait de Stanislastadt, à l'intérieur Jérémie et Aelita accompagné des deux représentant de la croix rouge !
Soudain le grand brun barbu enleva se déguisement pour faire apparaître des cheveux blond en pagaille, deux grands yeux bleus et des tâches de rousseurs au visage :

"__ Bonjour, je suis Fantasio, au journal de Spirou, et le gaillard qui nous conduit vers l libérté c'est Spirou lui même !" Celui ci enleva sa perruque blonde et ses lunettes pour faire découvrir une frimousse rousse !Un petit écureuil sortit de son manteau. Devant cet étrange spectacle , Jérémie et Aelita ne réagirent pas tout de suite, mais Aelita trouva la force de poser l'ultime question :

"__ Mais je croyais que vous étiez des personnages de BD?
Fantasio eu la mine cramoisie et souffla à son ami spirou :
__ Spirou, je crois que l'on devrait revoir nos contrat avec Dupuis, parce que j'ai l'affreux sentiment d'être décrédibilisé par nos reportage en bande dessiné ! "
Mais déjà ils avaient quittés le centre ville, et la banlieue de la capitale, est toujours aucun incident ne s'était déclaré ! Cela inquiétait fortement Spirou :
"__ C'est tout de même bizarre ! On vous a libéré, et il n'y a aucune force à notre poursuite, ils devraient déjà avoir découvert le pot aux rose !

__ Sans doute qu'ils ne se sont pas rendu compte du subterfuge ! déclara Fantasio fier de son plan ( c'est lui qui avait eu l'idée de tout cela !)

__ Pas étonnant qu'ils nous laisse tranquille ! Ils ont eu ce qu'ils voulaient ! s'exclama Jérémie .

__ Comment ? Mais expliquez vous bon sang ! s'emporta Spirou.

__ Ils ont obtenues Lyoko et Xana ! sanglota Aelita tandis que Jérémie la prenait dans ses bras pour la consoler .

__ Vous avez sabotés le supercalculateur au moins ? demanda Fantasio au bord de la crise de nerf .

__ Oui, nous avons bien essayés mais, ils arrivaient à retrouver nos erreurs par je ne sais quelle moyen ! répondit Jérémie.

__ Et pour Xana, ils ont fait comment ? s'inquiéta Spirou

__ Ils m'ont demandé de prendre le contrôle d'un sois disant Virus informatique qui traînait dans leur réseau vu que je suis plutôt fort pour ces trucs là, en toute modestie ! expliqua Jérémie.

__ Et vous ne vous êtes aperçu de rien ? les sermonna Fantasio.

__ non, le virus était tellement faible ! Et puis je pouvais croire en la défaillance de notre système multi-agent qui devait détruire Xana, il y a 10 ans ! lui répondit Aelita .

__ Et le pire c'est que après ils nous ont fait construire une salle de contrôle pour Xana ! Et On ne s'est aperçut de rien ! avoua jérémie .
On pensait qu'ils faisaient une fausse route en pensant transformer se virus en arme, comme Xana ! On croyait qu'il était définitivement détruit !

__ Et quand vous êtes vous aperçut de tout ceci ? questionna Spirou.

__ Vers, la fin, quand Xana a été déplacé dans l' U.C de la salle de contrôle et qu'on a vu son sigle apparaître ! De plus, la puissance du centre étaitfaite pour Xana ! Toutes les propriétés quantiques dans un point de vue nano-....

__ heu Jérémie, traduit pour ces messieurs qui nous ont libérés ... l'interrompit Aelita

__ Ah, ok ! Donc, tout concordait avec Xana ! Ce fut un véritable choque !
Je ne sais pas si je pourrait me regarder encore dans une glace... dit Jérémie, un tremblement dans la voix, le visage durcit par la honte, tandis que Aelita sanglotait.

__ Oh, il ne faut pas dire ça ... tenta fantasio confiant et fière .

__ Mais vous ne vous rendez pas comte ?! Xana Et Lyoko aux mains de ces mégalomanes fascisant, c'est la guerre assuré ! Déjà que tout le monde crève de faim de soif ! Que la socièté s'écroule ! L'inflation, vous l'avez vu ? Qui pourra leur résister ? Les américains ? Ce géant au pied d'argile n'a plus rien a faire dans ce monde qu'il aura détruit à petit feu ! C'est la C.I.A qui a tenté de tuer le père d'aelita figurez vous ! alors je n'ai plus confiance en rien à présent !

__ Ah ok... mais c'est juste un virus, toutes les armées du monde...

__ Mais xana est méchant de nature, contrôlé ou pas ! Surtout avec un cerveau aussi cynique et méprisant que Ervig !Vous savez; notre cerveau fonctionne grâce à de petit signaux électriques entre les neurones, Xana lorsqu'il apparaît grandeur nature sous la forme d'un spectre électro magnétique, peut circuler dans le cerveau via les signaux électriques des neurones ! On dit que la personne et xanatifié ! Contrôler les esprits... horrible non? argumenta Jérémie d'un ton macabre !

__ arrêtez, vous allez me foutre les boules ! s'exclama Fantasio .

__ Xan peut s'introduire dans n'importe quelle système électrique, informatique , et le détruire de l'intérieur ! Du simple ordi au supercalculateur secret ! expliqua froidement Aelita, les yeux imbibés de larmes .

__ Ceci est horrible ! Certes, mais vous êtes en vie ! C'est l'important !Ils auraient pu vous tuez, ils vous ont torturés ? demanda Spirou.

__ Oh vous savez ce pays, n'est pas l'empire autoritaire que l'on voit à la télévision ! Il est en plein boum culturel ! La jeunesse respire ici ! L'empereur est presque vénéré, mais c'est une démocratie comme une autre ! Je dirais même que les gens ont plus l'esprit citoyen! Pas vrai Jérémie ?

__ Ouais, c'est étonnant ! J'ai pu sortir de ma prison dorée et les gens sont si chaleureux !

__ Les garçons sont si délicats, cultivé, et si b...

__ Oui bon sa va Aelita ! On a comprit ! s'emporta Jérémie devant les sourires moqueurs de Spirou et Fantasio. Mais nous n'aurions pas été tué, poursuivi Jérémie, torturé ? Non pas vraiment, ils ont plus tôt exercé des pressions ! Ils avaient un goût du travail incroyable ! Je vais même vous avouer que parfois pendant quelques secondes, j'étais content d'être avec eux, je ne me sentais pas prisonnier, et j'avais l'impression qu'ils me comprenaient dans ma démarche ! Mes hypothèses et théories !
Il y avait un véritable respect vis à vis de nous !"

Spirou et Fantasio les regardaient bizarrement à présent. Alors ils étaient heureux là où ils étaient ? Ils se seraient cassé la binette pour rien ? Syndrome de Stokholm sans doute .

" __ mais rassurez vous, arrivez en France, les autorités vont vous posez des questions, et les stani auront eu tort de vous enlever, et vous avoir laissé partir comme ça ! pesta Spirou.

__ J'en doute, répondit Jérémie, les Français étaient au courants, la DCRI, avait été prévenu de notre "départ" ! Les stani leurs avaient dit que nous devions partir dans leur pays pour des travaux confidentiel, mais que cela devait resté secret! Personne ne devait savoir ! Ainsi l'enquête de police a du piétiné n'est ce pas ?

__ Oui en effet, ça n'avançait pas du tout ! confirma Fantasio.

__ Et tout sa dans la logique du départ de grès ! D'après leurs dires ! dit Aelita .

__ Donc les français n'ont rien fait ! Et ils se sont fait avoir comme ça ? s'énerva Spirou.

__ Ouaip ! Plusieurs entrevues entres stani et français s'était faites avant notre enlèvement. Et les français n'y ont vu que du feu !Considérant les stani comme des alliés dans la lutte anti terroriste au moyen-orient ! dit Jérémie.

__ Ah parce qu'ils participent aussi ? s'étonna Fantasio !

__ Pétrole et uranium ! clamèrent ensemble Aelita Et Jérémie !

__ quel monde de salaud ! Pesta Spirou avant de s'apercevoir de la grossièreté de sa phrase, ce qui n'était pourtant pas dans ses habitudes !

__ Ca fait des années que je te le dits, que c'est magouille et compagnie ! Mais tu me crois pas, tu parles de justice et tout ! Coquille vide va ! le taquina fantasio!

__ Arrête avec ce surnom débile ! C'est comme ça que m'appelait papa, quand on se disputait..." spirou ne pu continuer sa phrase, prit par l'émotion l'émotion d'un souvenir, d'un monde qui s'écroule!
Mais il commençait à faire nuit, et la frontière italienne était encore loin! Alors ils trouvèrent un hôtel où passer la nuit . Spirou ne rêva pas cette nuit là, il n'avait plus de rêve . Aelita et Jérémie dorme ensemble mais n'ont plus la force physique ni psychique de faire l'amour, pour fêter cette liberté retrouvée ! Fantasio lui dort paisiblement, de toute façon il n'avait plus d'espérance ! Son rêve se transforme en cauchemar dans lequel il est frappé par la calvitie, avec des cheveux blanc, des problèmes d'érection, sans femme sans enfant ! Le ventre bedonnant ! Le pied quoi ^^

Tandis qu'en ce début de soirée, l'empereur avait organisé une petite soirée avec les protagonistes de l'opération : Schlaffen, le maire du palais ( quelle lèche botte se borodoni !^^), le Colonel Von Schleigen,le commandant Dumbach, Kaplovitch, avait hélas été congèdié quelque jours plutôt, il avait été remplacé par son aide de camp le capitaine Lechbotz, un jeune plein d'ambition ! Suivait le maréchal Von Rundstadt !
Le ministre de la défense Elga Mitz était venue, ainsi que le ministre de l'intérieur Hubert Flikagen, même le chancelier Guederian était là ! C'est qu'il avait suivi l'affaire de près ! Plus les différend officiers de l'état-major, et des services secret ! La salle de réception était bondée, par des hommes et des femmes en uniforme, mais aussi des costards cravate !
Ils s'étaient réunit en petit groupe, où ils disaient du mal des autres ! Et le silence s'installa quand l'empereur en uniforme arriva ! Le monocle les cheveux bien coiffés ! Les militaires se ragaillardissaient de cela, tandis que les costard cravates eurent un rictus d'étonnement. il se plaça à un endroit précid de la pièce pour que tout le monde le voient ! Alors il entonna un petit discours:

"__ Mesdames, messieurs ! soldat ! Politicien ! Serviteurs de la nations !
Aujourd'hui est un grand jour pour l'empire, que dits-je , la nation toute entière ! Car un outil formidable à été crée ! Un outil des plus pacifique, salut de l'humanité, mais qui peut se révéler une arme terrible pour quiconque nous manquera du plus élémentaire des respects ! Il peut sauver des vies, rétablir des communications, unir ! Mais peut renvoyer un pays dans le moyen age ! Car tout pays fonctionne aujourd'hui par cette formidable providence qu'est l'électricité, l'informatique ! Cette outil à double tranchant , peut rétablir ou retirer l'électricité, rendre obsolète tout matériel informatique ! Cette outil à double tranchant, c'est Xana ! Un système multi-agent, régissant un monde virtuel: Lyoko le salut de l'humanité ! Grâce à cela, nos éventuel ennemies nous craindrons, nous respecterons ! Nous ne dépendrons plus de personne ! Tout le monde dépendra de nous ! Notre "petit empire folklorique", ne sera plus un sujet d'amusement, mais une nation de poids sur laquelle il faudra compter ! Plus de dictature des américains, des chinois, des russes ! Vive la justice à la Stanislasienne qui fait que nous somme la depuis milles ans !"
S'en suivit un tonnerre d'applaudissement ! Malgré quelques inquiétudes par ici, par là ! Mais se sont des esprits subversifs qui seront vite maîtrisés !
On commente les paroles de l'empereur. Ils sont tous unanimes ses carriéristes: "magnifique", "sensationnels," ," il est dans le vrai !", " on va enfin pouvoir un espace vital". Silence !L'homme qui a prononcé ces parole est le général de blindé, Einz Zerpan ! Il est dans son uniforme de tankiste, comme ces gars ! Il a la mine travaillée par des années de labeurs dans ces affreuses machine ! Il est le père des chars Hermanus !
Il est franc et y va direct ! Il argumente :

" __ Vous ne voyez pas ? Ils veulent tous que nous disparaissions ! Les uns parce que nous somme un trou béant dans leur marché commun sans foi ni loi, les autres, parce que nous représentons le passé ! La vieil Europe indomptable ! L'ex- Yougoslavie ! Voilas, il n'auront la conscience tranquille que notre empire sera dépecé ! Les slaviskopfs, les italiens les allemands de notre empire indépendants ! Plus de Stanislasie ! Plus de concurrent économique ! C'est ce qu'ils veulent ! On est trop bien portant, et ils n'aiment pas ça ! Ils vont nous abattre ! L'otan nous encercle, l'U.E s'y met ! Ils vont nous étouffer ! Parce que nous résistons et que nous avons un autre idéal !

__ qui ça "ils"? demanda Ervig, en brisant le silence.

_ Les américains, les chinois, l' U.E, l'O.N.U, L'OMC ! Tout ces foutu bureaucrate son jaloux de notre réussite, alors que nous somme très peux présent voir inexistant dans leurs organisations ! Et on risque de réveiller leurs peuples ! Si c'est nous qui avions conduit l' union européen! Croyez moi qu'il y aurait de la discipline dans les rangs ! Au lieu de ça elle s'écroule ils tombent tous ensemble dans le gouffre! Heureusement que nous ne faisons parti de leur orgie où c'est les même qui trinque !

__ Et je vois ! Mais quel espace vital ?

__ Les salves et les germains sont des cultures cousines ! Si elle s'unissaient, elles seraient puissantes ! Au lieu de ça, elle se tape sur la gueule ! Où ne s'entendent jamais ! Nous somme les représentant de cette bonne entente ! Et c'est ça qui gêne les ennemies !

__ En outre, vous êtes un panslaviste, et pangermaniste convaincu hein ?

__ Oui, et la stanislasie n'est que la concordance de ces deux idées !


__ Ce que vous dite la est totalement absurde ! S'écria un officier

__ C'est vous qui êtes à côté de la plaque mon ami ! "s'exclama un autre !
Et c'était partit pour un pugilat verbale et passionné ! Chacun exprimant ce qu'il avait sur le cœur ! L'empereur s'amusait intérieurement de cette situation, quand Guederian vint le saisir par la manche, l'emmener dans un coin plus discret .

"__ Ervig, il faudra mettre la situation au claire ! Lui demanda Klaus, qui le tutoyait depuis le temps, et ils travaillaient ensemble, ils étaient issu de la même école !

__ Quelle situation ? Notre pays est tout simplment en plein déchirement morale !

__ Mais cette arme, à quoi elle va te servir ? l'implora Klaus. Ervig le regarda droit dans les yeux, le regard résigné, les yeux devenu rouge et pleurant des fines larmes de sang !

__ Non... pas ça ... tu fais fausse route Ervig ! Et à qui vas tu t'attaquer?

__ Au plus faible et plus prétentieux ! dit il avec un sourire sardonique.

__ Tu es complètement fou ? La Slovénie ? Qu'est ce qu'elle nous a fait ?

__ Ce fichu gouvernement nationaliste qui la gouverne, encourage les slaviskopfs à la révolte ! Il finance le M.L.S (mouvement de libération des slaviskopfs) ! Des terroristes ! Et puis c'est un pays si riche ...

__ et membre de l'OTAN, et de l 'U.E !

__ l'OTAN est un jouait des USA, qui ne tarderont pas à s'effondrer ! L'otan tombera avec eux !

__ mais nous devrions rejoindre l 'U. ...

__ Quoi? Mais c'est la mort économique si on rejoint l'U.E ! Touche un type avec la gastro, tu l'attrapera aussi ! Pareil avec l' U.E ! Je rêve d'une organisation meilleur que cette mourante d'union européenne ! Mais il faut tuer l' U.E Pour cela ! Et ensuite on créera l' union méditerranéenne !
Ce projet n'a jamais aboutit : à cause de l' U.E !

__ Tu fais ça, et là oui ce sera définitivement la fin de la Stanislasie !

__ Mais qui te dis Klaus que je vais m'y jeter tête baisser ? Des alliés je sais en trouvé !

__ Pff, qui te rejoindra dans ton projet véreux !

__ Des incompris comme nous !

__ Ah lala mon pauvre Ervig !

__ 2coute Klaus ! Notre armé compte un millions d'hommes, 6785 blindés,
475 avions de toutes sortes _militaire bien sur_ 312 hélicoptères ! 12 frégates, 6 croiseurs, 2 portes avions , 3 porte hélicoptère, 5 sous marins conventionnels, et 2 sous marins nucléaire !

__ Même avec ça ...

__ Et c'est sans compter les contrats en cours ! T'inquiète, on à de l'argent à dépenser sans inquiétudes ! Les budgets sont toujours au vert !

__ tu es fou...

__ Oui, fou amoureux de ma femme !

__ Tu es incroyable, même dans les situations les plus tendues tu arrives à mettre de l'humour...

__ Pourquoi, tu préféres que je vous "sermonne" au conseil des ministre?

__ Non, non sans façon !

__ Bon, il faudra faire des tests avec Xana, Lyoko !Mais PERSONNE ne doit être au courant !!

__Oui, je comprend bien !

__ Bon, ensuite il faudra détruire les programme égaux à xana !

__ Comment cela ?

__ Les américains ont dans leurs archives, un programme de même type que Lyoko, nommé Carthage ! Si ils ont un jour l'idée de le ressortir ...

__ Et c'est xana qui pourra le faire !

__ Voila c'est ça ! Ta tout compris ! Et puis organiser une rencontre discrète avec certaine nation !

__ Lesquelles ?

__ Alors il faudrait la ...." Et ils s'éloignèrent vers la salle de réception, où l'ambiance c'était calmée ! Les protagonistes de l'affaire parlaient des possibilités de lyoko et Xana . Mais vint le temps des " au revoir", et tout le monde s'en alla ! Bientôt il se retrouva bien seul, dans cette salle, mais une jeune fille se trouvait au bout ! Une belle petite minette aux yeux verts, les cheveux châtains tournant sur le blond. Un petit nez fin trônait au milieu de se doux visage. Alors Ervig s'avança vers Eva, l'impératrice. Il était désolé de ne pas avoir pu s'occuper d'elle ces temps-ci, mais bientôt il la bichonnerait comme un diable ! Il caressa son ventre dans lequel l'avenir de l'empire se jouerait ! Un garçon, une fille ? Il ne voulait pas le savoir, il voulait tenir cet enfant dans ses bras tout simplement !Lui apprendre tout ce qu'il savait ! Et ensuite ils s'embrassèrent, dans un long baiser tendre ! Puis, ils quittèrent la salle pour retourner dans les appartements privés de sa Majesté ! Et ne me demandé pas ce qu'il s' est passé je ne vous répondrais pas !(^^) !
La lumière s'éteignait. Et tous miroitaient sur les parole de Zerpan, bientôt toute la Stanislasie miroiterait la dessus, et il n'y aura qu'une seul parole qui en ressortira ! Mais laquelle ?










Le soleil venait de se lever ! Dans la campagne de Stanislastadt, les coqs chantaient. On entendait les bruits des tracteurs . Fantasio se levait mettant son indémodable ensemble bleu ! Quand il descendit au rez-de-chaussé, Spirou et le couple d'informaticien l'y attendait pour petit-déjeuner.
Les bavardages habituels et sans intérêts du début de matinée se faisaient.
Ils payèrent et sortirent de l'hôtel pour rejoindre la voiture.
Aelita et Jérémie étaient encore sous le choque de leurs aventures, le sommeil n'avait pas fait son devoir de réparateur. Spirou et Fantasio se disputèrent pour savoir de qui des deux conduiraient la turbotraction. Spirou ne voulait sous aucun prétexte céder la voiture à ce fou du volant de Fantasio ! C'est qu'il serait capable de les envoyer dans le décor !
Fantasio se vantait de connaître le cœur de cette voiture ! Il la considérait comme sa femme ! Avec lui et turbo' ils arriveraient en Italie beaucoup plus rapidement qu'avec ce boy scout de Spirou ! Mais finalement Spirou l'emporta, déclarant que c'est lui qui aurait l'avantage sur le prochain reportage ! Le blond vaniteux accepta tout de suite, et enfin ils purent se mettre en route !
Le paysage de cette journée de printemps était monotone ! Pourtant Aelita y plongeait son regard ! Au moins, sa la calmait de se qu'elle avait vécu ces dernière semaine ! Pourtant, un point intriguait Spirou :

"__ Mais comment avez vous pu construire tout ces engins, pirater Xana, en quelques semaines ?

__ C'est que... commença Jérémie, c'est que une équipe de scientifique, informaticien , d'ingénieurs était avec nous ! J'y ait même retrouvé un ancien correspondant Stani figurez vous !

__ Ah ! Son nom ?"

palais de l'empereur

"__ Monsieur Maximilien Stafft ! dit un garde en faisant entrer la personne annoncé.

__ Ah, Maximilien ! Comment vas-tu?

__ Très bien Ervig, et toi ?

__ Ça ne peut que mieux aller Max' ! Alors tu vois on a réussit !

__ Sans doute Ervig, mais méfions nous, des ripostes, nous n'avons toujours pas cartographié et prit connaissance de Lyoko de façon globale !

__ Oui... mais on a réussi! Tous autant que vous étiez: Einrich, Ernst ! Vous n' y avez pas vraiment cru ! Et maintenant nous l'avons entre les mains ! s'éxalta Ervig.

__ Certes, mais nous ne contrôlons pas encore bien cette machine ! Des informaticien de haut niveau doivent être requit pour Lyoko ! Enocre plus pour Xana !

__ Oui mais, Jérémie et Aelita ont bien formés l'équipes,et les novices non?

__ Oui mais, ils parlaient peux ! Mais heureusement, ils ont transcrit leur savoir dans des journaux intimes !"

dans la turbotraction

"___ Dans notre journal, que voici ! fit Jérémie en le tendant à Fantasio

__ Mais les pages sont blanches ?! s'écria Fantasio .

__ Comment ? s'étonna Jérémie.

Palais Impérial

"___ ... Mais la Sureté d'Etat a pu mettre la main sur les vrais journaux intimes,pour les remplacer par des vierge ! éxpliqua Maximilien.

___ Ah ah ah ah ! rigola Ervig . Je n'ose même pas imaginer la tête de nos amis quand ils découvriront la vérité ! Bon, un peux de sérieux ! Où sont ces journaux intimes ?

__ Heu, ils sont méticuleusement examinés par des hommes de la Sureté d'Etat .

__ COMMMENT ?! Je suis déçus. dit Ervig d'une courtoisie glaciale, lui qui voulait les feuilleter.

__ Je comprend bien...

__ Rien d'autre à dires ?

__ Si, je ne comprend toujours pas pourquoi tu les as laissés s'échapper !

__ On avait plsu besoin d'eux !

__ Mais les casques cyborgs ?

__ Il s m'avaient arnaqués sur le coup ... Quoi pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu aurais préféré qu'on leurs mettent une balle dans la tête ?!

__ Non bien sûr !

__ Bien... tu peux disposer !"
Maximilien s'éclipsa, tandis que dans la voiture qui menait Jérémie et Aelita vers la liberté, c'était le désarroi ! Ainsi, les Stanislasiens les avaient eu sur toute la ligne ? Le monde était-il si injuste? Non les stani n'aurait pas le contrôle de Lyoko , Jérémie en fit le serment ! Mais était-il encore temps de jouer les justiciers ? La boutique devait réouvrir, ils n'auraient plus le temps de jouer les héros ! Mais il ne s'agissait pas de jouer les héros, il fallait sauver le monde ! Oui mais Yumi, Ulrich, Odd... et même William n'auraient peut être pas le temps de sacrifier leur carrière pour ça ?
Telles étaient les questions qui harcelaient Jérémie et Aelita !Que feraient-ils à présent que l'ennemi avait toutes les réponses ? Le choix de l'initiative ? Ils le combattraient jusqu'au bout ! Jérémie était convaincu que Ervig ne tenterait rien si lui et ses amis n'étaient pas définitivement vaincu ! Mais un tel personnage se soucierait t-il de ces petit français qu'il considérait comme des crevette? là est toute la question...









La campagne stanislasienne est vraiment belle ! Sauf qu'ici, nous somme en région montagneuse ! Admirer les vergers , les champs et les prés ! émerveillez vous devant ces impressionnantes montagnes des Alpes !
Ici, c'est le château de Wolfenstein ! Le berceau de la famille d'Ervig ! Il est juché sur une falaise ! Autant d'une façade on a l'impression d'avoir à faire à une forteresse , autant de l'autre on a l'impression d'avoir atterri à Versailles ! quant aux jardins ils sont magnifiques ! Imaginez plusieurs hectares de jardins à la française, à l'anglaise ! Et surtout une forêt profonde ! Le petit chaperons rouge aurait pu s'y perdre !
Un coup de feu retentit ! courons entre les feuillages et les ronces, sur le lieu du tir ! Un cerf s'effondre ! Il a été atteint d'une balle dans la tête ! Un jeune homme brun au chapeau de chasseur à plumes de faisan s'approche, le fusil au poing recouvert de gants noir ! Il à un veston kaki, des bottes et une bandoulière ! Il a de magnifiques yeux bleus myosotis ! Et un monocle, un sourire de vantard orne son visage angélique ! Il en pose en vainqueur devant l'animal tandis que le Duc Von Folencurt le prend en photo. Je crois que vous auriez reconnu notre homme... Ervig Ier ! Oui c'est bien lui, le suceur de cerveau ! Le maitre de Lyoko, et de Xana ! Oui bravo, vous avez gagner une corbeille de fruit !
Alors que d'autres aristocrates viennent le féliciter pour son coup, un valet s'avance, lui tend un téléphone lui soufflant: "monsieur le chancelier mein kaiser !".

"__ Ici le Kaiser, Err Chancelier, je vous écoute.

__ Mein kaiser, l' entrevue que nous avons tenter de monter avec les diffèrent protagoniste rencontre des problèmes, au niveau de la date ! Certain veulent le 7 ! D'autres le 9 du mois !

__ et?...

__ Mais j'ai néanmoins une solution ! Pourquoi ne pas organiser cela du 7 au 9 ? Tout le Week end ?

__ C'est une excellente idée que tu as eu la Klaus ! Sinon, j'ai peut être trouvé le lieu de rendez vous ...

__ Ah ? Il est vrai que le domaine de Wolfenstein était en concurrence avec celui de ...

__ Ce sera le château des ducs Von Siegfried ! s'exclama Ervig. Les aristocrates à côté devinrent pâle. Quand à Guederian au bout du fil, c'était le silence radio, néanmoins, il retrouva vite ses esprits:

" Ervig tu n'es pas sérieux ? Tu crois vraiment que ton cousin Wilhem acceptera que tu réquisitionnes son château pour ta politique extérieur ? Il serait capable de fomenter un coup d' État contre toi ce type!

__ Mais qui te dits que je lui laisserais le choix ?

__ Que... que veux tu dire ? demanda Klaus, peux sur de lui.

__ J'ai farfouillé dans les archives et j'ai repêché un vieux décret du XIII éme siècle stipulant que l'empereur pouvait réquisitionner le domaine d'un aristocrate ! Si celui n'était pas coopératif ! Oh je serais gentil, je ne le ferais que provisoirement ! Et je le forcerais à assister aux négociation !

__ Lui ? mais il serait capable de tout déballer à la presse sur cette réunion secrète !

__ Pas si une épée de damoclés soit pendu au dessus de sa Tête ! Si il n'est pas présent il pourra se plaindre ! Là il y aura des fuites ! Tandis que si il est présent, il sera forcé au secret défense ! Si il parle, plus de château, plus de domaine... plus de VON dans Siegrfied !

__ Tu es vraiment ignoble...

__ Mais c'est je crois, ce que l'on appel de la politique...

__ en effet Ervig... en effet !

__ De plus cette enpafé est tellement vaniteux qu'une rencontre diplomatique dans son domaine le rendra docile !

__ tu as l'air de vraiment connaitre ton cousin !

__ C'est que l'on s'est tellement battu ensemble ! en escrime, on n'arrêtait pas de se faire des duels ! Ex aequo ! Je t'ai déjà dit qu'il avait voulu me prendre Eva, avant que l'on se marie, à Wangrun ?!

__ Oui Ervig, tu ma déjà raconté tout ça !

__ Et bien je t le reraconterais un autre jours !

__ Bien entendu !

__ Désolé, je dois te quitter ! Mes amis aristo son tout blême depuis qu'ils ont entendu le nom de ... Von Siegfried !

__ Au revoir ! "et guederian raccrocha.

Ervig reprit son cheval, les autres en firent de même ! Le jeune empereur cavalait dans la bois, quand un cri d'oiseau lui attira l'attention! Un oisillon lui montrait tout simplement son derrière, en sifflant un air ( la chasse à l'oiseau, du film le roi et l'oiseau ! ceux qui veulent lire la suite avec ce morceau du film le peuvent, sa donne une toute autre ambiance).
L'empereur le regarda, ricana, replaçant son cheval, ajustant son fusil, visant le pauvre oiseau et tira ! Manquer !L'oiseau chanta encore plus fort le narguant ! L'empereur poursuivit le maudit volatile qui lui fit une jolie merde sur son chapeau ! Mais l'oiseau trop hardi n'a pas regardé où il volait et se coinça dans des ronces ! Mais il chanta encore, ne se laissant pas faire ! Ervig furieux de tant d'audace, vise et tire sur une proie innocente et sans défense, oubliant tout honneurs pour cette être trop téméraire ! Le petit oiseau trop hardi s'effondre sur les feuilles, les ailes déployés, le regard malicieux vers son assassin , un balle dans le cœur ! Il aura fait cavaler l'empereur , l'aura humilier devant tout les sujets de la forêt, et en aura payer le prix chère ! Que cela serve de leçon à tout le monde ! Le petit oiseau n'était que la première victime des foudres de l'hippogriffe ...L'empereur descend de son cheval , récupère le petit corps, le met dans sa sacoche ! repartant comme si de rien n'était ! Un sourire aux lèvres, personne ne l'ayant vu se trémousser dans toute la forêt pour un petit oiseau de rien du tout, de rien du tout ! Mais il est heureux ! Il emplaillera le rusé animal, dans son bureau , et chaque matin il le regardera , pensant à tout ses adversaires ! Puis il voit un groupe de ses amis, il les rejoint. Bientôt, entre les fourmilles et les mottes de terres, les feuilles basses et les fruits des bois, ils disparaissent nous laissant dans l'obscurité des sous bois . Quel monde de merde !



voiture de Spirou et Fantasio

Enfin ! Enfin la liberté à porté de doigts ! Des mois de calvaires ! enfin ceci est presque finit ! Une tension s'installait dans la voiture, un douanier les arrêta . L'homme en question était le brigadier Edwin Schultz, un homme bedonnant, banal, dans la quarantaine ! Son uniforme vert kaki venait des anciens garde champêtre et garde chasse ! Lointain héritage des siècles passés ! Un képis brun venait s'ajouter au pulls kakis et à la chemise marron ! L'homme fit s'arrêter la voiture:

" Guten tag ! Nicht Zu ekÄren ?

__ Heu... nein ! tenta Spirou !

__ Et, mais je vous reconnait ? fit le douanier, dans un français correct.

__ Ah ? c'est étrange... dit Spirou, tendit que Fantasio pensait:

ça y est on est fait !

__ Mais oui ! Vous êtes spirou et Fantasio ! Je croyais que vous n'existiez quand BD ! Un autographe ? Mon gamin vous adore ... mais il préfére tintin aussi !"
Spirou et Fantasio firent leurs deux autographes, le douanier les laissa passer, les saluant. Le douanier rentra dans le poste':

"__ Ils sont passés chef ! dit Schultz.

__ Bien, reste à avertir Stanislastadt ! " décréta son commandant . ce qu'il fit, il prit son téléphone... appela . Tandis que dans la turbotraction s'était la joie ! Surtout pour Aelita et Jérémie qui étaient enfin libres !Ils allaient pouvoir retrouver leur famille, leurs amis ! Leur vie de tout les jours ! Et rouvrir la boutique ! Revoir ce chers Odd ! Il paraît que " le cid" où il jouait aurait fait un tabac à Paris ! ( Aelita l'aurait entendu de la part d'officier stani , alors voyez , si on en parle jusqu'à Stanislastadt !) Ulrich ! Avait il été muté ? Avait-il prit du galon ? Et Yumi ? son cabinet marchait-il ? Qui avait elle défendu ? Ses questions, Aelita et Jérémie avaient hâte d'en obtenir les réponses ! Mais il y avait encore du chemin pour arriver à Paris ! Pourrait il prendre l'avion ! Oui l'avion ! Turbo pourrait rentrée à champignac toute seul ! A près tout elle était venue en Stanislasie toute seule aussi ( I.A, pilote automatique !) . Ce fut décider, il prendrait l'avion à Venise, pour Paris ! Mais Fantasio voulu manger ! Manger, manger, manger et manger ! Il se gavait de spaghetti, de ravioli, de pâte ! Quel goinfre ! sitôt qu'il eu une indigestion ! Et qu'ils restèrent cloués en Italie encore quelque jours ! Spip ne pouvant plus supporté cela, fit un scandale en cachant la pantoufle de son maître (qu'il est cruel ^^) , mais spip avait oublié que cette pantoufle, spirou ne la mettait plus et la lui laissait ! Ainsi le plan machiavélique de l'animal tomba à l'eau et ils purent prendre l'avion ( enfin !) . Durant le voyage, une question les harcelait tout: pourquoi les stani les avaient ils laissés s'échapper si facilement ? Aelita posa la question:

"__ Tout de même quelque chose me taraude ! Pourquoi ils nous ont laisser filer aussi facilement ?

__ C'est vrai ça, dit Fantasio, il n' y a eu aucune course poursuite ! Tintin va nous taquiner la dessus, à tout les coups !

__ Il est vrai que cela est étrange... réfléchit Spirou.

__ Je sais pourquoi ! Sursauta Jérémie. On ne leurs servait plus à rien ! Ils avaient eux ce qu'ils voulaient Xana, et Lyoko !

__ Mais vous nous avez pas dit comment ils ont apprit pour ça ? demanda fantasio.

__ C'est vrai... nous l'ignorons nous même ! Dit Jérémie en prenant la main d'Aelita, pour la serrer .

__ Attendez ! Vous êtes en train de nous dirent que vous ne savez pas comment ils ont apprit pour Xana Et lyoko ?!

__ Oui... répondit tout simplement Aelita, tandis que Fantasio se prenait les cheveux.

__ Une chose est sûr, quand Ervig est venu en France...

__ Attendez, l'interrompit Spirou, vous dites que Ervig Ier est venue en France ?

__ Oui, en tant que correspondant d'Ulrich ! termina Aelita.

__ Ah ! Mais pourquoi vous nous le dites pas plutôt ! s'écria fantasio, les cheveux en batailles.

__ Et bien c'est simple, il vous aura suivit une nuit d'activité de Xana, et aura tout retenu de son périple, et serait revenu quelque temps plus tard, et c'est là qu'il aurait prit le journal de Frantz hopper, et le vôtre !

__ Ils connaissaient bien le S.C, quand il est venu en France, il aurait pas pu agir seul! Et quand il est venu, Xana était supposé être déjà mort ! déclara Jérémie.

__ mais souviens toi , lorsque les corres étaient là, il y eu de l'activité sur Lyoko à cause de monstre de xana qui étaient devenues autonomes ! C'est là que sa a dû se passer ! s'exclama Aelita.

__ tu as probablement raison ... dit Jérémie.

__ De toutes façon c'est la seul théories faisables." Conclu Spirou, alors que Fantasio explosait parce qu'il n'arrivait pas à ouvrir un sachet de cacahouètes !
Et l'avion creva un nuage, volant au dessus de la campagne italienne ! Ahh quel beau paysage ! Des petites montagnes entre coupées de vergers et de vignes ! Dommage que vous ne puissiez voir cela...

domaine de Wolfenstein.

Ervig se trouvait dans un petit boudoir, avec le duc von folencurt, mais aussi le général Pezt ! Allions nous oublier la comtesse de Vilen ? (une sacrée beauté croyez moi !). Tous avaient participé à la partie de chasse!
Ervig avait abattu un cerf aux bois impressionnant, ainsi qu'un petit oiseau au plumage jaune et orange.
Le Duc Von Folencurt, lui, avait attrapé deux chevreuils et trois lapins !
Le général Pezt, avait réussi à capturer deux sangliers et une biche !
Quant à la comtesse, elle avait abattu deux canards, et un faisan !
Cette journée avait été fructueuse, ils parlaient de potins de la cour quand Ervig fit s'éclipser la comtesse:

"__ au fait comtesse ! Figurez vous que j'ai aperçu monsieur le Prince de Morcia !

__ Oh, c'est vrai, s'empourpra la comtesse, et vous lui avez parlé ?

__ Oui ! Et il m'a parlé de vous ! Je crois qu'il est encore dans les jardins...

___ J'y cours, merci mein kaiser !" La comtesse sortit, se dirigeant dans le dédale de couloirs vers les jardins.

"__ Votre mensonge... commença le duc.

__ ... n'est que pure vérité! Interrompit Ervig.

__ En plus ! S'exclama Pezt.

__ Oui nous allons enfin pouvoir parler de ce que vous savez !

__ Les fesses de la baronne ... proposa le duc.

__ Non ! Ca c'est seulement quand nous sommes saoul monsieur le duc !Ironisa Ervig. Bon sérieusement . On m'a averti que les deux informaticiens et les journalistes belges, avaient quittés le pays. Ils viennent de prendre l'avion Venise-Paris !

__ Mein Kaiser, je le répète: les avoir laissés s'échapper a été une erreur !

__ Et qu'auriez vous fait ? Vous leurs auriez envoyé toutes les polices au cul ? Voir l'armée ? Restons sérieux s'il vous plait !

__ Il ne nous servait à rien, les garder aurait été une bêtise !

__ Ils avaient sans doute... tenta Pezt.

__ ... rien à nous donner de plus ! Termina Ervig. Maintenant j'aimerais que l'armée cesse de me casser les pieds avec ça ! Ce qui est fait est fait ! J'aimerais un peux plus de discipline dans les rangs ! Vous préférez un "petit livre blanc à la française"?

__ ...bien mein kaiser... vous avez raison. Se résigna Pezt.

__ Passons aux choses suivantes: Xana!

__ Nous avons fait les test mein kaiser, il a réussi à piraté le réseau électrique français ! Avec une facilité déconcertante ! En faite, je crois que sa puissance est telle qui peux forcer un système de protection comme quelqu'un qui ouvre une porte ! Avec facilité ! Et il ne laisse pas de traces ! Car à partir du moment où il est dans le système, il se fond à l'intérieur, se déguise un ! Peux voir se fait passer pour lui par moment ! Mais il consomme beaucoup !

__ D'après les experts, la pile nucléaire en à encore pour dix quinze ans avant de devoir être rechargée ! compléta le duc.

__ Bien, si il peut s'aventurer dans le réseau de EDF-GDF-Suez, alors c'est déjà pas mal ! Surtout que c'est de l'énergie nucléaire ! Vous vous rendez compte?

__ Ca me donne la nausée rien que d'y penser ! s'offusqua le duc.

__ Bien Xana c'est fait ! Et Lyoko ?demanda Ervig.

__ ... la 1 ère virtualisation a fonctionné ! annonça fièrement Pezt !

__ Bien, que cela se poursuive, je veux une carte détaillé de tout les territoires ! Quand l'on virtualise de tout: char, avion...

__ Mais les scanners ne sont pas assez grand mein kaiser . fit remarquer le duc

__ Et bien construisez en de plus grand ! s'écria Ervig. Ensuite il faudra procéder à la translation, matérialisation etc, etc !

__ Bien mein kaiser. dit Pezt.

__ Sinon autre chose ?demanda Ervig.

___ Oui, y a la comtesse et le prince qui concluent dans le foin mein kaiser.
s'exclama le duc, en regardant par la fenêtre.

___ Laissez moi voir ! " Entonnèrent en cœur Ervig en Pezt, tel des ados boutonneux de 15 ans !

Ainsi les Stanislasiens avaient à présent Xana bien en main, et Lyoko semblait en bonne voie d'être un futur camp militaire !
Mais allons faire un petit tour en France ! Car il est vrai que nous ne savon rien de ce qui est arrivé à Ulrich, Yumi et Odd !
Oh alors résumons ! Odd eu un grand succès dans le Cid, s'y bien qu'il fallut changer la date du tournage du film "spirou et fantasio" ! Il avit une vie privée mouvementé, les petites copines ne durait pas plus d'un mois !
Et il faisait sa tragédie à chaque fois que l'une le quittait... parce qu'il l'avait trompé ! Ou bien c'est lui qui la quittait ! Dans tout les cas, il faisait son cinéma ! N'empêche qu'une autre proposition cinématographique lui fut proposé, pour jouer le rôle de casanova, sur un film du même titre ! Il accepta tout de suite, se disant " en phase avec le personnage"... Quant à ses peintures, c'était pas folichon, folichon ! Oh, on lui achetait parce que c'était joli, on dira comme ça ! De plus bouglione l'avait engagé pour faire le clown, dans une prochaine saison ! Que demander de plus ? Ses amis peut être... Aelita Et jérémie lui manquait terriblement !

quant à Ulrich, il se réfugiait dans sa vie militaire pour oublier !2tait inflexible avec la bleusaille, froid avec sa hiérarchie !
Un soir cette chère Yumi le trouva dans un bar: elle s'assit en face de lui. Lui dont le regard ténébreux était dans le vide. Ensuite il la fixa. On aurait dit que pendant une demie heure, il se parlait !
Puis vint les sujets de routines... Pas un rire, seulement de la mélancolie.Ulrich lui proposa de la ramené chez lui. Elle accepta.Ils marchèrent les deux dans Paris. Il la prit discrètement par la taille, elle se laissa faire, il souriait. Ils arrivèrent chez lui ! Ce qui devait arriver arriva et il l'embrassa. Depuis le temps qu'il en rêvait, que ça ne s'était par reproduit ! Oh il ne la lâcha pas ! Le baiser devint plus intense, plus passionné, plus langoureux! Elle lui enleva son blouson, lui sa veste ! Ne pouvait-il pas tomber dans un autre lieu que la chambre ? Non, alors ils en profitèrent ! Il s'embrassait tellement, se caressant, qu'à ils ne firent plus qu'un ! L'un au dessus de l'autre et vice versa ! Puis, leurs deux corps pleins de sueur s'endormirent ! Et voila...

Quant à ce chère Wiliam, la situation devenait tendue au liban, où le hezbolah devenait menaçant, où l'armée israélienne devenait agrésive... une véritable poudrière !

Voila donc où ils en était depuis la disparition de Aelita et Jérémie.Quand soudain le téléphone de Odd sonna, monsieur était en train de draguer une costumière, il décrocha:

"__ Ouais allo ?

__ Allo Odd... c'est Jérémie.

__ ... Odd était complètement tétanisé

__ Odd... on est libre ! Ils ont réussit. continua Jérémie. On est à Paris Odd, à Roissy Charles De Gaule ! là odd ne pu contenir sa joie:

___ YEEEEEESSS !! Oh yeah ! Je sais pas quoi te dire vieux... je , je préviens les autres on viens te chercher mon pote !" il raccrocha.
Odd prévint Yumi et Ulrich , qui se précipitèrent à l'aéroport.
Quand l'avion arriva et la passerelle fut installé, Yumi se retint de crier, Ulrich pleurait, Odd se jeta sur eux, eux qui descendaient de l'appareil !
Aelita, Jérémie descendirent de l'appareil, Spirou et Fantasio sur leurs talons. Les retrouvailles furent chaleureuses. On s'embrassait, on parlait, on riait, mais on pleurait aussi.Spirou et Fantasio furent remerciés ! yumi leurs firent même un bisou (sur la joue bien sûr!). Mais les deux reporter partirent vers de nouvelles aventures après l'apéritif chez Yumi. Où Odd resta tard, faisant le pilier de comptoir au grand malheur de Yumi et Ulrich qui aurait bien voulu être tranquille.
Aelita et Jérémie partirent tôt tellement ils étaient fatigués ! Durant le voyage de retour en voiture, ils ne parlèrent pas. Ne trouvant pas les mots, pour exprimer leurs sentiments de joies ! Seul les cris pouvaient être assez fort ! alors ils crièrent ! Ce qui dans les rues de bon ton de la capitale était assez cocasse !
Mais cette instant de bonheur devait il faire oublier le danger ? L'horreur qui se préparait ? Je crois que même les Lyoko guerriers ne se rendait pas compte de l'étendu du plan d' Ervig ! Tellement il était inquiétant ! Mais qui à part lui le connaissait vraiment, ce plan ? Les Lyoko guerriers croyaient avoir affaire à un dictateur mégalomane ! Il pensait qu'en bidouillant des programmes, profitant que les stani ne soit pas à l'aise sur lyoko, ni pour manipuler Xana, ils pourraient les battre ! Mais il ne fallait pas qu'ils oublient que le réseau des stani à Paris était toujours actif, que derrière l'empereur il y avait soixante dix millions d'habitants , un millions de soldats opérationnel, quatre millions de réserviste constant, et surtout 500 000 gardes impériaux, et d'autres projets secrets qu'ils ignoraient ! Tout droit sortit d'un esprit détraqué et imaginatif, séduisant comme Ervig Ier ! Son visage vous rassurait, ses paroles vous endormait ! D'ailleurs il veut dire un mot... : " la suite ? Pour bientôt ! Oui... pour bientôt ." et de ses yeux bleu il vous observe, ça y est vous êtes rassurez, vous êtes endormies... bonnes nuit è_é ... yek yek yek.... !! :evil:











C'est fou comme Ervig aimait faire chier son cousin ! Il avait fait exprès de choisir le domaine des Siegfried, esperant emmerder son cousin. d'ailleurs, il l'appelerait par téléphone, ne prenant même pas la peine de lui parler les yeux dans les yeux ! Alors il prit son téléphone, et composa le numéro. La sonnerie retentissait au moins 3 fois, puis il reconnut la voix trainante de son cousin :

"__ Allo Wilhelm ? Ici Ervig...
Wilhelm ne comprit pas tout de suite, étonné de l'appel de son cousin.

__ Ah Ervig... comment vas-tu ? demanda Wilhelm d'une voix crispée.

__ Mais très bien, je te rassure ! Mais je ne suis pas la pour faire la causette !
Vois-tu, bientôt se tiendra en notre pays, un sommet diplomatique, et j'ai choisi ton domaine pour accueillirent ce sommet ! dit Ervig. Wilhelm mesurait ce que venait de dire Ervig, il sentait que c'était fait pour l'emmerder ! Ainsi Ervig voulait jouer au con ? Il jouerait au con aussi, et pour faire chier son cousin, il accepterait:

__ Oh, mais ce serait un grand honneur pour moi et ma famille que d' accueillirent ce sommet diplomatique !

__ Mais attention Wilhelm,c'est secret... secret défense ! Tu parles, tu auras la Sureté d'État au cul !

__ Hum... bien...ok ! Dit Wilhelm en se desserant la cravate nerveusement

__ Ah ! Génial, le sommet se passera du 7 au 9 du mois qui vient !

__ Très bien, je vous laisserais le domaine, j'en profiterais pour aller voir ma sœur ! dit Wilhelm, d'un ton fanfaron, car il savait qu'il venait d'énerver son cousin, lui qui voulait l'humilier et lui montrer sa puissance diplomatique, c'est raté ! Alors Ervig dit aurevoir à son cousin, raccrocha son téléphone. Il tapa du point sur la table, son cousin avait encore gagner au jeu du plus hypocrite, du plus gros salaud, et du roi des cons ! Mais c'était mieux ainsi... au moins son cousin ne l'emmerderait pas durant ce week end la !


Xana pullulait dans le réseau mondiale, se goinfrant d'information, pour se rendre plus intelligent. Quand soudain il tomba sur des informations qui lui disait quelque chose, ces ports de connexion, ces propriétés ! Et le nom de l'ordinateur connecté... C'était lui ! Ce sale humain qui autrefois avait tenté de le tué, de le chassé du réseau ! Ah la vengeance est un plat qui se mange froid ! Alors Xana pirata l'ordinateur, son propriétaire n'était pas là, Xana attendrait.
Et quand Jérémie arriva, et toucha une touche du clavier, il se prit une décharge électrique telle que son cerveau grilla, et son coeur explosa ! Je ne vous raconte pas l'odeur !
Et quand Aelita arriva et qu'elle vit son compagnon mort, elle eut un haut le coeur ! S'éffondrant contre le mur, et pleurant toutes les larmes de son corps. Puis elle se ressaisit , alla appeler son ami Yumi:

"__ Oui allo ? demanda Yumi.

__ yumi... c'est aelita... dit elle entre plusieur sanglot.

__ Aelita ? Que ce passe t-il?

__ C'est... c'est... c'est Jérémie !!

__ Attends, calme toi Aelita et explique moi clairement...

__ Mais il est mort !! s'écria Aelita. Yumi eu un long moment de silence, complètement sous le choc ! Puis elle reprit ses esprits.

__ Aelita, ressaisi-toi ! Est tu sur que Jérémie est mort?

__ Mais il sent la mort à plein nez !

__ Ok, ok, as tu appelé la police?

__...non... dit Aelita complètement lessivé .

__ Alors fait le ! Je te rejoins avec Odd et Ulrich !" Alors elle se dépêcha de sortir, prit son portable et appela Odd et Ulrich ! Odd pleura comme une petite fille, quant à Ulrich se fut un long silence où une larme glissait sur sa joue.
Quand ils arrivèrent sur les lieux du crimes, les policiers étaient déjà là, un jeune inspecteur consolait Aelita, tout en l'interrogeant . Puis se fut à leurs tours d'être interrogés ! Rien n'en sortit de très intéressant pour l'enquête .

Mais de l'autre côté des alpes, dans le nord de l'Adriatique ! La nouvelle parvint aussi aux stanis ! Ainsi, le jeune adjudant Aldini, de la cellule Xana, devait informer l'empereur de cette triste nouvelle. Les gardes le firent entrer dans le bureau de l'empereur. Celui-ci lisait le journal, avait un air indifférent , finalement Ervig fit un coup d'oeil vers son interlocuteur:

"__ Hum? fit il .

__ Heil und respekt mein kaiser ! Je dois vous informer de la mort de Jérémie Belpois.... Xana l'aurait tué.... profitant de l'inattention de nos informaticiens... dit Aldini, devant la mine en pleine déconfiture de Ervig

__ Il est mort hein ? C'EST UNE TRAGÉDIE !!! Mais qui surveillait ce foutu programme ?! Qui est le responsable ? Hein ? Même pas capable de surveiller un virus ... dit Ervig en se levant, puis il se calma et alla s'effondrer dans son siège, le visage baissé, tel un damné.

" ... nous aurions pu faire de grande chose avec lui... trop tard ! Reprit t-il.
Il avait une vision du monde, fantastique ! Un savoir à exploité !Mais il ne s'en est pas rendu compte, et ce qu'il aurait pu contrôler, l'a tué ! Ce sont toujours les meilleurs qui partent en 1er ! Mais si vous croyez que je vais stopper les travaux, les recherches informatiques, et les reformes militaires, juste parce qu'il manque un cerveau, détrompez vous ! Je préfère abdiquer que de faire ça, même si c'est un Siegfried qui monte sur le trône après ! Je préfère crevé dans une maison de retraite, plutôt que d'arrêter mon grand dessein ! Pouvez disposez soldat, j'ai besoin d'être seul !"
Alors Aldini sortit, l'air perplexe. Quant à Ervig, une larme coula sur sa joue, il craqua les crayons qu'il avait entre les mains, et les jeta violemment à terre ! Puis il reforma sa coiffure, affinant sa mèche et sa raie sur le côté. Il alla actionné une petite boite à musique( musique: le roi et l'oiseau). sur cette boite, un oiseau était sculpté, un oiseau multicolores, avec de grandes ailes et un chapeau haut de forme ! Ervig se souvient qu'étant petit, il affectionnait
cette boite à musique, que tout les soirs il l'actionnait pour dormir et qu'il ne faisait jamais de cauchemar ! Il actionne la clé et cour se coucher sur un divan, le bras pendant à terre, le regard mi clos sur le plafond,où les peintures de la fresque lui raconte leur histoire ! Dans son rêve, il voit les tableaux, deux lui attirent son attention: ceux de la bergère et le ramoneur:
Les deux personnages s'observent, s'épient, se dévorent du regard. Leurs main se joignent ! Et elle l'entraine en son tableau ! Là rien ne va plus ! Ils s'enflamme, se câline, et enfin, s'embrassent ! Oh doux moment d'éternité
qui vient vite se terminé ! Un autre portrait gronde: celui de l'empereur Stanislas VI, c'est qu' au barbare, on lui avait promit la bergère ! Il beugle il gueule ! Et le ramoneur lui jette une tomate pour le faire taire ! Le tableau impériale de jus rouge est couvert !
Les deux tourteraux se regardent d'un air décidé, le ramoneur prend son échelle, et ensemble, ils descendent !
Mais voila, ici pas de sortit ! Sauf la cheminé ! Mais le feu menaçant les empêche de sortir de cette prison dorée ! C'est alors que du tableau d'au dessus" l'orgie" une paysanne verse de l'eau à côté ! Le feu malandrin s'éteint, peux à peux ! Et les deux amoureux, sortent ! Juste après, se rallume violemment le feu ! Stanislas VI et furieux, il jure ! son tableau tombe sous les coups de poings de son occupants!
Le bruit réveille soudainement l'empereur Ervig, en sursaut ! Quelle doux rêve ", pense t-il ! Mais voila dans ses tableaux préférés plus de personnages, il regardent par la fenêtre, et au dessus d'une cheminé, deux silhouettes enlacées, une bergère et un ramoneur, uni par un tendre baisé.
sous un claire de lune enchanté !

Alors le "maitre hippogriffe de la nation" crois rêver, alors il va se coucher, il a besoin de chaleur pour être consolé.
Mais bientôt, Ervig ne pourra plus "s'emmerder" avec cette tendresse, le sort du monde va dépendre de lui lors de ce sommet! Et en diplomatie, il faut jouer serrer ! Se méfier de tout le monde, être le plus fort ou le plus malin ! Et c'est encore mieux si on est les deux à la fois !










Une plaine, entourée de vallons, quelques forêts de feuillues... un château de la renaissance... des fermes... et vers le nord une ville dynamique, autour des bourgs, des hameaux, trois villages et un aérodrome privé vers le château... C'est le domaine des Siegfried ! le maitre du domaine était parti et avait laissé les clés des lieux au maitre hippogriffe de la nation !
Nous étions le 7 juillet 2015 !
Les chefs d'États qui étaient arrivés à l'aérodrome, avec fanfare et tout ce qui va avec, furent rapidement emmenés au château !
Sur le perron, Ervig se tenait debout, les mains dans le dos et le sourire bienveillant.
Le président russe ( surprise !), Vossif Molotov, un homme bourru et moustachu, parvenu au pouvoir du kremelin par des moyens douteux arriva le premier. De sa poigne de fer, il serra vigoureusement la main de Ervig.
Molotov tenait se "petit empereur" dans une certaine estime, un excellent client pour les hydrocarbure et les armes ! un soutient de poids dans la région !
Puis Ervig le fit passer à l'intérieur, quelques formalités échangés, mais déjà un valet averti que le président Serbe, Slovan Pozarevak , un homme au visage sans âge, marqué. Il avait été un homme de l'ombre Milosevic, et n'avait jamais été inquiété pour cela ! Il tenait son pays depuis 2012, d'une main de fer, profitant de la crise économique ! Mais surtout, il aiguisait les couteau, l'homme faisait parti des nationalistes serbes les plus dangereux;inoffensif quand ils sont dispersés, dangereux quand ils sont uni ! Mais il laissait transparaître une image d'homme sympathique !
Ervig se pressa sur le perron, Pozarevak lui serra la main et à peine entré il voulait s'informer de la situation, si d'autre invité était là:

"__Oui, en effet, le président russe est là ! lui répondit Ervig, alors la mine du serbe s'illumina quelque peux, la Russie était un bon allié de la Serbie. ervig amena Pozarevak à Molotov : formalités, rires, mais déjà les invité se pressaient au perron.
Et vers le début de la soirée, ils étaient tous là:

Molotov et Pozarevak bien sûr, mais aussi :

le président Roumain Traian Vladanescue, un homme vieux, ancien diplomate qui collabora avec la Moldavie en vue d'une union, l'affaire capota, et de file en aiguille, il devint la tête de liste des nationaliste, dans son rêve de grande Roumanie !
il profita des déficits colossaux et de son exclusion de l'Union européenne pour arriver au pouvoir !

il y avait aussi le président Bulgare Petar Paranov, un homme brutal, la quarantaine, pour son arrivé au pouvoir se fut le même scénario que pour la Roumanie, de plus cette homme développait un anti- grecs en lui, qui empoisonnait les relation diplomatique ! Il rêvait de récupérer une vue sur la mer Egée !

Allions nous oublier le président de Macédoine ? Nikola gravoski ? Non, comment oublier cet ancien militaire, grand et dure, ne supportant pas la moindre opposition, qui a rendu caduque les accords avec l'U.E, et qui a envenimé les relations avec la Grèce ! Ce bruns aux yeux gris, avait réussi à abroger l'amendement n°2 de la constitution du pays, stipulant que celui-ci ne peut envahir ses voisins ! et c'est seulement les menaces de l'oncle Sam qui calmèrent la Grèce , ainsi que les haussement de ton de la Turquie ! Depuis le pays à nouer des relations avec la Stanislasie, qu'il considèrent comme son intermédiaire avec l'onu ! Sinon, ce pays vit reclu sur lui même, vivant dans une paranoïa constante fasse à la Grèce, comptant les sous pour acheter des armes, et vendre des salades !

Et puis il y avait aussi le président albanais ! Sali Shamor, un homme sombre, venant des bas quartier de Tirana, avec tout ce qu'il y a de louche ! L'U.E avait demandé à ce pays de se débarrasser de la mafia pour adhérer à l'organisation, hélas, c'est la mafia quiavait finit par se débarrassé du gouvernement ! Mais entre pourri on s'entend souvent bien, Molotov protégea le pays de toutes punitions internationale ! Il avait même réussi à le rendre sympathique aux américain, qui leurs avaient vendu beaucoup d'armes ( aux albanais) ! Entre pourri on s'entend bien...

Voici le joli monde qui fut réuni au domaine des Siegfried ! Des mis à l'écart, des sans amis, tous avaient des ennemi commun, mais des tensions existaient entre eux, par exemple, entre la macédoine et l'Albanie, la Serbie et la Bulgarie ! Mais tous étaient des partenaires commerciaux de la Stanislasie !
Shamor commença la charge:

"__ Vous nous avez écrit pour nous parler de paix mondiale, d'équilibre régional... foutaise venez en aux faits !

__ Ce genre de réunion doit avoir de sacré chose à cacher pour être secrète ! de quoi voulez discuter d'une nouvelle arme ? dit gravoski .

__ Je ne suis pas là pour parler d'une nouvelle arme monsieur le président Gravoski, mais pour parler de paix, mais quelle paix ? Nous vivons en ce moment dans une phase d'avant guerre, qui nous touchera tous et c'est inévitable ! Déclara Ervig.

__ il est vrai que la situation entre Israël et l'Iran n'est pas au beau fixe, le moyen orient est une véritable poudrière ! Mais qui à la mèche ?
expliqua Vladanescue.

__ En faite, je crois que nous somme ici pour préparer l'après guerre en faite ? Demanda Molotov.

__ Une guerre en europe ?! S'exclama Paranov .

__ Bien sûr ! Croyez vous que je vais laisser les serbes d'Europe se faire anéantirent ?! Jamais! S'exclama Pozarevack

__ Bon, je crois qu'il faut être lucide, quelqu'un en Europe déclenchera une guerre ! c'est sur ! elle sera d'autant terrible que personne ne s'y attendra, les gens sont endormi par l'U.E, ils ne seront pas prêt à défendre leurs terres ! Mais qui le fera ? Laissons cela à l'histoire ! Mais que ferons nous ensuite ?! Là est toute la question ! Je pense que nous pouvons régler, ici, ce Week end, nos petit différend !

__ Et vous croyez que les ricains nous laisserons faire mumuse avec des cartes, sans leur accord ? Ils détestent être tenu à l'écart de ce genre de négociation ! Tempêta Molotov .

__ Qui a dit que ce que nous allons faire là, devra sortir d'ici ? Demanda Ervig. Mais mettons nous autour d'une carte, et réglons ces problèmes."
Alors ils négocièrent purement et simplement des territoires, des populations, avec une de ces froideurs !
Le kosovo avait fini par être reconnu en 2010 par la Serbie, rien n'empêchait donc l'albanie d'envahir ce pays ! Mais la Serbie ne voulait rien entendre, avait toujours des prétentions sur ce pays ! Mais quand on leurs proposa de laissé le nord à majorité serbe, à la serbie, celle-ci accepta ! Mais ils avaient tout de même pesté dessus des heures et des heures !
Venait ensuite la Bosnie-Herzégovine, qu'on préféra laisser au mains des serbes , sachant d'avance les horreurs qui s'y produirait !
Tout le monde fut d'accord de dépecer la Grèce, l'Albanie recevrait le nord-est, la Macédoine la macédoine grecs, et la Bulgarie, une vue sur la mer égée, avec frontière avec les Turques !
Molotov dit que les turques auraient pu être conviés ici, eux qui voulaient revoir les eaux territoriales et récupérer des îles sur tout leur plateau continental , et ceci avec une touche de cynisme qui fit rire l'assemblée, qui ressemblaient à des gamins coupant un gâteau !
Puis vint l'heure du dîner, où l'ambiance était moins tendue ! Le repas fut excellent, et le président roumain, se sentant fatigué, alla se coucher. Les autres firent de même !
Les diplomates qui accompagnaient les chefs d'États, restaient entre eux, faisant le bilan de la journée, d'autres avaient le téléphone collé à l'oreille, étant en contact avec leur capital respective !
Tous dormirent profondément ! Avec de jolies rêves ! Tandis que d'autres, allaient souffrirent !

Alors passons à la deuxième journée ! Tous prirent leur petit-déjeuner avec la joie de vivre ! ils firent ensuite une promenade dans le park, refaisant le monde à leur image !
Puis ils revinrent dans la salle de réunion. Là, ils négocièrent de façon assez expéditive, le sort de la Moldavie ! Depuis que ce petit pays était gouverné par une pro américain, Molotov ne cherchait qu'a descendre cette nation ! La Roumanie l'y aiderait ! Il fut décidé que ce pays passerait sous le joug roumain !
Mais un problème persistait entre macédonien et albanais ! Il se trouve qu'une minorité albanaise vivait dans le nord ouest du pays! Il fallu toute la patience de Molotov, la verves de Ervig, pour éviter que tout ceci pète!
Mais finalement la macédoine dû céder face aux menaces stanislasienne et russe: elle devait céder le nord ouest de son état !
ce genre de petit manège se poursuivi toute la journée ! Les discussion allaient bon train, avec les pires spéculations !
Prétendant que ce Week end c'était bien passé, ils signèrent un pacte secret, d'assistance mutuel en cas de conflit, et de partages territoriaux en cas de victoire ! Rien de plus rien de moins ! C'était un accord secret, reposant sur l'effet de surprise et l'idée qu'une guerre était possible, basé sur des ambitions personnel ! Ces chefs d'Etats se quittèrent bon allié.
L'avenir de l'Europe était scellé, il savait que ces nouveaux alliés étaient impulsifs ! et qu'une guerre entraînerait un conflit mondial, par la logique l'ami de mon ami est mon ami ! Mais qu'avait-il à craindre ? Avec Xana, il pouvait réduire le monde en esclavage, le renvoyer au moyen-âge !
Ses nouveaux alliés étaient des forces utiles pour lui qu'il fallait réunir ! Et des poudrières il y en avait en asie, en Afrique, en Amérique, au moyen orient, et même en Océanie ! Et que si cela pétait en même tant, les américains auraient du mal à arrêter un petit empire, vorace et malin , doté d'une arme pire que la bombe nucléaire !
Mais bon trêve de spéculation ! Alors que Ervig voyait les voitures de ses invités partirent, ils demanda un téléphone qu'on lui amena, et appela son chancelier :

"__ Allô Klaus ? C'est fait, ils ont acceptés !

__ Mais c'est magnifique Ervig ! et l'alliance militaire ?

__ Les Forces du Pacte son nées ! Et elles feront des ravages !

__ J'en serais pas tellement sur si j'étais toi ! Tu sais une guerre en Europe...

__ Elle arrivera plus tôt qu'on ne le pense, quelqu'un fera la connerie... et paf !

__ C'est vrai que ces choses là arrivent àune de ces vitesses ! Et sinon le contenu de ce Pacte?

__ Oh; assistance mutuelle, tout simplement !

__ C'est que c'est risqué Ervig, tu sais les rapports entre Moscou et Washington son houleux !

__ Raison de plus, qui penserait que la petite Stanislasie entrera dans la danse ? Pas beaucoup de monde !

__ Ce que tu dits là est vrai ! J'avertis de suite le ministère des affaires étrangère, et l'État Major ! Mais comment en avertirons nous la population ?

__ Le Pacte repose sur l'effet de surprise... fut ce que dit Ervig comme réponse.

__ Ok, je comprend, ça reste secret !

__ Jusqu'a la guerre !

__ Bien sûr ! Bon escuse moi, je dois te quitter, mais j'ai le dossier sur les affaires courantes des transports autoroutiers et la concordance ferroviaire !

__ Très, bien je te laisse à ta besogne !" Et sur ce, il raccrocha ! Ervig alla à sa voiture, il décida de quitter les lieux, son personnel viderait le domaine de ses affaires. Décidément, il n'aimait pas cet endroit, il préférait son palais, dans le vieux quartier de Stanislastadt ! Durant le trajet, il remit en question son ambition: où sa soif de pouvoir l'emmènerait t-elle ? Et voulait t-il exactement ? Et ses idées politiques n'étaient pas claires ! a moins qu'ils n'osaient se les avouer ! Et sa femme, ses amis, son futur enfant, son peuple ? Comment le regarderaient t-il sur ses agissement ? Mais si leur cerveau était suffisamment "laver" par ses futures réformes, il pourrait s'en foutre un peux ! Malgré tout les moyens prit, il se doutait que quelque part en France, certaine personne se doutait de ses futurs agissement ! Mais il s'en foutait ! Mais le paysage de la ville le ramena de ses rêveries, et son magnifique palais le ragaillardissait, mais bizarrement, le même lieutenant Aldini, l'attendait dans son bureau, la mine brisé par le stress.
A l'arrivée d'Ervig, le jeune adjudant se leva et clama au et fort, comme pour extirper une crainte:

"__ Heil un respekt mein kaiser !

__ quel est l'objet de votre venue ?

__ Mein Kaiser... Aelita Hopper... elle s'est suicidé ! déglutit Aldini, devant l'effondrement d'Ervig.
Aldini sortit, retournant à sa paperasse. Ervig rongeait machinalement ses ongles. Il savait que depuis la mort de Jérémie, les Lyoko-guerriers lui mettraient des bâtons dans les roues, maintenant ils s'opposeraient à lui coûte que coûte .










Un avion se posait sur un aérodrome militaire, en région parisienne. De dedans sortirent des soldats venant du Liban ! Il portait encore leur béret bleu, et étaient heureux de fouler leur terre natale. Parmi eux, un grand brun ténébreux sortit du lot, on voyait à ses galons que c'était un adjudant chef. Il posa son sac et prit immédiatement son téléphone portable, appelé quelque proche. La voix féminine qui lui répondit le remplit de joie :

"__ Allo Yumi, c'est William ! dit-il, en liesse, tandis que son interlocutrice, se remettait du choc.

__ Ah William, comme je suis heureuse de t'entendre ! Dit la jeune japonaise, tandis que Ulrich, (endormi ?) refermait son étreinte sur elle.

__ Moi aussi sa me fait plaisir ! Comment vas tu ?

__ Très bien William, et toi ? demanda t-elle, alors que Ulrich, sans dite prit de l'inconscience du songe, faisait quelque prise... disons bucale... au niveau de sa poitrine ... hum !

__ Sa va très bien merci ! Et Ulrich et Odd vont bien ?

__ Oui, Odd tourne encore un film , avec Reno et Arditi, il y joue un petit voyous ! Quant à Ulrich, il est en pleine forme ! " lui répondit elle, gênée, alors que Ulrich se faisait plus... insistant , ce qui eu pour l'objet de faire du bruit. William le remarqua:

__ Il y a quelqu'un avec toi ? demanda t-il

__ Heu non... enfin si... mais calme toi Ulrich ! dit elle, de plus en plus gênée, entre le reproche et le rire

__ C'est Ulrich ?! Finit il par demandé, sous le choc lui aussi .

__ Oui William... ulrich et moi avons une relation...

__ Ah... hum, bien ok; chuis content pour vous alors . Et comment vont Jérémie et Aelita ? demanda William, pour changer de sujet, visiblement embarrassé par l'autre.

__... mais William... ils sont mort ! dit Yumi, au bord des larmes, avec ulrich qui la consolait.

__ Comment ?! mais pourquoi personne ne ma prévenu ?! Demanda William, triste et énervé.

__ Les autorités militaires nous avaient dit qu'ils te préviendraient !

__ C'est de mort naturelle ou ... commença t-il à demander.

__ non Jérémie a été assassiné... Aelita ne la pas supporté, et a préférée mettre fin ... à ses jours ! Lui répondit Yumi, éprouvé par les souvenirs, tout comme Ulrich.

__ Qui yumi ! demanda sombrement William.

__ Xana ! " A ce moment, ce fut le silence, William tentait de contenir sa rage, mais de savoir que ce stupide A.I, qui avait attenté à la vie de ses amis, directement ou indirectement, qui l'avait xanatifié autrefois, lui donnait des envies de meurtre !

"__ Je vois que cette histoire t'éprouve Yumi... si tu veux nous pourrons nous voir plus tard pour en parler?

__ tu as raison william.

__ Sais tu ou je peux trouver Odd ?

__ Aujourd'hui il tourne une scène en extérieur, au jardin du Luxembourg.

__ merci Yumi ! A la prochaine alors !" Sur ce, ils raccrochèrent. Yumi avait un sentiment mitigé entre la joie de revoir William, et la tristesse profonde, d'avoir repensée à la mort de Aelita et Jérémie.Elle en parla avec Ulrich, ils étaient d'accord pour dire que le groupe devait se ressouder pour contre attaquer !
Quant à William, la joie de retrouver la France avait fait place à la haine, la tristesse ! Ainsi Xana était de retour ? Mais comment par quoi ? Et par qui ? Il fallait qu'il parle à Odd ! De plus le jardin du Luxembourg n'était pas loin, en métro !
William profita d'un trou dans son emploi du temps et en profita il se dirigea vers une station métro, direction le jardin du Luxembourg !

Odd était assit sur un siège, avec son nom marqué dessus ! Bien que ce ne soit pas son premier grand rôle, il s'excitait toujours comme un gosse dès qu'il voyait son siège pour la première fois. Il participait à la bonne ambiance sur le plateau, et ne se laissait pas intimider par les grands acteurs avec lesquels il jouait ! Même, il faisait de l'auto dérision sur cette attitude, mimant tout ce qu'un bleu pourrait faire . Mais sur le plateau il était d'un sérieux déconcertant, se fondant à fond dans le jeu ! Mais en cette journée, il ne jouait pas encore, et quand il vit des "gorilles" s'en prendre à un jeune militaire, ténébreux, il ne pu que s'écrier avec joie:

"___ WILLIAM? !! Et bande de moule, laissé le tranquille , je le connais !

__ Odd, on a dit silence sur le plateau ! Dehors ! S'écria le metteur en scène

__ oups ! dit le jeune blondinet, qui s'éclipsa bien vite, pour rejoindre son ami.
William reprenait son souffle, quatre gardes du corps sur la tronche, sa vous calme, croyez moi, mais Odd n'en prit apparemment pas compte, et se jetta à son cou !

__ Comme je suis heureux de te revoir !! dit il.

__ moi aussi Odd, moi aussi ! dit William en tentant de reprendre sa respiration.

__ Je vois que tu pète la forme depuis ta petite escapade de santé au Liban !

__ ah, ça se voit que tu ne sais pas ce que c'est que la guerre ! Mais je vois que tu vas très bien aussi.

__ Ouais, c'est sensass, j'arrête pas de tourné dans plein de film ! Je suis allé sur allociné, ils me classe dans les "sex symbol!" lol !

__ C'est pour ça que je n'ai jamais fait confiance à ce site ! dit Ironiquement William.

__ Ah, ah très drôle !

__ Et tu joue quoi dans ce film ? demanda William

__ Le rôle d'un petit voyou à la solde d'un politicien véreux, harcelé par un flic en fin de carrière !

__ Wahou, sacré thriller ! Mais je ne suis pas venu ici, pour parler cinéma ! Je suis venu te parler de, Jérémie et Aelita." Ah ce moment, la mine de Odd, devint sombre, il prit à part, il n' y avait aucun signe de faiblesse de la part de Odd, seulement de la détermination!

__ Jérémie, à été tué par une attaque de Xana, alors que celui ci ouvrait son ordi portable ! Aelita n'a pas supporté cela, et c'est suicidé !

__ Yumi me l'avait déjà dit ...

__ Mais ce qu'elle a sans doute oublié de te dire, c'est que ce meurtre a été commandité par la Stanislsasie !

__... Xana aurait obéit aux ordres de quelqu'un ? Mais c'est absurde !

__ Pas si c'est Jérémie et Aelita qui l'on fait revenir, avec Lyoko !

__ Oula Odd, ça sent le complot !

__ Oui ! Jérémie et Aelita ont été enlevé il y bientôt un ans, par des agents stani ! En Stanislasie, ont les a forcé à faire renaître Xana, et Lyoko ! Mais deux reporter belge que nous avions contacté, les ont retrouvés et grâce à un audacieux stratagème, les ont libérés ! Mais les stani, à mon avis, prévoyaient de les libérer, c'est pour ça qu'ils n'ont pas réagit ! Et quelque mois plus tard, Jérémie était mort, suivit de Aelita ! Et aujourd'hui, nous continuons notre petite vie sans pouvoir réellement réagir, alors que nous savons ce qui va se passer !

__ la guerre ?

__ la guerre ! Mais je crois que de là où tu étais, tu as pu te rendre compte de la situation !

__ et comment ! C'est une véritable poudrière !

__ A ton avis, que peut on faire ? demanda Odd désespéré

__ C'est pour cela que nous devons nous réunir, en parler, et contre attaquer bon sang ! s'exclama William !

__ hm... t'as raison ... " Odd n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'une femme de l'équipe du tournage l'interpella :

__ Odd, ca va être à toi dans cinq minutes !

__ ok ! Répondit celui ci. Il dit au revoir à William pour s'en retourner à son film. Tandis que William se sentait perdu ! Perdu au milieu de la capitale, perdu dans sa vie, perdu par ce qu'il venait d'apprendre !Il se trouvait d'autant plus penaud qu'il avait toujours son uniforme ! Mais il avait honte aussi, car son régiment était revenu pour défiler sur les champs élysé, pour le 14 juillet, mais pas devant n'importe quelle invité...

__ ERVIG Ier ????!! s'écria Yumi, devant l'air consterné de Odd et Ulrich, alors que William leur apprenait, la terrible nouvelle, dans un café parisien, l'après midi même.

__ Oui... bon vous croyez que c'est facile de défilé devant l'assassin de ses amis ?! s'écria William.

__ Ouai ben tu pourrais trouvé un truque pour pas y aller, te casser le petit doigt par exemple ! proposa Odd, qui n'avait pas tout son sérieux !

__ et pourquoi pas me jeter sur une ligne de rer pendant que tu y es ?! lui répondit William bougon

__ mais... est ce lui qui a commandité ce meurtre ? demanda Ulrich, absent.

__ Qu'est ce que c'est que ces idée Ulrich ?! Enragea Yumi

__ Mais c'est juste une hypothèse, c'est peut être xana, qui, prit d'un brin de liberté, a pu le tuer !

__ rien est a exclure... dit William

__ c'est même fort possible... dit Odd, il n'avait aucune raison d'éliminer Jérémie ! Au contraire ! Son cerveau l'intéressait !

__... faite chier ! Vous ne voyez pas qu'il vous manipule... et vous tombez dans le panneau ! " Yumi, énervée, s'en alla. Quant aux autres, ils regardaient leurs pieds, tels des enfants en faute.
Mais dès qu'ils se retrouvèrent le froid entre eux disparu ! Et comme par hasard, c'était le 14 juillet ! Ils avaient décidés de faire plaisir à William et d'aller le voir défiler, mais aussi de voir celui qui avait _ en principe_ tué Jérémie ! Ils massèrent comme la foule, sur les trottoirs. Au bout de quelques heures, des citroen arrivèrent, d'où sortait le Président de la république, Hervé Lager, ses ministres, ses collaborateurs, des amis, des soutiens ( ou des traîtres, sa dépend du point de vue). Sa braillait plein pot, il faut le dire, quand de magnifique voiture noir arrivèrent, la foule acclamait, elles étaient escortés par la garde impérial, et républicaine à moto ! Un garde impérial, ouvrit la portière, Ervig, en sortit. Ici, il était "en civil", mais en Stanislasie, il n'hésitait pas à porter l'uniforme militaire ! Il parti s'asseoir, avec ses collaborateurs, salua la foule, le président et toute la crème. C'était l'heure des hymnes ! La marseillaise retentissait, faisant ( en principe), battre le coeur du public, de la France que diable !
Puis vint l'hymne des stani, qui commençait avec un calme, comme si il décrivait les montagne du pays entre coupé de coup de violoncelle! Puis les tambour et les trompettes retentirent, haut en couleur, avec violence, symbolisant l'héroïsme, les légendes, ne cessant de monter en intensité! puis le calme, quelque trompette, le cri de guerre ! Les tambours,les cors s'égosillent! La harpes, symbolisant le domaine des dieux, vient calmer le tout , avec l'amour d'un violon! Puis le calme de la clarinette, sentant le bon air de la campagne pointe son nez et domine! Accompagné ensuite des cors: la forêt la chasse, les fastes, les soldats? puis les tambours, les instruments de fanfares, sur un air virevoltant calme et maîtrisé prennent le relais! Puis les cymbales se frottent, tout les instruments retentissent sur le même air celui du vol en plein air maîtrisé, Celui de la stanislasie ! Encore les tambours, les cymbales, les cors, les trompettes, tout tout , toute la stanislasie qui dans un éclats retentissant jouissent, et se taise ! Le public applaudit ! Cette air est si peux martial , tellement magique ! Seul nos lyoko guerrier pleurent, en écoutant cette musique, ils croient tout savoir de leur ennemi, qui à ce son, leur paraît si sympathique.
Mais voila déjà que saint cyre et polytechnique défilent ! Suivi des pompiers de paris, de la police, des écoles militaires, et là ils aperçoivent le corps des soldats de la FINULE, du liban. Mais il y a tellement de monde, qu'ils ne voient pas William ! et enfin de la garde impérial ! Elle foule cette terre en amie ! Elle fière, disciplinée, aux ordres: ceux de l'empereur ! Ils marchent au pas, au son de la musique ! Dans leur uniforme vert de gris, avec leurs képis à la star wars, leur regard fixe , ils impréssionnent la foule ! Allions nous oublier les chars hermanus, qui décidément ont une dent contre les pavés, qui souffrent sous leurs chenilles ! Puis vint le moment du défilé aérien ! Ah qu'ils sont beaux les rafales français, dessinant le drapeau tricolore dans le ciel !
Le défilé se termine. Yumi n'avait pas cessé d'observer Ervig Ier, Odd était aller s'acheter des frites, Ulrich était impressionné par la garde impériale! William avait beaucoup apprit à leurs côté ! Ervig s'en va à l'Elysé avec le président, fignoler des contrats ! Tandis que dans le groupe des lyoko guerrier, une scission se formait ... tandis que l'horloge atomique, de la fin du monde avançait !











Un an était passé...comme vous le savez, les jeux olympique de 2016 avaient été une magnifique façade de propagande pour l'empereur Ervig 1er ! Il y avait raflé 50 médaille, pour se retrouver dans les dix premiers . Le pays coulait dans un long fleuve tranquille, l'année 2016 était passé. Et venait le temps de 2017. Nos héros étaient toujours sous étroite surveillance. Les rapports rapportaient que les lyoko-guerriers se voyaient souvent, et que dumbar avait finit sa mission au Liban, qu'il fallait être plus vigilant. Mais nos amis ne tentaient rien. Le matériel que construisaient Jérémie et Aelita avaient été à peine commencés, et nos lyoko-guerrier n'avaient aucune connaissance nécessaire dans ce milieu pour continuer. Même les amis de Jérémie et Aelita ne leurs arrivaient pas à la cheville, et les prévenir mettrait trop de monde en danger. Mais ce n'était pas dans l'inaction qu'ils réussiraient ! Alors ils se réunissaient le plus souvent et râlaient et se lamentait. Tenter de mettre hors d'état de nuire des agents stanis aurait été trop dangereux pour leur vie, qui sait de quoi ces types étaient capables ! De plus, Odd étaient prit au cirque Bouglione où il devenait une star. Son personnage avait le nez fin et long, la coiffure qu'il avait ados, un pantalon de carreaux large et long, et une petite veste à rayure trop petite. Son chapeau de paille décrépi, son maquillage expressif, ses chaussures démesurées et sa cravate fine et chiffonnée, accrochée à un faux col dur, donnait un air comique à son personnage Oddy; et tout les soir il faisait rire la France entière par l'émission de cirque " la piste aux étoiles II"( que de nouveautés !)
Yumi était débordée à son cabinet ! La caserne prenait du temps à William et ulrich, qui s'étaient en fin réconcilier ( dans le bureau du colonel après une malheureuse affaire de jalousie ! )

Mais en ce jour de janvier, les chefs des services Secret et de renseignement avait été convoqué, dans une salle secrète:

"__ Messieurs, si je vous ai convoqué ici, c'est pour enclencher, la fin des enfantillage politique à mon égare ! Il est tant que l'état, se comporte telle qu'il doit le faire ! Le peuple à la tête pétri d'absurdités !

__ Bien, mein kaiser ! Des idées ? Lui demanda un homme des services secrets, sarcastique

__ général Gotschlisch, vous avez toujours des agents dormants dans les groupes d'extrêmes droite et d'extrême gauche ?

__ Oui mein kaiser. Répondit celui ci.

__ Il faudrait aussi organiser un attenta contre ma personne ! Là, les généraux s'étranglèrent avec leur verre d'eau, eurent des hauts le cœur, certains n'avaient pas bien entendu.

__ Mais oui, si je suis victime d'un attentat_ raté bien sur_ ma popularité augmentera, et nous pourrons incriminer des adversaires haut placé ! Idem pour les groupes fascistes et gauchistes ! Ils feront des émeutes que nous écraserons, et le peuple en sera ravi ! Nous aurons écrasé les embryons de mouvement de résistance à venir !

__ Cela semble... brusque mein kaiser, commença Gotschlisch, je pense que se sera facile à mettre en oeuvre. Et je pensais aussi, à ... incendier le reichstag

__ Pardon ?! S'exclama Potzen. ce haut lieu de notre démocratie, doit être préserver ! Nous ne pouvons y toucher... et puis se serais suspect !

__ Et si c'est un anarchiste qui le fait ? Ce sera plus crédible ? Demanda l'empereur.

__ On sait bien qu'ils ne respecte rien ! S'exclama un homme des services secrets !

__ Cela doit être envisageable ... ce résigna Potzen.

__ Alors messieurs, vous avez noté ? Débrouillez vous pour faire tomber les ennemis ! Tenez moi au courant ! Conclu l'empereur.
Les Services secrets, étaient composés d'anciens gardes impériaux, de militaires ayant un lourd passé. Leur point commun ? Une loyauté infaillible envers l'empereur. Celui ci voulait se débarrasser des gêneurs via des moyens peu catholiques ? Ils le soutiendraient ! De plus ceux ci n'étaient pas contrôlés par le parlement ! bien sûr vu qu'ils étaient secrets ! Donc ils se fichaient un peu de la constitution... et c'est pour ça qu'on les avaient supprimés en 1968 ! Personne ne savait qu'ils existaient , et encore moins ce qu'il se passait dans leurs locaux !
Pour les Renseignements Mondiaux ( renseignement à l'étranger) et la Sécurité Nationale ( contre espionnage)
, c'était différend, ils étaient composés de gens compétents, impartiales, et leurs travaux étaient en parti surveillés par le parlement ! Mais, ils avaient été "nettoyés" , et la fidélité envers l'empereur était de mise dans ces services
Conclusion, alors que je vous décrit les services secrets et de renseignement stanisalsien, une équipe d'homme était en train de préparer l'incendie du parlement, d'autres entraient en contact avec leurs agents dormants, dans les groupuscules d'extrême gauche et d'extrême droites ! ici, cette équipe préparait un attentat devant raté contre l'empereur !
Et quand elle furent terminées, on les présenta à l'empereur:

"__ ... Pour l'incendie du Reichstag, deux hommes de nos services, ont prit place, ils ont enguirlandés si je puis dire, un jeune anarchiste !

__ Est ce un allemand, un slaviskopfs, un italien ? demanda l'empereur, craignant, à l'occasion, des affrontements ethnique suite à l'opération.

__ C'est un allemand, Georg Peters, 21 ans, chômeur, célibataire, anarchiste. Il appartient à un groupuscule qui se réunit tout les mardi soir, rue de la victoire.

__ ... continuez.

__ nos hommes le conduiront dans le parlement, on lui donnera un briquet et du papier,, il s'occupera de la chambre des représentants, tandis que nos hommes mettront de l'essence dans les sous sols, prêt de la réserve de gaz... et de la chambre des sénateurs ! Ah, oui, on donnera un bidon d'essence au type, et on fera en sorte qu'il s'en sorte in extrémis ! de là, nos hommes disparaitront dans la nature, et notre gaillard se retrouvera seul face à la justice !

__ ce groupuscule à t-il des lien avec certain partis ?

__ Oui. Le Parti Communiste Stanislasien, , des associations de gauches, alter mondialistes, anti libérales, et trotskystes . Nous avons préparés des faux documents accusant tout se beau monde ! Mein kaiser, en faisant cela, vous décapitez la gauche de se pays !

__ ... Ce qui entrainera des émeutes, alimentées par nos agents dormants, plus l'attentat orchestré sois disant orchestré par les fachos .

__ vous avez tout compris mein kaiser ! Sinon, pour l'attentat, nous mettront une bombe artisanale... avec un matériel acheté dans une boutique des bas quartiers de stanislastadt... boutique côtoyé par les fachos de la ville... La bombe explosera avant votre discours. Vu que arrivez toujours en retard, pour rendre le public impatient, et que votre discours et programmé pour 20h30, elle explosera à 20h35 ! hors vous arrivez toujours avec 10 bonnes minutes de retard.

__ et qui me dit que je peux vous faire confiance ?

__ Oh ! Mein kaiser ! je ... dit l'homme des services secrets, choqué et mit mal à l'aise par la question de l'empereur.

__ Je vois ! Je compte sur vous ! Conclu l'empereur.

Quelques semaines plus tard, les stanislasiens purent lire dans les journaux " incendie au reichstag". L'opération avait réussi ! Le haut lieu de la démocratie n'était que cendres ! On chercha bien évidemment les coupables. Un jeunes anarchistes, de 21 ans... et de fil en aiguille, toute la classe politique de gauche, que ce soit associatif , politique, furent éclaboussés ! On demanda des comptes aux partis de gauches, chutes de popularité des leaders, arrestations, perquisitions, un sacré complot n'est ce pas ? Des journaux furent censurés ! Le pays vivait dans l'état d'urgence .
S'en suivit , quelques semaines plus tard, un attentat ! ciel ! discorde ! Malédiction ! On en voulait à la vie de l'empereur ? La bombe se trouvait sous la scène, et avait explosé à 20h35, heureusement l'empereur était en retard ! Et il avait évité cet attentat odieux ! qui ? Les pendards ! qui sont ils ? Les fascistes ?! Ils payerons ! Arrestations, diabolisassions, perquisitions ! Les mouvements fascistes infiltrés étaient démantelé ! des centaines de personnes étaient arrêté ! Les partis dit autoritaires étaient éclaboussés ! Ils furent interdits ! Il n'y avait plus de gauche pour soutenir l'empereur dans sa démarche ! Mais il y avait la droite "nationale" pour le soutenir contre la gauche ! Il ne restait au final plus que l'empereur, sa gauche, sa droite, et son centre !
Mais ces mouvements allaient ils se laisser faire ? non ! Manipulés comme ils étaient, par des agents dormants, ils déclenchèrent des émeutes ! Les rues étaient barricadés ! Les anarcho gauchiste criaient à la dictature, les fascistes crient à la déliquescence de l'empire ! Les rouges se castagnaient avec les chemises noirs et brunes ! et la police n'intervenait pas, ou peu ! Cela faisait des semaines où les villes du pays étaient à feu et à sang ! Puis, comme une illumination, les fascistes et les gauchistes tombèrent d'accord : ils étaient manipulés ! Mais il n'y avait plus de média pour les recevoir ! Et d'un coup, on les vit marcher sur le Reichstag, les mairies, les préfectures, les ministères, et le palais impérial !
cruelle vision de chaos ! entre les voitures brulées et les fenêtres cassées, ils avançaient, sûr d'eux ! Mais c'était sans compter la garde impérial ! déjà l'armée avait encercler les grandes villes ! On ne sortait plus, on n'entrait plus ! a l'étranger, on montrait déjà la chute du régime ! L'ONU demandait le rétablissement de la paix ! L'U.E demandait des négociations ! dans les couloirs de l'administration, on appelait à l'abdication ! Et sans crier gare, la garde tira dans le tas ! Avec des vraies balles ! des hommes, des femmes, tombèrent ! du sang coulait ! Alors ces types habillés en officiers impériaux de Star Wars n'étaient pas inoffensifs ? La panique ! Les insurgés couraient, fuyant les lieux de la fusillade ! Mais ils ne pouvaient sortir! Les sorties étaient bloquées ! Pire ! L'armée leur tirait dessus, les arrêtait, les fracassait ! Ils ne pouvaient faire marche arrière, la garde impériale était cent fois pire ! elle les humiliait, il y eu même des exécutions sommaire ! En Stanislasie, on ne rigolait pas avec les coups d'état ! Les putschistes fuyaient les villes par les égouts: ils survivraient. Ils seront arrêtés quelques semaines plus tard. Les rues des villes étaient désertes, il y avait du sang, des cadavres ! La répression avait été terrible ! La loi martiale avait été déclarée, et ne serait levé que lorsque tout les participants à l'affaire seraientt arrêtés ! Le peuple était soulagés, la paix éttait revenue, l'empereur était sauvé, ils étaient passés à côtés d'une dictature communiste ou fasciste ! L'empereur les avait sauvés ! c'est ça, le maitre hippogriffe de la nation était leur héros, il les avait sauvé du pire ! Dans l'affaire, tout le monde aura été manipulé . Dans l'armée, et la garde, des tête tomberont, pour rassasier la communauté internationale et l'opinion public à cause des exécutions sommaires et de la répression: surtout des sceptiques vis à vis de l'empereur. L'administration aussi va subir une purge ! Qui a laissé les putschistes s'emparer des bâtiments d'administrations ? Il faut des têtes ! Elles tomberont ! L'armée, l'administration, les médias, les têtes tombent ! Et le pays se releva ! Plus fort, que jamais ! L'empereur n'hésitait plus à revêtir l'uniforme de ceux qui avaient sauvé la démocratie, l'empire, la constitution ! La garde impérial devenaient non seulement protectrice des bâtiment de l'État, mais aussi l'échelon de protection de l'empereur, sa garde personnelle ! L'armée retenait de ces évènements un prestige immense ! tout le monde était content !
Mais toutes ces personnes arrêtées ? Ces jeunes gens, ces vieux militants, il fallait les juger ? et c'est la qu'intervenait le procès politique ! Devant la haute cour de justice ! Et c'est dans la plus grand cour de justice du pays, à Stanislastadt, que les conspirateurs seront jugés " équitablement". dans une salle immense,avec un nombre de jurés impressionnant. Les séance avaient été présidés par le juge Von Falkon, un homme raide, au nez dure et petit, ayant quelques pustules au visages, avec une petite paire de lunettes ! dans son habit rouge et noir, à peau d'hermine, son jabot de dentelles, ses médailles, ses préférés blanches et sa perruque de l'ancien temps, cet homme froid et dure, jugea une centaine de prévenu ! Avec la complicité évidente d'un avocat général , le procureur Erwin Garbatchev, un homme petit rond et chauve. Ils s'en donnèrent à coeur joie ! Un journaliste dira : " ce procès ressemblait plus à une tragédie grec, un drame de Shakespeare, qu'a un procès équitable ! Mais peut ont avoir de la pitié pour ces gens qui ont tenter de renverser l'ordre établi, la démocratie, qui on tué, blessé, nos enfants ? Nos soldats ? Nos honnêtes fonctionnaires ? non ! Il faut des peines exemplaires, pour que plus jamais le pays ne traverse de telles crises ! "
Les séances étaient bondées de monde, les gens se pressaient pour voir les putschistes : des gamins idéalistes, des adultes perdus, et même des monsieur/ madame tout le monde ! Mais qu'on ne s'y méprenne pas ! Ils devaient payés !
...
Les peines allaient de la perpétuité pour les récidivistes, les leaders, les plus violents, les plus vieux, jusqu'a 6 mois de prison avec sursis, pour les plus jeunes, les inconscients, les petits suiveurs, les idéalistes, les petits rigolo, et les " fils de". entre ça, il y monsieur/ madame tout le monde...
Mais si on devait en faire l bilan, l'empereur avait réussi son pari ! Il n' y avait plus d'opposant, et même avoir une confiance totale sur la cour de justice la plus importante et la plus impartiale du pays ! car l'empereur n'avait donné aucun ordre, il avait laissé faire la passion du peuple, du public ! La fureur d'un peuple, qui en dehors du palais de justice, et qui n'avait pas pu rentrer( trop de monde !), criait " à mort les putschistes ! à mort les cocos ! à mort les facho ! vive l'empereur ! " Il en rigolait intérieurement, il n'avait besoin de rien faire, le peuple faisait son boulot à sa place !
Il n' y avait peut être plus d'opposition, mais les libertés étaient toujours là ! La loi martiale et l'état d'urgence avaient été levés ! quiconque avait voulu critiquer l'empereur aurait pu le dire ! Il y avait toujours des tribunes pour ça ! Mais hélas, il n' y avait plus personne pour occuper ces tribunes !
Oh, il y avait toujours les amuseurs publics , à la Didier Porte, à la Coluche, à la Stéphan Guillon ! Des journaux qui ressemblaient à charlie Hebdo, le Canard enchaîné , Siné Hebdo, mais ils faisait rire l'empereur au lieu de l'énerver , ce qui n'était pas vraiment le but recherché . alors si l'empereur en riait, tout le monde pouvait le lire, en rire ! ce qui dénaturalisait leur combat, car si les gens savaient que l'empereur en riait, ce que ça ne valait pas vraiment le coup d'être prit au sérieux et qu'on pouvait en profiter aussi . Donc les gens ne s'en préoccupaient et ils continuaient à s'enfermer dans les bras de l'empereur. Mais attention, car si l'empereur n'en riait pas...

Ici, l'empereur venait de faire le mixte de la démocratie standard, et de la dictature, l'État Autoritaire, ce qui prouvait que la démocratie avait ses dérives, qu'elle n'était pas une bulle de protection. La preuve, en Stanislasie, il y avait toujours des élections, des journaux libre, les libertés était toujours là, mais il y avait l'auto censure qui avait enlevée son masque ! L'empereur était omniprésent, ses portraits étaient dans les administrations, dans les écoles ! On apprenait aux enfants_ outre l'hymne nationale_ une chanson à la gloire de "l'hippogriffe",( l'empereur), il n' y a avait plus vraiment de vie politique . si le chancelier... mais il faisait façade, " ce n'était plus qu'un simple collaborateur" ! vous savez, le directeur de communication, le conseiller qui passa à la radio, à la télé quand l'empereur n'est plus disponible ! en fait, l'empereur donnait des ordres, dans l'ombre ! son travaille réel n'était pas vraiment reconnut ! Mais comme il avait tué la vie politique interieur de son pays, on avait l'impression qu'il avait prit de nouvelle responsabilités ! Il n'hésitait plus à aller s'exprimer devant les parlementaire, dans un reichstag tout neuf, de s'entretenir avec les magistrats de la haute cour de justice ! De faire des apparitions surprises au siège de l'état major ! D'aller visiter des casernes, de faire des meetings gargantuesque dans le pays, de se rendre dans les écoles, dans les compétitions sportives, dans les usines, des les villages ! Il n'hésitait plus, il agissait ! son chancelier travaillait presque pas, et se tuait au boulot d'autre jours ! Au rythme de l'empereur. En fait, un lien s'était créer entre Ervig et son peuple, et il avait fait en sorte que ce soit sans retour !
Mais ce qui l'inquiétait le plus , c'était la jeunesse , souvent, il regardait par son imposante baie vitrée, où il voyait un skate parc près des espaces verts, entres quelques barres d'immeubles. Il s'en allait dans des réflexion pseudo philosophique et pédagogique, avec son secrétaire général :

"__ Ah mon cher Fritz... qu'allons nous faire de tout ces jeunes ?

__ Heu.. je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir mein kaiser... il y l'école où nous leurs enseignons...

__ Je ne veux pas parler de ça ! Je me fiche qu'ils devienne ingénieurs, électricien, dompteur, comédien, ou pompier ! Je ne veu surtout pas qu'ils deveinnent chômeurs c'est sûr !

__ Je vous comprend mein kaiser.

__ comment ont ils vécu les évènements passés ?

__ Mal . Il y a eu des crises d'angoisses dans les écoles, des séchages de cours ... la routine en crise ! Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'on en a vu dans les émeutes.

__ des futurs contestataires ? Pour les plus petits, c'est facile de leur purger l'esprit , mais pour les ados ...

__ vous savez bien qu'a cette âge là, tant qu'on peux faire chier les parents ... Il y a même eu des ministres qui ont dû enfermer à clé leurs enfants pour ne pas qu'ils participent aux manifestations !

__ Ah impétueuse jeunesse ! et dire que nous avons été pareil ! regardez moi, je voulait être acteur et auteur de bd ! Et vous ?

__ Moi ? Policier !

__ Et bien c'est le genre de cas où on ne peut dire si on a réussi ! Mais cette jeunesse est à encadrer ! Elle doit vivre en stanislasien, travailler en stansislasien, et mourire en stanislasien ! Sinon , la société que j'ai construite périra ! ces collégiens, ce sera facile, les lycéens compliqués, mais les étudiants... impossible.

__ si ! Le service militaire mein kaiser !

__ Pour cela il faudrait qu'il dure au minimum 6 mois... vous pensez à la même chose que moi Fritz?

__ naturellement mein kaiser !"

donc pour mater cette impétueuse jeunesse qu'il aimait tant, l'empereur augmenta la durée du service militaire ! Il passa de 3 à 6 mois ! des millions de jeunes eurent ainsi le cerveau pétri ! Il y eu des exceptions , heureusement, mais la jeunesse était calmée !
Comme on l'a pu voir, l'hippogriffe s'était rassasié , il avait dévoré ses adversaires, et mit au pas ses enfants ! Il avait, les armes, la volonté, les alliés... ils accomplirent ce que l'empereur voulaient ... et que voulait il ? ... ceci... oh mon dieu, sauvé nous ! é_è, , ) x !!!











écoutez ce son mélodieux, c'est le chant d'une mésange ! Une corneille se pose sur cet arbre. Il ne fait aucun doute que nous trouvons au printemps 2018 ! Un ans a passé depuis « le printemps sanglant » de 2017. Sans doute la plus grande machination politique.
Des arbres verdoyants parsemaient les montagnes, entres quelques feuillus fleurissant de milles couleurs, les rochers gris moucheté d'une épaisse mousse verte pomme. La rivière qui a creusé cette vallée il y a des centaines de milliers d'années se nomme le Blauvogel. Sur ses rives se trouvait le village de Blau-Vogel , de 600 âmes. Une auberge, une boulangerie et la poste marchand de journaux bureau de tabac l'anime.
Mais ce qui frappait surtout, c'était l'imposant chalet qui défiait la montagne, là haut sur cette crête. Il avait une architecture bavaro suisse, 3 étages et une grande terrasse. Il appartenait à l'empereur et celui ci aimait y accueillir ses invités, ses proches.
Et à ce jour, ce trouvait sur la terrasse des ministres, des hauts fonctionnaires et des militaires. Nous pouvions notés la présence de Borodini, jeune trentenaire toujours aussi fringuant, Sakariov : Vieillard méticuleux et bon vivant. Le maréchal Von Rundstadt, toujours ce sexagénaire calme et organisé. Le général Von Grubitz, ce gros cinquantenaire, grossié et fanfaron . Monsieur le chancelier n'était pas là, un empêchement. Et autant le dire tout de suite, les relations entre l'empereur et le chancelier s'était détériore depuis « le printemps sanglant » de 2017, il l'accusait d'avoir organisé un putsch ! L'empereur restait calme, mais souhaitait qu'il se prenne une ramassée aux élections à venir, il voulait que ce soit un de la génération Wangrun qui gagne. Elles n'étaient que dans quelques semaines, et Ervig restait d'un calme olympien. Il avait diffusé discrètement sa pensé anti guederianiste dans son administration... qui se répandrait dans le peuple ! Peu importait qui remplacerait Guederian, pourvu qu'il le laisse faire ce qu'il veut !
L'empereur discutait avec Von Rundstadt et Von Grubitz, quand on lui annonça qu'une voiture était arrivée, et que ses occupants désiraient lui parler, ils avaient sois disant rendez vous. L'empereur suivit le garde jusqu'au perrons du chalet, et deux jeunes hommes sortirent de la voiture, l'empereur en reconnut un :

« __ Ah ! Ce cher Wolfgang, cela faisait si longtemps ! Comment vas tu ? Dit il en lui faisant une accolade.

__ Très bien Ervig ! Je crois que ça fait cinq ans !

__ Cinq ans à rattraper ! Clama l'empereur. Qui est donc ce jeune homme ? Demanda t-il en montrant un jeunot juste à côté de Wolfgang.

__ Ah, c'est justement lui la raison de ce rendez vous ! Je te présente Dick Kanitz, jeune ingénieur, il sort de Wangrun, il vient d'intégrer nos services, et a un projet titanesque et intéressant !

__ Je vois ... bonjour monsieur Kanitz, bienvenue au « Ganondorf » dit l'empereur en lui serrant la main.

__ Heil und respekt mein kaiser ! Lui répondit dick, avec la droiture et la verves qu'on lui avait apprit à Wangrun.

__ Heil und respekt à vous jeune homme ! C'est un honneur pour nous de recevoir l'ingéniosité et la science des techniques en ces lieux ! Lui dit l'empereur. Bon, si vous voulez bien me suivre à l'intérieur, nous pourrons parler plus sérieusement.

Le bureau de l'empereur en ces lieux, était une pièce de taille moyenne de type moderne. Une grande baie vitrée derrière le bureau donnait une vue splendide sur la vallée, une immense bibliothèque remplie de livres se reposait contre un mur, tandis que juste en face d'elle se tenait un buffet. C'est dans cette belle pièce qu'ils entrèrent:

« __ Asseyez vous mes amis, asseyez vous ! Dit l'empereur. Dites moi tout !

__ Et bien voilà mein Kaiser... commença Dick en s'asseyant, Mon projet porte sur une arme à long champ d'exploitation !

__ soyez plus précis.

__ Un porte avion aérien.

__ Pardon ?

__ Vous avez bien comprit ! Un porte avion aérien ! C'est une machine de 400 mètre de long et de 200 mètres de larges, avec une hauteur de 80 mètres. Un blindage 700 mm, 40 canons de 100 mm et 80 mitrailleuse de 20 mm. Sans oublier 20 sabord d'où peuvent décoller et atterrir des avions et des hélicoptères.
La salle de contrôle se trouve à l'arrière en haut, celle de combats, en avant, au bout, ici ! Il est équipé de 2 moteurs à piles nucléaires, et 4 moteurs hybrides. Vous aurez plus d'informations en lisant ces plans... Rectifia Dick en inondant l'empereur de document.

__ hum, non merci ! Je vois d'ici !

__ Alors ?? S'enquit Dick

__ ahem, c'est très... intéressant ... mais sa va couter...

__ 5 milliards de dollars. Dit Wolfgang Et ma famille, les Stern est prête à y mettre de son porte feuille pour financer le projet.

__ En pourcentage ?

__ 20% mein kaiser.

__... l'état en payera 60 %... reste à trouver 20 %. Un prêt à la banque ? Plus quelque don venant de particulier ...

__ Vous voulez dire que je devrais en mettre de ma poche ? S'inquièta Dick

__ non, non ! Ne vous inquiétez pas, vous n'aurez rien à payer , c'est vous qui le serrez ! Pour nous trouver d'autres idées ! Non, je pense qu'une coopération... « d'entreprise » pourra remplir ce petit gouffre ?

__ bien sur mein kaiser ! Lui répondit Wolfgang, souriant à moitié.

__ Donc vous validez mon projet ? S'étonna avec joie Wolfgang.

__ oui et non, il faudra d'abord en faire par à l'état major, où vous devrez y défendre votre projet. Les parlementaires et le gouvernement aura son mot à dire. Mais vous avez mon total appui !

__ se qui suffira pensa Wolfgang. Il était vrai que l'empereur avait une grande influence sur les décisions et les requêtes du pays. On pouvait presque dire que sa pensée se reflétait sur l'action du gouvernement ! Ce qui était vrai.

__ de plus, un représentant de Stern & cie pourra venir vous défendre, vous aider devant l'état major ! Compléta Wolfgang.

__ je ne sais comment vous remerciez mein kaiser ! Dit Dick, émut.

__ en trouvant des idées et en fignolant des projets tous aussi intéressant et audacieux que celui ci monsieur Kannitz ! »

Les entreprises Stern & cie étaient un des groupes les importants du pays; à la fois minier, fabricant d'arme, fabrication à la chaine divers, ils étaient une famille puissante, riche, et influente. Les bénéfices de l'entreprise représentaient des milliards, ce qui n'empêchait des ouvriers de vivre une vie précaire. Car l'entreprise embauchait beaucoup, à long terme, mais payait peu. En échange, elle pouvait offrir un logement, des soins, des aides. Mais la discipline était stricte, ce qui n'empêchait pas une vie syndicale importante. Et quand les délégués demandaient une hausse de salaires, on leurs répondait que cela entrainerait une baisse d'embauche, des soins et des logements . Et qu'a long terme, ce ne serait pas bénéfique. Bec cloué, les mouvements de protestation des syndicats restaient très local.
L'entreprise était familiale, les grands responsables de l'entreprise étaient donc des Stern, ou des assimilés. Wolfgang Stern était le petit fils de Jurgen Stern, patriarche et pdg de l'entreprise. Il était aussi le cousin d'un certain Ulrich Stern, qui avait fait ses études à Wangrun, avec son cousin et l'empereur ! Il y avait eu aussi dans la bande Ernst von Schleigen, les cousins dumbar,dont Einrich qui était devenu un officié de la garde impériale dans la garde rapproché de l'empereur. Cette belle bande d'étudiant avait fait les 400 coups à Wangrun.
Ce qui pouvait expliquer une certaine tétanisation de Ulrich lors des enlèvements des ses amis.
Tiens, parlons en de ces ouvriers, de ce prolétariat, de cette misère !
Les grandes mines du pays se trouvaient dans le nord, entre les montagnes escarpées et les plaines foisonnantes. Dans ce paysages sombres et dure, se trouvait un peuple exploité et néanmoins fière, spolie, mais travailleur. Ils connaissaient la chance qu'ils avaient de ne pas vivre dans certains pays, et travaillaient durement en connaissance de cause pour satisfaire les appétits de l'hippogriffe, mais ils savaient, et le grand patronat aussi, que si ils étaient trop titillés, la révolte gronderait ! Ainsi chacun restait derrière son rubicond, et le minerai continuait d'être extrait des montagnes. Il y avait de tout : du fer, du nickel, du plomb, du cuivre, du métal, un peu d'or et d'argent. Une terre riche, qui ne profitait pas aux ouvriers.
Et il y avait dans ces terres si reculées de toutes considération politique, outre économique, une cité ouvrière qui s'était développé sur la misère de ces habitant, et la richesse de son sol. Le directeur de l'entreprise qui avait fait prospérer la ville en était le maire. Monsieur Maden était un homme consciencieux, attentif de la vie de ses concitoyens. Il dirigeait l'entreprise Stern local depuis plus de vingt ans. Aujourd'hui, la bâtisse extrayant le minerai avait doublée de volume. Elle qui employait une petite centaine d'employé au départ, occupait la quasi totalité de la population de la cité. De file en aiguille monsieur Maden en était devenu le maire. C'était un homme mince, au nez dur, au yeux gris perçant, paraissant 50 ans. Il était un fervent impérialiste. Et tentait de faire ressentir à la populasse son amour pour l'empereur.
Mais dans le peuple, il y avait cette masse de travailleur, homme, femme, partant chaque matin à 5h00 dans les catacombes de la Terre, extraire ce précieux minerais, pour ressortir à 18h00.
Observez ces visages blême, et si sombra à la fois. Ces vêtements en guenille, tenant par des coups de aiguille. Ces cheveux sales, ses habiles tâchés. C'était les ouvriers allant à leur besogne. Parmi se cachait une masse, un ours. Il avait la barbe du père noel, mais grisonnante, les yeux d'un loup, et le nez d'un boxeur. Son allure de vigile lui assurait un respect pour les étrangers, sa force et son (amour ? ) du travaille lui donnait le respect de la hiérarchie. Mais il était surtout respecté de tous pour son incroyable bonté, et sa culture bonifiante. Ses habits neutres, son expression impassible, donnait un air de brigand.
Mais il n'était rien de cela : c'était un homme bon et honnête, impérialiste, bon mari et père de 5 enfants. Il s'appelait jan Valen, à l'approche de la cinquantaine, cet homme avait vu cette usine s'installer et avait participé activement à son agrandissement. Conscient, qu'il ne verrait pas l'application des revendications syndicales, il avait fait en sorte que celle ci ne se délocalise pas. Et quand il avait vu arriver cet Ervig Ier, il avait vite compris que le sort de sa classe social, ne s'arrangerait pas. Du travaille il y en aurait encore plus, c'est sur, mais les salaires...

Ces ouvriers, dont Valen s'en allait à leur besogne, bravant la pluie, le vent. Mais là où ils seraient, ces ennemis naturelles auraient disparues, remplacés par les grondements de la terre, les poussières toxiques, les coups de grisou.
Ils en sortaient pleins de leurs foyers, des hommes disant au revoir à leur femme, dans le crépuscule du matin. On entendait le bruit des pas s'accentuer seconde après seconde, les ouvriers se groupaient, et devant eux se dressait l'usine, leur gagne-pain. Des grandes cheminés défiaient le ciel, rejetant de la fumée inofensive (grâce au filtre contre les toxicités et le Co2), dans un regard on pouvait lire le désarroi : « encore une journée à tuer ». Dans l'autre de l'espoir : « si j'extrais quelques kilos de plus, j'aurais peut être une augmentation ? ». Dans celui ci, de la peur : » courage Alfred, c'est ton premier emploi, faut pas le rater ! ».
Ils allaient tous au même endroit, jeune vieux, anciens novice, pour leur famille, pour eux, pour l'empire.
La journée commença. Les hommes descendirent dans le coeur de la Terre extraire ses richesses. Soudain, un ouvrier se prit 20 kilos de gravas sur le dos, le reste menaçait de s'écrouler. Il ne fallut que le courage de Valen pour aller sauver ce camarade, alors que les parois s'effondraient. Ils furent sauvés, mais il fallait à présent recommencer ce dur travail.
En cette journée calme, il n'y eu pas d'autres incidents. Mais à la pause déjeuner, un jeune apprenti n'ayant que la peau sur les os ( pouvoir d'achat, quand tu nous tiens !) et tenant entre ses mains un maigre sandwich, s'effondra. La journée avait été rude, et une crise d »hypoglycémie le frappa. Il reçut les premiers secours, là encore de Valen, qui plaça ses jambes en hauteurs, et lui donna sa maigre ration de sucre. Le jeune apprenti se réveilla, bien heureux.
Cette dure journée de boulot n'était pas terminée, et ils durent retourner dans les entrailles de la planètes. L'ascenseur faisait ce bruit strident, à vous casser les oreilles. La mauvaise tenu du matériel provoquait parfois des étincelles, entre les câbles et les poulies de l'ascenseur, ce qui dans certains cas, avait provoqués des incendies !
Il y avait ensuite les conduits menant aux galeries, des sortent d'antichambre. Les parois tenaient, mais plus on s'aventurait dans les galleries, plus le plafond bougeait, plus du gravier tombait.Heureusement, les mineurs possédaient des balises d'argos, et des masques de protection, ainsi que des casques. Mais les conditions étaient toujours horribles. Et passer 12 h dans un trou, malgré le matériel et les précaution mis en placent, ne devait pas être une partie de plaisir.
Et cette masse restait muette, tranquille, aimable même ! Attendant son heure, pensant que les forces publiques feraient quelques chose. Mais rien... Et ils continuaient à se faire exploiter, mais sentant leurs jours approcher.
Cette rude journée de travaille se termina, et dans la même marche funèbre, ils rentrèrent chez eux, dans le crépuscule du jour et de la nuit, la mine basse, pétri par les combats avec les catacombes de la Terre.
La maison d'ouvrier de Valen se trouvait au bout de la rue, qui se terminait sur une route dans un état pitoyable, chemin vers la liberté, la nature, et les autres contrés de l'empire. On apercevait au loin les immeubles de quelques villes en hauteurs, les cheminées des usines Stern et cie, puis les vertes prairies.
La maison de Valen, était semblable aux autres, construites de pierres prisent sur le tas, recouverte d'une charpies de plâtre blanc, tournant sur le beige. Le toit était fait d'ardoises, les fenêtres avaient été refaitent l'an passé. Derrière se trouvait un petit jardin, où le dimanche, la famille aimait s'occuper du potager. C'était le seul jour de repos pour les adultes. Les enfants allaient à l'école, mais la plus part prenaient une voie professionnelle, ou un maitre d'apprentissage à l'usine du coin. Le ciel était toujours gris, sombre, mais la dignité, la résistance des habitants de ces contrés ouvrières restait intacte. Contre vents et marées, ils restaient fermes, continuaient à travailler, de part leur lucidité de gentilhomme des bas fond qui leur apprenait la patience et l'opportunisme d'une situation, dont on pouvait tiré profit ( crise, problème social...).
Valen allait mettre son pied sur le perron de sa modeste maison, quand il remarqua deux ombres à sa droite, à l'entrée de la sortie de la rue. Deux jeune gens, l'une brune et pale, l'autre assombrie par le charbon, aux yeux bleus émeraude et aux cheveux blond paille. Elle avait l'air d'une petite paysanne, d'une bergère, l'autre d'un petit ramoneur, d'un gamin des villes. Ils s'avancèrent à la lumière d'un lampadaire, et se présentèrent à Valen.

« __ Bonsoir m'ssieur, commença la bergère. On nous a dit qu'il y avait du boulot par ici...

__ ... Alors nous sommes venu en chercher. Est ce vrai ?


__ hum... en effet. Leur répondit Valen en descendant du perron. Il y a du travaille pour tout le monde ici, mais si vous voulez faire fortune, passer votre chemin. Ce n'est pas le bon endroit.

__ C'est que nous voulons réguler notre situation un peu précaire. Dit la bergère.

__ Et nous n'avons aucun endroit pour passer la nuit, et pas un Reich Geld pour nous payer une auberge, l'hôtel. Reprit le Ramoneur.

__ Vous avez de la chance, dit Valen avec un sourire sous son imposante barbe, je suis un petit chef, je peux vous faire engager dès demain... Allez suivez moi jeunes gens ! » Alors le visage des deux jeunes s'illumina : en une discussion, ils avaient trouvés un gite, un travaille et quelqu'un, qui d'après l'intuition du ramoneur, allait beaucoup les aider.
Ils entrèrent. Vallen enleva ses chaussures noircies par la terre et le minerais, et mit une paire de chausson en peau de mouton. Les deux jeunes étaient intimidés par cet ours, le ramoneur enleva ses chaussures, on lui donna des sabots qui restaient dans le coin. Idem à la bergère qui n'avait que de vieil espadrilles.
Valen ouvrit la porte donnant sur une petite salle à manger, avec la cuisine dans un coin, la télé en face. Et autour d'une grande table, il y avait cinq enfants. Une petite fille rousse, de six apprenait son alphabet. Elle était au CP. Deux petit blondinet de 10 ans et 11 ans, au CM2, faisait des tables de multiplication. Une belle jeune fille, en pleine adolescence, entrant au lycée, devait se farcir un texte de Siegfiel, celui qui avait écrit et composé l'hymne stanisaslasien. Cet homme était un des protagonistes de l'ère romantique, du début du XIX ème siècle. Sa pensée était fluide et douce, ses mots enflammés et rageurs, son œuvre unique et vénérée.
Et à la cuisine, un bon grand jeune homme dans la vingtaine, aidant sa mère dans la préparation du repas.

« __ Chez nous, il faut savoir tout faire ! Dit Vallen alors qu'il voyait le regard surpris de ses hôtes.

__ qu'est ce que tu nous ramènes encore ? Demanda Ilda, la femme de Vallen, dans un soupir.

__ deux futur employés, ils cherche du travaille ici, et n'ont pas de toit.

__ Ah ça du travail, il y en aura toujours, il paraît qu'il va falloir augmenter les cadences. Un type de l'usine d'armement de Falcon Auf Vogel m'a dit qu'ils allaient avoir une grosse commande. Dit le fils. Vous arrivez au bon moment conclu t-il pour les deux jeunes.

__ Et où va t-on les mettre ? Demanda sa femme sceptique.

__ Ici, il y a de la place pour tout le monde ! Tonna son mari.

__ Les enfants dorment à cinq dans le lit de ma mère ! Tout ce que nous pouvons leurs offrir c'est le grenier !

__ Il reste des matelas, comme on en faisait autrefois, il y a de la place au grenier, nous ne somme pas en hiver, sa ira. En se moment, sa va il n'y a pas de problème pour la nourriture. Nous avons notre potager qui nous aides à boucler les fins de mois. En attendant de trouver une maison d'ouvrier libre, vous logerez ici.

__ Oh merci Monsieur ! Mais... dit la bergère

__ Ne vous inquiétez pas, vous ne nous gênez pas, et excusez ma femme, les journées son dures pour tout le monde ici. Conclut Vallen. »
Quelques minutes plus tard, le repas fut servi: des patates. Madame Valen déclara que si elle avait su qu'il y aurait des hôtes, elle aurait mit un peu de gras( saucisse, viande). Mais en avaient ils les moyens?
Ils discutèrent ensembles, il le fallait bien pour oublier la médiocrité du repas.

« __ D'où venez vous ? Demanda Vallen

__ Nous venons de la région Falkenau ( lieu où ils avaient été peint). Moi du petit village de Rosa ( lieu de naissance de la vrai bergère)

__ et moi de la ville de Falkenaustadt. Dit le ramoneur.

__ Et vous avez fait ce long voyage jusqu'ici ? S'étonna la femme de Vallen

__ C'est que nous avons prit la fuite, j'étais condamnée à un mariage forcé.

__ hum, je vois. Mais comme je le disais, n'espérez pas une belle vie ici. Oui vous aurez une maison, des soins, une éducation offerte par l'entreprise, mais la vie sera amer et dure. Dit Vallen. Regardez mes enfants: mon fils ainé Boris travaille déjà à la mine, mes deux fils vont aller au collège_ si ils ont des bonnes notes_ mais je ferais en sorte qu'ils aient un vrai métier. Quant à mes filles, quelle quitte ces terres sans avenir. Y a rien ici, juste le minerai !

__ Ceux qui ont réussi à s'en sortir travaille à la Ville, à une bonne dizaine de km d'ici, les autres, sont à l'usine d'armement de Vogel ! Et puis, il y a ceux qui reste là. Dit Boris.

__ Mais papa, demanda le premier puiné, du nom de albert, pourquoi ils fabriquent toutes ces machines à Vogel ?

__ oui, et c'est quoi la grosse commande que parlait Boris ? Demanda l'autre puiné, du nom de Klaus. Alors Vallen prit son inspiration, et une minute de réflexion, la réponse sortit tout de suite:

__ des armes. Répondit il d'un ton neutre.

__ pour jouer à la guerre ? Demanda Klaus.

__ Non, enfin, oui, mais je ne sais pas.

__ C'est pour « réhabiliter et moderniser les arsenaux impériaux ». dit le ramoneur. L'empereur la dit.

__ mais comment le sais tu ? Demanda Boris étonner. Alors le ramoneur jura sur sa bêtise, personne ne devait savoir qu'ils étaient en fait des personnages de tableaux.

__ je... j'ai connu un garde impérial... qui avait l'oreil indiscrète, et a entendu sa de la bouche de l'empereur.

__ Ca veut dire quoi papa ? Demanda albert.

__ qu'on a du vieux matos et qu'il faut le moderniser.

__ n'empêche, on m'ôtera pas de la tête, qu'au final, se sera des bombes qui nous exploserons à la gueule ! Clama Boris.

__ la guerre ? Si elle aurait du avoir lieu, elle se serait déclaré dans les années 2010', avec tout ces guerre, dans le monde ! C'est pas possible. Dit Ilda inquiète.

__ Ca fait 7 ans que Molotov est la où il est ! On se croirait en pleine guerre guerre froide !

__ On vit sur une bombe à retardement , ça va péter ! Tout ces types de la bourse qui joue avec notre frique, il va y avoir encore un craque ! Comme en 2010 et en 2030 ! S'enflama Boris.

__ Suffit ! Tu ne sais pas ce que c'est qu'une crise comme celle de 2010, ! Ces gens à la soupe populaire, à la sortie des usines ! Se ruant à leur banque pour voir qu'ils ont tout perdu ! Sa fait déjà longtemps que ça aurait du péter ! Et il n'y a toujours rien ! Alors, s'il te plait, tais toi et on verra ce que tu ferras !
Le fils baissa sa tête, le silence revint, Vallen était énervé. Les enfants n'osaient plus poser de questions, mais l'insouciance de Klaus l'emporta :

« __ Papa, c'est quoi cette grosse commande à Vogel ?

__ Je... hum, je ne sais pas fiston, je ne sais pas. Se resigna Vallen.

Le silence revint à table. L'état leurs donnait du travaille dur, des commandes à n'en plus finirent. Ils se crurent en état de guerre par moment. Alors que la nuit n'était pas totalement tombée, ils allèrent se coucher. On installa le ramoneur et la bergère dans le grenier, avec un vieux matelas. Ils étaient libres, chez des gens honnêtes, ensemble pour la première fois ! Mais ils n'osèrent rien faire, le sol grinçai,t ce qui n'était pas très discret.
Durant la nuit, Vallen se tapa le front, il avait oublier de leurs demander leur nom.Cette nuit fut calme, mais à 5h00, la maison bougea. Vallen alla réveiller son fils, qui alla réveiller la bergère et le ramoneur. Ils descendirent, et comme petit déjeuner il y avait du pain, du café, et petit peu de beurre ( 250g). Le soleil n'était pas encore levé qu'ils partirent, sur le chemin Vallen croisa des collègues, suivi par d'autres collègue, à côté de camarade sortant de leur modeste battisse. On salua les nouveaux venu, et devant eux, se dressa l'imposante mine.On les présenta au bureau des ressource humaine. Ils présentèrent des papiers ( faux, fait par un expert, qu'il avait fabriqué pour des opposants politiques). Les noms étaient : Adam et Eva Christian ( pas très original) marié depuis 3 mois. Le ramoneur suivi Vallen et son fils vers les mines. Mais la bergère alla dans un atelier ou on s'occupait du matériel ( blouse, casque...). Elle devait réparer les uniformes usés, les nettoyer. Elle serait payé... 500 reich Geld, une misère.
Le ramoneur était quelque peu déjà en tenu. On lui donna un casque et les masques. On lui dit que si il y avait dommage sur le matériel, ce serait retenu sur sa paye. D'ailleurs, il était payé 1250 reich geld. Boris lui dit de gratter les parois comme si c'était une cheminé.
Le premier contact avec le terrible ascenseur se passa mal, un souvenir lui vint : il tombait dans une cheminé... il était pourtant qu' un personnage de tableau ?
Le sous sol était lugubre, on entendait les bêtes grouiller et le souffle de l'air passer dans les couloirs. On l'affecta à une machine qui broyait le minerai, il devait trier les bonnes pièce (minerai) des vulgaire cailloux, il n'était pas seul à cette tâche de novice, mais c'était quelque chose de stressant et de fatiguant.
Et alors que Vallen et Boris étaient dans d'autre couloir, à extraire le minerai, face à des dangers multiples, il entendait le bruit de la terre qui grondait, les cris des hommes prit sous des gravas, blessé par les machines, apprenant la mort, les blessures d'un proche. Cet univers était celui de millions de personne en Stanislasie. Ensuite le minerai partait vers des usines de traitement où on le préparait à son devoir : devenir un char, une arme, un blindé, un avion.
Il passa tout son temps à faire cela. Et à midi, quand la siréne retentit, son chef lui dit que pour un débutant, il ne se débrouillait pas trop mal.
Le repas de midi, se passa sans dommage. Le petit ramoneur rejoignit Boris et Vallen, la bergère mangeait avec d'autres collègues.
La pause terminer, et ils retournèrent au travail. L'un dans les profondeurs noires de la Terre, l'autre dans les ateliers des « blanchisseuse ».
a la fin de la journée, le ramoneur avait les mains encore plus noirs, la bergère avait laissé ses doits délicat pour laisser place à de la chaire pétri.
Vallen s'arrêta en chemin et les prit par l'épaule:

« __ votre maison se trouve ici à présent. Un minier est mort la semaine dernière, jeune et seul... j'ai pu parler au directeur, un homme honnête, à l'écoute. Elle est a vous à présent. Mais faite attention tout dégât pourra être retenu sur votre paye. Y a, à l'intérieur, le stricte minimum. Mais ce Week end, vous pourrez venir fouiller avec nous dans les dépôts ventes de la ville, on trouve toujours des trucs intéressant pour meubler sa baraque. Dit il. Bon je vous quitte, et prenez ce pains, car je doute que vous ayez l'temps d'aller à la boulangerie à cette heure-ci.

__ Oh merci m'ssieur Vallen ! Dit le ramoneur

__ Oh, ce n'est rien, ça me fait plaisir, et puis faites comme tout le monde ici, appelez moi Jan ! » Et le vieil ours se retira. Ils se retrouvèrent face à leur nouveau logis. Autour d'eux, les mineurs rentraient, la mine décrépite par le charbon. Eux, malgré la dure journée, les péripéties, avaient le sourire.Ils entrèrent dans la maison, s'y installèrent. Ils étaient seul, le lit grinçait, mais qui gêneraient t-il ? Personne.
Et le crépuscule tombait, le soir arrivait. Une dure journée pour les mineurs s'achevait. Quelque sourire étaient affichés, certain avaient entendu par le petite radio, que le gouvernement allait augmenter les aides pour le départ en vacance, notamment pour les ouvriers, et les mineurs ! Ils étaient en plein printemps 2018 et l'été étaient pour 2 mois. Cela suffisait, tout du moins, à baisser les envies rageuses et grévistes des ouvriers pour l'empereur.
Et demain, ce train train noir et sans avenir continuera ! Car ainsi vivait depuis des siècles les gens de cette régions.

Et puis il y avait les ouvriers, mieux lotis, des usines d'armement de Vogel, un bourg, où toute la population vivait autour de l'usine. On y fabriquait arme, blindée, avion, à la chaine et sans répis. On avait tellement besoin de main d'œuvre que les jeunes du village pouvait plaquer leurs études pour aller travailler à cette usine, où on ne perdait pas de temps, et le salaire ne baissait pas. Il y avait même des gens de la cité ouvrière d'à côté, des mineurs, qui venait boucler leur fin de moi ici, par de petit boulot ! Mais la question restait en suspens: à quoi servirait ces blindés, ces avions ?
Ne croyez pas que l'artisanat local en était bouleversé, au contraire, ils étaient traité comme des sous traitant, ils fabriquaient des pièces essentielles pour la fabrication des armes ! Tout le monde y gagnait, mais à quel prix?

A stanislastadt, le maître mot était : « travail », et il y en avait pour tout le monde ! On recrutait partout ! Dans tout le pays ! Les mines, et les usines, offraient une occupation, que beaucoup de monde croyait « passagère », personne ne croyait qu'il y travaillerait longtemps ! Mais si. Il y avait beau avoir peu de chômage, il était remplacé par des emplois précaires. L'état créait une masse ouvrière qui lui servirait à développer les grands complexe industriels. C'était le cas principalement pour le nord.
Mais dans le sud, il n'y avait pas beaucoup de chose, outre la pêche l'agriculture et l'élevage, c'était une région sauvage et agricole. Seul le littoral et les montagnes dites « bombées » étaient réellement dans le mouv' économique du pays. Sinon, le centre et les grandes plaines étaient presque vide de grand plan économique. Oh, on y installait bien quelques bases militaire pour éviter de faire crever quelques bourgs sans importance. Mais les industriels étaient réticent à y installer leurs usines, il fallait y remédier :

« __ Monsieur Stern, hier j'ai parler aux représentant du groupe Kyushkov & cie, ils pourraient accepter d'établir quelques usines dans le sud !

__ Je sais où vous voulez en venir mein kaiser, mais le sud du pays représente peu d'intérêt: pas beaucoup de main d'oeuvre, coup des terrains exorbitants_ et protégés par surcroit_ de plus il n'y a pas beaucoup de matière première à exploiter la bas, les coûts de déplacement...

__ J'entends bien ce que vous dites... mais il y a la bas un chômage à vaincre, et il faut que notre carte industriel d'armement et de production nationale soit équitable sur tout le territoire ! Ces terres sont riches, mais protégé comme vous le dites. Je n'y peux rien et ne comptez pas sur moi pour changer la loi ! Je ne tiens pas a avoir une insurrection d'écolo sur le dos; ils risqueraient d'ameuter la classe ouvrière. Ce serait de mauvaise augure, de plus, mon chancelier vient de décider d'augmenter le smic, et l'aide de solidarité ! Il le faut bien pour adoucir le peuple, dois je vous rappelez que je suis un politicien aussi ? Ervig devant la stupeur du patriarche.

__ hmm, oui mais les coûts ...

__ Vous ne voulez pas vous lancez dans ce projet audacieux ? Seulement deux trois usines, il serait dommage que Kyushkov vous coupe l'herbe sous le pied.
Et pas d'investissement suffisant, pas de subvention à l'aide à l'investissement audacieux ! C'est ce que vous voulez ?

__ grlmm ! Bon, une dans le Landers de Folken, et l'autre dans le Lander de Boyodov ! ... et une dans la région de Teccio ?

__ ça me va grandement. Vous avez la priorité pour batire. »

Ervig avait déjà dit ça à Kyushkov & cie, eux même sceptique. Il y aurait donc 6 usine d'armement et de production à la chaine construite dans le Sud. Cela fera encore baisser le chômage, participera au développement, et par une cela ne sera que plus bénéfique, surtout avec la hausse du smic et de l'aide de solidarité. Ça s'appelait de la politique.
Mais tandis que le pays se tenait sur une voie industriel, une partie_ infime peut être_ de la population vivait dans la pauvreté. C'était ceux que l' état avait oublié, ceux dont il ne voulait plus, ceux qui le gênait dans ses plans. Ils vivaient dans les bas fond des villes, dans les banlieues isolés. C'étaient de misérables citoyens, vivant des vices, des boulots précaires, des aides de l'état.
Prostitutions, voles, mendicité, violence étaient le quotidien dans ces quartiers.
Les mères tenaient la maison, les pères se saignaient dans des petites boulots, et les enfants trainassaient sur le chemin de l'école, pour au final, ne pas y aller.
Mais certaines mères se prostituaient, certains pères mendiaient, et certains enfants volaient.
Ces quartiers étaient sombres, les immeubles n'étaient que de « vieilles boites de cartons » empilés les unes sur les autres. C'étaient les oubliés de la crise.
Il y avait tout de même dans ces quartiers, des gens honnêtes et instruits, des instituteurs, des militaires à la retraite ( quoique...), des commerçants, des artisans. Des gens avec un vrai métiers, instruits, mais pas forcement honnêtes dans certaine circonstances. Ils tentaient de guider la populasse , dans les conseils de quartiers. Mais, les gamins des rues étaient toujours là, la misère aussi. Et alors, toute la politique de l'empereur n'aurait servi à rien ! Les livres, la culture, le savoir, tout ceci n'était applicable que si la misère étaient terrassée. Ce qui n'était pas le cas dans ces quartiers.
L'empereur gardait un oeil attentif sur ces quartiers, notamment ceux de Stanislastadt, les pires, sans pour autant régler la situation. Il voyait en eux, des électeurs manipulable, un nid de rébellion. Les enfants y apprenaient la violence dès leur plus jeune âge, tout en gardait cette innocence morbide. Ils étaient gaie, heureux, insouciant, flânant dans les rues, volant du pain, des fruits, des sacs. Ils allaient à l'école quand ils avaient un problème_ sachant que monsieur l'instituteur serait toujours là pour les écouter_ ou si ils s'emmerdaient.
Et voyez vous, là bas, cet enfant qu'on vend ? Ce jeune petit garçon âgé de
3 ans, même pas, deviendra un gamin des rues. Il s'appelait Ritournet, car il braillait comme une ritournelle. Retenez ce nom, et vous saurez pourquoi.
Son avenir était tout tracé, le couple qui l'achetait, était ... stérile. N'ayant pas les moyens de faire appel à la science, ils en étaient venu à ce dure commerce. Et n'ayant pas les moyens de l'envoyer à l'école ( fournitures scolaires, cantine, sa coute bonbon !), il serait envoyé chez monsieur Einz, un artisan à la retraite, ayant fabriqué toute sa vie des portes, son atelier était plus rempli de livre, que d'outil, il avait le projet d'écrire ses mémoires . Ce brave homme s'occupait des enfants de son quartier, leurs apprenant à lire écrire, compter, sous forme d'apprentissage. Mais cela n'empêchait pas les gamins et les gamines de mal finir. Car l'appel du jeux et de l'aventure était plus fort, et un matin, ils n'étaient plus présent à la porte de monsieur Einz.
C'était ainsi que fonctionnait la gaminerie de Stanislastadt. Où des hommes comme monsieur Einz, tentait de rendre l'avenir de ces pauvres mioche, moins sombre, moins idiot.

Mais l'empereur se réservait se réservoirs de mains d'oeuvre, de chaire à canon.
Un petit quelque chose lui disait qu'au final, ces gens le remercieraient !
Mais son instinct d'homme politique et d'homme de terrain était plus fort. Il aimait la patience maligne autant que l'action de communication. Et c'est ainsi que dans le but de saboter définitivement le jeux de la démocratie, il alla dans ce quartier. C'était un beau matin, la veille, les colporteurs avaient répandu la rumeur. Les gens n'y croyait pas, et pourtant, en regardant par la fenêtre, alors que le brouillard se levait pour laisser un ciel bleu apparaître, ils virent l'empereur.
Il se trouvait dans son uniforme militaire favori, celui qu'on voyait sur les portrait d'administration. Une vareuse vert-fauve, avec un hippogriffe sur le haut des manches, des fines épaulettes, une casquette d'officier, sans médaille, sans artifice pompeux. Il avait aussi une gabardine fine, droite et blanche. Un pantalon noir avec des chaussures de marche cirées.
Il était flanqué de quelque garde impériaux en tenu d'apparat ( 6 au total), il était avec le secrétaire d'état à la ville Brisbach, borodini le suivait discrètement. Il y avait des agents de la Sécurité nationale dispersé un peu partout. Le maire le suivait. Il serrait des mains, disait des mots attentionnés aux gens partant au travaille, sidéré par ce qu'il voyait: l'empereur en personne dans les bas fonds de la capitale !
Des gens sortaient de leur bâtisse: des mères portant leurs enfants au sein, des alcoolique restant droit, des anciens combattant au garde à vous, des vieillard(e) bouche bée et ému, des ouvriers s'arrêtant dans leur routine misérable, des gamins flânant, riant, de ce drôle de spectacle.
Les patrons sortaient, se ruant sur les personnalités, leur serrant la main. Suivit de quelques employés, puis des maîtres apprenti, des apprentis eux mêmes, des enfants exploités, des travailleurs immigrés et clandestins ! Les rares policiers
trainant dans le coins se regroupèrent, et allèrent rendre leur hommage à l'empereur. Les mendiants se redressaient, et tentaient de retrouvé le peu de dignité que le destin leurs avait prit, pour saluer cet homme !
Les prostituées rangeaient leurs aires racoleur pour se faire passer pour d'honnête mère de famille ( et certaine l'était !), sautant à la gorge du beau jeune homme qu'était Ervig Ier.
Le maire commentait, l'empereur faisait mine d'écouter, mais il ne s'était pas attendu à ça, des quartiers délabrés, des citoyens honteux, sans dignité; seul les gamin semblaient garder cette innocence juvénile. Mais rare était ceux qui osaient approcher le maître hippogriffe de la nation ! Et si un osait franchir le rubicond, vous pouviez être sûr qu'il serait suivit d'une nuée de gosse, d'une armada de bande, de la caste de la gaminerie tout entière !
Et aussitôt, l'empereur se retrouvait entouré de gamin, qui pouvait à tout moment sortir un pistolet plus gros que leurs bras, et abattre ce monarque, pour déclencher une révolution !
Mais ils ne le faisaient pas, ils ne le feraient pas. Cette image était trop belle pour quelle soit brisée par un acte délibéré et con.
Ces gamins, indomptables, débrouillard, se laissaient caresser la toison par l'empereur, se faire serrer la joue, prendre par l'épaule, serrer la pince. Certain eurent même droit à un bisou !
Il y avait de quoi rendre nerveux toute la garde impériale devant ce spectacle.
Et voilà qu'un gamin, se souvenant d'avoir lu le petit prince, demanda un dessin de l'empereur. Un autre demanda un autographe. Il s'exécuta bien naturellement. C'était ça être politique après tout ?
Et un autre, un autre ! Ils en demandaient tous ! « Un autographe mein kaiser » cria une femme, suivie d'autres et d'autres !
Puis vint le temps des revendications, « du pain, des sous, de la considération, de la décence pour nos mioche ! » S'emporta un ouvrier, sous l'oeil calme de l'empereur.
Ici, il apprenait à aimer un peuple qu'on a fusiller, massacrer, daigné, abandonné ! Il tuait la démocratie par cet acte si beau, mais si bien calculer ! En allant dans les bas fonds de la déchéance humaine, il s'appropriait une besogne de politicien engagé, un soubresaut de dernière minute !
Dans ce pays où personne ne souriait, ici, on riait à présent ! Borodini donnait des conseils pour « traiter avec le pauvres ». « parlez comme eux! » « soyez simple et unique », « conciliant et rassurant », « complice et tribun ».
Le maire de l'arrondissement commentait toujours, mais l'empereur s'en fichait, il saluait ces gens longtemps ignorés ! Construire une usine ici , ce ne serait pas une mauvaise idée ?
Les gens autour de lui, était si heureux et ébloui par sa visite, qu'ils en avaient oubliés leur triste sort. On avait même oublier de se plaindre, de râler. L'empereur venait, il ne fallait pas le faire fuir.

Il y avait de l'agitation dans la rue, cela perturbait les apprentis de monsieur Einz, et pour éviter qu'ils sortent, il alla dehors, demandant à ses élèves de rester calme. Et ce qu'il vit le stupéfia : l'empereur entouré de garde et de collaborateur, serrant la main aux habitants, faisant un autographe au pauvre !
Mais par rapport à la masse ambiante, il ne se jeta pas sur l'empereur, car c'est lui qui le remarqua.
Ervig vit ce vieil homme aux cheveux longs et gris, le dos vouté, avec une canne, le regarder avec étonnement. Il se dirigea vers lui, et lui serra la main, mais Einz ne fut pas déstabiliser, et ce qu'il souhaitait dire depuis des décennie pouvait être entendu par l'homme le plus important de l'état :

« __ Mein Kaiser, il faut faire quelque chose pour tout ces gens, ces enfants ne vont plus à l'école, c'est moi qui m'occupe d'eux ! Je suis vieux maintenant, qui s'occupera d'eux quand je serais mort ?

__ Ne vous inquiétez pas monsieur, et croyez bien que depuis le début de ma visite, j'ai pu voir l'étendue de la misère ! J'en suis révolté ! Mon gouvernement ne peut laisser passer ça ! Je pensais faire pression sur les industriel pour qu'ils installent des usines ici...

__ oh ! ... merci mein kaiser ! Mais souvenez vous de gens d'ici, car eux, ne vous oublieront pas ! Dit Einz en guise de conseil. Mais déjà, l'empereur s'éloignait vers des culs-de-jattes.
Et nous ferons comme les politiques, nous bâclerons la fin de se sujet, au importances criantes, mais dont l'idée est dérangeante. Car la Stanislasie avait des problèmes tout aussi important !
Saviez que dans le sud du pays, de grandes plaines isolés et inhabités régnaient en ces lieux ? C'étaient de grandes cuvettes, enguirlandés par des plateaux feuillus et rocailleux. Des bois et des herbes verte au printemps, jaune en été et orange en automne garnissaient ces prairies. Quelques villages paumés se trouvaient ici et là. Les habitants vivaient surtout du tourisme, de l'élevage.
Sous se grand ciel bleu, au dessus de ces herbes verdoyantes, entres ces montagnes vieil, imposant le respect, des cow boy s'occupaient de leur betail, les rapaces chassaient, les fourmis partaient en guerre et les petits prédateurs chassaient. Les ours vivaient encore en liberté, au nombre d'une petite centaine. Ces être balourd et géant, tranquille et énervé, régnaient dans les montagnes, les rapaces au plumage sombre, au bec acérré, dominaient le ciel.
Quelques loups flânaient joyeusement dans les prés et les champs. Des fleurs colorés poussaient dans des butes de terres grasses et retournés, défiant les êtres qui au risque de leur inconscience les auraient écrasés.
Une rivière avait creusée son lit dans la vallée large, et chaque année, elle en sortait, terrible. Elle déversait alors son lemon fertile sur les terres. La terre était encore plus riche, elle aurait pu faire pousser mille fantaisies de la nature, nourrit Gaia, et alors, un vert paisible s'échappait de ce paysage sauvage. Le ciel restait bleu, les nuages versaient leur tribut de pluie.
Et au milieu de cet équilibre conservé par la sagesse des anciens, un animal osait défier les codes de l'homme: le cheval. Il galopait, ici, en liberté. Par troupeau de plusieurs têtes, il galopait sans cesse, charchant de l'herbe encore plus tendre à chaque coin de rocher. Il était issue du croisement entre des chevaux de guerre , des champs, et d'écurie, et des fiers étalons des plaines.
Et contre le temps, il galopait. Et parmi ce troupeau que nous apercevons, un fier étalons brun à la crête noir surveillait sa horde. De l'âge jeune, il détenait la fougueuse et intrépide envie de liberté.
Suivant sa horde depuis un petit chemin en hauteur dominant quelque peu la vallé, il voyait ses fréres et soeurs, cousine, cousin... il voyait se que mère nature lui avait offert, et la remerciait par un hénissement. Galopant à toute halure, il démontrait sa vitesse et sa beauté aux femelles, son mérite au mâle.
Mais derrière la colline, se trouvait un sombre personnage : l'empereur. Que venait faire ce type ici, en plaine cambrousse ? Monsieur était venu chercher un cheval. Ici, les chevaux n'étaient pas protégés, il en avait donc le droit.
Il se trouvait dans un veston de velour brun, des botes d'équitation chaussaient ses pieds par dessus une culotte beige. Il avait des gants de cuire noirs, et une écharpe de laine blanche faisant office de cravate, qui volait au vent. Sa coiffure, toujours impécable, était recouverte par un chapeau de feutre brun. Il se trouvait à cheval, et était entouré de garde impériaux monté, dont son nouveau commandant de son échelon de protéction : Einrich Dumbach. Il regardait ces chevaux cavaler en liberté. Il était émue par se moment, mais son visage restait impassible. Il fit un geste vers le bel étalon brun à la crinière noire. C'était lui qu'il voulait; ses gardes impériaux montés se lançèrent à la poursuite de l'animal. Leurs chevaux étaient rapide et bien entrainé, mais peu habituer à de telles routes ! De plus, ils étaient distraits par les paysages et cette odeurs de liberté qui venait vous chatouiller les narines et l'esprit.
Mais reprit par leur maître, ils continuaient leurs cavalcades. Mais l'étalon avait sentit l'odeur de l'homme et des cages, il les avaient reperés. Il avait coursé un bon bout de chemin, avant d'être capturé. On l'avait traîné de force devant l'empereur. Mais pour lui ce n'était qu'un humain, et il poussa un hénissement de haine. Ervig baptisa le cheval du nom de Frei. Le cheval se laissait difficilemment faire par les gardes à cheval. Il tirait fortemment sur la corde, et faisait quelques ruhades.
L'empereur fit le tour de l'animal et le détailla d'un regard tranquille et concilliant, Frei ne détourna pas son regard de l'humain.
Ervig descendit de son fidèle destrier pour tenter de monter Frei... il se fit éjecter. Encore éjecter. Heureusement, les gardes impériaux le rattrapaient, mais les chutes se faisaient plus violentes, plus hautes ! Et à un moment, l'empereur tomba à plat dos, étalé sur le sol, telle une crêpe. Heureusement pour lui, il venait de tomber sur de l'herbe haute et abondante. Malgré tout il se releva difficilement et avec l'aide de ses sbires.
Cette fois ci, c'était décidé, il monta le cheval, mais avant, réussi à lui enfiler la selle et l'harnière par on ne sait quel artifice, et le monta, lui faisant des carresses; lui parlant fortement pour le calmer, lui tirant la crinière. Et finalement il perdit le contrôle de l'animal et celui ci cavala, galopa ! La crinière au vent, l'empereur dans une mauvaise posture sur le dos.
Ervig renforça son emprise sur frei , et sa pression sur les flancs de l'animal.
Il se courba vers l'avant, corps contre cou, ils partirent ainis ensemble. A une vitesse folle ils passaient sous les aigles, devant la rivières, près de la montagne, ils aperçurent une crête, et arrivé dessus l'empereur vit l'étendu de la troupe ! De la horde de Frei !
Ils la suivirent de côté, les élements tournaient autour d'eux, les autres cheveaux n'étaient qu'a une bonne dizaine de mètres, et sur le haut de la crête, Frei fit une ruade titanesque, et l'empereur resta percher sur la selle : il avait prit le contrôle de l'animal ! Celui ci avait beau bouger dans tout les sens, l'empereur avait prit le contrôle de la situation, usant de ses jambes et de différents points d'appuis pour guider l'animal à travers la crête et les hautes plaines !
Le soleil se couchait, on ne voyait plus que leur silhouette d'encre, devant ce couché de soleil comme on en voyait plus dans ce monde pollué. Il était rouge avec des teintes violette et, les nuages reflétaient un rose tendre.
Et l'homme et l'animal transperçaient l'horizon telles deux ombres devenues libres. La liberté habitait à présent l'empereur qui s'en allait à quelque fantaisies d'équitation. Il ne faisait plus qu'un avec cet animal, et il ne regretait pas de l'avoir choisit.
Et l'heureuse année 2018 se termina. On s'aurait cru dans une entracte, comme avant le coup final ! Certain diront, que nous aura apporter ce chapitre ? Je leur répondrais qu'ils auront vu que la Stanislasie était une puissance industrielle reposant sur une masse ouvrière précaire ! Que la misère existait toujours dans cet empire enchanteresse! Je pourrais même dire que l'on avait trouvé son talon d'Achille ! Les feuilles tombent, la neige poudre le sol . Ca y est, l'année 2018 se termine.












L'année 2019 s'annonçait palpitante. Jamais le régime en place ne s'était aussi bien porté. On avait enfin installé quelques usines dans les quartiers pauvres, l'armée arrivait à la fin de sa phase de modernisation, et la puissance de Xana ne cessait d'augmenter. Le petit chérubin était en hibernation, pour canaliser de la puissance, et recharger les piles nucléaires.
Les troupes d'élites stanislasienne investissaient Lyoko, les explorations avaient données une carte précise de ce monde. On avait aussi percé le secret de la translation et les voyages dans le réseau mondial. Le code des tours avait été percé: n'importe qui pouvait y pénétrer et l'activer. Mais surtout, pour faciliter le voyage de xana dans le réseau, des repliaks furent crées ! rien de plus facile, xana en avait laissé la trace dans sa mémoire, il restait des fragments de donnée dans le réseau. et donc, grâce au génie des scientifiques, les replikas furent recrée ! Et dans notre monde, elles étaient gérées par des agents dormants, ou des mercenaires. Mais déjà, des expériences étranges avaient commencés dans les laboratoires de l'armée... et si vous regardiez plus attentivement, vous pouviez voir dans un hangar, des Krabes, des kankrelats, des bloks , heureusement à la lumière, rouge éteinte. voyez vous ces chaines d'assemblage ? On y créer des mégatanks d'après le progamme de Xana. et dans le ciel on essaye les frelions ! encore quelques mois et cette armée irrégulière pourra faire des ravages !
Restait à institutionnaliser Xana ( officieusement !). On présenta donc un Kaiserlasse secret . Celui-ci stipulait que si la sécurité de l'empire en dépendait, l'arme capitale pouvait être utilisée avec l'accord de l'état major . ( les services de renseignement ennemis furent mit en erreur, pensant aux cents tête nucléaires que possédait la stanislasie et qui était en cours de démantèlement).Quand les fonctionnaires qui venait de lui apporter le décret sortirent, une épaisse fumée apparu de la cheminée
"au non, encore lui Se dit l'empereur. Ce que le personnage qui venait d'apparaitre devant lui n'était pas n'importe qui c'était :

"__ ...votre ministre de la magie, pour vous servir mein kaiser ! Dit l'homme en faisant une courbette. Et non nous n'étions pas dans Harry Potter, d'ailleurs vous pouviez demander à n'importe qui de l'autre monde: " Harry Potter ?! .... vous devriez pas restez là m'ssieur, risque d''y avoir du grabuge !!"

__ bon que me voulez vous maitre Marlein ! Demanda Ervig exaspéré .

__ je suis venu vous parlez des sorciers exerçants sur vos terres.

__ ah...

__ Oui en effet ! Certains osent vendre des produits dangereux aux habitants de votre monde ! Je sais que cela a souvent été le rôle des sorciers dans vos contrées, mais certains dépasse l'entendement ! Arnaquant les braves gens !

__ je sais monsieur le ministre, il y a des lois pour ça...

__ Mais vous ne comprenez pas ?! Nos deux juridictions n'avaient pas prévu de telle bévu ! Comme cette jeune fille ayant une queue de dragon ! Ce vieillard à la langue démesuré ! Juste parce qu'ils avaient les hémorroïdes ou un champignon sur la langue !

__ ok, que voulez vous que je fasse ? Demanda Ervig pressé.

__ que vous nous livriez le pire d'entre eux... Darius !

__ Darius... un dossier ? Et d'un claquement de doigt, un dossier apparu sur le bureau de l'empereur. Mais il est écrit en elfe ?!

__ Ah, mais c'est que le chef de notre police est un elfe ... les yeux de l'empereur devinrent rouge. Ok je vous le traduit ! ù^*ù;! et le dossier fut traduit.

__ Ah enfin ! Vous me tiendrez au courant par corbeau ?

__ Bien sur mein kaiser ! Et bonne chasse ! "Sur ce, le ministre disparu dans un volupté de fumée.
Décidément, l'empereur ne se ferait jamais à cet olibrius ! Déjà que son esprit rationnel avait eu du mal à se dire que le monde du merveilleux existait ! Bien sur il avait lu Harry Potter, mais ce qu'il avait découvert n'avait rien avoir avec cet univers. La sorcellerie était accessible à tous, mais il fallait faire une école ! Le monde des sorciers et des magiciens était un monde amorale, peuplé d'êtres étranges : lutins, nains gnomes, farfadets, korrigans, bonnet rouge, elfes, fées, nymphes, monstres hybrides, dragons, créatures fabuleuses ! Mais c'était un monde propre, sans pollution où la nature était reine ! Des humais sans pouvoir magique y vivaient ! Il y avait de simples gens, mais aussi des chevaliers, des paladins, des héros ! Mais aussi des seigneurs du mal, des démons ( bon ou mauvais), des esprits, des fantômes ! C'était un univers tout autre, mais qui était lié au notre par des ministres de la magie, des commission de la sorcellerie, des conseils du merveilleux et par des portes célestes, sorte de sanctuaires donnant sur le monde magique de Fantasia ( dépendance stanislasienne)! Et seul les chefs d'état et les services secrets étaient au courant, c'était mieux ainsi. Mais le fait que le ministre de la magie en est venu à demander aux moldus d'arrêter se Darius était le signe que c'était un sorcier hors du commun, ou tellement froussard qu'il se cachait vraiment bien.
en lisant ce dossier, l'empereur apprit que Darius utilisait un château volant, se déplaçant grâce à la puissance du démon Pyro. Ce château avait la possibilité de prendre la place d'une maison quelconque donnant l'illusion d'entrer dans une maison qui était habituellement là, mais qui était en faite, le château ! Il était équipé d'une porte magique donnant sur différend lieux: le monde de Fantasia ( celui des sorciers), dans une boutique de stanislastadt, une maison ouvrière du nord, une grange dans la campagne stani, une caverne dans les rocheuses américaines. Mais cette porte avait été volé au ministère de la magie ! Le château volant lui, n'était qu'un empilage de carcasse d'épave ( dont celle du "Bismarck", cuirassier de l 2° guerre mondiale, du charle de gaule, porte avion, ainsi que le "Clemenceau).
Le dossier donnait une description précise du château: au centre, une gueule de dragon en acier, la coque du titanic en dessous, 4 pattes d'aigle en métal, avec un système d'articulation sophistiqué. En haut, des morceau de maison en bois, en pierre, dont un toit ( reste du Parthénon), une plate forme de porte hélicoptère en guise de terrasse. quelques tourelles de cuirassiers sur la cime de ce vaisseau, les cheminés du titanic et du " France", sans oublier des moteurs fonctionnant grâce à la chaleur émise par le démon Pyro, et 6 ailes de dragons actionnés par une chaudière .
Il y avait ensuite une fiche d'identité de Darius... vide, ou presque. Seul sa date de naissance manquait. Mais on savait qu'il avait un nez de type grec, un visage allongé et fin, des yeux immenses et bleu comme le petit ruisseau coulant dans les sous bois ! Ses cheveux étaient bleu marine, mais il se les teignait en blond dorés, ou en roux feu. D'après les textes, il était grand et svelte. Il avait d'après son casier judiciaire, voler l'âme de 10 paysannes, le coeur de 3 princesses, la beauté de 5 marquis et 8 chevaliers, les économies de 4 familles. Il avait blessé une section entière de soldats sorciers ( Boréales), et agressé plus de 9 fonctionnaires, et qu'il serait le responsable d'une bonne cinquantaine d'arnaque auprès de gens du monde rationnel ! Il séquestrerait le démon du feu Pyro, depuis son adolescence, et aurait causé la dépression nerveuse de 62 femmes ! Dont 20 Vierges Sacrées ( sorte de prêtresse magique et païenne), aurait tuer une licorne sans autorisation pour des opérations medico-illégale, sans oublier le vol d'une plume d'hippogriffe, et de phénix. Élevage illégale de basilics, de salamandre, trafique de mâchoire de manticore ! Et j'en passe et des meilleurs !
Ce type devait vraiment être un cas, pensait l'empereur. Mais surtout, il comprit la nervosité du ministre quand il lu que la proscription de ces crimes seraient classés d'ici 13 jours ! Il dépêcha deux agents secrets dans la basse ville, là où Darius commettait ses méfaits.
C'était dans la basse ville, entre les gamins flânant dans les rues, et les boulots précaires. Ici, dans une vieille bâtisse, Darius prenait le nom de maitre Hyde. Apothicaire et rebouteux, guérisseur. Les gens n'ayant pas les moyens de se soigner, ils allaient le voir.
Les agents arrivèrent bien vite sur les lieux. La maison en face d'eux était une ancienne maison bourgeoise blanche. On voyait peint sur le mur: " Maitre Hyde, apothicaire et guérisseur libéral". Le toit était dans un état lamentable et on voyait difficilement à travers les fenêtres.
L'agent n°1 toqua et un enfant lui ouvrit la porte:

"__ Bonjour jeune homme... dit l'agent n°1 Nous voudrions voir Maitre Hyde... s'il te plait.

__ ah, désolé, maitre Hyde et parti en ville, mais revenez plus tard !

__ oh, quel dommage ! Soit, nous repasserons !Au revoir.

__ au revoir . Fit l'enfant en refermant la porte.

__ Mais chef, je ne comprend pas pourquoi ... commença l'agent n°2.

__ pff, t'es vraiment con le bleu !qu'est ce qu'on t'as appris à l'école ? Ne jamais être brusque ! Ne pas attirer l'attention! Viens, on va se mettre en planque dans le café en face."
Et alors qu'ils allaient s'installer, un corbeau les observait, puis il alla se poser sur le rebord d'une petite fenêtre de la maison de Hyde, et entra dans ce qui était une cuisine... enfin si l'on peut dire. La table était encombrée de livre, de nourritures, de journaux, d'objets étranges. La cuisinière était plus un tas de ferraille .
L'enfant de tout à l'heure entra, des grimoires dans les mains:

"__ Oh bonjour maitre, la chasse a été bonne ? Demanda t-il, alors le corbeau se transforma en jeune homme, qui n'était autre que Darius !

__ Bonjour Marco ! Oui, j'ai pu récupérer des essences d'amours ! dit Darius en brandissant une fiole. Cela n'a pas été facile, les gens sont si pudique de nos jours !

__ Maitre, deux hommes en noirs sont venu ce matin, ils vous demandaient !

__ a tu utilisé le sort de Coeur ?

__ oui, et leur âme ne m'inspirait pas confiance ! Cela ne m'étonnerait pas qu'ils reviennent . Dit Marco inquiet

__ et ils reviendront ! " Darius n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'on toqua à la porte. Marco alla ouvrir, les mêmes agents, le même baratin, mais alors que Marco allait couvrir son maitre, Darius apparu à la porte:

"__ vous vouliez me parler messieurs ? Demanda calmement Darius.

__ Oh maitre Hyde, quelle bonne surprise ... dit mielleusement l'agent n°1 devant l'air étonné du bleu. ... Inspection du travail ! dit-il avec une mine sombre.

__ Je vois... entrez donc messieurs ! Dit Joyeusement Darius, qui était pourtant en mauvaise posture.
Quant à Marco, il était tétanisé.

__ Allez y messieurs, inspectez donc !

__ Le gamin là, il a une autorisation ? Demanda le bleu.

__ Parfaitement ! Voici son certificat d'apprentissage signé par la chambre de commerce et d'apprentissage ! Fit Darius en sortant un document de sa manche.

__ et ce feu là, il y a une sécurité au moins ?

__ Parfaitement ! Voici les installations de sécurité derrière vous ! Fit il en faisant apparaitre des détecteurs de fumé par un claquement de doigt .
Pyro... reste calme ! Grommela t-il au feu, alors que les agents inspectaient les installations.

__ et c'est là dessus que vous faites vos médocs ?! S'exclama l'agent n°1 en se retournant vers Darius, montrant une grande table mal rangé, encombré de papier, de potions, de produit et de livres.

__ Mais mon matériel et parfaitement rangé messieurs ! S'esclama Darius en faisant un claquement de doigt qui fit que la table fut rangée, alors que les deux agents étaient tournés vers lui. Vous imaginez leur stupeur lorsqu'ils se retournèrent.

__ Mais ?! ... Et cet épouvantail ? Demanda le bleu.

__ Oh, pour faire peur aux petits voleurs mal avisés ! dit Marco.

__ Puis je voir vos... produit ? Demanda avec un sourire sardonique l'agent n°1

__ mais bien sûr !" Dit Darius en ravalant difficilement sa salive.
Alors les deux agents secrets farfouillèrent dans les fioles, les pots, les chaudrons, les sots, les béchers. Certains contenaient des poudres, des liquides, aux noms fantasques ! D'autres contenaient, de la peau de dragon, des cornes de licorne, des dents de manticore, des poisons de serpents. Il y avait même un oeil de cyclope !

__ Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler de la medecine légale tout ça maitre ! Dit sarcastiquement l'agent n°1.

__ Il y a même arnaque ! dents de manticore, peau de dragon ! Sans rire, vous vous fichez du monde ! Je crois que votre établissement...

__ reste ouvert ?! Magnifique !

__ mais...

__ je vous remercie ! Il fit un mouvement de la main et les deux agents se tournèrent vers la porte, bonne journée à vous ! Dit il, en faisant un mouvement de l'index, qui fit que les deux agents sortirent comme des petits soldats, tout perdus qu'ils étaient ! Et passez le bonjour à l'empereur ! S'écria t-il alors qu'ils sortaient.

__ Ouf ! On l'a échappé belle maitre ! Mais ils reviendront !

__ Oui, et ce ne sera pas des agents secrets, mais des boréales !"

Et alors que les deux agents divaguaient au bonheur de leurs jambes dans la rue, la nouvelle alla vite s'écraser contre les oreilles de l'empereur ...

"__ COMMENT ÇA VICTIME D'UN SORTILÈGE ?????!!!!!

__ c'est pourtant la vérité mein kaiser... tenta de s'expliquer le chef des Services Secret dont le nom reste à ce jour inconnu...normal me direz vous, vu que c'est secret !

__ Nous savons tout les deux que même les meilleurs Boréales de ce foutu Marlein n'ont jamais rien pu contre lui ! Notre pays avance ! Savez vous qu'aujourd'hui nos Kalmar ont réussi leur mission en eau trouble ? Grace à une bonne matérialisation !

__ magnifique !

__ Vous conviendrez donc que je ne peux laisser un tel esprit subversif dans le pays ? Regardez dont ce qu'il a fait à Fantasia ! Imaginez ici ! Il pourrait manger le coeur de ma tendre et chérie fille !

__ voyons mein kaiser !

__ et alors ? Y a t-il des limites pour lui ?! Non ! ce type est dangereux ! tant qu'il sera là, la jeunesse et la féminité de notre nation sera en danger !

__ Bon, voulez vous que je fasse une demande à nos collègue Borèal alors ?

__ Surtout pas ! Si ils nous ont demandé de la faire, il devait y avoir une bonne raison !

__ Vous n'avez qu'a y aller vous même. Proposa borodini, dans l'ombre.

__ heu..; pour la sécurité de l'empereur...

__ En voila une bonne idée ! Les gens de Fantasia sont aussi mes sujets ! Ce magicien de cabaret sera ébloui et impressionné par ma prestance quand il me verra arriver ! Le quartier sera évidemment bouclé ! Il ne pourra s'échapper car il y aura des Boréales en civiles partout !

__ Mein kaiser, c'est inconcevable !

__ aux grand maux les grands remèdes ! S'exclama Borodini ! Les projets du kaiser ne pourront se concrétiser que si il n'y a qu'une seule tête dans les rangs; que se soit ici, ou chez les sorciers !

__ Fritz... vous avez mon avale. "Dit Ervig triomphant.

et ce jour arriva, 3 pour être précis. Le quartier était désert. Quelques ouvriers partaient à la nouvelle usine. Des êtres s'aventuraient dans la boutique de maitre Hyde et en ressortaient.

"__ c'est une journée plutôt calme maitre ...remarqua Marco

__ tant mieux ! Au moins, y a pas de salle marmot qui disent, " oh le beau feu !" s'énerva le démon Pyro.

__ en effet, dit Darius sans relever la remarque de Pyro. Trop calme !

__ Ouai ben au moins, y pas de courant d'air ! Vous savez que ça pourrait me tuer, ça, les courants d'airs ?!

__ Mais je sent une menace, dit Darius... elle approche ! "

se qu'ils ne savaient pas, c'est que une voiture noire venait de s'arrêter dans une ruelle. La plus part des mendiants étaient des agents déguisés. Pas de garde impérial ! Seulement des figurants bien entrainés. Seul l'empereur était en tenu d'apparat. gabardine, vareuse, casquette, pantalon droit.. Il sortit de la voiture, un cigare à la bouche. On le conduisit. Un garde toqua à la porte : " ouvrez, c'est un Kaiserbefehl !"
Puis, un petit garçon ouvrit: Marco.
Il était recouvert par l'ombre d'Ervig, la fumée du cigare le faisait tousser. Il ne oyait pas à qui il avait à faire :

"__ Kof, kof, kof ! Monsieur, sachez qu'il est interdit de fumer dans les lieux publics !

__ je ne suis pourtant pas à l'intèrieur ?

__ alors si vous voulez enter, éteignez votre cigarette ! Demanda Marco poliment.

__ Bien... Ervig cracha une dernière bouffée sur Marco qui se retenait de ne pas lui jeter un sort, puis entra... seul. Mais un boréal était déjà à l'intérieur , en souris.

__ Que demande monsieur ?

__ a voir maitre hyde... ou devrais...

__ Ah c'est pas vrai ! Il y en a que pour Darius ici ! Darius par ici, Darius par là ! Mais c'est qui qui fait qu'il survive ? Qui fait tenir se chateau ? C'est bibi ! S'énerva Pyro.

__ Pyro la ferme !! S'exclama Marco. Aha ! c'est un gag mécanique... un feu qui parle... hihi !

__ et qui s'appelle Pyro ? Démon du feu? Il vaincu Watter le grand, esprit de l'eau lors de la bataille deKakatoès ! fit exploser le Vésuve et le krakatoa ! Il aime passer ses vacances sur Vénus ! Enfin... il aimait! Jusqu'a ce que maitre ... Darius ? c'est ça ? L'entourloupette dans un pacte...

__ Parfaitement ! Une entourloupette ! On martyrise ici ! enfin quelqu'un qui me comprend...

__ Ah ça suffit Pyro ! Mai vous monsieur...; qui ête vous ?

__ Je suis Ervig Ier de Stanislasie, et au nom du ministre de la magie... je suis venu voir votre maitre jeune homme ...mais je vois qu'il n'est pas ici. Entrain de voler le coeur des jeunes filles je suppose ?

__ Non il est ici ! Dit un chat noir, avec une souris entre les crocs. Puis il reprit sa forme normale d'humain. Les poings serrés sur les hanches, les pieds droits et légèrement écarté, un regard de défi dans les yeux, il regardait l'empereur. C'est un honneur pour moi de vous recevoir dans ma modeste boutique, dit il en faisait une courbette.

__ Vous devez, je pense, vous doutez du sens de ma visite ?

__ non pas le moins du monde ! qu'est ce que vous ? L'empereur, le profiteur de cette masse ouvrière, vous venez faire ici ? Ervig ne releva pas le côté insulstant de la question.

__ Je suis venu vous proposez une marche à suivre: marchez, ou partez.

__ hmmm, laissez moi réfléchir ... aucun des deux ! Je ne me soumettrais pas à l'autorité de maitre Marlein, et encore moins à la votre. Je continuerais a apporter le soutiens dont les gens ont besoins ici !

__ touchant. Mais je dois vous livrez à,la justice de vos contrées .

__ essayez, ça fait des lunes et des astres qu'ils essayent ! L'empereur sentait qu'il ne pourrait faire changer d'avis son interlocuteur. Sachant que c'était un grand sorcier, il essaya une autre méthode.

"__ Charmante boutique... vous séquestrez les démons ?

__ Oui ! Je suis martyrisé ici !

__ Pyro tais toi ! Cria Marco

__ Nous avons passer un pacte. Dit Darius.

__ Oh genre ?

__ désolé, secret professionnel .

_ hmhm !bien sur...

__ c'est le cœur... Mais Pyro ne pu finir sa phrase, il reçu un saut sur la tête.

__ Vous dites de moi, mais je respecte la liberté d'expression au moins ! Objecta ervig.

__ c'est pour son bien, il veut faire son intéressant. Répondit Darius en fixant l'empereur.
Ervig remarqua que son "adversaire verbale" était quelqu'un de soigné, coquet, cultivant sa personnalité . Ses coeurs de jeunes filles, ses âmes de vierges ! C'était du pipo ! c'était juste un don juan se type en faite ! Il fallait jouer la dessus...

__ Mais... ce sont de belles italiennes que vous portez à vos pieds ?!

__ Oh vous trouvez ? Il vrai que ce n'est pas à la porte de tout le monde !
!

__ Et votre broching est trop réussi ! Je suis en admiration ! Comment vous faites ?

__ c'est grâce à la crème de lait de sirène ! Cela donne un effet garanti !

__ heu maitre ... dit Marco... je crois qu'il essaye de vous embobiner.

__ tu as raison Marco ! Bon je crois que nous avons assez parlé ! Puis il fit un geste de la main... mais rien ne se produisit.

__ essayez toujours, ça ne fera rien. Je suis protégé par un talisman .

__ ca y est vous avez finit ? Maintenant que vous nous avez menacé vous pouvez partir !

__ rangez vous... ou partez ! Ou bien joignez vous à mes services ?!

__ que voulez vous dire ? Demanda Darius troublé.

__ J'ai un secrétariat à la magie officieux ! Composé de jeune magicien comme vous ! Joignez vous a moi, et vous aurez tout ce que vous avez toujours voulu: gloire richesse, reconnaissance, plaisir ... et amour ? Oui je suis sur que je pourrais vous trouver une femme ... Et à ce moment là, les yeux d'Ervig n'avaient jamais été aussi bleu, comme ceux de Darius. On aurait même dit qu'il fusionnaient.

__ Et on m'abandonne ?! Je le dit au et fort on me martyrise ici ! Cette remarque fit retrouver ces esprits à darius :

__ Jamais ! Plutôt vendre mon âme à un démon !

__ c'est déjà fait ! Dit Pyro avec Ironie .

__ ... Alors maintenant partez ! Reprit Darius.

__ bien... j'aurias fait ce que j'ai pu pour vous éviter Alkatraz la prison des sorciers, je vous laisse avec MArlein et ses sbires ! Mais vous le regretterez ! Nous aurions fait de grand chose ensemble ...

__ Partez ! S'écria Darius, alors que ses yeux... devenaient rouges, que ses membres se crispaient, que ses poiles se hérissaient. Alors Ervig partit, l'air tranquille, mais troublé à l'intérieur. Ainsi, lui aussi quand il était énervé, ses yeux devenaient rouges, ses poiles se hérissaient, ses membres se crispaient ? La fureur se lisait sur le visage à l'état pure ? Y aurait il du sorcier chez les wolfenstein ? Etrange, mais un boréale vint le déranger:

"__ Mein kaiser ?

__ il refuse...

__ devons nous donner l'assaut ?

__ non, il n'est pas dans un état qui puisse tourner à votre avantage... vous risqueriez de vous faire écraser . A vos risques et périls .

__ heu... vous êtes sur mein kaiser ?

__ bien sur ! Pouvez me croire, j'ai cru qu'il allait me tuer !

__ rassurez vous, il y avait un boréal à l'intérieur sous forme de souris...

__ qui s'est fait tuer, bravo . Le soldat fut étonné de cette nouvelle ( si ce n'est pas terrorisé ). Bon partons." Il monta dans sa voiture et celle ci disparue dans les ruelles de la basse ville, tandis que les boréales et les agents secret disparaissaient aussi mystérieusement qu'ils étaient venu .
Quand à l'ambiance dans la boutique de Darius :

"__ Mon dieu, le maitre invoque les esprits des ombres ! S'exclama Marco!

__ Il en fait qu'a sa tête ! en plus il fond et il devient vert !Bah sa pu ! Et sa dégouline ! et sa va m'éteindre ! Vite marco fait quelque chose !

__ je fais ce que je peux ! tu crois que c'est facile de devoir déplacé une guimauve pareil ? Marco tentait de porter son maitre, qui après une saute d'humeur, avait invoqué les esprits des ombres. Pyro tu pourrais m'aider !

_ ok ok ! et alors, le petit démon de la cheminé , produisit une telle quantité de fumée qu'elle alla attraper Darius pour le transporter dans sa chambre, et l'enfermer. ainsi, il se calmera , on faisait la même chose avec les gamins.

Quant à L'empereur, il rentrait au palais, il allait faire préparer un corbeau pour signaler l'échec de la mission au ministère de la magie, quand un majordome se présenta ainsi :

"__ Mein Kaiser ? votre... cousin est ici .

__ Wilhelm ? Qu'est ce qu'il me veut ce salaud de Siegfried ?!

__ non pas lui mein Kaiser, l'autre cousin..; Kain Hardaven ...

__ Ah ! Bon, préparez le Boudoir de la cantatrice, faites le entrez dans 10 minutes... est il seul ?

__ non mein kaiser, son majordome est là.

__ bo, ça ne fait rien !"

et alors quErvig s'était fait aborder par ce valet dans une antichambre, il rebroussa chemin vers le boudoir de la cantatrice. c'était un petit salon d'une petite dizaine de mètre carré, avec deux banquettes de style seconde empire ( point de vue français), avec une table basse de l'époque napoléonienne, un service à thé offert par un empereur de chine, et deux tableaux de David, ainsi que de Michel Ange ( il ne se gênait pas hein ?). Il fut ravit de voir que les domestiques avaient déjà préparé le thé !
Puis une porte s'ouvrit, un valet apparu tenant la porte, puis un jeune homme frêle, grand, au visage creusé mais fascinant. Il avait les cheveux noirs d'encre ( un signe des Wolfenstein ?) et les yeux d'un chat ! Pas au niveau de la forme, mais de la couleur, imaginé un vert émeraude, mélangé au doré ! Cela en était le résultat étonnant.
Mais cela suffisait il à décrire le personnage en face de l'empereur ?
ses habits étaient d'une classe lugubre. Imaginé un trois pièce de bourgeois ( veston, pantalon droit, chaussure cirés, gilet, chemise en soie blanche, cravate fine ) mais noir ! Cela suffisait il à décrire le personnage en face de l'empereur? Non.
Car ce gamin au visage angélique, était née d'un rapport incestueux ! Le secret de famille des hardaven et des Wolfenstein, c'était lui ! Lui qui fut caché, isolé, lui qui fut maltraité ! Il était traité comme la peste par ses cousins, cousines ! ses frères et sœurs ! Seul son cousin Ervig avait un jour demandé un jour : " qui est ce garçon là bas ? " Et comme seul réponse, ce fut une gifle ! Ce qui dévelloppa l'envie de connaitre se garçon. Mais en fait un jour, deux descendant Hardaven eurent un rapport ( ou viole, selon le point de vue), et Kain naquit. Les Hardaven étaient liés aux Wolfenstein depuis trois cent ans ! Se qui expliqua le scandale ! Car une autre version disait qu'un Wolfenstein avait glissé son outil dans l'affaire ! Et elle était telle_ l'affaire_ que cela aurait pu provoquer la chute de l'empire si elle s'aurait su! Heureusement, Kain fut isolé, mit en " quarantaine", battu par ses " parents" ( il ne trouvait réconfort qu'au prés de sa gouvernante , et il considérait Ervig comme son frère, le seul qui lui ait tendu la main .
Mais aujourd'hui Kain était majeur, ses " parents" étaient morts ( " accidentellement... merci cousin Ervig), il bénéficiait de la fortune de sa famille, mais était toujours dans l'ombre. Seul Ervig acceptait encore de lui ouvrir la porte, de lui parler, et de lui offrir le gite et le couvert.
Et de telle journée était pour Kain un réconfort total ! Bien sur il y avait son majordome, mais c'était plus un grand père qu'autre chose.
et souvent, leur contact commençait par un duel de regard. Et qui pourra l'expliquer, Ervig lui faisait une accolade. Pas une de ces froide poignée de main, ni une bise rapide, mais un vrai contact.

"__ Comment vas tu ? Demanda Kain avec nonchalance.

__ tu me demandes ça ? c'est plutôt à toi de demander ça ! tu es tout patraque.

__ bof... depuis le temps...

__ Voyons Kain, il ne faut pas te désarçonner comme ça ! tiens asseyons nous ! Ils s'asseyèrent, le majordome de Kain se retira.

__ que veux tu ! Tu es le seul de la... famille...

__ je sais que ce mot t'écorche la langue.

__ Et c'est compréhensible ervig. Ca... une famille ! des hypocrites ! Tout ses coups...

__ Je sais Kain.

__ NON TU NE SAIS PAS! tu passes tes journées vautré dans un bureau ...

__ Mais bon sang de merde ! Tourne la page ! Je sais que c'est difficile, 18 ans de maltraitances, de haines, de crimes, de hontes ! Mais c'est fini ! Je suis avec toi, ils n'oseront plus te critiqué sinon je leurs coupe les vivres ils le savent bien ! SI je me suis débarrassé de ton père c'est qu'il y avait une bonne raison ! Quant à ta mère... elle a comprit toute seul se qu'elle avait affaire . Et Merde ! Tu me fais chier ! T'as du pognon, de l'influence _ grâce à moi_ des terres , un grade militaire, tu as réussi à aller à Wangrun grâce à moi ! Estime toi heureux mon vieux ! Et puis il eu un silence, les yeux de Ervig avaient failli devenir rouges, Kain regardaient ses pieds.

__ Mais ce qu'ils m'ont fait... REGARDE MON BRAS ! Il montra une trace de marque au fer rouge qu'il eu lors d'un week end à la ferme familiale.

__ tu me l'a montré 150 fois.

__ pourquoi t'es comme ça...

__ PARCE QUE JE SAIS QUE DANS TON DOS Y A CENT FOIS PIRE ! LES TRACES DANS TA TÊTE AUSSI ! MERDE

__ tu as raison... j'en fait peu être trop aujourd'hui.

__ bon tu es venu sans doute me parler de quelque chose d'important ?

__ oui... Qu'est ce que tu fous avec le pays ? Et alors Ervig s'étouffa avec le thé qu'il buvait.

__ Le pays ? quoi le pays ?

__ attends, tu industrialise à l'extrême, tu créer une masse ouvrière précaire, tu nous fais une éco de guerre ! tu pollue beaucoup trop aussi !

__ je gère se pays comme il doit l'être !! On n'a pas connu ça depuis Frederikus VII !

__ et ça c'est fini par des guerres ! repliqua Kain

__ et alors ?! Seul la guerre a permit à notre pays de survivre dans ce monde de pourri !

__ tu racontes n'importes quoi . La guerre, déchire les hommes, détruit des familles, tue des gens, créer des crises, enclenche des famines et des resceccions

__ Tu insinuerais que je serais prêt à déclencher des évènements sur lesquels je n'aurais aucun contrôle et qui iraient à l'encontre du bonheur de mon peuple ?

__ non... ce n'est pas ce que je voulais dire ...

__ Ah, ils arrivent même à s'infiltrer chez nous, et ils me traitent de bélliciste !

__ Hein ?!

__ Oui, l'UE, je l'a soupçone de vouloir nous attaquer, pour dissoudre notre pays ! Mais nous sommes prêt ! Depuis la 1 ère guerre mondiale qu'il veulent nous découper comme un gâteau !

__ tu en es sûr ?

__ Bien sûr Kain ! J'ai eu des rapports attestant de cela ! et espérons que tu tomberas dans le panneau, comme le peuple ! pensa Ervig.

__ Ah, si tu le dis !

__ Bon, tu as d'autres doléances ? Demanda Ervig agacé

__ Oui, on a encore essayé de m'assassiner .

__ Ah, c'était quoi cette fois ci ?

__ Oh, un gamin qui a essayé de me poignarder. Je l'ai empêché, lui ai donné 5 balles et il s'est tiré. Pauvre misère... Et à ces mots, Ervig se leva, regardant par la fenêtre. Il avait l'air abattu.

__ quelque chose ne va pas Ervig ?

__ Oui ! Il se trouve que je ne sais pas si la situation va durer ! Dit il en tapant sur la vitre. Cette croissance, ce chômage maitrisé, ce pouvoir d'achat en hausse... serait ce une illusion ? Ces gens heureux, cool, un mirage ? Ces budgets équilibrés, un moment éphémère ?

__ tu te fais trop de soucis, laisse ça à ton gouvernement. Ils sont là pour ça !

__ Pff, ils ne font rien sans un conseil, une approbation de ma part ! C'est pour dire !

__ c'est ça l'ivresse du pouvoir. Mais le destin la voulu ainsi en 2017 ! C'est les gens qui ont acceptés ça Ervig !

__ les gens sont des veaux Oui, et ils me font confiances... je sais je sais ! Rien d'autre ?

__ Si . Ervig, ne me prend pas pour un imbécile : je sais ce que tu veux, ton but... tes envies . Je sais l'amour que tu portes pour ton peuple, ta femme, tes enfants... et même si c'est difficiles à dire... ta famille! Mais un conseil : fait attention à ce que tu fais : l'ivresse du pouvoir rend borné ! Trompe, ment, détruit, dérive ! Alors, même si je ne suis pas totalement d'accord avec ce que tu conçois... je souhaite que tu t'en sortes ... car sinon, je ne pourrais me pardonner ce qui arriverais... C'est la fin ...

__ c'est la fin ... reprit Ervig. Kain reprit son chapeau, sa canne et sortit. a la sortie son fidèle majordome l'attendait. Celui ci pu glisser un regard vers l'empereur; un regard froid, impassible mais plein de gratitude !
Kain fit un dernier regard vers son cousin, le seul qui acceptait de le recevoir, de lui parler. Il ne le traitait pas comme un consanguin bête de foire, mais comme un frère presque. Et malgré que Igore, le grand frère de Ervig, lui déconseillait de converser avec lui, leurs échanges étaient fréquents surtout par lettre. Puis Kain quitta l'antichambre en compagnie de son Majordome .
Mais le fait qu'on ait_ une fois de plus_ voulu assassiner Kain inquiétait Ervig. Ca avait été déjà le cas avec ses fiancées. On avait même tuer son seul ami à Wangrun ! On tuait les gens qu'il aimait pour le détruire. Et si il serait la prochaine cible ? Cela inquiétait grandement Ervig, mais il avait fait en sorte que si ça devait être le cas, la répression soit terrible. Il avait même osé mettre dans son testament provisoire, qu"en cas de cas extrême, que Kain soit nommé régent suprême et tuteur de son fils.
Mais cette tentative de meurtre... une répétition avant la générale ?
Il faudrait une réunion de famille pour éclaircir tout ça ! Il serait impitoyable.
Comme il serait impitoyable avec ce clown de carnaval de Darius, avec ça famille, ces adversaires... et puis les 4 petits français morfleront un jour ou l'autre... il sentait ce jour proche !












Il fallait absolument qu'ils quittent cet endroit ! A tout moment, des boréales pouvaient venir les arrêter.
Mais darius ne s'était pas vraiment remit de la visite de l'empereur en personne ! Cet homme était vraiment hors du commun ! Pensait Darius. Mais il connaissait sa tanière, comme le ministère de la magie. et vu que celui ci ne pouvait agir en terrain moldu sans l'accord de l'empereur, sa situation était à présent critique. Le château se déplacerait vers le sud ! Là, personne ne viendrait l'emmerder. Il pourrait faire tout les sorts qu'il veut. La nature lui apporterait les ingrédients nécessaires aux potions. Et puis cet empereur ne l'emmerderait plus !
Il sortit de sa chambre et descendit.

"__ Pyro? Demanda t-il. nous partons.

__ Youpi ! Un peu d'action !! Dit le démon en rougeoyant de plus bel !

__ où partons nous maitre ? Demanda Marco, alors qu'il lisait un grimoire.

__ vers les immensités sauvage du sud !" Dit Darius avec joie et détermination.
Alors Pyro se mit à grossir . Marco tentait de ranger quelques affaires, et Darius donnait les plans du lieu imaginé par télépathie.
Puis le château se mit à bouger, de la grosse fumée se mit à sortir de ses cheminées. Les rouages et les mécanismes se mirent bouger , le sol tremblait. Les pattes mécaniques se mirent à marcher. Le château se déplaçaient. Et quand il eu prit son élan dans les boulevards dégagés de Stanislastadt ( le château était invisible des pour ceux qui " ne croyait pas aux fée" et tout ce qui va avec.
Les ailes se mirent à battre: il volait. dans l'immense ciel, crevant les nuages, frôlant les avions il volait !
Les moldus pouvaient le prendre pour un nuage, mais ceux les crédules voyaient un château difforme volant dans le ciel !
La chance serait elle avec eux ?
et justement, ils en avaient eu ! des soldats avaient été envoyés pour les arrêter dans la basse ville. Ils ne trouvèrent que des ruines ! Inutile de vous dire que l'empereur piqua une crise .

Mais ce qui fut le plus intéressant durant cette fin d'année 2019, c'est sans doute, LE règlement de compte familiale !
Il se passa par un beau dimanche de décembre, tout le monde était là: les Wolfenstein, les Siegfried, les Hardaven. Même Kain.
Il y avait Fritz Borodini ( toujours fourré dans le dos de l'empereur), le directeur de cabinet : Hergue Sakariov un vieil homme ridée aux cheveux blancs et aux lunettes épaisses.
Plus Von Rundstadt et sa clique.

au domaine personnelle d'Ervig: le Ganondorf.. Officiellement la hâche de guerre avait été enterré entre les Siegfried et les Wolfenstein. Les Hardaven restaient discrets.
La plupart des invités se trouvaient sur la terrasse. Par petit cercle, ils discutaient de mondanités et de propos exécrables sur les autres. quelques Siegfried en étaient encore à ronger l'os sur l'affaire de l'assassinat de leur ancêtre au Moyen Age , ce qui leur coupa la route vers la couronne impériale !
Des Hardaven n'avaient d'autres choses à faire que de parler du ski. Mais le temps était bon et frais, le soleil bien présent. La neige absente.
Puis accompagné de son fidèle majordome Hewel sorte de père mère pour lui, qui avait été maltraité par ses parents et sa famille. Hewel avait les cheveux blond presque blanc, il était grand et bien bâtit. son visage sans âge imposait le respect. Il n'était pourtant pas vieux, mais ce n'était pas un fringuant jeune homme, il faisait plutôt père de famille bien rangé. ce qui n'était pas le cas ! On ne lui connaissait aucune relation, pas d'amour. Oh, il y avait bien quelques servantes, ou trainées prise sur la table des cuisines, mais rien de sérieux !
Un froid s'installa à la venue de Kain qui se tenait toujours dignement.
" alors lui aussi a été invité ?" souffla une commère, grande tante de Ervig.
vu que aucun Hardaven ne bougea, que les Wolfenstein restaient mal à l'aise, Wilhelm, héritiers des Siegfried, ReichGrafe (comte d'empire) à la chambre du même nom ( consultation facultative, on l'appel aussi la troisième chambre des calots) se décida d'aller saluer son cousin éloigné.
Wilhelm avait toujours été dégouté des insultes proférés contre son cousin et l'avait défendu, sans toute fois trop se mouiller. L'arrivée d'Ervig l'avait aussi obligé à s'écraser un peu. Même si il s'offusquait de la façon d'on avait été conçu Kain, il ne pouvait que lui accordé son soutient. Mais vu que c'était Ervig qui le voyait le plus, Ervig qui le connaissait mieux, c'était donc Ervig qui avait une grande place dans le cœur de Kain. De plus, les relations houleuse entre les Wolfenstein et les Siegfried avaient fait que Wilhelm voyait peu son cousin. Et c'était une occasion de lui parler,là maintenant ! converser avec une personne de qualité.
Alors, s'extirpant d'un cercle, il se dirigea vers son cousin Kain.

"__ Ah ! Salut Kain ! Comment vas-tu ? dit il en lui serrant vigoureusement la main, comme pour narguer les autres familles.

__ Oh, bonjour Wilhelm ! sa va très bien et toi ?

__ de même cher cousin ! As tu vu le nouveau chapeau de la tante Ortenzia ? chuchota Wilhelm.


-- Qu'est ce qu"il peuvent bien manigancer ces deux là ? Se demandait Igore, le grand frère d'Ervig.

__ Un Hardaven bâtard d'incestueux, et un mito névrosé de Siegfried, ça ne fait jamais bon ménage ! Lui répondait son cousin Hermann, fils de Rudolph frère du père d'Ervig


...

__ Oui, j'ai vu ce chapeau, ridicule ! Je me demanda quand ces excentricités cesseront ! tu veux toujours le trône ?a cette question, Wilhelm se raidi.

__ Ervig ne lâchera jamais, il y a prit gout ! Jamais je n'aurais cru qu'un saltimbanque s'habituerait à un trône ! Mais...il ne se débrouille pas mal...

__ Comment ? Un Siegfried qui reconnait la qualité d'un Wolfestein ?

__ oui bon sa va ! d'ailleurs, je pense que le maitre de maison va bientôt arriver.

__ parce qu'il n'est toujours pas venu ? s'étonna Kain

__ non... commença Wilhelm.

__ ...il arrive. Dit calmement Hewel. Et en effet, le maitre hippogriffe de la nation, hors de sa vareuse, de sa gabardine, mais dans ses vêtements italiens, sa coiffure impeccable, son feutre, les bras ouvert vers son auditoire, une canne à tête de de cygne autour du bras, descendait les quelques marches d'escalier donnant sur la terrasse. Il alla bien évidement saluer son père qui allait avoir les soixante ans, son frère Igor, trentenaire blasé. Son cousin Hermann ( qui lui, voulait toujours le trône), qu'il salua par une froide poignée de main. Il lui dit à quel point il était triste que Rudolf, son père, ne soit pas là : "il aurait fait un bon empereur!" dit il.
Il passa entre ses jeunes et vieilles sœurs, ses milliards de cousins cousines. Les tantes qu'on ne voulait plus voir, les oncles qui nous manquait. Et bien sur, ceux dont on ne souvenait plus du lien de parenté.
Borodini apparu t-elle une ombre, restant à l'écart, ne se contentant que de bref et concis rapport avec les invités, mais discutant avec les dames ( il est italien, que voulez vous... ^^). Sakariov était déjà là depuis longtemps et parlait de choses inintéressantes faites pour passer le temps.
Ervig se dirigea vers Kain, profitant que tout les regards n'étaient plus sur lui. Mais il vit bien tardivement que son cousin Wilhelm était là aussi. trop tard !

"__ Salut Kain ! Je suis heureux que tu ais pu venir !

__ cela me change l'air Ervig. Surtout l'air de la montagne !

__ ah, salut... Wilhelm.

__ 'jour Ervig. et ils se firent une poignée de main conventionnelle, froide. Comment... vas tu ?

__ très bien. Et toi ? demanda Ervig comme ennuyé. Kain regardait tout ça avec gêne, mais s'en amusait intérieurement. c'est fou l'hypocrisie qui résultait de la société et ses conséquence dans les rapports humain ! Hewel restait au garde à vous, regardant la scène sans sourcilier, mais trouvant ça d'un ridicule !

__ je me porte très bien merci.

__ Quel sera le menu du déjeuner ? demanda précipitamment Kain.

__ Homard, caviar, soufflet au fromage, thon rouge, salade provinciale française, saumon, couscous royal, et des radis pour les végétariens. Dit Ervig sans quitter Wilhelm du regard.

__ oh j'en suis ravi ! Dit Kain.

__ moi aussi ! dirent en même temps Ervig et Wilhelm.

__ S'il vous plait messieurs ! Vous êtes des gentilshommes ! comportez vous comme des hommes responsables ! Et devant le manque de réaction, Kain alla flâner près du buffet, et des soeurs d'Ervig. Quant à Wilhelm et ce dernier, il restait là froidement, jusqu'à ce qu'arrive Borodini.

__ Ah Fritz ! s'exclama t-il . Vous me sauvez la vie. lui souffla t-il.

__ sans doute mein kaiser, sans doute. ah bonjour monsieur Siegfried.dit il en serrant la main du salué

__ ah, bonjour. Lui répondit il.

__ Des renseignements Fritz ? Demanda Ervig, curieux.

__ oui, la plus part des gens ici ne savent pas vraiment en quel honneur ils sont invités. Il y en a même un qui a dit que c'était une prison à ciel ouvert, à cause des gardes, des chiens...

__ qui...

__...votre frère. Igor. Il a aussi dit que les finances allaient bientôt s'effondrer si on continuait sur cette voie !

__ bien, alors mettez le sur la "liste" Fritz.

__ Votre frère mein kaiser ?!

__ oui. N'a t-il pas prétendu au trône lui aussi ?

__ bon, si vous le demandez. a autre chose ! Les Hardaven sont nerveux, à cause de la venue de Kain... et au contraire, certains sont d'un calme morbide ! Je crains que quelque chose se trame pour aujourd'hui...

__ de toute façon avec cette famille, il se trame toujours quelque chose ! dit Ervig à la cantonnafe.

__ mais, mein kaiser... le père de Kain... il est vivant.

__ COMMENT?! Cria Ervig, perdant son monocle, ses yeux devenant rouge.

__ chut, pas si fort ! ... Oui vivant, nos Services l'ont aperçut dans les environs de Stanislastadt le jour de la tentative d'homicide de votre cousin ! et dans les environs, ici, il y a quelque heures... il se prépare quelque chose mein kaiser. J'en suis sur. Je ne vous cache pas que je craigne pour la sécurité de votre cousin.

__ bien dans ce cas là, le plan " Famille unie " appliqué ! C'est la fin.

Puis, ils se rendirent compte que Wilhelm était toujours là, troublé parce qu'il venait d'entendre. Choqué, perturbé, révolté.

__ quelque chose ne va pas Wil' ? demanda Ervig inquiet. Wil, wil ! Cela faisait des années que son cousin ne l'avait pas appeler ainsi.

__ si si, sa va ! Donc, le père de Kain n'est pas mort ?

__ nous le saurons ce midi ! Dit Ervig.

__ dois je augmenter la sécurité mein kaiser ? Demanda Fritz.

__ non, non, que l'assassin se croient en sécurité ! ainsi, plus dure sera la chute ! Et elle est déjà assez importance comme ça.

__ Mein Kaiser je vous en conjure ! dit Fritz suppliant. Mein Kaiser, vous savez autant que moi que ce type est un malade ! une honte ! Qui sait de quoi est il capable ?

__ oh, on sait qu'il veut et essaye de tuer son propre fils ! alors, pour moi...

__ Mein kaiser... tenta de nouveau Fritz.

__ Non. Tenez, parlez moi plutôt de ce Darius !

__ on n' a toujours pa de trace de lui mein kaiser, mais on cherche !

__ heureusement ! Je vous paye pas à rien faire ! Bon quand est ce qu'on mange ?

__ Dans 20 minutes mein Kaiser.

__ bien, comment vais je devoir annoncer ça à Kain ...

__ pour le repas ? Demanda Fritz.

__ mais non ! Je parle de son père.

__ dites lui avec ... Mais Borodini n'avait pas finit sa phrase que déjà Ervig était parti devant.

__ incorrigible... murmura Wilhelm.

__oui, mais c'est ça qui fait sa force !" Lui répondit Fritz.

Et alors que Ervig se déplaçait à travers les cercles, il se rapprochait de son cousin. Celui ci parlait avec Anna, sa sœur. Stanislas, le fils d'Ervig, du haut de ses 10 ans jouait avec sa sœur âgée de 9 ans, eux même entrain de jouer avec d'autres bambins.
Il arriva par l'arrière, tapant discrètement sa canne contre le sol. sa présence amenait le respect, et faisait cesser les mauvaises critiques.
Puis il dit :

"__ alors, tu drague ma sœur maintenant ? Kain fut surpris, puis vert de honte, Anna, elle, ria, puis dit :

__ bon je vous laisse tranquille vous deux !

__ non, Anna... tenta vainement Kain.

__ Parfait ! Kain se retourna vers Ervig, sa mine joyeuse avait disparu, ses yeux bleus étaient devenu de vrais glaçons.

__ Tu m'en feras combien des comme ça ?

__ Kain... ton père est de retour. L'avertit n'en cru pas ses oreilles. Le responsable de tant d'année de traumatisme était vivant ? Impossible...il avait été éliminé par Ervig... non !

__ impossible.

__ Si. J'ai eu confirmation. ces dernières heures il trainait dans les parages. de plus, il serait derrière la tentative de meurtre à ton encontre, l'autre jour... je suis désolé.

__ tu m'avais pourtant promis qu'il était mort !s'exclama t-il.

__ je l'ai cru moi même...

__ si je l'avais fait moi même...

__ tu t'aurais fais piquer ! Et j'aurais rien pu faire pour toi ! bon... d'après fritz, il va tenter de nous éliminer.

__ comment ?

__ et ho ! Je suis pas médium ! Mais le tueur dois être ici... ils ont tous le bon mobile, mais pas bon profil ...

__ de toutes façons, je ne me suis jamais bien senti avec eux . Ca m'étonnerait pas qu'il cherche à me tuer. et toi aussi.

__ que... Quoi ?

__ c'est toi Ervig qui a commanditer son meurtre. Et tu le connais, il tue se qui m'entoure pour me détruire ! tu devrais faire attention à toi, car avec eux, on ne sait jamais !

__... mais et toi ?

__ moi ? bo, ça ne fait rien ! J'ai toujours réussi à m'en sortir.

__ oui, bon ! Reste à savoir qui est l'assassin. Mes services sont dessus.

__ ça peut être n'importe qui ! Du frère au simple serveur ! Ben oui, ce n'est pas une organisation qu'on peut dénigrer, ce sont des liens qui se tissent, qui s'unissent pour un but précis ! C'est ça qui les rend difficilement repérable !

__ Le mieux est que l'assassin fasse sauter sa couverture lui même ! J'ai ma petite idée.... le déjeuner sera servi dans 20 minutes... Puis il s'éclipsa, laissant Kain dans l'angoisse. Mais l'idée de se faire assassiné n'était pas étrangère au jeune comte. Combien de fois l'avait t-on blessé. combien de fois on avant tenter de le tuer ? Les moqueries, les insultes, couraient dans son dos. Mais lui, nourrit d'un cynisme et d'une haine forte, s'en contre fichait, sentant sa vengeance proche !
Il était quelqu'un de froid, morbide, glauque, mélancolique. Il avait un charme au quelle aucune femme ne pouvait résister. Et dans le milieu de la noblesse où il s'était fait un trou, on lui connaissait la passion pour les armes, c'était bien simple, il avait conseiller Ervig dans les choix des armes à acheter. Il faisant des parties de chasses, qui lui permettait d'exorciser ses peur, sa haine.Et derrière cet esprit calculateur et manipulateur, se cachait quelqu'un qui avait souffert pendant toute son enfance. Maltraité par un père horrible, humilié par une belle mère qui ne lui offrait aucun amour. sa mère biologique avait été placée dans un couvent après l'affaire. La plupart des demi frères de Kain lui vouait une hostilité meurtrière. On pourrait cité Georges : " si j'avais une deuxième utilité à donner à mon rasoir, ce serait de trancher la gorge de Kain"
ou bien Jacob : " au lycée, j'ai toujours aimé les expériences avec de l'acide, d'ailleurs Kain ferait un excellent cobaye !"
et surtout n'oublions pas Paul :" si j'avais une seule balle ? Je la placerais dans la crâne de Kain, sans hésitation !"
voyez dans quel humeur commençait cette journée ! Et encore, ce n'était que les Hardaven, les Wolfenstein et les Siegfried avaient leurs petites phrases à eux ... Mais déjà, un serveur en blanc annonça que les repas attendant les invités. On poussa des cries de joies, les gens se pressèrent donc à l'intérieur.
La salle à manger dans laquelle il mangèrent était typiquement moderne. autant pour les chaises que pour la table ou les décorations. Seul les couverts étaient de l'ancien temps.
L'empereur se trouvait au bout de table, avec à sa droite, les Wolfenstein, à sa gauche les Siegfried. Devant lui se trouvait les Hardaven qui étaient installé entre les deux cotés dans une sorte d'angle droit, de carrée à 3 côtés. La surprise fut de taille quand on installa Kain juste à droite d'Ervig, l'impératrice ayant, officiellement, préférée se mettre avec ses amies. Mais ce fut le cas aussi quand on mit Wilhelm à gauche de Ervig ! Le message était claire, les temps avaient changés. Mais c'était aussi un moyen de tuer le ou les tueurs, car il était convaincu qu'ils étaient là, autour de la table.
On apporta les entrées quand tout le monde fut installé. Le clan des Yorkshire ( les demi-frères de Kain) avaient ce petit air outré et pédant qui faisait rire l'empereur, ceux-ci se trouvait à l'autre bout de la table.
Le maréchal Von Rundstadt, lui, se trouvait entre les Hardaven et les Siegfried avec une petite clique d'officier, d'on deux mastodontes en face de lui. Fritz Borodine se trouvait juste à côté de Kain. Sakariov avait été placé entre les deux mastodontes de Rundstadt.
Juste avant le repas, Ervig s'était entretenu avec Hewel, dans l'endroit le plus discret du chalet, le bureau impérial :

"__ Venez, entrez hewel .. dit Ervig en allant s'assoir à son bureau.

__ Mais en fin mein kaiser , me direz vous à quoi rime cela ?

__ asseyez vous, vous serez plus tranquille pour écouter.

__ mais mon maitre ...

__ votre maitre drague mes sœurs ! Et au ombre où elles sont, il en a pour un moment ! Et ne vous inquiétez pas pour lui, ma sœur anna et ceinture verte au judo !

__ c'était censé être de l'humour mein kaiser ? dit Hewel, ayant l'impression de perdre son temps.

__ pas du tout, c'est la réalité. Mais ce n'est pas de cela que je veux vous parlez. Votre maitre est en danger. Et moi même aussi !

__ Que Voulez vous dire ? Demanda Hewel, reprenant des instincts d'une ancienne fonction.

__ Hewel, le père de Kain n'est pas mort.

__ bien sur que si...

__ non.

__ mais si... c'est moi même qui l'ait tué !

__ et comment déjà ?

__ Nous étions dans les sous sol du domaine des Hardaven, c'était une course poursuite dans un dédale de poteau et bidon, et puis je n'avais plus de balle et ses sbires arrivaient ! Alors un corps à corps c'est engagé. Il est tombe dans le puits du château. Mais Ervig restait sceptique. Je l'ai tué comme vous me l'aviez demandé ! Tout comme l'empereur Elmut XIII m'a demandé de veillé sur Kain !C'était ma dernière mission !

__ on a encore besoin de vous ! dit Ervig

__ mais vous aviez promit de me laisser tranquille après la mort du père de Kain !

__ je sais...

__ Si je dois le défendre, je n'attendrais pas vos ordre, j'agirais et au diable les conséquence !

__ oui mais pour cette mission..;

__ MERDE !Pendant 10 ans de ma vie je me suis battu dans l'ombre de ce pays ! J'ai tué des gens ! J'ai volé ! J'ai voyagé ! Mais maintenant vous venez m'emmerdez !Je vous avait dit il y 6 ans de cela que je voulais plus que vous fassiez appel à moi !

__ vous refusez de protéger votre empereur et moi même ?!

__ non, je ne veux plus être mêler à vos magouille ! Si je dois défendre mon maitre je le ferais sans votre accord, comme je veux, avec les armes que je veux ! Je n'ai pas besoin de vous !

__ ...

__ Parce que vous croyez que personne ne vois vos manipulations ? Je les vois très bien moi ! J'ai travaillé pour vous et l'empire pendant 10 ans , je sais comment sa fonctionne !Je sais la raison de se repas de famille !J'ai vu à quoi rimait réellement les évènement de 2017 ! J'ai été dégouté par vos méthode pour vous octroyez Xana et lyoko ! Vous êtes l'empereur, je vous respecte OK , on est d'accord ! Mais ne comptez pas sur moi pour être mit dans votre poche et agir selon vos plans foireux ! J'ai mon opération, avec les gars du service, vous avez la votre ! Tant mieux !

__ mais ...

__ au revoir mein kaiser. Et il sortit furieux, mais regrettant vite son acte. Peu être que l'empereur avait des info ? Et merde ! Mais sans doute qu'un ancien collègue des services pourrait l'aider... Quant à l'empereur, il se trouvait con dans son bureau. Décidément, Hewel était une sacré tête de mule ! Mais qu'est ce qu'il avait été un bon agent ! Sa grande mission avait été d'infiltrer les Hardaven en devenant le majordome de Kain, mais cela l'avait dégouté, et en même temps on lui donnait des petites mission de contre espionnage. Ce fut l'empereur Ervig qui lui ordonna de se débarrasser du père de Kain, mais le dénouement de l'affaire avait creusé un fossé entre eux deux . Seul Kain les réunissait ! Mais, ils auraient dû s'entendre pour protéger Kain, hélas l'homme est imparfait, et ce qui est logique ne se réalise pas toujours. N'empêche, Ervig savait qu'il pouvait faire confiance à Hewel pour protéger son maitre, mais cela risquerait de le gêner dans sa tentative de démasquer les meurtriers ! Et son service secret, avait il prévu son plan ! Merde, il avait oublier de les prévenir ! Et la Garde ?! Merde merde ! alors il prit son téléphone et...

"__ Allo, général Karl ? J'aurais besoin de vous parlez, j'ai une mission pour les services secrets... prenez Einrich Dumbach avec vous . C'est urgent !Dépêchez vous."

Les deux officiers arrivèrent, l'empereur leur expliqua son plan, leurs parla de Hewel . Ils trouvaient le plan de l'empereur imprévisible, mais au niveau de la psychologie, c'était d'une méchanceté ! Et puis se faire inviter à une petite table juste derrière les Hardaven... c'était quelque chose d"excitant !


quelques instants plus tard, le repas commençaient. Tout le monde parlait avec tout le monde, certain osait même adresser la parole à Kain.
Puis l'empereur prit lui aussi la parole :

"__ Dites moi, Maréchal Von rundstadt, quelles sont nos relations avec... la Slovénie ? Demanda Ervig d'une voix forte entre deux bouchées de salades.

__ exécrables mein kaiser. Ils osent demander de revoir les eaux territoriales de la région.

__ contre nos intérêts ! Précisa un jeune Wolfenstein, étudiant en Diplomatie.

__ et quoi d'autre ?

__ ils trouvent que nous ne traitons pas bien les slaviskopfs de notre nation ! Ce qui fit rire l'auditoire.

__ ce qui est faux, les slaviskopfs sont une des minorités d'Europe les mieux traités ! Intervint le père d'Ervig.

__ comme les Italiens ! Ironisa Fritz.

__ y aurait t-il des envies bellicistes contre notre pays dans les intentions de la Slovénie maréchal ? Demanda Ervig, toujours calme, prononçant distinctement les syllabes.

__ sans aucun doute mein kaiser, leur production d'armes ont augmenté ! Leur marine, enfin si on peut appeler ça une marine, organise de grande manœuvres en Adriatique !

__ production d'arme qui a aussi augmenté chez nous... ça coute cher aux contribuables ! S'exclama George Hardaven.

__ Et quelle devrait être notre réponse en cas... de provocations poussées de ce pays maréchal ?

__ l'attaque. répondit Rundstadt, ce qui eu pour effet de refroidir l'angoisse. Kain avait toujours son regard évasif, pensant que son cousin ferait des bêtises.

__ la guerre ?! Hi ! Mais c'est monstrueux ! Nous n'avons plus besoin de cela ! Dit une Siegfried

__ que voules vous ma tante, Ervig a toujours été en va en guerre ! Ironisa Anna

__ et on sait où ça nous a mener... souffla un Wolfenstein.

__ Une attaque dis tu Ervig ? Contre la Slovénie ? Ce pays sans défense. sérieusement, sais tu dans quelle situation tu mettrais le pays en faisant cela ? Moralisa un Hardaven.

__ Totalement ! Légitime défense ! Bien entendu, ce n'est qu'une excuse... Cette réflexion de Ervig eu l'art de mettre tout le monde mal à l'aise, surtout quelques personnes nerveuses.

__ Cela veut dire ? demanda Wilhelm, faisant semblant d'être énervé, comme le disait le plan.

__ Je suis totalement d'accord avec le général Zerpan ! sur le fait que les germains et les slaves ...

__ Voyons ervig ! Tonna son père, nous n'allons pas revenir la dessus !Ces idées pan...

__ Comme je disais avant que l'on m'interrompe . Les germains ont toujours été les grandes ethnies culturelle et de civilisation de l'Europe ! Par là je veux dire que si, comme le modèle stani le fait nous les unissons, ils auraient une puissance phénoménale !

__ je suis totalement d'accord !Dit Igore.

__ Absurde ! rétorqua Hermann énervé.

__ Ainsi, continua Ervig, je dissipe certaine crainte au sujet de nos rapprochements avec les russes, les serbes...

__ Permet moi de te dire Ervig que je ne suis pas d'accord avec tes choix. S'exprima Kain... selon le plan.

__ Ah ? j'aurais du m'allier à ces malades du foi d'américains ? Pourquoi pas là l'u.e ?! Cette dernière remarque fit sauter tout le monde. ainsi chacun s'exprimait avec passion, puis il reprit.
Cette guerre, c'est sur, elle arrivera ! Elle sera courte ! Mais il faudra des sacrifices. Heureusement nous avons une arme formidable !

__ l'arme atomique ? Pff ! Dit Paul Hardaven.

__ non... mieux que ça ! N'est ce pas maréchal ?

__ assurément mein kaiser.

__ cette arme nous aurions pu l'avoir plus tôt si les Hardaven n'avait pas si mal conseiller l'empereur Elmut ...

__ qu'est ce que c'est que... commença une Hardaven.

_ Parfaitement ! C'est vous qui avez dit à l'empereur de rejeter le projet deWaldo Schaeffer. A ces mots, les plus anciens Hardaven eurent des hauts les cœurs. Oui je le dit ! Vous avez retardé de 25 ans le destin de notre pays ! Seul Votre grand père messieurs les YorkShire avait de l'esprit et avait comprit le potentiel de cette arme !

__ c'en est trop, on ne peut laisser passer ça ! Paul se leva d'un bond. Les gardes impériaux autour d'eux se mirent sur le qui vive. Mais qu'est ce que ça veut dire ?!

__ Oui parfaitement! Vous êtes, avec votre père la honte de cette famille!


__ oui mais nous ne pactisons pas avec les ours d'urss ! Nous n'avons pas grandit avec des cul terreux ! ni avec un putain d'incestueux ! Dit Paul en s'emportant gravement, alors l'auditoire se mit à râler, crier !

__ Comment osez vous dire ça ?! a L'empereur !Bande de petit insolent ! S'écria le père d'Ervig.

__ Et bien parlons en des Wolfenstein ! Dit un Hardaven. Même pas capable de reconnaitre qu'ils ont eu un mot à dire dans la conception de ... lui ! Dit il en montrant Kain. Ervig réconforta Kain, il fallait qu'il reste fort pour la suite du plan.

__ Karl assieds toi et cesse de dire des bêtises. Dit un ancien au concerné

__ De toute façon, les Wolfenstein et les Hardvagen... insinua Wilhelm, comme le disait le plan.

__ Quelles son ces insinuations ?! S'écria Ervig .

__ Je dit juste que ...

__ Ah et les Siegfried alors ?! Et de nouveau, ce fut la pagaille jusqu'a ce que.Mais regardez les ! Depuis le début, ils nous manipulent ! Les HArdvagen et leurs détritus nous manipule ! via leur père Hectore ! Celui qui à marqué Kain à vie ! N'avez vous pas honte de nous manipuler ! bande de bâtard consanguin dénaturés ! Vous ne méritez en rien votre place ici ! depuis le début vous vous jouez de nous !

__ et tu ne sais pas si bien dire ! déclara Hermann... en sortant son flingue, et ça, ca n'était pas dans le plan ! Puis, les fils de hectores, les demis frère de Kain se levèrent et sortirent leur flingue aussi. quelque garde impériaux se jetèrent sur eux aussi. Mais trop tard, le coup était partit, et les balles tirés doncèrent vers Kain, la cible . ce fut le cas pour Hermann contre Ervig. Igor Fonça vers Hermann, mais le coup était déjà partit quand il l'empoigna, et la balle... alla se loger sur Einrich Dumbach qui faisait barrage de son corps sur l'empereur.
quand à kain, il allait se baisser et se protéger la tête, quand il sentit quelqu'un s'écraser contre lui : c'était Hewel ! Le général Karl supervisait l'arrestation des fils Hardaven. wilhelm alla au près de Einrich lui apporter les premiers soins, lui qui crachait du sang et qui avait eu une balle en plein dans la poitrine. Quand à Hewel, il n'était plus conscient, mais il respirait toujours. Le général Karl, chef des services secrets, se pencha vers lui,: "il en a vu d'autre !" dit il à Kain, complètement tétaniser. Sauf que Kain n'avait jamais su le passer de son Majordome.
Le reste de la famille impériale était sous le choque. Des traitres dans la famille ? Une honte ! Et comment allait réagir l'opinion? La presse ? Les gardes impériaux se précipitaient vers leur commandant, Einrich, pour voir comment il allait, des ambulance arrivèrent. Les membres des services secrets étaient amassés vers Hewel, inconscient mais respirant toujours. C'était comme ça entre collègue, ils étaient maintenant des héros !
On se précipita vers Ervig pour voir comment il allait: très bien. Puis il alla voir einrich, gisant à terre:

"__ Einrich,Einrich, est ce que ça va ?!

__ Ervig... aie... heu... je te disais bien que je finirais par faire une action d'éclat ! Aha aie ! dit il difficilement sous la douleur.

__ Putain, dit pas de bêtise va ! Ce n'est pas une action d'éclat ! Tu es un héros ! Je ne te remercierais jamais assez !

_ ouai ouais !Je vais aller à l'hosto ? Il parait qu'il y a de belles infirmières .

__ mais oui mais oui ! " Mais déjà les ambulancier le transportait ainsi que Hewel. L'alerte était désormais maximum. Les services secrets embarquaient les assassin, les putschistes. Destination ? Inconnue. La gendarmerie du village était en état d'alerte, les forces spéciales se déployait dans la région. Mais déjà, un nom circulait dans les bureaux de polices et des services secrets et de renseignement: Hector Hardaven. Ce type était dangereux, il fallait absolument le trouver ! Mais où chercher?
Quant à la presse, les journaux locaux se précipitaient déjà sur les lieux du crime. On ne les laissa pas passer. Ervgi annonça officiellement la fin du repas. Mais les Hardaven qui ne s'étaient pas corrompu dans cet acte insensé présentèrent des excuses , comme les famille proche de Hermann Von Wolfenstein.
Ervig se dirigea ensuite vers le général Karl:

"_ Alors mon général, comment va Hewel ?

__ Ah ce héros ! Il s'est prit deux balles !Une aurait pu vous atteindre, mais la seconde était clairement destiné à votre cousin Kain Hardaven. Mais pour ce qui est de son état de santé, il est dans une sorte d'inconscience, mais il respire toujours. Ce type est un rock, il n'a pas changer ! Rendez vous compte, deux balles dans la poitrine et il est toujours en vie. On vient juste de le transporter pour l'hosto, comme le commandant dumbach ! De sacrés gaillard ! Hum, l'enquête revient à nous ou à la Garde ?

__ La sécurité à été défaillante... dit Ervig livide. L'enquête vous revient !

__ et que dit t-on au journaliste ?

__ ce que vous voulez.

__ bien mein Kaiser...vous devriez vous reposez...

__ vous avez raison général. Lui répondit Ervig, alors que la salle se remplissait de flic, de garde, et que les derniers membres de la famille quittaient les lieux. Puis, un jeune officier dans la tenue d'apparat des Gardes se présenta lui barrant la route.

__ Capitaine Elmut Kind mein kaiser au rapport. Dit il, devant l'air surprit de l'empereur, et il rajouta aussitôt: Heil und respekt mein Kaiser. Mais l'empereur restait stoïque. Je suis venu faire mon rapport mein Kaiser...

__ et bien rapportez donc... rapportez donc... L'invita ervig en s'asseyant.

__ Et bien, il semble qu'il y est eu 4 tireurs. Paul, Georges et Karl Hardaven, ainsi que Hermann Von Wolfenstein. Il y a eu 7 coup de feu. 3 ont atteint leurs cibles. Ils étaient dirigés contre vous, et votre cousin. Comme vous le savez, le commandant Dumbach, que je remplace, a fait barrage de son corps pour vous protéger, il en fut de même pour Hewel.
... les types d'armes utilisés (...) S'en suivit un long rapport oral ennuyeux. Après un long silence, l'empereur déclara :

__ Que vous apprend t-on à l'école capitaine ? Demanda Ervig.

__ heu... je ne vois pas où vous voulez en venir...

__ que vous apprends t-on à l'école d'officier de la garde impérial ?

__ Ah, hum ! De faire de nous des hommes pour l'avenir ! De protéger l'empereur, l'empire, la constitution ! Ainsi que le peuple ! Nous avons juré fidélité à votre personne . Nous avons fait de l'honnêteté notre devise! Le courage notre carburant ! La réussite stanislasienne notre raison de vivre ! enfin, c'est ce qu'on nous a appris...

__ c'est parfait capitaine ! si vous étiez le commanditaire de cette tentative d'assassinat, que feriez vous à l'instant ?

__ ah ! Je me cacherais mein kaiser ! Mais je doute qu'ils ne soient pas au courant de l'échec de ce crime.

__ trop évident... c'est une diversion... UNE DIVERSION ! Le comte kain est il partit ?

__ glup , heu non ! Nous avons bloqué les sortit ! Il est encore ici ! Nous avons mit tout nos moyens ...


__ c'est justement ça l'erreur !

__ MEIN KAISER !! S'écria un agent des services secrets. Des hommes en armes non identifiée s'attaque aux bâtiments de l'administration à Stanislastadt : c'st un putsch mein kaiser !

__ dont la répression sera terrible... Que l'état d'urgence et la loi martiale soit décrétés !et merde !" s'exclama t-il. Ainsi, tout les moyens qui allaient vers Ganondorf firent brusquement machine arrière. L'armée bloquait les villes, protégeait les bâtiments d'administrations.
Les hommes en noirs furent vite étonnés de voir ce spectacle qui contre carrait leur plan. On leur avait dit que l'empereur était mort, un informateur leur avait dit... le traitre ! Non seulement l'état avait été vif, mais il avait bien réagi. que pouvait ces milices à la solde d'Ectore le père de Kain contre des blindés, des hommes en armes, des avions ? surtout que après les avoirs repoussés hors des quartiers des affaires, ils étaient bloqué entre l'armée et la garde impériale. Dans le contrat de ces mercenaires, ce n'était pas stipulé. Ainsi, ces hommes masqués avec un matériel de pointe partirent à la déroute. Et quand la nouvelle parvint à Hector... :

"__ Comment ça nos hommes quittent leur poste ?!

__ je suis désolé chef, mais l'armée se déploie dans les quartiers des grandes villes, nos unités recules. Cela ne faisait pas parti du contrat ! S'exclamait un mercenaire.

__ mais vous ne pouvez pas !

__ si, d'ailleurs nous n'avons jamais existé ! au revoir ! Et lui et ses hommes disparurent. La plus part des hommes en noirs disparurent aussi. On ne retrouva la trace que d'une dizaine seulement ! Mais seule la garde personnelle et rapproché de la nouvelle organisation de Hectore demeurait.

__ bon, l'empereur et kain son morts, c'est déjà ça !

__ heu chef... il semblerait que ce ne soit pas vraiment le cas ... osa un garde

__ comment ?!

__ L'empereur est encore en vie, on vient de me le comfirmer. Kain, votre fils aussi.

__ ce n'est pas mon fils... et qu'a donc foutu cet informateur ?

__ il nous a trahi ! Et vos fils ont été capturés !

__ NOOON !! "

C'était se qui se passait dans un sous sol d'une obscure maison. Et alors que les mercenaires disparaissaient dans la nature, Hector demeurait seul. Heureusement, il était sensé être mort, il ne manquiat plus que ses ennemi le sache en vie !

__ chef il faut partir d'ici, de ce pays, ce n'est plus sur pour !

__ Jamais ! C'est iici que nous vaincrons ! Ils ne savent pas que je suis en vie ! C'est un atout, je ne crains rien ! "

grossière erreur...
Mais n'oublions pas que Einrich avait un cousin proche, français, militaire lui ausi. Ils avaient fait la même école. C'était William bien évidemment.
Le jeune homme était seul, chez lui. Quand en fin de soirée, le téléphone sonna.

"_ Oui allo ?

__ oui William ? C'était sa mère, elle sanglotait.

__ maman ça ne va pas ? s'inquiéta William.

__ Mon p'tit chéri ! Si tu savais ce qui vient de se passer !

__ mais de quoi ?

__ c'est ton cousin Einrich ! Il a reçu une balle en pleine poitrine alors qu'il protégeait l'empereur ! regarde les informations, tu verras. Et William alluma son téléviseur, et vit des images de combats de rue, du domaine Ganondorf.

__ maman, c'est horrible ! Mais que c'est il passé ?

__ ta tante ne sait pas bien. elle ne peut pas approcher Einrich ! C'est horrible ce qui c'est passé là bas ! ton cousin est un héros ! Il faut absolument que tu partes pour la Stanislasie pour rendre visite à ton cousin. Oh nom de la famille fait le !

__ mais... William ne savait pas quoi penser... rendre visite à son cousin, l'un des sbires de l'empereur ?au risque de croiser l'empereur lui même ?C'est de là folie ! Et puis il ne voulait plus rien à voir avec ce pays !

__fait le mon poussin, il sera si heureux de te voir !

__ bon ok, j'irais ! Mais pourquoi avait t-il fait ça ? " et merde" pensa t-il.
bon, et il fallait annoncer ça à ses amis. ce ne serait pas une mince à faire.
Mais il finit par l'annoncer. Ce fut l'inquiétude, la consternation et la compréhension à la fois . Mais ils acceptèrent qu'il parte. Il fit ses bagages, on prévint la famille stanislasienne. Mais il préféra dormir à l'hotel. Il prit l'avion, arriva à l'aéroport. Il prit un taxi et se dirigea à l'hôtel. Il déposa ses affaires. Il ne savait quoi faire, il était là pour seulement trois jours. La journée avait été longue... il ne ferait rien se soir. Il dormirait !

...

Au palais impérial, c'était l'effervescence de moyen de sécurité. Mais l'empereur, malgré les apparences, avait été choqué parce qu'il avait vu et frôlé. La mort était juste à côté de lui. La trahison aussi. Finalement, il n'y eu pas de grande répression. Contre qui ?
Non, l'empereur était tout simplement avec l'impératrice, au prés d'elle. Ils étaient tout les deux lovés comme on dit après un rapport.
Mais les questions flottaient dans l'esprit de Eva.

"__ Ervig, pourquoi tes cousins... on fait ça ? Demanda t-elle.

__ des Hardaven Eva...

__ ca n'explique pas tout ! tout ça m"échappe ! J'en ai marre d'être tenue à l'écart de tout ça ! Dis moi la vérité !

__ tu la veux ? Ok ! Gearges, Paul, Karl, ont été acheté par leur père pur m'abattre. Ils font partit d'une organisation criminelle. Quant à Hermann, c'est par pure opportunisme qu'il y a partcipé, pour venger la mort de son père.

__ Mais son père n'est t-il pas mort dans un accident d'avion ?

__ non, assasiné. Il préparait un putsch.

__ mais tu es horrible ?!

__ tu aurais préférée assisté à mon enterrement plutôt que mon couronnement ?

__ non.. bien sur...

__ Quant au père de Georges et tout, il est mort assassiné par un de nos agents, le majordome de Kain. Hector préparait le meurtre de Kai, j'avais promit à mon cousin que si j'arrivais au pouvoir je le protégerais. J'ai tenu ma promesse. Mais apparemment, il est de retour !

__ c'est horrible... Et que vas tu faire à présent ?

__ le traquer... et continuer ce que je faisais."

Et demain, c'est décidé, il irait voir Einrich.

... le lendemain.

Einrich ouvrit difficlement les yeux. Il regarda à gauche, à droite. Des murs blanc, des appareils bizarroïdes, un lit inconfortable. Pas de doute, il état à l'hôpital. et il n'avait aucune idée de l'heure ! et son poste ? Son empereur ? Que c'était t-il passé déjà ? Misère ! La tentative d'assassina ! Que faire, ne pas faire ? Où aller où ne pas aller ? Mais une douleur au niveau de la poitrine l'empêcha de bouger.
Et il n'y avait même pas la télé dans cette foutu chambre ! Heureusement, il était seul. Jusqu'à ce que...

"__ Salut cousin. dit une voie familière .

__ Wi... William ?!

__ non, le pape ! Comment te sent tu.

__ comme un type qui vient de se prendre une balle de pistolet de 9 mm dans la poitrine. Mal.

__ Je suis venu prendre de tes nouvelle, au nom de ma famille.

__ Et bien ? que veut tu. On a tenté odieusement de tuer mon boss, je l'ai défendu au péril de ma vie. et je suis en vie. Une récompense de la divine providence sans doute...

__ Je ne porterais pas de jugement sur ton "boss", mais je suis heureux que tu sois vivant.

__ c'est vrai que c'est bien. Mais l'important c'est que lui soit en vie ! Qui sait ce que serait devenu le pays sans lui ! Et je sais ce qu'il vous a fait à toi et tes amis ! Mais c'est pour le bien du monde !

__ le bien du monde ?! ce type a tuer Aelita et Jérémie ! Il veut déclencher la troisième guerre mondiale ! Penses tu sincèrement ce que tu dis ? Ou bien le Einrich que j'ai connu est il mort ?

__ je suis bien vivant ! Et ma détermination est intacte. Et l'empereur n'a jamais ordonné l'ordre de tuer Jérémie. Aelita s'est donné la mort elle même !

__ Pour Aelita c'est vrai... mais Jérémie... je ...

__ Vous avez cru sincèrement que l'empereur aurait voulut intenter à la vie de Jérémie ? Il le considérait comme un génie ! C'est xana qui a fait ça tout seul !

__ qui peut me dire que je peux te faire confiance ?

__ et qui me dit que tu n'es pas venu en espion ?

__ tu ... t'as raison.

__ Je suis haut placé, je sais ce que je dis . que c'est il passé ces dernière 24h ?

__ Et bien, des types en noirs ont tenté un putsh ! Ca a raté ! Un certain Kain Hardaven a failli être assassiné comme ton empereur, mais il a été sauvé par son majordome, qui est dans une chambre juste à côté de toi. Il est toujours inconscient. Voila, c'est tout ce que je sais.

__ ce n'était qu'une diversion ...

__ pardon ?

__ L'attentat contre l'empereur n'était qu'une diversion !! L'état est il si corrompu que ça ?! MErde !

__ je ne saisis pas bien.

__ Je pense que je pourrais vous expliqué, monsieur DumbaR ! Dit une voix à côté de William: c'était Ervig.

__ Vous ... dit William.

__ c'est en effet moi ! répondit Ervig avec insolence.

__ Je ne peux rester dans la même salle que vous ! Même si vous êtes empereur ! Pesta William.

__ Je risquerais de me plaindre à votre embassadeur ...

__ qu'il ait se faire voir !

__ Je crois que vous ne saisissez pas le sens de cette remarque William.

__ vous connaissez mon nom ?

__ Je n'oublie pas mes anciens camarades de classe de Wangrun . c'est pas parce je suis devenu l'homme le plus puissant de l'année par le new york times que j'oublie les noms et les têtes. Alors William retourna s'assoir. Ervig l'imita. Comment vas tu commandant ?

__ je vais bien ! Je l'aurais eu mon action éroique mein Kaiser !

__ Je suis heureux que tu t'en sois sortit .

__ Comment vat Hewel ?

__ toujours dans un état stationnaire le bougre. Mais il devrait s'en sortir.

__ qui est Hewel ? Demanda William.

__ c'est le majordome de mon cousin Kain Hardaven. Il a aussi été visé dans cette odieux attentat.

__ heu... pour quelle raison ? Demanda William. Einrich eu la mine sombre, Ervig eut la respiration coupé.

__ il n'est d'un rapport... incestueux. William fit de gros yeux . Je sais, sa peut paraitre... enfin... mais dans ma famille, c'est une honte, on en parle pas. C'est le père de Kain qui a voulut le tuer. On le croyait tous mort, mais ce salaud est revenu !

__ je le tuerais mein kaiser .. marmonna Einrich.

__ non ! Tu te reposes !

__ vous avez une drôle de famille. Remarqua William

__ non, c'est juste une bande salaud ! Kain va voir... mais pourquoi je vous parle de ça à vous ?

__ c'est vrai ! Je ne devrais même pas vous parlez ! Je trahis mes amis !

__ vos amis ne savent pas à qui ils ont affaire ! D'ailleurs comment va Ulrich ?

_ vous nous menacé et après vous me demandé comment va Ulrich ? Vous êtes Schizo ?! A cette phrase, Einrich devenait tendu, ses muscles étaient contracté, sa mien sombre, quant à Ervig, il riait.

__ j'ai le droit de prendre des nouvelles de mon correspondant français ! d'ailleurs a t-il reçu ma dernière lettre.

__ mais de quoi vous parlez ?!

__ oh, il ne vous a pas dit ? Il m'écrit toujours ! J'ai même un brouillon...

__ ne l'écoute pas William, il essaye de t'embrouiller. Dit Einrich à William.Ce sera ma seule et ultime trahison mein kaiser.

__ Et merde !

__ vous êtes vraiment un sale manipulateur !

__ Et cette chère Yumi ?

__ elle vous hait !

__ et Ulrich? Demanda t-il avec un sourire sardonique.

__ je suppose que c'est pareil.

__ toujours aussi discret celui là. Et Odd ? J'ai pu voir un de ces film ! Quel acteur.

__ il se fout de votre gueule tout les jours !

__ Magnifique ! Et toi ?

__ je ... William fut déstabiliser par ce " et toi " de Ervig. Surtout par le tutoiement.

__ Les trois à la fois.

__ Heu, ce n'était pas pour moi que vous étiez venu ? Se plaignit Einrich.

__ Oui mais les circonstances sont les circonstances... répondit Ervig. William le détailla longuement et dit:

__ vous êtes un sacré malade...

__ le pire, c'est que le monde ne l'a toujours pas comprit... il le regrettera ...

__ Vous affichez vos envies bellicistes devant moi ?! S'offusqua William.

__ pourquoi, qu'est ce que vous allez faire ?

__ ben...

__ rien ! ahah ! Qu'est ce que vous croyez ? Le monde est fait ainsi !

__ avec mes amis, ont avaient promit un monde sans danger...

__ baliverne ! Tenz pour dit ! Un jour mes soldats seront tellement proche de vous que vous vous ferez dessus !

__ je suis un soldat français ! Je défendrais mon pays ! dit William avec verves, en se levant.

__ et moi, je suis un soldat stanislasien, je ferais de même. Dit Einrich.

__ alors dans cas là, on est quit cousin... J'ai été heureux de te revoir et de voir que tu vas bien . Dit il en lui tendant la main.

__ Pareil, dit Einrich. William se tourna ensuite vers l'empereur:

__ je ne vous salu pas : mégalo !

__ J'en suis heureux, car c'est pareil ! Vous passerez le bonjour à toute la bande ! ah quand je dirais ça à Ernst. William n'entendit pas al remarque est s'en alla.

__ je vois mon cousin, et t'es obligé de tout gâcher ? Ons e reverra peut être plus jamais !

__ si, sur un lit d'hôpital de campagne, parce que avec toutes vos conneries ... Et Ervig s'en alla. Et tandis que dehors, William s'en voulait. Pourquoi Ervig était t-il venu troubler la fête? Il aurait tant voulu avoir une conversation normal avec son cousin ! Parler de tout et de rien, refaire le monde ! Et merde. C'était décidé, il reviendrait le faire chier ce soir ! Non mais !
Ervig entra dans sa voiture, celle ci le conduisit au palais, mais il ne savait pourquoi, il avait l'impression d'avoir oublié quelqu'un...

...

C'était la nuit à Stanislastadt. Par là il y avait le quartier des "pêchés de chaires", un hotel discret ? Des magasins spécialisés ? Des cabaret dénudés ? Des clubs... clubs ? Des vrai(e)s professionnel(le)s !
A moins que vous ne préfériez ce quartier ci ? Entre les cirques fixes, les opéras et les théâtres ? Entres les cinéma, les cabarets et les music-hall ?
Non plus... en tout cas cela n'intéressait pas William qui marchait dans le froid en direction de l'hôpital où était soigné don cousin.
Il arriva finalement à destination. Il alla directement à la chambre de son cousin, mais avant d'entrer, il mesura sa respiration, et restait pensif. Etait-ce une bonne chose de retourner le voir ? allait t-il le déranger ? La réponde fut toute simple : et merde.
Il toqua et entra. A ce moment, il vit son cousin éteindre brusquement une télévision, et se recouvrir précipitamment de sa couverture, il sourit:

"__ a c'est ça quand on a pas de meuf... ironisa t-il .

__ Hein ? Quoi ? Qu'est ce que tu insinues ?! Et d'abord, qu'est ce que tu viens faire ?

__ je n'insinue rien... je dit ce que je vois. Oh, ils t-ont enfin installé la télé ?

__ oui cet après midi ! Mais tu n'as pas répondu à ma question !

__ quand ton boss est venu cette après midi, j'ai cru qu'il le faisait exprès ! ... Il l'a fait exprès ?

__ un peu ! Il adore ça ! tu as oublier quelque chose ?

__ oui, cet après midi, on a oublié de parler.

__ et de quoi ?

__ De chose normales Einrich !

__ et bien parlons , vas y !

__ heu, je... William ne sut quoi répondre.

__ tss, tu vois ?

__ tu n'as toujours pas de femme ?

__ heu... non. Et alors, que William riait, Einrich passa à l'offensive.
Et ta japonaise ? a ces mots, william se tu

__ ben...

__ rien ? J'en étais sûr ! Tu ne fais pas le poids face à Ulrich ! tu n'as qu'a te mettre avec ... comment s'appelait t-elle déjà ? ah oui, Sisi !

__ ah non ! Ne me parle pas d'elle, je ne sais pas ce qu'elle est devenue et je ne veux pas le savoir !

__ Ouais, alors ne rit pas de moi sur ce point . Il y eu un moment de flottement , puis Einrich pensa à voit haute ! Et on parle de ça comme des paumé, alors qu'il y a de belles gonzesse dans le quartier d'à côté ! Les infirmières son moches ici ! Il n'y a que ce foutu hosto qui m'empêche d'aller prendre mon pied dans le bois d'à côté ! Et merde ! Et toi c'est quoi qui t'empêche ?

__ oh, c'est pas ça, essaye de coucher avec une para !

__ mais c'est juste qu'elles aiment chevaucher celle là, mais si tes abdos sont solides, tu peux tenir ! Et ils rirent. Cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé.

__ et je pari que tu ne parles pas de ça avec ton kaiser.

__ Ervig est très pudique là dessus ! Oh, c'est sur, il pourra te sortir les pires grossièretés la dessus, mais c'est lui qui doit contrôler le sujet ! en même temps, tout le monde sait que son mariage à été précipité !

__ a ?

__ oui, un accident: un gosse ! Le p'tit Stanislas. Il fallait éviter le scandale, alors le mariage voila ...

__ mais il est quand même marié à la plus belle femme de Stanislasie !

__ mais c'est un amour d'adolescence ! PAr un amour mûrit ! ca fait encore plus mal ! Des fois, ils s'engueule comme c'est pas possible. Il me disait à son mariage : je suis en train de sortir avec la plus belle meuf du lycée ! C'est pour dire tu vois ?

__ ouais, même le pire... enfin l'homme politique de l'année a ses problèmes !

__ oui c'est sûr ! Mais je me colle pas aux portes des chambres pour voir ce qu'ils font ! dit Einrich. William le dévisagea. C'est vrai dès fois , je regarde les cameras de surveillance...

__ pff ! Même y a 15 ans, tu matais les paysannes pendant les vacances.

__ tu disais pas non !

__ c'est vrai ! Mais ce n'était pas honnête !

__ pas de ma faute si elles préféraient les petits cul terreux du coin , a nous ! S'exclama Einrich. Et puis à cet âge là, il y a des cadences de... détente à respecter.

__ t'as pas changé avec tes cadences de détente ... Souria William.

__ quoi ? Je soutiens toujours cette théorie !

__ alors faudra peut être passé au stade suivant ?

__ oh sa va ! Dit Einrich vexé dans sa virilité .

__ Mais t'a 30 ans bientôt ? ...

__ comme l'empereur.

__ et comment t'es devenu commandant comme ça ?

__ J'ai commencé bleusaille. J'ai sauvé le prince héritier Ervig d'une chute mortelle, j'ai été fait officié. Quelque que coup de piston par ici, par là. Ervig m'a nommé commandant , et chef de sa garde ultra personnelle ! tout ça en moins de dix. Et toi ? tu es sergent dans l'armée française ?

__ oui, galons que j'ai eu au Liban.

__ ah ?

__ Oui, mais je ne préfère pas en parler.

__ c'est ton droit...

au palais l'empereur s'amusait à regarder de vieil photo, cela le rendait nostalgique.

"__ Ah ! C'était la belle époque Fritz !

__ je pense bien mein kaiser.

__ vous, vous ne vous rendez pas compte, mais je faisais parti de la plus belle bande de copain du village ! Voyez vous, ici c'est Ernst, et là, c'est moi. Derrière c'est Einrich. Et puis dans un coin, c'est Maximilien .

__ Il n'a pas du tout une tête d'intello !

__ en effet. Il était blond roux, le visage rond et fin, les yeux bruns. Des tâches de rousseurs... pas du tout la tête du premier de la classe.

__sinon, il n' y a que des bruns ? et celui là ?

__ oh, c'était pendant un anniversaire je crois, et celui que vous montrez fritz, c'est Kain. Il avait été accepté par la bande. Les petits culs terreux l'acceptaient aussi sans poser de questions. Et dans l'ombre, c'est Hewel qui veille.

__ d'ailleurs comment va t-il ? demanda Fritz, désintéressé .

__ MERDE !

__ pardon ? Dit Fritz consterné.

__ J'ai oublié d'aller le voir, je me disais bien que j'avais oublié quelque chose !

__ mein kaiser, votre place est ici, auprès de vos enfants, votre femmes, vos hommes...

__ et de ce type qui a tant fait de chose pour nous !"Il se leva demanda une voiture immédiatement. Celle ci se dirigea vers l'hôpital. Arrivé là bas, des agents étaient déjà en place pour sa sécurité tandis qu'il se dirigeait vers la chambre de celui qui avait sauvé son cousin. Quand il entra dans la chambre, il eut une drôle de surprise:

__ Kain ?! Mais que fais tu ici ?

__ bonsoir Ervig.

_ hein ? Ah oui, bonsoir.

__ je suis venu faire la même chose que toi ! sauf que je viens tout les jours ! Même inconscient, je me sens toujours en sécurité avec lui.

__ ... et bien moi je suis venu voir comment allait l'homme qui t'avais sauvé la vie !

__ tu n'es pas avec ta ribambelle de journaliste ?

__ non, ils dorment à cette heure là, ou couche avec des policiers, des politiciens.

__ oh...

__ quoi ? J'ai été trop cru ?

__ non, c'est juste la jeune fille derrière toi ...

___ OU Ça ???! Dit bestialement Ervig.

__ nulle part, c'était une blague.

__ Mais tu n'as pas honte de faire cela à ton kaiser ?!

__ non, j'ai juste honte de ne pas avoir dit qu'il y avait deux jeunes filles au lieu d'une.

__ AH ! Râla Ervig.

__ c'est incroyable, tu es avec la plus jolie femme de tout l'empire, et tu te comportes comme un mufle quand on parle de ça !

__ C'est Eva... elle me fait chier. A pourquoi les filles s'occupent t-elles de politique ?!

__ parce qu'elles en ont le droit ! Mais soit plus précis.

__ elles osent me contredire sur des sujets d'une importance capitale ! Dit Ervig en gueulant et en tapant du poing sur le bord de sa chaise.

__ normale, c'est une artiste à la base comme toi ! Ils adorent faire ça les artistes ! C'est pour qu'ils se disent qu'ils ont un petits quelques chose de hors la loi, comme les saltimbanque d'autrefois !

__ ouais ben moi je ne suis plus un artiste ! Je suis de la génération " wangrun", je suis chef des armées et de l'état ! J'ai autres choses à faire...

__ écoute là, ou fait semblant.

__ et oh ! Je suis pas Louis XV moi !

__ Alors ton couple va dans une impasse. As tu eu une relation dernièrement ?

__ oui, la nuit de l'attentat contre moi, mémorable.

__ hmm alors ça ne vient pas de là... tes gosses... tu t'en occupes ?

__ je n'ai jamais été aussi proche d'eux !

__ Alors prend une maitresse ! Dit Kain avec ironie.

__ Hein ? Juste avant le déclenchement de mon Plan ? Pas fou non ?!

__ je ne suis pas d'accord avec ton plan. Mais Si il est entravé par ta femme, ben ...

_ ben quoi ?!

__ en faite , je ne sais pas.

__ formidable ! Et mais j'y pense tu es pas marié ? dit ervig avec un sourire sardonique.

__ non,, mais j'ai calculé, je me suis fait plus de femme en un ans que toit durant toutes ta scolarité au lycée. Ervig enragea.

__ mais c'est pas possible, quand te rangeras tu ?!

__ à chaque fois que j'ai une fiancée, elle se fait trucider. c'est pas de ma faute.

__ je sais de qui c'est la faute ! Pesta Ervig.

__ oui d'ailleurs nous ferions d'excellente cible... dit Kain d'un ton lugubre.

__ Tu sais que j'ai toujours eu un esprit détraqué !

__ ça ...

__ et que j'ai un bon coup de crayon !

__ pour sur !

__ tu me dirait quoi si je te dis qu'un coup... j'ai imaginé... un yaoi pour ma cousine Jeanne !

__ que tu as un esprit vraiment détraqué !

__ et qi je te dits que j'ai toujours trouvé ta relation entre Hewel et toi, ambigüe.. Dit Ervig avec un sourire enfantin.

__ salopard... tu dits n'importe quoi. Puis après un long moment de silence: Donne moi ces dessins.

__ dessins quel dessins ?

__ merde, je sais que tu les as sur toi !

__ mais ! Ni une ni deux, Kains e jeta sur Ervig, et prit les dessins de ses poches.

__ HEY !

__ tu es vraiment détraqué Ervig. Et dégueulasse !

__ c'est jeanne, elle était amoureuse de toi et de Hewel ! Alors je lui ai fait plaisir.

__ je les garde, je les montrerais à Hewel quand il se réveillera. Il sera content.

__ Hein ?!

__ parfaitement.

__ toi aussi tu es détraqué ! Puis, Kain regarda les dessins. Pour des raisons de décence, je ne vous décrirais pas les vignettes. Mais Kain faisait des gros yeux.

__ Tu dessinais vraiment bien... Et tu n'es qu'un gros dégueulasse !

__ je dessine toujours, et je ne vois pas pourquoi je serais aussi dégueulasse que certain !

__ en fait c'est ça le truc... tu es en froid avec ta femme parce que tu ne fais pas tout tes fantasmes avec elle... pervers... je me souviendrais la première fois que tu m'as montré ta chambre d'étudiant à Wangrun, lors de ma première année, le 1 er livre que j'ai vu: le kama sutra. Et ce n'était pas des chaussettes dans les tiroirs, mais des capotes. Dit Kain.

__ Hey ! C'est des trucs qui me regarde !

__ n'empêche, tu es un sexe symbole pour toutes ces jeunes filles en fleur de l'empire. J'entends ce que disent les jeunes filles dans la rue : "oh le beau petit cul"

__ arrête !

__ un jour je suis allé dans une boite gay, avec un ami qui l'était. J'entendais partout : "nous avons le meilleur empereur, le plus beau ! Ah si seulement je pouvais être le premier homme de ce pays". Même les lesbiens rougissent en entendant ton nom.

__ Pervers !

__ et les petites filles t'imaginent en chevaler servant !

__ Stop !

__ les petites ados slam sur ton nom et ta photo sur leur portable.

__ Suffit !

__ et les ménagèrent de moins de 50 ans ne parlent que de toi !

__ Putain !

__ as tu remarqué le regard torride la présentatrice du Jt quand le reportage sur toi arrive ! Hmm !

__ Ferme là !

__ tout ça pour dire que t'as la plus belle femme du pays ! Profite en putain de sacré dieu !

__ OK. Je la fait jouir ce soir.

__ même pas cap' ! Dit Kain.

__ pari tenu. Dit Ervig. Puis, soudain, Hewel poussa des grognements, une infirmières arriva pour faire son évident travaille et crier : Docteur il est réveillé ! Kain ne pouvait détacher son regard du fessier de la jeune infirmière, c'était tellement gros ! ( le fait qu'il ne se cache pas de la mater, pas le fessier). Puis après avoir administré quelques produits au patient, elle repartit sans dire un traitre mot, n'ayant sans doute pas remarqué l'empereur.

__ Tu n'es qu'un pervers Kain... poser un regard pervers sur une fonctionnaire de l'état !

__ Rhô ! Sa va !

__ maitre... souffla Hewel. argl...

__ Hewel ? Tu es bien vivant ?

__ oui... maitre... Dit Hewel difficilement.

__ votre majordome à besoin de repos ! dit un médecin dans leur dos.
Il l'a échappé belle !Deux balles dans la poitrine ! Mais il es dans un hôpital de qualité avec un bon service.

__ il s'en sortira doc ?demanda Kain.

__ oui, je pense, mais repos et repos ! C'est le maitre mot ! Plus les rendez vous avec l'infirmière pour les piqures.

__ encore combien de tempos d'hôpital pour lui ? Demanda Ervig, qu'on avait pas reconnut.

__ Oh, d'ici quelques mois... si tout va bien, monsieur Hewel pourra reprendre du service. Quelques mois ? Ce dit Kain. Et que ferait t-il pendant ce temps là ? qui s'occuperait de lui, qui le protégerais ? Il garda ses questions pour lui. Le médecin partit, Hewel se rendormit.

__ je sais que tu ne supporterais pas une garde rapprochée de gars des services.

__ où Veux tu en venir Ervig ?

__ je te propose le gite et le couvert, la sécurité de façon provisoire.

__ Désolé, c'est louable de ta part, mais j'ai déjà ma maison...

__ dans ce cas là, tant pis pour toi si on en vient à tenter de te tuer encore une fois ! au palais tu aurais la sécurité. C'est grand, tu ne seras pas obliger de me croiser. tu aurais un des appartements d'amis.

__ je... j'y réfléchirais." Quelques jours plus tard, s'était confirmé, Kain allait emménager un petit appartement dans le palais impériale en attendant que Hewel se remettent de ses blessures.
Et tandis que Ervig disait au revoir à son cousin, William faisait la même chose à Einrich. Quand ils sortirent, ils ne se croisèrent pas, ils prirent un chemin différend.
L'un rentra à l'hôtel à pied, l'autre prit sa voiture de fonction et rentra au palais. Les gardes impériaux vérifièrent, comme à l'accoutumée, les papiers de la voiture, virent le Kaiser, et laissèrent passé. Ervig aimait ses gardes, es gens loyal ayant le sens du sacrifice. si seulement son armée pouvait être comme ça ! Car des sacrifices, elle allait bientôt devoir en faire...










L'année 2020 commençait. Une année morne. La bourse étaient toujours dans un état déplorable, mais avait regagné au mois de janvier, 0.256 % !
Sinon, le prix du pétrole stagnait dans les 180 $ le baril, car on avait ouvert des puits en Alaska et en arctique. Le gaz était contrôlé par les russes, et ils exerçaient une pression sur le monde avec. Mais le 23 janvier 2020, coup de tonnerre en Asie du nord-est ! La Corée du Nord accusait sa voisine du sud de lui avoir livré du riz empoisonné ! De plus, elle exerçait conjointement avec les chinois, un blocus des produits japonais, dans cette incessante rivalité du Japon et de la Chine.
Ça aurait pu en resté là si les USA et les russes ne s'en avaient pas mêlé. Chacun promettait son soutient à l'autre. Le ton monta.
Pendant cette fin du mois de janvier, les islamistes pakistanais arrivaient au pouvoir. Heureusement, l'opposition avait eu le temps de démanteler le matériel nucléaire, ayant prévu l'arrivée inéluctable des fascistes. L'Inde aurait pu en faire de même mais la nonchalance chinoise et l'arrivée des islamistes la refroidit. De plus, l'Iran avait des vues sur le pétrole irakien ( Irak en guerre civile entre les chiites et les sunnites, les Kurdes ayant fondé leur propre état sous influence turque). Mais au dela de ça, la république des Mollahs avait des envies bellicistes sur tout le monde musulman ! De sont côté, la Chine ayant une économie suffisamment puissante, elle pouvait se permettre des embargos sur les produits Taïwanais.
N'oublions pas les discordes entre le Maroc et l'Algérie, la bombe du Sahara Occidental, la Libye des enfants de Kadhafi, le Soudan et le Darfour, l'Éthiopie et l'Érythrée ! Le cas de la Somalie !
Le monde était assit sur une poudrière.
C'est alors que le 3 février 2020, la Corée du Nord donna un ultimatum à la Corée du sud: lui donner les noms des fautifs dans l'empoisonnement du riz, et les juger. Mais tout ceci était une machination orchestrée par Pyongyang, et il n'eut pas de réponse. Pendant ce temps, la marine Pakistanaise se déployait avec la marine Iranienne dans le golf Persique; les Indiens répondirent en déployant leur marine. Ce à quoi les Chinois emboitèrent le pas, en mobilisant leur armée au Tibet, et organisaient de grande manœuvres au large de Taïwan. Américains déplacèrent leur flotte de l'océan Indien dans le golf Persique au large de d'Oman. Mais les russes firent de même... mais faisant mine de naviguer vers le sud, ils se dirigeaient fait vers les îles Aléoutiennes de l'Alaska !!
L'ultimatum prit fin, et le 15 février 500 000 soldats nord coréen , précédant 2000 chars de combats, suivit des auxiliaires mécanisés (carburant, mécanique, transport) et une bonne vingtaine d'avions de combats. Le plan nord coréen consistait à prendre purement et simplement Séoul dans les 72 heures. Mais les sud coréens et les américains, malgré le fait qu'ils aient été prit par surprise, purent canaliser les forces nord coréennes dans un couloir dans la périphérie de Séoul .
A cette nouvelle, l'Iran occupa la partie chiite de l'Irak et attaqua les forces sunnites, elle s'attaqua aussi aux champs pétroliers kurdes, kurdes sous influence turques... turques membres de l'Otan, le 17 février ! Israël bombarda les positions iranienne le 18. La Syrie voyant son allié attaquer, lança une offensive sanglante dans le Golan le 20 !
La marine pakistano-iranienne lança deux missiles mer mer sur la marine indienne, celle ci répondit. Alors la Chine attaqua l'Inde voyant ses intérêts énergétiques menacé dans la région. De terribles combats s'engagèrent dans l'Himalaya ! Mais surtout, la marine russe lança une offensive préventif sur Pearl Harbor !! Et occupa les îles aléoutiennes, débarqua en Alaska occuper les champs de pétrole ! Ces opérations commencèrent le 25, pour prendre forme 48h plus tard. La marine américaine ne pu répliquer convenablement. sa base principale dans le pacifique avait été détruite, et sa marine était en prise avec les Chinois et les iraniens et les pakistanais qui se défendait pas si mal que ça. Mais l'inconscience arriva à son comble, quand les forces aériennes anglaise et française bombardèrent moscou. Alors le géant russe répondit en envahissant les pays Baltes, où se trouvaient les bases de radar pour la cyber-war de l'Otan. Mais aussi l'Ukraine, pays qui allaient rentrer dans l'Otan ! La Biélorussie fut plus occupé qu'autre chose. Molotov craignant la fin de la dictature, occupa le pays pour s'assurer de sa pérennité dans son orbite. Ces offensives appartenaient au plan " Bérézina", qui fut mit au point par le général Katazov, et mit en application le 27 février.
Sans doute aurez vous remarquez que la bombe H n'aura toujours pas été employé ? Mais personne n'y avait intérêt ! Les chinois ne voulaient voir partir en fumé des espaces économiques nouveaux, les USA ne pouvaient concevoir des champs de pétrole contaminé, et les russes voulaient une terre pure pour leur futur URS ( Union des républiques Slaves).
Et au milieu de se marasme guerrier, se trouvait la Stanislasie. Le pays vivait dans l'indifférence général, pour les gens, ces conflits ne les regardaient pas , ils avaient leur propre problème à régler. Hors, dans la tête de l'empereur, c'était tou décidé ! Le problème était la Slovénie; elle avait osée demander un retracement des frontières au niveau des eaux territoriales, dire que la minorité slaviskopff était maltraité, et que la Stanislasie était un vestige des empires centraux et des années 1990, allant avec les guerres de Yougoslavie. S'en était trop !
Mais cela faisait depuis 7 ans que s'en étai trop. Depuis des années, l'empereur cherchait un plan et un mobile pour attaquer et écraser ce pays. Il cherchait des alliés qu'il avait trouvé et qu'il avait armé. Il ne craignait pas les sanctions internationales grâce aux russes, mais celle de l'U.E, oui. Il comptait surtout sur les crises chroniques que traversait celle-ci pour agir. Mais finalement, il l'avait trouver le plan, il l'avait trouver le mobile, il avait trouver le temps et les armes ! C'était selon lui, infaillible.
et par un matin de mars, 10 hommes furent abattu. Ils portaient l'uniforme des forces spéciales slovènes et avaient été exécutes dans un bois aux abord de la frontière, en territoire stanislasien, près d'un centre d'information et de communication de cyber-guerre. Les journaux en firent leur choux gras. Le chancelier accusa la Slovènie d'avoir viloé le territoire Stani, et d'espionnage. L'empereur lança un ulitmatum: donner les raisons de cette opérations, et des excuses publiques, devant l'ONU ! Ce à quoi la Slovénie cria à la calomnie et ne prit pas au sérieux ces menaces, de plus l'U.E proposa sa médiation, les USA prévinrent qu'ils seraient impitoyable en cas de débordement. Manque de pot, L'u.e était occupé avec les russes qui attaquaient la Pologne via Kaliningrad et qui déclenchaient un éffort de guerre terrible en voulant s'emparer du fer suédois , en ripostant fasse aux provocations finlandaises.
Et les USA se rendaient compte que leur marine avaient du mal à être sur tout les théâtre d'opération en même temps, c'était comme ci la situation leur avait totalement échappé !
Mais arrêtons nous le 10 mars 2020. Depuis moins d'un mois, le monde était plongé dans les obscurités de la déchéance humaine. Cette nuit là, à 00h01, l'ultimatum lancé par la Stanislasie prendrait fin. L'U.E préparait un traité, croyant cet ultimatum factice et jugeant les forces armées stanislasienne trop conventionnel face àla moderne petite armée slovène.
Mais pour l'empereur,c 'était tout autre. Il se trouvait à l'état major centrale, dans la salle du haut commandement. Une salle spacieuse, avec des sortes d'alcôve faisant office de petit bureau cyber-moderne pour des des soldats du génie informatique. Au centre sue trouvait une estrade surélevée, avec des barrière en titane empêchant quiconque de tomber. Une table "tait dresser au centre, dans laquelle se trouvait un petit ordinateur que contrôlait un officier du génie informatique expérimenté. Des cartes numérique et en image de synthèse pouvait être dressé par une petite lampe faisant apparaitre des images en hologramme. Ca pouvait être des images satellites, purement synthétiques, comme dans dans jeu vidéo. Il y avait aussi des cartes de papier. Devant cette estrade ce trouvait un grand écran d'où défilaient des images, des vidéos, des informations, et des vidéo-conférence, tout ceci commander par un ordinateur centrale, sous branche du supercalculateur régissant Xana. Une passerelle se trouvait au dessus de l'estrade où s'affairait des petits cercles d'officiers de l'armée de l'air, de l'armée de l'air et de la marine, relié au bureau des soldats du génie informatique. Ils transmettaient des ordres et des informations, supervisaient des petits plans, ébauchaient des opérations à faire valider à l'état major interarmées. Mais c'était surtout des délégations aux état-majors des filières de l'armée ( marine, armée de terre, marine).

Il était 23h00, l'empereur était entouré de ses meilleurs officiers. Il y avait bien entendu Von Rundstadt et Von Grubitz, mais aussi l'amiral Spontz, le général de la garde impériale Steinschluss, le célèbre aviateur, le général Emma, et bien entendu des chefs de renseignement comme Potzen et Gotschlisch. Il y avait à la droite de l'empereur le jeune Schweister, Aldini était dans les parages. Le diplomate personnel de l'empereur , Hergues Scotter trainait entre les uniformes.

"__ Veuillez, si'l vous plait, nous faire un petit briefing de l'opération général Piket. dit Ervig. Le général Piket était un homme gros, passant la quarantaine, les cheveux tirés en arrière et le visage long et fin.

__ Bien mein Kaiser. Donc, la 4 ème flotte, de notre côte est, bloquera le golf de slovènie, et notre flottille dans le golf sera chargé de faire le blocus des ports de Koper, Piran et Izola. La division de Kolher sera chargé d'effectuer une percé au sud pour prendre à revers ces villes et leurs couper toutes communications avec la capitale.
Trois divisions concentrerons leurs efforts sur Ljubljana. Celle de Joden, Von Schleigen ( l'ami d'Ervig), et de Krebs. Celle de Joden devra ouvrir une route à partir de l'axe de communication routier Jesenice Kranj, ouvrant la route du nord vers Ljubjana.
La division lourde de Krebs serra chargé de faire la chair à canon, de forcer l'ennemi et de lui infliger le plus de dégât matériels, psychologique et physique. En prenant les villes frontalière de Nova Gorica et Sempeter. Elle devra aussi menacer les arrières du dispositif de slovène de Kranj, en faisant mine d'obliquant quelque peu sur Skofja Loka, ce qui distraira l'ennemi. Elle devra aussi ouvrir une route direct sur Ljubljana, en assurant nos flanc sur Logatec. Ell devra prendre Idrija et son important dispositif économique de dentelle.
La division blindé moyen de Von Schleigen aura une tâche ardue, elle devra s'emparer du sud du pays, en prenant les villes de Cerknica et de Postojna . De là, l'offensive se scindera en deux axes, l'un ira titiller le sud de Ljubljana, l'autre aller à la rencontre des renforts slovènes du Sud, et les repousser si possible, s'emparer, jusqu'à un axe Kocevje , Novo Mesto , Krsko . "

__ C'est un excellent plan, dit Ervig pour lui même. Et quand peut entrer en action le Kain ? " Le kain, le Kain... c'était le porte avion aériens ! Celui créer par Kannitz, Ervig l'avait baptisé de ce nom en hommage à son cousin. Il était en service depuis début Janvier. Il pouvait faire décoller 40 avions, et réparer 10 hélicoptère. Pouvant accueillir 2000 fantassins armés jusqu'au dents, 10 chars lourd KoeningDrache, le double de char léger Vogel. Ainsi que des camions transporteurs de carburants. Équipé de 40 canons de 100 mm, et de 80 mitrailleuse lourde 2x20 mm, sans oublier les mortiers et son stock de 100 bombes largables. Il était commandé et sous la responsabilité de la garde impériale des forces aériennes. Escorté par des chasseurs bombardiers , il était le fleurons des forces aériennes impériale.

__ Le Kain, mein Kaiser, reprit Pikets, commencera ses bombardements sur Ljbaljana, du fait de son altitude élevé, ( presque dans l'espace !), il ne pourra se faire repérer . Il bombardera ensuite la ville de Maribor.

__ bien. Nos effectifs maritimes ?

__ un porte avions et quarante vaisseaux escortes et auxiliaires pour le Golf et le blocus. Et un porte avions et 40 vaisseaux auxiliaires et d' escortes pour la mer Adriatique . Cela permettra d'assurer nos arrières. De plus, notre porte hélicoptère sur la côte ouest pour effectuer des pressions sur l'Italie abec ses 20 vaisseaux.

__ Bien. Donc tout est en place ?

__ oui mein Kaiser. Notre aviation commencera les bombardements des aérodromes et des bases militaires dès le début de l'offensive. Xana mettra leur force de cyber guerre hors d'état de nuire et piratera leur réseau militaire d'où il pourra assimiler des informations de grandes importances !

__ magnifiques !

__ tout est prêt mein kaiser, nos alliés sont prévenu, nous n'attendons que votre signal ! Dit Pikets avec une flamme dans les yeux.

__ ... finalement, fais je une bonne actions ? Se demanda Ervig dans un moment de flottement.

__ Pardons Mein Kaiser ? Demanda Spontz, alors que le doute envahissait toute la salle. Les officiers se regardaient, inquiet, les soldats du génie informatique, était là, abasourdie.

__ oui messieurs, que suis je en train de faire ? Ne condamnais je pas mon pays en faisant ainsi. En fait, j'ai l'impression d'être dans la peau d'un homme voulant ouvrir une porte, mais sans savoir ce qu'il y a derrière !

__ Mein KAiser, reprit Rundstadt, nous sommes là, nous ne vous abandonnerons pas ! L'armée sera toujours à vos côté, la Garde vous protégera ! Pensez à ce peuple qui vous aime ! Au monde de Fantasia qui vous acclame tant ! Ses jeunes aristocrates prêt à croiser le fer avec un char leclerc ! Pensez à ces peuples opprimés qui vous attendent ! MEin KAiser vous n'avez pas le droit de renoncer, l'humanité vous attend ! Dit Rundstadt une lumière dans les yeux !

__ pensez à ces marins qui quitte leur femme pour vous ! Vous ne pouvez pas renoncer, vous n'en avez pas le droit ! Dit Spontz

__ Vous avez ouvert de nouveaux horizons à la technologie par vos actions ! Allons de l'avant ! Dit Potzen

__ Heil und respekt mein kaiser ! Entonna la salle !

__ Vous avez raison ! Dit Ervig en se reprenant, défaisant sa mèche, Je dois y aller, sinon personne ne le fera ! C'est écrit ! Messieurs, au diable l'ultimatum, tout le monde est en place, que l'opération commence !" Et il n'était 23h50. A ces mots, les ordres furent transmit. La marine déclara le golf fermé, et eu autorisation de tirer sur tout navire à pavillon slovène.
Le porte avions de la 1 ère flotte lâcha ses avions sur Koper, tandis que des 2 sous marins faisaient régner la terreur à la rade Piran, soutenu par les missiles mer sol des 10 frégates, et de 2 croiseur. Les corvettes assuraient les avants, est établissaient des rapports sur l'état des défense ennemis. Les destroyers de Von Jaken, bombardaient Izola, et tandis que le reste de la flotte s'occupait d'objectif bien précis ( base, radar, agglomération, centre industrielle).
L'aviation envoya la moitié des chasseurs pour escorter le tiers des bombardiers autours des grandes villes Slovènes, mais aussi des bases militaires, et des aérodromes !
Xana lança son attaque, le réseau mondiale devint rouge ! Les rekins chassaient les anti virus, et Xana pénétra dans le réseau Slovène. Il mit hors d'état de nuire les systèmes de communications ( surtout les radars, les capacités satellites et interarmées), il pompa le plus d'informations possibles ( plans d'attaques, de défenses, chiffres, données, listings, registres des services de renseignement) . Les écrans des bâtiments publics ennemis devinrent rouge, des décharges électriques s'échappaient des carcasses de ferraille d'ordinateur. Certains immeubles eurent même l'électricité coupé, pour stopper cette hémorragie d'origine inconnue.
Les slovènes cherchèrent en vint les coupables, xana n'avait laissé comme trace qu'un résidu de donné, qu'aucun ordinateur ne pouvait lire, qu'aucun système ne pouvait pisté: il était inconnu, changeable, et d'une technologie avancée !
Ces multiples informations furent transférées dans un sous dossier du réseau militaire stani, et exploité au maximum ! Ils connaissaient encroe mieux l'ennemi, ce qu'il comptait faire. Les antécédente incursion discrète de xana chez les slovène avait permit à l'élaboration du Plan, ces nouvelles informations ne faisaient que confirmer ce qu'avait supposé le haut commandement.
Ca y est, les avions stanis venaient de violer l'espace aérien slovène. Mais le système de radar slovène était hors d'état de nuire ! Ils bombardèrent les postes frontières conséquents, les agglomérations, les centres industriels, les bases, les aérodromes ! Cruelle destructions; les sirène n'avaient pu se déclencher, pas de radar...

...

Le sud de la Stanislasie pouvait paraitre calme. Erreur ! Il y avait des aérodromes isolés par ici, par là, qui avait eu pour mission d'envoyer des bombardiers sur quelques centres vitaux. Le bruit déchirait la nuit d'encre.
Juste ne dessous, il y avait un château, sous forme de vieil grange. Le rebouteur Gargarig vivait ici avec son apprenti Marco. C'était bien évidemment Darius, que le bruit des avions volant dans le ciel vers leur tragique mission réveilla. Il se leva de son lit ( plutôt une montagne de tissus en tout genre, soutenu par du bois, et des morceau de l'acropole) et alla à la fenêtre. Ce qu'il vit l'exaspéra, il fit une incantation , les avions explosèrent, et il alla se coucher content de son action . Hors, il n'en étzit rien ! Car si il avait laissé faire ces avions, ceux ci se seraient trompé de cible, dû à leur tableau de bord défectueux, et auraient tirés des ogives de grandes puissance sur une base américaine ! Tuant, un cousin du président ! de plus, cette base qui aurait été bombardé par erreur, contenait un petit laboratoire NBC ( chimique et bactériologique), les maéricains auraient accusé les stanis de crimes de guerre, par armes de destruction massive. Le coléreux Watson, n'aurait pas hésité à répondre par arme de destruction massive. La troisième guerre mondiale aurait été une défaite cuisante pour les forces du pactes, mais aussi une guerre longue, sanglante, destructrice. Pauvre Darius, si il savait son erreur !
Mais déjà, minuit était passé ! Les premières bombes tombaient sur Ljublajna, le Kain vidait ses cales sur cette ville, et les quartiers industriel (l'empereur avait dit pas touche au centre ville historique). Le vaisseau était commandé par l'amiral de la garde impérial Zimmer. C'était un homme petit, au visage long et court, au nez crochu et tordu. Il était blond roux, quelques cheveux parsemaient son crâne, et par une coiffure habile recouvrait la calvitie. Il avait les yeux tombants telle de la crème, par de lourde poche. Une petite moustache finement taillé, tenait sous son nez. Il avait l'uniforme bleu vert marine de la garde impériale des mariniers, et se tenait dans la salle de commandement, où ses auxiliaires l'informaient constamment de la situation. Il avait les mains dans le dos, et regardait la ville en feu avec un oeil satisfait.

" __ où en somme nous avec notre stock de bombe ? demanda t-il

__ 30% épuisé mon commandant ! Lui répondit un lieutenant.

__ il nous donne la chasse ! Nos canons n'arrive pas à arrêter leurs F_17 !
Dit un lieutenant.

__ que nos chasseurs entrent en action pour épauler notre escorte.

__ est ce raisonnable ? Il y en aura peu être pas assez pour défendre nos bombardier...

__ préférez vous être envoyez par la terre tout de suite ? S'exclama Zimmer, c'est un ordre !

__ bien mon commandant ! Et les chasseurs furent envoyés. Sur la quarantaine qu'il comptait, 5 furent abattu. Cela aurait pu être pire, mais c'était le signe évident de la résistance slovène.
Puis, après avoir accompli son horrible forfait, le Kain prit de l'altitude, et se dirigea vers le nord.

Cela faisait une heure qu'ils étaient parti. La section du sergent-chef Petro Graschinski roulaient vers le sud, pour ensuite, d'après le plan, occuper cette région sauvage.
graschinski était ce qu'on pouvait appeler un molosse. Grand d'un peu près 1m96, avec un poids avoisinant les 100 kg, il avait le visage marqué et sombre, une moustache épaisse et broussailleuse fleurissait au bos de sa morille. Il était marié et avait deux enfants: un fils chétif de 11 ans, et une fille pleine de vie et angélique de 14 ans. graschinski pouvait paraitre vieux, mais il ne dépassait guère 43 ans. Il avait donné sa vie à l'armée, mais était blasé. Il n'était pas nourri d'un nationalisme prétentieux, mais d'un professionnalisme froid et pelin de camaraderie. Il dirigeait cette section d'une main de fer et s'en accommodait très bien.
Mais ce qu'il voyait surtout autour de lui, c'était des visages masqués par les lunettes de protection et de télécommunication multifonction et l'écharpe kaki et épaisse, sur lesquelles on lisait la peur, l'adrénaline morbide. Ces visages étaient jeunes et frais; il ne le resterait pas longtemps.
Ils étaient passés devant le poste frontière en flamme. Les douaniers étaient arrêtés par des soldats. Le convois suivait une colonne de blindée. L'aviation avait fait le ménage ici, plus à l'ouest et au sud d'eux, Kolher avait fait le ménage.
Ils passèrent ensuite dans un village où les gens les virent avec des yeux gros comme ça ! Ils n'en croyaient par leurs yeux: devant eux défilaient des soldats stanisalsiens ! Puis des tirs. On lança des grenades anti char sur les hermanus. Ceux ci resistèrent et dirigèrent leur canon vers l'origine de cette insolence. Puis des tires, des coups de feux, des cris. Il y avait dans ce village des soldats slovène prenant en quelques sorte la population en otage, à moins que ce soit la population qui s'est joint au soldat ? Le fait était que le feu était nourri. Le chauffeur fut abattu, et le camion renversé par un tire de lance roquette. Les soldats sortirent de la carcasse et l'utilisèrent comme abris. Les chars étaient désorganises, mais grâce au détecteur thermique , ils purent repérer les assaillants. Un char tira un obus de son canon 105 mm. L'étage de la maison tenu par l'ennemi sauta, la maison s'écroula. On entendait les cris des survivants, soudain, un coup de sifflet retenti, et une marée humaine de soldats armés jusqu'au dents, avec un uniforme camouflage digitale apparu de derrière les ruines, précédent des petits camions blindés sur chenilles, équipé d'un canon de 75 et deux mitrailleuse de 18;5 mm. Il y en avait 3.
Mais les chars hermanus se placer sur la chaussé firent pivoté leur tourelles sur les assaillants, et les stanis se mirent derrière eux. Les slovène comptaient sur l'effet de surprise et le temps d'action des chars. Hélas l'officier avait lancé l'assaut trop tôt. sans doute que si il avait attendu, les chars hermanus auraient commencé à partir, et les soldats stanislasiens se seraient mit à découvert mais non . Les canons tirèrent, faisant tomber les premières lignes, et les audacieux . Certains se firent recouvrir par les gravas de la villa, d'autres furent déchiqueté alors qu'ils étaient couchés au sol. Les soldats stanis se mirent à tirer, une adrénaline morbide monta en eux au fur et à mesure que le nombre d'ennemi tombant sous leurs balles augmentait. Puis plus rien... ils entendirent le bruit de quelques frelions attaquant une position dans la montagne, puis les cris d'horreur, d'incompréhension et de surprise des slovènes.
Dans la fumée, il voyait des soldats s'atteler à déserter le champs de bataille, portant leur camarade blessé, ou bien il fuyait dans la plus totale panique. Une section fut envoyée patrouillé dans le village, et y resta pour plus de sécurité. La colonne reprit sa marche vers le sud.
Le sergent chef Graschinski avait fait le bilan de sa section : trois morts. Un quatrième était en train d'agoniser sous ses yeux. Il n'arrivait plus à articuler les mots, et crachait du sang.

"__ Kof, kof... argl.. h.. ggg, ma....fff...mm

__ ta femme ? Demanda Graschinski, comprenant le langage des mourants. Bien sur qu'elle ira bien ! Tes gamins aussi ! Mais je vais être franc, pour toi c'est terminé. On va t'emmener dans un endroit où tu n'auras plus à te soucier de toutes ces conneries. Puis le soldats mourut, crachant un dernier filet de sang. S'en était fini de lui. Dans quelques jours, on enverrait une lettre à sa femme. Son gosse de 18 moins dont il se ventait tant ne connaitra pas son père. Sa commençait bien !
Ils continuèrent leurs routes. Puis ils arrivèrent au front, là où sa chauffait...


"__ ah, la vie de marin à bord d'une frégate, c'est la plus belle des vies...
Fredonnait le matelot Lizoni, jeune matelot sur le destroyer Marks V, alors qu'il se trouvait dans la salle de contrôle, avec des officiers et le commandant de bord.

__ nous approchons de leur côtes ! Dit le sonar. Plus que 40 miles nautique, et nous serons à leur rade.

__ nous ont t-ils repéré ? demanda le commandant, sur de lui.

__ non, leur système de radar n'a pas été rétabli dans leur coin. Mais les radars de secour de leurs navires peuvent nous repérer.

__ alors détruisez leur navire. Ordonna le commandant. Des missiles anti navire furent tirés ( 2 pour être précis), elles coulèrent une frégate. Une seconde salve fut envoyée qui envoya par le fond un de leur destroyer.
Des chasseurs anti navire parcourait le ciel et détruisait les restes de la marine slovène. Celle-ci n'aura même pas eu le temps de combattre. Plus tard, un corps de parachutiste et un corps de fusiliers marins furent envoyé prendre la ville. Koper se rendit sans combat, alors que Kolher arrivait, et que son artillerie à courte porté bombardait déjà la ville.
Alors que la guerre durait depuis 7 heures, le grand port du pays était prit. Cela protégerait les flanc de l'armée de Von Schleigen, et casserait le moral slovène.
Cette nouvelle réjouit l'empereur. Mais le monde regardait ça avec horreur...

...

"__ Putain de merde ! Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ?!
S'énervait le président Watson.

__ Monsieur, le président, restez calme... Tenta de tempérer Walk, le secrètaire général de la maison blanche.

__ restez calme ? On me réveil en plein milieu de la nuit, pour me dire qu'un de nos allié se fait trucider je vous rappel !

__ je sais monsieur le président, mais ce n'est pas en vous énervant que cela calmera les choses.

__ il a raison. Dit l'amiral Jackson, qui se prit un regard noir de la part du président.

__ nos options ? Demanda le président, irascible.

__ et bien, nous ne pouvons hélas rien tenter de sérieux, nos rares troupes en Europe sont occupés avec les russes. Nous avons bien nos bases en Serbie, mais le nombre de soldat et la quantité de matériel ne seraient pas sérieux pour tenter de sauver notre allié. De plus, notre sixième flotte en méditerranée est au deux tiers sur le point de passer en mer rouge, et le dernier tiers est en réparation.
reste la solution diplomatique, mais les stanis ont refusés toutes négociations avant, ce n'est pas maintenant qu'ils accepterons.

__ et l'U.E ?

__ Elle s'est réunie dans une cellule de crise de chef d'état, mais ils tergiversent sur quelques points futiles ...

__ dans ce genre de situation on agit ! Dit le président à la cantonade.

__ Ou bien, nous menaçons et nous regardons, mais pour l'avenir de nos intérêts, ce n'est pas raisonnable .

__ bien, merci amiral pour ces conseils. Walk ? Faites savoir que je condamne fermement cette attaque, et que les États-unis d'Amérique sévirons si la situation ne s'améliore pas.

__ bien monsieur le président. répondit Walk.

__ les USA ne resterons pas sans agir ! Déclara Watson, sous les yeux pessimistes de ses généraux et collaborateurs.


...


"__ Non, vous ne pouvons nous permettre de laissez tomber ainsi un de nos plus fervent allié ! S'exclamait le 1 er ministre suédois.

__ voyons, la situation est plus complexe que cela. elle est dû à un différend territorial minimale qui aurait pu être règler rapidement et dans la paix ! expliqua calmement, le président français.

__ et après les slovènes, se sera qui hein ? Nous ne pouvons laisser proliférez des idées bellicistes dans notre continent ! S'exclama le président du conseil italien.

__ allons, allons, ce n'est qu'un petit conflit... dit le 1 er ministre anglais.

__ petit conflit ? Cela risque de faire exploser tout les balkans ! S'emporta le chancelier allemand.

__ STOP ! Cria la commissaire européenne . Il faut nous mettre d'accord sur un constat.

__ conflit majeur. dit le chancelier allemand.

__ petit conflit régional. Dit le 1er ministre anglais.

__ conflit pouvant s'aggrandir. Dit le président français.

__ vous êtes tous d'accord pour dire que c'est un conflit ? Ok. Bon, marche à suivre?

__ condamner . Dit le chancelier autrichien.

__ répondre par des actes ! dit le président du conseil italiens.

__ la violence ne résout rien ! Dit le chancelier allemand.

__ allez donc dire ça au russes ! S'emporta le président polonais.

__ Ont nous informe que le président des états-unis d'Amérique vient de condamné fermement les actes de guerres stanislasiens. Dit un fonctionnaire européen

__ Dans, ce cas là... dit le président français.

__ c'est tou choisis. quand nous menacerons de restrictions économiques la stanislasie, leur empereur se calmera. Dit l'anglais.

__ donc nous condamnons cette acte ?

__ oui.. répondit à contre coeur l'italien. Et nous leur envoyons des eurofighter ? Ils acquiescèrent tous.

...


Le soleil se levait dans le sud du pays, les petits oiseaux, les animaux... plus rien. Aucun son, aucun bruit. Puis soudain... BOUM ! de la fumée, des flammes... et des soldats slovènes en déroute, marchant à côté de quelques vieux blindés américain. Ils marchent, leur camion de transport à été détruit. Ils ont la mines déconfisent, les yeux embués de larmes, le regard fou, l'air penaud. Certains soutienne de leur épaule leur camarade blessé. Les ambulance sont pleines.
Ils ne s'étaient jamais préparé à affronter ça ! De tels chars ! Rien, ni les obus, ni les grenades, ni les tirs d'artillerie anti char ne les arrêtaient ! Ils continuaient leur chemin au milieu de la fumée. C'est que l'alliage de leur blindage et sa forme était spéciale. Une couche de 700 mm à certains endroits, de façon bombé, penché. Les obus rebondissent dessus, les missiles sont brouillés par un système informatique inconnu. Et puis, ces robots, on dirait des crabes, ou de drôle de bestioles ! Non, ils n'étaient pas préparés contre ça

Mais le bruit réveilla deux jeunes hommes dormants dans une tente.L'un s'appelait Spirou, l'autre Fantasio. Les deux journalistes étaient dans les environs pour un reportage sur les ours slovènes quand ils entendirent ces détonations. Ils se réveillèrent en sursaut, et levèrent rapidement voir ce qui se passait. Ce fut pour eu, une vision d'horreur. Une horde de soldats slovènes passèrent devant eux sans même les remarquer. Ils étaient sales, exténués, chancelant, blessé, le morale à zéro. spirou alla leur proposer de quoi boire et manger, mais déjà, les soldats avaient disparu. Ils disparurent définitivement quand un tire d'obus les atteignit, ils étaient libérés de leurs souffrances.
Puis, le sol trembla, les cailloux sautillaient sur la terre boueuse. Les imposants sapins se balançaient dans tout les sens. Les arbres perdaient leurs feuilles naissantes sous les coups des secousses. et dans un craquement indescriptible, un char Hermanus apparu. Il était terrible ! gigantesque, verdâtre, la couleur du cadavre mélangé à sa mère la terre.La boue comblait les petits sillons sur les chenilles, des morceaux d'herbes pendouillaient dans les coins, de l'eau coulaient par les protèges chenilles, elle gouttaient aux extrémités du blindage.
De la vapeur d'eau sortaient du moteur à l'arrière. Par le chaud et froid, la fumée semblaient plus épaisse. La tourelle tournait dans un bruit silencieux et bien huilé, au dessus de la caisse aux bord bombés et penchés. La tourelle elle même avait la forme d'un bol à l'envers . Mais le canon, bouche du diable fumante, laissait entrevoir le chemin vers la mort, la pire des séductrices. Soudain, le bruit du moteur ralentit. Un homme ouvrit le sasse de la tourelle. C'était un chef de char, à l'uniforme brun foncé et en queues de pies courte. L'interrieur du manteau était en peau de mouton. L'homme avait des gants de cuire, un calot des gardes impériaux sur la tête. Il avait d'imposante bottes, et un pantalon treillis. Il avait le visage sombre, et décoloré par la nuit passé dans cette grotte de métal. Il était assez irascible.

"__ Et vous ! dégagez de là ! Vous emmerdez nos mouvements ! Dit il, en faisant un geste de la main les invitants à partir.

__ nous partirons pas ! Dit Spirou, et nous resterons là ! Nous ne participerons pas à votre guerre, directement ou indirectement !Nous sommes journalistes.

__ Klein scheise ! Insulta le chef de char.

__ Un problème sergent ? Dit un colonel dans son treillis, son casque, et l'attirail qui va avec. Il était aussi flanqué de son lieutenant colonel, jeune quarantenaire.

__ Oui mon colonel ! Y a deux grattes papier qui nous empêche de passer. Il risque de mettre l'offensive à mal.

__ évidement ! dit le colonel , en cultivant le courbage de sa moustache par ses doigts d'horloger. Puis, il eu une étincelle dans ses yeux. après avoir observé longuement les deux jeunes gens en fasse de lui, il se mit au garde vous, comme son lieutenant colonel. Colonel Einz Von Zimmer ! Clama t-il.

__ Lieutenant-colonel Edgar Voren ! clama à son tour le lieutenant colonel

__ ... Fit spirou, troublé par la situation.

__ Fantasio Fantasy Della Dupuis Josepho Gilain ! Grand Journaliste au Moustic journal ainsi que secrétaire de la rédaction au Spirou Hebdo ! dit Fantasio en bousculant son ami.

__ oui, j'ai lu vos articles. Ils sont mauvais. dit Zimmer en serrant la main de Fantasio qui eu un rictus de surprise . On peut dire qu'il eu un ascenseur sentimentale.

__ Et vous, vous êtes Spirou Velter ? C'est ça ? demanda joyeusement le Lieutenant colonel.

__ Stop Lieutant colo' Voren ! Dit zimmer, c'est moi qui pose les questions. Puis il se tourna vers Spirou. Idem.

__ hum, oui en effet...

__ Magnifique ! J'ai lu de vous articles, ils sont géniaux ! Mon petit fils vous adore ! Dit Zimmer le sourire aux lèvres, en serrant vigoureusement la main de Spirou.

__ hum, bien merci... Dit Spirou gêné.

__ c'est ça ! Merci ! Dit Fantasio, vexé.

__ c'est comme votre Collègue, Seccotine ? C'est ça, elle fait de très bons articles Err Fantasio. Cette remarque du lieutenant colonel eu le don de mettre le blond dans tout ses états. Il passa de la couleur de peau rouge, à celle de bleu, passant par le violet et le vert, avec une petite touche de rose pour les idées, dites roses, qui traverseraient l'esprit d'un homme toutes les 52 secondes ! finalement, les deux colonel préférèrent partirent. La colonne repirt son chemin, dans le ciel noir de fumée, vers l'est !

__ Pff, quel manque de savoir vivre ! se plaignit Fantasio.

__ il n'y a pas que ça ! dit Spirou. N'as tu pas remarqué qu'en guerre, les soldats sont toujours épaulés de journalistes ?

__ oui et alors ?

__ là, il n'y avait personne ! Il n'y a personne ici pour informer le monde !

__ et bien ça fera des concurrents en moins ! Optimisa Fantasio.

__ Fantasio, nous sommes peu être les seul journalistes indépendants de la région !!

__ oh ! sa sent le scoop ! un scoop !Inédit ! !!! Explosa de joie Fantasio.
Allons Spirou, attelons nous, le monde à soif de savoir ! Dit fantasio en rassemblant des affaires à la vas vite. L'activisme de son ami amusait Spirou. Il pouvait être d'une irascibilité parfois, et d'une bonne humaeur débordante à d'autre moment ! C'était ça Fantasio, et c'est ce qui faisait sa force de journaliste.
Et alors qu'il avait presque finit de ranger les affaires, Fantasio alla prendre les clès de voiture. Spirou alla le suivre quand un bruit suraigüe déchira la symphonie de la nature ambiante. Leur 4x4 explosa littéralement, créant des flammes gigantesques. Il avait été victime d'un obus, d'une batterie posté 1560 m plus loin. Elle avait prit le 4x4 pour un véhicule de reconnaissance slovène.
Pour Fantasio, c'était 2 ans d'économie et toute sa vie de petit bourgeois qui s'éffondrait. Pour Spirou, c'était une péripétie de plus.
ah, l'aventure, quand elle nous tient

...

L'empereur dormait profondément, il avait veillé une bonne partie de la nuit au siège du haut commandement de l'état major interarmées, et maintenant, il se reposait. Deux valet, Scapinz, et Crispinz veillaient devant sa porte. Lequel des deux aurait le courage de réveiller sa grandeure impériale ?

"__ Mon chère Scapinz, il faudrait peu être penser réveiller l'empereur? émit Crispinz.

__ pas fou non ?! Je n'ai pas envie de me faire hacher menu !

Soudain, fritz apparu du bout du couloir, le pas rapide, l'air pressé.

__ Dans ce cas, je le ferais moi même ! Et il entra discrètement sans demander son reste. Il se mit au pied du lit de l'empereur. Celui ci dormait comme un bébé, l'air bien endormi. fritz s'assit à côté et dit :

"__ Mien Kaiser... il faut vous réveiller...

__ grlmm. Grommela l'empereur.

__ Mein Kaiser, il faudra bien vous réveiller, sinon je serais obligé de vous faire la cathédrale latérale ...

Et d'un coup, Ervig se leva violemment, l'air paniqué. Le regard agar, il disait:

"__ Non ! Pas la cathédrale latérale !! Puis il remarqua Fritz. Fritz ?! Qu'est ce que vous foutez dans ma chambre ?!

__ Vous avez une radio conférence avec le général Von Schleigen dans 30 minutes.

__ mais Fritz ... Dit Ervig qui voulait des explication, mais son secrétaire général était déjà sortit. Merde ! Grommela t-il en s'habillant.
Il mit bien évidemment son pantalon noir et droit, sa chemise blanche immaculée, sa cravate noir. Il mit ensuite sa vareuse verte-brune. Ensuite, ls gens des cuisines remettaient leur espoir entre les mains de dieu pour que le petit-déjeuné plaise à l'empereur.
Ce fut, ce matin là, le cas. Un petit tour à la sale de bain vint fignoler le tout. Il n'avait pas le temps de prendre un bain, mais de se coiffer ça oui !
Il avait donc fait sa fameuse coupe de gangster Al capone: raie sur le côté, cheveux plaqués et laqués en arrière. Il restait dix minutes avant que la radio conférence commence. Il se dépêcha.

L'empereur entra dans la salle de l'état major du haut commandement. Flanqué de Borodini, et de son attaché militaire. Il y avait déjà autour de la table des généraux matinaux, mais aussi des habitués. Et bien sûr ceux qui se devaient d'être là !

"__ Bonjour messieurs ! Dit l'empereur en entrant, pensant tout a fait à autre chose. Puis il s'assit dans son fauteuil, les chefs d'opérations en firent de même. Dans combien de temps seront nous connectés avec Ernst ?

__ 2 minutes exactement ! Répondit Von Grubitz. Puis, deux minutes plus tard, alors que tout le monde était là, l'écran centrale s'alluma, laissant apparaitre de beau paysage slovène. Puis un général se mit devant l'objectif. Il portait bien sur son uniforme de combat, un calot et des lunettes de protections, il portait sur ses épaules une sorte de sur-veste épaisse et kaki. Il était grand et brun, les yeux bruns, le visage pâle, mais sale. C'était Ernst.

__ Alors vieille branche ? des nouvelles du front ? Demanda Ervig.

__ oui, des verts et des pas mûres ! L'ennemi se bat comme un diable.

__ au moins, leur aviation et leur marine est hors d'état de nuire. Fit Remarquer Pickens.

__ Oui, mais il semblerait que la désorganisation complète de leur armée et fait qu'elle se soit dispersée en petite bande de pillard, sorte de franc tireur. Ils harcèlent nos arrières, et font des raids avec quelques blindés léger contre nos colonne. Elles ont perdu les 3/10 de leurs effectifs depuis le début du conflit à cause de ces attaques.

__ que préconisez vous ? Demanda Ervig, calme et morbide.

__ une création de corps irrégulier spécialisé dans la lutte anti guerrilla et les combats dispersés !

__ quelques groupes de kankrelats et de mantas vous suffiront ?

__ mais, je croyais que la production...

__ elle a évolué Ernst. nous sommes en mesure de vous en donner. Et même une colonne de rampant !

__ Mein Kaiser, je ne sais comment vous remercier.

__ en nous donnant une victoire éclatante Ernst !

__ au fait mein Kaiser, le colonel Zimmer...

__ qui ? Fit Ervig, un rictus d'incompréhension .

__ un de mes colonel. Il dit avoir croisé deux journalistes du nom de Spirou et Fantasio. Il marqua la pause, attendant l'orage.

__ bien, dit Erivg en écrasant le verre en plastique qu'il avait dans la main.
Surveillez les. ne faites rien contre eux ce sont des journalistes. Et faites attention, ils sont fourbes ces belges... Ervig disait cela avec les yeux rouges. Ernst savait quand il se mettait à le tutoyer, c'est qu'il n'était pas de très bonne humeur.

__ autre chose mein Kaiser ? Demanda Ernst, pressé de partir.

__ oui, avez vous des nouvelles de dernières secondes de vos collègue Joden, et Krebs ?

__ non, pas pour l'instant.

__ et le moral de nos hommes ? Demanda Ervig, nerveux.

__ Excellent !

__ D'après vous, nos chars se comportent de la; façon espéré ? Demanda Ervig soucieux.

__ oui, mais nous aurions aimés qu'ils aillent plus vite. De plus le moteur fait un bruit qui nuit aux attaques surprises.

__ Merci, se sera tout." La communication fut coupée. autour de l'attaque on commentait, ce serait bientôt au tour de Joden et Krebs de faire leur rapport. Mais l'empereur pensait à tout autre chose. Pour lui, c'était trop facile ! L'U.E jouait les bonnes soeurs alors qu'un de ses membres se faisait se faisait trucider. Les USA restaient de marbres alors qu'on assassinait une de leur position en Europe Balkanique ! Non, il y avait un problème. Un informateur lui avait pourtant bien dit que vu l'état de la situation, ses ennemis de se risqueraient pas dans un nouveau conflit contre un de leur fournisseur de minerais ! Et qu'une attaque contre son empire risquerait de faire augmenter le prix du pétrole. Pourtant, au fond, ça le dérangeait. Il aurait voulu un prétexte dure pour envahir ses voisins, mais ils ne jouaient pas le jeu ! Ils n'étaient peu être pas si con que ça ?


...


Midi sonnait ! Les soldats de la caserne allaient manger dans leur compartiments, tandis que les officiers allaient dans leurs quartiers à eux.
Il y avait celle des sbires du colonel, un homme de terrain aimant le contact avec ses hommes. celle des "lieutenants", les adjoints à un tel et un tel", puis celle des " sergents". En faite, c'était celle des solitaires, des dures. Il y avait l'adjudant Ulrich Stern, le sergent-chef Dumbach notamment . Mais bien d'autres encore.
Ulrich mangeait tranquillement dans son coin, il entendait les autres, autour de William, parler de l'actualité toute fraiche:

"__ Et cette nuit, j'étais au poste de communication, et j'ai réussi à capter un message secret stani ! Se ventait un officier.

__ pff, connerie... disait l'un. bliverne, disait l'autre. Ah ouais ? Demanda un ?

__ parfaitement... tenta de se défendre l'officier de communication.

__... impossible. Interrompit Ulrich, devant l'air étonné des autres. William savait très bien pourquoi.

__ Ah ouais ? Et bien dites Adjudant ? Dit l'officier de communication, vexé.

__ tout simplement parce que leur système de communication repose sur des propriété inconnu. Utilisé par les supercalculateurs puissant, ayant la puissance d'une petite bombe A ! Elle repose sur des transmissions de données codées et discontinue, crypté en chiffre, grec ancien, et pictogramme de morse. Le tout n'ayant aucun sens avec l'autre. Les ordinateurs utilisé sont de type quantique, et se relies les informations par le réseau mondiale, passant dans une sorte de champs de force protégé !

__ vous avez l'air de vous y connaitre adjudant... à propose des stanis. Insinua l'officier de communication.

__ il n'a fait, comme moi, que l'ire le livre de cet informaticien. Un certain Maximilien Stafft.

__ ouais... un stani. dit un sergent.

__ pourquoi, qu'avez vous contre les stanislasiens ? demanda calmement William.

__ oh, ils ont juste envahit un pays ami, en désobéissant aux lois de de la guerre. dit le sergent.

__ parce qu'il y en a ? Ironisa un aspirant. tout le monde le regarda. Puis, un sergent-chef décida de changer de sujet.

__ tu ne nous avais pas raconté ton voyage à Stanislastadt, y quelques mois Sergent ?

__ Si, mais si vous voulez savoir comment j'ai tenu tête à l'empereur... Les autres le raillèrent, l'aspirant demanda le rapport entre william et l'empereur à Ulrich:

__ le cousin de William, est le commandant de la garde personnelle de l'empereur. Il est le chef de l'escadron qui le protège au palais et dans tout ses déplacement.

__ ah ! Ok Dit l'aspirant. William continuait son histoire:

__ Et il ne cachait en rien ses envies belliciste ! Ce type est fou, il faut l'arrêter ! conclut William.

...__ Et vous avez raison ! C'était le colonel qui s'était levé, et qui avait entendu l'histoire de William. J'ai rencontré cette empereur lorsqu'il était venu au 14 juillet ! Souvenez vous ! Froid, lugubre, mondain, sinistre cyniqye et belliciste ! Et vaniteurx avec ses chars Hermanus ! Un bon leclerc et vous allez voir ce qu'il en reste de l'Hermanus. Mais faisons confiance en nos dirigeant pour agir ! Je connais le 1 er ministre, il saura quoi faire ! Et tout le monde l'applaudit.

__ espérons le... souffla Ulrich.


....


Elle écoutait sa avec effroi. Yumi était dans son cabinet d'avocate, et elle écoutait la radio qui retransmettait un bulletins d'informations sur la guerre en Slovénie toutes les heures. Elle en était choquée, troublée, bouleversée, déconcertée, enragée. Elle pleurait presque. Sa secrétaire venait là voir pour lui demander si tout allait bien. Tout allait bien ! enfin, sois disant.
Elle le sentait depuis le début, que cette guerre allait arriver. Ce qui l'étonnait le plus, c'était dont la façon dont sa s'était passé. Pas d'attaques massive sur les capitales européennes ! Pas de grandes invasions. Yumi était loin du monde froid et cynique de la diplomatie et de la politique. Elle n'avait jamais comprit les politiciens qu'elle défendait dans des affaires louche. et Ervig était une énigme pour elle. Que voulait t-il VRAIMENT ? Au delà de sa soif de pouvoir ? Il agissait selon un plan apparemment mais quel était t-il ? Qui était il vraiment ? Elle se posait ces questions, mais trouvaient peu de réponses. Elle n'arrivait pas à discerner la personnalité de ce type. Elle avait du mal à se débarrasser du type qui avait tué Jérémie et entrainée la mort d'Aelita. De plus, ses intentions restaient floues pour elle. Et elle cherchait jour et nuit à discerner cet homme. Car un jour, elle le sentait, elle le mettrait dans le banc des accusés. Elle ne savait pas si elle l'accuserait en défendant les victimes, ce qui lui donnait un nouveau souffle, plein de bon sentiment. Ou bien si elle le défendrait. Car cette deuxième solution avait quelque chose de macabre, de séduisant, d'instructif. elle saurait peu être qui il est vraiment. et puis, il n'était pas si repoussant que ça... il n'était pas marié à la plus belle femme de Stanislasie pour rien... Et elle stoppa net ses réflexions.: ça devenait trop indécent !
Mais merde, qui était t-il vraiment ?!


La représentation de matinée allait bientôt commencer pour Odd. Mais dans ses habits de clowns aux cirques Bouglione, ses idées étaient ailleurs. Il venait d'apprendre que la Stanislasie entrait en guerre.
Ce qui le troublait, c'était Ervig. ce type disait qu'il aimait ses films, ses oeuvres. Merde. Et puis, il en avait gardé un bon souvenir de ce corres stani ! Et puis était venu le temps de Xana, Lyoko avec lui et sa nation. ca avait tout foiré. Ce gars s'était comporté comme un tyran ! Et si s'était sa vraie nature ? Et merde.
Monsieur Loyal lui annonçait qu'il allait bientôt renter en piste. Il quittait se monde d'adulte, et ce numéro qu'il faisait par routine allait devenir une nouvelle libération pour cet esprit meurtri.

Molotov était heureux. Il avait apprit que son allié stanislasien était entré en guerre contre un allié des ricains. Mais ce qui le dérangeait, c'est qu'il n'avait pas encore prit réellement positions contre l'oncle Sam. attendait t-il son heure ? en tout cas, les autres alliés étaient de moins en moins patient, demandant ce qu'ils devaient faire. Il le demanderait à cet empereur. C'était avec lui qu'il déciderait du sort de l'Europe, quoique...

Le président slovène commençait à prendre des médicaments. On lui apporta les dernières dépêches: l'ennemi était à moins de 50 km du centre ville de Ljubljana par la route direct. Il prenait ses postions dans le nord (comme le prévoyait le plan Stani, les villes slovènes tombaient une par une, manquant de soutien). Les défense du Sud étaient percés de toutes parts par les blindés ennemis. Ljubljana devenait un piège... voila c'était ça ! L'ennemi voulaient encercler l'armée slovène autour de Ljubljana pour prendre les villes du Nord nord, et coupé la capitale de toutes communications !
Il avait comprit leur plan, c'était ça. Le problème était qu'une partie de ses soldats étaient au moyen orient. L'autre partie était submergée, piégé, perdue, égaré, en déroute. Il n'avait pas le choix, il décrèterait la mobilisation générale ! Mais il aurait fallu le faire plus tôt...

Le blitszkrieg, quelle arme magnifique. surtout quand il est équipé de la meilleur technologie ! Sur un terrain réduit en plus ! contre un ennemi en principe et normalement pacifique ! Quel lâcheté, quel mépris ! Mais n'est ce pas un peu jouissif pour un esprit détraqué ? Si hein ? ...
En 24 h , ce petit pays armé par les USA, bonne élève de l'U.E était en train de se faire écraser par plus gros que lui. Il n'y avait aucune morale, aucune formule à retenir de cela. Si : " peu importe la raison d'une guerre, l'important est de la gagner, car le gagnant à toujours raison ! Le tout est de savoir le mettre dans la tête des gens ! ". citation de l'empereur.
En 24h, il avait fait miroiter les USA et l'U.E ! Il avait finement préparé son coup. En plein enlisement Allié au moyen orient, en plein combat sanglant dans le cercle polaire, en guerre idéologique en Asie, en guerre économique et industrielle en Europe du nord. Tout ça au moment où tel et tel corps d'armée, section, flotte, aviation, était en réparation. en faite, l'empereur était un bel opportuniste. Secondé par des fidèles. Qu'est ce que cela pouvait donner ? ...
Et dites vous que ce n'était que 24h... la suite de l'engrenage ira très vite.
" qu'un hausse le ton, et je le renvoi au Moyen-Age !" citation de l'empereur, mars 2020 (parole rapporté par Borodini).











Toujours plus vite, toujours avec plus de violence. Graschinski sentait l'exaspération chez ses hommes, mais ils n'avaient pas le choix. Il fallait continuer.
Ils avaient de la chance, les blindés du coin avaient été détruit dans les combats, ou bien dans les hangars où ils se trouvaient en réparation. Il n' avait plus d'avion non plus. Mais les amérlocks et l'U.E n'allaient pas tarder à s'en mêler. Et il fallait donc en profiter ! C'était le raisonnement de leur commandant et Graschinski était sur la même ligne tactique et stratégique que lui.
Mais des soldats slovènes, ça, il y en avait encore plein. C'était pour la plus part des unités égarées utilisant la technique de la gerrilla. Ils en avaient repérés trois ( d'unités), mais on leur avait dit de ne rien faire. a la place, Graschinski avait vu débarquer une brigade de rampants. Ces drôles de robot tirant avec leur bouche. Puis ceux ci s'étaient dirigés vers la forêt tout seul ! La nuit, Graschinski et ses hommes avaient entendu le bruit des coups de feu, des cries et des larmes, des gémissement de douleur. C'était peu être des ennemis, mais aussi des camarades. Avait on le droit de les traiter avec autant de cruauté ?

" Où en somme nous ? Demanda l'empereur, nerveux. Et ce fut Von Rundstadt qui lui répondit, sur de lui.

__ Nos troupes du groupe centre, son à moins de 40 km de Ljubjlana à présent. Leur matériel américain nous pose du tort: il est tout neuf. Heureusement, ils ne savent pas l'utiliser avec toutes ses capacités.

Cela froissa un colonel, qui se sentit obliger d'intervenir:

__ pourquoi dire ça mon maréchal ? nous aussi nous possédons du matériel américain , pour combler nos déficits ! Il est vrai qu'il est de grande qualité, mais de là l'accuser de tout les torts fait à notre armée...

L'empereur n'avait pas beaucoup aimé cette dernière remarque et intervint:

"__ Que proposez vous donc colonel ?

__ Nous savons pas réellement nous remettre en cause ! Commença t-il. Nos hommes fonce dans le tas sans réfléchir, et les slovènes, bien qu'aux effectifs réduits, nous donnent du fil à retordre. Ils utilisent la guérilla pour nous mettre à mal, et nous avançons sans réfléchir. Regardez, ils s'organisent au nord, bientôt une armée de 10 000 hommes bien entrainés, des conscrits c'est vrai, avec du matériel neuf envoyé par les américains vont marcher vers nous. Ils connaitrons mieux le terrain, et mettrons à mal nos projet. Et avec ces unités perdues dans notre dos, ça ira mal ! Il faut agir !

__ vous n'avez par répondu à la question du Kaiser... siffla tel un serpent Piket

__ Donc, comme je disais avant qu'on m'interrompe, il faut réagir ! vous avez voien envoyé une brigade irrégulière de rampants contre une unité qui gênait nos déplacements et nos arrière ? Faites de même avec les autres. Organisez des battues! Encerclez les ! La plus par t se rendront, plus de morale ! ... Pouvons nous envoyer la Garde pour s'occuper de ça?

Cette dernière question fit un froid autour de la table. La garde, pour ça ? du jamais vu.

__ Je pense que c'est possible. La garde pourrait très bien s'en occuper. La 13 ème division à suivit un stage de combat en forêt anti guérilla ! Je propose la 13 divisions pour ce travail de fond.

__ Mais... tentait de s'interposer un général

L'empereur lui coupa la parole.

__ Parfait ! aucune opposition ? Tant mieux. Donc, la 36 ème effectuera des opérations de balayages dans les arrières du groupe centre. Une brigade lui appartenant ira s'occuper des arrières du groupe nord...

__ inutile mein Kaiser. déjà fait. Interrompu un homme de la Sécurité Nationale.

__ Pardon ?! Demanda l'empereur, qui ne supportait qu'on prenne des décisions dans son dos.

__ en effet, nos hommes ont été attaqués par la population civile dans les villes du nord. Il nous ait donc paru évident de leurs montrer qui étaient les patrons et qu'ils ne dépendaient plus de Ljubljana mais de nous.

__ bien. Parfait,. Cela fera économiser des hommes. Donc, une brigade sera envoyé dans les arrières du groupe sud...

__ Mein kaiser, ce n'est pas assez ! Vous voyez bien que la région est immense et sauvage, offrant des cachettes aux guérilléros !

__ dans ce cas là on inverse ! Une brigade pour le groupe nord, une division pour le groupe sud ! S'énerva l'empereur.

__ bien mein Kaiser. acquiesça l'officier inscrit en faux.

On amena une autre carte de la région du Pô, les images satellites affichèrent une image précise de la région.

"__ rien du côté de nos amis italiens ? demanda l'empereur, distrait.

__ Si, des mouvements de troupes, dans la périphérie de Venise. Sa marine est en État d'alerte. Dit l'amiral Sponz

__ d'après nos taupes à Bruxelles, le président du conseil italiens de ne semblait pas satisfait de la décision de L'U.E... Dit un homme des Renseignements mondiaux.

__ il pourrait tenter une action ? S'inquiéta l'empereur.

__ Tant que les USA n'auront pas affirmé leur position et tant que la Slovénie ne sera pas KO, il ne fera rien. Mais ils nous poignarderons dans le dos, c'est sur. déjà que les croates et les bosniaques organisent des mouvements de troupes du type, reprise de territoire.

__ le tout est de savoir qui frappera en premier. Nous sommes prit en étau. Puis, après une longue réflexion, l'empereur dit:

__ Une erreur, si ils agissent ils feront une erreur. Celle de prendre notre armée pour une force offensive de blitzkrieg. Ils croient que nous sommes incapable de répondre à une attaque, mais nos soldats tiendront fièrement leur positions, et contre attaquerons ?

__ comment mein Kaiser ? Demanda avec insolence le colonel.

__ chaque village, chaque ville, chaque terrain occupé, doit être prit comme une forteresse, et défendu comme telle. Ils s'épuiseront devant nos retranchements, et quand leur premières vagues seront trépassés. Nous contre attaquerons avec les premiers renforts. Notre marine devra faire preuve de sang froid et utiliser des missiles mer terre. Nos portes avions devront être le couteau du traitre, poignardant dans le dos. Et le Kain anéantira leurs renforts ! Heureusement, j'ai prévu la guerre sur deux fronts. ainsi, un second porte avion des airs est en préparation...

__ c'est de la folie pour nos finance... marmonna un officier.

___ De la folie ? A votre avis, pourquoi nous économisons depuis ces 7 dernières années ? Cela ne fait que 2 ans que nous dépensons consciencieusement l'argent de nos caisse pour renouveler notre arsenal militaire, dans un premier temps, et le pour le moderniser dans un second ! L'argent est là, dans des bourses secrètes, dans les budgets privée ! L'argent de la famille impériale est la pour ça ! Depuis l'hiver 2019, et cet attentat, ma famille s'est calmé ! De plus certaines " affaires" sont très lucratives...

__ je n'ai jamais été d'accord avec ça... dit Piket

__ et bien allez le dire à Luna Cortizone ! c'est la marraine de se trafique, sous mon égide ! Vous êtes tous dans l'engrenage, et vous vous y engraisser tous ! alors assumez le !..."

Cortizone... Oui ce bom doit vous dire quelque chose ? Luna fatale ! La fille du capo de la mafia italienne de N-Y ! LA fille qui a embrassée sur la bouche notre petit belges ( pas tintin hein ? D'ailleurs, un jour, Monsieur Spirou m'en a raconté de sacré sur lui !) . Depuis, elle avait été envoyé ici par son papa, pour la pérennité du commerce locale. Stanislastadt était une ville où les bourgeois se distrayaient dans les gangs. L'empire était juste là pour leurs rappeler que c'était avant tout du business, et qu'il en était le principale bénéficiaire. Luna était arrivé ici en tant que cousine de Ervig ( branche caché, la mère de ervig était une cortizone ...)
et s'était fait respecter par se cousin grandi loquant et macho sur les bords.
Mais, depuis, l'argent arrivait à foison, surtout depuis le début de la guerre !
Mais l'empereur continuait son raisonnement:

"__ ... LE second porte avion est en développement depuis 6 mois déjà. Il sortira dans 3 mois.

__ n'est ce pas court ? S'inquiéta un officier de l'armée de l'air.

__ Non, on connait la technique à présent. Répondit un autre.

__ Mais je vous le dis messieurs, nous gagnerons...

__ nous avons la maitrise du ciel, et celle de la Terre. Nous bloquons. Il faut agir. Dit Rundstadt. Il griffonna quelques idées: les troupes occupants le sud doivent obliquer sur Ljubljana, idem pour celle du nord. Les troupes du centre doivent augmenter l'intensité de leur attaque. Le Kain doit bombarder les positions ennemis.
C'était simple, violent, concis, facile à appliquer. Un a deux jours, et se sera terminé, grommela Von Rundstadt.
L'empereur acquiesça. De plus, il avait apprit que Ernst avait accompli les 2 tiers de son objectif à présent, attaquant jour et nuit. Le dernier tiers, c'était le sud de Ljubljana, devant fermer le piège sur la capitale. Les troupes slovènes se massaient sur les arrières de la ville, pour la protéger de l'encerclement. Il y avait un décalage certain entre les deux protagonistes !

__ L'heure messieurs ? demanda l'empereur .

__ 11h30. dit le colonel.

__ Merci. firtz ? Dit il en s'adressant à son secrétaire général du palais. celui ci s'avança. Ce midi, je mange à la cafétéria de l'état major avec ces messieurs.

__ bien mein kaiser. DIt Fritz, puis il sortit signalé ce changement de dernière minute.

Les autres généraux en étaient interloqués, sauf Rundsatadt, qui se disait que vu la personnalité du jeune empereur, c'était à prévoir, pourtant, il le prenait toujours de cours.

"__ C'est un grand honneur pour nous de de vous accueillir notre table mein Kaiser. dit un général.

__ c'est naturel voyons, grâce à vous, j'ai un peu plus ouvert les yeux sur la situation.

Il sortit, suivi de ses généraux et collaborateurs, tandis qu'une équipe de maintenance restait .


Cela faisait des heures qu'ils marchaient. Spirou et Fantasio avaient prit des raccourcis à travers bois, mais ils ne savaient pas si ils étaient côtés Stani ou slovène. Puis d'un coup, fantasio s'arrêta, posa ses affaires et fit du stop.

"__ as tu perdu la tête Fantasio ? Demanda Spirou.

__ non, j'essaye de la retrouver ! Dit Fantasio. Non mais soyons sérieux deux secondes Spirou, crois tu vraiment que l'on puisse continuer ainsi, en pleine zone de combat ? Il faut vite trouver un véhicule !

__ C'est à toi d'être sérieux vieux frère ! Crois tu sincèrement qu'une voiture va s'arrêter ici, et nous prendre ?!
Au même moment, un véhicule chenillé, accompagné de plusieurs blindés d'escorte approchèrent. Les chenilles écrasaient la route, les moteurs faisaient un bruit horrible.
fantasio sauta dans les bras de son ami, prit de peur. Et d'un coup, l'un des plus massifs blindé, équipé d'une grande technologie s'arrêta. Les autres chars se mirent en positions anti embuscade.
Une portière s'ouvrit juste ddevant nos deux amis et à l'intérieur...

"__ Merde, des stanis ! Cracha Fantasio, s'arrachant les cheveux de la tête ( et après, il se plaignait de calvitie !) Spirou ne savait quoi dire, ce fut l'homme à l'intérieur qui ouvrit la conversation:

"__ Bonjour messieurs, on vous emmènes ?

__ glup ! Marmonna spriou.

__ Oui ! Loin d'ici ! Loin de se pays de fou ! S'écria Fantasio, bousculant Spirou.

__ a ça va être difficile, dit l'homme à l'intérieur. nous allons à Ljubljana.
Fantasio se lamentait et spirou réfléchissait. Leur empereur adorait l'audace ? OK, il en aurait !

__ Écoutez, nous sommes journalistes, et nous faisions un reportage sur les ours, mais notre rédaction nous donné d'autres objectifs. Il brandissais sa carte de Journaliste. de son côté l'homme, réfléchissait aussi: emmènerait t-il ses deux hommes, qu'il avait reconnu ? L'empereur l'accepterait t-il ? Et merde pour l'empereur. Il avait de quoi faire une bonne action, il n'allait pas s'en priver. Surtout qu'il aurait une couverture médiatique.

__ OK ! Dit l'homme montez, mettez vous là ! Il leur montra deux petites places à ses côtés, dans ce blindés de commandement et de communication. " sans doute un haut gradé" pensa Spirou. Pourtant, il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Ils montèrent donc dans ce blindé.
L'homme en face d'eux était habillé avec une sur veste de l'armée, contre le froid et la pluie. en dessus, il avait son gilet par balle, avec nombres de poches? Une grosse ceinture lui serrait à la taille, sous le manteau. On voyait qu'il portait la cravate des officiers, bien nouée. Il avait aussi un calot, avec des lunettes de protection rabattu sur la visière.

"__ Général Ernst Von Schleigen. Dit il en se présentant et en leur tendant la main. Et en effet, ils avaient déjà vu cet homme aux cheveux brun et aux yeux bleus calmes. Ils l'avaient vu à l'opéra de Stanislastadt, 5 ans plus tôt, lorsqu'ils avaient revu Itoh Kata ! Lui aussi ne les avaient pas oublié, mais il gardait ça pour lui.
quel sera votre reportage ?

__ désolé, mais... Commença spirou sur un ton diplomatique.

__ de la censure ? sa jamais ! S'exclama Fantasio.

__ hum... veuillez excusez le comportement de mon ami...

__ que je comprend. Vous faites votre boulot de journaliste, je fait le mien. Puis il alluma une cigarette, son agent de communication l'interpela:

__ Général, le colonel Zimmer est attaqué par l'ennemi sur l'autoroute, le seul du périmètre, il demande des renforts.

__ l'aviation de Polka est elle disponible ?

__ négatif, tout nos moyens sont occupés.

__ alors qu'ils n'avance pas plus, qu'il tienne la position. ensuite il pourra envisager une contre attaque. transmettez."

Spirou était choqué, ce type donnait des ordres avec une nonchalance déconcertante ! De plus il fumait tranquillement alors que ses hommes se faisaient trouer la peau.

__ que pensez vous de la condition de vos hommes ? demanda sérieusement Spirou, alors que Fantasio prenait son calepin

__ Oho ! Une interview ? Quel honneur ! Ironisa Ernst.

__ répondez à la question s'il vous plait. demanda Fantasio.

__ Et bien je trouve la condition de nos hommes bonnes. Les transports de troupes ne sont pas chaotiques, il y a peu de morts pour l'instant...

__ combien ?

__ oh, une centaine... Dit Ernst. Spirou en fut choqué. Ce type parlait de centaine de mort comme si de rien n'était. Mais c'était beaucoup n'est ce pas ? a croire qu'il s'y était déjà habituer.

__ a combien s'évalue les pertes slovènes ?

__ quelques milliers. Spirou en fut encore plus choqué.

__ quels sont les moyens mit à votre disposition ?

__ je ne peux vous le révéler, pour la réussite de notre offensive. Ernst savait pertinemment que Spirou et Fantasio voulait sa perte.

__ pensez vous que les bombardement civils ont une importance stratégique ? Ernst se demandait si il avait bien fait de faire monter ses deux belges.

__ La plus part ne sont pas civile. Ils visent des centres vitaux et stratégique. Et si des habitations civiles ont été touchés, c'est une erreur, l'empire dédommagera . Et merde, pourquoi avait t-dit ça ?

__ quelle sera la somme de ces dédommagement ?

__ demandez à Stanislastadt. Répondit Ernst d'un ton bourru.

__ mais quels sont les raisons de cette agression ? Demanda Spirou, d'un ton inquisiteur.

__ La Slovénie nous a attaqué en envoyant une section de soldat de choc, contre une de nos base de communication... Et vous savez très bien ce qu'il y a dedans, monsieur Spirou. Répondit t-il, d'un air calme et complice.

__ je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! S'exclama le belge

__ mais si. 2015. Hopper, Belpois ! Sa vous dit quelque chose ? Spirou ne répondit pas. C'est bien ce que je pensais... Mais vous resterez bien avec nous pour la prise de Ljubljana ? Demanda Ernst avec un sourire carnassier.

__ vous n'êtes qu'un monstre... Fut tout ce que dit Fantasio.

__ je n'obéis qu'aux ordres. En attendant, vous êtes là pour couvrir notre avancé ! Allez-y, filmez, commentez, enregistrez ! Ça nous fera de la pub.

__ désolé mais je ne crois pas que se soit dans nos intentions...

__ dans ce cas là, pourquoi être monté ici? Vous devriez êtres content, vous avez interviewez un général ! Et un proche de l'empereur par surcroit !

__ mouais, z'avez raison... se résigna Spirou alors que Fantasio écrivait à foison. On l'autorisa ensuite quelques photos ( n'oublions pas qu'il était photographe à la base ). L'une représentait des soldats assit dans l'herbe, une autre une simulation d'attaque héroïque. Celle ci était un portrait de Ernst et de ses officiers, de son état major perso. Là, une vue sur la vallée, la forêt. Et bien sur, les carcasses de véhicules, de cadavres, une file de blessée. Ce qui les frappa ensuite, ce fut cet étalage de véhicules, de blindés, de motos, laissés par les slovènes durant leur déroute.

"__ Incroyable, presque apocalyptique ..; Furent les seuls mots que Spirou trouva pour décrire ce qu'il voyait.

__ c'est ce qui se passe quand on maitrise le ciel messieurs ! Lui répondit un soldat.

__ tout ce matériel... vous ne le récupérez pas ? Ça pourrait vous servir, et ça pollue en plus ! Dit Fantasio.

__ nous n'avons que faire de ce matériel américain et post-soviétique. Lui rétorqua Ernst. Cette remarque mit fin à la discutions. rappelons que tandis qu'ils avançaient, le front se déplaçait de 30°, pour se diriger vers Ljubljana. Les hordes de reconnaissance stanis avaient nettoyés le flanc gauche de la ville, et une partie de son arrière gauche. Idem dans le nord. Cela donnait l'impression au slovène qu'Ervig voulait refermer le piège trop tôt, et qu'ils avaient l'initiative. Cruelle erreur ! Le groupe centre se trouvait, à midi, à moins de 30 km de la Ville. Les avants gardes motorisés du nord avaient fait un peu près les mêmes dégâts . Mais les slovènes auraient pu contre attaquer et détruire chaque groupe Stanis un par un, par usure ! Ils n'en firent rien, et continuaient de rassembler des troupes sur les arrières de la ville, et sur les devants.

...

La marine stanislasienne était toujours en état d'alerte. Elle bloquait le golf, et occupait les ports slovènes, ce qui eu pour effet de fâcher grandement les voisins.
Le Kain continuait de faire régner la terreur derrière le front. saviez vous que dans une action de pulsion, des gens se sont mit à prier dans des, convulsions de folies en voyant le Kain dans le ciel, croyant voir la main du diable. Il faut dire que c'était très effrayant .


...

en France, c'était l'ébullition dans les ministères. Les informations venaient et revenaient, passaient à une vitesse folle. c'est que l'offensive stani allait vite, très vite. Personne ne savait où se trouvait telle unité, telle régiment. On le croyait ici ? Paf, il avait avancé de 15 km au sud. On le prévoyait dans l'est, faux, il était au sud de Ljubljana.

"__ quelqu'un pourrait il me donner une synthèse précise de la situation ! Merde s'énerva le président Français.

__ la panique, monsieur le président. dit un général. Ils avancent à une vitesse folle ! Il n'y a plus d'avant garde slovène pour les stopper. tout est perdu pour la Slovénie si on en fait rien.

__ Et même si nous tentions quelque chose, cela ne servirait à rien. Les slovènes tiennent à leurs villes, à leur capitale. Quand les soldats ennemis pénètreront dans la ville, la capitulation tombera. Ils n'oseront pas tenir une ville comme Ljubljana au risque de la détruire.

__ vous êtes bien pessimiste général. Dit le président.

__ non, réaliste. Il n'y a plus d'armée Slovène. Tout est perdu pour eux.

__ mais nous accueillerons bien sur le gouvernement slovène sur notre territoire monsieur le président ? Demanda le ministre des affaires étrangères.

__ bien sur. Et de là, ils mèneront la résistance. S'exclama le président.

...


"__ Messieurs, nous devons agir, ce n'est plus possible ! Notre allié est sur le point de capituler ! S'exclamait le président américain dans la cellule de crise.

__ monsieur le président, dit un général, nos forces en Allemagne sont sur le front polonais, où depuis quelques semaine déjà, les russes ont franchit les frontières depuis Kalliningrad. Nous avons offert de notre aviation aux ukrainiens, et nos marines ont souffert le martyr dans les forêt de Lituanie ! La flotte de méditerranée n'est pas disponible, ni celle de l'Atlantique. Nos bases de Serbie sont à l'état d'enseigne. Nous n'avons en aucun cas l'initiative.

__ Alors qu'on utilise la bombe H S'emporta le président.

__ je ne crois pas que ce soit la chose à faire... dit le chef d'état major.

__ Merde. Je veux qu'on me mette en contact avec cet empereur d'opérette ! et tout de suite !

__ monsieur le président... dit le secrétaire de la maison blanche. Vu votre état, ce ne serait pas bon. Vous êtes surmené, tendu, crispé, énervé ! De plus, c'est l'heure de votre cours de yoga. Je propose que si une personne doit parler à Ervig Ier, ce doit être Clark .

__ Jack ? Le vice président ? Mais que pensera t-ont de moi ?!

__ que vous avez besoin de calme. répondit le secrétaire de la maison blanche.

__ vous avez raison... et excusez moi pour le coup de la bombe H ... Dites à Jack qu'il doit venir, je lui laisse le téléphone rouge. Et il connait l'empereur, il saura peu être lui parler, entre jeune, ils se comprendront !"
Watson sortit. Il est vrai qu'il était exténué depuis ces derniers mois. La situation ne l'avait pas aidé il faut dire, et voir ce que pourrait faire son poulain le rassurerait.
John Patrick Clark était une jeune blond château californien aux yeux bleus et à la peau matte. Il était grand et fort, aimant le surf et le sport en général. c'était un trentenaire, père de famille modèle, bon croyant et politique accompli malgré son jeune âge.
Il avait marché dans les pas de Watson est était devenu son poulain pour les élections de novembre. Voir ce qu'il pourrait faire avec ce fou de Ervig le rassurerait. De plus, les deux jeunes hommes se connaissaient, mais Clark n'avait jamais voulut expliquer dans quels conditions ils s'étaient connu. " Dans le ranch de mes parents, quand la politique ne m'occupait pas encore. " disait Clark. Sans doute dans l'innocence de la fleur de l'âge, pensait Watson. Mais bon, il fallait trouver une solution à ce nouveau problème, pacifique si possible. car le peuple américain ne pardonnerait pas de nouveau mort. de toute façon, il faudrait qu'il s'y fasse.
quelque minute après, Clark arriva:

"__ le président m'a demandé ? demanda t-il perdu.

__ en effet. Dit le secrétaire de la maison blanche, en montrant le téléphone rouge. Clark semblait étonné, et riait nerveusement.

__ et qui voulez vous que j'appelle avec ça ? Demanda t-il

__ l'empereur de Stanislasie . Vous le connaissez, le président à une migraine, il veut que vous le remplaciez.

__ mais c'est de la folie ?!

__ de l'audace que diable, de l'audace ! Aller, dans 11 mois, c'est vous qui serrez ici ! alors autant apprendre tout de suite !"
Clark se résigna et prit le téléphone rouge. Il suait comme vache qui pisse, mais gardait son calme. Puis, il y eut ce bip fatidique ! et la oix de l'empereur.

"__ allo ? demanda Ervig qui savait très bien qui l'appelait .

__ Allo ? Ici le vice président des Etats Unis d'Amérique ! Le président Watson a hélas une migraine et je dois le remplacer.

__ c'est fort regrettable ! dit Ervig d'un ton plaignant qui fit sourire ses collaborateurs.

__ en effet.

__ Clark ? C'est vous alors ? Quel bonne surprise.

__ trop aimable... Ervig. se résolut à dire Clark

__ De même. Je suis si heureux que vous m'appeliez au nom de votre pays !

__ ah ?

__ en effet, figurez vous que je comptais sur votre soutiens pour faire comprendre au monde qui sont les vrais fautifs dans ce triste conflit qui oppose mon peuple et moi à la Slovénie !

__ hum, il semblerait que nous n'ayons pas le même point de vu... ervig.

__ ah ? Développez donc, cela m'interpelle et m'inquiète. dit Ervig, sur un ton inquiet, mais il savait très bien quelle serait l'attitude américaine et n'en attendait pas moins.

__ Nous ne pouvons accepter que vous attaquiez avec une telle violence un de nos alliés ! Nous vous soupçonnons même de pactiser avec les ruses . enfin, certains à Washington s'imaginent ça.

__ je vois, j'en suis déçus. dit Ervig, en effet déçut, mais s'amusant du jeu de mot qu'avait fait clark sans faire exprès, avec le mot pactiser, en rapport avec les forces du pacte et les russes...

__ En effet, nous pensons que vous devez cesser vos offensives et discuter avec les slovènes.

__ discuter ? Mais nous ne faisons que ça ! Mais ils ne veulent rien savoir, et reste campé sur les positions ! J'aimerais tant que vous les rameniez à la raison .

__ Certains rapport nous disent que vous auriez monté tout ça .. Bluffa Clark, connaissant son ami.

__ je suis navré que vous pouviez penser ça. Mais qui vous a donné de telles rumeurs ? C'est complètement faux. La paix dans les Balkans va dans nos intérêts, vous le savez bien.

__ je vous comprend bien...

__ Justement ! Personne ne veut comprendre ! On arrive même à dire, que nous serions alliés avec ces traitres de russes ! Pensez donc !
J'aimerais que vous puissiez dire aux slovènes de demander un cessez le feu d'ici 48h. Mon peuple à déjà assez souffert de la guerre que les slovènes ont provoqués.

__ Nous verrons cela. En attendant, vous devrez assumez les conséquences des bombardements civiles ! Notamment avec ce... porte avion de l'espace. Clark termina sa phrase d'un ton méprisant.

__ C'était des erreurs, mais les coupables payeront. Soyez rassurez.

__ je le suis. Donc, je discuterais d'un cessé le feu avec les slovènes. Promettez moi de ralentir vos opérations militaires. demanda Clark

__ soyez en assurez, la Stanislasie remplira sa part du contrat ! "
Sur ce, ils se quittèrent. Sans doute que Clark aura été trop mou avec son ami, mais celui ci se fichait pas mal de tout ça, car d'ici 48h, la Slovénie n'existera plus et elle passera sous tutelle stanislasienne. De quoi lui donner une bonne excuse d'agrandir le conflit.
Et tandis qu'on félicitait Clark dans le bureau ovale, on riait dans le bureau impérial. clark se voyait déjà président. Ervig riait, il avait arnaqué un ami, cela lui tordit un peu l'estomac, mais il s'en ficha bien vite. Quelques heures plsu tard, il apprenait que ces troupes étaient disposés à lancer l'offensive finale sur Ljubljana. Il avait apprit aussi que les slovènes l'avaient attaqué sur ses flancs, mais en infériorité numérique. ainsi, les forces massés sur les arrières de la capitale glissaient sur ses flancs, pour la défendre, mais perdait de la puissance et se ferait détruire par le rouleau compresseur stani.
Les forces slovènes qui faisaient fasse au groupe centre céda vite, et les Slvoènes étaient réellement encerclés.
Ervig donna l'ordre dans la soirée de l'offensive finale. celle ci coupa l'électricité dans la ville, écrasa la garde républicaine slovène !
Watson tenta bien une mini médiation, mais le président slovène déclara:
" il fallait bien qu'ils arrêtent leurs opérations militaires ? c'est raté ! "
Ljubljana fut prise, et déclaré ville ouverte vers 23h45. Le Kain bombarda une dernière fois Maribor. La Slovénie capitula sans condition juste après.
A 00h00, il n'y avait plus de Slvoénie. Le territoire était complètement occupé. en 48h, un pays respectable, membres de l'OTAN et de l'U.E venait d'être écrasé par plus grand que lui.
La radio stanislasienne annonça la victoire ! Toutes les télés des forces du Pacte diffusaient des images de joies. Molotov envoya un message de félicitation, les autres firent de même.
Watson, et encore plus Clark, se sentaient trahit ! Comment avait t-il pu me faire ça, à moi, son ami ?! Se demandaient sans cesse Clark. Ervig ne savait pas qu'il avait fait naitre ici un ennmi dangereux.

Quand la nouvelle parvint à Ulrich et William, ce ne fut pas la panique, mais la honte et la crainte qui se lisaient sur les visages de leurs camarades. Ils n'avaient pu aller se battre auprès d'un allié, mais c'était surtout la façon dont avait été écrasée la Slovénie qui leur donnait de la crainte.
Ulrich restait de marbre, ne sachant quoi penser de son ancien corres et camarade de Wangrun.
William gardait la tête haute, malgré ce que l'on disait dans son dos. On le surnommait le " stani". Mais il restait un farouche opposant à ce que faisait Ervig.
Yumi, toujours énergique, recherchait des familles de victimes quelle pourrait défendre dans d'hypothétique procès.
Odd... s'en foutait. Il était définitivement dans le show bizz et voulait y resté, peu importe les évènements. Xana ? Il ne voulait plus en entendre parler. Cette guerre était terminée et les stanis avaient eu ce qu'ils voulaient, ils n'embêteraient plus personne. en tout cas, c'est ce qu'il affirmait.

Spirou et Fantasio continuaient de prendre des photos de Ljubljana: une ville en cendre, détruite, en ruine, déchue, humiliée, occupée, des drapeaux stanis partout ! Des soldats et des blindés à chaque coin de rue, des avions volants dans le ciel.
Cela les ému, les choqua, mais ils restaient impassible pour faire bonne figure devant le général Von Schleigen qui les accompagnait, faisant un récit sur chaque cailloux, disant comment il avait été prit.
Puis ils rentrèrent à Bruxelles où leur reportage fit un tabac et indigna le monde !

Quand à stanislastadt, c'était la fête. On organisa un meeting gargantuesque, partant du Cirque Zacharias ( cirque fixe), jusqu'à la place des 15 glorieuses ( guerres napoléonienne où le pays survécut à son alliance avec Napoléon, en écrasant les forces de la sainte alliance).
L'empereur était en tête du cortège, dans sa vareuse, escorté par d'autres voitures contenant ministres, militaires, haut fonctionnaires. Le tout était suivit par un régiment ayant participé à la prise de la capitale slovène et un régiment de la garde impériale. ce fut magnifique, grandiose, la population était en liesse, et les télés faisaient un record d'audience en diffusant le défilé, et le discours qui s'ensuivit. Un journaliste dira " le discours de l'empereur était tel, qu'il aura réveillé tout les héros des guerres napoléoniennes de cette place !"
Il parlait, la foule lui répondait, un vrai lien affectif !
Mais bientôt, la communauté international ( ou plutôt les alliés) devaient condamner ce qu'il avait fait à la Slovénie ! Même les chinois émirent des réserves.
Le président Watson envoya une demande polie à Ervig de se retirer du territoire slovène, pour organiser des élections. Il lui proposait que la Stanislasie pouvait organiser ces élections. Pas de réponse de Ervig.
Nous étions le 15 mars. L'empereur voyait, par ses rapports, que les armées croates et bosniaques étaient en état d'alerte. Ce jour là, il se trouvait au Ganondorf, avec son cousin Kain et Von Schleigen, auréolé de gloire:

"__ Ervig, commença Kain, te crois tu malin après les milliers de morts que tu as causé au peuple slovène.

__ pff, un mort, c'est une tragédie, mais un million, ce n'est qu'uns statistique ! Et Ervig mit une touche de mépris sur la fin de sa phrase.
Kain restait pensif à cette remarque, son regard devenait mélancolique.

__ et le pire... c'est que tu as raison. Au moins, nous avons évité l'hécatombe: une petite centaine de morts.

__ 107 , pour être précis. Rétorqua Ernst, pour se sentir malin.

__ Bon, tu as la Slovènie, un pays sans importance, d'ailleurs je ne comprend toujours pas pourquoi elle ? Dit Kain, dans l'incompréhension.

__ pour contrôler le golf, le bois de ses forêts, ses importantes pme et pmi ! Dit Ervig, tel un professeur.

__ Tu veux dire que la dentelle et le tourisme t'intéresse ? Demanda Kain, avec le ton sardonique qui lui était fidèle.

__ Mais non ! La Slovènie n'était qu'une excuse ! C'est pour consolider ma tête de pont dans les Balkans ! Pour ensuite m'occuper des richesse de Croatie et de Bosnie.

__ parce qu'il y en a ? Demanda d'un ton impertinent Kain.

__ oui bien sur, comme au kosovo ! Mais il faut du bon matériel et de la volonté, des moyens et des sous pour l'éxtraire ! Ce qu'ils n'ont pas ! avant 2010 ils auraient puent mais aujourd'hui... ce n'est plus qu'un rêve.

__ nos troupes sont en train de s'organiser dans le sud de la Slovénie, pour répondre en cas d'attaque Croate ! Expliqua Ernst. nous faisons de même avec les hongrois.

__ parfait. que tout se mettent en place ! Notre ami serbe va bientôt entrer dans la danse... Dit Ervig, un sourire carnassier et les yeux rouges.

Car oui, dans sa tête tout était définit: les excuses, les stratégies, la tactique, les mobiles, et même les alibis. On aurait dit un fan d'Agatha Christie tentant de commettre et de préparer le crime parfait.
Quand a son ami serbe, il était sur qu'il serait content d'en découdre avec ses anciens ennemis croates et bosniaques...
Maintenant, vous saurez qui aura réellement la mèche dans cette histoire!












Les jours passaient, les semaines aussi. Les stanislasiens avaient amassés des troupes le long de la frontière croate.
Le maréchal Von Rundstadt avait énoncé son plan devant le Haut-commandement de l'armée:

"__ voici l'idée messieurs, commença t-il. Ce plan comprendra la mobilisation de 4 divisions, comprenant une brigade de blindé léger, lourd et moyen.

__ chacune ? Demanda Piket

__ chacune. répondit fermement Von Rundstadt. La première division de Kohler aura pour objectif de premier nécessité le port de Rijeka. Au bout de l'offensive, elle devra avoir prit Split.
Deux divisions attaquerons un peu plus tard, vers Zagreb, en l'encerclant.
La 4 ème division aura pour tâche de prendre Osijek.
Notre flotte, la 4 ème pour être précis.

__ celle qui a combattu contre la Slovènie ? Demanda un colonel

__ en effet. Répondit Spontz.

__ Elle mobilisera notre aviation présente en Slovénie, une petite quarantaine d'appareils, en plus du Kain et de sa flotte.

__ les éffectifs en tout ? Demanda Von Grubitz.

__ 100 000 si on compte les auxiliaires, la garde et les services de renseignements. 350 blindés. Chars, jeep, transport...

__ Dans combien de temps pourra être lancé cette offensive ? Demanda Ervig, nerveux.

__ le temps de mettre en place les redoutes d'auto défense, les places d'artillerie, lourde et légère, de donner leurs missions aux soldats, et de prévenir l'hypothétique front italien... je dirais 15 jours. Mais après,, c'est vous qui décidez mein Kaiser...

__ nous leur laisserons 1 semaine de répit. L'offensive et pour d'en trois semaines. C'est la fin." Conclut Ervig, alors tout le monde retourna à ses affaires.
Le maréchal s'apprêtait à partir quand il fut rattraper par l'empereur. On aurait dit un enfant poursuivant une star. Ervig paraissait anxieux.

"__ Maréchal, croyez vous sincèrement à la réussite de cette attaque ?

__ objectivement, oui. Mais globalement, elle risque de nous attirer définitivement les foudres de l'U.E et des USA. Répondit calmement le vieux maréchal.

__ bah, ils sont déjà assez occupés avec les russes non ? D'ailleurs ils approchent de Kiev et j'ai appris qu'ils avaient percé le front en Pologne et en Alaska !

__ Oui, certes, mais n'oublions pas qu'ils sont bloqués en Finlande. Retorqua Von Rundstadt. Et qu'ils se sont empêtré en Asie centrale, en Corée ! Puis après un long silence: Avez vous dit à votre cousin Kain où se trouvait son père ?

__ Grand dieu non ! Il serait capable d'y aller pour le tuer sans prévenir personne ! Il ne sait pas qu'il se trouve en Croatie...

__ c'est pour ça que vous voulez que l'offensive arrive si vite ? Vous espérez qu'il meurt pendant les bombardement ? Demanda Von Rundstadt avec un sourire.

__ sans doute. Répondit pensivement Ervig. Puis avant de monter dans sa voiture, le vieux maréchal se retourna vers Ervig:

__ Si votre cousin part tout de même pour la Croatie, laissez le y aller, mais faites en sorte qu'il réussisse, c'est ce qu'aurait voulu votre grand père. Quand au lyoko guerriers que vous ignorez, méfiez de l'eau qui dort. Puis il s'engouffra dans sa voiture noire et parti . Ervig resta sur le carreau, méditant sur les paroles du maréchal, puis sa voiture_ avec chauffeur_ s'arrêta devant lui, il monta et disparu dans le paysage morne de Stanislastadt.

Ulrich n'aimait pas revenir à l'ermitage, trop de souffrance. Mais son instinct l'y avait incité ! Il fouillait la moindre pièce, observa les étagères, la bibliothèque... et remarqua quelque chose d'étrange. Un livre était mal rangé, il alla le remettre quand il lui glissa des mains. Les pages s'ouvrirent laissant échapper des formules informatiques aux yeux d'Ulrich. Il le prit et le lit. Renfermant le livre, il se précipita à la cave. Un digicode se trouvait derrière un placard. Il composa le code indiqué dans le livre, et entra. ce qu'il découvrit l'impressionna ! Alors, par réflexe, il prit son portable et appela :

"__ Yumi ? Je crois que je viens de découvrir un moyen de résister efficacement à notre ami Ervig... appel les autres, rendez vous à l'ermitage !"


Peter breton se réveilla difficilement ce matin là. Il avait passé une nuit horrible. Tout les jeudis soir, il faisait le même cauchemar, et Claire y apparaissait de façon... importante. Car en effet, jeudi était le jour ou il avait failli l'embrasser et renier son code ! Le jour où il avait failli céder. depuis, il fait en faisait des cauchemars.
Son frère, Will, dormait dans la chmabre d'ami à côté. C'est que monsieur avait voulu jouer les bohèmes, les artistes... résultat, il galérait ! Heureusement son frère Peter l'avait accueilli et l'hébergeait en attendant une situation plus stable.
Mais l'idée de marquer des notes dans son fameux carnet l'aida pour se réveiller. De plus ervig lui avait écrit une lettre. Il était vraiment sympa, il avait beau être devenu empereur et être submergé de problème, il arrivait encore à trouver le temps d'écrire à ses amis.
de ces lettres il en avait une boite complète. Elles étaient pour la plupart bien écrite, avec un style particulier, et tout ça à la main. Autant elle pouvait être longue, autant elle pouvait être un véritable fleuve !
Mais c'était toujours sympa d'avoir un correspondant chef d'état non?
Il était en train de petit-déjeuner avec son frère quand le téléphone sonna... les premier chiffres que vit Peter étaient ceux de Paris... il connaissait peu de monde habitant sur Paris, à part 4 personnes...

...

"__ Vous avez bien leur téléphone sur écoute ? demanda le commandant Zoberman.

__ ouais chef ! Répondit un agent. Attention, il répond ! " Et ils firent le silence, écoutant la conversation.

"__ Oui allo ?

__ allo... Peter ? C'est Ulrich... PEter n'arrivait pas à y croire, il entendait la voix de son ami qu'il n'avait pas revu depuis des années ! Cela lui procura une joie immense. Will voulait absolument savoir qui c'était.

_ Ulrich ! Quel bonne surprise ! Je désespérais de te revoir, ou t'entendre un jour ! En entendant ce nom, will devint surexcité, tel un écolier yant obtenu une bonne note.

__ moi aussi vieux ! Lui répondit Ulrich.

__ alors quelle bonne nouvelle m'amènes-tu ? Et c'était ça le hic, car ce n'était pas vraiment de bonne nouvelle que Ulrich voulait lui parler, au contraire.

_ Ahem... je ne sais comment te le dire... car au téléphone ce n'est pas sur...

__ je vois. Dit Peter, le regard devenu froid, sentant lui aussi le danger.

.
__ Merde, vous croyez qu'ils nous ont repéré commandant ? demanda un agent .

__ bougre d'idiot ! Comment veux tu qu'ils repèrent ? de la méfiance, ils doivent en avoir, c'est sûr ! Mais écoutons la suite...
.

__ C'est que... c'est à propos de Xana. Et à ces mots, Peter se raidit. Will ne comprenait pas et les agents stanislasiens notaient soigneusement...

__ Je vois... il est revenu ?

__ disons plutôt qu'on la fait revenir... dit Ulrich diplomate.

__OK ! Je suppose qu'il faut que nous nous voyons tous ?

__ Oui, à Paris ça pourrait aller ? Comme ça, on pourra te montrer notre nouveau moyen de combattre !

_ mais et l'usine ? Demanda Peter, qui ne comprenait plus rien.

__ on t'expliquera sur place" Dit précipitamment Ulrich. ensuite, Peter alla tout expliquer à son frère. Celui-ci parut heureux de revoir ses amis, mais aussi inquiet du retour de Xana et de ces personnes qui auraient aidés à son retour. Le rendez-vous lui, fut fixé quelques jours plus tard.
et les stanis seraient eux aussi au rendez vous... sauf que pour eux, l'ermitage ne signifiait pas grand chose ! Ils avaient bien l'adresse de l'ancienne demeure de Frantz Hopper, mais pas son nom ! Il faudra donc agir avec minutie pour suivre les cibles... et dans Paris en plus !
Si le nom de Xana, cette nouvelle ne serait sans doute jamais arrivé aux oreilles de l'empereur.
Et quand elle arriva, il tomba des nues:

"__ Co... comment ? Veillez répéter Potzen ?

__ Mein Kaiser... dit Potzen craignant la réponse de son chef, nos cibles, ont appelés des... alliés pour combattre Xana. Il y a quelques jours. Ils doivent se réunir dans un lieu se nommant l'ermitage.

__ et qu'est ce que l'ermitage ? Demanda Ervig, au bord de l'explosion.

__ nous ne le savons pas mein kaiser...

__ Bien... dit Ervig, le regard fou, et vous allez me dire que vous ne savez pas qui sont ces alliés ?

__ Si ! Dit Potzen, la mine radieuse, Peter et Will breton ! Il vit ensuite l'empereur devenir blanc, le regard perdu, complètement perdu.
Vous vous sentez bien mein Kaiser ?

__ oui, oui ! Répondit Ervig précipitamment. Mais comment connaissent t-ils Lyoko ?

__ c'est bien ça le problème mein Kaiser... ont a aucune trace d'eux dans nos dossiers ! Oh, nous savons que leur père était diplomate...

__ diplomate hein ...? Puis il eut un long moment de silence et Ervig se leva soudainement, le regard illuminé. Au ministère des affaires étrangères ! Il faut aller regarder au ministère des affaires étrangères ! Leur dossier doit y être ! Puis Ervig appuya sur un bouton, le mettant communication avec son secrétariat par interphone: Que l'on m'amène le dossier Breton père et fils immédiatement !! Ordonna t-il.

__ Mein Kaiser... vous êtes sur ?

__ parfaitement ! Vous savez, je connais bien les fils Breton ! Il faudra bien les mettre sous surveillance !

__ Bien mein Kaiser

__ dites général, j'y pense, quelque chose nous aurait-il échappé ? Demanda Ervig anxieux.

__ je ne crois pas... Je...

__ faites surveiller le réseau avec plus d'intensité ! Notre attaque est dans pour 3 semaine, je ne tiens pas qu'il y est des gêneurs ! "

Hors les gêneurs pourraient être plus gênant que ça !
car ils finirent par se réunirent à l'ermitage, et sans le savoir, ils avaient semés leurs poursuivants dans Paris.
Ils se retrouvèrent donc à l'ermitage dans le sous sol. Ils furent très étonnés de découvrir un supercalculateur, un labo ici. Ulrich leur expliqua tout ce qu'il savait et ce qu'il avait lu dans cet étrange livre qui était le journal de Jérémie.
Il avait construit ce supercalculateur et la salle des scanners avec Aelita juste après leur libération, mais n'en avait parlé à personne. Il leur expliqua aussi que le labo et tout le matériel était régit par une inteligence de la création de Jérémie ! Que c'était cette I.A qui s'occupait des transferts, des virtualisations et de combattre Xana sur le réseau, à croire qu'il avait prévu sa mort...
Puis vint les questions de Will:

"__ mais qu'est il arrivé à Aelita et Jérémie ? Cette question mit mal à l'aise tout le monde, finalement Yumi lui répondit.

__ ils sont morts. Jérémie a été tué par Xana... Aelita n'y a pas survécu, elle s'est suicidée. Peter et Will en restèrent bouche bée, une larme au coin de l'oeil.

__ Xana... quand ?! Demanda Peter furieux, refoulant sa grande tristesse et ses larmes.

__ il y a 5 ans déjà...

__ Et c'est seulement maintenant que vous nous prévenez ?! Peter fit les cents pas dans la pièce.

__ mais Xana n'a pas agit seul... commença Odd. PEter lui jette un regard froid et pénetrant.

__ que veux tu dire ... ?

__ on l'y a aider. En faite, ils ont été enlevé avant..." Et Odd leur raconta toute l'histoire, l'enlèvement, le sauvetage par Spirou et Fantasio, leur mort. Et bien sur il n'oublia pas de dire qui avait commanditer le meurtre.

__ C'est impossible ! C'est faux ! Il n'a pas pu faire ça ! Ervig ne peut faire ça ! S'écriait Peter, se sentant trahit.

__ c'est vrai que c'est à pein croyable. Dit Will, bouleversé

__ c'est pourtant la vérité ! Ils ont xana entre les mains, et le contrôle de Lyoko ! Il faut absolument les arrêter avant qu'ils ne fassent d'autre dégât! La coupure de communication en Slovénie, c'était eux ! renchérit William.

__ Nous connaissons notre ennemi, commença solennellement Peter, nous connaissons notre mission, nous avons la volonté ! nous vaincrons ! Et ils mirent tous leurs mains en commun poussèrent leur crie de guerre !
Peu de temps après, ils allumèrent le supercalculateur, l'A.I se mit en marche et se présenta:

"__ Bonjour. Je suis Franz. Veuillez entrer le code.

__ Frantz, comme Frantz Hopper ? Ironisa Odd

__ je crois que c'est plutôt un hommage ! Dit Will, devenu un peu plus souriant mais toujours aussi déterminé.

__ entrez le code. Dit Frantz.

__ le code... réfléchissait Ulrich. Il n'avait pas son livre sous la main, mais par l'inspiration et connaissant Jérémie il tapa: " Aelita"

__ code correct. dit Frantz. alors tout s'alluma, la salle s'éclaira violemment. " salla des scanners activer", " options quantique et nano technologique en marche" annonça Frantz. tout est OK !

__ alors on va sur Lyoko ? Demanda Odd espiègle, ce à quoi tout le monde acquiesça !
Il y avait 3 scanners, et ils allèrent tour à tour. Frantz entra les codes de ports de connexion vers Lyoko, et virtualisa ses "amis".
quand Odd tomba,il avait perdu l'habitude de se rattraper à temps, et se cassa joliment la figure.
Yumi et Ulrich se rattrapèrent difficilement quand à William... il était tombé dans une crevasse et ils passèrent une heure à le remonter. Peter avait toujours sa tenue d'elfe ninja avec ses shurikens et attendait, l'oeil vif, les oreilles aux aguets l'arrivée d'un ennemi ! Quand à Will, il faisait des loopings dans le ciel, quand il vit une chose incroyable... Il se dépêcha de retourner à terre prévenir les autres !:

"__ les amis, les amis ! Vous ne croirez jamais ce que j'ai vu ! S'exclamait Will essoufflé.

__ des Krabes ? Demanda Odd.

__ des tarentules ? dit William

__ un trakeur ! Proposa Peter.

__ non... des soldats . dit Will peinant à y croire lui même.

__ pardon ? dit Yumi.

__ oui, des soldats, dans des camions chenillés ! Il faisait des exercices de montagne !

__ ben normal ! vu qu'on est sur le territoire de la montagne ! Ironisa Odd.

__ Odd! sermonnèrent les autres. Yumi était inquiète par ce que venait de dire Will, le seul qui pouvait voler avec son costume d'oiseau.

__ tu dis avoir vu des soldats ...

__ ben oui ! Je ne suis pas aveugle ! " Le problème était qu'ils furent interrompu par un bruit horrible, et que le sol tremblait.

__ Un Kolosse ! S'écria Ulrich, en sortant ses sabres, les autres firent de même. Mais non, ce n'était pas un Kolosse c'était un char lourd Koening-Drache ! Un monstre de blindage virtualisé ! Il dévala d'un rocher et se jet sur eux. Peter lança quelques shurikens....qui n'eurent aucun effet !
Les plumes de feu de Will ne firent rien n'ont plus. William tapa son épée contre le sol , ce qui provoqua une importante onde de choc... qui secoua quelque peu le char, sans plus. et celui ci continuait à foncer sur eux !
De plus il n'avait pas de signe Xana ! Ou était son point faible ?
heureusement , Peter et sa ruse l'attirèrent vers un précipice, le char à plein vitesse ne sut éviter la chute irrémédiable qui s'offrait à lui. Il fut perdu dans la mer numérique, mais grâce à une balise de secoure crée par Maximilien Stafft, la mémoire des tankiste pu être sauvegarder.

"__ bravo ! Dit Odd ! On a vaincu un char ! La prochaine fois, ce sera quoi ? des chasseurs et des bombardiers ? demanda odd, narquois, devant un Peter furieux qu'on se moque de lui ainsi.

__ non, dit Ulrich, ils ont préférés rester traditionnel ! Il montrait un escadron de frôlions ! Sauf que les escadrons de frôlion de Xana étaient souvent composés de 3 à 5 bestioles... la c'était 12 voir 20 !

__ purée ! Il a mit le paquet l'ami Ervig ! Dit Will impatient de se battre ! Alors il s'élança et lâcha une pluie de plumes de feu qui détruisirent 6 frôlions ! Il avait mit une telle puissance que cela l'affaiblit ! Frantz ne manqua pas de le sermonner la dessus:

" Will, attention, tu as perdu 5 points de vie.

__ et mais c'est qu'il cause en plus ? Remarqua Odd.

__ et je chante ! Ironisa Frantz.

__ et en plus, il a de l'humour ! Remarqua William.

Ulrich stoppait les tirs avec ses deux épées. Yumi lança son éventail qui détruisit 2 frôlions. Les flèches lasers de Odd faisaient des ravages,il détruisit 3 frôlions ! Mais avec son audace, il perdit 30 points de vie !
Puis finalement, les frôlions battirent en retraite.

__ Et mais on commençait à peine à s'amuser ! se plaignit Odd !

__ je me méfirais si j'étais toi, dit Peter, froid et nerveux. Ce n'était qu'une unité de reconnaissance. Ils ont vu que leur char avait des problèmes, alors ils nt envoyés ces frôlions. Maintenant, ils nous on repéré ! Ils ne tarderont pas à venir !"

Et ils avaient raison, frantz repera depuis son écran interne, que les unités stanislasienne se mettaient en ordre de bataille, les chars en avant, les auto mitrailleurs transportant des soldats en arrière, soutenu par des mantas ! Une véritable armée ! C'était l'armée du territoire de la montagne ! Un régiment entier de soldats spécialisés, d'élite, s'entrainant secrètement ici ! Et ils avaient été repérés par des intrus,... ils n'aimaient pas ça !

"__ Les stanislasiens en approche ! 30° ouest ! Dit Frantz. Mais à peine avaient t-ils eu de réagirent à cette remarque, que le ciel s'assombrit, et que le sol trembla. Un bruit strident déchira l'air, et une immense déflagration dévirtualisa des rochers ! Un obus venait de tomber.

"__ et merde... murmurra Ulrich voyant arrivé à toute allure des obus vers eux.

__ tous aux abris ! Cria William ! allant vers une crevasse se protéger !

__ non, nous resterons et nous les combattrons ! S'exclamait Peter.

__ ce n'est plus Xana, et des combats de jeux vidéo ! C'est la guerre ! Cria Ulrich.
Ils se précipitèrent pour aller se protéger vers la crevasse. Puis à un moment, il n'y avait plus un bruit, c'était un silence de mort . La voix de Frantz retentit

"__ battez vous bon dieu !

__ on n'utilise pas dieu comme ça ! Cria Peter en sortant de la tranché et et jetant ses shuriken, prit d'une rage destructrice. Puis il remarqua qu'a l'arrière des chars, il y avait un hippogriffe... il jeta deux shuriken dessus: le char explosa. c'était donc la leur point faible ? L'arrière, la place du moteur bien sur !
quand les autres virent ça, ils en firent de même. ainsi, ils détruisirent les chars aux alentours, mais une auto-mitrailleuse apparu, des soldats dans sa caisse, le véhicule équipé de l'engin de mort lui tira dessus: elle avait prit tant de balles qu'elle en fut dévirtualisée.

__ et merde ! Pesta ulrich ! Et bientôt ce fut les mantas qui se jetèrent sur eux ! Seul Will arriva à leur résisté convenablement, les autres furent dévirtualisés !
Bientôt, Will se posa à terre, encerclé de toute part. Trois char à sa droite, un ou deux kankrelats à sa gauche, une dizaine d'auto-mitrailleuses derrière lui et des soldats en armes devant lui.

"__ rendez vous ! Ordonna le commandant ! Will le regarda un sourire sardonique, et se lança des plumes de feu: il fut dévirtualisé. Les soldats en furent bouche bée ! Et finalement tout le monde retourna à son poste. Un lieutenant lui fit un rapport, et le commandant s'en retourna à la tour, son PC ( poste de commandement), il fallait prévenir 'l'empereur de ce qui c'était passé.












Les tours des territoires de Lyoko étaient devenues des P.C, des lieux de transitions d'informations, de rapports et d'ordres. C'est ici aussi que venaient les attaques de Xana ( vu que les replikas avaient été détruites), c'était de là aussi qu'il contrôlait le réseau mondiale, qu'il le surveillait. Lyoko était devenu un lieu clé de transition des informations et des données du monde pour les stanislasien, ainsi quand l'empereur apprit la nouvelle que les lyoko guerrier avaient réussi à pénétrer sur Lyoko...:

"__ COMMENT EST CE POSSIBLE ??? !!!

__ du calme mein Kaiser, si vous voulez une explication claire...

__ DU CALME ?! VOUS VOULEZ DU CALME COLONEL SCHLAFFEN ? JE VAIS VOUS EN DONNER DU CALME !!! 1 ÈRE LIGNE SUR LE FRONT A ZAGREB, ÇA VOUS IRAIT ?? !! Et vu que le colonel Schlaffen était totalement tétanisé, ce fut Potzen qui répondit.

__ apparemment, ils ont un autre supercalculateur, je dirais même, un labo pour eux tout seul , à l'ermitage, mais nous ignorons sa localisation. Ils le font marcher grâce à une intelligence artificielle, celle là même qui a tenté de tuer Xana ! Heureusement, le garage skid est entièrement en notre possession ! Sauf qu'ils en ont crée un autre...

__ COMMENT ?

__ mais non je rigole ! Dit Potzen, Ervig avait bien envie de lui jeter un dossier sur les retraites dans la gueule

__ comment pouvons nous les contrer ?

__ en détruisant leur supercalculateur, dit Schlaffen, ou en anéantissant leur intelligence artificielle. Leur but sera bien évidement de désactiver la tour d'où viens l'attaque, voir toute !

__ pff, qu'on envoi un escadron les tuer ! On en sera débarrasser comme ça !" puis il se tourna vers Fritz: "Je n'aurais jamais dû vous écouter Fritz ! J'aurais dû tous les descendre jusqu'au dernier ! A cause d'eux, je me retrouve avec une offensive à reporter pour " sureté d'état"

__ c'est de ma faute maintenant ? S'exclama Fritz.

__ lancer une attaque immédiatement, faites explosez le quartier ! Comme ça, ils crèverons avec ! C'est la fin."Dit Ervig en se tournant vers Schlaffen

L'ordre fut suivit, mais pas immédiatement. Car Frantz avait fait du boulot de son côté, il avait tenter de percer le système de communication stanislasien, en vain, ce Xana était vraiment fort ! Mais il ne désespérait pas . Il fallut donc pour les soldats du génie informatique reformater leur système pour que la prochaine fois, le pirate qui avait voulu les pirater ne se base pas sur les acquis de sa précédente tentative.
Ce qui laissa du répit au lyoko guerrier, qui étaient très secoué par ce qu'ils avaient revécut. en effet, aucun d'eux ne disaient un mot, ils respiraient fortement, fatigués par la virtualisation, choqué par ce qu'ils avaient vu: des chars, des soldats, un nombre incroyable de monstre ! Ce n'était plus le Lyoko de leur jeunesse, de plus ils étaient tout de même un peu plus âgé... et puis que feraient t-ils ? Qu'y avait t-il à faire ?

"__ comment les combattrons nous ? Demanda Will, qui avait reprit sa respiration. Tout le monde le regardait, et personne ne disait rien, car personne n'avait la réponse, sauf Frantz:

__ en reprenant les clés de Lyoko ! dit il.A grâce à elles, nous pourrons contrôler Lyoko, et chasser les stanislasiens. Elles sont enregistrés dans le 5 ème territoire, ultra protégé... Par Xana.

__ ils ne craignent pas que Xana les dérobe ? Demanda Peter, surprit.

__ non, car le Xana que vous avez connu n'a plus rien avoir avec celui que vous avez vu aujourd'hui. Sa puissance est dû aux stanislasiens, si il se révolte, il ne deviendra plus qu'un vulgaire résidu de mémoire. Xana aujourd'hui est totalement sous contrôle stanislasien, il obéit à leur ordre, je dirais même qu'il...

__ est Ervig... murmura Peter. Xana et Ervig ne font qu'un !

__ C'est comme la bombe H et Watson ! Dit Odd

__ on peut dire ça comme ça. confirma Frantz. Si vous possédez les clés, vous aurez le moyen de chasser les stanis. eux voudront vous détruire, en me détruisant.

__ on te protégera Frantz ! S'exclama William. Ils en firent tous de même.

...

On parle de science fiction, de technologie, mais dans le nord de la Stanislasie, la misère et l'archaïsme régnaient toujours. Jan Vallen était toujours mineurs, et la bergère et le ramoneur travaillait toujours pour Stern & cie !
Rien n'avait changé et pourtant un beau matin...

__tu as l'air heureux gamin ? Dit Vallen au ramoneur

__ oui, en effet ! C'est que ma douce ne travaillera plus ici !" Vallen s'arrêta brusquement, n'ayant pas saisit le sens de cette réponse.

"__ Tu veux dire que... elle a trouvé un nouvel emploi ?!

__ oui ! A l'usine de Vogel, d'à côté ! Elle travaillera à la chaine, pour 1000 reich geld !

__ mais c'est formidable mon p'tit ! Je te disais bien que la chance vous sourirait à vous deux ! Bientôt, vous sortirez de cet enfer. Pour moi, c'est trop tard, kof, kof !" Vallen toussa, toussa, et cracha du noir: c'était du charbon, en effet 30 ans dans les mines, ça marquait quelque peu.

__ ça va ? S'inquiéta le ramoneur.

__ ouais, ouais ça va! T'inquiète pas pour moi va, parce que j'en ai plus pour bien longtemps. Aller, continuons, on a encore 10h de boulots devant nous." et ils continuèrent leur petit chemin, suivit par d'autre mineurs, et encore d'autres, entre les enfants allant à l'école, et les femmes partant pour l'usine. Le monde changeait, mais pas pour tout le monde...


...

Maitre Einz, le maitre apprenti cherchait un de ces élèves, Marcus, qu'il ne retrouvait pas. Ce vieil homme à la canne tordu cherchait dans les ruelles. Il avait laissé sa classe à Maxime, le plus calme et respecté de ses élèves. Mais le sort de Marcus inquiétait Maitre Einz. Finalement il retrouva l'enfant de 14 ans: il était va nu pied, le ventre à l'air, le pantalon déchiré, le corps recroquevillé. Il n'osa pas regarder son arrière train. La mine du garçon expliquait assez bien la soirée qu'il avait vécut, si on pouvait appeler ça une soirée. Maitre Einz fit appel à un livreur aux épaules larges, pour l'aider à transporter le garçon ,qui avait perdu son innocence, jusqu'à l'atelier. Arrivé dans son arrière boutique, Maitre Einz prépara un Grog pour le jeune adolescent qui se réveillait peu à peu, il resta ensuite assit à côté de lui, attendant le moment pour lui parler. Juste à côté, dans la salle de "cours", tout le monde écoutait Maxime, il savait se faire respecter.

...

Les jours passaient, toujours plus tendu, toujours plus long. Peu à peu, les troupes stanislasienne devenaient plus dangereuses, plus agressives. L'artillerie était déjà en place , l'infanterie aussi. Les brigades blindées arrivaient et l'aviation était en contrôle technique. L'empereur attaquerait il au risque de se voir planter un couteau dans le dos ?

...

L'opération avait été préparée en plusieurs jours. Xana s'emparerait du contrôle du système de gaz du quartier et ferait péter le quartier, purement et simplement.
De leur côté, Frantz avait trouvé une formule pour que la tour désactivée reste bloquée. ainsi elle resterait bloquée au cas où les stanis voudraient la réactiver.
L'opération fut lancé... et le système de détection de Frantz signala une attaque. Il réveilla les lyoko guerrier qui dormait là ( pour plus de sureté, ils logeaient dans l'ermitage ), il les virtualisa. Ce n'est que juste après qu'il se rendit compte du type de l'attaque !

"__ attention mes amis. Xana va vouloir faire sauter le quartier !

__ Hein ?! S'exclamèrent les lyoko guerrier.

__ oui. Il est en train de pirater le système de gaz du quartier ! Dans quelques minutes le taux de gaz dans l'air sera tel que tout explosera. Je crois que Ervig veux tout simplement nous éliminer " Cette remarque choqua Peter et Ulrich, eux qui recevaient toujours de ses lettres. Ervig, vouloir les éliminer ? Il devait être dans une rage terrible !
Odd se souvenait d'un jour où Ervig avait été en colère contre Eva, c'était il y plus de 15 ans. La retranscription de cet échange verbal dépasserait l'entendement de la bienséance ! Mais les pires saloperies furent échangés, ils ne se parlèrent plus pendant plusieurs mois ! Ici, c'était 1000 fois pire !
Nos amis se trouvaient dans le territoire du désert, le sable soufflé par le vent rendait la lisibilité médiocre, mais on entendait le bruit des Megatank, de son rayon, synonyme de fourberie et de trahison ! La tour qu'il fallait désactiver ne se trouvait qu'a quelque kilomètres, 50° nord pour être précis.
Mais déjà, dans la salle de contrôle de Xana, et de Lyoko, on s'affairait.

"__ Envoyé le colis dans les scanners 12 et 15 ! Disait un soldats du génie informatique.

__ attention, ennemis 50°sud ouest ! Unité 14, vous n'êtes qu'a 200 mètres d'eux, accrochez les !" disait un autre. Et au centre de la pièce, à l'ordinateur centrale, se trouvait Schlaffen et l'empereur.

"__ Êtes vous sûr qu'ils ne désactiveront pas la tour ? demanda Ervig inquiet.

__ aucun risque, il y a des patrouilles partout, le quartier aura déjà explosé d'ici là !

__ Chef ! le pirate revient, il tente de percer nos défense anti virus !

__ et bien donnez lui en un de virus !" Cria Schlaffen. Et une fausse page fut crée où atterri Frantz, ses pare feux détectèrent les nuisibles et réussirent à les détruire, mais il ne pouvait espérer pirater le système, les stani devaient avoir changés quelques propriétés !
Quant au niveau de gaz, il continuait petit à petit à augmenter.
Nos lyoko-guerriers étaient attaqués par des Megatanks ! 3 pour être précis. Mais l'infaillibilité des shurikens de Peter eu raison de ces molosses lents. 2 furent détruits, le 3 ème battit en retraite. Nos amis continuaient leur chemin, mais avec des véhicules cette fois-ci ! ( Frantz avait enfin eu le temps d'en virtualiser). Quand ils arrivèrent devant la tour, il ne restait plus que quelques minutes avant l'explosion, il y avait deux auto-mitrailleuses qui furent renversé par le coup d'épée de William sur le sol, l'onde de choc fit valser l'un des véhicule. Ulrich acheva les soldats tandis que...
Mais seul Aelita pouvait entrer dans la tour ? C'est alors que Yumi prit un officier en otage, ayant une sorte de clés d'authentification sur lui, et ils entrèrent. elle obligea l'officier à faire le code Lyoko '(faut dire que l'officier n'était pas insensible aux charmes de Yumi... ^^) qui désactiva la tour et qui permit à Frantz d'entrer le code de blocage. elle ne pouvait plus être activer !

"__ Mein Kaiser, on a un problème... dit un soldat du génie informatique. La tour est désactivée et on arrive plus à en reprendre le contrôle !

__ MERDE ! "Lança Ervig. Il se retira immédiatement de la salle de contrôle, escorté par un garde; Schlaffen et Potzen tentaient tant bien que mal de le suivre, puis, Ervig se retourna violemment vers eux:

"__ Quelqu'un pourrait t-il me dire ce qu'il vient de se passer ?!

__ apparemment, ils nous ont battu mein Kaiser. répondit Potzen. Ils ont profité de la tempête de sable pour s'infiltrer entre nos lignes, éliminant nos patrouilles sur leur chemin.

__ l'attaque a été stoppé, il faudra tout recommencer, dit Schlaffen, d'un ton désespéré. De plus la tour est devenue inutilisable, ils ont dû mettre un virus qui la bloque.

__ Rassurez moi, les clés de lyoko sont bien protégée ? Demanda Ervig, anxieux et à la fois absent.

__ Bien sur ! Qu'ils tentent de pénétrer sur le 5 ème territoire ! Nous aurons de quoi les accueillir ! S'exclama Potzen.

__ Bien... parfait... Dit Ervig, reprenant son chemin, le visage crispé dans un sourire sardonique, les yeux rouges. Finalement, il retourna au palais, laissant ses deux collaborateurs seul :

"__ Il me fiche les boules quand il répond de cette façon ! Il prépara un mauvais coup, c'est sur !

__ et tel qu'il ait, vous pouvez croire colonel qu'il en a pour un bon bout de temps de le fignoler, son mauvais coup.

__ et que pensez vous de ces nouveaux ennemis mon général ?

__ voyez vous, colonel, j'ai omit de dire à l'empereur qu'un appel avait été lancé aux secours, chez eux, en France hein ! Et nous avons repérer le périmètre de l'appel. C'était à propos d'une fuite de gaz. Hélas, l'appel n'a pas été assez long pour que nous puissions repérer l'endroit même du coup de téléphone. Mais nous avons un quartier . Une petite banlieue pavillonnaire des Hauts-de-Seine . Nous y enverrons des agents." Puis il sortit précipitamment.

"__ Mais où allez vous ?

__ l'annoncer à l'empereur! Je ne vais tout de même pas laisser Fritz se faire hacher menu !" Et il sortit définitivement du bâtiment, laissant seul Schlaffen, qui lui aussi pensait à un mauvais coup contre les lyoko-guerrier.

...

"__ Youpi ! Notre première tour désactivé ! Yeah ! S'exclama Odd en faisant une sorte de danse de la victoire avec Will, tout aussi heureux !

__ Il était tend, je commençais à désespérer ! se rassura William.

__ bon tu peux lancer le retour dans le passé Frantz ? Demanda Yumi, comme par habitude.

__ impossible. Répondit l'I.A, le supercalculateur n'a pas assez d'énergie pour ça. Il faudrait la puissance d'une bombe nucléaire pour en activer un. Même les stanis n'ont pas cette puissance.

__ et pour le gaz de la fuite ?! s'inquiéta t-elle.

__ ne vous inquiétez pas, j'ai appelé les secours. Ils sont en train de s'en occuper.

Ulrich se trouvait dans un coin pensif, tendit que Odd racontait la bataille à sa façon et que les autres buvaient ses paroles d'un air de dire: " mon dieu, quel gosse". Peter remarqua la mine sombre de son ami et alla vers lui:

"__ quelque chose ne va pas ?

__ que vas t-on faire maintenant ? Demanda Ulrich

__ et bien je suppose que nous allons nous battre jusqu'au bout ! Nous commençons bien, une tour de désactivée déjà !

__ est tu crois vraiment qu'il va se soucier de nous et arrêter ses plans pour nous détruire ?

__Oui. Nous sommes une menace pour lui, nous avons violé le sol de son arme secrète. Tu le connais, il n'aime pas qu'on touche à ce qui lui est de plus chère !

__ non, je ne le connais plus. répondit Ulrich, tournant la tête.

__ on l'aura ! Nous aurons les clés de Lyoko ! Elles sont dans le 5 ème territoire ! Nous gagnerons grâce à elle ! Et sans Xana, la Stanislasie perdra ! " Dit Peter en mettant sa main sur l'épaule de son ami .
en effet, ils avaient une volonté de fer, de la détermination, la force ! Mais avaient-ils les moyens ? Outre Frantz, sur qui pouvaient t-ils compter?

...

Les jours passèrent. A la frontière croate, tout était en place ! Il y avait même eu des escadrons d'hélicoptère qui étaient venu s'inviter. Mais avec une tour en moins, la puissance de Xana diminuait. Il fallait y remédier ! Déjà les agents stanislasiens s'aventuraient dans les Hauts-de-Seine ! Faisant des rondes, observant le terrain.
L'empereur pensait encore déclencher une attaque idiote, histoire de les repérer un peu plus, ses ennemis ! Mais aussi pour tester ce "Frantz", qui essayait sans arrêt de pirater leur système. Il y pensait... il fallait que ce soit bien trippant... Et il se souvint de la maison où habitait Yumi auparavant... il se souvint aussi que Peter notait des tas de chose intéressante dans son carnet qu'il gardait toujours sur lui. Une envie vicieuse et odieuse l'envahit... ce carnet devenait intéressant !
Souvenez vous : l'empereur avait décidé d'envoyer des agents en Bretagne repérer où habitaient les frères breton. Ce qui fut fait, mais il leur envoya une nouvelle directive: " cambrioler leur maison, trouver tout objet de Peter Breton susceptible de nous apporter des informations sur lui !".
Pendant ce temps, les lyoko-guerrier trouvaient les stanis étrangement calmes. Et une nuit, trois agents furent envoyé dans la maison de Peter et Will. Ils entrèrent par la porte de derrière facilement. Hélas pour eux, Peter était du genre parano ! En entrant, ils touchèrent un fil qui fit tomber sur eux... une caisse lourde. Ils purent l'éviter de justesse, mais ça donnait le ton de la soirée ! Ils fouillèrent la cuisine, le salon, la salle de bain. Mais ce fut quand ils voulurent entrer dans la chambre de Peter que ce fut compliquer: un courant électrique traversait la poignée ! Mais les agents portaient des gants ! Ils ne sentirent rien et entrèrent.
C'était une chambre à un loup sobre. Les murs étaient neutres et la pièce impeccable. Il y avait une immense bibliothèque contenant de nombreux livres de genre divers, ainsi qu'un bureau avec un ordinateur.
Ils ne trouvèrent pas le carnet tant recherché par l'empereur, mais une clé USB... ils prirent, et après avoir fait un dernier tour, disparurent dans la nuit en rangeant derrière eux !
Ils tentèrent d'analyser les informations, mais un mot de passe bloquait l'accès. Ils envoyèrent donc la clés à "Stanislastadt", et ce fut un gars du service "Lyoko" qui trouva le mot de passe: Lyoko.
On ne traita pas les informations, l'empereur avait demander que les informations de la clés lui soit apporter sur son ordinateur... Hors, Frantz avait réussi à s'introduire dans le système stani ! Il invita les autres à venir voir ses trouvailles:

" __ Oh c'est génial, il y a nos dossier là dedans ! S'exclama Odd.

__ et ici, un historique de Kadic ! Lança Will.

__ et ici, " palais impérial", allons y ! Lança Yumi." Frantz s'exécuta et ils entrèrent dans le " jardins secret" d'Ervig.

__ tiens, notre ami lit une clé USB ... "Dit William.

Chez les stanis, on avait remarqué qu'il y avait un intrus.

"__ on fait quoi chef ?

__ laissez le ! On va lui donner un virus..." Et quelque manipulations et c'était fait... en s'introduisant ici, Frantz avait attrapé un virus informatique nouvelle génération. Le genre de virus qui vous détruit votre U.C ! Sauf que pour Frantz, c'était le supercalculateur !
Quand à Ervig, il s'amusait à lire la clés, sans se douter qu'on l'espionnait.
voila ce qu'il pensait:

" Oh! Ce roman d'héroic-fantasy est génial! Peter, tu as du talent !(...) Et ça ? Un journal ? (...) Il fallait bien que tu le marque quelque part que tu avais un faible ( petit) pour Claire... yek yek yek ! Et qu'est ce ? Ton Carnet, tu l'as tapé à l'ordi ? voyons... (...) C'est comme ça que tu vois Lyoko hein ? Intéressant..."
En lisant cette clés, Ervig venait de percer le jardin secret de Peter ! Il avait lu ses livres en préparations, son carnet de mots, de dessins scanner , de pensers, son journal ! Il savait tout de Peter ! Mais se doutait t-il de sa colère ?

"__ LE SALAUD !!! IL LIT MA CLÉS !!! QUITTEZ CETTE PAGE ! JE NE VEUX PAS QUE VOUS LISIEZ ! ÇA NE VOUS REGARDE PAS !!!

__ oh déstresse !

__ DESTRESSE ??? APRÈS ÇA ?? TU RIGOLES ? CE SALAUD A VIOLER MA VIE PRIVÉE !!

__ il a fait la même chose avec nous. Relativisa Yumi. PEter préféra sortir pour garder ses larmes pour lui . Ervig, c'était la guerre !

... Il eut encore des batailles sur Lyoko, encore des virtualisations, encore des tours désactivés ! Et plus la puissance de Xana diminuait, plus le moment d'investir le 5 ème territoire devenait proche. Peter se battait avec la rage au ventre, avec son frère, ils faisaient un binôme formidable craint par les ennemis !
Mais plus il y avait bataille, plus il y avait attaque, plus Frantz devait réparer les pots cassés, en appelant des secours ! Jusqu'au moment où...

"__ Mein Kaiser, nous avons localiser l'ermitage ! " annonça Potzen. Un sourire se lut sur le visage de l'empereur.

__ que nos forces spéciales se préparent..." ordonna t-il.

...

a l'ermitage, tout était calme, jusqu'à ce que Frantz annonce: " les amis, je pense qu'il faille faire une attaque surprise sur le 5 ème territoire ! de là, nous prendrons les clés de Lyoko et nous les chasserons de là !" Ils acquiescèrent tous et furent virtualisé.

"__ et ! tu t'es trompé Frantz, on est sur le territoire de la banquise ! S'exclama Ulrich


__ zut, excusez moi ! dit l'I.A ! Je vous programme le code scipio pour vous envoyé sur le 5éme." Tout d'un coup, la glace craqua, le sol trembla.
Les stanislasiens approchaient !

"__ Ohoh ! Voila le comité d'accueil ! Railla Yumi . Ils se jetèrent à l'attaque. Hélas, dans le feu de l'action, Will fut dévirtualisé par un tir de megatank ! Quand il sortit du scanner, il eut aussi un sacré comité d'accueil !

"__ Qu'est ce que ça veut dire ? Demanda t-il, surprit.

__ les mains en l'air ! "

Sur Lyoko, le combat continuait, les lyoko-guerrier étaient presque encerclé quand un transporteur arriva, et ils purent se diriger vers leur objectif.

"__ Chef ! Dit un officier. Ils se dirigent vers Carthage !

__ bien reçut ! Dit un officier du génie informatique, on vous envoi les transporteurs !"
Et une nuée de transporteur arrivèrent, les soldats, les monstres y montèrent et disparurent dans le ciel de Lyoko !

...

Dans la salle de contrôle, en Stanislasie, c'était l'effervescence. Tout le monde était à son ordinateur, l'empereur était là. Un officier approcha:

"__ Mein Kaiser ? l'opération est prête. Si vous voulez bien me suivre. Je vous rassure l'opération ne fait pas de mal .

__ j'arrive... dit Ervig, sombre.

...

Le transporteur arriva sur le 5 ème territoire. Il déchargea les lyoko guerriers qui se dirigèrent vers les labyrinthes de noyau. Le fameux compte à rebours ne se déclencha pas ( supprimer par Jérémie lors de la reconfiguration du territoire ), mais ils trouvèrent étrange de ne trouver personne dans les couloirs. Les murs restaient immobiles. Pourtant, un rampant les épiait depuis un trou, un nid d'aigle ( mitrailleuse) les visait depuis un coin . Ils avançaient en silence, mais grâce aux indications de Frantz, ils purent atteindre la salle des clés de Lyoko ! Leur surprise ne fut pas grande, ils s'y attendaient, mais des rampants les avaient suivit, devant eux se trouvaient des soldats, des monstres, du matériel lourd: ils étaient piégés !

"__ Frantz ! On a un problème ! cria Yumi.

__ Frantz ne vous répondra pas ! Dit un officier sur une corniche.

__ Bon, on y va, ou y va pas ? demanda Odd, va-t-en-guerre.

__ si on bouge, on sera immédiatement dévirtualisé par leurs tires, mieux vaut agir avec diplomatie ! Dit Peter. Mais William avait une mine abattu, il cru reconnaitre quelqu'un en cet officier:

"__ Einrich ?! qu'est ce que tu fous ici ! S'écria t-il.

__ la même chose que toi cousin, mais pas pour la même personne ! Lui répondit son cousin. Vous êtes tombés dans notre piège ! C'était joué d'avance ! Alors rendez vous, et nous vous épargnerons... Dit-il sans trop de conviction sur la fin.

__ jamais ! Les Lyoko-guerriers meurt, mais ne se rendent jamais ! Lança Peter.

__ Heu, je ne crois pas que ce soit le moment de cité Cambronne ! Pesta Ulrich !

__ mais non, c'est pas cambronne qui a dit ça ! C'est la général Michel ! Rétorqua William.

__ heu, excusez moi... tenta de s'interposer Einrich, sentant qu'il perdait l'initiative .

__ ah bon ? C'est pas Napoléon ? demanda Odd.

__ en faite, je pense que cette phrase a été inventé !" Dit Peter. Et ils se lancèrent dans un débat sans fond, devant les yeux ébahis des stani, jusqu'à ce que:

"__ pff ! Il n'y a que les français pour se morfondre dans des débats idiots ! Cette phrase est jolie, peu importe qui l'a dit ! Laissez la où elle est !

__ Mein Kaiser ! Enfin !

__ Ervig ?! Lancèrent les lyoko-guerriers. Car en effet, c'était l'empereur lui même qui venait d'apparaitre sur la corniche d'où était posté Einrich ! Les soldats se mirent au garde à vous, Einrich fit le salut impérial. Les Lyoko guerrier tentèrent d'en profiter pour attaquer mais... ils n'avaient plus d'arme !

"__ Frantz ? Frantz ! Cria Yumi, de plus en plus inquiète.

__ Frantz ne vous obéit plus ! Il n'obéit plus qu'a moi seul ! Dit Ervig en tapant du poing sur son coeur.

__ quoi ?!

__ en effet, dit Ervig en s'avançant. Quand ils s'est introduit dans notre système, nous l'avons infecté... avec xana lui même ! A l'heur qu'il est, votre ami est totalement sous notre contrôle ! Et le virus est en train de prendre possession du supercalculateur.

__ et rien ne sert de vous dévirtualiser, dit Einrich, nos hommes vous attendent sur Terre ! " Peter reçut cette remarque comme une gifle, son frère avait été dévirtualisé: il se trouvait aux mains de l'ennemi !

"__ Monstre ! Cria Peter ! Que vas-tu faire de mon frère ?!

__ Tout ira bien pour Will, répondit Ervig. Je ne suis pas un monstre, j'ai du savoir vivre !

__ toi du savoir vivre ? s'offusqua Peter. tu n'es qu'un couard, lâche, sans honneur, putride et puéril ! Un sans cœur, dégueulasse qui n'hésite pas à trahir !

__ Suffit ! Dit un caporal en mettant un coup de cross à Peter, ce qui lui coupa la respiration . Ervig ne s'y opposa pas.

__ J'ai plus de savoir vivre que toi mon ami ! Moi j'assume mes sentiments ! Je ne les rejette pas ! Un exemple ? Dit Ervig, le sourire carnassier. L'amour. Car pour toi l'amour, c'est le changement , une nouvelle vie...

__ tais-toi !

__ enfin de compte, tu n'es qu'un égoïste radin ! Tu ne veux pas partager ta vie avec quelqu'un ! Tu te crois fort, mais tu fuis le champ de bataille sur cette grande confrontation qu'est l'amour ! Car elle t'oblige à te regarder en face pour te retrouver ! Car c'est un combat contre toi même que tu fuis ! Tu as peur de ça ! Couard !

__arrête ! Dit Peter, enragé

__ Oui...tu as peur ! tu te défile ! Moi au moins je les assume mes sentiments, j'aime, et ça ne m'empêche pas de vivre ! Moi je ne couche pas avec une fille pour la rejeter odieusement le lendemain ! J'assume !
J'en assume les conséquences ! Même si il y a un accident derrière... Ervig resta pensif sur la fin. C'est que son fils Stanislsas était un accident.

__ suffit !

__ Oui, tu as été odieux avec Claire mon gars ! Car tu as été odieux avec toi même ! Ton code de l'honneur n'est qu'une façade ! Pour masquer tes hontes ! L'amour, la première fois...

__ ... qui était avec Eva... rajouta Peter, manipulateur, bon menteur.Il voulait reprendre l'initiative et savait où frapper, même si il fallait mentir avec une grossièreté extrêmement blessante.

__ que...

__ oui... elle ne te l'a jamais dit ? Elle a craqué sur moi ! Je n'ai pu résisté, j'ai failli ! Quel dommage ! " Ervig resta immobile, mais Peter continua sa manipulation, il sentait que son mensonge était bien parti:"

"En faite, elle m'aimait ! J'ai failli devenir son correspondant en plus ! Ça a tout de suite flashé entre nous ! J'ai tout de suite eu un autre regard...oui, elle m'aimait plus que toi." Ervig poussa un cri et s'effondra, ses officiers se lancèrent à son aide, pour le relever:

"__ Du calme mein Kaiser, reprenez vous, il vous manipule ! Un verre d'eau vite !

__ De l'air! ... Il faut desserrer son col ! ... "Dit Einrich . Les lyoko guerriers regardaient ça, la mine livide ! Peter avait un petit sourire de satisfaction, il avait gagné la bataille de la manipulation. Il n'aurait jamais cédé à une fille comme Eva ! et puis quoi encore ? Son avis était toujours le même sur l'amour ! quoique, ce qu'avait dit Ervig sur Claire lui faisait toujours mal. Il restait impassible.
Ervig ce releva, puis ce mit à ricaner

"__ De toute façon, ce petit jeu n'empêchera pas l'essentiel de se réaliser.


__ c'est vrai, c'est quoi son projet à l'autre fou ? Demanda Odd.

__ Monsieur Della Robia, vu que vous êtes curieux, je vais vous le dire ! Nous allons libérer Xana de sa prison ! Il vivra heureux sur le réseau mondial ! De là, il sera intouchable ! Grâce aux clés de Lyoko, nous vous bloquerons l'accès à lyoko !
Mais avant nous le fusionneront avec les débris d'un certain Carthage ! Que vous avez détruit il y a bien longtemps ! Non seulement Xana sera encore plus puissant, mais il aura des connaissances plus étendues sur le réseau américain." Puis Ervig se tourna vers un soldat du génie informatique: " pourrions nous avoir de la musique pour illustrer mon exposer ?

__ bien sur mein Kaiser ! quoi donc ?

__ hmm, la marche de Radetzky ! Clama Ervig, approuvé par ses officiers.

__ du Strauss ? Excellent choix mein kaiser ! " Puis, le soldat lança la demande à la base, bientôt, la musique résonnait de son rythme si beau dans la généralité, mais si infernale dans le moment présent !

"__ en effet, reprit Ervig. Nous allons fusionner Xana avec les débris de Carthage ! Ensuite, nous fusionnerons le tout avec Frantz ! Nous aurons non seulement des informations sur le réseau américain, mais aussi sur les travaux de Jérémie !

__ tu oses encore prononcer son nom ? S'indigna Yumi.

__ Mais je ne l'ai pas tué, c'est Xana ! Dit Ervig, le regard fou.

__ Mensonge ! Dit elle. Ervig fit comme ci de rien n'était.

__ ... ensuite nous libèrerons Xana dans le réseau mondial !Les réplika sont prêtes, de là, nous pourrons frapper partout, n'importe quand, sur n'importe qui ! Et là, je vous vois venir: " et si xana se révolte?" . Il ne se révoltera pas, car il est totalement lié à nous ! Grâce à différend programme, une partie de sa mémoire vitale se trouve chez nous ! Et j'ai l"honneur de vous dire que vous pourrez voir ça ! " Il fit un signe de la main, un ordre fut transmit. Le sol trembla, les lumières s'éteignirent et devinrent violentes ! Xana Fusionnait avec Carthage ! Cela prit quelques minutes, les lyoko guerriers ne voulaient y croire. Ils étaient encerclés, sans initiatives, enragés, frustrés, ils voyaient le désastre !
quand les deux programmes furent fusionnés, l'opération se répéta sur Frantz, toute sa mémoire, ses données et ses informations furent transposées chez les stanis !
ensuite, grâce aux clés, Xana fut libéré ! Ou plutôt transposé dans le réseau mondial ! en Stanislasie, le ciel devint sombre et des spectres sortaient des supercalculateur d'où ils étaient ! Et dans un déchainement de foudre et d'éclair, Xana avait été libéré !
Les bases de surveillance du réseau, américaines ou russe, repérèrent ces points d'énergie et de turbulance, mais dès qu'ils s'en " approchaient", elles furent détruites: il y avait trop d'information à traité pour leurs ordinateurs !
On dit que pendant quelques minutes, tout les ordinateurs du monde s'éteignirent , à cause de la puissance de la fusion et de la transposition dans le réseau mondial ! Ici, Xana n'allait cesser de grandir, d'évoluer, de détruire, pour le compte de ses maitres ! Car bien qu'il soit sur Internet, sa mémoire vitale était entre les mains des stanislasiens ! Les replika n'étaient que des têtes de ponts pour pouvoir faire plus d'attaques sur terre ! Tout ceci coïncidait avec la bonne économie stanislasienne, la construction d'un 2 ème porte avion des airs ( "l'Ervig" !) l'achat ( récupération d'urgence ...) d'un porte avion aux russes ! Et surtout l'état de guerre permanent dans lequel se trouvait la Stanislasie !
Et quand tout fut terminé, il eut un long silence. du côté stani, c'était le sourire, de l'autre... il n'y avait aucun sentiment...jusqu'à ce que Peter relève la tête.

"__ Et maintenant ? Que vas-tu faire dictateur d'opérette ? Tu vas nous tuer hein ? Ou plutôt mettre le monde à feu et à sang ! Traitre, lâche, couard ! ...

__ les 1 et demi ! Répondit Ervig, un sourire amusé.

__... " Il prit un sabre, ordonna qu'on aligne les lyoko guerriers contre un mur. Un peloton d'exécution se mit en place ! Diriger par Ervig !

__ Apprêtez arme !

__ je te croyais bon... murmura Peter.

__ à mon commandement ...

__ lâche, monstre couard, salaud, ...

__ Feu !!" Les balles sifflèrent. Les lyoko guerrier avaient tous été dévirtualisés, sans autre forme de procès ! Sur Terre, il furent récupéré par les forces spéciales. On les plaça avec Will à qui ils racontèrent tout. Le supercalculateur fut éteint.seulement... Ervig le réservait pour quelque chose d'autre...
On les amena à la planque des agents stanislasiens, en leur bandant les yeux.
Là-bas, le commandant Zoberman leur proposa du café, qu'ils acceptèrent

"__ Le café, il n'y a rien de mieux pour se détendre quand on est en état de choque, c'est comme une seconde femme ! Disait le commandant.

__ qu'est ce que vous allez faire de nous mon commandant ? demanda Ulrich, froid et impassible, mais craignant le pire.

__ ce que l'empereur décidera ! Répondit Zoberman.

__ ça dit rien qui vaille . grommela Odd.

__ je ne connais pas l'empereur ! Mais je sais que c'est un bon gars ! Il vous libéra, il aurait aucune raison de vous assassinez !

__ rassurant. Ironisa Will.

__ bah, vous venez de subir une défaite mais vous verrez ! Un jour, vous le remercierez le p'tit Kaiser ! " Yumi allait lui dire qu'ils n'avaient pas le même point de vue quand PEter demanda:

"__ Comment l'avez vous appelez ?

__ ben, le p'tit Kaiser ! Dit Zoberman, sans trop comprendre la surprise de son prisonnier. Alors Peter poussa un fou rire sans précédent :

"__ AHAHAHAH ! Le p'tit Kaiser ! AHAHAHAHA ! Le PETIT KAiser !! OHOHO!
(...) Tout le monde le regardait, sans comprendre. Mais Will, lui, comprenait. L'homme qui pour eux avait été si terrible, représentait le diable, se faisait appeler le "p'tit Kaiser" ! Ce nom si mimi et ridicule rendait Ervig si grotesque, si inoffensif, que ça en était drôle ! Si drôle que Will ria, suivit de Odd, puis des autres. Zoberman resta de marbre, et s'en alla. Qui sait, peu être allaient t-ils recevoir les ordres ?

...

L'empereur était revenu dans le monde réel, content de son éclatante victoire ! bien sur, la virtualisation l'avait quelque peu assommé, mais il était toujours debout et fière !
Il retourna au palais, où Fritz l'attendait dans le bureau:

"__ Bravo mein Kaiser ! Quel succès éclatant !

__ oh, ce n'était rien ! N'importe quelle personne rationnelle aurait pu le faire !

__ taratata ! Maintenant, la puissance de xana est encore plus grande ! Nous avons là, un lot de données et d'informations incroyable ! C'est une ...

__ oui bon ! Où en sont les préparatifs contre la Croatie ? Demandaervig, nerveux.

__ Tout est OK ! Nous avons été en communication avec les serbes: eux aussi sont OK.

__ ouf ! C'est que à cause de cette stupide histoire, de bataille de Lyoko, nous avons du reporter nos plans de 2 semaines ! Nous somme le 5 avril il faut agir ! une semaine, l'offensive est pour dans une semaine !

__ bien mein Kaiser... mais la météo est exécrable, rendez vous compte qu'il neige encore à certains endroit !

__ tant mieux, l'ennemi sera embourbé ! Mais nous avons prévu ça comme ça non ? Une attaque de fin d'hiver. Donc un matériel spécialisé !

__ j'aimerais avoir votre optimisme mein Kaiser. dit Fritz, désolé.

__ j'aimerais que le peuple l'ai tout court, mon cher Fritz !" répondit Ervig, grandiloquent.
Quelques heures plus tard, il signa les directives de l'attaque contre la Croatie. On lui présenta le cas des lyoko guerriers. après une longue réflexion, il marqua:

" libérez les, qu'on entendent plus parler d'eux.

P.S: faites leur part de mon respect, de mon admiration pour leur combat et leur détermination ! Ainsi que de mon amitié profonde !

Par l'empereur: Ervig Ier Von Wolfenstein "

On donna l'ordre. Les lyoko-guerrier eurent même le droit de le lire: ils en furent sidérés ! Ce type les avaient fusillés virtuellement et leurs rendait hommage après ? Il avait un problème.

"__ il nous manipule ! Protesta Yumi.

__ ba, ca veut dire qu'on est pas au bout de nos peine ! Rajouta Ulrich.

__ sans doute mon cousin qui l'a obligé à écrire ça... dit William.

__ non, c'est juste qu'il a de l'humour ! Railla Odd

__ non... c'est juste que c'est Ervig... c'est Ervig, tout simplement Ervig ..."Dit Peter, passivement, un sourire caché plein de malice et de détermination.
Ils furent relâchés dans la nature, en pleine nuit. Ulrich alla chez Yumi, William tenta de rejoindre son appartement, Odd s'engouffra dans un taxi, et proposa le gite aux jumeau, que ceux-ci acceptèrent. Peter le regretta bien vite ! Il passa une nuit horrible, ayant l'impression d'être en colonie de vacance, entouré de monstre de moins de 10 ans. Pauvre Peter !
Puis un beau matin, une semaine plus tard, Peter alla acheter un journal. Il voyait les gens se précipiter sur les kiosques de vendeurs de journaux, et gros titre il y avait:
" ATTAQUE ÉCLAIR DE LA STANISLASIE SUR LA CROATIE !

hier soir, à minuit, l'aviation stanislasienne a bombardé la Croatie, les grandes villes du pays ont subits des dégâts importants. De plus les moyens de communications ont été perturbés par des causes inconnues.
Les blindés stanislasienns approchent à grande vitesse de Zagreb. Le port de Rijeka est sur le point de tomber. a l'aube, la flotte de l'hippogriffe à ouvert le feu sur la marine croate...."

Peter lisait ça bouche bée."Mais quand s'arrêtera Ervig?"se demanda t-il.
Les blâmes internationaux ne tardèrent pas à tomber eux...













"__ C'est un scandale ! Cria Watson. Un pure scandale ! Il faut arrêter à tout prix cet empereur d'opérette !

__ nos bases en Serbie ont reçut de nouveaux renforts; je propose de les utiliser. Dit un haut gradé.

__ ce n'est même pas la taille d'une brigade ! Qu'espérez vous faire avec ça? Du tourisme ? Blâma un général

__ Sans appui maritime, ce sera difficile . dit un amiral.

__ Monsieur le président, dit Scott, envoyez un signal fort à Ervig 1er. Si il ne stoppe pas son attaque, nous devrons entrer en guerre contre lui.

__ Vous croyez ?

__ Monsieur le président, ce sont nos intérêts vitaux européens qui se jouent là-bas ! Si nous ne faisons rien, ça affectera notre économie qui n'est pas en forme !

__ bien, un ultimatum de 72h ! Et si ils n'ont pas quittés le territoire Croate, ils seront inscrit dans l'Axe du Mal !" Décréta le président.
Le problème était que Xana s'était déjà introduit dans le réseau américain, et qu'il pu lire le message de la Maison-Blanche, ce qui permit aux stanislasiens d'êtres au courant des agissements de leur nouvel ennemi, car l'empereur n'avait en aucun cas l'envie de reculer. :

"__ Retirer nos troupe ? Vous êtes fou ? S'offusqua Ervig, devant son état-major au grand complet. Nos troupes avancent et écrasent l'ennemi, et vous voudriez organiser un repli ?!

__ mein Kaiser, notre armée n'est pas prête à affronter les USA... dit Piket.

__ en Slovénie, nous avons affronté du matériel américain, utilisé par une armée entrainé par les américain, utilisant les principes de l'OTAN ! Vous voyez les américains dans les Balkans ? Même pas 10 000 hommes ! De vieux f-16, des char Abraham's démodés ! La 6 ème flotte de méditerranée est en mer rouge ! Que voulez vous de plus ?" On lui apporta les dernières nouvelles: les États de l'U.E lui lançait un ultimatum identique, mais d'une semaine. On lui demanda son avis:

"__ messieurs, les américains nous donnent 72h, l'U.E une semaine. Vous avez 10 jours pour tuer la Croatie !"

...

Si on voulait avoir une vision précise sur la situation croate, voila se qu'on pourrait dire:
- aviation: 30 % utilisable
- blindés: 58% utilisable
-infanterie: 95% utilisable.
- marine: 15 % utilisable
L'aviation croate avait été en partie détruite par les bombardements préliminaires. Les blindés étaient en contrôle technique le jour de l'attaque, et pour la plus part avaient été détruit par les bombardements alors qu'ils étaient dans leur hangar . Le reste se battait vaillamment !
Quand à l'infanterie, l'armée de métier était largement dépassée, et elle ne tarderait pas à faire appel aux réservistes.
La marine croate n'était déjà pas importante, mais sa rencontre avec l'armada de l'hippogriffe fut fatale ! Il ne restait plus que quelque corvettes qui fûmes mis à l'abri chez le sois disant allié albanais qui avait déjà annoncé qu'il ouvrirait ses portes à l'armée croate en déroute si nécessaire... !
Mais en 24h, les deux divisions qui avaient été chargées d'encercler Zagreb approchaient de la capitale ! en effet, les troupes massés autour de la ville avaient été envoyés contre la division stanis chargée de prendre Rijeka, et contre la division chargée de prendre Osijek. Car ces deux dernières offensives avaient été lancées en différées ! Zagreb se retrouvait donc sans défense !
En 24h, le plan de Von Rundstadt marchait à merveille ! En 10 jours, ce serait vite réglé !

...

Peter rentrait chez lui, depuis l'échec des missions sur Lyoko, il avait préféré rentrer en Bretagne avec Will. Quand il rentra avec le journal, il le déposa devant son frère.

"__ Tiens, il fait encore des siennes ! Dit Peter. Will ne réagit pas et ralluma le son de la télévision qu'il avait coupé. Peter n'avait pas remarquer que la télé était allumée et vit en image l'étendu des dégâts:
des larmes, du feu, des cendres, des visages sans expression, anéanti, désespéré, perdu, haineux. Des paysages lunaires, des routes détruites, du matériel abandonné, des cadavres, des flux de déplacés. Des enfants seul, des mères avec leur progéniture, des soldats avec le moral à zéro, des soldats stanislasiens souriant... Peter ne savait quoi penser: devait-il pleurer ou se révolter. Les deux mon cher !
Peter frappa du poing sur la table; Will fit un cri de stupeur. Il voyait son frère la tête baissé, les muscles tendus comme pour retenir une rage.

"__ nous voulons le combattre... et nous ne savons pas ce qu'il veut..; grommela Peter.

__ ben faire la guerre, c'est belliciste Ervig ! Dit Will.

__ Non ! Pas ça ! Je veux dire, sa logique ! Que veux t-il et pourquoi ?S'énerva Peter. Il est illogique... ça m'énerve !

__ je vois ça ! Je pense qu'il veut conquérir le monde !

__ Le Monde ? Tu crois que ça l'intéresse les chinois ? Les Chiliens ? non, dis pas de bêtise, il veut quelque chose de précis.... et je ne sais pas quoi !

__ oh, toi et ta manie de tout vouloir savoir ! Et puis, tu es trop logique. ervig est contradictoire, et illogique ! En plus, il te facilite pas la tâche: il est imprévisible !

__ merci beaucoup pour tes encouragements ! Mais je trouverais... je trouverais ce qu'il veut !"

...

2ème jours de l'offensive

le sergent Graschinski et ses hommes se trouvaient dans la banlieue de Zagreb. Le sergent détestait les combats de rue: l'ennemi pouvait être n'importe où, et même si il était en nombre réduit, il pouvait espérer une victoire !
Pour répondre à cela, et donner une illusion aux croate, l'empereur avait sonné la retraite autour de Zagreb même. Les croates se ruèrent sur leur ennemi, le moral au beau fixe... et s'écrasèrent contre des positions stanislasienne bien défendues. Les chars Koenigdrache, étaient utilisés comme croiseur terrestre, et prenait place sur une position, et était utilisé comme une forteresse, une batterie d'artillerie. Les soldats se massaient autour et défendaient la position.
Et quand Ervig vit que ses positions tenaient, il organisa le siège de la capitale. Elle fut bombardée nuit et jour. Elle reçut plusieurs millier de tonnes d'obus ! Mais les stanislasiens laissaient passer les civils fuyant les combats, par des check point improvisés.
Parfois le Kain passait au dessus de la ville.

Rijeka était tombée depuis plusieurs jours heures déjà, et l'offensive sud se dirigeait vers Split , coursant une armée croate aux aboies et seules ! Elle laisait parfois derrière elle quelque groupe isolés, pratiquant une guerre de guérilla, mais cela ne faisait que ralentir l'avancée de l'armée de l'hippogriffe.
La marine stanislasienne suivait depuis la côte les forces terrestre et les épaulaient, un porte avion envoyait déjà des bombardiers sur Split. Il n'y avait aucune résistance maritime fiable devant, mais l'empereur avait ordonné que la flotte ne dépasse en aucun cas les forces terrestres.
Ceci aurait été un handicape certain si il y aurait eu des vaisseaux de la marine italienne ou grecque en face. Mais il n'en était rien...

Au niveau de la troisième offensive, celle du nord est, la percée avait été facilité par une magnifique bataille de chars dans la région de la Slavonie!
Mais la résistance était farouche autour des villes, et il fallait souvent faire gouter du canon de 160mm pour pouvoir y entrer ! Mais les stanislasiens étaient toujours à plus de 100 km de leur objectif, et l'armée croate préparait sans doute une contre offensive !

Si on devait qualifié la situation Croate,ce serait par le mot: " catastrophe". L'armée avait dû se replier en pagaille, devant l'incapacité à répondre à de telles attaques. Zagreb pouvait tomber à tout moment, et même les montagnes ne semblaient pas arrêter les stanislasiens dans leur avancés dans le sud du pays ! Et ce n'était que le bilan du 2 ème jours...

...

Depuis la télévision de sa loge, Odd voyait les dégâts fait par Xana. Il les reconnaissait facilement: coupure d'électricité, brouillage de missiles, destructions d'arsenaux et de grands complexes militaires et industriels. Et tout ça, dans des conditions étrange.
Il se disait aussi que c'était horrible, que bientôt, ça les frapperait eux. Il y avait aussi cette chose étrange qu'il avait lu sur internet: des soldats croates seraient devenu comme fou, au moment où d'étrange fumées seraient sortit de divers objets électriques. C'était pire que les armes NBC ( Nucléaire, Bactériologique et Chimique), xana s'emparait de l'esprit de ces types et leurs faisait faire n'importe quoi ! C'était très effrayant et entre les mains d'Ervig, cela aurait des répercutions de grande ampleur pour le monde.
Il bu une tasse de café, soudain en lisant un journal satirique du mercredi, il eut une idée de gag sur Ervig... il l'écrivit.

...

Ulrich se disait que ce serait une bonne idée de prendre des nouvelles des jumeaux. La Bataille de Lyoko avait été éprouvante pour tous, et le soutient moral devait venir des deux côtés. Il prit son téléphone, sachant qu'il était sur écoute, et appela Will, la conversation était toujours plus fluide avec lui.

"__ Allo ? Will C'est Ulrich.

__ Ah, Ulrich ! Comment vas-tu ?

__ très bien, et toi ?

__ bah, tant que le ciel nous tombe pas sur la tête !

__ ouais... Je t'appelais pour prendre des nouvelles ...

__ ben moi sa va. Peter m'a présenté à un rédacteur en chef. Il parait que j'ai un assez bon coup de crayon. A partir de lundi, je commence des gags de bd dans un journal belge, un hebdo.

__ cool ! Et Peter ?

__... Tu le connais, il n'a pas supporté l'humiliation sur Lyoko ! Et surtout le fait de ne plus avoir d'armes. C'était sa puissance, et a été réduite à zéro ! Tu comprends son désarroi ...

__ évidement

__ Ouais... et depuis il s'est mit en tête de comprendre Ervig !

__ pardon ? Demanda Ulrich qui n'avait pas bien comprit

__ Ouais ! Hallucinant non ? en fait, il n'a pas bien apprécié la torture psychologique qu'il a subit, et je te l'avoue, même à moi il ne m'avait jamais dit ce qu'il s'était passé entre lui et Claire lors des manifestations étudiante de 2010... Il était en fac de lettres, elle de médecine. tout coïncidait avec la crise ! Alors t'imagine les débats enflammés qu'ils ont eut ! Ensuite, durant ces manifestations, je l'ai perdu de vue ...

__ je vois... personne n'est parfait . relativisa Ulrich

__ et c'est une grande blessure pour lui d'avoir céder sur un de ses principes ! Et le fait qu'Ervig l'utilise... ça se voit qu'il l'a lu dans le Journal de Peter, d'ailleurs, Ervig l'a toujours.

__ merde ! Grogna Ulrich.

__ tu l'as dit. Ce type est un sacré manipulateur ! Il manipule même le président américain ! Je pari que tu as vu les journaux ?

__ bien sur. Watson a lancé un ultimatum: la connerie. Dit Ultich avec flegme.

__ C'est ce que voulait Ervig non ? On va tous tomber dans le gouffre...

__ faisons en sorte d'entrainer Ervig avec nous ! Ironisa Ulrich.

__ comptes sur nous ! "Répondit Will. Ils se dirent au revoir et raccrochèrent. Peter sortit de son bureau, curieux:

"__ c'était qui ?

__ Ulrich. Il prenait de nos nouvelles.

__ et tu ne me l'as pas passé ?! s'insurgea Peter.

__ et oh ! C'est toujours toi qui lui cause ! " Et les deux frères s'engueulèrent dans un de ces beau affrontement fraternel.

Ulrich avait peu être parut plus neutre dans ce coup de téléphone, mais en fait, il s'inquiétait pour Peter. Il était si distant, si froid et impassible, voir imprévisible, qu'il craignait sa réaction par rapport aux derniers évènements. Mais il fut en majorité rassuré, ayant hâte de lire son prochain article sur Ervig dans un quelconque journal ! Ca promettait!

...

"__ des nouvelles de nos deux Bretons ? Demanda Ervig, de façon fraternel, à Schweister, son attaché aux services de renseignements.

__ Will Breton vient de trouver un emploi de dessinateur dans un journal.

__ Ah ! La bande dessiné ! Dit Ervig, pensif. J'ai longtemps voulu en faire... marmona t-il. Je pari qu'il va faire des caricatures de moi ? J'ai hâte de les voir ! Et Peter Breton ?

__ il s'isole... on a très peu d'informations pour l'instant, en tout cas, ses dernières recherches , que ce soit internet, la bibliothèque, la librairie, portait sur vous !


__ moi ? Chique ! Il va écrire un livre sur moi ! Ironisa Ervig.

__ heu... non mein Kaiser. Il n'a pas digéré sa défaite sur lyoko et cherche à s'informer sur vous...

__ vous pensez à un attentat? S'offusqua Ervig.

__ ola ! Tout de suite les grands mots ! Non, juste ciel ! Je crois plutôt qu'il cherche à encore mieux vous connaitre... vous comprendre...

__ bah ! Je ne vois pas ce qu'il y a de si intéressant à me comprendre...

__ Et c'est là que vous vous trompez mein Kaiser ! Il croit qu'en vous connaissant, il pourra anticiper sur vous, et vous contrez !

__ et la, vous allez me proposer de le tuer ? Ironisa Ervig.

__ non, non ! C'est vous qui me demandez de vous informer...

__ Mais c'est vous qui venez ! Moi je ne choisis pas mon emploi du temps ! se défendit Ervig.

__ moi non plus !" Dit Schweister. Ils tournèrent ensuite leur regard vers Fritz, qui était mal à l'aise. De toute façon, ce genre de truc, c'était toujours sur lui que ça retombait !

...quelques jours plus tard...

"__ MAIS QU'EST CE QUE VOUS ATTENDEZ POUR PRENDRE CETTE VILLE DE MERDE ?! Cria l'empereur à ses généraux. Seriez vous incapable de marcher sur un tas de cendres ?

__ le problème mein Kaiser, c'est que les cendres sont brûlantes...

__ si vous voulez faire de l'esprit, colonel, ce n'est pas le moment ni le lieu ! Cria l'empereur. Je veux que Zagreb tombe, elle est complètement encerclé, le sud de la Croatie est occupé, et leur armée est passée en Albanie, elle est faite prisonnière quoi. Quand au nord, ils résistent, soit, mais Zagreb ! Même le Kain n'y fait rien ! Si ils ne veulent pas se rendre, nous les forcerons.

__ je propose une offensive qui passera par les grands boulevards de l'est. Dit Piket

__ mais ils contre attaquerons avec des troupes disposées dans les ruelles ! Contre dit un général.

__ et avec quoi ? Demanda Rundstadt, calme.

__ ben, heu...

__ bien. cette offensive devra être mesuré et avancé avec minutie! Les combats de rues sont imprévisibles.

__ combien de morts mon maréchal ? demanda Ervig.

__ 1234 depuis le début du conflit, militaires et civiles confondu dans les deux camps.

__ parfait, ça aurait pu être pire ! dit Ervig, sans émotions. Je veux que Zagreb soit prise !" Dit Ervig en tapant du poing sur la table devant son état-major, alors qu'une estafette entra:

"__ Mein Kaiser ? Les Etats-Unis d'Amérique viennent de nous déclarer la guerre.

__ Messieurs... dit Ervig les yeux rouges, le corps tendu, dites aux Forces du Pacte qu'elles peuvent entrer en action... que nos troupes se mettent en place en vu d'un futur front ouest, et nord... le jeu va s'épicer quelque peu. C'est la fin !"
Quelques heures plus tard, les forces armées stanislasiennes marchaient triomphalement dans Zagreb, au milieu de ruines et sous les yeux d'une population anéantie, de soldats perdus et démoralisés, dans un silence de mort et de désapprobation. Même la musique martiale ne suffisait pas à redonner de la gaieté.
Quand les soldats rentrèrent au pays, on leur offrit un beau défilé, et une semaine à la gloire des héros. Durant le défilé, ils passèrent sous la tribune de l'empereur, ils étaient en tenu de cérémonie, marchaient en cadence sous le son de "Cheerful Calvary", "Radetzky March", " Königgrätzer Marsch", le torse bombé, le dos droit, les jambes bien hautes ! Sous les applaudissements et les cries de liesse ( forcés ?) de la foule. On voyait des bambins agiter des drapeaux stanislasiens, un groupe de jeunes collégiens avec des ballons en forme d'hippogriffe, et de bons fonctionnaires faire le salut impérial. Belle propagande n'est ce pas ? Un spectacle minutieusement préparé, au moindre sourire, au moindre applaudissement, et tout ça pour le bonheur des télévision du monde entier.
Ervig se tenait à la place d'honneur de la tribune, gardant son bras droit dans un salut impérial constant. Il portait sa fameuse vareuse, et sa casquette. Il était entouré de son état-major au grand complet ( que ce soit le haut-commandement, l'état major interarmées, celui de l'armée de terre, de la marine ou des forces aériennes. Il y avait même un groupe de jeunes officiers sorti premier de leur promotion à Wangrun ).Sans oublier les grands chefs de la Garde impériale ou de l'administration, les diplomates et les grands industriels ( que ce soit le patriarche de "Ernst & Cie, avec Wolfgang. Se trouvaient discrètement les Hommes et les Femmes des Services de Renseignements, et des Services Secrets ( on les surnommait aussi les Cravaches de l'empereur).
Et tous regardaient les chars, l'artillerie, les soldats passés au pas. Un "predator" ( drone américain) passa au dessus de la manifestation, Watson avait des images en directe et brutes. Il était sidéré :

"__ Clark... serait ce possible qu'il ait son peuple entier derrière lui ? Demanda le président à son vice-président.

__ je ne pense pas, il doit y avoir des mouvements d'oppositions...

__ il n'y a plus d'opposition en Stanislasie depuis le printemps 2017. dit un homme de la C.I.A.

__ Cela me fait penser aux grands rassemblements nazis, ou communistes, dit Scott. Un grand rassemblement de foules, des militaires marchant aux pas, une tribune remplie de notable du pays. Une musique martiale, entrainante, la preuve monsieur le président, votre pied bouge au son de la musique que nous entendons. " Il avait raison, le son de la manifestation avait quelque chose de spécial, d'entrainant, et même le président des USA ne pouvait s'y soustraire. Scott reprit: " Vous voyez cette foule, ce sont des sourires forcés. Ils ne savent pas où l'empereur va les emmener.

__ pourtant, dit l'homme de la C.I.A, on apprend dans les écoles de leurs têtes blondes, que l'empereur les sauvera et que l'Europe sera rayonnante quand l'ordre nouveau arrivera. que l'empereur est au dessus de la politique, qu'il est la nation, son souffle ! Que l'empire est menacé et qu'il est la mémoire du continent ! Programme de primaire, chez eux.
Dans leurs universités, de socio, on leurs fait faire des études sur les cultures slaves et germaniques. Dans leurs facultés d'histoire, ils étudient avec précision le pangermanisme et le panslavisme. Et tout ça, sans réel impartialité . ce Ervig 1er leur a apporté un nouveau regard sur leur histoire. avant, ils avaient honte d'avoir été des alliés de Napoléon, maintenant, ils s'en vantent.
Avez vous lu la dissertation d'un élève de Wangrun étant sorti premier de sa promotion ? Un brulot contre l'OTAN ! Idem pour leurs facultés de droit et d'économie: les dissertations et les thèses d'élèves étant sorti premier sont pour la plupart des manifestes chauvins et anti- Union-Européenne. Ce type, Ervig 1er forme la nouvelle génération à un nouveau combat: contre nous monsieur le président.

__ Il n'attendait que ça, qu'on lui déclare la guerre ! Renchérit Scott.

__ Il ne fait jamais les choses au hasard... il a quelque chose derrière la tête... et c'est sinistre... dit Clark, sombrement, tentant de comprendre son ancien ami.

__ Messieurs je veux un briefing sur les intentions de cet empereur d'opérette demain ! On n'est pas des bonnes soeurs tout de même ! Je ne supporte pas ce qui m'échappe, comment voulez vous combattre un type sans savoir ce qu'il a derrière la tête ! " Ordonna le président. Il raconta ensuite de vieux souvenir de quand il était marines, contre les irakiens et les afghans , et même contre les vietnamiens .
Ce qui était intéressant, mais si il pouvait en faire un livre au lieu de distraire ses collaborateurs avec ça... le monde aurait pu prendre une autre tournure !

...

"__ Il a encore gagné... se lamenta Yumi. encore...

__ ba, dans une semaine on sera en guerre contre lui ! Tenta de la Rassurer Ulrich.

__ c'est sensé me rassurer que tu partes loin de moi, sur un front ? que tu combattes ses sbires, ses monstres d'aciers ? Ragea Yumi.

__ " ses sbires, ses sbires" ce sont de soldats Yumi, comme moi ! Il n'ont rien demandés ! Il y a même des gosses paumés dans leurs rangs. Ils ont eut plus de 300 morts depuis le début du conflit.

__ tu t'inquiètes pour ceux qui un jour viendront défoncer ta porte ? S'offusqua t-elle.

__ sous chaque uniforme il y a un être humain. Bientôt, je serais dans la même mouise qu'eux. Le colonel nous a dit de nous préparer on ne sait jamais.

__ répond franchement Ulrich: tu pense que la guerre sera gagnée ? et Ulrich la regarda d'un air désolé. Il faut dire que depuis 2015, le pays était en économie de guerre. Que depuis 2015, il fabriquait chars sur chars, avions de combats sur avions de combats, navires de combats sur navires de combats. Et leur économie n'en souffrait pas...à croire que l'argent leur tombait du ciel ! Il ne fallait mieux pas fouiner de ce côté ci...

__ bien-sûr, dit Ulrich, bien sûr." Et il la prit dans ses bras: lui même n'y croyait pas trop.

...

"__ Messieurs, Dit Ervig à ses invités lors de la réception privée qui suivait la parade de la victoire, et mesdames, nos troupes ont remportées une victoire écrasantes contre l'ennemi croate. Elle n'aurait pas été possible sans nos services de renseignements... et secrets, dit Ervig, voyait la tension montée entre les deux services, car oui, la Croatie prévoyait une attaque préventive contre nos positions, il était donc de notre devoir d'y répondre rapidement !
Mais ce n'est pas hélas terminé. La Bosnie-Hérzegovine vient de nous envoyer un ultimatum: en allez vous de Croatie et de Slovénie ou vous en subirez les conséquences. "Il eut un ricanement dans l'assemblée." Nous aurions sans doute aimé un peu plus de pragmatisme chez nos voisins bosniaques ! Mais je souhaite que le gouvernement de Sarajevo soit un peu plus sérieux et comprenne la situation..."

Quelques jours plus tard, les état-majors des armées stanislasienne et serbes réunirent pour mettre au point un plan d'invasion de la bosnie. Il fut convenu qu'il se disposerait en 4 axes: un serbes, et les trois autres stanislasiens.
Les serbes se dirigeraient vers Sarajevo, par l'est et le nord, tandis que les stanislasiens attaqueraient par l'ouest, le nord et le sud, dans une offensive simultanée. On envoya un message à Tirana: " vous avez carte blanche pour le kosovo, traité avec les serbes pour le Monténégro"., et avec les macédoniens".
tout ceci se passa au début du mois de mai, ( le 10) et dans le plus grand secret.
L'offensive commença le 15, et personne ne savait qu'elles en seraient les conséquence.

... le 15...

Tout était calme dans les environs de Bihac... quand soudain, le radar de la base militaire ne fonctionnait plus ainsi que le serveur de l'administration locale ! La civilisation avait disparu de cette région !
Soudain, il y eut 4,5 lumières dans le ciel. Elles avançaient lentement, entourées de petites lumières rapides et vives. tout d'un coup, le ciel de Bihac s'éclaira violemment, une bombe venait d'exploser. Les sirènes d'alertes aériennes retentissaient ( une directive directe de l'empereur, visant à la prévention des bombardements pour les civiles), il y eut des cries, des râles, des pleurs, mais tous étaient couvert par le bruit strident des bombes et le son de l'explosion. La base militaire fut détruite, les lumières ne furent bientôt plus visibles, elles avaient passées l'horizon. Bientôt, des chars et des transports de troupes, passèrent dans Bihac. Les habitants ayant survécut, sortirent des décombres, penauds, ne saisissant pas ce qu'il se passait, l'ordre nouveau passait devant eux. Dans la nuit du 14 au 15 mai, la Bosnie-Herzégovine était définitivement en guerre. Bihac fut la première ville bosniaque à gouter à "l'Ervig", le nouveau porte avion des airs stani.

...

On réveilla le président du conseil italien; il était 1h du matin. C'était le genre d'homme nerveux et trapu, les cheveux grisonnants et le parlé rapide. Il était aussi colérique, et intransigeant. Le téléphone de service sonna. Luigi Berlucio alla donc répondre, vérifiant que la ligne était sécurisée:

"__ Allo ?

__ votre excellence ? La Stanislasie vient d'attaquer la Bosnie Herzegovine avec l'aide de la Serbie. Une réunion de crise se tient, on vous attend.

__ bien. Répondit le président du conseil, énervé. Il s'habilla et on l'escorta à jusqu'au lieu de la réunion, où se trouvait divers chef militaire et du renseignement, de l'administration.

"__ Que ce passe t-il ? Demanda t-il immédiatement en entrant, sans dire bonjour.

__ La Stanislasie a attaqué la Bosnie il y a une heure. Répondit le ministre de la défense.

__ Avec l'aide des Serbes, précisa le ministre des affaires étrangères

__ Autre chose?

__ Oui, leurs forces ont attaquées conjointement dans une attaque éclaire, le système de communication bosniaque est paralysé. Les troupes serbes sont accueillies avec des fleurs. Les bases aériennes ont été détruites, et les forces terrestres sont en repli . Le port du pays est occupé en ce moment. Une contre attaque bosniaque est probable, mais son succès de réussite est de 20% de chance de réussir, à cause de la paralysie des moyens de communication.

__ nous ne pouvons laisser faire ça ! dit Berlucio, sonner l'état d'urgence dans l'armée, que la marine se mettent en maneuvre.

__ mais votre excellence, une partie de nos force navales se trouvent avec la 6 ème flottes américaine, dans l'océan indien ! Nous ne pouvons faire face à la marine stani efficacement !

__ Si nous étions la prochaine cible , vous ne diriez pas ça, général ! S'exclama Berlucio. Les stanislasiens s'amusent à faire la guerre avec des plus petits qu'eux, qu'ils viennent se mesurer à quelqu'un de leur taille ! Ils y réfléchiront à deux fois !

__ les USA leurs ont bien déclarés la guerre, ils ne s'arrêtent pourtant pas. dit de façon sarcastique, un diplomate

__ C'est parce que les moyens américains valides dans la région sont nuls . Rétorqua le ministre de la défense.

__ Encore quelques jours avant la fin de l'ultimatum... je pense que l'U.E va traiter la Stanislasie au même plan que la Russie. conclut le président du conseil italien. Il venait de décréter l'état-d'urgence, et d'envoyer un sérieux avertissement à la Stanislasie. Mais il avait ignorer que depuis quelques semaines déjà, des troupes fraiches se tenaient à la frontière, prêt au combat !

...

Alors que le matin se levait, les forces serbes avaient pénétrées en profondeur dans le pays. Leurs blindés de l'ère soviétique s'étaient bien battu avec les forces armées bosniaques, mais avaient essuyés de lourdes pertes. L'adjudant Gareck était à la tête de ses troupes, au combat.
Les bosniaques tenaient une butte qu'il fallait prendre pour dégager la route de Sarajevo. Il avait eu l'agréable surprise d'apprendre que les stanislasiens se déplaçaient rapidement vers eux.
Il ordonna à une section de tenter de prendre l'ennemi par son flanc gauche: la plupart des hommes se firent hâcher par les balles d'une mitrailleuse lourde camouflé. Cette redoute était vraiment imprenable. Il demanda un soutien d'artillerie de petit calibre, mais ce fut un f-16 qui intervint, détruisant la position. La route de Sarajevo s'ouvrait!
Un caporal s'approcha de Gareck:

"__ Adjudant, que faisons nous des prisonniers ?

__ exécutez les ordres de Belgrade ! " On tria les prisonniers dit "bosniaque" ( croato-musulman) et les serbes. Les premiers furent exécutés.

...


"__ Comment se déroule les opérations ? Demanda Ervig en arrivant au siège du haut commandement

__ bien pour l'instant. répondit Piket. Bien que notre arrière garda ait à mater certains groupe armés pratiquant la guérilla, nous buttons aussi sur quelques.. redoutes.

__ expliquez vous ? demanda Ervig, s'appuyant sur la table, visionnant la carte.

__ Nous buttons das la région Tuzla: ils ont mit leurs blindés en mode défensif et nous progressons difficilement dans ce terrain montagnard
bous buttons aussi dans le défilé de Mostar, où nos troupes sont souvent harceler par des petits groupes isolés. Sinon, ce sont réellement les grands point de résistances. Nous venons d'apprendre que leurs troupes viennent de se retirer dans les montagnes, en vue d'un grand plan de défense.

__ alors il faut continuer de les harceler eux ! Par tout les moyens, il faut les rattraper ! Si ils se fortifient dans les montagnes autour de Sarajevo, le conflit risque de durer.

__ bien mein Kaiser. Nous transmettons." Dit Piket.


...

Zimmer et ses hommes se trouvait dans l'offensive nord, et prenait beaucoup de terrain sur les bosniaques, jusqu'à ce qu'on les prévienne...

"__ attention, django 12, l'ennemi se trouve droit devant vous ! Von Schleigen vous ordonne de les accrocher. Les Griffons les ont immobilisés, ce sont des proies faciles. Dit le radio central

__ bien on les prend ! Dit le colonel Zimmer, puis il pensa: "( à, dommage que voren ne soit pas avec moi...)" Car en effet, le jeune lieutenant colonel dirigeait son propre régiment à présent, et se trouvait lui aussi dans l'offensive nord.

__ mon colonel, on les a en visuel ! Dit un artilleur.

__ déployez l'artillerie, c'est une colonne importante, détruisez là ! Ordonna Zimmer. L'artillerie légère se déploya dans les bosquets et la verdure, des sentinelles bosniaques les repérèrent, mais sans aviation, que faire ? Feu ! Ordonna Zimmer. L'artillerie fit gouter du canon, la route fut défoncée par les obus, coupant la route aux bosniaques. Nous les tenons ! Envoyez les blindés ! " 5 hermanus tirèrent en avançant rapidement, détruisant deux transporteurs de troupes derrière lesquels l'ennemi étaient susceptible de se réfugier pour riposter. L'infantrie suivait derrière, et prenait le terrain en main, tirant à feu nourrit sur les bosniaques qui auraient eu l'idée d'être trop audacieux. En quelques minutes, l'altercation était terminée, l'ennemi se rendit, et ce fut des hommes et du matériel en moins qui allaient défendre Sarajevo.
Et dites vous bien, que ce scénario se répéta partout dans cette immense offensive, que après avoir mit en déroute et dispersé l'armée bosniaque, les stanis détruisaient ces points de résistances qui allaient se réunir pour contre attaquer, et pendant ce temps la, le Kain bombardait Sarajevo et sa périphérie, que son frère nettoyait les montagnes.
Il en fut de même pour les serbes, mais les prisonniers avaient un tout autre destin du fait que si ils étaient croato-musulmans ou non ...

Un autre fait marquant dans ce conflit, fut le bombardement des bases américaines en Serbie. Le matin du 15, deux rafales se dirigeaient vers ces bases, prit au dépourvu, les américains ne surent quoi faire, et les deux bases furent détruites: la force de frappe américaine dans les Balkans avait été détruite ! Le 15 mai, la Serbie déclarait la guerre aux USA, suivie de l'Albanie qui attaquait le Kosovo, en agressant les bases de des "Alliés". Le 15 mai, les Balkans s'embrasaient.

...une éclipse... une déroute... un désastre... quelques jours... nous voici le 17 mai.

en ce 17 mai 2015, les harcèlements stanislasiens portaient leurs fruits, et les défenses dans les montagnes autours de Sarajevo étaient compromises. Mais, le fait marquant de la journée, fut la jonction des forces du Pacte dans l'offensive nord, à Zenica. Cela aurait du être un moment de joie... ce fut tout autre !
Ce matin là, les troupes venaient de faire leur jonction, quand un caporal vint interpeler Graschinski. Le vieux sergent avait participé à l'offensive sud, et s'était vaillement battu.

"__ SERGENT ! SERGENT ! SERGENT ! Cria le caporal.

__ caporal Klen, que ce passe t-il ? demanda Graschinski, étonné.

Le caporal s'arrêta et reprit son souffle, il paraissait choqué, perdu et indigné.

__ Sergent, les serbes... c'est horrible... les serbes... ils exécutent des prisonniers...

__ QUOI ? S'indigna le sergent. Putain ! qu'est ce que ça veut dire !

__ c'est la stricte vérité sergent ! Ils les réunnissent là bas, et les exécute.Ils réunissent des réfugiers et des déplacés dans les entrepôts.

soudain, la mine de Graschinski passa de l'indignation, à la peur.

__suivez moi dit il. Prenez 5 hommes dissuasifs avec vous ! Le caporal s'exécuta ( l'ordre, pas lui hein !) et bientôt 5 hommes les accompagnaient. Ils se dirigèrent vers le quartier contrôlé par les serbes. ce qu'ils virent dépassaient l'entendement. Des hommes, des femmes, tous rançonnés, certaines violés dans un coin ( il y avait même des stanis qui participaient !), puis des coups de feu.
Puis ils atterrirent dans une coure: 5,6 cadavres en uniforme alignés.

"__ des croates, ou des musulmans ( les bosniaques quoi...) dit un serbes. Ici, c'est une terre serbe, ils n'ont rien à faire ici. Puis le soldats disparut.

__ qu'est ce qui se passe sergent ? demanda l'un des 5 soldats stanislasien, inquiet.

__ nettoyage ethnique ... souffla Graschinski., puis il interpela un soldat serbe. Et ! toi ! Où se trouve ton sergent ?

__ le sergent Gareck ? Dans les entrepôts ! dit le soldat, sombre et désolé. Ils se dirigèrent donc vers les entrepôts. On y emmenait des gens... mais personne n'en ressortaient. Et toute les 5 minutes, on entendait une salve de mitrailleuse. Les stanislasiens se pressèrent à l'intérieur et arrivèrent au moment où la mitrailleuse arrosait ces pauvres gens: hommes, femmes, enfants, vieillards.

__Stop !! Cria Graschinski ! vous êtes fou ?!

__ j'obéis aux ordres. J'accomplis mon devoir ! Rétorqua Gareck.

__ tuer des civiles, exécuter des prisonniers... vous appelez ça être soldat vous ?

__ je protége mon territoire et mon peuple !

__ vous foutez la merde ! Qui vous a dit de faire ça ?

__ mon gouvernement ! vous avez aucun droit la dessus ! Sortez !

__ je ne vous laisserez pas faire !

__ a ouais ? Demanda Gareck sur un air de défis, ses hommes, la main sur la gâchette. Graschinski battit en retraite, et ils entendirent des coups de feu. Isl marchaient rapidement pour sortir de cette enfer. Les mêmes images révoltantes s'offraient à leurs yeux sur le chemin du retour. Le caporal rompa le silence.

__ on fait quoi sergent ?

__ je vais faire un rapport !

__ et vous croyez qu'ils vous écouterons ?

Graschinski s'arrêta pensif, puis se retourna, décidé.

__ Vous avez raison, je vais aller voir Zimmer ! "

Ils se dirigèrent donc vers le P.C du colonel, où la aussi, ça chauffait. C'était une sorte maison préfabriquée blindée, à l'intérieur de laquelle se trouvait un radio poste centrale, une liaison avec le réseau mondiale, une salle de conférence et d'archive. Le colonel était avec ces chefs d'escadrons.

"__ Je sais messieurs, que nous subissons le feu ennemis, mais leur artillerie peut être détruite !

__ pour cela mon colonel, il faut qu'une escadrille soit opérationnelle, hors elles sont toutes occupés !

__ nous ne pouvons avancé avec ces feux continu ! Une offensive serait du suicide ! Graschinski entra ( les gardes le connaissaient), il était un peu intimidé, car n'ayant rencontré le colonel Zimmer qu'a de rare occasios.

"__ Mon colonel ! fit il en faisant le salut militaire.

__ repos sergent. Ordonna Zimmer s'en décrocher de la carte sous ses yeux. VOus voulez ?

__ mon colonel, je ne sais comment vous le dire. alors je vous le dirais de façon brute: les serbes massacres. Ils exécutent les croates et les dit musulmans. Les civiles dans les entrepôts, les militaires dans les ruelles.

__ que venez vous de dire ? S'exclama Zimmer, sa moustache s'émoustillant.

__ un génocide se prépare mon colonel !

__ c'est très préoccupant ce que vous dites là ... s'inquiéta Zimmer, en roulant sa moustache sous ses doigts. Les commandants restaient impassible: ils savaient ce qui se passaient. Il y eut un silence et Graschinski péta littéralement les plombs:

__ MERDE ! On tue des innocents et vous me dites que c'est très préoccupant ?! C'est la crédibilité de notre combat qui est jeux ?! MERDE !C'est pour ça que j'ai pas voulu faire de rapport, je croyais pouvoir vous faire confiance ! 20 que je suis dans cette foutu armée ! 20 ans de salades !

__ sergent je vous comprend ! Mais que voulez vous qu'on fasse ?

__ évacuer la population ? Proposa un commandant. Demain, l'offensive reprendra, les serbes laisseront leurs escadrons de la mort et nous ne pourrons plus intervenir.

__ vous proposez de mobiliser des forces qui pourrait servir à l'offensive pour ça ? S'offusqua un autre commandant.

__ je connais l'empereur !Je sais qu'il serait du côté du sergent !

__ en attendant, votre empereur il sait très bien ce qui se passe ici ! Et il ne fera rien ! Railla un commandant.

__ bien, nous évacuerons la population non serbe. Sergent, occupez vous, prenez quelques section avec vous et amenez les à l'arrière du front, en sécurité !De mon côté, je vais parler avec mon collègue serbe !

__ bien mon colonel". Dit Graschinski. Le problème était que l'empereur était bien au courant de ce qui se passait, grâce à une vidéoconférence qu'il avait eu avec le général Ernst Von Schleigen :

"__ Que me chantes tu là Ernst ? Demanda Ervig abasourdit

__ oui mein Kaiser ! On tue ! Les serbes massacres les populations, militaires ou civiles, qui ne sont pas serbes ! Et tu veux défiler dans Sarajevo avec ça ?!

__ mais faites quelques chose ! Merde à la fin, protégez les civils ! Emmenez les à l'arrière , loin de ces bourreaux ! Tu veux des ordres ? OK, tu vas en avoir ! Évacuez tout les non serbes vers l'arrière, prévoyez des camps de réfugier et de déplacés pour eux, mais surtout éloignez-les ! Ensuite, faites les passer hors de la ligne rouge, de l'autre côté, vers notre zone d'influence, prévu par le découpage de l'alliance du Pacte ! t'as Carte blanche !

__ et pour ceux qui sont sous occupation serbes ?

__ je m'en occupe." Dit Ervig sombre. Plus tard, il appela son homologue serbes et lui proposa ce marché: au lieu d'exécuter eux même les non serbes, la Stanislasie s'en chargerait. Vu que le président serbe était sceptique, Ervig commua les exécution en travaux forcés. Le serbe accepta. Ce fut le moment des grands flux pour la survie des balkans. Nuit et jour et pendant une semaine, des millions de gens furent transportés vers l'arrière, le territoire occupé par les stanislasiens ( la moitié du territoire bosniaque) où on ordonna le meilleurs traitement pour ces réfugiés, qui ne furent bien entendu jamais utilisé dans les usines stanis, mais sauvés !
On passa aussi ces évènements sous silence. Xana lava le net de toutes traces de ces évènements. On parla seulement pour dire que les stanislasiens sauvaient des bosniaques des milices serbes assoiffés de sang ! Mais cet horrible crime fut perpetré par une minorité, tenant une majorité battu ! Le sergent Graschinski sermonnait violemment toutes personnes insultants un serbe à propos de cette histoire, car il faisait parti de ces gens sachant vers la différence entre des bourreaux et des innocents.
Car l'extrémisme à toujours été de ce monde, et dès qu'il a eu l'occasion de faire du mal, il l'a fait ! Le massacre de mai, en est un exemple certain, et sans l'intervention stanislasienne, les Blakans en auraient souffert pour des siècles !
On estime aujourd'hui à 256 987 le nombres de personnes massacrés par les escadrons de la mort serbes. Rappelant que certaines unités serbes se sont battu contre ces escadron, grâce au bon sens des soldats et à leur humanité.
Ces massacres tétanisèrent les rangs bosniaques, qui préféraient se rendre aux stanislasiens qu'aux serbes, où tout simplement tenir leur position. Certain bataillons restèrent campés sur leur position des semaines encore après la capitulation.
Mais ce qui devait arriver arriva. Le Kain et l'Ervig se rejoignirent au dessus de Sarajevo en prise avec les Forces du Pacte, et jetèrent leurs 4000 parachutiste au dessus de la ville et la matériel nécessaire. 24 h plus tard, la ville tomba. Le 29 mai, la Bosnie-Herzegovine signait sa capitulation sans condition. Les territoires peuplés par des serbes seraient annexés à la Serbie, le reste serait sous domination Stanislasienne.
A cette nouvelle, l'Italie en profita pour déclarer la guerre à la Stanislasie, suivie par le soutient de l'U.E et de l'OTAN... ils ne savaient pas qu'ils avaient fait une erreur fatale !












Tout l'état major était réuni en ce 1 er juin, pour décider de la marche à suivre contre l'Italie et ses alliés.
Quand on voyait une carte du nord de ce joli pays, la plaine du Pô était mise en évidence, et devait être un parfait laboratoire pour perfectionner le Blitzkrieg à la stanislasienne. Mais l'empereur était quelqu'un qui n'aimait guère rester sur des acquis, et pouvait vous écouter pendant des heures, pour vous démonter votre exposés juste après !
Quand le maréchal Von Grubitz ait fini son exposé sur son plan, il eut un grand silence et tout le monde se tournait vers l'empereur, qui demeurait pensif, jusqu'à ce que ses délicates mains se posent sur le nord de l'Italie.

"__ Ceci, c'est bien des montagnes messieurs ? Demanda l'empereur, dans un murmure. Et leur défense sont surtout réparties dans la périphérie de Venise...

__ effectivement ! Répondit Piket

__ Votre idée maréchale, de briser leur ligne par une attaque préventive est excellente... pour le court terme ! Il faut détruire l'armée italienne pendant qu'on en a l'occasion, en la privant de son appui américain et français !

__ comment ? Demanda Von Grubitz, curieux.

__ en attaquant dans les Alpes pardi ! faison une offensive montagnarde vers Vipiteno ! Et nous redescendrons vers Trente ! De là, nous encerclerons les italiens autour de Venise, par votre offensive à vous Maréchal ! Dit Ervig, passionné ! Il faudra mobilisé des troupes alpines, du matériel spécialisé , je sais ! Mais la victoire n'en sera que plus éclatante ! Et quand nous aurons réussi ce coup de chapeau, nous formerons une ligne de défense Como-Chioggia !

__ c'est audacieux mein Kaiser, dit Piket, sceptique, mais il y aura des morts !

__ une mort général... c'est une véritable tragédie ! ... Mais un million... ce n'est qu'une simple et froide statistique ..." Dit Ervig, se souvenant d'un souvenir douloureux.Cet citation d'un certain Iossif Vissarionovitch Djougachvili dont le pseudonyme ne mérita pas d'être cité, avait eu le don de mettre tout le monde mal à l'aise. Peu importait le prix, seul le résultat comptait.

__ Ensuite, nous conduirons des bombardements intensifs et tactique sur les grands complexe industriel et militaire de la région ! Milan, Turin... Gênes , Bologne, Ravenne. Le Kain est en révision technique, l'Ervig est encore en état de mener au maximum 5 attaques. 5 villes, 5 attaques ? Ensuite, le Kain le remplacera ! Notre flotte à présent !

__ Elle remonte vers le nord, mais nous avons une escadre grec à nos trousses. Dit Spontz, nos amis Albanais organisent des maneuvres : ils la stopperont.

__ la marine Albanaise ne fait pas le poids ! Dit un contre-amiral. elle est surtout composé de corvette et de quelques frégates que nous leur avons vendu ! Il faut que quelqu'un d'autre s'en charge !

__ pourquoi pas demander aux turques ? railla un officier de l'armée de l'air.

__ déjà fait ! dit Ervig, leur flotte se déploie, ils ont déjà donnés l'autorisation aux bulgares et aux roumains de passer . Dit Ervig, calme. Une petite réduction sur le prix du cuivre, ça peut faire des amis." Il eut un grand silence d'étonnement que Von Rundstadt interrompit :

"_ Bien ! dit-il, Ce plan est il accepté ? tout le monde l'accepta. Mais pour l'appliquer, nous n'aurons pas assez de troupes ! Et il faudra augmenter les cadences dans les usines... Le vieux maréchal n'eut pas le temps de finir qu'un message arriva, très claire: " L'Italie nous a attaquer". Ervig sourit: c'était ce qu'il attendait. Il n'avait pas été fou, et avait placer ses troupes de façon à ce qu'elles résistes aux assauts les plus féroces.
Mais ce fut xana qui mit à plat cette offensive violente, en désorganisant l'ennemi, envoyant des ordres contradictoires, faux, en en interceptant certains, détruisant d'autres, de façon à ce que les stanis savaient ce que les forces italiennes avaient derrière la tête.
L'offensive italienne qui débuta le 1er juin donc, avait pour objectif de faire une percer entre les alpes stanislasiennes, et le massif méditerranéen ( vieil montagne côtière ), dans la vallée de Bologniza, et d'ouvrir la route de Stanislastadt. Des bombardements stratégiques auraient perturbés les arrières des stanislasiens, créant la panique dans leur rang. Mais malgré les rapports sur les défenses imposantes stanis, le président du conseil italien lança quand même l'offensive, avec les autres membres de l'Otan... ce fut un échec sanglant ! Non seulement les lignes stanislasiennes ne furent pas percées, mais les Alliés perdirent une bonne centaine d'hommes dans les premiers assauts, par rapport à une trentaine chez les stanis ( ce qui était un choc pour l'opinion publique occidentale !). Cette guère perdit vite de sa popularité aux vues de ces morts chez les Alliés ( mais une guerre mérite t-elle une popularité ?), l'opinion publique ne soutenant plus ses petits gars, ce fut la débandade !
Une déroute connu sous le nom de "retraite du Pô". Où certaines unités se perdirent dans les Alpes, et se désorganisèrent dans la périphérie de Venise ! Et tout ça, en 7 jours ! Et un malheur n'arrivant jamais seul, la maigre flotte de l'adriatique italienne fut bloqué dans le port de Venise, par les canonnières stanislasiennes, le porte-hélicoptère envoyait chaque jours ses oiseaux de mauvaise augure au dessus de l'agglomération.
Le plan de l'empereur fut officiellement appliqué le 10 juin, sur une durée de 15 jours, où il y eut plus de 600 prisonniers alliés, 1200 blessés, et 485 morts dans leurs rangs, et deux fois moins dans les rangs stanislasiens !
Quand les stanislasiens arrivèrent sur l'axe prévu, ils découvrirent un spectacle horrible: outre les véhicules et le matériel abandonés, des cadavres jonchaient le sol, des hôpitaux de campagne improvisés poussaient ici et là ! C'était la déroute !
On transporta donc ces pauvres types, loin du front, loin de cet enfer, loin d'ici, dans un endroit appelé camps de prisonnier.

Mais le succès de cette contre offensive stanislasienne était d"voir su séparer les forces italiennes de leurs alliés ! Et de les détruire une par une ! Non seulement le nord de l'Italie, centre névralgique du pays, principale source de richesse et de productivité, région industrialisée, était aux mains voraces des stanis, mais l'Otan venait de se prendre une leçon d'histoire et de pratique militaire. en effet, elle avait oublier de surveiller ses flancs, et pensait que plusieurs escadrons de eurofighters viendraient à bout du Kain. de plus, les informations sur le lieu de "villégiature " de "l'Ervig" avaient été fausses !
C'était l'échec ! Tout simplement ! Mais une victoire éclatante pour l'empereur qui avait lui même gribouillé ce plan, cette idée de prendre en étau l'ennemi, de détourner son attention !
Et quand les stanislasiens marchèrent dans Rome, le 28 juin, après des jours dures et épuisant de coures poursuites, c'était dans un silence morne, seul le son des larmes retenues par dignité flânaient dans l'air.
Vous regardiez le regard de cette fillette, et vous compreniez le sentiment du pays en entier: de l'incompréhension ! Personne n'avait comprit ce qu'il s'était passé ! Xana avait fait son boulot de désinformation à merveille !
Les troupes de l'Otan quittèrent officiellement l'Italie de le 1er juillet, laissant la Sicile et la Sardaigne aux griffes de l'hippogriffe, ce qui provoqua un scandale ! Mais ce ne fut pas vain, les habitants se défendirent et firent une bonne dizaines de morts chez l'occupant qui se vengea... en mettant les deux îles au Moyen-Age pendant plusieurs semaines ! C'était un avertissement cinglant et dure pour quiconque voulait se révolter, une atteinte à la dignité humaine.
Mais ce qui fut dure, ce fut la rencontre avec la mafia... ce n'était pas quel était prit de sentiment patriotique, mais devoir obéir aux sbires véreux de l'empereur ( on parlait en Stanislasie, de mafia d'état !) n'était pas dans leurs habitudes... une petite mise au point avec la marraine des stanis Luna Cortizone régla tout, il y eut hélas des cas d'hémorragie cérébrales de 9 mm dans la tête... et quelques xanatifications, mais tout rentra dans l'ordre bien vite !
Mais si on devait encore préciser le bilan de la catastrophe, c'était l'ouverture pour l'armada de l'hippogriffe à la Méditerranée de l'ouest ! Elle pouvait aller bombarder Marseille sans problème ! Et ce fut le contraire, c'était la marine française qui bombarda Gêne ! La réponse fut "L'ervig" qui détruisit une quarantaine de vaisseaux classe confondue !
Et c'est la que commença la bataille de Méditerranée, un conflit complexe où les sous marins de tout pavillon jouaient à cache cache ! Je ne pourrais hélas plus développer !
Mais maintenant, la Stanislasie était une puissance à craindre, clairement en guerre contre l'U.E au côté de la Russie ! Quand Soudain... la Marine grec tira sur la marine roumaine et bulgare...

La guerre des Balkans ne faisait que commencer... mais alors que les trois flottes se tiraient dessus, Fritz apporta quelques papiers français sur Ervig à l'empereur.

"__Qu'est ce ? Demanda Ervig. Fritz ne lui répondit pas et paraissait honteux. Ervig commença par les dessins ( normal, lui qui aurait temps voulu faire de la BD ) . Le premier qu'il vit, le mettait en scène en train de .... violer l'Italie ?! "Qu'est ce que ça veut dire Fritz ?! Cria Ervig.

__ vous donner du plaisir aux caricaturistes étrangers. Répondit Fritz, amusé. Un autre dessin le présentait, dans un duel à l'américaine, ou l'Italie et L'otan, les yeux bandés, un polochon à la main, se prenait un coup chacun du coussin d'Ervig, à genou, à terre, l'air fourbe. Un autre le présentait en train de s'avancer tel un satyre vers l'Europe, tenu à la gorge par Molotov. Ici, c'était un strip de trois cases. La première, le narrateur disait: " qui stoppera la spirale infernale ?" dans la seconde, il y avait Ervig, seul, un couteau à la main. Dans la troisième, le narrateur demande " Et c'est comme ça que tu vas stopper la crise gamin ?" et Ervig lui répondant " on a pas préciser de quel façon, et avec quel moyen !" et il faisait un rire de hyène.Tout ces dessins étaient de Odd.

__ Fritz... passez moi un feutre s'il vous plait !" Demanda Ervig. fritz lui en passa un, et l'empereur se mit à dessiner ! Il avait vu des dessins trash ! Ils en voulaient ? Ils en auront ! en deux trois coup de feutres, c'était réglé ! Il s'était caricaturé lui même en train de ... enfin.... de dire à l'ONU d'aller se faire faire mais par un acte physique qu'il accomplissait voila. Bref, ce dessin était d'autant plus vulgaire et cru, que la secrètaire générale de l'ONU était une femme charmante, d'après Ervig.Il passa ensuite le dessin à Fritz, qui passa de l'air curieux, à l'air choqué, la mine pâle.

"__ Mein Kaiser ... dit Fritz, choqué... je ne sais que dire... vous dessinez très bien !

__ merci Fritz... et que disent les papiers ? " Fritz lui donna un article acerbes, piquant, violent d'un certain Peter Breton. Cet article dépassant le respect et l'entendement, avait été écrit avec la douleur et la rage. en claire, il disait qu'Ervig n'était qu'un Bâtard consanguin, assoiffé de sang, couard, sans honneur, immoral, violent et stupide, doté d'un esprit à la pathologie des grands criminels ! Et que la Stanislasie était un état qu'il fallait détruire pour rendre sa liberté aux slaviskopfs et aux italiens, aux allemands, et que temps qu'ils existeraient, la paix ne saurait être garantie. Violent donc. C'est le mot adéquate pour décrire la réaction de l'empereur aussi (attention, moment vulgaire et violent, à propos blessant et pornographique !!! ):

"__ Ah le petit br****** !!! Le petit con ! Le salopard ! L'enc*** de sa **** de merde ! si je le pouvais je lui arracherais les b**** au couteau suisse ! Et je lui ferais boire son sang mélangé à son ****** et son urine ! Pareil pour ce petit ** de Odd, ce su**** de ***** d'imprésario dégénérés ! Je lui crèverais les yeux avec ses crayons, je l'empoisonnerais avec son encre à dessin , je lui couperais les membres avec son papier !! Qu'ils se noient tous dans leur sang !! MERDE MERDE !!"
Puis il se calma, se détournant du regard de Fritz, qui le regardait avec des yeux gros comme ça ! Jamais il n'avait vu l'empereur aussi violent !
Ervig était assit sur sa chaise, tel un enfant puni, un crayon de papier entre les mains, le regard vers le sol, ses pieds. Sa coiffure était défaite et une mèche rebelle pendait devant ses yeux bleus redevenus myosotis, mais mélancolique, son teint était toujours pâle, signe d'un ascenseur émotif, puis, mesurant le temps, il parla:

"__ comment voulez vous... mener un combat dans ces conditions, quand on ne vous respecte pas... quand on vous harcèle... quand on vous humilie de la sorte. Vous avez beau les écraser... vous resterez toujours un minable pour eux... même avec votre bote sur leur frêle crâne, ils continueront à maudire votre nom ! il ria, Dès fois je me dis que cette guerre est perdue d'avance... pas sur le champ de bataille... mais dans les esprits . que pouvons nous face à la détermination d'un petit groupe. Jésus et ses apôtre on bien réussi, à la long terme, à renverser la religion d'état ! Sur quelques siècles à peine ! Et il ne l'a pas vu lui... il est mort avant ! Car oui... j'aurais beau les tuer... à long terme... ils auront gagné la guerre... à eu seul ! ... Finalement, on se fiche de l'issue de cette guerre ! Peu m'importe que mes "anciens amis ( l'expression lui écorcha la langue) " perrissent , qu'ils ne survivent à cette dure épreuve de l'histoire ! Ne comptez pas sur moi pour verser une seule larme... il ne mérite pas mieux... "
et à ces mots, ce monstre laissa couler une larme. Les lyoko guerriers venaient de blesser la bête. .. Une chose à ne pas faire ! Car quand la bête est déchainé... son courroux est terrible ! Et Ervig était très rancunier ...
Puis, dans un dernier sursaut de rage, il cassa le crayon entre ses mains, et le lança sur la table. Il refit sa mèche , et décida de prendre un peu de vacances dans un pays loin de notre dimension... Fantasia ! En attendant, une estafette entra, épuiser.
"__ Mein Kaiser ! La Grèce à déclarer la guerre à La Bulgarie et à l'Albanie ( en effet, la flotte albanaise devait faire barrage à la flotte grec en Adriatique)

__ Les forces de macédoines ne vont pas tarder à entrer en action... Dit Fritz à la cantonade.

__ ils ont mon soutien inconditionnel ! Dit Ervig, s'en fichant un peu. Il croyait que ce petit pays serait vite écrasé.

Mais le problème d'Ervig, c'était qu'il pensait à des machinations en même temps. D'un côté, comment tuer les Lyoko guerriers de façon à ce qu'il jouisse lui , et non qu'il souffre ? Comment détruire la mafia en Italie, lui qui n'aimait pas beaucoup la concurrence ? Et sa prochaine offensive, où la porter ? Comment gagner du temps ? Comment faire avec la Grèce et la Turquie ? Et Les USA ? Comment prendre le contrôle de la méditerrané ? Comment se réconcilier avec les lyoko guerriers ? Et Kain, comment lui dire qu'on a pas retrouver son père ? Comment allait t-il les niquer... tous ?
Ces réponses, il sentait qu'il allait les trouver à Fantasia...le pays de ce Darius !












Ca y était, il dominait le bassin sud de la Méditerranée. Et ce n'était pas la flotte grec ou israélienne qui allait l'arrêter. Car la marine de guerre-impériale contrôlait le bassin sud ! Les libyens était loin de les arrêter ( au contraire, il fournissaient de l'eau et du pétrole ! L'Égypte ne pouvait, dans l'état actuel du conflit contre l'Iran, opposer une résistance sérieuse.
La seule solution était le retour de la 6 ème flotte, mais elle était occupé à chasser les pirates au large de la Somalie; en effet, ceux ci s'étaient alliés aux islamistes.
Mais l'état de puissance dans lequel il se trouvait ne lui faisait pas oublier ses objectifs.
Parfois, il recevait du Monde à diner dans son domaine de Ganondorf, et à chaque fois, il jouait les modestes, ou les affamés... ça dépendait du point de vue.

"__ Toute ma vie, disait t-il, je n'ai eu de cesse, de combattre pour les intérêts de la nation ! Et ce même si ma santé ou ma vie pouvait souffrir. Mais ces derniers temps, les sacrifices ont été dures !

__ lesquelles mein Kaiser ? Demanda une courtisane de table. Ervig mesura le silence, regardant chaque personne autour de lui.

__ Premièrement, ces milliers de nos compatriotes morts pour laver l'affront que nous ont fait les puissances occidentales de l'U.E et de l'Otan! Puisse leur dure sacrifice ne pas rester vain !

__ notre alliance avec les Serbes a bien failli en rester là, rajouta Von Rundstadt, nos alliés ont massacrés des populations civiles croate ou bosniaque durant la campagne des balkans. Heureusement nous les avons arrêtés à temps, mais des millions de pauvres gens tente de survivre dans les camps de réfugiés que nous avons dressés pour eux !

__ nos usines ont besoins de bras, fit remarquer Wolfgang Stern, mon grand père, a affirmé que nous pouvions leur offrir un travail !

__ de la main d'œuvre bon marché, des actes héroïques... ce serait une bonne excuse pour les exploiter ! Ironisa un certain Hans Peterzon, un grand journaliste. Vous réfléchissez à court terme, et que ferez vous de ces gens quand la guerre sera fini ? Vous créerez des ghettos pour les ignorer ? Et après ? Ce sera la chute de l'empire !

__ je ne vous permet pas... objecta Wolfgang vexé

__ notre empire aura besoin de chaire à canon pour défendre ses frontières, et faire marcher les usines ! Et combler les " trous " dû à la guerre ( les trous, c'est les morts) ! Dit Ervig avec un cynisme des plus sérieux.

__ on appel ça de la réalpolitik je crois ? Demanda Peterzon, qui connaissait très bien la réponse: l'empereur acquiesça .

_ et si on devait continuer dans les sacrifices, j'ai aussi dû sacrifier ma vie de famille... en voyant moins ma femme, il lui prit la main, en jouant moins avec mon fils, il lui caressa sa chevelure blonde, et discutant moins avec ma fille . Et puis il y a certains amis... qui ne m'ont pas pardonnés mes orientation stratégiques !

__ je les connais mein kaiser ? demanda la courtisane de table ( une chanteuse ) toute excitée de faire de nouvelle connaissance.

__ non mademoiselle Rauballe, ces amis, sont un écrivains journaliste français, et un artiste français aussi... et d'autres... dit Ervig blessé. Voyant que les autres voulaient en savoir plus, ce fut Fritz Borodini qui poursuivit:

__ l'ecrivain journaliste, s'appelle Peter Breton, c'est celui qui a écrit le manifeste anti stanislasien dans un torchon français. C'est celui qui a écrit que notre empire était un " tas de barbare belliqueux" et que notre bien aimé empereur était un...

__ " bâtard consanguin ", termina Ervig, en enfonçant sa fourchette dans son steak. L'assistance en fut choqué, sauf Von Rundstadt, qui savait... et ce fut Kain, dans un coin sombre de l'assistance qui tua le silence:

__ pour une fois, qu'on utilise pas ces mots pour parler de moi ! Ironisa t-il, personne ne ria sauf l'empereur, alors tout le monde l'imita, sauf Peterzon qui voulait en savoir plus:

__ pourquoi cette attaque gratuite, d'après vous Mein Kaiser ?

__ autrefois, la famille impériale était réputée pour ses orgies ! Et les quelques liens qu'elle a eu avec Hitler durant les années trente et le début de la seconde guerre mondiale_ avant que notre nation se fasse envahir par cette énergumène_ on suffit à laisser des rancœurs qui traine dans un coin. " Mais la vérité était tout autre...

"__ Et qu'elle cette artiste français ? Demanda Peterzon, en s'enfila un morceau de truffe

__ Odd Delle Robia, répondit Ervig avec enthousiasme, un grand comédien et acteur français ! Depuis quelques temps, il s'était essayé au dessins dans les journaux, bien sûr, j'en ai fait les frais ! Fritz m'en apporté quelque exemplaire, je n'ai jamais autant ri !

__ je lis la presse française, j'en été choqué, qu'elle violence, qu'elle crudité, qu'elle mauvais gout... Se plaignit Rauballe

__ quelle satire... conclut Eva, qui elle même en avait été amusé.

__ en tout cas il dessine bien, mais pas aussi bien que toi papa ! Fit remarquer Stanislas, son fils.

__ tu as raison fiston ! Mais j'ai particulièrement aimé, celle où je viole l'Italie , ou l'Europe, je reconnais bien Odd: un petit pervers. Il en est resté à une image de moi, à 15 ans !

__ cela fait si longtemps que vous ne vous êtes pas vu ? S'étonna Rauballe

__ en effet, plus de 10 ans ! Mais dès fois j'écrivais à Breton, et j'avais des nouvelle de lui. Je dois avouer qu'a 15 ans, je n'étais pas un primate ados très évolué, Eva vous le confirmera !" Tout les regard se tournèrent sur l'impératrice, qui ne s'était pas préparé à cette ... attaque ?

"__ enfin chéri, à l'époque tu étais si timide ! Tu n'osais pas parlé ! Demandons à Ernst ? " Le jeune général, auréolé de gloire, était resté discret tout le long du repas, mais là, il se devait de contre attaquer.

"__ désolé, je ne peux répondre, secret d'état ! Ironisa t-il. Non, plus sérieusement, je n'oserais révélé nos conversations... sa dépasserait l'entendement et la bienséance !

__ c'est ça, railla Ervig, et après tu écriras un livre, et tu balanceras tout !
en tout cas, je ne pouvais pas être pire que Einrich ! Derrière ses airs de bonne famille, se trouvait un petit bourgeois campagnard, draguant les paysanne !

__ tout ceci sans la bonne époque... médita Von Rundstadt, mais aujourd'hui, tout ceci est finit, et des hommes meurt pour tenir une position dans les alpes... je viens d'être informé. Stanislastadt vient d'être bombardée par des chasseurs de l'Otan. " Ceci suffit pour refroidir l'assistance... en effet la réalité était tout autre. Pendant qu'eux mangeaient tranquillement, des hommes et des femmes, leurs enfants, des vieillards manquaient de tout ! C'était aussi vrai pour les réfugiés, les déplacés, où les occupés ! Mais aussi pour les pauvres soldats français, massés dans les Alpes où se trouvait ... Ulrich !
Il faisait chaud, et les convois d'eau potable étaient sans arrêt attaqués par les chasseurs stanis. Xana avait coupé le système de d'eau potable dans la région, et la chaleur et l'odeur de mort n'arrangeaient rien. Seul quelques civiles courageux où trop vieux étaient restés, aidant leurs soldats, et pour faire face à l'ennemi.
Ulrich était touché par ce dévouement, mais ses hommes vivaient dans un immobilisme constant, dans une guerre de position morne. On s'aurait cru dans la "drôle de guerre" sauf, que chaque jours, les excursions surprise des chasseurs de la Garde impériale faisaient des hécatombes dans les rangs des enfants de la république.
Leur tactique consistait à passer entre les lignes, par des chemins boisés et difficile d'accès tôt le matin, pour harceler l'ennemi et pour rentrer les soir avec le moins de mort et le plus d'information possible.
Cela créait une psychose dans l'armée Sud française, si bien que ceux ci répondirent de même mais... leurs escadrons de la mort tombèrent sur des robots horribles, aux yeux rouges : des kankrelats. En groupe 5 à 10, ils tenaient une position auprès d'un arbre d'un rocher, dans une zone deserte, et attendaient... ils couvraient les replis des chasseurs de la Garde impériale... mais éliminaient les escadrons français ! Bien sur, l'Otan avaient aussi des drônes de ce genre, mais pas aussi sophistiqués... pas aussi humain ?!
Puis un jour... ces attaques stoppèrent. Ulrich s'en souvient bien, c'était le vendredi 5 aout 2020 ! Il y eu un calme de mort pendant 2 jours, puis une rumeur circula dans les rangs: " les stanis massent des chars et de l'artillerie lourde à quelques kilomètre d'ici ! Leurs aérodromes sont plein à craquer, et leurs drones survolent de plus en plus le ciel ! "
Ulrich aussi était nerveux, mais gardait ça pour lui. Il est vrai que son ancien correspondant avait dû être excédé par les articles de Peter et les caricatures de Odd... et qu'il n'avait plus rien à perdre avec eux, mais tout a gagner !
Puis un beau matin, à l'aube, à l'heure où blanchit la campagne... BOUM BOUM BOUM !! Trois bruit de canons faisant feu à l'ouest, à environs 4 km... sauf que ce n'était pas de l'artillerie, c'étaient des chars koeningdrache, en mode croiseur terrestre sur une position camouflée qui faisaient feu ainsi ! Avec 15 coups par minutes, la plupart des positions rapprochées de l'Otan furent détruites. Et c'était sans compter l'appuie de l'artillerie lourd ou légère, et de l'aviation. En fait, le plan de l'empereur était très claire: saigner à blanc les forces alliés dans les Alpes. Les bruit causés par les explosions produisirent des éboulements, qui perturbèrent la réaction alliée. Bien sur, quelques rafales ou f-18 purent décoller et détruire une petite dizaine de batterie stanislasienne.
Ulrich s'étant caché avec ses hommes dans une caverne, voyait à longueur de minute, se profiler un nouveau Verdun ! Le temps paraissait si long, mais l'espérance de vie d'un camion, d'un poste de communication d'un arsenal ou de tentes, se réduisait grandement ! Mais quand la position fut entièrement obsolète, les tirs continuaient en leur direction, comme si les artilleurs étaient prit d'une adrénaline destructrice ! Le bruit des missiles et des obus filant dans le ciel crevait les tympans des vieux vétérans, traumatisait les jeunes ! Ulrich gardaient tout de même un calme olympien, il décida de tenir, avec sa section, de tenir la position, et d'attendre les stanis pour leur tomber dessus !
Alors ils attendirent... attendirent... le bruit des obus s'écrasant sur le sol retentissait toujours mais ils attendirent... ils n'avaient presque plus d'eau, et buvaient celle d'une petite source, au fond de la grotte... mais ils attendirent... parfois ils se nourrissaient de petits insectes, ou de charognard venant picorer les cadavres de leur camarade... mais ils attendirent... le bruit des canon cessa ... il n' y avait plus que le souffle de la mort... les alliés avaient été saignés dans les Alpes... ils répondirent quelques jours plus tard par des tirs d'artillerie et des raids d'aviation, mais les routes étaient impraticable et des bestioles_ des kankrelats_ sévissaient sur les routes !
Ervig venait de faire une diversion à long terme !
Mais tandis que la misérable section de Ulrich tentait de retrouver son PC, Ervig était loin...


...


"__ C'est donc ici le pays de Fantasia ? Demanda Ervig, ça a bien changé!"

ervig faisait ces remarques à voix haute, devant sa suite, dans sa voiture officielle, tandis qu'autour d'eux, s'étendait un paysage magnifique ! Une praire quelque peu bombé à certains endroit, couverte de fleurs et d'herbes bien verte, quelques ruisseaux coulant ici et là, des rochers de pierre blanche couvrant des flancs d'arbres.
Le ciel était bleu, quelques nuages parcouraient son immensité.

"__ qui sait, peu être y a-t-il un château ambulant sous forme de nuage dans ce ciel ? Se demanda Ervig. Car sachez messieurs les gardes, que ce monde magique réserve milles surprises ! N'est ce pas Fritz ?

__ en effet mein kaiser .

__ le ministre de la magie vous attend ! Dit une petite voix.

__ qui a parlé ? demanda Ervig.

__ c'est moi, le nouveau chef de cabinet de monsieur le ministre ! Se dandinait un lutin au pied de la voiture . Le monde magique avait évolué ! A présent, les lutins pouvaient entrer dans l'administration !

__ nous vous suivons ! Dit Ervig. Aussitôt, cette étendue de verdure se transforma en longue galerie de glace et de dorure.

__ Bienvenue dans la Galerie Gargarus ! Ministre de la magie qui tint son poste de 1701 à 1801 ! Dit le lutin. C'est lui qui a écrit " la sorcellerie pour les paysans", et il a traduit " candide" en elfe. Sans oublier la diffusion des idées des lumières dans notre monde, et le styles baroque, ainsi que de nouvelle théorie sur la guerre, ce qui nous permis de conquérir les terres du Norlgo, peuplé de Goth et de Troll suceur de cerveau !

__ charmant ce petit cours d'histoire ! Ironisa Ervig, devant l'étonnement de sa suite.

__ je suis aussi, attaché d'administration envers votre monde, il est donc normal que je vous informe de ces détails ! Dit le petit lutin, qui fatigué, fit claquer ses doigts, la porte du bureau du ministre s'avança, et ils entrèrent.

__ Le Kaiser de Stanislasie ! Annonça un valet.

__ Ah, mein Kaiser "! Dit le ministre, qui les invita à s'assoir. Le bureau du ministre, était une salle spacieuse, au bureau s'étalant proportionnellement aux nombres de dossier présent sur sa surface. Les murs étaient couvert par une bibliothèque renfermant des milliers de livres que le ministre avait dû lire. Il y avait aussi cette carte du monde, sur le sol, qui changeait de forme en temps réel, informant des guerres et des alliances, sans oublier une balance en or: si elle penchait à droite, c'était une aire prospère, si elle balançait à gauche, c'était la crise... elle était à droite. Il y avait dans la pièce d'à côté un secrétariat occupé par des centaines de lutins, dirigés par des elfes intransigeants. Le lustre en or et en argent, datait de 1648, pour fêter la fin de la guerre de trente ans qui avait aussi sévit ici, entre les païens et les non païens !

"__ de quoi voulez que nous entretenions mein Kaiser ? Demanda le ministre, alors qu'autour d'eux, on faisait venir des chaises pour la suite de l'empereur.

__ comme vous le savez monsieur le ministre, la Stanislasie est en guerre !

__ c'est ce que me disait mes corbeaux en effet .

__ toutes les informations sur le conflit sont dans ce dossier ! Dit Potzen en brandissant de ses deux mains un imposant dossier.

__ oh, mes libellule m'en ont fait aussi ! Très complet, et sans doute plus objectif que le votre !

__ douteriez vous de la qualité de nos services ? demanda l'empereur, irrité.

__ Oh, grand Mage, non ! Mais un point de vue extérieur pourra sans doute apporter plus d'éléments .

__ ça se défend, dit Ervig. Mais le fait est que nous avons besoin de main d'oeuvre... et de soldat...

__ Oh, vous verrez, nous n'en manquons pas, et tant que cela peut rendre service à sa majesté !

__ j'y compte bien ! Mais devant le nombre de nos ennemis, je pensais sonner la mobilisation générale sur tout les territoire de l'empire, vous comprit !

__ Mais Mein Kaiser, nos braves gars ne savent pas manier vos armes... ils ne connaissent rien de votre monde ! Et cela risquerait de perturber le Grand Équilibre !

__ et si jamais nos ennemis foulent notre sol et vous rencontre ? Vous serez tout aussi content ?! S'emporta l'empereur. Ma décision est prise, vous connaissez ma volonté, à vous de l'appliquer ! D'ailleurs je souhaiterais m'entretenir avec votre noblesse: du petit seigneur au grand prince !

__ heu cela risque difficile, les grands princes refusent d'être en présence de petit seigneur... Dit le ministre.

__ Je me fous de l'avis des Grands Princes ! J'ai plus d'estime pour mes ReichGrafe que pour eux ! A mes yeux, il n'y a que des citoyens responsables devant moi, comme je suis responsable devant eux ! Merde! Alors qu'ils se dépêche de se ramener de toutes nos contrés ! J'attendrais ici jusqu'à ce que le bidon de sang noble soit rempli à fond !

__ bien mein Kaiser, j'envoie les corbeaux... dit le ministre, qui donna un ordre à un elfe, qui le donna lui même à un lutin, qui le donna à un korrigan .
Le temps que les invitations arrivent à leurs destinataires, le ministre proposa une tournée en ville à l'empereur. La population l'attendait aux bords des grandes routes, et les régiments de la ville se tenaient au garde à vous pour lui.
Ervig acquiesça, il monta dans un de ces carrosse qu'on ne voit que dans les contes de fée, suivit de sa suite, escorté par des pages et des valets en armes.
Le carrosse, était tiré par des hippogriffes ! Il y avait deux pages aux services de l'empereur et qui siégeaient dans le carrosse lui même , en face de l'empereur !

"__ Quel âge as-tu ? Et ton nom ? Demanda l'empereur au premier.

__ je me nomme Frederickus Von Holezen, j'ai 12 ans.

__ je me nomme Stanislas Von Sachsen, j'ai 14 ans." L'un était blond, l'autre brun. Ils faisaient parties de l'aristocratie et le métier de page de l'empereur que leur avait donné le ministre de la magie les honoraient ! Mais il y avait aussi une crainte qu'ils n'arrivaient pas à refouler. Certains domestiques, dans les caves du château, racontaient que certains maitre n'avaient pas que des relations de maitre à soumis envers leurs pages et valets ! On raconte des histoires horribles... n'avez vous jamais entendu parlé de ces jeunes pages dévorés par leur maitre qui était un Ogre ? Écrasés car leur maitre était un géant ? Ou massacré car leur maitre était un foudre de guerre ! Voir pire... car leur maitre aimait volé l'innocence de la jeunesse !
Ervig lisait la crainte dans leur yeux ... il décida de changer de sujet:

"__ savez vous ce qu'est que la démocratie ?

__ la quoi ? demanda le plus petit, alors que tout le monde savait qu'un serviteur devait répondre positivement !

__ tant mieux... souffla Ervig, alors que le carrasse se mettait en marche.

Les valets en armes étaient en ligne, à la file indienne autour du carrosse et marchaient au pas.
Ce qui étonna Ervig, c'était la diversité de la population qui criait " heil und respeckt mein kaiser" ! Il y avait des humains, mais aussi des trolls, des gnomes, des nains, des elfes, des korrigans, des fées, des monstres difformes, des mutants, des sorciers, des magiciens, des démons.
La mode de ce monde était étrange, un mélange entre le médiéval, et le 1er empire, voir même second ! Quelque chose de baroque et de classique, une touche de rococo ! Un rien excentrique et de neutre. Dans la forme, rien de très fantaisiste, mais c'était plus dans les couleurs et les accessoires. Bien sur ils savaient ce qu'était que l'électricité, la modernité, mais qu'en rumeur. La démocratie, les droits de l'homme. ? Sur quelle planète vivez vous ? Bien sur ils en avaient entendu palrer, mais s'en fichait ent complètement, tant que leur lopin de terre s'en sortait !

"__ Où est l'impératrice ? Demanda le plus jeune .

__ oh, dans un autre carrosse, avec le chevalier d'Eron." Les deux pages se regardèrent, gênés, presque choqués. Quelque chose ne va pas ?

__ ben, dit le plus vieux, c'est que le Chevalier d'Eron... il adore les femmes.

__ que dis-tu là ?

__ C'est plus fort que lui, il faut qu'il séduise !

__ comme avec maman ! Rajouta le plus jeune. Ervig avait la mine rouge, et ne se sentait plus vraiment bien . On avait mit Casanova dans le carrosse de sa femme. Mais il n'osa pas comprendre la réflexion du petit page, et puis de toutes façon, ils approchaient bientôt de l'hôtel de ville. Les carrosses s'arrêtèrent, les fanfares dans des uniformes fantasques et d'un autre siècles, composés d'hommes grands et robustes, d' elfes fières et dignes, et de mutants aux allures passables jouaient de biens étranges instruments, mais la marche, elle était facilement reconnaissable, c'était l'une de ces marches germaniques et pompeuses. Ervig monta les escaliers et serra les mains des différends chefs militaires et d'administrations. La suite n'était qu'une simple cérémonie mondaine et pompeuse, fluide et gentillette où se tissaient les intrigues et les alliances.
La plus part des invités vinrent présenter leur respect à l'empereur. Ervig vit passer devant lui des géants, des ogres en régime, des sorcières, des magiciens, il vit même un Mage, rencontra deux trois démons et serra la pince à un Imperium des océans, il parla à une duchesse qui n'était autre qu'une fée, cousine de Mélusine. La plus part des foudres de guerres présent ici avaient nombres de massacres à leur compteur, et étaient issu du petit peuple. Certains avaient même droit à des chroniques et des chansons, mais ils regrettaient le bon vieux temps où on fonçait dans les rangs de lanciers avec un griffon ! Aujourd'hui les canons crachant le feu faisaient peur à ces bêtes, et éclaircissaient les rangs de l'infanterie ! Mais quelle extase quand on prenait une de ces batteries ! Mais les types qu'il voyait là n'étaient que des héros, ou ces petits militaires dont l'histoire ne retient que les actes, mais pas les noms!
La soirée passa. Ervig vit qu'il n'était pas le seul à posséder des petits pages, il n'osa même pas savoir ce que en faisaient ses contemporains !
Il remarqua aussi l'allemand qui était parlé ici: un allemand dure, gutturale et si lyrique ! Un serbo-croate doux et harmonieux ! Un italien poétique et si violent ! Mais bon, au fond, il s'en fichait, ce qu'il voulait, c'était voir les grands nobles et les grands chefs militaires de son protectorat.

Ulrich et sa section étaient perdu dans la montagne. Ils n'avaient ni moyens de communications, ni vivres ! Seul leur courage et leur volonté, c'est tout. De plus, leurs munitions allaient bientôt manquer. Ainsi, si ils étaient en prise avec une section ennemi, ils pouvaient résister... 12h.
De plus, un de ses hommes avaient reçut des éclats de bois, de ferrailles et de pierre dans le dos ! Il était transporté tant bien que mal sur un brancard de fortune.
Ici, le seul moyen de se repérer était la boussole, qu'ils n'hésitaient pas à utiliser. Ils savaient que leur PC se trouvait au nord ouest de leur position d'origine. Suivant les sentiers indiqué sur leur carte, il devrait y arriver ... dans 4 jours. Alors suivant leur instinct, ils marchaient, espérant croiser une escadre d'hélicoptère ou de soldat, et qui sait, une colonne de blindés ? Mais pourvu qu'elle ne porte pas d'hippogriffe...

... Le ministre de la Magie venait de l'appeler, il avait reçut une reponse de 80% des invités, tous venaient avec leur suite, leur femme et leur petite famille ( caprice de noble...). Le ministre lui avait dit aussi qu'il y aurait de tout, une bonne centaine d'invité ! Et encore, on avait inviter les nobles les plus importants, et parfois, que des représentants de clans !
Mais le ministre lui avait aussi apprit quelques humes et coutumes...

"__ Ce sont des gens très fier ! Vous devrez vous baissez devant eux aussi: c'est du respect, du donnant donnant: si vous les respectez, ils vous respecteront aussi !

__ Comment ça ? Je suis leur empereur, ils me doivent fidélité, et obéissance ! On dirait des animaux ! S'offusqua Ervig.

__ Mein Kaiser s'il vous plait ! Quant aux dames... ne soyez pas trop entreprenant, ni trop flatteur... le baise main oui, mais par de dévore main !

__ laissez moi deviner pourquoi... ils sont très fiers ?

__ Exactement ! Quant à leurs enfants... pas obliger de complimenter, sauf le fils ou la fille ainé ! Mais vous devez être obligatoirement être impressionné par leur suite !

__ ça va, et quand je leur montrerais ma Garde ? Ils devront être impressionnés aussi j'espère ?!

__ evidement.

__ bon je vais faire une promenade !" Sur ce il sortit. Il était toujours accompagné de ses deux petits pages, et ils découvraient ensemble un paysage magnifique ! Ce n'était pas un park à la française, ni un parc à l'anglaise. C'était une immense plaine, avec au loin des petits bois, et au fond, une cuvette un gouffre ! Le bout du plateau ! De là on avait une vue magnifique sur la vallée ! On faisait facilement la distinction entre les terres cultivables vertes claires, les terres d'élevage vertes foncés, et les étendues sauvages grise et brune ! Auréolés de sapins et de conifères. Mais on entendait aussi le bruit d'une cascade d'eau. Violent, et vif, ce bruit était celui d'un geyser sortant de la montagne, éventrant la parois de la colline, pour tomber dans une chute vertigineuse, et s'éclater contre une mare verte, se remplir et faire naitre un étang. C'était comme ça tout les jours. La mare se remplissait et se vidait à des heures fixes.
Cela donnait une rivière. On la voyait couler dans l'immense vallée. Elle alimentait des blanchisserie et des moulins à eau. Elle nourrissait tout une population ! Chaque printemps, elle débordait, sortant de son lit pour offrir du limon fertile aux près alentours, rendant cette riches, offrant une nourriture de qualité aux habitants et aux animaux.
Mais au dela de la vallée, on voyait les montagnes crevant le ciel de leur sommet glacé et piquant ! Mais encore au delà, si on avait l'oeil attentif, on pouvait apercevoir les courbes féminine de la mer ! Ce bleu azur fondant au loin avec le ciel bleu turquoise, dans un horizon lointain !
Des petits nuages blancs venaient agrémenter ce paysage de rêve. Mais si vous croyez que tout les vers et tout les bleus étaient réunies ici, détrompez vous ! Ils n'étaient pas seul... le rouge, le vert, le jaune, l'orange, le violent l'indigo, le bordeau ! Tous se réunissaient dans des champs de fleurs, petites ou grandes, minces ou épaisses.
Et au milieu de ces près, de ces étendues perdues de l'homme, nichaient des civilisations minuscules, des peuples inconnus ! Des animaux fantastiques ! Des êtres courageux, armés de leur intrépidité les traversaient parfois, apportant des nouvelles de l'autre monde, des terres d'à côtés. Ces colporteurs du grand matin, traversaient le protectorat du nord au sud, de l'ouest à l'est, et ce genre de paysage n'était que routine pour eux !
Puis, d'un coup, Frederickus fut prit de convulsion. L'empereur se pencha vers lui, paniqué.

"__ c'est rien, dit Stanislas, désintéressé, c'est le ministre qui lui parle par télékinésie." Ervig regarda bizzarement son page, puis Frédérickus se releva, pétant la santé.

"__ Le ministre vient de me dire que tout les invités avaient répondu positivement.

__ bien... y at-il eu une bataille ici ? Demanda Ervig

__ oui mein Kaiser, il y a trois mois ! répondit le plus vieux

__ ah ?

__ Oui, des pillards Zorlkle. Ils étaient 10 milles ! dont 5500 cavaliers... légers ! 50 canons, pour 2000 cavalier lourds. Le reste de l'infanterie disparates vous fonçant dedans sans réfléchir. Nos troupes disposés en carrées soutenues pas une grande batterie d'artillerie disposées ici même les fit fuir !

__ faut dire qu'au bout de 10 salves de canons ils avaient perdu 2000 hommes ! Le bruit de nos fusil les ont fait fuir. Nos chevalier les ont poursuivi et massacré là bas derrière les montagnes ! Stanislas montrait du doigt un petit village. Mais ça n'a pas été facile, ils avaient des griffons, une petite centaine, ils ont emmenés des cadavres dans ces montagnes... on cherche encore les corps mais la plupart ont été dévorés!

__ Je vois..." dit Ervig impressionné par ces guerres barbares.

Il décida ensuite de rebrousser chemin et de retourner dans sa suite, tout ceci lui avait donné de l'inspiration, et depuis quelque temps déjà, il avait une idée d'offensive imprévisible et violente qui faisait la force son armée et du simple soldat.

...


Yumi ne recevait plus de lettre d'Ulrich depuis plusieurs jours déjà. Ce n'était pas un seul cas, c'était devenu un problème de société ! Nombres d'épouses et d'époux, d'enfants, n'avaient plus de nouvelles de leur parent partit à la guerre !
Cela avait coincidé avec la fameuse offensive dans les alpes ( qui au final n'a été qu'un crime de guerre !) . On dénombrait des unités entière disparues, soit une petite dizaine de millier de soldats !
C'était une catastrophe mondiale ! Des " boys" loin de leur ranch pourrissaient chez les frenchies ! Des sujets de sa majesté étaient portés disparues dans les alpes, chez ces métèques de bouffeurs de grenouille !
chez ces "cochons de franzosisch " , ein diktat !!! Bref, c'était inacceptable une fois !
Odd caricature l'évènement : des rats rapportaient le cadavre du soldat à sa femme en disant " on l'a retrouvé, mais il y a laissé quelques bijoux", un autre ayant le toupet de rajouté " vous plaigniez pas, on l'a bouffé qu'à l'intérieur !"
Sauf que Yumi trouvait que le cadavre du soldat ressemblait un peu trop à Ulrich... pour sa défense, Odd déclara qu'il ne s'était pas inspiré de Ulrich mais de William, hors celui ci se trouvait juste derrière... Donc Odd se retrouva à affronter deux personnes connaissant les arts martiaux... Heureusement il y avait Peter... qui se prit un coup de poing... Will dû intervenir mais que pouvait t-il face à quatre enragés ?

...

On avait prévenu le ministre de la magie français... l'empereur des terres l'Est, des contrées de Zacharias, du sud est du continent d'Akaenia, le maitre des hippogriffes, était là ! Il prévint son supérieur français, le président de la république, mais ne croyant pas tellement à cette information, il en parla au 1 er ministre . Mais bon, sans doute des rumeurs ! Après tout, les stanislasiens n'avaient t-ils pas traité ce protectorat avec mépris ?

...

"__ Où est l'empereur ? Demanda un estafette.

__ désolé, il est très occupé ! Répondit Fritz, nerveux.

__ Mais c'est important... nous subissons des frappes aériennes... elles viennent d'Allemagne ! Apparement, une offensive est imminente !

__ je vais voir ce que je peux faire... dit Fritz, méfiant. Car l'empereur était loin, et il savait que cette nouvelle le mettrait dans une rage. Et puis, Xana devait pouvoir mettre à bas toutes nouvelles offensives alliés ?
Oui, mais seul l'empereur donnait l'ordre d'utiliser Xana...
Mais bon, il allait devoir envoyer un corbeau à l'empereur... il détestait ces bestioles !

...

"__ allez les gars ! Plus que deux jours et nous y sommes ! Courages mes gaillards ! " C'était Ulrich qui gueulait ces paroles à sa troupe, misérable et déshydratée. La veille, ils avaient croisés une section de Kankrelats... mais grâce au savoir évident de Ulrich sur ces bêtes, ils entraient dans l'histoire pour être les premiers soldats français à éliminer totalement et héroïquement ces sales robots réputé invincible ! Mais bon, en attendant, ils y avaient laissés deux soldats... se souviendra t-on d"eux
?

...


"__ Oui messieurs les représentants du peuple ! Le combat des états-Unis d'Amérique ne restera pas vain ! Les peuples d'Europe du Sud-est seront venger ! La démocratie et les droits de l'homme triompheront ! Ceci n'est pas une simple guerre ! C'est la remise en question des fondements de notre société, face à elle même ! C'est un combat intérieur qu'il faut gagner à tout prix, pour le salut de l'humanité !
Ou alors, ou alors messieurs dames du congrès, les Forces de l'Axe du mal se rependront sur Terre et l'homme tombera dans une dégénerescence abjecte, qu'il n'a pas connu depuis les années 30 et la monté de la face noir de la politique de la pensée humaine: le fascisme sous toutes ses sombres coutures !
Ainsi, je vous invite à voter cette loi, pour le service militaire ! J'apprend à l'instant que la Stanislasie vient de déclarer la mobilisation générale ? Et bien nous aussi, pour qu'ils se prennent la fureur de tout un peuple ! Pour leur percer le flanc ! Je vous invite messieurs dames du congrès, à participer par tout les moyens, à ce combat pour le salut de nos enfants, de la civilisation !
Pour la paix... dieu bénisse l'Amérique !"
Le congrès applaudit l'alocution du président Watson, il avait lancé un avertissement claire: les USA ne sont pas des lâches, ils se lanceront dans ce combat avec toute leur force . Mais bon, ce n'était même pas lui qui avait écrit le discoure, c'était son vice président Clark... on dit que Ervig apprit la nouvelle ( du discoure et de son auteur), il aurait raillé: " ah! Ca devient intéressant !"

...

L'empereur ce trouvait dans un boudoir où un peintre connu dans tout le pays de Zacharias lui tirait le portrait. Ervig avait dû revêtir les habits traditionnel de chef des armées du pays, dans une sorte de vareuse de hussard, avec la cape d'un carabinier, telle une toge romaine ! La culotte et les bottes de cavalier complétaient le tout. On avait bien sûr rajouter de nombreuses décorations. C'était aussi dans cette tenue qu'il devait recevoir les nobles du pays ! Sa coiffure était la même, et on pouvait dire que cette uniforme lui donnait encore plus de charisme.
Le peintre était petit et jeune. Avec de vrais doigts de pianiste sentant la peinture. Il avait le visage farder et une perruque sans queue ni tête, bariolée par des bigoudis et des anglaises, et un cadogan à ruban bleu. La tenue était celle adéquate pour son travaille, une longue blouse décolorée, mais dessus on pouvait voir le justaucorps en peau d'ours des montagnes et un jabot à poils d'hippogriffes !
Il peignait l'empereur su un hippogriffe pourfendant de son sabre ( un bancal magique, avec une dragonne d'Arcania, qui multiplie la puissance par dix ! Et qui relie la pensé du combattant à la douleur que provoque l'épée ) un régiment de Trolls dans un col avec du côté des trolls le ciel gris et sombres, troué par des éclairs rouges, et du côté de l'empereur un ciel bleu peuplé d'oiseau intrépide fonçant vers l'ennemi. Belle propagande qui annonçait les intentions du chef de l'état.
Quand le peintre eu finit son ouvrage, il le présenta le fruit de son travail.
Les cheveux noirs volaient au vent, le sang giclait, les yeux bleus devenaient rouges, et son bras puissant détruisait les ennemis.

"__ C'est magnifique ! S'exclama l'empereur. comment avez vous fait ça en si peu de temps ?

__ j'ai posé les bases, et ma pensé a guidée les pinceaux !" Il fit ensuite une démonstration de lévitation avec ses instruments. Mais bon, dans ce pays, plus rien n'impressionnait Ervig et il s'attendait à tout. Même à ça.
La journée passa, il vit sa femme, ses enfants, son ministres. Et un corbeau arriva pour " sa majesté le Kaiser". C'était un message de Fritz:

" Mein Kaiser, on ma chargé de vous dire qu'une possible offensive des Alliés dans le nord au niveau de l'Autriche serait en préparation. Des attaques aériennes frappent en ce moment les grandes villes du Nord. Elles ont déjà fait plus de 50 morts ! Notre armée se déployant, elle attend vos ordres.
Heil Und respekt à vous mein Kaiser !"

Ervig prit une feuille de papier et écrivit

" Mettez nos positions en modes défensives, que les forces employées soit surintendantes ! Envoyez quelques groupes de Blocks ou de Frôlions faire de la reconnaissances, vous avez carte blanche pour utiliser Xana. C'est un Kaiserbefehl ! Heil und respekt à vous Fritz !"

Puis il fit envoyer ce messages par un de ses pages . D'ailleurs les deux enfants le regardaient intrigués, avec ce regard curieux qu'avaient les gens de ces contrées en le voyant. A croire qu'il était l'un des premiers Kaiser à venir ici depuis des lustres !
Mais surtout cet accoutrement traditionnel qu'on obligeait à leur faire porter. Ce justaucorps et cette perruque, cette cravate et ces guêtres. Mais bon, cela ne retirait pas le mérite qu'ils avaient d'être de bon serviteur !
Puis vers la fin d'après midi:

"__ Mein Kaiser ? Dit Frederickus . Les invités sont là !" Ervig suivi ses deux petits pages.

__ l'impératrice est déjà là-bas, elle a tenue à accueillir les invités ! Rajouta Stanislas, le plus grand.

__ bah, il faut toujours qu'elle face l'hôtesse ! Grommela Ervig.

__ heu pardon mein Kaiser ? demanda Stanislas qui n'avait pas bien entendu apparement .

__ et mon fils ?

__ oh, le jeune hippogriffe ( un peu comme le dauphin) vous précédera, accompagné lui aussi de ses pages.

__ bien... murmura Ervig qui se demandait sur quoi il allait encore tomber: des ploucs poudrés ? Ou des foudres de guerres ? Des vrais gentilshommes ? Ou des nobles d'opérette. En tout cas le chambellans arriva le premier et s'exclama:

"__ Messieurs ? Le Kaiser !" Aussitôt Ervig entra, tranquille, l'air fière, scrutant la salle de fonte en comble de ses yeux bleus pénétrants. Les deux petits pages étaient très impressionnés, ils n'avaient jamais vu autant de noble en même temps. Puis, d'un trait tous s'écrièrent au garde à vous ( surtout les militaires) " Heil und respeckt mein Kaiser", avec le salut impérial qui allait avec.
Et quand les hommes faisaient ça tel des piquets, leur femme ne se gênait pas ne faisait qu'un signe de la main, en riant au lieu de crier.
Si on regardait attentivement la salle avant, on voyait que les nobles étaient regroupés en plusieurs petits cercles. Et quand l'empereur est arrivé, ils étaient en ligne, tels des petits soldats. Le ministre de la magie arriva par sa droite, se jettant presque sur lui. Sans doute parce qu'il n'était qu'un pauvre Mage bourgeois, et que c'était sa façon à lui de dire " vous voyez ma place ? elle est chaude hein ? Et ben vous ne l'aurez pas !"

"__ Oh mein Kaiser, merci d'être venu si vite ! Dit le ministre.

__ je suis venu, j'ai vu, et je crois que nous vaincrons ! Dit il en s'adressant à la salle, qui ricana gentillement reconnaissant là un morceau de citation d'un général venu d'un peuple de l'autre monde, les romains.

__ Bien mein Kaiser, mais laissez moi vous présentez quelques figures importantes de notre continent ! " Ils guida ensuite Ervig vers un groupe de personne se mettant ligne.

"__ Voici le marquis Roy de Phéréa, des terres riches qui possedent un grand port ! Dit le ministre. Ervig serra la main de ce jeune homme au visage juvénile, ayant dans la vingtaine. Roy avait les cheveux roux et mi long. Ses yeux bleux étaient différend de ceux d'Ervig. Les yeux du jeune marquis tournaient dans une sorte de violet foncé et doux, un peu comme la couleur de l'encre bleu que l'on utilisait dans les stylos plumes.
Il avait aussi ce signe distinctifs des marquis de ce pays, une sorte de bandeau de tissus précieux autour du front passant sous ses mèches de cheveux. On y voyait les feuilles du chêne, symbole la famille de Phéréa.
Roy portait l'uniforme des cuirassiers léger monté. Une capte en forme de toge bleu réuni par un rubis rouge arpentait ses épaules. La cuirasse bleu et or protégeait son torse et formait des épaulettes sur les épaules.
Il portait un long gilet d'homme bleu à bord doré au col d'officier rabattu vers le haut, et descendant jusqu'aux genoux. Le tout était tenu par une ceinture blanche. Ses manches étaient courtes et noires, et il avait une paire de mitaine bleu en peau de dragon. Il portait une culotte de cavalier et d'importantes cuissardes maintenues par des guêtres noirs.
Son épée avait dit on, la force de du feu en elle comme celle des héros.
après avoir lu dans le prince comme un livre ouvert, Ervig lui lâcha la main et commença un petit dialogue au mépris du protocole:

"__ Quel a été votre fait d'arme ? Demanda Ervig, tout simplement tel un père, ce qui mit roy mal à l'aise, lui qui n'avait pas l'habitude de parler.

__ Et bien... j'ai remplacé mon père à la tête des armées de Phéréa à 15 ans et j'ai battu le royaume de Bidan ... j'en ai libéré la princesse et depuis c'est ma femme. " Il la présenta, elle était blonde et discrète, et ressemblait à une fée. Mais bon, sa s'arrêta là. Mais quand je suis revenu à Phéré, mon père le marquis Eliwood était mort...

__ toutes mes condoléances", dit Ervig usant de ses talents de comédiens.
Il passa ensuite vers un autre nobles, le prince Marth ...

__ Voici le prince Howel, un grand héros !" Dit le ministre. Ervig lui serra la main. A la différence de Roy, le jeune homme qui était devant lui était une perche "( il ferait un excellent grenadier )" pensa Ervig.
Il était brun à tel point que ses cheveux tournaient sur le bleu marine ! Ses yeux étaient ceux des Wolfenstein... bleu myosotis avec ce don de vous pénétrer ! C'est ainsi qu'une sorte de dialogue de sourd s'installa laissant un grand silence.
Marth avait les mêmes accoutrement que Roy à la différence qu'il ne portait pas de cuirasse. Il n'avait pas de gilet mais un justaucorps avec des broderies d'or et d'argent, et les manches retroussées, laissant les avants-bras dans des sortes de mitaines longues en peau de basilic. La culotte était large, celle des cavaliers d'artillerie sans doute, mais ses bottes étaient lourdes ! Des bottes de carabiniers ! Il avait cette toge bleue réunie par un petit blason. Sur la tête, il portait le diadème que sa soeur lui aurait donné avant de mourir dit-on

__ c'est une bien belle épée que vous avez là ! Fit remarquer Ervig.

__ oh en effet Mein Kaiser, c'est celle qui a vaincu le dragon Frodon, la bête du sorcier Karadagan, il voulait assouvir tout le continent !

__ souhaitons quelle accomplisse sa mission dans l'avenir..." dit Ervig en l'observant ( par le prince, l'épée)
Il y eut ensuite d'autres nobles, tel le roi Ephraim , c'était un homme svelt aux cheveux vert et habillé d'un justaucorps blanc et dorée. Il avait vaincu une coalition de petits états dominés par des démons du mal.
Il y avait avec tout ces nobles, leur suite, qui était tellement grande qu'il serait impossible de décrire, tellement le nombre de regards tournés vers cette cérémonie était important !
Puis vint ensuite le chevalier Ike, Lord de Daeim .Ike était vêtu d'un justaucoprs bleue et jaune, avec une épaulière sur celle de gauche. Il avait les cheveux bleu, une paire de mitaines et un bandeau vert noué autour de la tête. Il avait aussi une grande cape rouge et usée, un pantalon blanc et des bottes avec des semelles métalliques. C'était un grand guerrier, grand et robuste, au visage impassible.
On peut dire que quand il serra la main de l'empereur, il la lui écrasa.
Il prenait ce petit Kaiser pour un couard, le genre de type qui donne des ordres mais qui ne se jette pas dans la mêlée.

"__ On m'a parlez de vous... on m'a dit que vous étiez un grand guerrier et que vous aviez participez à plus de milles batailles ! Que vous aviez même vaincu le chevalier noir ?

__ en effet. répondit tranquillement Ike. Et moi on m'a dit que vous aviez prit le contrôle de tout un morceau de continent en 4 mois... bravo.

__ merci. Dit Ervig touché dans sa vanité. Mais il voyait en ce chevalier le genre de type qui fonce tête baissé sans réfléchir, et qui ne saurait s'adapter à la guerre moderne ! Quoique ...
La soirée se passa dans un la bonne humeur. Tout le monde voulait voir le Kaiser, l'homme qui avait prit le contrôle de toute une péninsules montagneuse en seulement 4 mois ! Et qui avait vaincu une grande puissance.
Ervig racontait des épisodes de bataille... pas très épiques. Comment rendre épique des batailles de chars, où on ne savait où se trouvait l'ennemi ? Sans doute de cette façon :

"__ ... Alors les italiens envoyèrent des milliers de chars contre mes position, sur une surface d'une bonne centaine de kilomètres ! Heureusement mes soldats ont tenu ! Grâce à des Koeningdrache !

__ vous avez utilisez des Dragons royals ? S'étonna le Roi Ephraim

__ pas exactement, ce ne sont que des carcasses de ferraille ! Avec un énorme canon crachant des boulets qui éclate !

__ c'est barbare ! S'offusqua une princesse.

__ pas autant qu'un combat à la baïonnette ! Ou une charge de manticore madame ! répondit Ervig.

__ et ensuite ? S'enquit le roi de Renais.

__ Il a foncé tête baissé dans le piège, et mes brigade de chars léger l'ont prit par les flancs. Il a été détruit. Je n'ai eu qu'a le poursuivre et l'encercler par les montagnes à côté, en y faisant passer le reste de mon armée.

__ et à quel moment avez vous été sur le champ de bataille ? Demanda Ike, arrivant par surprise.

__ aucun, vu qu'il n'y a plus tellement de bataille chez nous. On appel ça des escarmouches .

__ vous n'avez pas été à la tête de vos chars ?

__ J'en avais plus de 2000 ! Sur une centaine de kilomètre. J'ai commandé mes troupes depuis un centre de communication où je voyais tout ce qu'y se passait ! J'avais toutes les heures un rapport de la situation

__ pas très ... héroiques ... siffla Ike.

__ Ce n'est pas moi le héros, je ne cherche en rien à l'être, ce sont mes soldats les héros, les braves, ce sont eux qui reçoivent la médaille! Moi je ne suis là que pour leur tracer un chemin ! Je suis la tête, ils sont le corps.


__ je vois . Dit Ike à qui on avait visiblement fermé le clapet, alors il s'en alla.

__ veuillez l'excuser, il est très brusque et bourru... tenta Roy

__ c'est un vétéran, c'est normal ils sont pour la plupart comme ça.

__ Avez vous des pensez belliciste ? Demanda Marth chez qui, ce n'était pas du tout tabou.

__ en effet sir, mes ennemis dans mon monde on aussi des protectorat ici, mais ils ne s'en occupent pas ! Je pensais faire aussi la guerre ici ! Pour unifier ce monde, entre nos mains, mais principalement entre les mains de son peuple !

__ oh !" S'enthousiasma Marth, une petite guerre ça faisait longtemps !

__ et ce petit blond c'est votre fils ? L'héritier ?

__ oui en effet, votre futur Kaiser, je souhaite lui offrir un grand empire! Que mon peuple ne manque de rien ! vos terres renferment des richesses immense ! Le pétrol, le minerais !

__ le minerais oui... mais le pétrole...

__ Pour nos machines chez nous, nous commençons à en manquer.

__ oh, on en trouve par chez nous dans le lait de dragonne !

_ fort bien... il faudra donc créer des élevages de dragon !" On le regarda bizzarement, c'est qu'à part massacrer ses bêtes ou les utiliser à la guerre... elle ne servait pas à grand chose. En tout cas pas pour son lait. Mais bon, ça devait être original !

"__ quant toutes les armées de l'empire pourraient être mobilisés ? demanda Ervig.

__ ben, il suffirait de quelques semaines pour rassembler l'armée de métier, et le double pour rassembler tout les conscrits, plus les prêts, la mobilisation de matériel... ? Demanda roy, alors que tout le monde avait compris.

__ finalement... je l'ai trouvé ce second front ! Murmura Ervig.

__ pour envahir les terres de l'ouest appartenant aux ennemis du Kaiser, voyons Roy ! Le Sermonna Marth.

__ la guerre... encore la guerre ! On en finira donc jamais ?! J'en ai assez de ce bellicisme ! Se plaignit le marquis

__ allons Roy, tu sais bien qu'une bonne guerre relance l'économie, détruit des ennemis, retrace les frontières, change un monde ! Surtout que celle-ci ne peux qu'être que bienfaitrice pour nos contrées impériale !

__ contrées impériales ? S'étonna Roy

__ et oui ! L'empereur pense nous annexer ! Cela nous apportera des avantages économiques et financiers certains ! Une stabilité des plus grandes ! En plus, il semble être une personne de qualité qui nous comprend !

__ et bien moi j'ai encore du mal à le comprendre ! " Sur ce, Roy s'éloigna, pour aller dehors.

"__ il est incorrigible, n'est ce pas sir ? Dit une voix derrière le prince.

__ Ike ? Je croyais que vous étiez parti !

__ Au début je me suis dit que ça ferais trop plaisir à certains, donc je suis resté. Expliqua le chevalier avec sa flegme habituelle.

__ vous êtes étrange... fit remarquer Marth. Vous semblez être en désaccord formel avec notre empereur, et pourtant vous restez ?

__ je ne suis pas comme le marquis Roy. Je suis plus réfléchie. Et puis j'ai appris qu'il y allait avoir une guerre... Dit Ike, à l'affut.

__ vous êtes pire qu'un chasseur à l'ouverture de la chasse vous !

__ non, je suis juste curieux de connaitre les intentions de ce couard d'empereur sortit d'on ne sait où.

__ Le couard serait heureux de vous expliquez formellement ses intentions sir. Dit une voix lyrique et grave dans le dos du chevalier.

__ Mein Kaiser... allez y.

__ De quoi ?

__ quoi de quoi ?

__ Votre ami est étrange... Souffla Ervig, impressionné à Marth.

__ non, c'est juste qu'il ne se laisse pas défiler, il horreur de se défiler... expliqua le prince.

__ un grand chef militaire... murmura Ervig.

__ alors c'est un complot votre guerre en faite ? Demanda Ike, énervé qu'on parlâmes dans son dos.

__ Je vais être bref et concis : gloire, fortune, richesse, puissance, respect. Les autres nations et Terres de Fantasia ne sont en rien respectés par les états moldu qui s'en occupent ! Elles sont oubliées et bafouées ! cette état d'esprit ne changera probablement jamais.

__ et après on me traite de pessimiste et d'irrespectueux... grommela Ike.

__ Hors c'est là que j'interviens. J'ai compris le potentiel de ce monde, et de vous tous ! Les richesse de Fantasia et de notre protectorat est incommensurable ! Réunies, elles feraient un malheurs ! Et tout ça pour le bien de nos deux mondes !

__ parce que vous prévoyez prévenir votre peuple que nous sommes là en plus ? Railla Ike, sceptique.

__ il le faudra bien un jour. Mais les raisons de cette guerre sont autres aussi. Les protectorats de mes ennemis , les Alliés, peuvent nous attaquer à tout moment, mais je doute qu'ils se préoccupent de vous. Il faudra donc profiter de cet état de sous estimation pour rafler la mise. D'abord sur tout le continent, ensuite sur Fantasia.
J'ai une guerre sur le feu dans mon monde, elle aura des conséquences sur le votre ! A tout moment les Alliés peuvent décider de m'attaquer ici, pour le tout pour le tout !
Il faudra donc être plus malin et frapper avant.

__ une frappe préventive quoi... Dit Ike, calmement.

"( incroyable) pensa Ervig ( ils connaissent aussi le concept de la frappe préventive... )" __ En effet c'est ça !

__ Ouais en gros, vous êtes un gros belliciste, qui veut amasser des richesses dans un but commun, celui de la puissance et pour une pseudo utopie qui serait le bien de l'humanité ! Résuma Ike, alors que dans le dos de l'empereur , le Prince Marth faisait de grand signe pour lui dire de s'arrêter, car il sentait l'empereur sur le point d'exploser.

__ C'est ça, dit Ervig, mais vous auriez pu, au bout d'humanité, rajouter pseudo, au moins vous aurez eu le courage d'aller au bout de votre raisonnement, ce que vous n'avez pas fait, de peur de me... froisser ?" Ike ne répondit pas, il s'était fait quelque peu piéger. Sur ce messieurs je vous quitte quelques instants, il y a sans doute beaucoup de vos collègues qui veulent avoir plus de renseignement ! Et il sortit de ce cercle

__ Pas fou non ?! Engueula Marth.

__ quoi ? Il ne s'est même pas énervé et m'a confirmé mes soupçons ! Je n'ai jamais eu de telles joutes verbales ! Devrais je me plaindre prince ?

__ ben non...

__ alors méditez" ... Dit Ike en partant vers un autre endroit, sans doute rejoindre le roi Ephraim qui avait les mêmes soupçons que lui.

...

Un corbeau venait d'arriver au palais impérial de Stanislastadt. Il transportait un message dit " urgent et top secret".
On l'apporta à Fritz Borodini, celui ci l'ouvrit et le lu :

" Cher Fritz, faites suivre cela au gouvernement:
Sonnez la mobilisation générale, cela aura un effet psychologique certains sur cette futur offensive Alliés. Nous avons rempli nos premier objectif: contrôler le sud-est de l'Europe, le peuple entier doit marcher pour ce qu'il va suivre: contrôler l'Europe centrale. Je sais que cela va ralentir, voir nuire à notre économie, mais nous sommes déjà en économie de guerre, ce en quoi nos ennemis récent ne sont pas. Nous avons un avantage certains et nous sommes prêt: profitons en !
Cette mobilisation doit toucher dans un premier temps les hommes de plus de 18 ans non marié et sans enfant. Nous avons déjà appeler les réservistes contre l'Italie, nos effectifs monteront à 2 millions d'hommes valides à présent. Je veux qu'ils aient un entrainement précis, pour manier les armes, et qui sait, conduire un blindé, et pour certains déjà expérimenter, un avion de chasse, ou pouvoir s'integrer dans la marine. Il le faut pour le salut de notre nation, de nos institutions, de notre peuple, de notre armée !
Heil und Respeckt à vous !"

Fritz finissait de lire le message, et il sourit. Il savait qu'au final, ce message était adressé à lui, car il était devenu aussi puissant que le chancelier, et les conseillers étaient devenu des ministres fantômes ! Et rien ne l'intriguait dans le message, car Fritz faisait parti de ces fidèles à qui l'empereur leurs avait expliqué sont scénario, ses objectifs, sa volonté. Fritz savait tout, jusqu'au moindre détail, et cela l'amusait quelque peu quand les militaires ne comprenaient pas certains mouvements de troupes, car c'était un des objectifs de l'empereur que seul lui connaissait... Puis une estafette arriva:

"__ Monsieur ? Monsieur le Reichgraf Kain Hardaven désir vous parlez.

__ hein ? Et bien mon garçon, faites le entrer ! " Ordonna Fritz comme une évidence, car à présent, il remplaçait quelque peu l'empereur dans ce palais.

...

Le marquis Roy était accoudé contre la balustrade de la terrasse déserte. Il faisait nuit, et les étoiles brillaient dans le ciel. Le jeune marquis faisait en quelque sorte, le point sur la situation: le nouvel empereur qui leur rendait visite, était un gros béliciste et qui semblait l'assumer parfaitement. Il voulait porter la guerre dans son monde, sans vergogne, pour amasser des richesses. Génial !

"__ Vous semblez soucieux... remarqua Ervig qui était là depuis un bon quart d'heur à l'observer. Le marquis sursauta de stupeur, mais Ervig reprit:

__ Je vous observe depuis un bon quart d'heur déjà, et vous semblez très soucieux ... en vérité vous ne voulez pas partir en guerre... vous avez peur que vos terres soient ravagés comme elle le furent autrefois par une empire sproadique dont j'ai oublié le nom... est ce vrai ?

__ comment vous faites... ?demanda Roy sidéré.

__ les yeux... quand quelqu'un pense assidument, ce à quoi il pense se lit dans ses yeux ! J'avais droit à un véritable film !

__ et ça ne vous arrive jamais ? demanda Roy qui pensait changer de sujet.

__ non, car je ne pense jamais directement à ce que je pense, je reste donc impassible !

__ ah... Fut tout ce que répondit le jeune marquis qui semblait gêné.

__ je sais ce que vous pensez, et ce que vous voulez ! Mais j'ai rencontré le même problème dans mon pays ! Personne ne voulait partir en guerre, mais j'ai tout de même réussi à insuffler ma volonté et ma fougue en mon peuple et dans mes institutions !

__ et maintenant ?

__ Maintenant ? Plus personne ne peut faire marche arrière ! Tout le monde est prit dans l'engrenage ! que je n'ai même pas lancé, je le rappel !

__ vous êtes bizarre ...

__ Monsieur le ministre m'a donné le nom des espions à la solde de nos futurs ennemis... si j'ai lancé ces rumeurs de guerre, c'était pour les démasquer. Mais je sais que vous n'en faites pas parti n'est ce pas ? En tout cas, ils commenceront à tomber demain... mais je serais que vous ne ferez rien qui puisse entraver mes actions bienfaitrices ! Car je sais que vous êtes... et que je peux vous faire confiance... n'est ce pas ?

__ bien sûr mein kaiser ! Dir Roy, prit à parti . Il ne faisait bien entendu pas parti des espions, mais le fait que l'empereur lui parle ainsi le mettait obligatoirement dans un camps, et l'obligeait à ce taire.

__ Que savez vous de mon monde ? Demanda Ervig, très sérieux, devant un Roy surprit qui ne savait quoi répondre tout simplement parce qu'il ne savait rien.

__ Et bien... il n'y a pas de magie... et vous vivez dans ce que vous appelez la modernité. Et dans un système qu'on appel démocratie. Il n'y a plus réellement de noble et il y a beaucoup de pauvre. Vous êtes monothéistes !

__ en effet, c'est extremement précis ! Mais que savez vous de la démocratie ?

__ que c'est le peuple qui gouverne ...

__ Simple... bref, concis . Et qu'en pensez vous ?

__ et bien qu'on doit donner des responsabilités aux gens responsables. Et...

__ Et ?

__ Et mon peuple n'est pas très responsable...

__ qu'en savez vous ? vous jugez des gens comme ça, juste parce qu'ils ne sont pas nobles ? Parce qu'ils n'ont pas la même classe sociale que vous ? Qu'ils n'ont pas la même chance que vous ? Et que mettez vous dans votre peuple ? Seulement les humains ? Vous faites commes les sorciers anglais, vous permettez de jugez les espèces responsables ou non ? de quel droit ?

__ ce n'est pas ce que je voulais dire...

__ et c'est que vous apprêtiez à dire ! Car vous pensiez qu'en tant que monarque, je ne pouvais respecter mon peuple d'égal à égal ! Hors détrompez vous ! Si je ne le faisais pas, je ne serais pas là en train de vous parlez ! Les gars que je vais envoyez ce faire trucider, je vais leur demander d'une façon ou d'une autre leur avis: par la démocratie !
Si ils élisent des gens de mon côtés, j'aurais les mains libres, mais si ils font l'inverse, ça me forcera à être plus rusé ! Hors, pour le bien du pays, il vaut mieux que ce soit des gens de mon côté....

__ je comprend ...

__ C'est bien ce que je pensais... vous êtes quelqu'un de confiance et de responsabilité ! Vous venez de décrypter un langage de politicien de seconde zone !

__ ah ... heu ... ce qui veut dire ?

__ Ca veut dire que vous n'êtes pas le genre de type à vous laissez embobiner ! Les politiciens de seconde zone sont des charlatans et flatteurs !

__ mais vous ne m'avez pas flatter ?

"(merde) pensa Ervig ( il est pas si con que ça... faut jouer dessus)" __ Mais si. Oh excusez moi, mais je dois m'absenter ! J'ai promis à mon fils de lui montrer une jeune fille, en faite c'est le duc de Fer qui veut ça, mais je ne lui ais rien garanti !

__ vous allez marier votre fils ?!

__ ce n'est pas garanti ! Au revoir !" " Et il s'en alla rapidement. Roy se disait qu'en fait, il n'avait rien comprit de ce que lui avait dit l'empereur. Pire, il l'avait embobiner: ce type était loin d'être un politicien de seconde zone. Mais le sens innocent avait eu raison de cette manipulation. Mais le jeune marquis ne voyait toujours pas où l'empereur avait voulu en venir. Le mettre dans sa poche ? trop simple. Le convaincre du bien fondé de sa guerre ? Il n'a de compte à rendre à personne la dessus, en tout cas à Fantasia. Ou tout simplement le tester ? C'est probable. Mais tout cela faisait de l'empereur un personnage énigmatique, passionnant et dangereux.

"__ Bien sur qu'il est dangereux... que crois-tu ? Dit une voix dans le dos du marquis .

__ Merdre, arrêtez de lire dans mes pensées ! Ca ne regarde que moi !" Puis roys se rendit compte de sa bévue: en effet, il parlait à un roi. Le roi ephraim pour être précis. " a votre majesté... "

__ C'est bon c'est bon... je voulais parler à l'empereur... on m'a dit que tu lui causais... mais il n'est plus là. Que t'as t-il dit ?

__ il m'a parlé de démocratie, et m'a demandé mon avis sur son monde... et m'a parlé de politicien de seconde zone, et ensuite il est partit....

__ Il est bien étrange cette empereur. en fait il te testait. c'est pas un imbécile il est très malin... rusé. Je ne voudrais pas être son ennemi. en fait il a voulu te tester. Il a fait la même chose avec Ike et son ministre, ses petits pages, et fait la même chose avec son entourage. Il l'a même fait avec Marth... et il même venu me causer quelques instants. Il a tout de suite vu que je n'étais pas un cadet de bleusaille !

__ il va faire ça avec tout le monde ? demanda Roy intrigué.

__ Bien sur ! C'est un grand chef d'état, qui veut être entouré de gens responsable, donc il les teste en leur demandant des avis sur des choses simples et fondamentales ! C'est comme ça qu'il va faire le tri...il teste lui même !C'est pas un couard.

__ oui, il a l'art de lire dans les pensées en regardant des les yeux !

__ bah, tout le monde peut faire ça ! Il a fait ça avec Marth lorsqu'ils se sont serré la main... ils se sont sondés mutuellement !

__ oui j'ai remarqué ça...

__ bon soufflons, nous savons que nous serrons à ses services !

__ comment le sais tu ? Demanda Roy, étonné.

__ nous avons pour la plus part passé brillamment le test ! toi en le démasquant vers la fin, Moi, en entretenant un dialogue de politicien codé avec lui, Ike ... parce que tout simplement que Ike est un grand guerrier, un chef de guerre indispensable et populaire ! Et Marth parce que c'est un prince puissant. Il a besoin de nous pour tenir le pays. Il préfère mettre les choses utiles dans sa poche plutôt que de les détruires parce qu'elles risque de lui faire de l'ombre !

__ Oh, aurait t-il de l'humilité ? Ironisa Roy.

__ quand on est politicien, il en faut, comme il faut être un bon comédien.
C'est ainsi. Le ministre de la magie n'est qu'un pantin ! La preuve il n'a toujours pas réussi à attraper le magicien Darius. Il avait demander de l'aide à L'empereur... il n'y eu aucun résultats ! Darius cour toujours dans la nature et sa arrange tout le monde sauf le ministre ! et il s'est finalement plié à la règle !

__ Pff, ça me donne mal à la tête tout ça... se plaignit Roy.

__ hey ! Tu auras tout le temps d'avoir la colique, la chiasse, la migraine quand on sera sur le front, mais pas là ! Bon rentrons à l'intérieur "
Le lendemain, plusieurs nobles furent convoqués, au cas par cas. Dans tout le pays, cette action se répeteait. La plupart furent déchu de leur nom, de leur titre et de leur bien car ils avaient refuser de porter allégeance à l'empire soit disant. Cela représentait une bonne centaine de personne, qui, pour éviter toute révolte, furent exilé dans les terres de l'ouest, dans les protectorats des Alliés. Ils pensaient pour la plupart, s'en tirer avec une chance divine. De plus, de ces terres de l'Ouest, ils pourraient tenter de reconquérir leur pays, en demandant de l'aide à ces "Alliés " ? Ils ne savaient pas qu'en faisant cela, ils appuyaient sur un bouton qui actionnerait un engrenage infernal que l'empereur lui même avait monté. en faisant cela, ils devenaient des traitres à la réputations détruites, à la solde de l'ennemi. Sans honneur et faible, ayant besoin de l'aide de moldu pour retrouver leur titre ! Et qui dit que ces "Alliés" les aideraient ? ...

"__ Pauvre d'eux... se lamenta Roy.

__ tu aurais préféré être à leur place ? Le sermonna Marth.

__ le fait est que maintenant, le tiers des terres du Protectorat de l'Hippogriffe appartiennent à l'empereur. Il est très fort. Dit Ephraim.

__ et sans scrupule ! Rajouta Ike, flegmatique.

__ comment peut on faire ça ?! enragea Roy. J'aurais du refuser de prêter allégence.

__ égoïste, pense à ton peuple. Lui dit Marth.

__ C'est ici pour la convocation impériale ? Demanda un jeune homme fort , un elfe, venant des terres d'Hyrules.

__ Link ?! C'est toi !! S'écria Roy. Il se jeta immédiatement dans les bras de son ami. Je suis heureux de te revoir ! Surtout ne prête pas allégance ! C'est un fou !

__ heu... ROy... tu m'étouffes ...

__ Oh excuse moi. surtout ne prête pas allégeance !

__ il ne peut pas prêter allégeance ! Fit Remarquer Marth.

__ Et puis, il serait en retard de .... plusieurs jours... Dit Ike.

__ Roy,Link n'est pas noble... c'est juste un grand guerrier, un seigneur de guerre, un héros !

__ ah merdre, j'avais oublié... alors pourquoi tu es venu ? Dit Roy en s'adressant au nouveau venu.

__ parce que on m'a convoqué .

__ c'est d'une logique implacable . Médita à haute voix Ike.

__ Et pourquoi ? Les mêmes raisons que nous ?

__ a ton avis roy ?!" Le ser













__ a ton avis roy ?!" Le sermonna Marth. A cet instant, la porte s'ouvrit et un petit page apparut et les invita à entrer.
L'empereur c'était débarrassé de sa tenue d'apparat pour remettre sa fameuse vareuse. Il était assit à son bureau et semblait ignorer ses invités. Au moment où Marth allait faire un raclement de voix, Ervig leur dit de s'assoir, en leur montrant des sièges devant eux.
Au moment où Roy allait demander la raison de cette convocation, Ervig sortit de sa paperasse, et les mains croisés, il leurs répondit:

"__ Si je vous ais convoqué, c'est pour une raison précise ! J'ai décidé de donner une constitution à ce pays ! J'ai déjà l'aval enthousiaste du ministre de la magie, maitre Marlein !

__ pourriez vous nous montrer ce texte ?" Demanda Ike. L'empereur lui passa le manuscrit et le lit: on y parlait de droit de l'homme et de la femme, de citoyenneté, de droits et devoirs, de démocratie, d'égalité.
Ike venait du petit peuple, et jusqu'à très récemment, il n'avait connu que la dureté du travail acharné, et la misère. Il était naturel que cet texte le touche. Grâce à ce bout de papier, il ne serait plus une exception, d'autres comme lui, pourraient avoir une ascension sociale. de plus, il était heureux d'avance pour ses amis nains ou korrigans. Ils allaient enfin être traités d'égal à égal avec les humains. Et les moldus auraient les même droits que les sorciers et magiciens.
Ce texte prévoyait une législation pour les animaux magiques. Ce texte semblait parfait.

"__heu, que voulez vous dire quand vous parlez de " suffrage directe et universel " mein kaiser ? Demanda Ike, intrigué.

__ oh, je veux simplement dire que tout le monde vote, humains, petit peuple... quelque soit leur sexe, leur origine, leur race, leur religion !

__ co... comment ?

__ vous avez bien comprit chevalier ! Dit Ervig, le sourire carnassier.

__ Ah... c'est sans doute ça ce qu'on appel le progrès... ria nerveusement Ike .

__ Vous pouvez nous en dire plus s'il vous plait ? Demanda Marth, perdu.

__ Oh rien, le kaiser prévoit de créer un parlement bicéphale sensé représenter la population de l'empire , élu au suffrage universel direct ! Avec l'égalité pour tous et tout le monde, même le petit peuple ! Ainsi qu'une armée nationale, dépendante de l'empire et pas des seigneurs.

__ quoi ?! S'écria Roy qui n'avait pas bien comprit.

__ oui, ça évitera que vous guerroyez entre vous ! L'armée dépendra de moi, et vous en serez les composant essentiels ! Dit Ervig.

__ Mais on va devoir payer des impôts.... se lamenta Marth.

__ vous savez ce qu'on dit, plus on est, plus on rit ! Ironisa Ervig.

__ Moi je trouve que c'est très bien ce texte ! En tout cas dans mon village, ils seront content ! On sera enfin les égaux des humains, nous, les elfes !" Se réjouit Link, le jeune elfe. Roy lut le texte et fut choqué de voir :

"__ La fin du servage ? Baisse d'impôt ? école obligatoire et gratuite, laïque et mixte ?! Mais...

__ c'est sans doute ce qu'on appel le progrès ... Ironisa de façon flegmatique Ike.

__ et je veux que vous appliquiez ce système dans vos fiefs, je veux une application générale et nationale ! Ordonna Ervig.

__ mais...

__ Il n'y a pas de mais ! Vous connaissez ma volonté, à vous de l'appliquer !

__ en faite, vous êtes un tyran ? Dit Marth.

__ non, je me qualifierais de despote éclairé ! Répondit Ervig très sérieusement.

__ ben dis donc, il manque pas d'air !" Confia Roy à Ike.
Ensuite, Ervig leur parla de ses projets militaires, en leur annonçant qu'il voulait conquérir Fantasia purement et simplement, pour porter un coup décisif à ses ennemis de son monde qui avaient des protectorats ici.
Nos Héros ne surent pas comment réagir à cette nouvelle. Ils étaient entre la joie d'aller se battre, et l'effarement devant une telle mégalomanie et un tel bellicisme . Il fallait donc pour arriver à ces objectifs, créer une armée de conscription, avec service militaire obligatoire. Mais aussi une véritable industrialisation ! Heureusement, les élevages de chevaux, d'hippogriffes, de dragon, de licorne, de griffon ou de serpents de mer existaient déjà ! Les armes à feu aussi. Restait à mettre le mousquetaire sur le devant de la scène.

"__ vous avez notre soutien pour votre réforme militaire ! Annonça Ike, Le guerrier de la bande avec Link.

__ bien dit Ervig. A vous d'organiser les régiments, les birgades, les divisions, bref de refaire la carte militaire pour refaire de cette armée, une armée offensive !

__ vous pouvez compter sur nous ! S'enthousiasma Link.

__ bien, alors je retourne dans mon monde ! Frédérickus, Stanislas ! Dit Ervig, appelant ses petits pages. Et par magie, ils disparurent par la cheminé et nos Héros sortirent du bureau qui disparut .
Dans le couloir, ils se retrouvèrent seul, marchant dans une longue galerie contenant les portraits vivants d'anciens ministres de la magie et d'empereurs.
Ils les regardaient, ces portraits, comme si ils étaient la destiné, oui, la nouvelle destiné de ces contrées longtemps ignorées ! Comme si quelque chose d'incroyable allait se produire bientôt .

Quand l'empereur se retrouva dans son palais, qui était une des sept portes célestes donnant accès au monde de Fantasia, on lui demanda qui était ces deux enfants qui l'accompagnaient, ce à quoi il répondu : " un cadeau qui m'est très cher, que l'impératrice aurait pu me donner !" Et il regardait ces deux jeunes enfants, comme si ils étaient ses propres fils, et les frères de toujours de Stanislas, le prince héritiers !
Il abandonna ces deux petits êtres tout droit sortit de Fantasia à son fils Stanislas, et lui demanda " de traiter ces deux jeunes gens comme ses propres frères !" Et comme tout enfants ils allèrent jouer, pour l'un, découvrir un nouveau monde pour les deux autres.
Ervig aussi alla jouer, mais à un tout autre jeux...













Frontière autrichienne... le calme n'est qu'apparent sur cette belle route de campagne. Les oiseaux chantent, les animaux vivent leur vie. Des coups de canons résonnent. des cris, des larmes. La peur. Un mélange de désillusion et de mélancolie. De rage et de désespoir. L'Autriche au même titre que la Hongrie se fait envahir. Deux semaines plus tard, les forces du Pactes sont à Vienne et Budapest. Les colonnes de chars continuent vers Prague et Bratislava. C'était le mois de Septembre. La fin de l'Europe centrale ne méritait à mon avis, que ce petit paragraphe. J'en suis désolé pour les victimes, mais les yeux de l'histoire sont cruels. Ils n'acceptent de retenir que ce qui semble important et vaillant. ce ne fut pas le cas ici. 100 000 hommes ont écrasés les forces de l'Otan. Déjà, les gardes impériaux à l'arrière arrêtaient les futurs dissidents potentiel. Les usines avaient besoins de mains d'oeuvre...
La Pologne agonisant sous les coups russes, se vit poignarder dans le dos par un hippogriffe qui la dévora en 3 semaines. Les Allemands, fidèles alliés, perdirent plus de 5240 hommes. Trop de sang. L'automne se finissaient. Les forces de l'otan avaient perdues plus 45 625 hommes en plus de trois mois.
Les Historiens diront qu'a partir de là, les stanis avaient gagné .... mais la machine de guerre stanis avaient besoin de plus d'hommes...


Nord de la Stanislasie...

On les entassait dans des camions, avec leur affaires. C'était comme ça que les sergents recruteurs venaient chercher leur recrues. Elles étaient accueillit par leur nouvelle famille, l'armée, par des cris et dans une ambiance explosive et stressante.
C'était ainsi que le petit ramoneur et Boris, le fils de Jan Vallen se firent embarquer. Ils se faufillaient dans la masse de jeunes gens devant s'engager, donnant du coude à droite et à gauche. On leur disait qu'ils allaient participer à une grande offensive. La merde.
Jan Vallen voulut une dernière fois convaincre son fils de ne pas y aller:

"__ boris, ne fait pas de connerie.

__ des conneries ? Pour une fois que je fais un truc sérieux ! J'en ai marre de ce pays de merde ! J'ai envi de voir ailleurs ! Je vais participer à un grand truc !

__ tu ne va participer à rien du tout si ce n'est ta propre mort ! Vous ne savez pas ce que c'est que la guerre ! J'ai fait la guerre du golf moi !

__ je sais papa, et je vais te prouver que je suis un homme ! et je reviendrais !

__ pauvre fou... Et toi ? Demanda Jan en parlant au ramoneur. Tu ne dis rien ? Et oui ta femme tu vas la laisser là ?

__ la guerre... ce n'est pas si terrible ! Et je vais proteger mon foyer, ma femme ! Les ricains ne viendront pas ici ! Dit avec un certain détachement le ramoneur.

__ vous êtes fou... vous êtes fou ! MErde ! Cria Jan, au milieu du brouhaha . Alors il s'en alla sans même dire aurevoir à son fils. La bergère n'était pas là. elle pleurait. La pauvre fille n'était plus elle même quand elle avait su que son amour devait partir pour une cause qu'il ne comprenait même pas. Elle ne voulait pas le voir porter l'uniforme des comploteurs qu'elle avait vu dans le bureau de l'empereur. Ca jamais ! Alors elle restait dans sa maison. elle attendrait.

"__ tu vas voir, on va bien s'amuser !" dit Boris au ramoneur en signant son engagement. Le ramoneur fit de même. Ils allaient vivre l'histoire.


A Stanislastadt...

Il allait crever. Il allait le tuer de ses propres mains ce criminel. Maxime avait choisi l'appartement exprès: une magnifique vu sur la place. Un angle de tir excellent. Une discrétion assuré. Et après, le monde serait libéré. Son pays, et le monde entier. La paix reviendrait peut être.
Il entendit la musique. Ca y est, le défilé de la victoire allait commencer. L'empereur serait dans sa mercedes et saluerait la foule. Quelle proie facile. Le véhicule allait passer juste devant lui, il ajusta le tire, visa...

" __ Crève salaud..." dit il.

__ tu crois ? Dit une voix dans son dos. Alors nMaxime se retourna violemment, surpris. Merde ! Il avait raté le coche ! En Se retournant, il n'avait pu tuer le responsable de la mort de son frère sur le front !



"__ dégage d'ici ! Enfoiré !

__ je ne crois pas... dit la voix. Maxime sortit un pistolet et tira sur l'intrus à plusieurs reprise. L'homme s'écroula, dégoulinant de sang.
" ouf !" pensa Maxime. Il s'éssuya le front, et décida de retourner à sa besogne, quans le cadavre de l'intrus se mit à rire. En fait, c'était l'intrus lui même qui ricanait.

"__ qui... qui... qui es tu ? demanda Maxime terrorisé. L'intrus se leva, ses membres déchiquetés par les balles se reformèrent, son sang afflua dans ses veines. Son regard était fou, et ses dents, acérées.

"__ je me nomme Vladek ! Répondit... le vampire ! Et j'ai soif !" La fenêtre se referma violemment, les rideaux aussi. Bientôt ils tournèrent au rouge. Vladek se jeta sur sa victime et lui déchiqueta le cou. Il bu son sang, et vu qu'il n'était pas assez rassasié et qu'il ne pensait pas que Maxime fasse un bon agent, il le mangea. tel était le sort réservé à ceux qui en voulaient à la vie de l'empereur. Si ils avaient de la chance, ils tombaient sur les forces spéciales, la Garde, la mort. Ou bien il se prenait le majordome de la famille Wolfenstein en plein dans le cou... C'est ce qu'était Vladek. Le fidèle majordome du Kaiser. Il était au service de la famille impériale depuis 1630. A cette époque, l'empereur de Stanislasie Frederickus 11 était perdu sur le champ de bataille en pleine guerre de trente ans. Il rencontra Vladek, vampire errant depuis l'invasion des Balkans par les Ottomans. Il réussit à le battre, mais au lieu de le tuer, il en fit son majordome. en fait, c'était la première fois qu'il voyait un humain lui résister. Il prit sa comme un honneur et devint son serviteur. Depuis, oui c'est vrai il n'a pas prit une ride, et il sert fièrement les Wolfenstein.
Le énième meurtre qu'il venait de commettre lui rempli la panse et fit naitre en lui un petit sentiment de satisfaction de mission bien remplie.Il se retira de l'appartement et sortit. Il ne craignait pas la lumière du soleil: ce n'était pas un vampire de bas-étage.


quelque part près de Berlin...

Cela faisait des jours qu'ils marchaient. Leur convois avait été attaqué par l'aviation stani à plusieurs reprises, ils avaient manqués de carburant, mais enfin, ils y étaient arrivés.
La joie de voir Berlin, lieu de repos, était mélangé au sentiment de rage. La rage d'avoir reculé, la rage d'avoir été humilié, la rage qu'on ait porté atteinte à leur dignité. La rage que petit à petit, le monde qu'on avait construit pour eux s'éffondrait.
Ulrich ressentait parfaitement cela. Il n'avait plus de nouvelle de Yumi, ni de William. Ni de ses amis. Berlin n'était plus la ville cosmopolite, fantastique et magique d'autrefois. C'était un fantôme à l'avany garde de l'Europe. Un dépôt de soldats en loques. Le symbol d'un monde qui s'affaisse. Ulrich s'assit sur une poubelle au milieu des ruines. Il regarda autour de lui et vit le cadavre de deux enfants. L'un ressemblait à Jérémie, l'autre à Aelita. Il pleura.

Washington.

Clark était devenu le nouveau président américain. Il avait promit la paix et le retour de la justice dans le monde. Le brave imbécile. en tout cas c'est ce que pensait le secrétaire général de la maison blanche, monsieur Anderson. Celui-ci était dans l'administration depuis les annnées 2001 et il avait pu voir le sommet des manipulation. Il avait aussi vu les marionnettistes. Il savait que le président Clark se rangerait et continuerait la guerre. Ce serait un jeu de passe entre eux et la Stanislasie pour savoir qui aurait fait capoter la paix.
En attendant, Clark avait exclut toute utilisation d'arme de destruction massive. Ce qu'il ne savait pas, c'est que les stanis en avait déjà une depuis longtemps.
Et pour accueillir cette nouvelle, Ervig envoya un message de félicitation à son nouvel adversaire. Quand Clark eut finit de lire le message, les lumières s'éteignirent. La côte est des États-Unis était plongé dans le noir.

Et à l'heur où je vous parle, le front se stabilisait ! De la frontière Polonaise, à la frontière autrichienne, l'Allemagne était encerclée. Elle se trouvait dans la gueule béante d'un loup affamé.
Par certaine nuit d'hiver, les stanis coupaient toutes communications en Allemagne via xana. La bête s'en donnait à coeur joie. De plus, dans le coeur de la Valkyrie, des traitres se préparaient à sortir leur couteau.
D'ailleurs, Peter et Will se posait sérieusement cette question: pouvait t-il rester là sans rien faire ? Devait t-il s'engager pour combattre la Stanislasie ? quel était la solution ? et si tuer Ervig ETAIT la solution ? will en frissona, Peter garda son sang froid... il alla commander le billet d'avion....













On les avait appeler car il y avait du grabuge dans cette rue. L'officier Elena et son coéquipier David défoncèrent la porte, brandissant leur arme à feu. On les avait appelé car la voisine croyait que ses voisines se battaient. Faux.
Le maris dans un état second sans doute buvait le sang de sa femme. Il se retourna violemment et sa face semblait afficher la rage et la haine, ainsi que la bestialité. Nos deux flics tirèrent à bout portant sur la bête, mais sans effet. On aurait dit que le suspect aimait ça.
Il eu vite fait de décapiter David de ses griffes et à boire un peu de son sang. Elena, une petite rousse aux grands yeux bleus, plutôt mignonne, criait de peur et d'angoisse, elle était choquée.
Le vampire leva son regard vers elle et se jeta sur sa pauvre victime. Et alors qu'il commençait à l'éventrer, une balle d'argent transperça le monstre et celui ci... ne se désintégra pas. Ce n'était pas un vrai vampire, c'était un vampire artificiel. Mais Elena s'en fichait, elle allait mourir. c'est alors qu'elle vit celui qui l'avait sauvé. Un grand homme mince et au visage pâle. Vladek.

"__ veux-tu mourir ? demanda t-il à la policière. celle ci fit une moue négative, elle tenait à la vie.

__ veux tu vivre pour l'éternité ? Elle fit une moue d'approbation. tout ce chamboulait dans sa tête, la perte de sang lui faisait faire n'importe quoi. elle tomba dans les pommes quand son sauveur lui mordit le cou. son destin était cellé .

__ bienvenue chez les chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe impériale officier Elena. Marmonna Vladek en transportant son corps vers la sortie où la police spéciale et accrédité à ce genre d'évènement était sur place. Bizzarment il y avait le ReichGrafe Kain Hardaven.

"__ tu ne devrais pas être égoïste Vladek. Le réprimanda le comte.

__ c'est elle qui a choisi patron. répondit Vadek.

__ dans ce cas, nous ne serons pas de trop dans nos services. vos méthodes de recrutement son... efficaces.

__ elles n'ont jamais changés. Dit Vladek. Croyez vous que mon maitre serait déçus si il apprenait que j'ai reprit du service ?

__ C'est pour lui que vous avez arrêté... c'est pour le protéger que vous avez reprit du service. Et moi ? Vous pensez que je suis à ma place ?

__ Bien sur monsieur le comte ! Vous êtes le mister détective de la famille, il est du bon sens que vous soyez ici.

__ très bien, je vais faire mon rapport à l'empereur. Je vous promet qu'il ne connaitra jamais votre identité. Promit Kain.

__ moi même je ne suis pas au courant de tout ce qu'il fait... avec cette guerre. Au final, nous sommes quitte." Et sur ce, les deux ombres s'évanouir dans la nuit.

On transporta le corps de Elena au siège des chevaliers. Quant à Kain, il alla faire son rapport à l'empereur.

"__ des vampires artificiels ? s'étonna ervig.

__ parfaitement cher cousin. Des gens comme toi et moi qui ont décidés de devenir vampire. Nos dernière analyse ont montrés que c'était dû à une puce électronique agissant sur l'organisme grâce à un système électrique et magnétique, ainsi qu'avec des molécules.

__ grand dieu ! Qui pourrait bien faire ça ?

__ c'est bien ce que nous allons découvrir ! Mais nous avons déjà une piste. Regarde attentivement la puce... que vois-tu ?

Ervig observa minutieusement la puce électronique. De son oeil vif il remarqua que les lignes de cuivres faisaient un étrange chemin.

"__ des croix gammées ?!!!!! S'insurgea t-il . La bassesse de l'humanité serait t-elle contre nous ?

__ sans doute, et elle cherche sans doute à revenir en se faisant une armée de mort vivant.

___ carte blanche. "souffla Ervig. Kain salua et sortit.

Quant à l'officier Elena, elle était dans un lit d'hôpital, isolé par un rideau en latex transparent. Un jeune garde impériale veillait sur elle.
Elle se réveilla difficilement, poussant un gémissement d'antre les morts.
Elle avait un mal de chien à la tête, et ne se sentait plus.
Le jeune garde impérial la regardait. Il était jeune et bien bâtit. Il était blond et avait les yeux bleus. Ce tout jeune homme avait été affecté par Vladek en personne pour surveiller la jeune femme.
En faite, pour aller très vite et passer au dessus des nuages de la description, il avait flashé sur elle. ce jeune satyre ne cessait de la mater dans tout les sens. Alors pourrait t-il y avoir de l'amour dans l'air entre ces deux êtres qui étaient totalement différent aujourd'hui à cause d'une morsure miraculeuse me demanderez vous ? Sans doute. Pour avoir personnellement eu accès au dossier de cette jeune recrue idéaliste, je peus vous affirmer qu'il n'avait rien de dangereux et qu'il était le plus normal du monde. Tellement normal qu'il pouvait tomber amoureux d'une vampire . Le fait est qu'elle remarqua ces yeux indiscrets balader leurs pupilles sur ses courbes.
Le garde rougit de honte. Mais il avait aussi peur: les yeux de Elena était devenu rouge.

"__ bonjour m'dame ! Dit il timidement.

__ que ce passe t-il ? demanda t-elle faiblement.

__ il se passe que vous êtes une vampire et que nous vous conseillons fortement de travailler pour nous maintenant. Dit une voix dans l'ombre. Quand le garde l'a vit, il tomba de sa chaise dans un hurlement de frayeur intense. C'était tout simplement Vladek qui venait prendre des nouvelles de sa recrue. C'est ainsi que sa commença.

...

Peter monta dans l'avion. Il n'avait pas d'arme sur lui, juste de la détermination. Bizarrement, il avait tenu à ce que Will reste en France. sans doute pour ne pas lui attirer de problème. Peter choisirait son arme en Stanislasie, on lui avait dit que ça se vendait facilement là bas.
Etrangement, les vols comemrciaux et d'affaires entre Stanislastadt et Paris n'avaient pas été coupés. Peter avait prit une agence étrangère. Mais quand il arriva à Stanislastadt, il s'était déjà fait repérer. Ervig était si paranoïaque; depuis des années, leurs informations circulaient dans les bases de données des douanes. Si il savait le pauvre.


... dans un laboratoire.

"__ Vous êtes sur que nous ne risquons riens docteur ?

__ je vous l'assure maitre ! Ils ne pourront pas remonter jusqu'à nous.

__ je l'espère. Veuillez tenir les bêtes. Je ne tiens pas à ce qu'ils découvrent de pièces à conviction. Mais continuez, je veux avoir cette force armée invincible. Ainsi, nous pourront concrétiser mon projet.

__ c'est parce qu'il n'est pas si éloigné du notre que je travaille pour vous !

__ Docteur, si je vous ai fait venir d'Argentine, c'est pour ce projet, rien d'autre. Mais vous serez récompensé quand nous aurons réussi. Et personne ne saura ...

__ en effet votre, personne ne saura ! Je l'espère... dit Von Schnipzel en dénouant de crainte sa cravate.

__ moi aussi... "dit l'étrange individu en sortant du labo où on apportait des cadavres à disséquer.

...

sur le front, tout était calme. Trop calme. Pas un bruit, pas une âme poussant son affreux gémissement. rien. Les tanks restaient dans leur hangar. L'Ervig et le Kain étaient en révision. L'artillerie se taisait. Les médias prétendaient à une trêve ou à une négociation de paix. Rien. Les uns préparaient une contre offensive, les autres ... un coup final.

Mais comment allait être ce coup final ? La contre offensive à laquelle allait participer nos deux soldats, Ulrich et William allait t-elle réussir ? Et qui était cet étrange individu qui devait avoir un projet dangereux et qui semblait en vouloir à tout le monde ? Qu'allait faire Vladek ? Peter allait t-il réussir ? Will allait-il aider son frère ? Et moi le narrateur, qui suis-je ? Et comment Von Schnipzel est-il arrivé ici ? qui est t-il ?
Que de questions, finalement, nous vivons dans un monde de questions sans réponse... un véritable roman.












Le jeune garde impérial avait un nom, comme tout le monde. Je sens la forte odeur des esprits biens pensant et s'échauffant disant que ce n'était qu'un automate, un fanatique. Non. Il s'appelait Paul wilson. Son père était britannique et sa mère stanislasienne, slaviskopfe pour être précis.
Et alors que l'année 2020 se finissait dans un bain de sang se mélangeant à la boue et à la neige tombante, notre jeune recrue avait l'esprit ébouillanté. Non pas qu'il avait des pensées peu catholique toute les 52 secondes, mais plutôt qu'une image envahissait son esprit. Celle de l'officier Elena. cette jeune rousse aux yeux rouges lui avait retourné le coeur.
Mais un humain vivant pouvait t-il un amour avec une immortelle ?
En fait, c'est cela qui le turlupinait, et il s'efforçait de trouver une solution à cette équation. Par chance, le palais de son Kaiser se trouvait juste à côté des locaux de l'Ordre des chevaliers de hippogriffe impérial.
Il lui suffisait donc de traverser la rue, de serrer son coeur, et de le vider devant elle ! Mais s'était une vampire... et ces êtres, à moins d'être puissant, ne sortait que rarement le jour. Il lui fallait donc trouver un moyen de lui parler...

"__ Eh le bleu !! Cria son sergent. On demande un gars de notre section pour aller faire un de ces stupide constat impérial, un de nos collègues s'est fait happer par un vampire...

__ bien sergent ! J'y cour ! Promit la recrue.

__ courir ? Pff ! T'y vas avec un fonctionnaire du père Ervig ! A mon avis, la victime n'est pas anodine..."

...


Cette journée n'était pas comme les autres pour Peter. Avant d'aller chercher l'arme du crime, il voulait aller voir pour une dernière fois sa victime. Il avait apprit qu'il allait s'exprimer devant le parlement. Les députés et les Reichgrafe, ainsi que les sénateurs, allaient devoir écouter un discours de l'empereur, préparer par celui-ci.
En effet, les sénateurs s'opposaient à l'augmentation des crédits pour le front. Il y en avait même qui osaient prétendre à une machination sur l'origine de cette guerre. Ceux qui diront la vérité seront exécutés ... tel était le maitre mot.
Peter avait réussi à se trouver une place dans la tribune du public et se préparait mentalement à écouter l'empereur dans ce gigantesque hémicycle qui se trouvait au centre du parlement, entre les trois chambres.
Notre ami s'essuyait le front, gardant son sang froid quand le grand chambellan lança la phrase fatidique : " messieurs les parlementaires, sa majesté le Kaiser !"
alors tel un seul corps, tous se levèrent. Tous; dans le public, sur les bancs, les collaborateurs du président du congrès, les assistants, les greffiers, les Gardes impériaux, les fonctionnaires dont on ne connaissait pas la fonction, tous se levèrent.
Et parmi ces robots se levant à la même seconde, dans le même courant d'air, il n'y en avait qu'un qui avait du retard: Peter. Il posa vivement son manteau à ses pieds_ tout les sièges étaient occupés_ et se leva sans conviction. C'était dans ces cas là, finalement, qu'on remarquait les esprits subversifs.
Heureusement pour lui, personne ne le remarqua. Et quand l'empereur parut dans son uniforme croisée brun. Il avait son arrogante coupe de cheveux à l'italienne, avec cette raie froide, cette mèche sombre et docile partant en arrière. Il avait placé à son oeil un de ces monocles d'un temps reculé. En effet, son oeil gauche le gênait quelque peu.
Quand il entra, il ne prêta nullement attention à tout ces gens debout criant: "Heil und respekt mein kaiser !" le bras droit en angle droit, parfaitement perpendiculaire, du pouce à l'épaule. Lui,Ervig, leva le bras, comme pour récupérer l'énergie dégagée.
Il monta les marches menant à la tribune, serra vigoureusement la main et avec le sourire, au président, ses assistants, lança quelques clins d'œil dans la salle à ceux qui voudront bien les prendre.
Il ouvrit le classeur contenant le discours. D'un geste de main, il demanda le silence. Il se fit. On aurait dit qu'il l'avait enfermé dans la paume de sa main.
soudain, il leva la tête, le regard froid, il commença:

"__ l'argent, c'est le nerf de la guerre." Il laissa le silence accusateur planer dans la salle." Mais c'est aussi le moyen, sans doute froid et distant, de donner les moyens à ceux qui en ont besoin, de sauver des blessés, de donner le matériel nécessaire à nos Forces pour continuer ce grand combat, douloureux et intense, qu'elles mènent à l'autre bout des Alpes et de l'Oder. Cet argent n'est pas là seulement pour acheter des armes au destin funeste. Mais aussi pour acheter des médicaments, du matériel pharmaceutique et médical, psychologique et social, à ceux qui derrière l'uniforme que nous avons tous porté, souffre ! " Il se cambra, la main sur les hanches, l'autre soulevant une idée. " Et certains bien pensant voudraient couper les vivres à nos héros ? Nos pauvres gars ? Mais qui sont-ils pour pouvoir détruire ces vies exceptionnelles ? qui sont-ils pour décider de poignarder nos enfants dans le dos de la sorte ? qui sont-ils pour oser lever des horribles commérages dont le seul but et de casser le moral de toute une nation ? Ce sont eux les monstres et les sans coeurs ! Je dirais même les traitres !" il se coucha presque sur le pupitre, le doigt accusateur se levant au ciel tel un comploteur." Car ne nous y trompons pas mes chers amis, mes chers concitoyens, mes camarades, les traitres ne sont pas forcement de cette trempes. Ils utilisent ces idées perverses pour arriver à leurs fins: la fin de l'empire, de la nation, du peuple ! Ils ne font pas ça pour le bien de la démocratie, dans un débat contradictoire, avec des idées, mais seulement avec cette ambition destructrice et productiviste, inhumaine qui n'a d'autre but que le chaos capitaliste et libéral pro américain, pro UE, pro OMC, ce sont ces gens qui veulent la fin de ce que nous représentons. Et ils useront de tout les moyens pour nous affaiblir.
alors je vous le demande solennellement. Votez ces crédits. Et j'espère que ses opposants sincères auront bien lu que ces crédits sont fait pour 55% à du matériel pacifique, social et sanitaire. car sinon, l'humanité que j'ai toujours défendu, au delà des lobby, sera tombée bien bas ! et alors, ce combat n'aura plus lieu d'être. Et si, messieurs les parlementaires, si ce cas de figure si effrayant arrive, vous n'aurez plus qu'a baisser votre froc avec votre dignité pour signez la fin du monde souverain et vivant par un morceau de papier sur lequel la crise de 2008 aura été inscrite !
Messieurs les parlementaires, la nation à confiance en vous, les petites gens ont confiance en vous. Nos soldats ont confiance en vous. On m'a dit que dans cette salle se trouvait une mère dont le fils aurait besoin de soins important et dont les crédits que nous vous proposons pourraient le sauver. Messieurs, ne la décevez pas, ne nous décevez pas. La nation vous regarde. Le monde vous regarde. Agissez avec votre dignité, sinon, vous n'aurez plus qu'a la vendre à nos ennemis si jamais ils gagnent cette saloperie de guerre qu'on nous a imposée. Agissez..."
Il eut un tonnerre d'applaudissement. Bizarrement, il n'y avait plus de traitre, plus d'opposant, plus rien. Juste des marionnettes. L'empereur sortit, un sourire satisfait. Il regarda vers le public et sembla croiser le regard de Peter. Il fallait que l'empereur meurt, pensa Peter, l'esprit troublé par cet orateur.

...


"__ c'est ici que se trouve le cadavre. Indiqua l'officier de police. est ce bien un de vos collègue soldat ?

__ c'est... bien lui en effet ! répondit Paul Wilson sous le choc.

__ l'administration prendra les mesures nécessaire pour retrouver les coupables ! S'insurgea le fonctionnaire d'Etat qu'accompagnait Paul.

__ on les a déjà trouvé les coupables, dit l'officier de police, en les faisant passer dans la pièce d'à côté. Un salon.

__ mais c'est horrible ! qui sont ses gens ? Et cette jeune femme que fait elle ?

__ officier Elena, au lieu de vous goinfrer, dites à ces messieurs votre rapport. La jeune se leva de son déjeuner et se montra devant les deux fonctionnaires horrifiés, du sang coulait du coin des lèvres.

__ Le type mordu et déchiqueté est un garde impérial. Hans Dietrich, fils du préfet. Il est mort il y a peine 1 heures. nous avons dû l'abattre une nouvelle fois pour qu'il ne se transforme pas en zombie. Quant aux autres, se sont ses bourreaux. Des collègues.

__ aussi ?! s'horrifia Paul.

__ Ouais. On en connait pas le mobile. Ce ne sont que des vampires de catégorie 5. De vulgaire pantins, ceux utilisé pour les missions de nettoyages.

__ hum, oui en effet. dit le fonctionnaires prit de nausées. Et quels genres de personnes pourraient les utiliser ?

__ des organisations occultes, sataniques, lucifériennes, maléfiques, terroristes même, si ils ont été contaminés par une maladie.

__ une guerre bactériologique ? !! Demanda le fonctionnaire prit de panique.

__ non, selon nos premiers examens, ce n'est pas le cas. Mais l'ordre des chevaliers spécialisés dans ce genre de missions n'est pas en mesure de vous donner d'autres infos, il faudra patienter.

__ bien. Donc, l'état reconnait ces ... 4 cadavres comme ayant travaillés pour lui. Annonça le fonctionnaire.

__ adieu Hans, Grégoire, Marcel, Lucius... souffla Paul. Il n'avait même plus envie de draguer Elena. Ils déguerpirent vite de cette endroit maudit et on évacua les corps pour les analyser. Inutile de vous dire que l'on retrouva des puces électroniques sur les corps des meurtriers.
Dehors, le comte Kain attendait, contre sa chevrolet, son fidèle majordome à quelques mètres.

"__ Alors officier ? demanda Kain. Je vous avais dit que les vampires pouvait survivre à la lumière du jour !

__ bonjour chef.

__ alors ?

__ 4 corps. Il semble que le garde impérial Hans Dietrich ait eu quelques démêlées avec des vampires de catégorie 5. Répondit Elena.

__ notre ennemi nous sous-estime trop. Répondit Hewel. Il est certain monsieur qu'il y a un lien entre toutes ses affaires. Ces meurtres sont liés. Ils se multiplies. Ça ne fait aucun doute.

__ éléments ? Demanda Kain.

__ notre victime a été attaqué en plein jour, en plein centre ville. Il y environ 90 coups de cros, 150 coups de griffes, sans oublier les fractures et traumatismes, dû aux coups. Il a été vidé entièrement de son sang, et sa chair a été déchiqueté au niveau du coup et du ventre. récapitula Elena.

__ parfait. Répondit Kain. vu que c'est un garde, je vais devoir aller faire un rapport à l'empereur. Hewel on y va." Le concerné s'échappa quelque peu vers la jeune vampire et lui dit:

"_ vous avez l'étoffe d'une bonne enquêtrice en plus de bien éliminer vos ennemis. ne faites pas comme moi, ne vous attachez pas trop à une mission sinon, elle changera de sens. J'aurais tant voulu continuer dans le renseignement, mais j'ai rencontrer monsieur le comte et je n'en ai pas à me plaindre. Par contre, il y a quelqu'un à mon avis qui vous mate." Dit Hewel en z'yeutant vers Paul.

__ vous croyez que ... ?

__ parfaitement officier Elena ! " Alors celle ci se dirigea vers Wilson.

"__ Hewel, il y suffisamment de domestique à draguer au manoir ! Lui Rappela Kain, alors il partit avec son maitre vers le palais. quant à Elena, elle se dirigea vers vous savez qui, et celui ci, entre quelques maladresse l'invita au restaurant ! M. Green



...

"__ C'est fait grand maitre. Nos "chiens" ont mordu leur cible. Dietrich ne nous embêtera plus.

__ voila ce qui arrive à ceux qui s'opposent à nous... marmonna le grand maitre à son sbire. Je ne comprend pas commandant, on leur promet la force, la puissance, la vie éternelle. Ils hésitent. Ça, je comprend. Mais refuser. C'est passable. Mais menacer de tout révéler. c'est impensable !

__ il avait peut être peur de finir en vampire de catégorie 5 ? Plaisanta le commandant.

__ Sans doute... sans doute. Mais le mal est fait. La rumeur va se répandre dans les régiments. Il faut se débarrasser de notre "point de vente "avant que notre cher comte tombe dessus.

__ c'est un ordre Grand Maitre ?

__ c'est une question de survie commandant !" affirma le Grand maitre devant son serviteur. Alors le commandant prit congé de cette entrevue journalière et sortit du boudoir secret. La lumière et la clarté de la journée l'aveugla quelque peu, par rapport à la noirceur du boudoir. Quant aux grand maitre, il alla voir son médecin, le docteur Von Schnipzel. Il avait de nouvelles directives.













Les rues de Stanislastadt n'étaient pas encore désertes à cette heure de la nuit. Les restaurants se vidaient, les bars aussi. Les gens sortaient des théâtres, des opéras, des cabarets, des music-hall, des cirques, des cinéma et tous rejoignaient dans une masse dispersée et grouillante leur véhicule.
Parmi eux, un couple peu banal. Ces deux jeunes gens riaient à gorge déployée dans une gaieté commune à minuit. Elena décida de raccompagner Paul chez lui avec sa magnifique dacia. Elle n'imaginait pas qu'elle le raccompagnerait jusqu'à son lit pour y rester. Ah douce nuit... alors que le soldat " point de vente se faisait hâcher menu par l'étrange commandant en personne. Il déposa le cadavre, vider de son sang, deux rues plus loin, près de chez Hans Dietrich.


...

"__ la contre offensive est pour quand ? Demanda Ulrich promut commandant.

__ elle a été reportée... mon commandant. annonça la bleusaille d'estafette.

__ Merde !!! Cria Ulrich en frappant contre le mur du PC. Merde ! Et pendant ce temps là, les stanis renforce leurs positions !!!"
Le bleu ne répondit rien, tétanisé par la peur et l'anxiété. Ulrich lâcha un rompé bref et dur, et l'estafette se retira en courant. Un obus qui tombait là le déchiqueta.
"__ saloperie de guerre ! Cracha Ulrich. Il ne manquerait plus que les renforts n'arrivent pas...

__ absurdité ! Dit une voix dans son dos.

__ William ?! S'étonna Ulrich entre joie et soulagement. Alors toi aussi il t'on envoyé dans ce verdun berlinois ?

__ mieux que ça, ils m'ont promut commandant ! Ils en ont tellement perdu dans les montagnes.

__ content de te revoir vieux frère. Au moins je ne mourrais pas seul.

Soudain, william prit une mine grise. Mi gêné, mi paternaliste. En effet, il tenait une enveloppe dans sa main.

__ le convoie du courrier a été attaqué. C'est tout ce que j'ai pu sauver. Dit il en tendant une lettre de Yumi. Ulrich la prit, mais à cause des dégâts infligés, elle était illisible. Peu importait. Ulrich l'a mit dans la poche près du coeur. sans doute qu'en séchant, il pourrait la déchiffrer.

__ et toi sais tu pour quand est la contre offensive ? demanda Ulrich.

__ je n'en sais rien, mais une rumeur dit... qu'elle n'arrivera jamais."



...



"__ Oui docteur von schnipzel. Quand cette stupide ville de Berlin sera prise, je pense que nous pourrons envoyer des hommes dans les archives de l'armée allemande. Les dossiers sur vos anciens travaux pour votre führer doivent y être.

__ ce serait bénéfiques pour nos travaux grand maitre !! dit l'ancien medecin S.S ( si on peut appeler ça un médecin... )

__ je l'espère. Il est tout de même étonnant que l'empire effectue les même travaux que le III ème reich, et dans une même situation difficile. Ironisa le grand maitre. Mais je ne suis pas venu ici pour ça, figurez vous que le comte Hardaven avance dans son enquête. Ils ont découvert le fonctionnement de la puce.

__ zut !

__ Ce n'est pas tout. Nous croyons qu'il pourrait faire le lien entre toutes ses affaires coïncidentes sur une même source. Nous avons donc changé de point de vente.

__ je ne pourrais plus tester mes experience sur les gardes ?

__ non hélas. Mais dans les vieux quartiers de Stanislastadt, vous pourrez tester à volonté. Et ce serait un bon moyen d'écraser cette impudente mafia. Et la contrôler pour recevoir des flux financiers. Votre puce sera la nouvelle drogue du quartier. Des milliars de RG !

__ magnifique ! Faudra t-il déplacer nos locaux ?

__ non docteur. ce serait suspect. Rester où nous sommes pourrait encore plus perdre le comte Hardaven. Mais je dois vous le dire, je suis fière de vos travaux et de notre futur armée de vampires ! Mais nous avons peut être une dernière cible à tester pour perfectionner nos futurs officiers de cette armée de vampire...

__ dites grand maitre !"


... le temps passe...


Lorsque l'on découvrit le cadavre du soldat point de vente, on ne trouva aucun lien évident entre lui et Hans Dietrich. On interrogea même le commandant Dumbach en personne ! Les deux hommes ne se connaissaient pas mais... un autre soldat parla. Un Garde sous couvert d'anonymat osa parler. Disant que le soldat Heinz et Dietrich vendaient un produit étrange. Il n'en dit pas plus. Mais ce fut assez pour Kain.
Les deux soldats vendaient cette sorte de drogue aux soldats de la garde impériale !! Sans soutien de la hiérarchie apparemment. Mais cela voulait dire aussi que l'empereur pouvait être en danger ! Un coup d'état devait se préparer.... et si c'était le père de Kain ??

...


"__ voici les corps comme promit, et les armes. Etes vous satisfait ? Demanda Hector Hardaven, le véreux père de Kain à son interlocuteur.

__ non, dit... Vladek. Les gens pour qui j'agis désiraient autres choses. Votre mort." Hector n'eut pas le temps de comprendre que le vampire se jeta sur lui et le tua. Vladek aimait ces missions d'infiltrations. Son maitre Ervig lui avait donner la consigne d'aller tuer le père de Kain, pour lui faire un cadeau pour son anniversaire. En effet, l'empereur devait bientôt aller au manoir des Hardaven en cette occasion.
Beau cadeau n'est ce pas ? L'empereur devait vraiment aimer son cousin. Ce travail d'infiltration et de fond pour retrouver cette ordure et ne pas le rater cette fois. Faire passer un vampire majordome pour un passeur de trafique d'organes et d'armes ! Comme c'était excitant. Non seulement il s'était débarrasser d'une ordure, mais il avait rendu un service honnête on va dire. Vladek se retira, il allait porter la bonne nouvelle à son maitre.

... dans un autre monde...


La tactique de l'empereur en Fantasia fut la guerre total et violente sur les terres d'Akeania. En effet, il avait décidé d'attaquer tout les états ne 'étant pas ralliés à lui. Rien de plus, rien de moins. avec une armée dépassant le millions d'êtres vivants. Il passa les différentes frontières sans difficultés apparentes, mais la seule chose qu'il craignait était la guerre de guérilla ! Il allait avoir des surprises... bonnes ou mauvaises.

"__ je ne comprend pas, les gens de Grado fuient devant nous! Ils ne nous combattent pas ! S'insurgea le roi Ephraim de Renais.

__ les lâches ! Se fâcha le guerrier link, à la tête de ses archers elfes.

__ et de plus, l'hiver approche.... réfléchit le chevalier Ike.

__ je ne le sens pas ce coup là. Murmura Roy

__ bande de couard ! Link, passe par le fleuve, Ike enjambe le ruisseau à l'ouest de la montagne; nous les piègerons. Ordonna Marth.

__ mais nous allons au moins perdre une journée de marche.

__ je préfère perdre une journée de marche et mourir au champ d'honneur, plutôt que d'avancer tête baissée, et mourir de froid en hiver, devant un ennemi plus fort encore ! Merde ! Et il s'éloigna à cheval.

__ il à raison souffla Link." Il s'échappa. Tous savaient ce qu'ils avaient à faire. Ils le firent.

...


Hewel s'adonnait pleinement à sa tâche. Il dirigeait les domestiques du manoir tel un chef d'orchestre, ou plutôt comme un sergent instructeur. Il s'y donnait tellement qu'on aurait dit que ses seuls moments de repos étaient cette instant silencieux et libre où il remettait en place sa mèche argentée en place en passant ses deux dans sa toison de bourgeois déchus. Car en effet, Hewel de son nom Richard Hewel, avait été autrefois dans sa jeunesse, le fils d'un grand bourgeois travaillant pour les services de renseignements stani. Quand le malheur frappa sa famille,
Hewel se retrouva seul, et sa dernière famille était les amis de son père, des agents de renseignement. C'est ainsi qu'il fut recruté; et qu'après une petite mission en Afghanistan, il fut envoyé dans la famille de Hector Hardaven de l'ordre de Elmut XIII en personne pour surveiller les agissements du comte. Mais devant le triste spectacle que lui offrait ce dernier en maltraitant son fils Kain, vous comprenez qu'il ne peut que délaisser quelque peut sa mission pour aider se pauvre garçon.
Et aujourd'hui celui qui lui avait donné l'ordre de tuer Hector allait se présenter dans ce manoir. On aurait dit que la boucle allait être bouclée.

"__ oh, monsieur Hewel ! Si vous saviez ce que l'on ma dit ! Roucoulait une servante, du nom de Diane, une française.

__ non mademoiselle, mais vous allez me le dire. Je l'espère. Dit Hewel, il aimait être au courant des ragots, ça le faisait rire. ( quel cynique ! )

__ on m'a dit que la soeur de l'empereur, mademoiselle Tatiana allait venir ici, en même temps de son frère. Il y aura aussi l'impératrice !! Les héritiers !

__ fort bien. Il leur faudra donc un bon accueil ! Aller donc finir votre travail pour cela. Ordonna aimablement Hewel. La petite française s'en alla donc à sa tâche ménagère.
"à ces françaises !" pensa Hewel.














Peter pénetrait difficilement dans les ruelles de la capitales. Elles étaient hautes et petites, longues et vertigineuses, sale et nauséabondes. De plus, les mendiants et les errant l'harcelaient. " quelle misère !" pensa t-il .
Finalement, il arriva dans le dépôt qu'un soldat lui avait conseillé. La bâtisse était vaste, et sombre. La résonance du bruit de ses pas était importante.
soudain, un petit homme gras et chauve, la cinquantaine, se présenta devant lui.

"__ monsieur, vous désirez ? Demanda t-il poliment.

__ hum, on m'a dit que je pouvais venir ici au cas ou je voulais, trouver un moyen de régler une affaire ... Marmonna Peter. Le malfrat avait parfaitement comprit.

__ quelle genre d'affaire ? demanda le petit homme, suspicieux.

__ un règlement de compte déloyal. Consentit à dire Peter.

__ ah, je crois que j'ai ce qu'il faut pour monsieur. Et le petit homme sortit un différentes armes, de tout calibre.

__ d'où viennent t-elles ? Demanda Peter, choqué.

__ de Moldavie. Répondit normalement le petit homme. Alors, sniper, fusil d'assaut, kalaschnikov, famas...

__ heu, discret rapide, sûr.

__ alors, ce sera le sniper ? D'une portée de plus de 3km ! Avec silencieux ! Vision thermique et nocturne, avec calculateur de réussite !

_ hum, je vois... le prix ?

__ votre prix sera le mien monsieur. 200 000 $. A moins que vous ayez autre chose ?

__ oui, un bijoux de famille. De type breton, du finistère, ayant appartenu à une famille aristocratique, taillé dans un rubis d'un royaume zoulou . Ce bijou fut offert par le roi de France en personne à mon ancêtre.

__ je vois... dit le malfrat intéressé. Il prit une loupe et examina l'objet, le mordilla, l'ausculta. C'était un vrai. Je vois. J'accepte. Vous savez, de nombreux suisses s'enrichissant sur cette guerre osnt intéressés par l'art breton ! Une bonne affaire.

__ je n'en doute pas... dit Peter amer. Mais, il remarqua quelque chose d'étrange sur une boite, des puces électroniques dépassant d'un sachet. qu'est ce... ?

__ oh ce n'est rien. cela ne risque pas de vous intéresser monsieur. C'est une commande faite par un geek ."

Finalement, la transaction se fit, et Peter partit avec son arme. Mais une question le taraudait, comment allait-il procéder ? Il fallait y réfléchir minutieusement, sans se trahir, sans se faire remarquer. Et tendit qu'il sortait du bas quartier, le petit homme alla au téléphone...


...

Dans un étrange local, dans un étrange quartier. Deux soldats inconnues.

"__ il parait que le grand maitre va s'absenter.

__ ouais... ça ne sent pas bon. On va devenir vulnérable si il n'est plus là.

__ sur ! Répondit son collègue.

__ l'organisation devient forte, mais, elle ne pourrait pas survivre à une attaque surprise. en tout cas j'en doute.

__ t'inquiète, nous sommes puissants ! Bon, trêve de bavardages, on a une mission. tu sais où il habite ce Paul Wilson ?"

!!


Le little Italie de Stanislastadt. Dans une petite pizzéria aux airs siciliennes, une musique douce resplendissait. Il faisait nuit et des lumières faibles s'échappaient des fenêtres. Mais la musique cachait un autre bruit. Celui de meurtres. Un être étrange suçait le sang de mafieux. Toutes les têtes de la mafia local et national venaient d'êtres coupées. Elles étaient vidés par Vladek. Parmi ses victimes, il y avait la marraine: Luna fatale. Après l'avoir violé, il l'avait vidé de son sang, et l'avait mangé de sorte qu'il ne restait rien du cadavre. Nulle trace ! Finalement, après 2h du matin, la lumière s'éteignait. Le local avait été nettoyé. Vladek partit. Leçon du soir: comme nettoyé une pizzéria avec ses occupants armés sans laisser de traces. Et ce n'était pas la fin de la liste.

...


Comme vous le saviez, une horrible rumeur circulait chez les alliés, au front. Il n'y aurait peut être plus de contre offensive ! Pourquoi ? On avait envoyé des diplomates pour négocier avec les stanislasiens. Mais ça n'avait rien donné. Clark refusait catégoriquement de remettre en cause les frontière du continent. Tandis qu'Ervig refusait de baisser les taxes aux frontières, et de condamner les actions des serbes. Ainsi que de donner un calendrier partir des territoires occupés. C'était le point mort. Et une guerre de position commença dans un horrible hiver.
Pas si horrible pour tout le monde, car chez les Hardaven...












Xana virevoltait sur le web. L'I.A était dans ses moments d'intimité infime, où il se plaisait à voir ses stupides humains communiquer sur ses stupides forums. Cela l'amusait. Il était très heureux d'avoir découvert l'amusement, la joie, l'ardeur, tout ces sentiments idiots, mais fascinant.
Depuis le temps, il avait reprit de la force, de la jugeote. Mais surtout, et c'est aujourd'hui qu'il s'en rendait compte, quelle joie de servir un humain aussi spécial ! au début, il se sentait offensé de devoir servir et obéir à cet empereur. Mais depuis qu'il s'était renseigné sur ce qu'était un empereur et la Stanislasie, il prenait ça comme un honneur.
Quel génie, quel homme, quel esprit ! Ce n'était pas un humain comme les autres. Il avait toujours trouvé Waldo Schaeffer bête et inutile. Mais ce nouveau maitre qu'était Ervig le prenait au sérieux et comptait sur lui. c'était de nouvelles sensations pour Xana, où longtemps on l'avait traité comme un virus. Mais l'empereur le traitait d'égal à égal, comme son plus grand général. ervig était conscient de l'intelligence de Xana et le traitait en temps que tel. Sinon, pourquoi lui aurait-il donné ces infrastructures, ces techniciens, cette nouvelle liberté, ces objectifs jouissifs ? Et surtout, il ne l'avait pas grondé quand il avait accompli sa vengeance contre Jérémie. Car au fond, il savait qu'il avait satisfait l'empereur. Mais surtout, l'empereur lui disait de ne pas s'occuper des autres lyoko-guerriers, car ils ne le méritaient pas.
Mais Xana était devenu impatient, il attendait que son maitre le lâche pour qu'il puisse accomplir son ultime mission: Carthage; qui sommeillait dans les entrailles de la C.I.A .


...

"__ Vite, ramassez moi ce corps !! Ordonna un homme en uniforme.

__ mais commandant, il est mort ou pas ?

__ non, il ne le faut pas. Surtout pour ce qu'il doit faire. Et vous ! Pointa le commandant. Lâchez ces trucs, et dépêchez vous. Si sa copine arrive, on est cuit !

__ pourquoi ? Demanda un bleu.

__ C'est une vampire, répondit le commandant. aller, on se tire.

__ désolé Paul, j'aurais pu frapper moins fort... murmura le soldat en face du commandant. Et dépêche, le bleu !!"


...


"__ tiens Vladek ? Tu es revenu ? S'étonna Ervig, dans son bureau.

__ en effet mein Kaiser. J'ai fait comme vous me l'aviez demandé. Vous êtes le nouveau maitre de l'économie clandestine dans ce pays.

__ le trou de la sécu pourra enfin être rebouché ! Ironisa Ervig. Elle a souffert ?

__ je n'ai pas pu faire autrement pour votre cousine maitre. J'en suis bien désolé. dit Vladek en s'inclinant.

__ ce n'est rien. Voila ta prochaine cible. Ne la rate pas.

__ vous pouvez compter sur moi maitre. " Et le majordome disparut dans l'ombre. Ervig se trouvait juste en face de sa baie vitrée donnant sur la cour et sur le boulevard. De grand gratte-ciel se levaient autour du palais.C'est là que Peter avait voulu frapper.
Il se tenait sur le haut d'un gratte-ciel, le fusil sniper en main. Il visait la voiture de l'empereur, et ajustait son tir...

"__ lâche. Cracha quelqu'un dans son dos. Il se retourna vivement et vit un grand homme sans âge, pâle les cheveux roux blond, le regard fou et le sourire carnassier le fixer. Vladek était immobile dans un grand manteau noir flottant au vent.

__ vous êtes qui ? Un sbire de Ervig ?

__ non... ton pire cauchemar !! Cria Vladek en se jetant sur sa malheureuse victime, les dents acérées et les griffes sortit. Mais Peter fut le plus rapide et évita de justesse le vampire qui s'écrasa contre le bord, en fondant en une sorte de boue rougeâtre.

__ mais c'est de la sorcellerie !! S'écria Peter en reculant prit de peur. Devant lui, la flaque de sang se reformait, et Vladek paraissait plus grand, plus fort.

__ j'ai faim... murmura t-il en enlevant son manteau découvrant un corps qui n'en était pas un, mais plutôt une sorte de mur d'eau en lévitation dans l'air. Un mur d'eau noir, recouvert d'oeil rouge qui fixait Peter. Vladek enveloppa rapidement sa victime dans se marasme de sang gélatineux. Mais grâce à une force invisible, Peter pu en sortir, transperçant le vampire. Peter tenait une croix dans sa main.
Alors le Vampire se mit à rire à gorge déployé.

"__ tu crois pouvoir me vaincre avec ce bout de bois ? Misérable mortel. Va donc rejoindre ton sois disant dieu !!!"

Pete n'eut pas le temps de faire moindre mouvement. Sauf celui de retenir les mains tueuses de Vladek, qui lui montrait sa magnifique dentition sanglante et coupante. son haleine était putride, et ses yeux, celui d'un meurtrier. Peter prit son courage à deux mains, et grâce à un mouvement de son pied, il fit une planchette japonaise à son adversaire qui tomba dans le long et haut précipice qu'était la rue. Son cri ne reflétait ni la peur, ni la haine, seulement la joie malsaine.
avant de tomber au sol, le vampire se changea en une multitude de chauve-souris. Chacune riant telle de petite satyre.
Mais chose incroyable, le vampire abandonna le combat. en même temps, il avait empêcher l'assassina de son maitre. Il avait rempli sa mission. Mais ce n'était pas tout à fait ça...

" cet humain est doué d'une force incroyable et puissante. Une force que je n'ai jamais connu ! Un adversaire à ma taille ! enfin ! Mon maitre doit savoir. Le danger et proche !" Pensa Vladek.
quant aux témoins de la scène, ils préférèrent ne rien avoir vu, vu que c'était peu préférable de voir ce genre de scène. Vu ?
Et quand les services de sécurités arrivèrent, il n'y avait plus personne. D'ailleurs, ils avaient mieux à faire. Car on escorta l'empereur jusqu'à un poste avancé de l'état-major dans les grandes forêts du nord.

Grandes forêts du nord

Il neigeait, la boue et les tapis naturel de la forêt se mélangeaient à la neige blanche immaculée. Et dans ce milieu des ténèbres naturels, il y avait un check point de soldats de la garde impériales. Ces soldats en tenue de combat de forêt, armés jusqu'aux dents, faisaient ce que l'on appelait dans l'armée stanislasienne, le piquet. Ils restaient là à surveiller les alentours.
Jusqu'à ce qu'un camion tente le passage. Il était de l'armée de terre, et les formalités furent de mise. Un caporal inspecta l'intérieur du camion. Des jeunes gens assit sur des bancs. Ils furent fouillés et rapidement questionnés. Le camion passa.
Deux soldats sourirent alors que de a buée sortait de leur bouche sous l'effet du froid. Il y avait dans ce camion des femmes. et quand ils se retournèrent, le camion n'était plus là.
Le camion déposa ses occupants devant le bâtiment principal qui ressemblait plus à un bunker qu'à autre chose. Ce fut Fritz Borodini qui les accueillit . Le fière trentenaire baisa la main des jeunes femmes et fut étonné de voir un jeune homme parmi les fées.
Il fit entrer ses suiveurs dans la suite de l'empereur. Et quand ils arrivèrent dans l'antichambre du bureau de sa majesté, il se tourna vers eux:

"__ Mesdames, messieurs, vous allez aujourd'hui comme annoncé dans l'annonce, participer à un entretien d'embauche pour avoir la place de secrétaire particulier de l'empereur. Je vous rappel qu'il n'y a pas de quotas et que c'est notre Kaiser qui décidera de qui est prit ou non. Il composera lui même son secrétariat . Des questions ?

Une main discrèse se leva dans le rang.

__ Devront nous faire le salut impériale devant le Kaiser ?

__ non, ce n'est pas nécessaire. L'empereur recherche des secrétaires, et non des soldats ! Ironisa Fritz, ce qui eut pour effet de faire glousser tout le monde. Fritz toqua à la porte du bureau, et entra. Il annonça la nouvelle à son Kaiser:

"__ Mein Kaiser ? Les gens de Stanislastadt sont là. "

Un bruit de chaise reculant se fit entendre. Ainsi que des bruits de pas, discret mais rapide. Un fière jeune homme d'à peine trente ans creva l'écran. Il se réchauffait les maisn, et arborait un sourire paternaliste.
Il entama un petit discoure bienvenue:

"__ Je vous remercie de vous être déplacé si vite. Et désolé de vous avoir fait voyager dans ces conditions. c'est qu'en temps de guerre, on est pas maitre de son temps."

Il alla saluer la première demoiselle. Une petite brune au nez retroussé et au joue bien ronde. Il passa ensuite 5 ou 6 jeunes filles en revue. Et à la Sixième.

"__ Bonjour mein Kaiser. Je m'appelle Anna Lipzt, je viens de St-Paul Von Lonen."

a ces mots, l'empereur, recula quelque peu sa tête, comme étonné et réjoui. Il avait lui même grandit dans ce village.

"__ A, une saint-Paul Von lonenoise ! Murmura t-il admiratif.

Il passa ensuite devant le petit jeune homme qui se trouvait devant lui. Il était petit, le visage fin, les yeux bleus éclatants et les cheveux blonds mi longs. Ce jeune homme lui faisait penser à son fils, mais en plus âgé.

"__ Je me nomme Ludwig strauss, je suis aussi de St-Paul Von Lonen.

__ a très bien... répondit Ervig. Et bien nous allons commencer par vous."

Ils entrèrent tout deux dans le petit bureau de l'état-major. Ervig alla caresser sa chienne: Diana.

"__ elle est aussi gentille que la défunte princesse ! Elle est même plus intelligente que certains Hommes !"

Ervig montra à son invité un siège devant un ordinateur portable. Ervig mit son monocle pour mieux lire_ et faire style_ et au moment où il allait commencer la dictée, il se tourna Strauss.

"__ vous m'avez l'air jeune... quel âge avez vous ?

__ 21 ans mein Kaiser. répondit Ludwig.

__ une école ?

__ une licence de lettre à Wangrun... répondit timidement Strauss. C'est que une licence, en lettre en plus, dans le marché du travail de cette époque ne valait pas grand chose. Et ce poste était une bouée de secoure pour Strauss.
Ervig, lui, commença à dicter un discoure:

"__ Mes chers collègues, mes chères camarades, mes chères concitoyens. Il est rare dans l'histoire de notre pays, qu'après 7 ans de règne, un chef d'état puisse s'avancer vers vous, et vous présenter un bilan plus que satisfaisant pour les dix prochaines années. Non suelement la crise à été enrayée, mais la guerre dans laquelle notre pays a été poussé est en passe d'être gagnée haut la main ! (...)"

Plus tard, Strauss sortit du bureau, la tête basse. Il se tourna vers Anna:

"__ je suis pris !" Se fut une effusion de joie pour tout le monde. Et ensuite se fut le tour d'Anna de passer le teste. Elle le réussit.
Parmi les 6 personnes qui passèrent ce test, deux seulement furent retenu. car l'empereur avait une façon bien à lui de choisir. Il l'avait fait selon la façon d'écrire des candidats. Si ils étaient calmes et posés, il les choisissaient. De plus ils lisaient dans les gens comme dans un grand livre ouvert. Il lisait en eux ! Et il y avait bien sur les dossiers des services secrets qui avaient éliminés une ou deux personnes d'office.
Quand l'entretien d'embauche fut terminé, les refusés partirent, les autres restèrent.

"__ l'empereur repars demain. Il est invité à un anniversaire chez son cousin pour le week end. Les prevint Fritz.

__ heu, quand commençons nous ? Demanda Anna.

__ maintenant ! Répondit fritz. Veuillez classer ceci mademoiselle. Les lettres d'admiratrice du Kaiser de cette semaine ! Annonça le secrétaire général du palais en prenant une bonne pile de lettres. Quant à vous jeune homme, au lieu de rire comme un satyre, veuillez apporter ceci à l'empereur. Secret Défense !

__ ah... Fit Strauss " devant l'épaisseur du dossier.
Le jeune homme alla l'apporter à l'empereur. Malgré la fatigue du voyage, il accomplit parfaitement sa mission. Mais les signes de la fatigue étant bien présent, l'empereur s'en inquiéta:

"__ jeune homme, je vois que vous êtes fatigué. Vous pouvez disposer. Néanmoins, je vous le dis: demain il faudra que vous soyez parfaitement prêt, car je m'en vais avec ma famille chez le comte Hardaven.

__ ah oui, le comte au poison ? Demanda spontanément Strauss.

__ oui, c'est lui. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'une passion. Heureusement, sinon, ça fait longtemps que je ne serais plus là. dit Ervig, dans un murmure vers la fin de sa phrase.


Monde de Fantasia.

Cette bataille offrait un spectacle pitoyable et horrible. Les êtres se fonçaient dessus tels des bêtes. Les lances transperçaient les épaules. Les balles de fusils descendaient sans crier gare ceux encore debout. Les couteaux achevaient les tenaces. Les épées réglaient les dernières formalités. Les dragons brulaient des formations entières. Les canons balayaient les lignes. Les chevaux bousculaient les carrés. Les bêtes fantastiques accomplissaient des prodiges. C'était un massacre.
Le chevalier d'Ike souriait. Il en était à sa 24 ème victime, Link lui, en avait déjà tué 32. Mais ce n'était que partie remise. Car Grado s'effondrait. Les autres royaumes libres ne le serraient plus pour longtemps.












"__ Le corps de Wilson végète dans du formol depuis hier déjà ! Von Schnipzel aurait déjà dû commencer l'expérience depuis longtemps déjà !! qu'est ce vous foutez ???!! Rugissait le commandant .

__ voyons commandant. Vous savez bien que sans autorisation du Grand Maitre... tentait d'expliquer un secrétaire de l'organisation.

__ Il est où d'ailleurs ? Car l'officier Elena, la nana qui couchait avec wilson, cherche son bien aimée ! Elle est complètement folle !

__ je comprend commandant, mais sans autorisation...

__ et si je vous brûle la cervelle, vous me donnerez son numéro de portable ?? Menaça le commandant avec son arme à feu.

__ tout de suite... le voici. répondit le secrétaire en tendant un morceau de papier.

__ MErci." Il appella le grand maitre, se prit une douche froide pour l'avoir dérangé alors qu'il était sensé être absent, mais donna son autorisation: Wilson deviendra un grand vampire !!!!


... Manoir des Hardaven...

C'était un magnifique manoir, dans la campagne de Stanislastadt. Il avait la forme d'un rectangle, sculpté dans la brique rouge et le marbre. Son toi en ardoise, se recoupait aux angles par de magnifiques tourelles. Des plantes montantes recouvraient les murs vierges. Les fenêtres simples, ornaient les murs de leur verre semblant au cristal.
Ce manoir possédait une magnifique coure qui se fermait par un portail, et elle était délimité par une enceinte de pierre grise, recouverte de mousse; c'était en fait, d'anciennes écuries et de vieux dépôts.
L'empereur se trouvait déjà là, et l'heure du déjeuner approchait. Les enfants jouaient avec ceux des domestiques dans le parc de derrière. Les adultes se trouvaient au chaud, à l'intérieur. très peu de Hardaven avaient été invités, sauf peut être l'oncle Nibz. C'était un vieil homme sévère et distant, le tuteur de Kain. Il portait une père de lunettes et avait les cheveux grisonnant. Dans la dure famille Hardaven c'était sans doute le seul allié du jeune comte. Ils étaient entres hommes, tendit que les femmes... racontaient des trucs de femme.

"__ es-tu déçu de ne pas recevoir la visite d'autre membres de ta famille ? demanda Ervig à Kain.

__ non mon cher cousin. au contraire. qu'ils maient oubliés me rempli de joie ! Mes frères en prison...

__ et pour longtemps. rajouta Ervig.

__ Mon père loin... Et puis, ce chère Wilhelm est passé me voir hier. Je préfère avec toi et mon oncle !

__ rassure moi Kain, ne me dit pas que le baron Gabrielli va venir j'éspère ? demanda l'oncle Gibs.

__ je ne sais trop pas mon oncle. Il vient souvent à l'improviste, tel un parasite. Il est très sympathique mais un peu envahissant. surtout avec ma soeur Marie.

__ A, comment va cette charmante jeune fille ? demanda Ervig, un sourire satisfait.

__ mais pourquoi lorsque nous parlons de ma soeur, faut-il que vous abordiez tous un sourire de satyre ! Se lamenta Kain.

__ je n'est rien fait mon chère neveu ! Rappela l'oncle.

__ attends quand le baron sera là ! railla Ervig.

Vladek arriva dans une magnifique tenue de majordome, l'air presque humain.

"__messieurs nous allons passer à table. Dans 5 minute. Annonça t-il.

Et alors qu'il se dirigeait vers la salle à manger, suivit de son maitre et du maitre du lieu.

"__ je suis heureux que les enfants s'amusent ici ! dit Ervig.

__ surtout que Marie les adore ! Rajouta Kain.

__ mais je n'ai pas vu Hewel ??

__ oh, je crois qu'il trainait avec Diane, une nouvelle servante...

Ervig s'arrêta soudain.

__ mais les relations entres domestiques ne sont-elles pas proscrites ?

__ je n'ai rien vu, rien entendu !" Dit Kain en sortant du salon.

Le repas commença bien: de la dinde avec des pommes de terres et de la truffe. Tout aurait pu aller bien dans le meilleur des mondes si...

"__ Et !! Mais la^chez moi !! S'écria un homme au dehors.

__ tiens, que ce passe t-il ? se demanda Kain.

__ je vais voir. dit Ervig en se levant. Il alla regarder par la fenêtre, et son visage devint sombre. Oh, il se passe rien...

__ mais, enfin, j'entends un type crier au dehors ! Encore tes gardes qui malmène un de mes paysans ? Kain se leva et alla voir. Oh lui ? JE croyais qu'il ne viendrait pas. Il faut toujours qu'il vienne en retard.

__ qui est ce ? demanda Eva.

__ personne ! dit Ervig.

__ un de mes... amis...

_ si c'est comme ça que vous l'appelez mon chère neveu, c'est votre choix. Dit l'oncle Nibs.

__ oh ! Je l'entends crier au dehors, ça ne doit pas être un rustre ! dit la soeur de l'empereur.

__ presque ! Dit Ervig, de mauvaise foi.

__ Hewel, va donc chercher notre invité. Il doit être calmer pour la journée maintenant.

__ bien maitre."

Hewel revint tenant quelqu'un d'un pe près sa taille, c'est à dire quelqu'un de très grand. cette personne était forte avec les cheveux blond châtain.

__ monsieur le comte, vous ne regrettez pas votre choix ?

__ Marie ? demanda Kain.

__ A condition qu'il ne m'emmerde pas... répondit celle-ci.

__ oh, bel homme ! souffla Tatiana la soeur de ervig à Eva.

__ Ah mon chère Kain ! tu pourrais dire à ton homme de main de me lâcher ! Il risque de froisser mon prada !! Dit l'homme.

__ Si il pouvait faire plus... railla Ervig.

__ mon chère Oscar, ne me fait pas regretter de t'avoir invité.

__ ainsi, c'est vous le déshérité ? bravo ! Voila le sujet de conversation de tout stanislastadt ! Dit l'oncle aux dames en face de lui.

__ Alors Vivi ? quand me donneras-tu ce titre de Reichgrafe ?

__ ceci est un titre honorifique. Je ne vois aucune raison de le donner à quelqu'un qui s'est fait virer de Wangrun pour avoir frapper un professeur...

__ c'était vous ?? S'exclama Tatiana surprise et amusée.

__ ... et qui s'est fait déshériter par son père alors qu'il était ainé de la famille. Et qui en plus saute tout et sur tout ce qui bouge et qui est de sexe féminin. Non, je ne vois absolument pas en quoi je pourrais te donner ce titre.

__ aller Vivi !!

__ Oscar !! arrête avec ce surnom débile !! Et je ne jetterais pas l'argent des contribuables pourt des types comme toi.

__ C'est comme ça qu'on t'appelait à Wangrun ! Fit remarquer Oscar.

__ sombre imbécile, abruti.

__ Bon, le fait est qui est là. Hewel tu peux le lâcher voyons. Dit Kain.

__ vous êtes sûr ? Vous ne craigniez pas qu'il se jette sur votre soeur ?

__ absolument. Car il devra passer devant Eva, et Ervig est là tel un doberman. Je ne crains absolument rien.

__ sûr ! Dit Ervig, sur le qui-vive.

__ Hey ! Cool ! Et ça à l'air bon ce que vous manger !! "
Oscar s'assit donc entre Ervig et Kain, pour sécuriser le périmètre. Ce premier se goinfrait tel un morfal. Ingurgitant tout à une vitesse vertigineuse. buvant de tout. Parlant en mangeant.

"__ allons ! Manges donc Kain ! Tu es aussi maigre que ma tante Hortense ! Dit il en frappant dans le dos le jeune comte. Ervig ne resta pas de marbre et arbora un sourire sardonique.

__ mais oui Kain ! Manges-donc .

__ et toi Vivi ? Tu as vu, un char qui passe là ! Ervig regarda bêtement par la fenêtre. Oscar en profita pour chiper un excellent morceau de lapin dans son assiette.
Les deux cousins, ayant le même regard haineux, frappèrent en même temps dans le dos de Oscar alors que celui-ci buvait un verre de vin. Le liquide recraché sous l'effet du choc alla se loger sur la figure de l'oncle Gibs.

"__ les enfants. Dit-il sur un ton cérémonieux. Je crois qu'il est temps de vous calmer !!!!

__ sinon Oscar, que deviens-tu depuis tout ce temps ? demanda Ervig.

__ il est devenu parasite officiel des Hardaven... et de notre fortune. dit l'oncle Gibs.

__ et veut toujours se marier avec moi. Dit Marie.

__ je l'aurais un jour, je l'aurais !! Se ragaillardit Oscar. sinon, ce cher Kain m'offre le gite et le couvert.

__ le pauvre...

__ Et dès fois je le sort un peu de son manoir...

__ le martyr...

__ Et je fais de la chasse !

__ moi aussi ! Dit Ervig.

__ J'attrape les chevreuils à mains nues !!!

__ en effet, dit l'oncle Gibs. Pour plus de sécurité, nous avons décidé de lui retirer l'emploi du fusil. C'est plus sur.

__ je vois dit Ervig... quel maison de fou. Marmonna t-il.

__ ah mais j'y suis. Ne seriez vous pas ce jeune étudiant qui aurait frappé le professeur Pilkington à wangrun ? demanda Tatiana.

__ Parfaitement ! Dit Oscar, fière. Mais frappé est un grand mot.

__ Il est tout de même tombé de son estrade. Fit remarquer Ervig.

__ Mais c'était une tapette amicale, c'est tout !!!

__ Ouais, mais il a eu la jambe cassée. dit Kain.

__ C'est lui qui est mal tombé.

__ C'est ça ! dit Ervig.

__ Vivi, tu crois que si je te poussotte ou si je te tape dans le dos, tu te casseras la jambe ?

__ N'essayez même pas, monsieur. dit Une voix dans son dos.

__ ervig... dit Oscar d'une voix tremblante... ne me dit pas que c'est ton majordome...

_si...

__ tu as ramené ce fou ici ?!!

__ oui, pour me protéger des fous comme toi."

Oscar eu la maladresse et la hardiesse de se retourné. Mais VLadek avait préparer son attaque: une illusion cauchemardesque ! Un plat d'épinard et de choux de Bruxelles !!!


"__ AAHAHAHAHA ! Ton majordome est inhumain Vivi !!

__ normal, il est mort... et ne m'appelle plus par ce surnom !

__ vous savez ce qui ragaillardirait l'ambiance ? demanda Oscar.

__ non ? Firent les autres.

__ le dessert !!"


...

Le bruit des obus s'imposait clairement autour d'eux. L'odeur du sang et de la poudre leur brulaient les narines. Le paysages désolants d'un pays meurtri leur arrachait les yeux.
Soudain, le camion qui transportait nos jeunes recrues s'arrêta dans ce qui devait être un camp retranché. L'homme bourru, poilu et sale qui les accueillit devait être leur sergent. Ils descendirent du camion rapidement et se mirent en rang tant bien que mal dans la boue liquide.

"__ Bienvenue en Allemagne jeunes gens, je suis le sergent graschinsky, et vous allez vous battre dans ma section. J'attends de vous de la réactivité et de la combattivité. Car si un obus vous tombe dessus, il ne cherchera pas à vous éviter. Et pareil pour un ennemi, ce sera lui ou vous. Compris ?

__ oui sergent !" Répondirent les jeunes recrues. Le petit ramoneur, sous son uniforme et son état déplorable, était encore sous le choc de ce paysage lunaire. Son ami Boris, le fils de Jan Vallen, était un peu déçut; il avait l'impression en observant ces paysages que ses chances de survies étaient extrêmement réduites.

"__ dans les prochains jours, rajouta Graschinsky, un escadron de la garde impériale viendra en renfort. Dirigé par le commandant Dumbach. Oui celui qui a sauvé en l'empereur y 2 ans d'une bande salaud tricheur !
Autre chose, notre colonel se nomme Zimmer, vous le reconnaitrez car il ressemble à un lord rosbif. Des questions ? et il eut un silence traumatique dans les rangs. Tant mieux , dit Graschinsky, vaut mieux pas se poser de questions quand on meurt... "souffla t-il dans un murmure sur la fin.
Ulrich et William, dans Berlin, ne se trouvait qu'à une bonne vingtaine de kilomètre de là. Et eux attendait une offensive pour ce sortir de ce guêpier. Car ce genre d'arrivée, de nouveaux renforts, ne les rassuraient en rien. Ils n'avaient pas tort.












Je ne peux me priver de décrire et faire agir le grand maitre. C'est un personnage avec Ervig, que j'adore ! Il est diabolique, cruelle, cynique, productiviste et sans scrupules et puissant: quel vilain.

"__ c'est incroyable Grand Maitre ! Même dans ce guêpier, vous continuez à donner des ordres !

__ ne parlez pas trop fort Agent n°13. On pourrait nous entendre. Dit le Grand maitre, soupçonneux. Où en est l'expérience sur Wilson ?

__ nous lui avons injecter l'agent X. Mélangé à du formol hydraté de plutonium, les effets encouru devrait rapidement le transformer. Ces effets son produits par la puce que nous avons améliorés.

__ magnifique. Nos ennemis ne doivent pas découvrir de quoi est fait l'agent X... car même pour moi, c'est insupportable... oublier ce que je viens de dire. Car le Grand maitre avait remarquer un signe de faiblesse chez lui.

__ bien Grand Maitre.

__ Et l'officier Elena ?

__ elle le cherche partout Grand Maitre. Elle a déjà éliminée quatre de nos agents, sauvagement. Un a donné un nom.

__ Quoi Donc ? demanda le grand maitre, aux aguets.

__ Hippogriffe. Et le Grand maitre renversa la table.Il était furieux et dans un état de colère incommensurable.

__ Merde ! Cria t-il !! Il aurait pu donner le mot de passe aussi ?!! Ironisa t-il, amèrement.

__ D'ici que le comte Hardaven nous découvre réellement, le jeune Wilson deviendra l'un de nos plus puissants vampire. Le bataillon est déjà prêt. Reste à trouver les armes.

__ Vous inquiétez pas pour ça agent n°13. Je sais que l'on peux taper dans la caisse et la réserve d'un certain Hector Hardaven.

__ mais il est mort ??? s'étonna l''agent.

__ il nous lègue tout. ce pauvre idiot, si il savait avec qui il travaillait vraiment ! Nous faire confiance. Sinon, comme se vend notre marchandise dans les quartiers dit populaires ?

__ très bien Grand maitre ! comme des petits pains ! ça nous a rapporté 20 millions de RG déjà !Ce apuvre comte ne sait pas à qui il s'attaque

__ magnifique. Mais vous trompez, il sait à qui il s'attaque... mais ne connait pas le visage, ni le son de la voix, seulement l'odeur. Les imbéciles prétendent qu'on apprend à ses dépens, moi j'apprends aux dépens des autres. Sinon, où en est son enquête ?

__ heu... nous n'en savons rien Grand Maitre ... répondit l'agent n°13 recroquevillé dans son siège.

__ peu importe maintenant, je sens l'affrontement final arrivé... et je veux être aux premières loges !

__ pour voir notre grande armée de Vampire en marche ! Ce sera un renouveau total ! Sinon, la cellule que le Vatican a été repéré.

__ vous pourrez dire à Wilson d'aller leur dire bonjour. Vous pouvez disposer agent n°13.

__ bien Grand maitre ! " Et Il sortit du petit Boudoir. LE grand maitre resta longtemps assit dans ces siège. Puis il se leva et disparu dans l'ombre d'une bibliothèque.


... sa passent certains trépassent...

Les agents du Vatican avaient fait l'erreur de se retrouver dans cette cave, l'erreur de se fixer rendez vous dans cet immeuble. L'erreur de s'être fait repèrer par le concierge. L'erreur de de ne pas avoir fait une recherche plus approfondie sur celui ci. L'erreur de l'avoir laissé sans surveillance. L'erreur de ne pas avoir fait le guet. L'erreur de s'être mal défendu contre Wilson...; auriez vous sauté un épisode ?
Car les effets de l'agent X avaient rendu cet être si doux qu'était Paul en bête sauvage assoiffée de sang. Il s'était pendu au plafond dans l'obscurité et avait attendu ses victimes. Il les tua toutes. Et quand il s'enfuit en reprenant sa forme "humaine".
3 heures plus tard. L'officier Elena, toujours aussi excédée par la disparition de son petit ami, se remplie de rage face à ce crime odieux.

"__ ... Qui porte significativement la marque de nos ennemis de l'organisation de l'Hippogriffe comme ils se nomment. Récapitula Kain, qui s'était expressément déplacé ici pour l'enquête, abandonnant son cousin.

__ ces salauds.... ils doivent avoir tuer Paul... ragea t-elle entre ses dents. Kain n'osait pas lui exposer ses craintes trop morbides et la rassura.

__ le fait est qu'il faut les arrêter au plus vite... je crois avoir repérer leur QG. Il ne savent pas où nous en sommes: profitons en. L'infiltration ça vous dit Officier Elena ?

__ Oh, bien sur chef ! Avec Vladek ?

__ je ne crois pas... je ne sais pas où il est. en ce moment il disparait pour un oui et un non. sans doute son maitre.

__ j'infiltre quand chef ?"



.... d'autres trépasseront peut-être...

La nuit était tombée sur la frontière polonaise et allemande. Le froid était glaciale et vous piquait la peau, et rendait les cheveux cassant, et sans vitalité. Les couvertures devenaient pâle sous l'effet du gel et de cette fine neige qui s'infiltrait partout.
Malgré le feu, malgré la chaleur fraternelle, malgré les couvertures. Le petit ramoneur n'arrivait pas à trouver de chaleur sans sa bergère.

"__toi aussi ? Hein ? Demanda Boris qui lisait dans ses pensées.

__ de quoi ? demanda le ramoneur, surpris.

__ dans ce pays de fou, avec des fous. Sans notre petite folle.

__ tu as raison. Et j'ai peur de ne plus la revoir. Avoua le ramoneur.

__ impossible car je suis la pour veiller sur toi ! Dit Borsi, rassurant.

__ et toi ?

__ moi... si c'est pour revoir les mines et les usines... vie de chiotte.

__ di pas ça dit le ramoneur ! On rentrera ensemble quand toute cette connerie sera finit ok ?? Dit le ramoneur, enjoué.

__ ouais, si Berlin ne nous bouffe pas." Répondit Boris, fataliste.

Il était vrai que la ville était réputée pour bouffer les soldats et les vivants. Dans ce gouffre terrible, combien tomberont ??














Cet hôtel de Stanislastadt était réputé pour être un nid d'espions. Toutes les missions d'infiltrations se préparaient ici dans la plus grande discrétion. Mais en ce jour gris, la terrasse était déserte, et peu de monde s'attardait dans les rues où dans cette hôtel. Le Comte Hardaven avait encore une fois délaissé son cousin Ervig pour le laisser entres les mains de ce fou joyeux de Oscar. Le pauvre. Mais Kain n'était pas seul sur la terrasse. Il était accompagné d'une jeune fille habillée en civil: Elena.

"__ vous êtes sûr de vouloir faire cette mission Elena ?

__ oui monsieur le comte ! Pour Paul. Dit elle avec détermination.

__ je vois... vous irez dans les bas quartiers de Stanislastadt, à Staufenberg-Strasse. Près du dépôt n°12. Une transaction de ces saloperies de puces s'effectuera. Ne vous préoccupez pas de l'acheteur ou du vendeur, mais du fournisseur. Suivez le, il vous guidera malgré lui au QG de ces salopards.

__ ensuite monsieur le comte ?

__ vous vous introduirez dans le bâtiment pour y chercher le plus d'information. Niveau 5, carte blanche contre les ennemis. Mais si vous vous faites prendre... ce n'est pas promit que nous tentions quelque chose. Vous acceptez toujours ?

__ oui monsieur le comte.

__ tenez, ce dossier vous donnera plus d'information sur cette mission. Les murs ont des oreilles... " Dit Kain Nerveux. Et il avait raison. Car à quelques mètres de là, à l'intérieur se trouvait le Grand Maitre, le commandant et Von Schnipzel en bien étrange compagnie.

"__ je ne comprend pas, pourquoi as-tu... Commença Oscar.

__ On ne tutoye pas le Grand Maitre ! Tonna le Commandant en frappant Oscar.

__ en effet, monsieur le Baron, ce n'est pas très poli. Et on dit Grand Maitre. Rappela Von Schnipzel.

__ je vois... dit difficielement Oscar en se relevant.

__ il vaudrait mieux que vous compreniez, voir ne suffit pas. Dit le Grand maitre dans l'ombre où seul son monocle se voyait par le reflet, entouré de la fumée de son cigare. Nous avons une offre à vous faire monsieur le baron déchu.

__ pas besoin de me le rappeler... grogna Oscar.

__ On ne ...

__ calmez vous voyons Commandant... le baron a raison, ce doit être une grande humiliation que de se retrouver au ban de la haute société. Dit le Grand Maitre.

__ tss, tu ne perds rien pour attendre... Râla Oscar entre ses dents, une lueur de défi dans les yeux. Mais ce fut le Grand maitre qui prit la cravache de son subalterne militaire pour frapper l'impudent noble.

__ Monsieur Gabrielli, nous avons la bonté de savoir vivre de vous laissez votre libre arbitre. C'est vous qui nous avez suivi.'' Oscar avait des spasmes de rages, le grand maitre poursuivit.

''___ Nous savons qu'il y a quelques années, vous avez perdu "tragiquement" votre chère fiancée dans un regrettable accident de voiture.

__ c'est vous... grogna Oscar.

__Non, désolé, je ne suis pas l'omnipotent et omniscient marionnettiste de ce pays. Votre fiancée était très jolie... d'ailleurs elle ressemblait beaucoup à cette chère et tendre Marie HArdaven, la demie-soeur de ce chère Kain...

__ vous faites parties des gens qui le poursuivent... vous cachez bien votre jeux... râla OScar.

__ on appel ça un joueur de poker. Mais avec vous, j'ai plus l'impression d'être d'être un joueur de tas de merde.

__ connard !

__ On insulte pas le grand maitre ! Rétorqua le commandant en bastonnant Oscar.

__ Comme je disais monsieur le... baron. J'ai le moyen de faire revenir votre chère fiancée...

__ C'est vrai ? Encore un de t... vos plans tordus ? Dit Oscar.

__ Totalement rationnel monsieur le Baron. Mais pour cela, j'ai besoin de votre accord pour la déterrer.

__ souiller sa tombe ? Jamais.

__ alors vous nous êtes d'aucunes utilitées monsieur Gabrielli. Et le Grand maitre dit cela telle une peine de mort.

__ attendez, j'accepte.

__ et bien vous voyez ! Mais en échange, j'aimerais avoir des informations sur... l'enquête du comte ... je sais que vous êtes présent à son anniversaire en ce moment normalement. C'est simple, vous allez fouiller dans son bureau, vous copiez les informations, et vous nous les passer, quelqu'un là bas fera office d'intermédiaires

__ je vois que je n'ai pas le choix... j'accepte alors. Mais une chose est sur... je vous ai reconnut malgré cette mise en scène débile !

__ et bien faites en sorte que je ne sois pas la dernière chose que vous ayez reconnu monsieur le baron déchu ! Cracha le Grand maitre.

__ vous retrouverez votre petite amies dans une semaine minimum monsieur le baron. Dit Von Schnipzel. Ce sera du renouveau ! "

Le Grand Maitre s'en alla par la petite porte. Kain et Elena étaient déjà parti. Le Commandant dans un dernier geste ordonna quelque chose. Et dans une ombre, des hommes apparurent et frappèrent Oscar tel un avertissement. Car la prochaine fois, se serait sans doute des crocs. Ils le transportèrent jusqu'à un taxi et allèrent vite le déposer chez les Hardaven par un raccourci secret.
Ervig le vit arriver dans un sale état et se dépêcha d'aller le chercher. Oscar tenait à peine sur ses jambes.

"__ sa va ? Demanda Ervig, inquiet.

__ oui oui, très bien ! Mentit celui-ci. Mais non, en fait, il s'était trompé en reconnaissant le Grand Maitre, c'était du bluff. Et les derniers coups de ses sbires n'allaient pas le changer. Mais déjà il regrettait d'avoir accepté cette offre foireuse. Il allait devoir leur livrer la dépouille de sa fiancée. Qui sait dans quel état était le cadavre!

__ Hewel ! Venez m'aider ! S'insurgea Ervig alors qu'il soutenait Oscar par son épaule.

__ J'arrive mein Kaiser ! Prévint Hewel en arrivant en courant. Que c'est-il passé ? Je vous avais dit de ne plus jouer au criquet !! Regardez dans quel état vous êtes monsieur le baron !

__ c'est ça c'est ça !" Ragea entre ses dents Oscar, qui savait pertinement que ce n'était pas dû au criquet.
Ils rentrèrent au manoir et s'assirent dans le salon de l'époque de l'empereur Frederickus VII. Pendant que Hewel allait préparer un thé, Mary déboula dans la pièce.

"__ mais bon sang ! Que s'est-il donc passé ? Vous avez encore voulut monté au chêne centenaire ?

__ heu...

__ Vous avez joué au golf et sa a mal tourné ?

__ ça aurait pu... railla Ervig qui se fit fusillé du regard par Oscar.

__ Non, je sais, vous avez voulu m'acheter des fleurs et avez en même temps draguer la vendeuse qui était ceinture noir de karaté ?

__non. répondit Oscar. Il ne s'est rien passé du tout .

__ vous moquez de nous là ? Dit Marie, en riant nerveusement.

__ il en a tellement l'habitude... dit Ervig à la cantonade.

Oscar se leva violemment vers Ervig et tendit ses bras longs et forts vers le cou délicat de son Kaiser et dans une expression de violence, il déglutit:

"__ mais vous allez arrêter de vous foutre de ma gueule oui ? c'est pas bientôt finit ? Puisque je vous dis qu'il ne sait rien passé !!!!

__ tout doux monsieur le baron . Dit Vladek qui venait mystérieusement d'apparaitre, et qui, de ses 2 mètres, attrapa Oscar par le col et le souleva... fermement. Sachez monsieur, reprit-il, qu'ici nous sommes des gens civilisés. Alors soyez zen.

__ oui monsieur... dit térrorisé Oscar.

__ c'est bien, j'avais peur de devoir m'énerver. dit Vladek, un sourire bienveillant aux lèvre.

Plus tard, quand l'impératrice et la soeur de Ervig rentrèrent, elles demandèrent elles-même des explications face à l'état du baron. Elle reçurent une même réponse: rien. Et ce ne fut pas le retour de Kain qui calma les choses. Ce fut même le plus important moment de tension de l'après midi.
Kain prit Ervig à part pour lui faire part de la suite de l'enquête. C'était urgent.

"__ Ecoutes, je suis peut-être sur le point de démanteler l'organisation !

__ que dis-tu là ?? S'étonna Ervig.

__ nous avons réussi à repérer la façon dont ils distribuaient la puce dans leurs lieux de livraisons, notamment leur plus importante: le Bas-Stanislastadt !

__ Mais c'est formidable. !! Jubila Ervig.

__ Oui, de plus un de mes vampires vient de m'informer qu'il a repérer leur QG. Près du parc de l'impérator. Le manoir juste à côté . Précisa Kain.

__ ce serait donc dans cet étrange bâtisse qu'ils déverseraient leur saloperie...

__ oui. Dans quelques jours, j'enverrais l'officier Elena...

__ celle qui a perdu son petit ami Paul Wilson ? Demanda Ervig.

__ oui, mais comment le sais-tu ? Demanda Kain, étonné. Il eut alors un moment de flottement et de malaise.

__ les murs ont mes oreilles. Répondit calmement Ervig; et il n'avait pas tort.

__ bref, elle s'infiltrera dans cette demeure et aura ordre... de la détruire et de purifier ces lieux. Il ne devra en rester aucune trace !

__ et pour leur patron ? Demanda Ervig, inquiet.

__ lui ? Il ne perd rien pour attendre ! Et si nous pouvons l'attraper aussi, ce ne sera que mieux. Il subira une justice spéciale, le grand public n'est pas prêt.

__ je comprend Kain. Fais en sorte que cette mission réussisse. Car ce n'est pas bon pour l'issue de cette guerre. Encouragea Ervig. Mais qu'est-il arrivé à Oscar enfin ?

__ tu le connais, il garde tout les secrets pour lui. Ce n'est pas bon.

__ quelque chose me dit que... c'est avoir avec notre affaire... marmonna Ervig.

__ que veux-tu dire ?

__ Ce genre d'organisation que nous combattons adore intimider les gens.

__ L'Hippogriffe aurait osé s'attaquer à Oscar pour me faire du mal ? S'interloqua Kain.

__ je le pense. Ils s'attaquent à ce tu chéris pour te détruire. Ils pourraient organiser un attentat contre moi, kidnapper ta soeur, agresser ton majordome . La mafia n'a aucune morale, sauf la sienne.

__ tu as l'air de beaucoup en savoir.... suspecta Kain.

__ quand tu as eu affaire à une famille mafieuse prête à te tuer, en général tu es quelque peu informé."
Leur discussion s'arrêta là. La soirée se termina dans une sorte de fin de soirée tranquillosse. L'impératrice, délicate et ordonnée, était allée se coucher. LEs enfants du Kaiser faisaient semblant de dormir. Ervig faisait une partie d'échec contre Cain. Vladek n'était plus là et était parti errer, comme disait Ervig.
Durant cette dure partie d'échec, Ervig était sur le point de battre Kain. Oscar se trouvait juste derrière le Kaiser à se goinfrer de mignardises.
Quand soudain Kain sorti sa reine.
Ervig esquissa un sourire, et, avançant son fou, prit à son adversaire le cavalier qui lui restait.

- Allons, allons, comte... Une faute d’inattention ? Te voilà en bien mauvaise posture...

Kain se renfrogna, acheva d’un trait son verre de Pontarlier et le tendit à Hewel, pour qu’il le remplisse à nouveau.

- Si je puis me permettre, maitre... la tour... en c5... glissa le majordome à l’oreille de son maître en le resservant.

La moue du jeune comte se changea en sourire carnassier quand il s’empressa d’exécuter le brillant conseil.

- Hey ! Je refuse ce coup ! Tu m’a proposé de jouer contre toi, pas contre votre valet !

- A aucun moment nous n’avons précisé qu’une aide extérieure était à exclure, se défendit Kain avec mauvaise foi. Si tu le désires, rien ne t’empêches de faire appel à Oscar...

- Ah, on a besoin de moi ?

- Retournes boire dans totn fauteuil, baron. Le jour où j’aurai besoin de quelqu’un ce ne sera certainement pas de toi.

Faisant peu de cas des protestations du Kaiser, Oscar s’approcha de l’échiquier qu’il observa gravement avant de s’illuminer.

- Je peux, Vivi ?

- Je ne me rappelle pas t' avoir autorisé à m’appeler par ce stupide surnom.

Le baron dut prendre cette remarque pour une réponse affirmative car il avança une des pièces de Ervig. Hewel riposta immédiatement tel un général devant une charge de cavalerie.

- Hey, Hewel ! Mais...

- Désolé, maitre... De toute manière c’était le meilleur coup à faire, vous l’aviez certainement vu...

Pendant que Kain se mettait à bouder - parce que non, il ne l’avait pas vu, mais quand même, c’était sa partie... -, Oscar, totalement absorbé par le jeu, commença à pousser distraitement Ervig pour s’assoire à sa place.

Après une courte et vaine tentative de résistance le Kaiser se résolut à abandonner son siège à l’envahisseur. Kain poussa un soupir et se leva à son tour, cédant sa place à Hewel - et emporta avec lui la bouteille de Pontarlier... Tous deux allèrent s’affaler sur le canapé de type Elmut XII, pestant avec une grande mesquinerie contre ces deux barbares brutaux qui feraient mieux de s’affronter à la boxe ou au rugby qu’aux échecs.

__ ... et mat !

__ Quoi ?!

Hewel fixait l’échiquier, l’air sidéré, tandis qu’Oscar gesticulait sur sa chaise.

__J’ai battu le blondinet ! Je suis un génie ! Je suis un dieu !

__ Vous n’avez aucune fierté à tirer de cette victoire, protesta le majordome avec une profonde mauvaise foi, monseigneur Kain était déjà en net désavantage quand j’ai repris sa partie !

__Aha, le petit valet n’est pas content parce qu’il a enfin trouvé un domaine où il ne me surpasse pas ! chantonna Oscar - ce qui, en soi, n’était pas tout à fait faux...

__Ridicule. Je vous répète que vous étiez avantagé dès le début. Si nous n’avions pas pris une partie en cours ça ne ce serait certainement pas passé comme ça !

__ Ah oui ? Et bien voyons ça tout de suite, le défia Oscar, jubilant, en replaçant les pièces.

Dans le canapé, Kain poussa un nouveau soupir de lassitude et de honte en s’affaissant encore plus et Ervig se resservit un verre de Pontarlier.

- La prochaine fois, cher Cousin, suggéra le Kaiser fidèle à sa vénalité, pourquoi ne pas plutôt faire un poker ?"

Ce jeu ridicule continua longtemps dans la soirée. Il est vrai que les deux zigotos de l'échiquier aurait peut-être mieux fait de s'affronter dans quelque chose qui semblait s'élever à leur niveau, en apparence bien sûr.
Il faut aussi préciser que à cause de sa formation d'agent de renseignement, Hewel avait suivit des cours de sport de combat, comme la boxe, et que Oscar avait touché à tout les sports. Car c'était des hommes eux, virils et tout ! Avec de vrais morceaux de testostérone. Rien avoir avec ce petit comte chétif même pas foutu de soulever une pelle, ou ce Kaiser couard bon à mettre des fessés de bonne soeur à son fils !! Hum, excusez moi, mais la vérité devait être rétablit dans son immaculé conception.
Plus tard, ils allèrent se coucher. Mais en pleine nuit, Oscar n'arrivait pas à dormir. Quelque chose le turlupinait, et il voulait en parler à Kain. alors qu'il marchait discrétement dans les couloirs; du manoir, une lampe torche à la main, il fut aveuglé par une autre lumière. Celle-ci se dirigea vers lui à une vitesse folle. Le pire, c'est qu'il était juste devant la chambre de Kain, qu'allait t-il faire ?

"__ Vi... ervig ??? que fais-tu là à cette heure de la nuit ?? s'étonna t-il gravement.

__ ... je te retourne la question ! J'allais aux toilettes.

__ c'est si bien trouvé comme excuse. Oscar s'appuya sans faire exprès sur la poignée, et bascula avec la porte, à l'intérieur de la pièce. Ervig le suivait de près et ce qu'ils virent les surprirent. Oscar se releva rapidement et chercha une excuse.

__ Oh Kain, je ne voulais pas te déranger, mais c'est Vivi qui m'a pousser, je voulais te demander quand... je pourrais épouser ta soeur mais Hewel nous a surprit , et en courant, cet imbécile d'Ervig m'a poussé et je suis tombé ici...

__ Kain... qu'est ce que tu fais avec ma soeur Tatiana ? Demanda Ervig, complétement paumé et choqué.

__heu,et vous vous faites QUOI DANS MA CHAMBRE ???!!!! Ervig n'attendit pas de réponse, ne dit, rien, il sortit. Livide. Oscar se demandait ce qu'il foutait là: il avait oublié la raison de sa venue.

"__ je vois que monsieur le Baron fais encore des bêtises. Dit Hewel, furax dans son dos.
Jamais on n'avait vu Oscar faire une grimace aussi désavantageuse. en faite, pour tout, dire, je ne voudrais pas être à leur place le lendemain matin.













Ervig était dans le couloir en train de retourner vers sa chambre. Inutile de me demander ce qu'il avait voulu faire, Dieu seul le sait. Mais quand il passa devant la chambre des enfants, il remarqua que la lumière était allumée. De plus, il entendait du bruit ayant une certaine cohérence harmonieuse.
Ils eurent de la chance, ces bonshommes, que Ervig soit dans un état de choque. Car sinon, ils seraient passés à la casserole.
Dans cette vaste chambre devait dormir Stanislas, l'héritier et les deux autres petits pages du Kaiser qu'il considérait comme ses fils. Les deux enfants de Fantasia avaient grandit, et murit. Il s'était définitivement habitué à ce monde, au point de ne plus être traités comme des pages et d'être scolarisés comme tout le monde. Mais la difficulté pour Ervig était de ne pas confondre Stanislas... et Stanislas. Les deux étaient blond, à part que Stanislas Von Wolfenstein avait les yeux bleus, Stanislas de Fantasia avait les yeux verts. Frédérickus, le second petit page pouvait étrangement faire penser à Ervig par son air mince, ses cheveux noirs et ses yeux gris. Mais son teint pâle trompait.
Ervig ouvrit la porte et sa mine préfigurait plus l'étonnement que la rage:

"__ vous n'êtes pas au lit les garçons ?

__ ... ben non. répondit tout simplement Stanislas W(olfenstein.)

__... on fait rien de mal, on écoute juste de la musique ! Prévint Frédérickus.

__ c'est pas méchant. Rassura le petit Stanislas.

Ervig remarqua le nom du groupe passant en boucle sur le Ipod ( oui quelle antiquité ! ) new génération : les subdigital's new génération. Une bande de jeune ayant été fan du même groupe et ayant décider de reprendre l'entreprise en somme. Le problème était que pour le régime de l'hippogriffe, certains titres_ comme s'envoler ou ouvre les yeux, ensemble_ pouvaient porter à confusion. De plus, ils étaient français, et la propagande de l'ouest pouvait gangréner les têtes blondes. L'empereur avait personnellement_ et dans l'ombre_ réagit lorsqu'ils avaient reprit le titre, un monde sans danger. Potzen s'était fait remonter les bretelles. L'armée se trouvait dans un état d'alerte total. Schweister, l'attaché aux services de renseignement de l'empereur, c'était prit une sauce monumentale. Olbrischt, le chef du contre espionnage, était à la limite de se faire éjecter. Car ce titre, sous ses formes d'idéalisme pro-technologique et touchant clairement la jeunesse par l'aspiration au modernisme technologique et au virtuel, faisait une allusion à ce qu'était Lyoko, sans doute l'un des plus gros secret stanislasien. Et puis, il ne fallait pas oublier "la tribu", qui, d'après Fritz Borodini: " faisait jouir less anarcho-gauchistes les socialo-internationaliste, ainsi que les fraternalistes et décroissionistes. Les meilleurs amis de l'empereur". Car au contraire du message de ce single, faisant appel à l'amour, au dépassement de l'humanité, au renforcement de l'amitié et de la fraternité, ce qui en faisait un chant de choix pour les militants, pacifistes, et anti-stani dans toutes l'Europe- et qui seront les proies préférées des futurs SKS, et les interlocuteurs virulent de l'empereur. Car au contraire de ces chants, l'empereur préconisait une société de l'objectif et de l'éternel renouvellement pour un but certain. Par de là je veux dire qu'il souhait une société productiviste et productive pour des objectifs claires et nets, sans gaspillages, où tout se transformerait. Une société où de par sa personne, les initiatives des uns, les choix, de ceux-ci, les décisions de ceux-là, les actes des autres, les dires d'eux, le travail de tous, la solidarité globale, tout le monde y gagnerait mais à long terme. C'était la vision titanesque et inhumaine d'Ervig pour que l'humanité puisse " souffler pour un petit siècle" comme il disait.
Il était donc claire que ces deux idées, bien que proche dans leur aboutissement, ne faisaient que s'affronter sur l'acheminement à cet objectif.
Bizarrement, le régime laissait passer. Il laissait passer, mais ce n'était pas pour cette raison que la jeunesse tout particulièrement, était étroitement encadrée, comme chez les scouts. Et son fils Stanislas et les deux petits pages n'étaient que les victimes de cette propagande des alliés, comme si ils étaient victimes de la propagande des forces du Pacte. Un très grand sociologue du nom de William Lafrej dira de la jeunesse Stanisalsienne, qu'elle était schizophrène et hypocritement aliénées. Et les chansons du groupe subdigitals, derrière ses airs gentillaient, lui donnait un un nouveau souffle, innocent mais tout de même contestataire.

"__ on refait du neuf avec du vieux. C'est exactement les mêmes morceaux que j'écoutais quand j'avais votre âge. Dit Ervig.

__ tu nous les passeras ? demanda Frédérickus.

__ pourquoi pas, mais attention, ce sont des CD gravés. Une antiquité face à vos puces miniatures. Comme celle que tu caches entres tes mains Petit Stanislas.

__ ça c'est rien papa ( il avait prit cette douce habitude, comme nous le verrons plustard avec un certain Schrodinger).

__ passe moi donc ça s(il te plait. Ne met pas autant de temps, sinon votre mère va encore faire un massacre.

__ ce n'est rien justement..." Ervig lui prit des mains et inspecta la puce. Mais ce n'était pas un objet de téléchargement... les fils qui figuraient sur sa surface prenaient la forme d'un symbole de paix en Asie, de chaos en Europe. ervig contenu sa rage et glissa la puce dans la poche de son pyjama.

__ Hé ! se Plaignirent les enfants.

__ moi aussi j'ai envie d'écouter ! Rétorqua Ervig. Bon allez vous coucher, il se fait tard les gars.

__ OK, firent les garçons. "Ervig sortit de la chambre et vit la lumière s'éteindre. Il soupira et reprit le chemin de sa chambre. Il était deux heures du matin et il était très fatigué. Mais l'idée de savoir que ses enfants avaient pu être en contact avec cette satanée puce le révoltait. Il y en a qui l'entendraient.

... Berlin...


"__ il y en a qui disent que la prochaine offensive est pour bientôt... dit William en allumant une cigarette à la lueur de la lune.

__ ah ouais ? Se réjouit Ulrich.

Ulrich était assit au coin du feu, il se releva en entendant cette bonne nouvelle, qui écrasait chez lui la peur de l'immobilisme, plutôt que la crainte de la mort et de l'échec.

__ parfaitement, et elle sera Stanislasienne. "

A ces mots, Ulrich prit une mine sombre, et les soldats autours d'eux, se renfrognèrent dans une sorte de torpeur mélancolique et angoissée. Stern s'approcha de son ami, et lui dit:

"__ pas fou de dire ça devant tout le monde ? tu veux casser le moral des troupes ?

__ non, seulement qu'ils se préparent à affronter un ennemi prêt à les tuer de mains froides. On dit qu'un escadron de la Garde impéraile va venir renforcer les gars d'en face. Plus une brigade blindée et trois bombardier. On dit aussi que leur saleté de chauve souris des airs va revenir.

__ déjà que la chiasse et la colique se répand dans nos rang à cause du moral de chiottes, si en plus tu racontes ça à nos gars. On est responsable d'eux William.

__ Et ce n'est pas pour autant que je ne les mènerais pas à la victoire. Entre se jeter tête baisser contre un ennemi dont on ne connait rien avec de belles illusion et l'attendre fermement en connaissance de cause et d'effet, en se préparant à le recevoir comme il se doit. C'est quoi le mieux ?"
Ils se regardèrent dans les yeux. Le vide. Sans doute une lettre de Yumi leur changerait les idées à ces pauvres bougres.













Monde de Fantasia...

En ces temps de guerre, les grands chefs se trouvaient sur les champs de bataille, loin de leur domaine. c'était le cas du roi Ephraim, loin de Renais. Le monarque se trouvait dans sa tente en train de composer un parchemin pour le Kaiser, qu'il donnerait à un corbeau.
Il aurait pu être tranquille en cette fin de soirée d'hiver, si le chevalier Ike n'était pas venu l'interrompre, sans doute par ennuie.

"__ Que faites vous ? Demanda Ike, désintéressé.

__ je fais mon rapport pour le Kaiser. Répondit Ephraim en finissant son parchemin.

__ ah ?

__ en effet. Je lui annonce que nous venons de submerger le royaume de Grado et de Jyahana . C'est surtout grâce à nos alliés de Frelia qui contienne les forces de Carcino. Bientôt, toute la péninsule de Magvel sera sous notre contrôle.

__ j'ai moi même un ordre de ce Kaiser à vous remettre. répondit nonchalamment Ike. Il nous ordonne d'en finir avec Roston. Nous avons tout l'hiver pour ça. On a carte blanche qu'il dit ce petit Kaiser.

__ Ike. Je ne comprend pas ce mépris que vous avez à son égard !

__ c'est normal, je ne fais qu'exprimer mon indignation face à la couardise. Pourquoi ne vient t-il pas ?

__ Vous savez bien qu'il a aussi une guerre dans son monde ! Croyez vous que je suis un idiot ? Car sachez que Frederickus et Stanislas m'envoient un rapport sur ses agissements. Il paraitrait que notre Kaiser contrôlerait ce que l'on appel l'Europe centrale.

__ au prix de 5231 morts, je sais. Finit Ike. Il a tout Akaneia sous ses ordres. Je sens que la prochaine cible sera...Thracia. Cette si belle péninsule.

__ Oh, n'est ce pas là que règne le jeune roi Leaf ? J'ai entendu parler de ses exploits pour le Royaume de MAnster face à Thracia.

__ Oui un ami. Dit Ike avec de l'amertume. C'est dommage que de tels destins doivent finir en l'air. Quand en auront nous finit avec Margvel ?

__ d'ici la fin de l'année. Avez vous des forces de libre pour les envoyer près de Darna ? La frontière avec ce continent ?

__ aucune roi Ephraim, toutes nos forces sont mobilisés. nous auront bientôt toutes les pierres sacrés du continent en notre possession.... serait-ce judicieux de le donner à l'empereur ?

__ Nous n'avons pas le choix. Et ce n'est pas un mauvais bougre.

__ Et après ce sera quoi ? Tellius, ma terre natale ? le Continent de Judgral ? La terre natale de roy ? Ca devient trop...

__ vous verrez Ike, quand tout Fantasia sera uni, vous serez heureux et honoré d'avoir participé à cette épopée !

__ Mais ce n'est pas une épopée ! C'est un massacre !

__ Suffit ! Vous prendrez des hommes avec vous, et vous partirez pour Darna ! C'est un Kaiserbefhel Ike ! Vous pouvez disposez." ephraim ,se retourna, mais Ike continua de le fixer pendant quelques secondes et s'en alla sans demander son reste.
Cette guerre se transformait en chaos

... En plein champ de bataille...

Les elfes menés par Link déversaient leurs flèches sur ses pauvres bougres en armure lourde de Talis. Leur ile était envahi et ils la défendaient tant bien que mal, face à une imposante armada et des dragons crevant le ciel, brûlant les défenses adverses.
C'était bientôt la fin de la résistance sur Akaneia.

... Dans une terre dévastée...

"__ monsieur le marquis ! Monsieur le marquis ! Ils rebroussent chemin ! annonça un estafette à cheval.

__ magnifique ! S'exclama Roy. Nos forces sont en train de vaincre Biran !

__ cet empire ferra moins le fière à présent ! Dit Marth, satisfait. Nos pertes soldats ?

__ nous en sommes à 8500 chez l'ennemi, 4120 chez nous votre majesté !

__ bien, avançons !" Ordonna Roy. Et la grande armée de Phéréa et de akaneia s'avança dans la plaine, cette morne plaine qui abosrbait le sang de ses héros. La morne plaine qui écoutait le son des gémissements de ses enfants. La morne plaine découvrant cette nouvelle couleur enduisant ses touffes d'herbes. Cette morne plaine qui découvrit les bleus dû aux boulets de canons. Cette morne plaine qui en avait déjà vu et qui en verrait d'autre.

...

En Stanislasie.

Pour tout dire, Peter ne savait plus où il en était. Il ne savait plus quoi croire. qu'avait-il réellement affronter l'autre jour ? Une étrange créature en tout cas. Ervig se livrait à des expérience pas net du tout. Il était plus ignoble qu'il ne le pensait. Peter ne pouvait prendre le risque de retourner à son hôtel. Il risquerait gros, et pourrait servir d'otage pour Ervig, contre la France. Ce qu'il était loin de désirer.
alors, tel un malheureux abandonné de tous, il alla errer. Il erra ainsi pour finir par sortir de la mégalopole qu'était la capitale de l'Hippogiffe. Il chancela dans la campagne, jusqu'à ce que un homme étrange le trouve, allongé dans les buissons. Peter était dans la campagne de Stanislastadt.

"__ vous ? dit-il en reconnaissant l'être étrange qui l'avait attaqué.

__ tiens... bonjour à toi, humain. Je suis sur que mon maitre voudrait te revoir. Il est sur le point de partir, dépêchons !" Dit Vladek qui aimait aussi disparaitre parfois dans la campagne, à la recherche du sang de quelques vierges.

... Dans le manoir des Hardaven...


"__ alors, c'est quand on ouvre les cadeaux ?? s'impatienta Oscar.

_ Oscar, il y a des choses plus importantes que les cadeaux ! Le sermonna Ervig. Comme le fait que ma soeur ait couchée avec mon cousin_ éloigné c'est vrai ! Et puis ce ne sont pas tes cadeaux !!

__ oh, les affaires de cul des nobles... et puis c'est toujours intéressant de voir quels cadeaux on pourrait avoir de mieux par rapport à ceux des autres !! Lui répondit Oscar, foutiste jusqu'au bout.

__ Ervig, je couche avec qui je veux. Quand je veux, où je veux.

__ Mais c'est ma soeur !!

A ce moment, Tatiana ce le va brusquement de table, et sortit en pleurant.

__ tu vois ? Par ton attitude protectrice et machiste, tu la fais pleurer ! accusa Kain.

__ monsieur, calmez vous s'il vous plait. Prévint Hewel.

__ Et toi alors, avec Marie ? Il est vrai que la confier à Oscar ne serait guère judicieux...

__ Hey ! ! Répondit violemment le concerné dans une vive désaprobation.

__... mais elle a 17 ans aujourd'hui ! Elle a le droit de vivre ta soeur Kain. Mais ce que tu as fait Tatiana ...

__ Elle aurait pu me dire non, elle était consentante.

___ Mais si ça se saurait ? Si la presse l'apprenait ? et c'est ta cousine, certes éloigné... mais...

__ Il n'y a pas de mais mein Kaiser. Dit Hewel. Alors vous allez convenablement vous assoir, et vous tenir correctement. J'ai tout les droits dans cette demeure, en vertu de mon maitre. alors s'il vous plait, veuillez vous tenir avec bienséance et sans agressivité. Merci.

__ je...

__ de plus, vous donnez un mauvais exemple à vos enfants. Dit Hewel en montrant les enfants. Et votre femme va exploser dans une réaction qui nous connaissons trop... n'est ce pas ?

Il est vrai que Eva était rouge de honte. Elle tenait fermement la table et était sur le point de flageoler verbalement son mari. Et pour la bienséance, elle se retenait. Hewel était sur le point de donner l'autorisation à l'impératrice de "calmer" son mari quand Ervig réintervint.

__ Très bien... je me calme. Mais tu devras te marier avec elle.

__Quoi ????!!! Mais c'est juste une relation...

__ Mais j'ai rien dit ! Dit Ervig. c'est oscar qui m'imite !

__ Monsieur le baron... dit Hewel tel un maitre d'école sévère... je ne vois pas d'autre solution.

Hewel se dirigea ver le baron, l'empoigna par le col et ils sortirent de la salle à manger. On entendit Oscar crier de douleur: il se recevait de petite claque bien douloureuse sur la tempe. Tel l'oncle corrigeant son neveu dans Jacky Chan, Hewel corrigeait le baron déchu.

__ ouf ! J'ai eu de la chance. Dit Ervig. Voic mon cadeau: ton père est mort.

__ c'est une blague... ce n'est pas possible... CC'éTAIT A MOI DE LE TUER !

__ nos services l'avaient repérer... nous ne pouvions trouver meilleur occasion. Dit Ervig, sur un air désolé.

__ C'est bien toi ervig, ça. annoncer la mort de quelqu'un comme un cadeau. Dit Eva.

__ SILENCE !! Cria ervig.

__ Monsieur... dois-je vous rappeler mes conseils ? Dit Hewel qui était de retour. Oscar retourna à sa place, la tempe droite en charpie.

__ non, non. Sinon. Kain. Je dois te parler: secret défense. "

Les deux hommes sortirent de tables et allèrent dans le boudoir d'à côté.
Oscar alla plaquer son oreille contre la porte, mais sa soeur jumelle ( à l'oreille, pas à Oscar) se dirigea vers une autre direction guidé par Hewel.

__ ben quoi ? au cas où qu'il y est des trucs intéressants.

__ Monsieur...; non seulement vous êtes un idiot, mais vous êtes un ignoble pervers ! Faire de telles alusions devant les enfants du Kaiser.

__ quoi ? Papa et momosexuelle ? Dit Stanislas de Fantasia ( qui est l'ainé, alors que Frederickus est le benjamin )

__ Voila, vous êtes content ? Maintenant le doute se nourrira en eux ! Ils n'auront plus de figure paternelle virile et claire ! Leur vie sociale est détruite !! A cause de vous !!

__ Hewel... vous devriez voir un psy !" Fit remarquer Oscar

Et pendant que Oscar se prenait le châtiment nécessaire, dans le boudoir, Kain et Ervig s'entretenaient d'un sujet cruciale:

"__ Oui, parfaitement, une de ces saloperies de puces ! Dans la main d'un de mes pages !

__ c'est très embêtant ! Si ces trafiquants ont investis les écoles, ça devient de plus en plus du ressort publique ! Mon Ordre ne pourra bientôt plus contenir toutes ces attaques. déjà que des vampires artificielles attaques nos agents !

__ en effet. Tu m'avais dit que tu avais une mission d'infiltration dans le QG de ces bâtards ? Pour quand ?

__ maintenant, le plus vite possible. Je pense que ce sera dans les prochains jours. Mercredi disons.

__ si tu as besoin de troupes...

__ non merci Ervig, je ne crois pas que de simples mortelles pourront quelque chose face à des vampires où des êtres génétiquement modifiés."

Soudain, une ombre apparut dans la pièce. Elle se rejoignit en un même point, prêt de la bibliothèque. Elle reprit ensuite sa forme normale, mais elle avait quelque chose entre les bras.

__ Vladek ? S'étonna Ervig.

__ Maitre... j'ai quelqu'un qui pourrait vous intéresser. dit le vampire en lâchant sa proie.

__ Peter... marmonna Ervig, un sourire sadique, le regard calme et bouillonnant de froideur.

__ Ervig... "marmonna le concerné, la voix malmenée par la rage, le regard enragé.
Cette fin d'année promettait...













"__ maitre, dit Vladek. Cet homme a voulu vous abattre samedi matin. Alors que vous étiez dans votre bureau. Je l'ai empêché.

__ Tu t'es surtout pris une raclée créature des ténèbres ! Railla Peter, à terre.

Le comte Kain s'approcha de l'étrange cercle qui se dessinait devant lui, et l'air d'un débarqué, il posa une question:

__ Mon cher cousin, qui est cet individu ?

__ Ceci Kain, c'est le passé. Et le passé, soit on l'oubli, soit on l'arrange. Moi j'ai décidé de l'assumer.

Et Ervig s'assit à une chaise, l'air décontracté, et et se tourna vers Peter.

__ alors Peter ? Comment trouves-tu la Stanislasie ?

Et pour toute réponse, Peter lui cracha aux pieds. Ervig regarda longtemps le cracha, avec un air de dédain pendant que Peter l'observait avec haine.

__ Ah Peter... pourquoi es-tu venu te fourrer dans ce pétrin ? Je n'ai d'autre choix que de te condamner...

__ Par ton tribunal fantoche Vivi ? A moins que tu me réserves le plaisir de revoir lyoko ?

__ ne rêve pas Peter... Tu n'as aucun statut dans cette guerre. Je ne veux même pas prendre le plaisir de te voir crever. Non... je crois qu'un pays nommer Fantasia serait heureux de t'accueillir ... pour traire le lait de dragonne.

__ de quoi tu parles Ervig ? Demanda Peter, impassible.

Ervig fit une moue de sa tête, comme pour donner un ordre. Et dans un nuage de fumée noire, Vladek et Peter disparurent pour une destination inconnue... pour Peter. Vladek allait juste rejoindre une terre de légende qu'il affectionnait.
En fin d'après midi, Ervig et sa famille partirent. Le cas de Tatiana fut remit à plus tars. Oscar réussit à sortir une blague qui fit rire tout le monde. Eva et Ervig rentrèrent dans la voiture comme deux jeunes amoureux. En ce dimanche, les enfants, comme les petits pages, étaient fatigués. De plus, ils n'avaient pas finit leurs devoirs_ les vilains !
Ils rentrèrent aux palais, Kain se trouvaient sur le perron du manoir avec son majordome et voyait leur voiture s'éloigner.

"__ Dit moi Hewel ? Comment as-ton avis, cette puce vampirisante s'est-elle introduite jusqu'aux héritiers du trône ?

__ C'est que l'état doit vraiment être corrompu... et qu'on en veut à la vie de l'empereur. Il se pourrait que votre père ne soit pas mort.

__ Mais si ni toi, ni Vladek n'avez pu tuer mon père ? qui le fera ?

__ vous monsieur. Répondit Hewel, sur de lui. Alors ils rentrèrent.


... dans un sous sol d'un manoir de Stanislastadt.

"__ Docteur Von schnipzel... que faites vous ? S'étonna le commandant.

__ je nourris Wilson ! Répondit le sinistre docteur en prenant des morceaux de cadavres prit dans les bas fonds de la ville.

__ Ah, mais ne faites pas ça devant moi ! c'est écœurant !

__ vous savez commandant, derrière ces rangées de dents de acérées se cache un être exceptionnel ! Dit le docteur, sentimentaliste.

__ allons doc, railla le commandant, vous croyez qu'on a le temps d'avoir des sentiments dans cette histoire ?!

__ mais c'est moi qu'il lui ai donné cette nouvelle apparence ! Je suis son nouveau père ! se défendit Von Schnipzel.

__ et vos victime ? A Auschwitz ? Vous aviez des sentiments ? pff ! Vous avez de la chance que nous avons fermé les yeux la dessus! Alors faites votre boulot. Et ne vous attachez pas trop à Paul, l'Ordre des chevaliers vont bientôt tenter une attaque.

__ comment ?

__ Parfaitement doc ! D'ici mercredi ! Mais, le bataillon est prêt... Wilson aussi... reste la mise en scène ! Le Grand maitre sera heureux de la mettre en place.

__ sur ! Répondit le scientifique.

__ Bon, nous avons de nouveaux cadavres, pouvez en faire des goules ?

__ la machine recharge... se sera possible d'ici 5 heures.

__ dépêchez vous, le grand maitre va revenir." Annonça le commandant. et alors que Wilson revenait à sa cage et que le Commandant remontait à la surface, Von Schnipzel, tel un horloger, se mit au travail sur une nouvelle puce: il la testerait sur Pau. ainsi le grand maitre sera heureux.


... Lundi... état major...

"__ Mein Kaiser, prévint l'impétueux colonel, il est urgent de réagir. On nous annonce la venue de 750 000 d'ici début 2021 maximum. Sans oublier la gigantesque flotte: 115 bâtiments, qui se réunit dans l'atlantique ! Les forces terrestres risquent de faire un coup d'éclat vers Vienne...

__ ils dégraissent autour de Berlin ? demanda Ervig, observant la carte.

__ ils n'ont pas le choix, les gens rechignent à s'engager chez eux, et leur industrie à du mal à se baigner dans un rythme de croisière au niveau armement.

__ sauf les américains... dit Piket à la cantonade.

__ Certes. Il devient donc urgent de réagir mein Kaiser. deux options s'offrent à nous. Soit de faire une frappe préventive. Soit de Renforcer nos positions et de laisser l'initiative à l'ennemi.

__ Ils dégraissent autour de Berlin hein ? dit Ervig, un sourire carnassier. Alors laissez les faire... et quand ils attaqueront vers Vienne, retenez les: renforcement de positions. Mais nous lancerons le plan Germania.

__ pardon ? dit l'impétueux colonel craintif.

__ Mais oui ! Nous lancerons l'offensive sur berlin. Ainsi qu'une bataille dans les Alpes que nous préparons depuis trois mois déjà. Objectif: Munich et Stuttgart ! au minimum, tenir le Danube. Pour l'offensive centre, prenons la saxe. Dresde... Leipzig. C'est comme éventrer un ennemi en mauvaise posture. COupez lui le souffle.

__ Nous subissons des attaques aériennes depuis 1 mois déjà, nous avons déjà perdu une dizaine de nos meilleurs as ! Dit un officier de l'armée de l'air.

__ Le Kain et l'Ervig ont finit leur révision... ils peuvent commencer à entrer en action à partir de ce soir pour bombarder les positions des Alliés. Ordonna ervig.

__ Bien mein Kaiser.

__ nous n'avons que 150 000 hommes dans les territoires occupés mein Kaiser. Rappela von Rundstadt.

__ Et bien envoyez ceux qui végètent dans les casernes ! Ordonna Ervig.

__ ce ne sera pas suffisant.

__ Et bien ... faisons appel à nos alliés." Ordonna Ervig. Du point de vu historique, on pourrait dire que c'est d'ici que les forces du pactes s'unir dans une grande offensive commune. Choisissant un symbole: l'oeil de Xana. Des chefs commes von Rundstadt, ou le russe Zabarov. Des centaines de millier de russes, de roumain, de serbes, eux qui n'étaient pas occupés avec les grecs, se joignirent dans les territoires occupés stani.



... Monde de fantasia...

"__ J'en ai marre ! Déclara Ike. Marre marre !!

__ Du calme chevalier ! Ordonna le général Seth.

Les deux hommes étaient a cheval et dirigeaient une armée vers Darna, la porte menant vers le continent de Thracia.

__ Le Kaiser se fout de notre gueule. Il ne voit pas la souffrance de notre peuple, il ne voit pas la souffrance de nos soldats. Il ne ...

__ La ferme Ike ! Cria Seth. Vous croyez que c'est facile pour tout le monde ? Vous vous prenez pour qui ? Vous croyez que le Kaiser non plus ne sait pas ce que c'est qu'une guerre ? Vous le prenez pour qui ?!

__ je ne crois que en ce que je vois, et je vois...

__ votre objectif, c'est tout: Darna. Point à la ligne. Obéissez aux ordres, c'est tout ce que l'on vous demande chevalier !

__ général ! Moi aussi j'ai mené des hommes, et peut être dans une guerre pire que la votre ! Alors s'il vous plait...

__ Quoi ? Vous verrez, quand la paix sera revenu, vous serez fière de ce que vous aurez accompli. Le continent de Akaneia est bientôt entre nos mains. Ne vous plaignez pas. Thracia ne sera qu'un détail de l'histoire. Ils sont en crise économique. Le roi Leaf n'est pas prêt pour cette guerre.

Soudain, un corbeau arriva, porteur d'un Kaiserbefhel.

__ Tient, Link a reçut l'ordre de se diriger vers Judgral. Il ne fera qu'une bouchée d'eux. Ils sont en guerre depuis 4 ans déjà ! Le roi sigurd serait même blessé ! ah la bonne affaire.

__ vous me dégoutez... Et Ike s'en alla vers l'avant de la colonne.

__ où allez vous chevalier ??!

__ parlez au hommes de troupes, ils sont plus intéressant que vous ! "S'exclama Ike.

Pendant ce temps, en haute mer. L'océan était calme, mais gris. Le ciel aussi. Entre les rochers et les îles, se trouvaient une étrange frégate noir aux bords rouge. Elle portait trois mats aux voiles blanches immaculées.
sur le pont, entres ses hommes d'équipage, se tenait un jeune homme d'une vingtaine d'année, mal rasé avec une cicatrice lui défigurant la joue gauche. Son oeil droit était recouvert par sa toison noir valsant au vent. Mais son oeil était protégé par un morceau de tissus. On voyait les traces de quelques balafres s'extirper du carcan qu'était le morceau de tissus, marquant la peau du coin de l'oeil.
Il portait un justaucorps brun délavé, une cravate en mousseline blanche et une ceinture de tissus de laine rouge, serrant à sa taille trois pistolets et un poignard. Il avait aussi une ample redingote rouge aux rebords dorés. Celle ci semblait tellement grande qu'on aurait dit qu'il volait. Il portait aussi un pantalon blanc gris déchiré et large, virevoltant au vent au dessus d'une épaisse et lourde paire de botte marron.
Son sourire était sadique et ses yeux bleus tournaient au rouge.
Soudain, sur le pont, un nuage de fumé apparut, et quand il se dissipa, Vladek et Peter apparurent. Ce dernier était tétanisé, peu habitué à ce genre de voyage.

"__ Salut Vladek ! Comment vas-tu depuis dernière fois ? demanda le pirate.

__ Ma foi très bien Wolf ! Je t'amène ici un passager pour aller traire les dragonnes. répondit Vladek.

__ ahah ! Le Kaiser a besoin de main d'oeuvre ! Il est tellement radin qu'il préfére employer un hors la loi ! Quel logique pour une fois.

__ En effet.

__ Alors au revoir mon vampire préféré ! Et passe le bonjour à ton petit Kaiser ! Quant à moi, ça tombe bien, j'avais besoin d'un sous fifre de misère ! Ricana Wolf.

__ je ne risque pas de partir de si tôt, j'ai ordre de surveiller ce qui se passe ici. Notamment chez les foudres de guerre... et ce sera l'occasion de reprendre des forces ! adieu !" Et Vladek disparut dans l'éternité des ténèbres.
Wolf sortit son épée du fourreau et la pointa vers la carotide de Peter, l'obligeant à lever la tête.

"__ je sens que nous allons bien nous amuser, monsieur Breton... ahahAHAHAH !" Et tout les autres pirates rirent tels des sadiques, les armes sorties. L'océan se déchainait, le ciel était noir, éclairé par les éclairs des dieux. Pauvre Peter, si il savait sur qui il était tombé...


... France...

Will était plus que inquiet. Il n'avait plus de nouvelles de son frère depuis des jours. Il avait appelé les anciens lyoko-guerriers, mais sans succès. cela n'avait servit qu'à les mettre en inquiétude eux aussi. Et l'idée de rechercher ce que Ervig avait bien pu faire subir à Peter leur donnait un mal de tête affreux. Ils n'étaient pas assez fou pour trouver.












"__ on ne pourra jamais tenir ce rythme chef ! S'exclamait Jan Vallen sous le bruit assourdissant des machines à son chef de service.

__ je n'y suis pour rien Jan ! C'est les ordres du boss : augmenter les cadences de 30% ! C'est ça ou on perd nos crédits ! Je ne fais que passer le message.

__ Mais c'est de la folie ! Râla le vieux mineur.

__ peu être, mais c'est pas mon affaire. Répondit le chef de service en s'en allant.
Il disparut dans les ombres et le souffle de la mine, les odeurs du minerais le faisaient fuir. Jan resta là, comme ça, seul réfléchissant à la manière dont il allait annoncer la nouvelle à ces collègues. Et cette sérénade se répéta dans toutes les mines, dans toutes les usines. Pour soutenir l'effort de guerre de la nation, il fallait augmenter la production et les cadences.


... Pologne, Kostrzyn...

Ce jour de décembre n'était pas n'importe quel jour. Surtout pour le général von Schleigen qui attendait le renfort d'un bataillon de la garde impériale. Commandé par un certain Dumbach. Ce bataillon se trouvait dans une large palette de groupe de soldats préparant la grande offensive. De plus, pour l'offensive sur Berlin, il ne manquait plus à Ernst qu'un bataillon de la Garde. Celui-ci devait arriver aujourd'hui dans la banlieue de Kostrzyn et rencontrer le sergent chef Graschinsky.
Et cette journée, je vais vous la raconter. C'était quelques jours avant noël, la brume envahissait les rues, et le blanc était de mise dans cette air de mort. Les bâtiments, ou plutôt les ruines, étaient occupés par des soldats en bon ordre_ les civiles ayant fuient dans de grand camps de déplacés. Ces portes flingues occupaient chaque bâtiment comme si c'était une redoute, hérissant les portes et les fenêtres de fusils, de mitrailleuses, et de canons. Parfois, des snipers s'amusaient à descendre "Bambi" comme ils disaient.
Il y avait peu d'escarmouches, le froid calmant les ardeurs. Mais certaines communes occupées par les deux belligérants étaient parfois séparés par quelques kilomètres, vers quelques rues dans certaines grandes villes frontalières. Mais les ennemis s'épiaient et s'affrontaient du regard, voir fraternisaient par moment, espérant que leurs boss n'aient pas prévu d'offensives pour noël ou le nouvel an.
On échangeait des chocolats, des boissons, des babioles. On se comprenait rarement entre anglo-saxon et slaves ( des russes et des serbes étaient là), mais c'était une entente cordiale entres allemands et stanislasiens. et au milieu de ce trait lumineux en enfer, des polonais revenaient, réoccupant ( après des démêlés avec les sergents) leur demeure. Mais peu osait venir chez les planques des stanislasiens et ils devenaient des déplacés de longues durées.
Et puis ce matin là, une colonne de camion arborant l'hippogriffe se déplaçait vers la zone sous la responsabilité de Graschinsky. Le petit ramoneur qui se tenait debout sur une terrasse, observait ce curieux spectacle. Et quand il se souvint de sa mission, il appela son sergent.
Celui-ci jouait aux cartes avec Boris et d'autres troufions de boue comme on disait. Graschinsky souleva sa bedaine et prit les jumelles du ramoneur pour voir cet étrange mouvement.

"__ la Garde, souffla t-il. Mes Officiers avec moi, on doit accueillir notre invité ! Boris, vous prévenez le gars des télécommunications pour qu'il préviennent Von Schleigen !

__ bien sergent ! Cria Boris, celui ci descendit les escaliers et se dirigea dans la direction inverse du sergent qui était suivi du petit ramoneur.
Alors que Boris racontait une blague au gars de la radio, graschinsky et sa clique se dirigeait vers le PC mobile de la colonne de la Garde impériale.
Ils marchèrent dans la boue neigeuse, au milieu d'un paysage grisâtre, à l'entrée de la ville. Ils saluèrent la sentinelle régulière, puis celle de la Garde.

"__ c'est pour ? Demanda celui-ci flegmatique, allumant une cigarette.

__ je suis le sergent chef graschinsky, et je suis venu voir votre commandant. c'est moi qui doit l'accueillir ici.

__ ah ouais, on m'a parlez de vous... pouvez passer" ! dit il en en se dégageant du chemin. Alors ils passèrent entres les camions et les jeeps modernes. Croisant des regards fières comme apeurés, impassibles comme indifférents.
Finalement, ils arrivèrent devant le PC mobile où Dumbach tenait une carte, en compagnie de son mini état major.

"__ mon commandant, dit un de ses capitaines, le sergent est là.

__ Ah, c'est vous le sergent Graschinsky ? Demanda Einrich, dans son bel uniforme tout propre et bien moderne, par rapport à l'accoutrement usé du vieux sergent.

__ en effet mon commandant ! Dit-il, en saluant.Ses hommes en firent de même. Au nom du général Von Schleigen, nous vous souhaitons la bienvenue.

__ merci. c'est comment par ici ?

__ calme... pour l'instant. Répondit le sergent.

__ Nous ne sommes qu'un bataillon. normalement, d'autres devraient venir d'ici la fin de l'année. Pour faire pression sur l'ennemi. Le Kaiser n'attend qu'une chose, que les alliés passent à l'attaque au sud.

__ si c'est pas nous qui la prenons, ce sera les autres gars. Dit le petit ramoneur à la cantonade.

__ que dis-tu le bleu ? Demanda Einrich, agressif.

__ Je disais que je souhaitais que les ... souhaits de l'empereur se réalisent.

__ Nous le souhaitons tous. Renchérit un caporal du sergent.

__ sûr. Marmonna un capitaine de Einrich.

__ Alors, où se trouvent se bon vieux Ernst ? demanda Einrich qui avait oublié l'incident.

__ Le général ? Il est en ville ! Dans les beaux quartiers. Il est revenu hier d'une réunion avec ses homologues étrangers de Forces du Pacte, à Varsovie.

__ Ah Varsovie ! Dit un lieutenant à la cantonade.

__ Je suis sûr qu'il sera heureux de me revoir ! Dit Einrich. allez, montez dans le camion, nous vous emmenons à Kostrzyn !

__ on vous suit ! "Dit Graschinsky.


... Stanislastadt...

Aujourd'hui était un grand jour pour l'officier Elena. Elle allait botter le cul à ces types de l'Hippogriffe. Sa mission était simple: infiltrer le bâtiment et le détruire, avec tout le monde à l'intérieur. Si elle avait besoin d'aide, des hommes en armes viendraient l'aider. Hewel lui avait même souffler qu'il pourrait même venir avec son maitre en cas d'urgence.
Elle prépara ses armes et sa tenue, et sortie.
La voiture d'un "ami" l'attendait. Elle se dirigerait vers une direction " standard" .
Alors que dans le QG de l'organisation...

"__ le Grand Maitre est ici ? S'étonna un garde.

__ oui, avec le Commandant, Von Schnipzel et Katzy ! La tueuse là. répondit son camarade.

__ celle qui a un faible pour Wilson la bête ?

__ tu sais bien qu'elle aime les vampires ! Elle adore les trucs dangereux."
Soudain, les deux gardes se retrouvèrent plaqués contre le mur, une dague sous le cou à une vitesse fulgurante.

"__ vous parliez de moi messieurs ? dit Katzy.

__ oui madame... répondit difficilement le premier garde.

__ quand tout ceci sera finit. Je dirais à Paul de vous bouffer." Et elle s'en alla dans l'ombre du couloir. Le deuxième garde tomba à terre, il s'était fait dessus, tellement il avait eu peur.

... Fantasia, en haute mer...

"__ Alors ? Railla Wolf ! L'air de la mer te plait petit breton ?

__ je te hais ! L'insulta Peter, en crachant un poisson nageant dans de la salive mélangé à de l'eau de mer.

__ on vouvoie le capitaine ! S'écria un molosse en brandissant un chat à neuf queues. Peter se reçut plusieurs coups avant de capituler en crachant du sang.

__ Voyons Barracuda ! Il ne faut pas user ton jouet... tu sais bien qu'il ne peut servir qu'une fois ! Dit le pirate, un sourire carnassier aux lèvres.

__ je te hais..." marmonna Peter en s'évanouissant sous le coup de la douleur.
Ce voyage venait à peine de commencer, que déjà, il subissait les sévisses des pirates. Trois jours de mers, et il avait subit la torture de la grande cale, appelé aussi carénage. Il avait été passé sous la coque du navire. Preuve d'une force qui le soulevait. Les soupçons de Vladek étaient donc fondés. Peter avait un quelque chose qui faisait de lui quelqu'un de résistant. Mais quoi ?

"__ qu'on apporte l'invité dans ma cabine, je m'emmerde. Je veux parler. Le crane d'Hamlet ne m'amuse plus !

__ bien capitaine ! " Dit un petit homme frêle et âgé. Il portait une barbe blanche mal rasé et des petites lunettes ronde. C'était Fliege, le bosco.

"__ Je dois vous remettre en état si le capitaine veut vous voir. Dit Fliege à Peter. Vous êtes dans un sale état !" Fliege mit sur son pauvre dos Peter et le ramena dans sa cellule. Il lui administra les premiers soins, ne cessant de lui parler de mille choses. Lui racontant toute une vie. Des aventures, des batailles, des anecdotes, des meurtres, des voles. Mais Peter était dans une sorte de semi sommeil, à cause de la fatigue et de la douleur. Fliege lui fit boire un alcool très fort qui réveillât le jeune homme.
Celui ci se brusqua et toussa violemment. L'alcool lui brûlait la gorge.

"__ vous verrez, vous vous sentirez mieux après ! Dit Fliege avant de sortir de la cellule. Je reviendrais vous cherchez dans une demie heure."

Parfois, des pirates passaient par là, le narguant. Puis, le mousse, un jeune garçon roux et maigre s'approcha.

"__ Monsieur ! Réveillez vous !

__mhm ! Grommela Peter qui somnolait.

__ monsieur... je peux vous aider ! Dit le petit.

__ Comment ? sursauta Peter.

__ Oui, moi même j'ai été enlevé par ces pirates, ensemble, on peut s'en sortir !

__ C'est vrai ??

__ Bien sur que non ! Tu te crois dans un roman tête de piaf ? Ahaha ! Railla le mousse.

__ Bien joué Jo ! Renchérit un pirate barbu, suivit d'un maigrelet à la face de rat.

__ Trop drôle ! Rajouta la face de rat ! Le type il croit qu'on va l'aider.

__ On va plutôt l'égorger vif oui !" Dit le barbu, menaçant Peter de son coutelas. Ils rirent et s'en allèrent, tels des animaux. Peter se retourna dans sa cellule, prit d'un profond malaise.
Vingt minute plus tard, fliege vint le chercher, accompagner de Barracuda.

" ce Wolf est aussi parano que Ervig..." pensa Peter en voyant ces geôliers arriver. Ils se dirigèrent vers le pont du navire,e t avant d'entrer dans l'antichambre de la cabine, Barracuda s'arrêta soudainement.

"__ et on vouvoie le capitaine ! rappela t-il violemment.

__ c'est bon barracuda. Le capitaine ne sera pas content si tu maltraites encore notre hôte !

__ les hybrides n'ont que ce qu'ils méritent, surtout ceux qui sont contre le Kaiser ! émit le molosse.

__ le capitaine est aussi un hybride, le Kaiser aussi ! Nous le sommes tous.

__ Vous l'êtes tous ! Souligna Barracuda en entrant dans l'antichambre. Et t'as pas intérêt à te plaindre du repas gars, c'est moi qui l'ait fait !"

... capitale du royaume de Grado dont j'ai oublié le nom, mais que je vais retrouver en envoyant une estafette aux archives.

Les forces de l'hippogriffes occupaient cette capitale. entres des ba^bâtiments détruits, des archives en train de brûler, des civiles se cachant, le roi Ephraim et sa suite circulait à cheval dans les rues de la capitale vers le palais royal. Et alors que Grado s'effondrait, on pouvait guère espérer mieux pour ces alliés. Sur Akaneia, Marth et Roy en finissaient. Seul Ike attendait les ordres d'attaquer Darna.

"__ c'est une éclatante victoire votre majesté ! Dit le prince de Frelia.

__ tiens, vous ne dites pas une phrase du genre : " sans nous, rien n'aurait été possible ? Ironisa Ephraim.

__ sans nous, rien n'aurait été possible !" Dit Innés, le prince, d'un ton narquois. Les deux hommes rirent de bon coeur, quand un corbeau vola vers eux. Il tenait entres ses griffes, un kaiserbefhel.
Innes le lut rapidement:

"__ le Kaiser nous demande de prendre ces terres en son nom. Il nous félicite pour cette victoire. Il nous demande d'aller écraser toutes résistances au nord. Vers Roston et Jyahana le plus vite possible. Il viendra nous aider qu'il dit. Le couard !

__ n'en profitez pas trop prince. Les murs ont ses oreilles: c'est ça devise.

__ D'ailleurs votre majesté, comment à t-il sur que nous venions de battre Grado à la minute prêt ? Car je sent une présence peu commode en ces lieux.

__ moi aussi Innés ... confia Ephraim, suspicieux. Ils scrutèrent les environs, et dans un rictus de rage, Ephraim envoya une lance sur un mendiant en criant: VLADEK !!" Le mendiant arrêta la lancez avant qu'elle ne lui transperce la tête.

"__ en effet, dit le mendiant prenant sa réel forme. Bravo petit roi, tu es toujours aussi perspicace. Mais si tu t'étais trompé, te rends tu compte que tu auraus pu perdre la guerre dans l'esprit des petites gens, guerre que tu mènes pour mon maitre ?

__ Vladek... que me vaut le dégout de te revoir. dit ephraim.

__ je sais maintenant que monsieur le prince Innés est quelque peu subversif... mais c'est dans sa nature, on l'excuse. Dit Vladek, narquois.

__ Monstre ! Tu oserais t'abaisser à la délation ?!!

__ non bien sur, c'est a mon maitre de jugé. Sinon, merci pour vos champs de bataille, c'était délicieux. Et sur ce, Vladek disparut dans un nuage de poussière et de fumée noire.

__ Vladek ! Attends ! A le scélérat ! Il nous espionne ! S'exclama Innés.

__ le Kaiser ne nous fait pas confiance... c'est mauvais. Ces victoire ne seraient alors que des illusions ? ce demanda Ephraim, inquiet.

__ vous vous posez trop de questions sire. Je vais lui montrer moi, à ce Kaiser d'opérette que je ne suis pas subversif ! Allons, la victoire finale nous attend ! Et Innes cavala dans la rue jusqu'au palais, suivit de prêt ar Ephraim, quoique un peu à la bourre.

" il ne changera jamais, impétueux et arrogant envers tout ! pensa Ephraim.


Berlin...

La ville venait encore de subir des bombardements destructeurs rappelant de sombres heures. Pensez qu'un obus de plusieurs centaine de kilos s'écrase sur une station service, prêt d'une vanne de gaz. Vous aurez eu ici la démonstration d'un bombardement de la matinée. Celui de l'après midi avait détruit le Reichstag.
alors qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Dans un PC de la tiergarten, ou plutôt ses environs, deux commandant discutait. Stern et Dumbar.

"__ comment ça ??!! Le quart des effectifs de la ville ? On est 750 000 dans ce pays, et ils dégraissent Berlin ? Mais qu'est ce qu'ils ont dans la tête à Bruxelle ? Merde ! Et après ils vont nous tomber dessus !!

__ calme toi Ulrich. Le colonel m'a tout expliqué. En fait, ils veulent faire une percée vers Vienne, et encourager, de là, la résistance dans les territoires occupés ! De Vienne, ils pensent foncer sur Stanislastadt. Et pour retenir les russes, ils prévoient une offensives en Finlande pour dégager les flancs d'Helsinki.

__ pff, ouais, mais sa pourrait pas marcher si ervig n'a pas déjà prévu la résistance des territoires occupés, mais anti Otan. Tu connais Ervig, tellement manipulateur et imprévisible.

__ cela voudrait dire qu'il est au courant de cette offensive ! S'alarma William.

__ William, tu es bien au courant toi ? Alors tu pense bien que Ervig...

__ merde... souffla William, on va tomber dans un piège pas possible !" Dit il en écarquillant les yeux. Si ils savaient... si il savaient !












L'officier Elena s'avançait dans la rue sombre et froide. C'était plus une ruelle qu'autre chose, coupant un immense bâtiment en deux. Elle était éclairé par un petit lampadaire à la lumière faible et blanchâtre. Ceci produisait un reflet métallique et brillant sur les dizaines de poubelle en ferraille présentent dans la ruelle. Parfois, on entendait le son des miaulements stridents des chats de gouttières aux balafres impressionnantes et à l'odeur putride. Leur combat pour la nourriture gaspillée se trouvant dans les poubelles était violent et sans merci, causant des tapages nocturnes insupportables pour les gens se levant tôt.
Mais ces chats n'étaient pas comme les autres... ils étaient plus gros, moins vivant on va dire.
Soudain, un coup de feu brisa l'harmonie apparente de la ruelle. Un de ces gros chats de gouttière s'écroula au sol; ses compères d'infortunes s'enfuirent par des soupiraux et les sillons du goudrons mal versé sur le sol, rempli d'eau de pluie et de la neige molle et grise.
Elena rechargea son arme, et alla ausculter ce chat hors du commun. Elle découvrit une de ses saloperies de puce.

"__ Il en a un. dit elle dans son petit micro relié à une oreillette.

__ très bien officier ! Vous approchez de leur QG. encourage Kain dans le sous sol de son appartement privé de Stanislastadt. Il était entouré de son équipe de l'Ordre et de Hewel.

__ c'est exactement le type de défense surnaturelle. Les chats étant les messagers du diable. Elle approche dangereusement de leur QG. De plus, elle a laissé filé d'autre chat sans doute vampirisé, ils seront prévenu. Intervint Hewel.

__ n'oublies pas Hewel qu'une section de notre Ordre peut à tout moment intervenir, nous la suivons en temps réel. Rassura Kain.

__ et si c'est le Vatican qui lui tombe dessus... dit Hewel, voulant avoir raison.

__ leur cellule locale a été décimée par l'Organisation de l'Hippogriffe, c'est sur. C'est typiquement une attaque de vampire. et si le vatican tenterait quelque chose contre notre vampire, tu sais quelle serait la colère d'Ervig !

__ Je sais maitre, il serait capable de renverser le pape et de se couronner empereur des chrétiens d'occident... alors qu'il n'est pas si chrétien que ça !"

... QG de l'organisation ...

Dans ce manoir au semblant abandonné, et plus précisément dans sa salle centrale, une salle de conférence, se tenait le Grand Conseil de l'Hippogriffe. S'y trouvait ses protagonistes principaux. Notamment Von Schnizpel, l'ancien médecin SS, et le Commandant, cet homme énigmatique au parler franc et mystérieux. Il t avait aussi le Grand Maitre, entouré d'une fumée épaisse dû à son porte-cigarette. On ne voyait de lui que son sourire Carnassier brillant, et son monocle reflétant un claire de lune lugubre. Un autre exemple de l'ambiance de cette réunion: On ne voyait du Commandant que son imposante silhouette et son oeil droit non recouvert par son képis. Pour Von Schnizpel, ses lunettes grosse et ronde réfléchissaient la lumière de la faible lampe, et ses cheveux gris brillaient.
Mais tout autour de cette table ronde, se trouvait des notables, des militaires, des financiers et des industriels dont nous tairons le nom. On pouvait aussi remarquer la présence d'une femme habillé de noir, au regard ténébreux et et habillé telle une motarde. C'était Katzy, la tueuse. Elle adorait les chats pour annoncer la mort de ses victimes disait-on. Mais alors que je vous parle, le grand Maitre prenait la parole:

"__ Messieurs... et mesdames. Rajouta le Grand Maitre devant l'air menaçant de Katzy. Je vous remercie d'être venu si nombreux ce soir. Je me dois vous rappelez le pourquoi de notre organisation. Car ce soir est un tournant. Nous vaincrons, ou périront. Ainsi, notre organisation à pour but de promouvoir la gloire et la puissance sous toutes ses formes. Et pour notre pays principalement. Car la Stanislasie se doit d'avoir une victoire à sa taille. Une administration digne de ce nom. Une économie nouvelle, un monde à sa hauteur ! Et c'est pour cela que nous avons entreprit depuis quelques temps, la création d'une armée de soldats génétiquement modifiés, d'après les travaux opéré par le docteur Von Schnizpel ici présent, lorsqu'il était au service de ce... III ème Reich qui voulait, je le rappel, détruire notre nation et ce que nous sommes. Mais nous nous devons d'accepter que leur idée d'armée de vampire était en avance sur son temps. Aujourd'hui cela est possible grâce à nous. Et plus tard, on nous remerciera d'avoir apporter cette victoire à notre nation ! Notre objectif: une guerre totale pour permettre à notre pays et au monde d'être purifier et d'oter toute idée de nouvelle guerre pour la sécurité de l'empire. Une paix de mille ans ! Mette fin à l'empire anglo-saxon et Européaniste, chinois et ... russe. Disqualifier ces puissances décadente pour offrir au monde un nouveau point de vue. Mais d'abord,il nous faudra nous débarasser de nos ennemis, cela à déjà commencer... et cela se finira ce soir !! Des questions ??'"

Von Schnipzel leva la main et prit la parole.

"__ J'ai entendu dire que un humain sain et pure aurait vaincu le vampire Vladek ! Celui la même qui avait mis nos projet il y a 20 ans en charpie ! est ce vrai ?

__ ah Vladek... oui il avait en effet réussi à anesthésier notre organisation qui vous employait quand je ne l'avais pas encore en main. répondit le Grand Maitre. En effet, un dénommé Peter Breton l'a repoussé . Vladek ne faisait que protéger son maitre. . Mais il ne nous embêtera pas, il est a Fantasia. Il surveille la guerre qui s'y opère.

__ Mais, nos expériences ne risque t-elle pas de mettre en danger l'équilibre du bien et du mal ? demanda un industriel.

__ non mon cher Wolfgang ! Pas d'inquiétude. Nous ne faisons que de la génétique ! Nous ne n'importons pas de vampires, nous en créons. Les Stern seront heureux je pense d'avoir ces vampires obéissant au doigt et à l'oeil avec une force surhumaine, dans leurs usines ! rien d'autre ?

__ si ! Intervint le commandant. On m'informe que quelqu'un est en approche de notre QG... officier Elena. doit on lâcher Wilson ??

__ non commandant. Vous n'avez pas comprit l'art de la mise en scène. Non, pour notre amie ELena qui approche... je choisirais mademoiselle Katzy !! Dit le Grand maitre en ouvrant son oeil droit, rouge de la jouissance destructrice.

__ à vos ordres... dit la concernée en disparaissant dans les ténèbres.

__ et ensuite ? demanda le commandant, comme avec un air de reproche.

__ ensuite ? Et bien ils tomberont dans le piège, et qui sait, enveront-ils leurs soldats, et leur chef à EUX !!! Et alors nous aurons gagné, car au fond; ils ne savent pas ce que nous cachons dans notre cave. YEK YEK YEK !!" Alors, tous se mirent à rire avec le Grand Maitre dans ce rugissement méphistophélique.


.... 250 mètre du QG de l'Hippogriffe.

Elena marchait calmement dans la rue. Il y avait peu de passant. Sans doute à cause des bombardements qui, occasionnellement, touchaient la capitale Stanislasienne. A part les lampadaires, seul le claire de lune éclairait la rue blanche, recouverte d'un fin drap de neige.
C'est alors que les lampadaires grésillèrent, que le vent se leva et que la neige virevoltait. Une ombre furtive passa devant la lune. L'ambiance était aussi froide que le cadavre d'un mort.

"__ Je n'aime pas ça... marmonna Elena.

__ que ce passe t-il officier ? demanda Kain alarmé.

__ il y a quelqu'un ici... souffla Elena, ses yeux de vampires virèrent à la vision nocturne. Et elle la vit !! Là, dans l'ombre d'un recoin d'une cheminé. Elena prit son arme, un fusil à pompe, et visa... mais déjà l'ombre n'y était plus.

"__ je suis ici. dit une voix dans son dos." Alors Elena se retourna violemment et alors que Katzy allait la trancher en deux de son katana, Elena usa de son fusil à pompe tel une arme blanche pour se défendre. Les deux femmes restèrent dans cette positions pendant quelques minutes. Aucune des deux ne voulaient céder.
Alors Katzy mit un coup de pied dans le ventre de notre vampiresse qui recula de quelques pas. Elena eut le temps de jeter son arme et de prendre son katana. Un combat épique s'engagea.

"__ Elena ? Que ce passe t-il ?? Cria Kain dans son oreillette. Mais elle ne pouvait répondre car elle était en prise avec un adverse redoutable.

__ je crois qu'il faudrait lui envoyer des renforts. Dit Hewel.

__ je ne crois pas que ce soit la chose à faire... dit Kain. J'y vais. dit il.

__ Monsieur, vous ne pouvez pas !! S'exclama Hewel, mais Kain continuait sa route. Et pour votre Soeur?

__ dis à Oscar de venir s'en occuper !

__ a ça c'est trop fort ! Je viens avec vous ! Il ne sera pas dit que je serais resté ici sans rien faire. Et il se tourna vers un officier. Vous, occupez vous de l'opération, nous restons en contact.

__ mais...

__ C'est un ordre ! " alors Hewel sortit avec son maitre dans la froide nuit de décembre. Hewel sentait le piège à plein nez.
Quelques minutes plus tard, Oscar arriva à l'appartement et sonna. Mais ce fut un soldat qui lui ouvrit.

"__ Ah vous voila monsieur le Baron. Mademoiselle Marie... vous attend. Monsieur le comte est absent ainsi qu'Hewel, ils sont en mission.

__ pff, vous n'avez pas le charisme de Hewel, alors ne faites pas votre bon mielleux ! Dit Oscar qui n'aimait pas être réveillé en pleine nuit.

__ vous avez raison... dit calmement le soldat. BOn vous entrez oui ou non ? aller, c'est par ici que ça se passe ! Rajouta le soldat en prenant Oscar par le col et en l'emmenant à l'intérieur.
Marie se trouvait dans le petit salon et lisait un livre. Elle semblait si tranquille et si calme avant que...

"__ Hey !! Bonsoir MArie ! Comme t'as grandit... depuis ce week end !! Alors ça va ?? dit ce grand benêt en lui carrassant les cheveux.

__ oui Oscar, c'est ça Oscar. Dit elle exacerbée.

__ je suis sûr qu'on va bien s'amuser tout les deux ! Au fait, où est partit ton frère ? Je n'ai rien comprit à cette histoire.

__ moi non plus ... "avoua t-elle. Ils n'allaient pas tarder à le découvrir.

... tjrs à 250 mètres du QG

Le combat faisait rage et aucune des deux combattantes ne semblaient céder devant l'autre.

"__ je suppose que tu travailles pour l'Hippogriffe ? spécula Elena.

__ Quelle perspicacité ! Ironisa Katzy, en envoyant un coup d'estoc que Elena évita.

__ quel est ton maitre ? Demanda Elena, en grande difficulté.

__ Peu importe, le monde sombrera dans le chaos !!" Katzy fit tomber Elena à terre par un coup de "béquille" et alla lui porter le coup fatale en lui transperçant le coeur.

'__crève ! Cria t-elle. Mais elle n'eut pas le temps de dire ouf, qu'un pistolet à balle d'argent était ponté sur sa nuque.

__ baisse ton arme ! Ordonna Hewel. Mais la vampiresse ne se laissa pas faire et mit un coup de pied dans le ventre du majordome. Mais sans doute à cause d'un manque d'inattention, Elena lui planta son Katana dans le coeur, par le dos. Elena s'écroula, morte sur le coup.

"__ encore un vampire que nous n'interrogerons pas ! S'exclama Kain.

__ elle a une puce... fit remarquer Hewel.

__ que faisons nous de son cadavre ? demanda Elena.

__ nous allons continuer, une équipe viendra prendre le corps de cette vampiresse. "
Mais alors qu'ils commençaient à reprendre leur chemin, des yeux rouges s'illuminèrent dans la nuit. Une silhouette approcha.

"__ commandant... marmonna Hewel. Continuez votre chemin, dit il aux autres, je m'occupe du commandant !! " alors Elena et Kain fuyèrent dans un sens opposé au trajet convenu. Le commandant, car c'était bien lui, alla se jeter sur eux, mais Hewel lui mit une belle droite. Et quand il se releva , Kain et Elen avaient disparu.

"__ alors vieux tas de cendre, lupeux de malheur !! Cria Hewel, en position de combat. Ta legion de malheur est au placard ?

__ mais qui te dis qu'elle n'est pas en action quelque par ? Ironisa Le commandant. Hewel prit une mine des plus décomposée: Oscar et Marie étaient en danger de mort !!

... QG de l'Hippogriffe.

"__ à votre avis, la section pourra-t-elle accomplir sa mission ? Demanda un membre inquiet.

__ Parfaitement ! Répondit le Grand Maitre. Nos vampires sont suffisamment intélligent pour se coordonner eux-même. Le Commandant n'était qu'un appât, tout comme Katzy.

__ et ensuite ? quand nous aurons Oscar et Marie ? demanda Wolfgang.

__ alors nous aurons brisé les hardaven, la famille impériale, l'empire, et une nouvelle génération d'humain naitra grâce à ces deux petits corps ! ahaha ! Ria le Grand maitre.

__ on nous informe que le Comte Kain et Elena ne sont plus qu'à 150 mètre d'ici ! Dit une estafette.

__ laissez les entrer...dans les sous sol ! N'est ce pas leur objectif après tout ? Railla le Grand maitre. autour de lui, on s'inquiétait, ça devenait dangereux tout ça.


... appartement des Hardaven...

Pendant que Oscar faisait une partie d'échec avec Marie, dehors, c'était le calme complet. Le silence de la mort, le souffle de la grande faucheuse. Il n'y avait qu'une sentinelle pour surveiller l'entrée. Quelques minutes plus tard, il n'y avait plus de sentinelle. Si ce n'est qu'un tas de chaires rouge dévoré par des bêtes atroces: les victimes de la puce de Von Schnipzel. Certains s'infiltraient par les soupiraux, d'autres cassaient les fenêtres. Certains vagabondaient pas le toit. Mais ce qui était frappant, c'était le nombre de vampire arrivant par la rue, après être sortit des égouts: voila comment ils ne s'étaient pas fait repérés.
Un vampire fin, à l'uniforme de Garde impérial s'infiltra par la cheminée. Il glissa tout seul si bien que quand il arriva en bas, il ressemblait à un mars. Sa chute provoqua un dégagement important de fumées dans le salon où se trouvait Oscar et Marie. des soldats arrivèrent en trombe.

"__ Il faut sortir d'ici ! Nous sommes attaqué !! Cria un officier.

__ par quoi de qui ? Demanda Oscar, apeuré.

__ on ne sait pas ! Cria l'officier. Mais le bruit de la porte défoncée couvrit ses paroles, et son unité se fit massacrer par les vampires arrivant d'en haut, mais aussi de dehors.
Oscar prit Marie dans ses bras, la protégea. Il remarqua bien vite le vampire sortant dans le cheminé. Sans faire exprès, notre baron fit tomber de l'alcool à bruler sur le monstre. Lui vint l'idée alors de jeter une allumette sur la bête du diable.
Cela avait beau être amusant, l'odeur était insoutenable. Et ça n'aidait pas les quelques soldats bien vivants qui exerçaient une pression sur la porte du salon pour que celle ci reste fermée.
Mais ce qui devait arriver arriva et la porte céda sous les coups d'un molosse assoiffé de sang.
Le monstre observa Oscar pendant un long moment, et l'idée lui vint qu'il pouvait être appétissant. Mais notre baron, bien plus rapide psychiquement tout de même, eu l'idée de jeter sa bouteille d'alcool à bruler sa le vampire. Le produit lui brula les yeux et le rendit fou. Une allumette allumée par Oscar, jetée à la bonne vitesse et le suppôt de Von Schnipzel se transforma en torche vivante. Non seulement il propagea le feu chez ses collègues, mais aussi sur les tapisserie de la maison.
Il tenta dans un dernier soupir de haine de se jeter sur Marie, mais celle ci fut protéger par Oscar. Le monstre défonça le mur, et se jeta dans la cuisine où le gaz était allumé. Nos deux mortels bien vivant eurent le temps de se jeter par la fenêtre et d'être ainsi sauvés. Et après s'être éloigné de l'appartement, celui ci sauta, sans doute à cause du gaz allumé.
Marie se rassura dans les bras de Oscar. Elle commençait à trembler de peur à pleurer de rage. Oscar gardait son air grave et déterminé. Cet organisation en avait voulu à leur vie et à celle de Marie. Ils allaient voir de qu'elle bois il se chauffait !!

... à 250 mètre du QG de l'hippogriffe.

"__ Quoi ? Il a envoyé ça legion contre la maison de mon maitre ? Le monstre !! Marie et Oscar s'y trouvait... si ils sont mort tu le payeras ! Enragea Hewel.

__ ahah ! Nous le saurons bien assez tôt mon ami. En attendant je dois te tuer ! " Alors le Commadant se jeta sur Hewel. Ils se retrouvaient dans un corps à corps bestiale et horrible.
Le Commandant allait achever d'un coup de griffes Hewel quand celui ci sortit son pistolet chargé avec des balles d'argents. Il tira dans le gras et le loup garou écarquilla les yeux et s'effondra par terre.
Mais quand Hewel se releva, son adversaire avait disparu, blessé, dans un soupirail de la rue. Hewel se retrouva seul. Il partit à la recherche de son maitre.


... à cent mètre du QG de l'Hippogriffe.

Ils couraient. Ils couraient aussi vite qu'ils le pouvaient. Ils couraient car leur vie en dépendait. Kain regrettait déjà d'avoir abandonné Hewel à ce monstre.
Il s'écroula contre le mur. Elena se posa elle aussi contre une porte. La rue ici était plongée dans les ténébres. Les toits semblaient aux antipodes de leur corps. Le ciel était éclairé par quelques étoiles bienfaitrices qui remplaçaient la lune.
Kain se releva, et aperçut des lumières venant de soupiraux. C'était le fameux manoir !! Il ne semblait pas gardé et une force, une voie sifflante les invitait à entrer. C'était trop facile.

"__ comment y entrer ? se demanda Kain.

__ la clé du mystère doit se trouver dans les sous sol de ce manoir. On peut y entrer par ces soupiraux.

__ vous n'y pénètrerez pas seul mes amis ! Dit Hewel qui se trouvait derrière eux. Quelque peu blessé, car un combat contre un loup garou, lupeux soit-il ne laissait pas dans un état de cohérence physique.

__ Hewel ! Tu es vivant !! S'écria Kain, en prenant son majordome dans ses bras.

__ Du calme monsieur, on pourrait nous repérer ! chuchota le majordome, prit au dépourvu.

__ je suis heureuse que vous ayez survécut monsieur Hewel . Dit Elena, rayonnante.

__ Trêve de bavardage ! Dit Hewel, déterminer. Nous avons une affaire à régler". Il rechargea son arme .


... QG de l'Hippogriffe ...

Dans la salle du conseil:

"__ Grand Maitre, on nous informe que la mission de la 13 ème legion à réussit...

__ Magnifique ! Coupa le Grand Maitre.

__... à moitié. Compléta l'estafette. La 13 ème légion à bien détruit l'appartement du comte Hardaven. Les pompiers et les médias sont sur les lieux. Mais hélas, la 13 ème légion a disparu dans l'attaque, et le Baron Gabrielli et Marie HArdaven n'ont pas été capturés, ils se seraient échappées.

__ bien... déglutit froidement le Grand Maitre. Il claqua des doigts et Paul Wilson sortit de l'ombre. Paul, va dans la cave accueillir nos amis.Ils ne devront pas tarder à arriver.

__ et Pour le Baron et la soeur du comte ? demanda Von Schnipzel.

__ Comme ils doivent être, ils ne devraient pas tarder à nous rejoindre. alors le grand bénéficiaire de l'affaire devrait être Paul, car il se sera bien remplit la pense !! ahah ! ! ria le Grand Maitre.

__ et quand nous nous aurons débarrassés de nos ennemis ? que ferons nous ? demanda Un financier véreux.

__ Il n'y aura plus d'ordre des chevaliers, alors nous pourrons lancer officiellement la création de soldat génétiquement modifié. Vous verrez, l'empire nous remerciera plus tard ! Et je sais déjà que ceux qui s'opposeront à nous dans ce projet, sont déjà nos ennemis d'hier ! Ce sera le paroxysme des purges et l'état sera définitivement à nous !"

Soudain, une estafette entra:

"__ Ils sont en train de passer dans le soupirail n°9 !!

__ Bien... Paul devrait les accueillir. Le commadant y est ? A la cave? Oui ? Bien alors moi aussi j'y vais... si il y a des volontaires qui veulent voir le spectacle... " Et a ces mots, Von Schnipzel et Wolfgang suivirent le Grand Maitre. Les autres restèrent ici, on ne savait jamais...

... dans les tréfonds du manoir.

Quand les trois chevaliers de l'ordre eurent passés le soupirail, ils se retrouvèrent dans une salla gigantesque. Immensément haute et immensément longue et large. Elle était éclairé par ces grandes cuves remplies d'un produit vers fluo dans lequel végétaient des cadavres en cours de vampirisation. Il y avait aussi de grands ateliers, sorte de tapis roulant sur lesquels étaient fabriquées les puces électroniques vampirisantes. Entre ces deux phases se trouvaient des cadavres pendus par les pieds sur lesquels un bras mécaniques implantait la puce. Ceci était pour les morts ! Mais pour les vivants, c'était un tout autre décor. Ainsi, aux antipodes de la pièce se trouvaient de grandes tables d'opération_ vide_ sur lesquels on plaçait un individu pour lui implanter la puce dans la nuque. Celle ci arrivait grâce à un système entreposé dans un porte tête sur la table, qui s'ouvrait pour laisser place à un bras mécanique qui plaçait la puce dans la nuque. Celle ci libérait ses bandes magnétique sur le système nerveux. Le point commun entre ces deux installation gargantuesque était la fabrique de puce. Et le pire était que ce genre d'usine des ténèbres se trouvaient aussi dans les bas quartiers de Stanislastadt ! Et celles-ci fonctionnait à plein régime !!

"__ bon, Elena; vous avez la bombe ?

__ oui chef ! Répondit t-elle.

__ très bien, vous allez l'installer sur la chaudière. Ainsi, tout le batiment sautera, avec tout ces affreux plans ! Dit Kain.

__ Je ne crois pas que ce soit une bonne idée... en tout cas, ça me parait trop simple." Dit Hewel, aux aguets.
Mais Elena alla tout de même installer la bombe derrière la chaudière, cette immense boite de fer rugissant, inhumaine et titanesque. On osait même pas penser à quoi elle fonctionnait, avec quel combustible on chauffait cet bâtisse.
Mais une cruelle surprise se trouvait derrière cette chaudière. Le genre de surprise qui vous glace le sang, qui vous détruit une vie. Le genre de surprise qui ne vous rend ni heureux, ni joyeux. Le genre de surprise qui vous remplie de haine, qui vous térrorise.

"__ Paul ?? s'écria t-elle, ne reconnaissant pas le monstre pâle et froid devant elle. Mais déjà, le monstre assoiffé de sang se jeta sur elle.

__ ELENA !!! Cria Hewel. Il dégaina son arme et était prêt à tirer sur la bête, mais quelqu'un ou quelque chose lui tira l'arme des mains: un coup de fusil avait dévié son arme.

__ je répète jamais les mêmes erreurs !! Dit le Commandant du haut de la passerelle menant aux étages. Il réajusta son arme, mais quand il visa, le comte et son majordome n'était plus dans son champ vision. Merde !! "
Quand a Elena elle se battait contre Paul, ou ce qui en restait. Elle tentait d'oublier son amour, son affection, pour cet être cher, pour se rappeler les mauvais souvenirs. Elle faisait le plein de mauvaises pensées, de haines, de hargne, et elle jette un monumental coup de pied au monstre, qui le fit jarter jusqu'aux antipodes de la pièce.

Quand au Commandant, il cherchait toujours des yeux le comte et son sbire. Ce fut un ricochet de balle sur la barre de la passerelle, qui les débusqua: ils étaient prêt des ateliers, vers les tables de vampirisations. Il se cacha, et visa vers cet endroit, tira. Il rata sa cible.

Et alors que Kain et le Commandant échangeaient des coups de feu. Paul revenait en force, tel une ombre en mouvement, il s'approcha de Elena. Il lui empoigna les mains, et délicatement, lui caressa la joue. Elena tressaillit à ce geste plein de délicatesse. Ils se regardèrent dans les yeux... et Paul leva ses griffes au ciel pour aller balafrer le doux visage de Elena qui avait les poignets brisés. Kain le vit, criant son refus de voir Elena mourir. Quand soudain:

"__ Allons Paul, n'achève pas nos invités si vite." C'était le Grand Maitre qui apparaissait, dans l'ombre de la passerelle au côté du Commandant.

"__ VOUS !!! Cria Kain, sans réellement voir son interlocuteur.

__ Bravo comte, bravo ! très amusant tout ça, on se serait cru au cinéma ! N'est ce pas Commadant ?

__ depuis Stalingrad que je ne me suis pas autan amusé ! Railla le Commandant dont le visage était recouvert par une écharpe kaki.

__ Vous êtes si vieux que ça ? s'étonna Kain, relevant la tête de sa cachette.

__ Bien sur maitre ! Dit Hewel. Le Commandant comme on l'appelle, faisait parti de ces stanislasiens qui avait vécut en territoire occupé en 1941 par les allemands. Il s'était engagé dans la Waffen S'S ! Il avait participé aux travaux de Von Schnipzel et l'avait suivit jusqu'ici. Il a été un cobaye sur les gênes du loup garou. C'est comme ça qu'il est devenu ce qu'il est: immortel fort, mais pas très beau à voir . J'ai été avec Vladek contre eux en 2004 lorsque leur organisation a été démantelé, car votre père les finançait. Je ne pensait pas les revoir de sitôt... employé par vous ! Dit Hewel en montrant le Grand Maitre. Oui vous, un si grand inconnu ! Vous vous cachez derrière les ombres et ce monocle. Mais même si nous mourrons d'autre découvriront vos agissements et votre identité !

__ ah oui ? Et qui pauvre fou ? Demanda le Grand maitre, comme amusé.

__ Le KAiser ! Proposa Hewel, déterminé.

__ Impossible. Coupa le Grand maitre.

__ Ah ?

__ Oui ! en effet ! Car je suis le Kaiser !!! Dit Ervig, en avançant à la lumière, découvrant son visage aux yeux rouges de rage à la lumière. Et vous allez mourir." Kain restait tétanisé devant ce spectacle, ne sachant comment réagir. Hewel se mordait les lèvres: ça sautait aux yeux ! Ces morts dans la Garde impériale. Cet envoi de Einrich loin au front. Cet attitude bizarre à l'anniversaire de Kain, la puce dans la chambre de ses enfants, ces absences répétées ! Cette nonchalence dans cette affaire. Oui, ça sautait aux yeux ! Quand à Elena, elle ne réagissait plus. Pendant toutes ces années, elle s'était battu pour défendre l'empire et voila que l'empire la trahissait de la pire des façons. La rage la prit. Elle ejecta Paul et explosa le crâne des vampires autour d'elle. Même Ervig était terrorisé.

"__ descendez là, répétait-il au Commandant, descendez là !

__ je veux bien, mais je n'ai pas balles d'argent !! "

Plus Elena tuait de vampire, plus il en approchait. Von Schnipzel envoyait des sections petit à petit. Même Hewel et Kain se retrouvaient encerclés, sans que les vampires ne les attaquent.

"__ Pourquoi ?!!! demanda Kain à Ervig.

__ Parce que, j'ai promis à mon peuple une victoire éclaire et éclatante, qui changerait la face du monde. Cette arme NBC remplie les conditions. non seulement j'écraserais mes ennemis, mais j'installerais un nouvel ordre mondial ! Mais jusqu'au bout j'aurais tenté de t'épargner Kain ! Mais voilà, tu n'as pas compris, il a fallut que tu en arrives jusqu'ici ! Je suis désolé, mais tu dois être éliminé. Je pensais que l'Ordre des Chevalier s'éclipserait, mais grâce_ à cause_ de toi, il a persévéré ! Maudit sois tu ! Mais mes projets n'auront pas été vains ! Hélas tu ne pourras pas le voir ! " Ervig allait claquer des doigts pour donner l'ordre de les tuer, quand soudain...

"__ Salaud !! Ordure ! Enflure ! KAiser de malheur !!!!

__ quoi ?? S'exclama Ervig en se tournant vers la porte de service qui donnait accès vers l'extérieur.

__ Grand frère ! NON ! S'écria Marie dans les bras de OScar.

__ Fumier ! Cria t-il. Kain, ton cousin a voulu que j'aille profaner la tombe de ma tendre fiancée pour ses expériences bidons !! J'ai failli Kain, à cause de lui ! Mais maintenant il va payer !

__ pauvre con ! Ria Ervig. Je ne l'ai même pas le cadavre de ta copine, tu ne l'as pas profaner ! Même dans ces moments là, il faut que tu mentes ! Pathétique ! Ce n'était pour te tester, tester ta loyauté envers mon cher cousin ! Pauvre con !!

__ORDURE !!! S'écria Oscar en se jetant violemment vers les vampires. Ceux-ci furent prit au dépourvut, ne voyant pas Hewel qui se jetait sur avec un couteau en argent. Elena dans sa rage folle, continuait a massacrer des vampires.

"__ mes bébés... "sanglota Von Schnizpel, derrière la porte de son laboratoire.


"__ Grand Maitre... je crois que nous perdons la bataille... une force invisible les anime. Dit le Commandant.

__ et ils massacrent des milliards de RG en investissements ! Grommela Ervig. Il n'y a plus qu'une solution. Dites à Von Schnipzel de tout remballer. Évacuez le Grand Conseil, personne ne doit, ni ne devra savoir ! Moi je vais dans la Salle des Cartes.

__ comment ?!!

__ Oui, je vais tout détruire ! Obéissez à mes ordres merde !

__ bien Mein Kaiser !

__ quoi ?!

__ Vous l'avez dit vous même, tout va être détruit, notre organisation va retourner dans l'hibernation, c'est comme si elle n'existait plus. J'en prend acte." Dit le Commandant. et tandis que Ervig s'enfuyait par un passage secret, le Commandant suivit son Kaiser mais, en se dirigeant vers le laboratoire du savant SS .
Pendant ce temps. Hewel, Oscar et Elena protégeaient le comte qui protégeait Marie contre cette horde de vampire.

"__ ne pouvons nous pas appeler des renforts ? Demanda Elena.

__non, dit Oscar, l'appartement à été détruit, un peu par ma faute, contre une horde vampire qui nous en voulait.

__ le salaud ! Rugissait Kain, tirant sur un vampire.

__ La haut ! Le salaud il s'enfuit ! Dit Oscar en montrant Ervig s'en allant par un passage secret.

__ Je le suis ! Dit Kain... Oscar, prend soin de Marie, surtout au cas où je ne reviendrait pas !

__ ne dites pas ça monsieur ! Dit Hewel en éventrant un vampire.

__ Grand frère ! S'écria la jeune fille, alors qu'elle se retrouvait dans les grands bras de Oscar et que Kain s'élançait entre les rangs décimés de vampires à l'encontre de Ervig.
Kain prit l'escalier vers la passerelle, et disparut dans le passage secret.

"__ je ne vois plus Paul ! S'inquiéta Elena.

__ et vous vous inquiétez pour ça !" S'étonna Hewel en fâcheuse posture.

Et elle avait raison Elena, de s'inquiéter. Car dans le laboratoire personnel du médecin SS se trouvait Paul sur une exécrable table d'opération. Paul était dans un sale état, il faut le dire et ne réagissait plus.

"__ Ah ! Elle t'a mise dans un sale état la petite Miststück ! Heureusement que je suis là ! Ce vilain coup dans la nuque a du amocher ta puce... "disait le Von Schnipzel en examinant son scalpel. Quand, soudain, une poigne de fer s'empara du poignet du vieux SS. C'était Paul lui même. Avec toujours ses attributs de vampire, mais la puce, malgré qu'elle continuait à déverser son affreux produit vampirisant dans le corps de Paul, ne devait plus vraiment bien marcher.
Paul montra ses crocs, rumina une insulte:

"__ Salaud ! " Von Schnipzel allait se faire massacrer quand quelqu'un asséna un violent coup derrière la tête de Paul. C'était le commandant.

"__ je viens de faire évacuer que le Grand Conseil, le Grand Maitre à décider qu'il fallait tout remballer, il va tout faire sauter.

__ comment ?

__c'est un ordre ! Hurla le Commandant.

__ et pour Wilson ?

__ Lui, ba, au point où il en est, et dans l'état où il se trouve. Il mourra dans l'explosion. alors... "


Ervig courait dans ce dédale de couloirs menant au centre du manoir, dans les fins-fonds de Stanislastadt. Il entendait derrière lui les bruits de pas de Kain marchant dans les flaques d'eau, et regrettait de ne pas voir de garde rapproché. Il allait devoir se défendre tout seul. Mais il avait une arme lui aussi. Et puis, ils allaient voir qu'il n'était pas le petit Kaiser sans défense qu'ils croyaient connaitre. Il ne fallait jamais sous estimer Ervig. Car Ervig sur estimait volontairement ses ennemis.

"__ Ervig ! Rends toi ! Bâtiment est cerné !" Criait Kain, essoufflé dans les couloirs. Si il croyait qu'il allait l'avoir avec ça, il se trompait !
Alors Ervig continuait son pèlerinage dans ce dédale de couloir. Soudain, il vit la lumière de la salle des cartes. Il approchait, et personne ne pourrait l'arrêter.



Elena, Hewel et Oscar continuaient de ce battre contre ces vampires, quand soudain, tout s'éteignit,et les vampires s'écroulèrent au sol. Les puces n'émettaient plus, la lumière non plus. La machine infernal auss.

"__ On a gagné ! s'écria Oscar.

__ non, ça veut dire qu'ils remballent tout ! Ils vont tout détruire ! S'exclama Hewel.

__ sortons vite ! dit Elena.

__ Non, nous n'abandonnerons pas Grand Frère ! s'écria Marie.

__ il est avec ce fou d'Ervig. Rejoignons le !" Décréta Hewel. Alors ils prirent le chemin qu'avait prit Kain .



Kain courait toujours après Ervig. Il vit la lumière de la Salle des Cartes, et au milieu, une tâche sombre qui semblait être Ervig.
La Salle des cartes n'était en faite qu'une grotte immense avec des stalagmites et des stalactites impressionnantes, un gouffre immense au centre avec seulement une sorte de pied d'estale sur lequel se trouvait la machine capable de détruire le manoir.
Ervig était à peine entré, qu'il se pencha en avant pour souffler. Cruelle erreur ! Car Kain arrivait tou de suite derrière lui et lui assena un humiliant coup de pied au cul qui le fit voltiger jusqu'aux abords du pont de roche menant au fameux pied d'estale.

"__ merci Kain ! Railla Ervig, le sourire carnassier, les yeux rouges sang.

Mais à sa grande surprise, Kain se jeta sur lui et lui mit un crochet du droit. Ervig valsa jusqu'à tomber dans le vide ... et se rattraper aux bords du gouffre menant au en enfer !!

"__ j'aurais beau tomber ! Le monde ne connaitra jamais la paix !" Kain ne prêta pas attention à ses dires et commençait à s'en aller.

"__ Vas y Kain, fuis ! Mais tu ne pourras pas échapper à ton destin ! Ma mort serait une cruelle erreur ! Si je crève le pays connaitra le chaos le prix du sang et des larmes ! Les soldats se comporteront tels des monstres au front, car on leur aura dit que c'était l'ennemi qui avait assassiner leur Kaiser ! Ce sera la purge général si je meurs ! Tout est programmé dans mon testament ! Si je meurs, tu sera régent ! Tu perdras et j'aurais gagné !" A ces mots, Kain se retourna lentement. Ce détraqué d'Ervig avait programmé la situation après sa mort ! En mettant tout le monde dans une situation compromettante. Ainsi, si il mourrait, ce n'était pas la paix qui attendrait le monde, mais la guerre totale, le chaos général ! L'ultime manipulation de Ervig. Et tout ça sous la houlette de Kain. Le salaud.

"__ tu n'es qu'un être immonde Ervig. ...

__ je suis sans doute coincé en apparence, mais c'est toi qui l'est le plus Kain. Alors ne fait pas le fou, penses à tout ce que nous avons vécut ! Ce n'est qu'un mal entendu ! Je ne t'ai jamais voulu de mal ! Je t'ai protégé !
Kain... je m'excuse." ... Le Kaiser s'excusait.... pour certain cela pourrait sembler anodin, mais là, devant vous, Ervig s'excusait. Ses yeux redevenaient bleus. Pour l'une de ses rares fois dans sa vie , Ervig I er Von Wolfenstein s'excusait. D'habitude, il ne faisait jamais ça. Et si il accomplissait cette remise en question sur ses agissements, à chaud, c'est qu'il devait vraiment être sincère. Kain ne savait comme réagir.

"__ Kain... dit Ervig dans un murmure... JE GLISSE !" Ni une ni deux, Kain rattrapa la main de son cousin dans le vide. Lui prit l'autre main... mais Kain léger comme une plume, commençait à glisser aussi ! C'est alors que...


"__ Monsieur !! Cria Hewel en arrivant .

__ mon dieu !! S'écria Elena en voyant son patron glisser dans le vide.

__ merde ! S'égossilla Oscar en rattrapant la cheville de Kain.

__ Grand Frère ! "S'écria Marie, elle se tue quand elle vit Ervig dans le vide. Finalement, après quelques efforts, Hewel et Oscar ramenèrent tout se beau monde à la surface, sur la terre ferme.

__ ah ! Vous l'avez échappez belle ! Dit Hewel, rassurez, il se tourna vers Ervig. Quant à vous !! Vous allez payer !!!

__ Hewel non ! Il s'est excusé ! S'écria Kain. Trop tard, Ervig, soulevé du sol par le col, se prit un coup de poing qu'il l'éjecta sur le pont de roche.

"__ Ahahaha ! ria t-il. Bande de fous ! Vous croyez que je vais m'arrêter là ! Vous allez mourir ! Serviteur, ton maitre t'implore !!

__ que fait-il ? demanda Marie.

__ Il appelle Vladek ! "répondit Kain, terrorisé.

C'est alors que les parois furent recouvertes d'une masse visqueuse noirâtre, comme du sang coagulant. Dans le fond du gouffre, la lave remontait et la température montait dans la grotte. La lumière disparaissait et l'odeur devenait putride. C'est alors que à partir d'une ombre, Vladek apparut dans un manteau noir. Ervig lui souffla quelque chose à l'oreil. Vladek ne bougea pas, il semblait se plonge dans une intense concentration. Mais Hewel, prit de rage, n'en tint pas compte et s'avança.

"__ espèce de salaud ! Tu vas payer pour ce que tu as fait !!

__ ah oui, vraiment ? Dit Ervig en se retournant vers Hewel.

__ Hewel, reviens ! ORdonna Kain, mais il n'en fit rien. Hewel allait donner un crochet à ervig quand celui-ci arrêta le poing puissant du majordome. celui-ci ne comprenait pas.

__ alors, petit valet ? Tu as envie de jouer ? demanda Ervig, un sourire sardonique aux lèvres.

__ Ah ! Tu te sers de la force de ton sbire pour te mesurer à moi hein ? Pauvre faible ! " Et pour toute réponse, Ervig lui enfonça son poing dans le nez.

__ tu es trop sur de toi hewel !" Il lui mit un coup de poing dans le ventre.
"__ Arrête Ervig ! Ordonna Kain.

__ Oui Hewel, tu me sous estimes, ! Il lui mit un coup de coude dans le dos. Et c'est une grave erreur ! Il lui enfila son pied dans les côtes, Hewel était à terre. Moi Hewel, je ne t'ai jamais sous estimé.

__ Ervig ! Tu vas le regretter ! Cria KAin en fonçant vers le concerné. Hélas, Ervig l'arrêta net, et le propulsa au sol. Oscar protégeait Marie au cas où et Elena ne voulait y croire.

__ N'avancez pas ELena, ou j'ordonne à Vladek de tout faire sauter!! Dit il en la menaçant de son pistolet, chargé de balles d'argent. Adieu mes amis/ Marmonna t-il en pointant son arme vers Kain, quand soudain...

VLAM !!! Ervig s'abattit au sol. Vladek l'avait assommé. Oscar et Marie était bouche bée, Elena ne comprenait plus rien.

"__ trop de mal a été fait. Mon maitre avait besoin d'avoir les idées au claires. Expliqua le vampire en reprenant son apparence d'honnête majordome.

__ et pour Von Schnipzel et le Commandant ? Demanda Oscar.

__ euh ? J'ai suivit les instructions de mon maitre, désolé.

__ De quoi ?qu'est ce que ça veut dire ?! S'insurgea Marie.

__ Que Von Schnipzel n'a jamais existé, et que le Commandant et mort à Berlin en 1945. Officiellement. L'Organisation de l'Hippogriffe n'existe plus; elle n'a jamais existé.

__ c'est de la saloperie ! s'emporta Elena.

__ C'est la raison d'état mademoiselle.

__ et pourquoi avoir trahis votre maitre ? S'étonna Marie.

__ Je ne l'ai pas trahis, j'ai tout simplement respecté une de ses instruction. Si il va trop loin ou qu'il semble faire du mal aux personnes cher à son coeur, je dois le raisonner par tout les moyens. C'est que ses vrais moments de rages peuvent être dangereux vous savez. C'est un hybride vous savez...

__ un quoi ?? demanda Oscar, complètement paumé.

__ je n'ai rien dit ! dit Soudainement Vladek, gêné. Mais ce que mon maitre à fait à l'instant, il l'a fait tout seul. Car je lis dans vos yeux la suspicions et la curiosité. Mon maitre Ervig m'a tout simplement demandé de ne pas intervenir: il s'est débrouillé tout seul pour mettre hors d'état de nuire monsieur Hewel et monsieur le comte. Je l'ai arrêté au moment où il allait déclenché l'ultime degré de son sharingan dans toute sa puissance, c'est grâce à ça qu'il a pu gagné contre Hewel. C'est grâce à ça qu'il a une longueur d'avance sur tout le monde...

__ son quoi ? Demanda Oscar, vraiment, mais vraiment paumé.

__ rien. J'en ai déjà trop dit." Lâcha sèchement Vladek. Il prit Ervig et Kain sur son dos tendit que Elena, grâce à sa force de vampiresse, prit sur sur dos Hewel. De ce fait, ils furent quelque peu en retard par rapport à Marie et Oscar. Vladek s'approcha de Elena, d'un air paternel.

"__ il y a quelqu'un que vous connaissez bien qui vous attend en haut ! Confia t-il. Elena n'osa trouver le nom de la personne: elle le devina de suite. Ce qui eut pour effet de donner de la vitesse à la vampiresse. Aujourd'hui, non seulement Vladek avait empêché quelqu'un de faire du mal, mais il avait fait du bien à une autre personne. C'était sans doute la conclusion de la soirée.











Vladek avait ramené son maitre, et guidé toute la joyeuse bande jusqu'au Palais impérial, via les souterrain de la capitale. Certains vampires les avaient même aidés !

"__ et pour ces pauvres bougres, que faisons nous ? Demanda Elena, montrant les vampires déserteurs.

__ Je n'en sais rien dit Vladek... mais nous ne pouvons pas les laisser ici. Qu'ils nous suivent.

__ comment ? s'étonna Oscar. Ils ne vont pas nous bouffer.

__ pas si je suis là ! Répondit Vladek. J'ai d'ailleurs une idée de projet pour eux, ces survivants. "

Alors ils continuèrent leur chemin. Quand ils arrivèrent sous le palais, ils passèrent par un passage secret, prirent un escalier en colimaçon et arrivèrent dans le bureau du Kaiser en ouvrant la Bibliothèque privée d'Ervig comme une porte coulissante.
Vladek posa son maitre sur le siège. Les deux autres furent mis en face de lui, sur les fauteuils.

"__ que va t-il se passer maintenant ? Demanda Marie inquiète.

__ c'est au Kaiser de décider. Mais pour répondre franchement, je ne sais pas comment la situation va évoluer."
Soudain, Ervig poussa un gémissement et ouvrit les yeux. Il passa sa main sur sa tête, particulièrement dans la zone douloureuse dû au choque.
Il remarqua son cousin et Hewel dans un sale état devant lui.

"__ que c'est-il passé ? Pourquoi somme nous là ? Demanda t-il en reprenant ses grands airs.

__ nous essayons de réparer tes pots casser ! Et on est là parce qu'il y a pas d'autre endroit où aller. Répondit sèchement Oscar.

__ Hé ! tu oublies que tu parles à ton Kaiser ! Rugit Ervig.

__ il n'a pas tort, si vous ne voulez pas que la situation s'envenime, je vous conseillerais de vous tenir à carreau tout les deux ! Prévint calmement Vladek.

__ Vladek... pourquoi cette trahison ?

__ Mais maitre, si je vous avais laisser faire, vous seriez mort à l'heure qu'il est. " Et il avait raison. On su plus tard que la force de l'explosion aurait détruit la grotte, mais aurait crée un effondrement du sous sol de Stanislastadt.

__ personne n'en saura rien ?

__ personne maitre.

__ bien qu'on me laisse seul avec Kain.

__ comment ? s'interposa Marie.

__ tout de suite...

__ sortons !" Invita Vladek, en reprenant Hewel sur ses épaules. Ils sortirent et écoutèrent par la porte, mais aucun son ne s'en dégageait. Il faut dire qu'en se mettant dans cette position, ils n'étaient pas discret. de plus, derrière la porte il y avait deux gardes, interloqués devant le spectacle auquel ils assistaient.

"__ comment êtes vous entrés ? demanda l'un d'eux, surpris.

__ pas le temps de vous expliquer !! Répondit Oscar, regardant par la serrure.

__ je vais devoir appeler des renforts. Dit le second garde.

__ Je suis la sécurité du Kaiser ! Répondit Vladek; les deux gardes le reconnurent.

__ ah ben sa va !" Dit le premier, et il se rendormit. C'est alors que déboulant du couloir, Fritz arriva radieux. Il vit notre joyeuse bande, sa mine changea, et il fit vite demi-tour. Mais par un jeu de passe passe, Vladek se mit devant lui, l'arrêta et l'empoigna par le col.

"__ alors vous êtiez au courant monsieur le secrétaire général du Palais ? Demanda Elena.

__ heu... oui. répondit il simplement.

__ CONNARD ! VÉREUX ! ENFLURE ! FUMIER ! MONSTRE ! s'écria Oscar en mettant Maire en rentrait tel un chevalier servant.

__ mais... je n'étais pas le seul ! Se défendit Fritz. Tout le cercle impérial était au courant et faisait parti de l'organisation. C'était un peu le parti de l'empereur !

__ cette société est vraiment corrompue ! Se plaignit Elena.

__ moins fort s'il vous plait. Ordonna Vladek. Les enfants dorment à cette heure ci.

__ et qu'allez vous dire aux gens ? Demanda Marie.

__ un mensonge d'État comme d'habitude ! Répondit Borodini, foutiste.

__ z'êtes irrécupérable Fritz... "dit Oscar, désespéré.

C'est alors que soudainement, Kain sortit du bureau de l'empereur, impassible et plus qu'en forme.

"__ c'est réglé... dit il.

__ comment ça ?? Demanda Elena.

__ c'est réglé. L'Hippogriffe n'a jamais existé, cette histoire non plus. Ervig a signé le papier disant qu'il ne se livrerait plus à ce genre d'expérience, ou qu'il devait au préalable nous en parler. C'est finit.

__ mais ça peut pas se terminer comme ça !!

__ si, et c'est mieux ainsi. Sortons, il ne vaut mieux pas que nous restions ici, l'air rique d'être irrespirable pour un moment."
Alors ils marchèrent dans le couloir. Marie regarda derrière elle, et le regard que lui lançait le cousin Ervig n'avait rien de rassurant. Oscar le vit et mit sa main sur son épaule, comme pour la rassurer et l'obliger à regarder devant. Car le passé ne méritait pas d'être revisité n'est ce pas ? Elena sortie tout de suite pour l'hopital où son petit ami Paul avait été emmené d'urgence par un groupe de vampire, durant leur escapade dans les souterrain.
Fritz passa son chemin et entra dans le bureau de l'empereur. Celui-ci lui faisait presque peur. Mais il osa tout de même lui poser une question.

"__ que lui avez vous dit ?

__ Je lui ai promis de ne plus recommencer. Et que si je le faisais... il me tuerait. Nous en avons conclut au fait que ce genre d'arme NBC ne devait être utilisé qu'en dernier recours ? Je lui ai dit que je détruirais tout...

__ donc plus d'armée de vampire artificielle ?

__ Je n'en fabriquerais plus oui... il ne me reste plus qu'a puiser dans les réserves.

__ combien ?

__ Ils croient en avoir massacré des tonnes... mais c'est comme les soviétiques, plus on en tue, plus y en a. Il me reste une division de 15 000 hommes. Dispersée dans tout le pays. J'y ais veillé personnellement.

__ il le sait ?

__ Non. en tout cas je ne le souhaite pas pour lui. C'est dans son intérêt. Il faut considérer ça comme une arme de destruction massive, comme Xana. Je ne m'en servirais qu'en dernier recours... pour le bouquet final.

__ Ah... Dit Fritz," un sourire carnassier. Mais déjà, la porte du bureau se refermait, vous n'en saurez pas plus.


... Fantasia... haute mer... à bord du maitre des abysses.

Cette frégate était un magnifique navire. Dommage que le diable en personne l'occupait. Car en effet, c'était le navire de Wolf. Celui-ci se trouvait dans sa cabine avec Peter.
Wolf invita poliment Peter à s'assoir devant lui, autour d'une bonne table bien garnie. Mais Peter gardait son air froid et distant.

"__ dit moi Breton, veux-tu savoir ce que tu fous ici ? demanda le pirate, tel un sadique.

__ j'aimerais bien le savoir.

__ Tu as osé vouloir tuer notre bon vieux Kaiser hein ? Mais Vivi est un bon gars, alors il t'envoie à Akaneia traire le lait de dragonne qui renferme du pétrole. Sais-tu pourquoi ?

__ vous venez de le dire... sombre idiot. Répondit Peter, calmement. Wolf ne réagit pas sur le moment, mais soudainement, il empoigna la gorge de Peter et la serra, ses yeux passèrent du bleu au rouge, comme Ervig.

__ Pas ça imbécile... mais pourquoi il trait les dragonnes ?

__ parce qu'il est cupide ! Il utilisera le pétrole à des fins financières et économiques ! Il fera sombrer votre monde dans le chaos.

__ presque. Il me l'a dit ! Il veut... déclencher une révolution industrielle. Dit Wolf en se rapprochant de l'oreille de Peter. Et quand il en aura finit avec le contient centrale: Judgral, tracias, tellnius, Akaneia tout ça, il passera aux continents suivant... et personne ne pourra lui resister car il aura la technologie !

__ ce monde est magique ?

__ en effet ! repondit Wolf en faisant venir un verre de vin par lévitation.

__ la technologie ne peut rien contre la magie. Conclut Peter. C'est une force supérieur et naturelle.

__ Oui Breton, mais on m'a dit que tu cherchais à comprendre Vivi hein ? alors sache ... que tu n'as rien compris ! Ervig veut allier la magie et la technologie ! Pour vaincre !

__ ... mais pourquoi me dire ça ? Encore une de ces sombres manipulations !

__ Non. La durée de vie des traiteurs de dragonne en Akaneia et courte. Il juge donc inutile de te laisser ignorant. C'est tout. Il est cool hein ?

__ enflure... souffla PEter. Mais Wolf avait une bonne oreille et il lui envoya une droite.

__ Sache que je suis seul maitre à bord... moldu ! Et que malgré les apparences, les hybrides son supérieurs à ce que tu représentes toi et ta dégénérescence misérable, faite de toc !

__ Mais merde ! Mais de quoi vous parlez avec vos hybrides ?!! " S'énerva PEter, alors Wolf lui expliqua.


... Fantasia, frontière de Judgral...

C'était une morne plaine. Une de ces plaines où la terre était poussière, et l'herbe, fine et virevoltante. Link, le grand guerrier, avait installé ses troupes derrière une crête. Il y avait mit son artillerie lourde: canon lourd, obusier, mortier. Il leva son épée au soleil, et l'abaissa à terre. L'artillerie tonna plusieurs fois. Les fantassins en colonne frappèrent le sol dans une marche sonna le glas de la liberté_ si jamais elle avait existé ici_ sur plusieurs sentier menant aux villes. La cavalerie exécutait des patrouilles par les sentiers, les chemins de campagnes alentours. Et les hippogriffes dans le ciel, menaient une de ces dance que les rapaces font au dessus de leur proie. Il n'y avait rien à l'horizon. Cette gigantesque masse inhumaine et surhumaine, titanesque et terrible se mit en marche tel un seul homme, fonçant vers un seul point: la victoire.

.

... Kostrzyn, Pologne...

Pendant que je vous montrais la chute de l'organisation de l'Hippogriffe. La rencontre entre le général Von Schleigen et le commandant Dumbach eue lieu. D'après les dires des subalternes, elle se passa bien et dans la meilleurs des ambiances.

"__ pour quand est l'offensive ? demanda Ernst à Einrich.

__ ben, je ne sais pas ! Je croyais que Ervig te l'avais dit !

__ non pas du tout ! Au contraire, je croyais qu'il te l'avais dit... au final, il n'y a que lui qui le sait.

__ En tout cas, j'avais entendu qu'elle arriverait à la fin de cette année... nous y sommes proche. Dit einrich.

__ Impossible ! Nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour lutter contre 750 000 hommes en Allemagne. Même avec l'Ervig et le Kain, ce ne serait pas suffisant ! Sans oublier le décalage numérique entre nos blindés et les leurs ! C'est absurde...

__ Je sais... il a parler de CONTRE-offensive... ça veut dire que celle des Alliés devraient arrivés d'ici quelques jours... c'est pour ça que nous sommes en mode défense, et donc, pas prêt pour une offensive... Ervig attend l'offensive...

__ Ici ? Pas assez de forces à Berlin... par contre, sur Vienne se serait bien facile pour eux. " Dit Ernst, allumant une cigarette. et a ses mots, Einrich pâlit. Le nom de Vienne lui faisait froid dans le dos. C'est que les souterrains de Vienne cachait un affreux secret. Einrich le confia à Ernst. Celui-ci ne voulu pas y croire. Au final, il y avait pire que Xana.


... France...

L'inspecteur Belpois trainassait dans son bureau. Depuis des années, Patrick tentait de réouvrir l'enquête sur son cousin Jérémie. Mais ses supérieurs faisaient la sourde oreille. A croire que quelqu'un ou quelque chose lui en voulait, à lui ou à son cousin.
Finalement, son téléphone sonna, c'était le procureur de la république.

"__ Allo ?

__ Inspecteur Belpois ? Ici le procureur Grison. C'est au sujet de votre demande de réouverture de l'enquête belpois...

__ Ah ! fit Patrick.

__ ça été refusé, une enième fois Patrick... je suis désolé.

__je, hum, ce n'est rien... qui s'y oppose ?

__ Vous savez bien que je ne peux rien vous dire...

__ Mais s'il vous plait! Vous savez bien que c'est important monsieur le procureur ! J'ai des indices vous savez.

__ Je sais bien Patrick, mais, ils ... Je n'y peu rien !

__ qui ça ils ?

Il eut alors un blanc, la gorge du procureur était sèche, il savait qu'il était sur écoute. Ils l'étaient tous au final.

__ Ermitage Patrick, là bas vous saurez, tout de suite! Répondit le procureur avant de raccrocher

__ Comment ça Ermitage ? Mais de quoi vous parlez ? Monsieur le procureur ! Monsieur le procureur !! " Mais il n'y avait plus qu'une simple tonalité, et rien d'autre. Patrick se remémorait dans ses souvenirs ce nom. Ermitage, Ermitage... Mais oui ! Jérémie lui en avait souvent parlé ! C'était un lieu rempli de secret incompréhensible pour lui ! Mais pourquoi n'y était-il jamais allé ?! Il devait y avoir plein d'indice là-bas ! Mais surtout, quel pouvait bien être le rapport entre le procureur et ce lieu ? Et merde ! Mais il remarqua de l'agitation dans les couloirs:

"__ Voyons monsieur Breton, calmez vous... disait un policier.

__ Merde ! Mon frère disparait et on ne fait rien ! Merde ! Criait Will. Patrick s'avança. Il l'avait reconnu, lui, Will. Depuis le temps.

__ Je peux vous aider monsieur ?" demanda Patrick. Will se retourna et le reconnut tout de suite. Finalement, en 15 ans, on ne change pas beaucoup. Les évènements non plus.











France... commissariat de quartier dans les haut de seine

"__ En effet ! Dit pompeusement Will. heu.... vous êtes Patrick ?!! Patrick Belpois ?!

__ c'est ça ! Confirma le concerné fièrement. Will allait se jeter sur lui si le commissaire Morteau qui passait par là n'était pas intervenu.

__ Heu, s'il vous plait messieurs,vos affaires ne nous regarde pas. Il s'approcha de Patrick. Sinon belpois, vous avez eu le procureur ?

__ ouaip ! L'affaire ne sera pas réouverte.

__ Aie, je suis désolé pour vous. Mais il fait avouer que c'est un sacré sac de noeud cette affaire là. Enfin, mais si je peux me permettre de m'engouffrer dans votre affaire, ce crime était trop parfait.

__ c'est bien le mot. Dit Patrick, pensif. Le commissaire lui, disparut dans les couloirs.

__ heu, qui s'occupe de moi là ? demanda Will, plaintif.

__ viens dans mon bureau ! Invita Patrick. Oh puis non, tu me raconteras ton affaire en route !

__ quoi ?

__ sinon, te souviens tu où se trouve l'Ermitage ?"

Will suivit Patrick_ qui n'avait pas changé, je rassure les demoiselles de ma chère génération_ dans sa laguna verte dans le parking. Ils en sortirent et s'engouffrèrent dans les rues de la banlieue parisienne en direction du lieu de rendez vous établi par le procureur. En attendant, Will raconta son affaire à Patrick. Celui-ci freina violemment.

"__ Quoi ?!! Il a essayé d'assassiner Ervig Ier de Stanislasie ??!!

__ ben oui, et depuis son départ il y a bientôt une semaine, je n'ai plus de nouvelle !

__ Désolé Will, mais là... je sais pas si la justice peut t'aider.

__ mais toi ? Demanda Will, plaintif.

__ si ton histoire lyoko et compagnie est vraie... alors oui. Et je suis sur que le procureur Grison en sait tout autan ." Ils reprirent donc leur chemin dans le dédale de rues.
Will avait en effet entreprit de tout raconter à Patrick l'histoire de lyoko, en tout cas, sa version des faits. Les combats sur Lyoko, la fausse fin de xana, l'enlèvement de Jérémie et Aelita, leur libération par Spirou et Fantasio, leur mort, et les nouveaux combats sur lyoko en 2020 qui s'étaient soldés par un échec cuisant, libérant Xana et le fusionnant avec Frantz et les restes de Carthage.

"__ en tout cas, c'est une sombre affaire. Vous auriez dû m'en parler ! Ca vous dépasse totalement ce truc !

__ je sais, mais c'est les autres, ils ne nous ont mis au courant Peter et moi il n'y a que quelques mois seulement ! C'est eux les fautifs ! Se défendit Will. Et tu crois que ça ne te dépasse pas toi ? Simple inspecteur ?

__ ouais, c'est bon, je sais. Sinon, que sont devenu les autres ?

__ Ulrich et William sont aux fronts. Yumi tient toujours son cabinet d'avocat. Une anti-stanislasienne convaincue ! Et moi je suis toujours dans le dessin de presse, je me met à la musique le mois prochain.

__ tu as toujours dis ça Will !" Taquina Patrick. Ils continuèrent ainsi le trajet; partageant leur point de vue sur la conjoncture actuelle. De ce fait, Patrick avait un tout autre avis sur l'Ervigmabia qui avait sévit en Europe durant l'avant guerre.

"__ Non Will, tu ne peux pas nier le fait que Ervig a représenter un espoir pour beaucoup de gens. Il a bien prêter de l'argent à la banque centrale européenne, c'est pour dire !

__ Non Patrick ! Ce n'était qu'une magouille visant à affaiblir l'euro, tu sais que le taux de change entre le RG et l'euro est défavorable à ce dernier ! Et l'espoir, il faisait plus peur qu'autre chose !

__ Pas d'accord Will... " Finalement, ils arrivèrent dans la coure de l'Ermitage où les attendait nerveusement le procureur George Grison. C'était un homme mince et âgé, à la peau pale et ridée. Outre ses cheveux gris sur le côté, quelques peu volant, il avait le nez sec et mince, chevauché par des lunettes. Il portait un costard sobre sous un par dessus d'hiver bien chaud et beige.

"__ Ah vous voilà inspecteur ! Dit Grison en se dirigeant vers Belpois. Mais qui est ce ? Ne vous rendez vous pas compte que notre entrevue devait restée des plus discrète ?

__ Monsieur le procureur, dit Patrick, quand vous aurez entendu mon ami, vous serez heureux d'avoir plus d'éléments pour notre enquête.

__ contre-enquête ! rectifia le procureur. N'oublions pas que la dernière a conclut au suicide. Bon, ne restons pas ici à nous geler. Entrons à l'intérieur." Ils entrèrent donc dans cette bâtisse ressemblant aux chalets suisse et au maison de garde chasse. L'intérieur avait été entretenue lorsque nos lyoko-guerrier étaient revenu se frotter avec l'histoire il y a quelque mois. Les lieux en portaient encore la trace.

"__ des gens sont venu ici ! remarqua le procureur.

__ vous connaissez cet endroit ? S'étonna Will.

__ un peu... répondit le procureur gêné. Bon, installons nous dans le salon. Voila, maintenant monsieur...

__ Will Breton !

__ Monsieur breton, racontez moi donc votre histoire de façon précise et concise . " Demanda le procureur. Will raconta; le procureur tomba sur le cul.

"__ si ce que vous dites et vrai... c'est un lourd secret d'état que vous avez soulevez là monsieur Breton.

__ vous y croyez facilement... suspecta Will, vous connaissiez cette histoire ?

__ En effet. Répondit le procureur. Comme bon fonctionnaire, j'ai travaillé dans la politique et les services de renseignements. Votre histoire ne nous a pas passé sous le nez. Nous étions au courant des agissements d'Hopper, mais superficiellement. Mais je peux vous dire que d'après certaines taupes, les stanislasiens avaient une longueurs d'avance.

__ je ne comprend plus rien. avoua Peter." Alors le procureur expliqua.

__ vous devez savoir que le projet Carthage date de 1974. Mais Schaeffer avait déjà proposé son projet aux Stanislasiens la même année. Ceux ci se sont moqués de lui, ne voyant pas comment un ordinateur pourraient combattre les chars soviétiques durant l'hypothétique bataille d'Allemagne ( cf, contexte guerre froide). Il s'en était don aller voir les américains et l'Otan, avec la bénédiction de la DGCE avec laquelle je collaborais. Mais il s'est enfui quand il s'est rendu compte de la porteur militaire du projet Carthage. Il put rester sous l'anonymat et notre protection jusqu'à la fin du Bloc de l'est. C'est à partir de cette date que la France eut des envies belliciste sur son projet. Il refusa bien naturellement, alors la DGSCE le vendit à la CIA. Elle envoya ses hommes en noirs mais Hopper pu s'échapper sur lyoko. Depuis nous avions perdu sa trace.

__ je vois... fit Peter pensif. Mais vous dites que les stanislasiens avaient toujours une longueur d'avance ?

__ oui, de tout temps ils n'ont cessés d'observer discrètement Hopper. Ce que a fait l'empereur Ervig Ier, d'après vos dire, n'étaient qu'une fin logique, d'après des évènements bien précis. Après tout, ils avaient des dossiers sur vous tous. Et les voyages dans le temps que vous décrivez monsieur Breton, n'y ont rien changés.

__ Comment savez vous tout ça ? demanda Will, éberlué.

__ J'ai entendu des collègues ici et là. Mais si vous saviez tout ce que renferme les lieux étranges des services de renseignements.

__ je ne préfère pas le savoir. dit Will.

__ vous avez bien raison. approuva le procureur.

__ Alors si je résume mon affaire avec Jérémie. C'est Ervig qui l'a enlevé pour qu'il reconstruise et améliore le supercalculateur, et qu'il fasse revivre Xana ? Ce dernier l'aurait tuer ensuite ?

__ oui, confirma Will. Je pense que Xana savait ce que faisait Jérémie; construire un nouveau supercalculateur. Il l'a tué juste au moment où il finissait.

__ Ervig Ier n'avait aucun intérêt à sa mort. cela c'est produit dans une phase où Xana n'était pas totalement sous contrôle. dit le procureur.

__ autre chose. Demanda Patrick. qu'elle a été le statut et la position des services de renseignements français durant ces évènements.

__je... je ne peux pas vous le dire. Avoua Grison.

__ monsieur le procureur...

__ Vous vous attaquer à très gros inspecteur. C'est la fin de notre société si je vous disais ce qu'il c'est réellement passé !

__ monsieur le procureur...

__ils ont participés à l'enlèvement. Ils ont fermés les yeux sur tout. Il y a une taupe à la tête des services de renseignement français ! Voila ! C'était mon rapport au président de la république il y a deux jours vous êtes content ??

__ Vous travaillez toujours pour ? s'interloqua Will.

__ oui, et je viens de faillir ! Mais au point où j'en suis. la DGSE c'est fait berner ! Faisant passer votre cousin pour Waldo Schaeffer en faisant un avertissement que leurs agents allaient venir le chercher !

_ il n'était pas sensé avoir disparut ??

__ Si ! Et nous les avons cru ! Avoua Grison. C'est pour ça que les pouvoirs puliques n'ont rien fait, pour couvrir le scandale.C'est pour ça qu'ils n'ont rien dit au retour de votre cousin et de sa compagne. Car officiellement, Waldo Schaeffer était en Stanislasie et Jérémie Belpois n'avait jamais disparut ! Nous enquêtions sur du vent !

__ Et MErde !! S'écria Patrick en se levant.

__ Ervig est un pire manipulateur que je ne le croyais.

__ Et le pire , continua Grison, c'est qu'ils sont chamboulés nos dossiers avec Xana, rendant notre contre enquête difficile.

__ une question me taraude. Dit Will. Pourquoi nous aidez vous ?

__ Je le fais dans l'intérêt de mon pays qui est en guerre contre une puissance malfaisante et pour la justice voila tout.

__ Et maintenant qu'on a tout ces éléments, que faisons nous ? demanda Patrick, qui avait tout les éléments en mains maintenant.

__ Nous survivons ! Dit Grison.

__ et pour mon frère ?

__ Monsieur Breton, je sais que c'est difficile, mais votre frère... ne dois plus être de ce monde vu que sa tentative d'assissina a échouer.

__ NON : Dit Will.

__ Faux ! Ervig aurait organiser un grand procès, et l'aurait utilisé comme otage. Il l'a peut être déporté sur lyoko..

__ ou bien... sur F... non impossible. dit le magistrat. Il peut très bien croupir dans une prison. Enfin, votre frère est en fâcheuse posture. Mais je sais que à la DST, je pourrais avoir des contacts qui pourraient m'aider.

__ moi je continu l'enquête... je vais peut être me rendre à Stanislastadt... dit Patrick.

__ cruelle erreur ! Fit Will, un excellent moyen de te jeter dans la gueule du loup. Vivi n'attend que ça. Et surtout que tu dois déjà être fiché par la Sécurité Nationale et les Renseignements Mondiaux là bas.

__ la meilleur chose que nous puissions faire maintenant, c'est libérer votre frère monsieur Breton, ensuite gagner la guerre. Sans doute aura t-il des choses intéressantes à nous révéler ! Dit Grison.

__ et maintenant ?

__ Nous ne sous sommes jamais vu, ni rencontrer. Nous ne nous connaissons pas. Je parlerais de tout ça au président de la république la semaine prochaine ! " Ils sortirent alors de l'Ermitage. Will avait bien sur parler du super calculateur présent au sous sol, mais celui-ci avait été enlevé par les stanislasiens. Et alors que chacun repartaient de son côté, une voiture passa par là.

"__ Ca dut rien qui vaille chef. Un cousin Belpois et un Breton qui rencontre un vieux bavard.

__ tu l'as dit le bleu ! Dit le commandant Zoberman.

__ on le tue ?

__ Surtout pas ! T'as envie de te faire trucider par le Kaiser. non, le bleu, on reste là et on observe. Ce que l'on a beaucoup fait ses vingt trente dernières années." Avoua zoberman.



Etat major de l'empereur ...à Fantasia.

C'était un grand jour pour eux. Ici à Grado, l'état major du Kaiser, enfin, les militaires qui avaient pu être réuni, se tenait présent. On leur avait annoncé une visite du Kaiser en personne venu les récompenser pour leur bravoure épique et la grande épopée qu'ils avaient écrite sur la terre de Fantasia.
Finalement, l'empereur arriva via une porte céleste dans son uniforme traditionnel: vareuse militaire brunâtre verte, l'air fatigué. Il ne fit qu'un bref discoure froid, mais précis, et se mit immédiatement au travail en observant la carte du continent.

"__ Alors toute cette partie là, c'est Akaeneia ?

__ oui mein Kaiser ! Dit Roy. C'est entièrement sous notre contrôle.

__ et ici, dit Ervig. C'est Magvel ?

__ oui Mein Kaiser. Fit Ephraim. tout est sous contrôle ici. C'est grâce aux nouvelles stratégie du prince Innès de Frelia." Ervig se tourna vers ce prince blond au cheveux longs.

__ c'est donc vous le père de notre victoire alors ?

__ En effet mein Kaiser ! Se venta Innès. J'ai d'ailleurs écrit un livre dans lequel j'expose mes idées...

__ Bien, je le lirais. Mais je suis fière de vous, vous tous. Prince Innès, je vous envoi à Tellius. VOus pourrez me demander tout les renforts . J'ai appris que ce continent ce trouvait dans une guerre civile du fait des revendications indépendantistes de Criméa par Rapport à l'empire Begnion ? Usez de cela pour la victoire.

__ mais Mein Kaiser... je ne sais pas si le chevalier Ike... commença Marth.

__ Je me fiche de son avis. Il est à Darna ? qu'il attaque la ville. Je veux que nous y foulions notre pied dans deux jours. Ordonna Ervig. Car je crois que l'attaque est en place.

__ en effet. Dit un aristocrate, cela fait plusieurs jours que nos troupes stationnent là bas.

__ sinon, pour Judgral... dit Ervig en changeant de carte.

__ Le chevalier Link a attaqué le royaume d'Silesia hier. Dit Ephraim. Si nous coordonnons cette attaque avec celle du général Seth et de Ike, nous pourrons rejoindre nos forces à Grandbel, le centre du continent, d'ici le début du printemps.

__ Le Royaume de Manster du roi Leaf et celui de Thracia tomberont tou seul, à cause de la guerre chaotique qui les détruit. Quand ils s'allieront, il sera trop tard. Dit Marth.

__ Sans doute, mais je ne sous estime jamais la situation Lord Howel. dit Ervig. Sans doute tomberont t-ils dans les semaines à venir, mais je veux que l'on conserve les lignées royales ! Nous ne sommes pas des sauvages. Dit Ervig avec un sourire carnassier. Sinon, qu'est ce donc que ces terres, à l'est ?

__ ce... ce n'est rien mein Kaiser. Dit Roy.

__ Ce sont les terres des ninjas. Dit Innès. Ces terres sont dans de constantes guerres intestines, alimentées par des organisations criminelles telles que l'Akatsuki. Ce nom jeta un froid dans l'assemblée.

__ Ah... je vois... qu'abritent ces terres ?

__ Rien de particulier. Peu de ressources naturelles, des terres fertiles, mais à part ça... ce sont de dangereux guerriers. Tout les rois qui s'y sont frottés, s'y sont piqués.

__ en fait, continua Marth, la ressource de ces contrés se trouve dans la force intérieur de ses habitants. Voila la vraie ressource de ce continent là.

__ Je vois... dit Ervig, ces yeux devenant rouge, avec ce sourire carnassier qui exprimait la soif de pouvoir et de richesse. Je garde cela dans un coin de ma tête, dit il en revenant normal, alors, pour en revenir à l'organisation de l'occupation des territoires..."

La réunion se poursuivie. Il prit des nouvelles de Peter. Celui ci approchait. Il ne regrettait pas d'avoir confier cette mission de facteur à son parent de Wolf. Il avait la force des hybrides ! Comme Peter et Marth.












C'était arrivé sans crié gare. Quelque jours après Noël, dans un froid glacial et un climat socio-politique critiquable. La contre-offensive alliée commençait. Après des mois de reculs humiliant et intensif, Clark_ le président américain_ avait mené à bien se projet de contre-offensive, et avait promit à Ervig la guerre totale, tandis que d'autres voulaient négocier et pensaient déjà à retourner leur chemise. Cette contre offensive allié se trouvait , pour être précis, en Bavière. Elle avait pour objectif, localement, d'ouvrir la route de Vienne pour couper les communications ennemis entre la Pologne et la Stanislasie, il fallait éventré les stanis. Mais elle avait aussi des répercussions éxterieur. Elle devait se concrétiser avec la reprise de Bagdad par les sunnites et les Alliés en Irak, la domination de l'Otan en Asie centrale, et la reprise du conflit en Asie, notamment en Corée, ainsi que la reprise de l'initiative en Finlande. C'était la guerre totale, pour percer dans les flancs des Forces du Pacte. Mais cette contre offensive avait aussi ses oubliés. Comme la Grèce qui devait lutté contre 3 ennemis. L'Italie qui était muselée par l'Hippogriffe. Et bien sur, et sans doute le plus grave, l'Alaska où le froid empêchait le maniement dans armes.

"__ Mein Kaiser ! S'écria Strauss, éssouflé en entrant dans le bureau de Ervig. L'Otan... elle a lancé une offensive, sur Vienne.

__ COMMENT ??!! S'interloqua Ervig. Si tôt.

__ tout est dans le rapport de Piket mein Kaiser. Sur leur 750 000 hommes, 300 000 se sont infiltrés dans la plaie si j'ose dire. C'est une hémorragie ! Sans parler des bombardements, on a déjà perdu plusieurs milliers d'hommes.

__ quand cela a commencé ? demanda Ervig en lisant le rapport et en s'asseyant.

__ Ce matin, à 3h45. La kaiserliche Luftwaffen leur a déjà déscendu une bonne quarantaine d'avions de combats... mais nous en avons perdu le tiers.

__ Le Kain et l'Ervig, nos porte avions des airs sont en lieu sûr ?

__ Oui mein Kaiser. A Prague.

__ C'est terrible, se plaignit Ervig. Nous ne sommes que 8h du matin, et je n'ai été prévenu qu'a cette heure ci !! Le fautif ??!!

__ Von Rundastadt. Il a déclaré qu'il était inutile que l'on vous dérange pour cette bricole, et que le problème serait vite réglé.

__ Vite réglé ? ce vieux fou ce rend-t-il compte à quoi il a affaire ? Des mouvements navales ? Y en a-t-il ?

__ Rien de spéciale. La marine Allemande est revenue mal au point du golf de Finlande, mais à par ça... la marine Française est toujours à Toulon. Quant à notre blocus de la méditerrané occidentale, il tient. Nous contrôlons même le golf de Suez. Israel ne fait rien... sont trop occupés contre la Syrie.

__ bien, dit Ervig en se calmant. Ahem, c'est bien sur Vienne que se dirige leur offensive ?

__ en effet mein Kaiser !

__ très bien... qu'ils y aillent... alors ils auront perdu la guerre ! Fit Ervig, diaboliquement. Strauss avait bien compris lui. Pouvez disposer mon p'tit" dit Ervig à Strauss ( oh, insinuation douteuse !!! les auteurs de yaoi ne sont pas loin, ouvrons l'oeil et le bon ).
Strauss passa dans son bureau qu'il partageait avec sa collègue Anna. Je vous en ai déjà parlé et décrire sa beauté mignonne me semblerait inutile.

"__ alors, comment a-t-il pris ça ? demanda t-elle, inquiète.

__ Furieux, et puis d'un coup, il est redevenu calme.

__ Ce type est incroyable ! ''dit Anna, exaspérée. Soudain, le téléphone de service sonna. Le Kaiser annonçait qu'il se rendait à l'état major, seul. C'était mieux... dans leur intérêt.

"__ Il est parti...

__ ouf ! Je craignais qu'il m'oblige à refaire une partie de mini golf dans son bureau !

__ tu n'aimes pas ça Ludwig ?

__ Non, c'est pas ça, c'est juste qu'il est puéril et imbattable !

__ Alors qu'est ce que ça doit être ! Ria t-elle. Dis... tu te souviens de St Paul Von Lonen ?

__ Oui bien sur ! C'était le bon vieux temps comme on dit... faut que je fasse attention je me fait vieux !

__ Ahah très drôle ! Non, je te rassure tu es toujours le même jeune ! Tu es toujours aussi.... craquant ! Dit-elle sensuellemment.

__ toi aussi... dit Ludwig, en rougissant. Alors Anna s'approcha de lui... Et attend, le patron !

__ Chut. dit elle en mettant son index sur ses lèvres. Il n'est pas là, et tu sais comme il est rapide... alors profitons en... depuis le temps !"


... siège de l'état major...

Ces messieurs dames étaient amassés en groupe tel un banc de pinguins, autour d'une carte numérique en hologramme se dressant au dessus d'une table spécialement conçue pour. Ils observaient l'attaque des alliés en direct et visionnaient quantité d'informations. C'est alors que l'empereur entra en trombe avec sa "suite".

"__ Et personne n'a été foutu de me prévenir plus tôt ?! Dit il énervé en s'avançant vers la table.

__ veuillez nous excuser mein Kaiser, mais nous pensions la situation sous contrôle... dit Piket.

__ une situation telle que celle-ci n'ai jamais sous contrôle si tout les acteurs ne s'en occupent pas ! Bon, un brief ?

__ Ils approchent de Linz ... dit Von Rundstadt. Ils n'ont pas d'autres visés que Vienne. Des bombardements intensifs et une attaque surprise auront eu raison de nos défenses.

__ est ce une débandade ? demanda Ervig, inquiet.

__ si vous ne dites rien, ce le sera mein Kaiser. La troupe a besoin de vous entendre.

__ Bien, dit Ervig. faites leur par rapport de mon soutien inconditionnel et que je suis la et tout le tralala qui va avec ! Ordonna Ervig à une estafette qui notait ses dires.

__ pouvons nous actionner Xana pour qu'il perturbe leur offensive ? Nous pourrons ainsi en profiter pour lancer une contre offensive violente...

__ Non colonel... nous le ferons à Vienne.

__ Comment ?!

__ Vous avez bien comprit. A Vienne. Ce sera leur tombeau. Savez vous ce qu'il y a dans les sous sol de Vienne ? " Et bien sur, ils le savaient tous.

"__ il est donc inutile que je vous résume cette arme diabolique qui y réside. repit Ervig. Quand ils y seront... nous couperons tout. Ils seront piégés ! La ville sera une ville fantôme, habité par... des vampires. Et ce sera eux qui auront la débandade !"
Tout le monde applaudit Ervig. son plan était on ne peut plus claire. Laisser l'ennemi s'infiltrer dans les lignes, pour le piéger dans son propre objectif.

"__ faut-il envoyer des renforts ? Demanda un général.

__ bien sur ! Il faut entretenir l'illusion que nous sommes inquiet et que nous voulons tout faire pour stopper cette hémorragie !

__ Mein Kaiser, ce sont des milliers de soldats que vous envoyez à l'abattoir !

__ et ce sont des millions de citoyens que je sauve ! rappela le Kaiser. commencez l'évacuation de Vienne, je ne veux plus de civile dans cette ville nous abandonnerons la ville aux américains, tel Napoléon devant Moscou, sauf que ce ne sera pas le feu qui les accueillera !

__ bien mein Kaiser. d'après les informations récoltées par Xana, ils prévoient d'atteindre leur objectif d'ici le 20 janvier ! Dit un colonel.

__ Parfait, faites une ligne de défense entre Salzbourg et Brno. Consolidons nous positions.

__ Bien Mein Kaiser ! Dit un soldat des services de télécommunication spécialisé dans les kaiserbefhel.

__ Mein Kaiser, intervint une officier. Je demande que le Kain puisse intervenir. Il est important de fragiliser au maximum leur,tête de pont dans leur offensive, pour exercer une pression et casser leur moral.

__ bien mademoiselle... mais quel est votre nom ? demanda Ervig, intrigué.

__ colonele Emma Litzt. "Répondit-elle. Ervig la détailla impressionné. c'était une grande brunette aux yeux verts, fine et forte. Taillée dans son uniforme militaire. Elle était vive et déterminée.

__ bien colonelle, alors messieurs ? c'est un Kaiserbefhel, que le Kain entérine leur frappes aériennes ! Et leur avancé si possible.

__ Bien Mein Kaiser !" Firent en coeur l'état major et les agents des télécommunications. Les ordres furent transmis aux techniciens de Xana qui lui même le transmis à tout les centres de communications qui les donnèrent aux officiers.
Cela devait être une joie intense dans les villages autrichiens libérés, où les civiles balançaient des projectiles sur les soldats stanislasiens faisant retraite, et accueillaient les soldats de l'otan avec des fleurs. Mais toute bonne chose à une fin dit ton. On souhaite juste qu'elle soit la plus longue possible.


... France...

"__ pourquoi avez vous voulu que nous nous voyons monsieur le procureur ? Demanda Patrick, assit sur un banc.

__ tout simplement pour repérer nos ennemis, ceux qui nous espionnent. Répondit Grison.

__ ah, vous en avez repéré ?

__ oui ! Trois ! En tout cas votre ami Will en avait 5 sur lui.

__ mais comment vous faites pour les repérer monsieur le procureur ? s'étonna Patrick.

__ vous en voyez beaucoup des gens qui lisent leur journal contre un arbre en le lisant à l'envers ? Fit remarquer Grison. Ca fait 4 maintenant.5, il y a un type qui pisse sur l'arbre juste à côté de lui.

__ ... O_O !!

__ Je comprends votré étonnement. Et j'ai essayé de voir qui dans la chaine avait refusé la réouverture de l'enquête ?

__ alors ??

__ Personne... en fait, je crains que le dossier soit perdu dans les scellés. Et ne laissez pas paraitre votre colère, ils la repèreraient !

__ merde. Dit tout simplement Patrick. Vous avez contacté vos amis ?

__ Oui. Et hélas, sans l'accord du président de la république, je ne peux hélas pas réveiller notre taupe en Stanislasie. Heureusement, que je le vois vendredi qui vient.

__ Et pour la taupe à l'intérieur de vos services là ?

__ Ah lui ? Aucune nouvelle, nous savons qu'il est là et pour qui il travaille_ les stanis_ mais je crains qu'il n'est rien avoir avec notre affaire...

__ comment ça ?s'étonna Patrick

__ je crois plutôt que ce sont les services de renseignement franaçais eux-même qui font pression pour éviter le scandale, la honte et l'humiliation. Mais au moins maintenant, vous savez la vérité...

__ je sais... mais pour le frère de mon ami ?

__ dites moi Patrick... accepteriez vous de travaillez pour nous ?" Car sans doute cela nous permettrait de repérer Peter Breton... Demanda Grison.


... Berlin...

"__ Et Merde !! Hurla Ulrich. Ils ont commencés sans nous !! Je ne vois pas pourquoi Berlin serait moins prioritaire que Vienne !!

__ tu sais bien que le gouvernement n'est plus ici... il est à Munich. Alors ils veulent dégager les stanis de là, pour sécuriser la zone quoi. Répondit calmement William. A mon avis, Ervig ne s'attendait pas à cette contre-attaque dans le sud. Ca a du lui faire une sacré surprise !

__ en attendant, nous on reste coincé là, alors que nos moyens baissent et ceux de l'ennemi augmentent !

__ Si la contre-offensive réussit Ulrich, nous contre-attaquerons aussi, ce n'est qu'une question de temps pour voir si Ervig tient ou pas ! Tu veras, ce sera bientôt à nous de jouer.

__ et si... il tenait ? Que ce passerait-il ?"


... Stanislastadt...sa campagne, et le manoir des Hardaven...

Ce n'était pas une journée comme les autres que cet après noel. En effet, alors que le comte et sa petite famille venait à peine de profiter des cadeaux, on sonna à la porte. Hewel alla tout naturellement ouvrir. Il changea vite de mine quand il vit la personne devant lui.

"__monsieur le baron ? que faites vous dans cet accoutrement ? C'est pour une demande en mariage ? ironisa le majordome.

__ ... ^u^ !! Fit Oscar, tout souriant, dans un frac et un bouquet de fleurs en main.

__ Monsieur le baron, cessez d'être puéril et d'harceler mademoiselle Marie ainsi ! Si le comte vous voir, il vous descendra !!"

Hors, Oscar resta de marbre rose, et restait planté là, attendant son heure.

"__ qui est ce ? demanda Kain dans le salon.

__ un colporteur ! Répondit Hewel, sans quitter Oscar du regard.

__ Chic ! Fit Marie ! J'adore les colporteur ! Sans doute aura t-il mon magazine !!"

Marie déboula dans la véranda et fut fort étonnée de voir Oscar dans cette tenue peu commune...

"__ Oscar ? qu'est ce que ça veut dire ?

__ mademoiselle Marie, ne restait pas là, je m'occupe de ce satyre !

__ Ah Marie !! Fit Oscar à genou ! Je vous offre ces quelques fleurs, en avancement de mon coeur. Par vos beaux yeux, votre corps, votre beauté, je vous offrirais beaucoup d'amour et de chaleur !

__ pathétique... fit Hewel, roulant des yeux, et à la cantonade.

__ Oh Marie, astre de mes nuits, veux-tu devenir mienne ? Je t'ai protégé des vampires, des sbires d'Ervig et de ce fou lui même ! N'est ce pas des sentiments sincères qui m'ont poussés ainsi ?

__ Oscar... dégage ! Fit Kain en arrivant le fusil de chasse à la main.

__ Oh grand frère non ! et elle se tourna vers Oscar: Oscar... j'accepte de devenir ta femme...

__ OH YESSS !!!! Ouh ouh !!! I like to move it move it !!

__ Marie... tu ne peux pas te marier avec... ça ? " et pour toute réponse, Maire embrassa fougueusement Oscar qui mit exactement, d'après le général Lanonymen qui passait par là en bicyclette, 1minute et 32 secondes à se remettre. sa joie dura le double !

"__ Ah ah !! T'as les boules t'as les glandes, ta les boules de nez qui pendent ! Fit Oscar en narguant Hewel et Kain.

__ Oscar... ragea Kain.

Alors d'un seul coup, Oscar prit Marie sur son dos, et déguerpit aussi vite. C'était une tradition stanislasienne. Ainsi quand le responsable légale diront nous, de la fille n'était pas d'accord pour un mariage, mais que cette dernière y était consentante, le gendre incompris enlevait la fille. Elle était bien sur en désuétude, mais là, c'était pour le fun diront nous. En tout cas, le comte Hardaven mit 2 minutes et 32 secondes pour s'en remettre.

"__ quel malheur vient de nous arriver Hewel ?

__ Oscar va devenir votre beau frère... oserez vous remettre les pieds à Stanislastadt après ça monsieur le comte ?

__ je les ai toujours emmerdé Hewel... ce n'est pas prêt de changer de si tôt." Kain rangea le fusil et alla s'assoir dans le salon. Il aura une discussion sérieuse avec Oscar; notamment pour savoir qui marierait le jeune couple ( avec une différence de dix d'âge tout de même ) . Et on ne sait toujours pas pourquoi, mais un nom sortit du lot: Ervig. Allez savoir pourquoi...












... Linz... une ville fantôme...


"__ Putain Max, qu'est ce que tu fous ?!!!!

__ rien... chef, je

__ dégage de là, tu vas te faire descendre ! Mais qui m'a foutu une brêle pareille dans l'US army !"

C'était le sergent Gordon qui s'énervait sur ce pauvre soldat que nous appellerons Max. Sans doute est-il l'allégorie du paumé dans la mare de sang. Mais Max est beaucoup plus que ça. Quand on le voyait, on pouvait sentir le bon air du Dakota du Nord, ses plaines, ses lacs, sa campagne. Max n'était pas grand, il n'était pas petit. Il avait encore des tâches de rousseurs et ses cheveux était dans un roux qui se mariait à un blond châtain qui laissait l'observateur en pleine méditation.
Max faisait parti de ses jeunes américains victime de la mobilisation générale. Son frère avait été victime de la restauration du service militaire. Il gisait au trou pour avoir discuté un ordre qui disait en claire ": si vous voyez un stani deutsch, rital et slaviskopf, foncez, vous ne craignez rien car ils ne s'entendent jamais entre-eux". C'était un peu comme si notre sergent Graschinsky avait ordonné à Boris, le fils de Vallen, de foncez sur un binôme d'autrichien et d'allemand, c'était absurde et contradictoire par rapport à l'idée qui disait que les liens se resserraient dans l'adversité contre un ennemi commun.
Alors Max restait figé de peur derrière le bidon, à 2 mètres devant son unité qui pigeonnait une redoute stanislasienne. On lui avait demandé d'aller voir si ça bougeait encore là-bas.
Et puis soudain, une nouvelle parcourra les systèmes de télécommunications miniatures installés dans les sacs des soldats.

"__ Ils se retirent de Linz !!! La ville est à nous !! " S'écria le sergent. Alors ils avancèrent discrètement vers cette redoute qui n'était qu'un bâtiment de 1856 de trois étages, à la porte de la ville. Il était vide.

"__ rien à signaler sergent. Fit Max en ressortant du bâtiment avec des camarades.

__ Les autres unités du secteurs 12 ( quartiers nord de Linz) nous informent que c'est vide de leur côté aussi.

__ Les fils de ****** !! Ils couvraient une retraite ! Combien de pertes ?

__ On a perdu Bryan et Florence sergent. Répondit un soldat.

__ Si c'est comme ça jusqu'à Stanislastadt, je veux bien ! Ironisa un caporal.

__ La ferme Mick ! Ordonna le sergent en entrant dans la bâtisse. Il se fait tard, on va passer nouvel ans ici.

__ C'est chiant, souffla Mick, ce grand brun et... con ( oui je crois qu'on peu le dire, mais qu'est ce qu'il est sympa !), y a pas de bordel en Autriche. Et je pari que les filles se sont toutes tirées.

__ Elles ont eu peur quand elles t'ont vue Mick ! Railla un bleu en entrant.

__ ... ou elles ont été conquises par les stanis !"Rajouta un militaire de carrière.
Et si on devait prendre un point de vue globale de la situation, sur les 12 secteurs de Linz, on pouvait le dire sans inquiétude préalable, l'hippogriffe avait disparu... la population aussi !


... Washington...

"__ D'après nos dernière nouvelles, notre offensive fonctionne. Nous avons percé leurs défenses et nous maitrisons l'espace aérien dans un espace de 100 km. L'afflux de leur troupe en retraite vers leurs points d'appuis tel que Salzbourg ou České Budějovice les empêchent d'organiser une contre-offensive claire et net. Annonça le général responsable de l'offensive, le général Whitney, un vieux gaillard de 58 ans à la forte carrure .

__ Parfait... Ervig ne devait pas s'y attendre. Il croyait que nous attaquerions pour dégager les environs de Berlin... c'est pour ça qu'il y amassait des troupes. Dit Clark, le président.

__ Monsieur le président, dit un soldat depuis un écran de téléconférence, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

__ Allez-y, rien ne peut entériner le début de la fin pour les stanis à présent.

__ Nous venons de prendre Linz... mais la ville et ses environs sont quasiment vides. Dit le soldat, terrifié.

__ Bob, que nous prépare Ervig? Demanda Clark, peu sur de lui, au chef de la CIA.

__ Nous... nous ne savons pas monsieur le président."

Il eut un long silence... un toussotement et finalement Clark reprit la parole:

"__ Nous foncerons jusqu'à notre objectif, puis Stanislastadt interroger Ervig lui-même si il le faut... et il sera jugé pour ses crimes."

Seul les vainqueurs sont juges... et il est inutile de voler la robe à un juge pour se faire justice sois même pour y arriver.


... Fantasia... Terre de Judgral...

Comment décrire cette situation que j'ai eu la chance de voir. Et bien allez au chemin des dames et vous comprendrez le martyr des habitants de cette terres. Une terre rouge, des rochers bruns, des arbres sans vie, des animaux craintifs, des gens traumatisés. Enfin c'est le spectacle terrible que offrait le royaume de Grandbel. Le centre de ce continent si merveilleux. La où des enfants jouaient, des familles pleurent, là où des gens dansaient, des gens s'inclinent, là où on faisait la fête, on enterre les morts.
Aujourd'hui, on enterrait Grandbel, c'était finit, le roi Sigurd était prisonnier à la tour de Karakom, un endroit où des hommes en noir envoyé par l'empereur interrogeaient ceux qui aimaient parler. En fait, Grandbel venait de connaitre le sens du mot trahison, où grâce à une magie noir appelé argent, on avait corrompu les royaumes de Augustria et de Verdane. Où on avait fait régner la zizanie, comme au dominion des Lords de Miletos.
Bref, en un mois, un continent entier avait été anéantie par l'esprit humain dans sa perfidie et son génie entier, supervisé par un elfe héroïque nommé Link. Car ne nous y trompons pas, croyez vous sincèrement que ce bon vieux Link ait obéit aveuglément aux kaiserbefehl ? Non, et c'est pour cela qu'il fut considéré comme un héros, car il avait mené au fond, sa propre guerre, une guerre arrangé où on avait dit qu'il venait rétablir la paix au nom des trois forces de l'esprit, du corps et du firmament suprême ( les forces divines) et du Kaiser, Grand Maitre de l'Hipprogiffe, allégorie du saitn esprit de ces trois forces réunies. Et c'est parce que ces terres de Judgral renfermaient milles richesses, que l'empereur avait donné des Kaiserbefehl féroce et froid, n'ayant aucune idée réelle de la situation, que Link dû interpréter par la force des évènements, en oubliant pour qui il travaillant, mais le rappelant aux autres.
Ce fut une guerre, la guerre de Judgral qui causa la mort de 600 000 êtres, humains, magiques ou pas, nains, elfes, fées, lutins, korrgigans, gobelins... et plus de 1200 bêtes magiques périrent dans ce feu de rage et de sang.
Et c'est à ce moment là que Ike pénétra vraiment dans le coeur du Pays de Manster, arrachant Darna et fonçant au sud à une vitesse incroyable, cela en étonnait plus d'un.

"__ comment font-ils pour aller aussi vite ? Demanda le roi de Masnter, le roi Leaf.

__ c'est justement la question que nous nous posons. Mais parmi les auxiliaires qui accompagnent leur armée, nous avons envoyés des espions !! Dit le chef de l'armée secrète.

__ Ah !

__ Ils sont mort, les travaux étaient trop dure. Nous croyons qu'une arme terrible accompagne leur armée à travers tout Fantasia ! On dit que c'est un cheval de fer crachant les flammes de l'enfer, ayant le souffle des 13 démons ...

__ Suffit général ! Je n'ai que faire de vos sornettes ! Savez vous que depuis quelques jours, le royaumes de Grandbel n'est plus indépendant ? Et que à notre tour aussi, nous nous faisons envahir ! Je demande une réponse énergique, pas de contes pour enfant ! Je lève l'armée, allons à la rencontre de ce cheval de fer.

__ bien votre majesté."


... les jours passent... sur les côtes d'Akaneia...

c'est ici qu'attendait le prince Marth. Sur la plage de son royaume, au plus important port de son domaine, comportant une écurie pour le cheval de fer.
Il se tenait sur le quai, fière et droit, scrutant l'horizon et attendant la terrible silhouette, qu'il reconnut au clapotis maudit de l'eau sous les rames d'une barque.
Le brouillard se dissipa bien vite et il vit l'affreux pirate approché. celui-ci accosta et monta sur le quai par une échelle, suivit de monsieur Fliege et du colis.

"__ je suis désolé de ne pas vous offrir de cérémonie diplomatique... pour le roi des pirates. Dit froidement Marth.

__ Normale, vous n'êtes pas de mon rang." répondit mielleusement Wolf. FLiege sentant la situation devenir intolérable prit en main la conversation:

"__ Voici le prisonnier que le Kaiser vous envoi.

Marth quitta Wolf des yeux pour porter son regard vers Peter qui était dans un triste état, à genou et le regard livide.

__ Vous auriez pu mieux traiter cet homme, avec le travail qu'il va devoir faire, il produira moins et moins longtemps. Bravo !

__ c'est qu'il nous a donné du fil à retordre sire. Répondit Wolf.

__ c'est cela oui... Wolf je n'apprécie en rien vos méthodes, ni ce que vous êtes, alors quand le Kaiser vous confie une mission, faites-le bien !

__ Nous sommes des hybrides, nous avons tous l'amour du travail bien fait, mais pas forcément du même point de vue.

__ c'est subjectif ce que vous dites. Disparaissez, et je ne vous pendrez pas.

__ Tant mieux, au moins l'envie de mettre à feu et à sang votre belle ville ne me taraudera pas l'esprit bien longtemps..." Et Wolf reparti aussi vite qu'il était apparu. Repartant sur son navire. On dit qu'à quelques miles nautiques de là, il captura deux galions renfermant un peu près 500 000 RG d'or et d'argent. On dit aussi qu'il enferma les équipages dans les cales des vaisseaux pour les saborder avec. Encore une pierre à sa légende.
Les gardes de Marth soulevèrent et transportèrent Peter jusqu'au coeur de la ville, devant tout le monde. Le silence ne se brisa pas et on aurait dit que les passants participaient à sa conservation par leur regard indifférent.
Ils s'arrêtèrent ensuite devant une immense bâtisse au toit de verre. L'écurie du cheval de fer. Peter leva difficilement ses yeux vers l'écurie et vit des hommes et des femmes qu'on massait sur les quais. Certains étaient des soldats en sections, d'autres de simples voyageurs, et d'autres... des prisonniers. On envoya Peter dans le dernier wagon, qui n'était autre qu'un wagon à bestiaux.
A côté de lui se tenait un jeune homme au visage ovale et aux cheveux châtains foncés, qui semblait satisfait.

maintenant que je suis ici, ma mission peut commencer... pour le roi Leaf ! pensa-t-il.


siège de la DGSE...

C'est ici qu'on allait les former. Peter et Will avaient acceptés d'êtres recrutés par Grison pour une mission. On ne leurs avait pas dit plus, mais ils se doutaient du contenu de cette mission.
Ils allaient suivre un entrainement de plusieurs semaines et envoyés dans un endroit dit secret défense.
Grison s'absenta, on était Vendredi et il alla voir le président de la république. Pour la réussite de la mission...













Comment décrire une telle décrépitude... sans doute par le mot débandade. Une colonne entière de soldats stanislasiens défilaient piteusement sur le chemin. Sur les bas-côtés de la route on voyait encore les carcasses de véhicules de transport en flamme, attaqués par des F-16.
Sur la colline au loin se tenait un char Hermanus faisant le garde, prévenant toute attaque ennemie. Caché par la broussaille, nuancé dans un décor vert et équipé d'un système de brouillage de missile, il était théoriquement indétectable et son canon pointé vers le ciel attendait patiemment de se frotter à quelques hélicoptères américains.
Ces soldats n'étaient que l'arrière-garde d'une armée stanislasienne en route vers Vienne, devant par la suite se diviser en deux branches pour protéger Bratislava et Stanislastadt. Ces centaines de millier d'humains armées jusqu'aux dents venaient de connaitre le sens du mot défaite. Les milliers de tankistes avaient goutés aux nouveautés apportées sur les chars leclerc et challenger. Le ciel était gris, les nuages se mélangeaient à la fumée des combats, nous étions en début d'après midi et seulement à une cinquantaine de kilomètres de Amstetten. Le froid vous piquait la peau, l'odeur de la mort vous brulait le nez, et le bruit incessant des combats répétitif vous crevait les tympans et c'est dans ces cas là qu'une seconde classe, un jeune du nom de Vladimir, blond et sans autres attributs particuliers, originaire de l'est de l'empire dans une banlieue mal famé d'une petite ville, sans rêve et sans espoir, se demandait pourquoi il n'était pas dans le secteur de l'Oder, près de Berlin, c'était plus calme là bas. Bientôt, non seulement il n'aurait plus d'espoir, mais en plus, il se remettrait à poursuivre un rêve chimérique au vrai sens du terme: survivre.


Stanislastadt ... appartements privés du Kaiser...

Ils étaient tout les trois assit dans le petit salon. Sur un petit fauteuil de velours pourpres était assis Ervig, la tasse portée aux lèvres.
Sur le canapé de même type, Kain et Oscar_ qui avait été vivement rattrapé avec une marque à l'œil_ étaient assis rigidement.

"__ Mon cher cousin, je suis venu t'annoncer...

__ Je me mari avec Marie ! tu te rends compte Vivi ?!! S'emporta en liesse Oscar, devant la mine rouge de rage de Ervig qui ne supportait se surnom.

__ Et nous sommes venu te demander de marier ma sœur avec...Oscar.

__ Ah... Je refuse catégoriquement...

__ Je te l'avais dit Oscar qu'il refuserait...

__ et ce mariage aussi. Interrompis Ervig. Oscar tomba des nues et Kain avait du mal à y croire aussi.

__ Pardon ??? demanda Oscar en se levant violemment .

__ J'avoue Ervig que je suis étonné.

__ C'est très simple monsieur le baron et monsieur le comte. Ce mariage n'est qu'une chimère. La différence d'âge est révoltante, et elle n'est même pas en âge de se marier Marie ! De plus, je ne suis pas sûr qu'elle soit d'accord, ni son frère. L'aurais-tu forcé Oscar ?

__ QUOI ?!

__ Ce qui ne m'étonnerait pas de toi... non, ce n'est pas une bonne idée. Il y a eu beaucoup d'émotion ces derniers temps...elle a dû être chamboulé la petite. Et puis elle est majeur dans une semaine je crois ? Tu n'auras qu'en profiter pour lui demander lors de la réception mon chère Oscar. Mais à mon avis, elle refusera."

Sans crier gare, Oscar quitta la pièce avec rage et amertume. Kain resta dans la pièce, très étonné. Quand Oscar fut sortit, il reprit sa mine normale et se pencha vers Ervig:

"__ Je te remercie, je ne voulais vraiment pas confier ma sœur à lui... même si il est sympa, mais...

__ Je te comprend totalement... et il faudra que ta sœur comprenne aussi. Mais nous aurons tout le temps de peaufiner tout ça d'ici son anniversaire.

__ Bien sur... fit Ervig, calculateur, Bien sur..."



France... base de la DGSE

C'était maintenant claire et net. Will et Patrick avaient été choisi pour participer à une mission de sauvetage pour sauver Peter. Ça avait été très difficile pour Grison pour convaincre ses collègues ainsi que le président de la république, mais il y avait arrivé. De plus, la taupe avait été contacté et était prête à les accueillir. Ils recevraient un briefing de leur mission prochainement, et seraient envoyés en Stanislasie avec la plus grande discrétion, c'est que l'Hippogriffe avait l'œil et le bon.

Fantasia... dans le cheval de fer...

Peter se réveillait difficilement et les rayons de soleil venant de la petite ouverture de la porte glissante du Wagon l'aveuglait. C'est que la voiture était si sombre, que le moindre rayon de lumière vous rôtissait les yeux. Ses articulations lui faisaient affreusement mal et sa peau était recouverte par une fine couche de fumier granuleuse; autant le dire, il n'était pas dans un bel état. Il n'osa toucher ses cheveux gras et son cuir chevelu sec et craquant sous l'effet de la saleté et de la chaleur. a chaque fois que ses paupières se refermaient dans un geste rapide, il avait l'impression que c'était pour devenir aveugle à jamais, tellement la crasse collait les cils entre eux.
Soudain, la faim le pris, la soif aussi. Une envie irrémédiable de faire ses besoins s'empara de lui. Hélas, quand il tenta d'aller au sot, celui-ci était occupé par un homme frêle.

"__ mon frère est malade, il a la chiasse et des nausées...,faudra patienter". Expliqua le frère de ce dernier.
De plus, un vieillard semblant être un guérisseur attendait le sot pour aider une femme enceinte en train d'accoucher. Dans le fond du wagon, il vit des âmes perdues manger un cadavre... l'odeur froide et putride lui faisait penser à du poulet moisi.
Peter s'en retourna donc à sa place à côté de l'étrange jeune homme brun et à la tête ovale. Celui-ic gardait une expression ahurie, comme abattu qu'il était. Poussant son regard de gauche à droite, voyant les uns souffrir le martyr, les autres prier leurs dieux. Des elfes formaient un cercle et tombaient les uns après les autres. Ils renonçaient à leur immortalité. C'est que les prisonniers elfes étaient recherchés car étant immortels, ils pouvaient durer plus longtemps.
Certaines femmes ayant refuser d'abandonner leur enfant, leur maris les avaient suivie jusqu'ici sans se douter de l'enfer dans lequel elles allaient.
Peter se tourna alors vers son voisin et remarqua un petit sourire chez lui. Cela l'intrigua beaucoup:

"__ Pourquoi souris-tu ?

__ parce maintenant, je connais l'arme secrète des hommes hippogriffes. Répondit fièrement l'interrogé. Si il savait qu'il était le 52 ème à dire cela... il aurait pu être plus original et dire: j'ai le moyen de déclencher une guerre sainte contre les hommes hippogriffes. Et ce qui rendait ça réflexion bête, c'est que les paysans au-dehors voyait aussi le train, cette machine crachant le souffle du diable. Eux aussi savaient ce que transportait ce convois. Et particulièrement les wagons de "moindre qualité"... eux aussi, ils savaient... tout le monde savaient... et personne ne faisaient quelque chose... même pas un petit quelque chose... même pas.













... Sortie de Linz...

" Allez mes petits gars, nouvel ans est terminé ! 2020 était l'année de la défaite, 2021 sera celle de la victoire !! "Cria le sergent Gordon de l'US army à ses soldats dans le camion qui les sortait de la ville fantôme. Celui-ci roulait sur une route chaotique et boueuse, où les trous d'obus étaient remplies de sang et de terre grasse et verdâtre.

"__ Putain, cracha le jeune Mick, je m'y gèle. En plus la boue se mélange à la schouie...

__ la quoi ? demanda Max, perplexe.

__ La schouie... le mélange de neige et d'eau !

__ c'est comme ça qu'on appelle la gniasse dans le Nevada ? Ironisa Max, un sourire furtif aux lèvres.

__ Parle pas comme ça du Nevada gars, je ne suis même pas sûr de le revoir ! Dit mélancoliquement Mick.

__ dis pas ça...

__ Et toit, tu es sur de revoir le Dakota du Nord ? Pff, naif. Railla Mick. On va tous y passer... souffla-t-il dans un murmure.

__ MICK ! Cria le sergent Gordon, propos défaitistes, tu sais où ça peut te mener du con ?!

__ non sergent, enfin si...

__ Ta gueule p'tit imbécile ! Tu dis déjà assez de merde comme ça, alors t'enfonces pas OK ??!! OK ???!!!!!

__ Oui sergent !

__ Bien, alors ferme là, ce sera bien pour tout le monde." Gordon considéra la recrue et porta son attention ailleurs. Ce dernier le regarda, dépité, et se tourna vers son nouvel ami Max, et lui dit à mi-voix:

"__ Ce type est chtarbé...

__ non, c'est juste qu'il a perdu son fils... où plutôt que celui-ci a déserté tu vois ? On dit qu'il est dans un camp de prisonnier stanislasien, dans leur mine ! L'horreur quoi !

__ ouais, je pari qu'il doit crever de fin comme dans les vieux films en noir et blanc de la guerre de mon arrière grand père !"

Soudain, une nuée d'obus s'écras autour d'eux, et le son strident leurs firent comprendre que c'était toujours la guerre, et que la Stanislasie continuerait à se battre coute que coute ! Leur camion se renversa dans un fracas effrayant. Gordon, gardant sa rage de combattant, fit évacuer le véhicule à coup de bottes, et quand ils sortirent, une vision d'horreur s'offrit à eux. De la brume à l'odeur de poudre et de mot, grise comme les longues journées d'hiver, des silhouettes inhumaines et déshumanisées sortirent du gouffre vaporeux, pour se diriger vers eux. Dans cette imenssité sombre, on ne voyait que les ombres noirs des véhicules de transports en flammes, on ne voyait que ces soldats du monde libre, dans leur forme la plus simple, noir comme l'encre. Et c'est seulement quand ils s'accrochaient à vous, hurlant la mort, le visage rouge et le pantalon couleur pourpre, tenant sur son dos la moitié d'un ami encore vivant, qu'on se rendait compte des dégâts, mais surtout que les chasseurs Griffons 3000 étaient toujours là, le radar aux aguets et prêt à semer la douleur et le mal dans les airs comme sur terre.

"__ je viens d'appeler des hélicoptères, on va venir nous cherché. Annonça Gordon, essoufflé.

__ On est à combien de kilomètre de notre objectif sergent ? demanda un caporal-chef en sale état.

__ 30 km pourquoi ? demanda Gordon, quelque peu paumé par le chaos apparent.

__ J'espère que ce ne seront pas les stanis qui viendront nous pêcher en premier..." Dit le caporal-chef, en rechargeant son fusil.
Et quand la brume se dissipa, les américains se rendirent compte qu'ils avaient perdu une bonne cinquantaine d'hommes et la moitié des véhicules, tout genre confondu ! A cela la route devenu impraticable, ils étaient bloqués.
Ils prirent les hellicoptères et le gros du matériel fut transporté dans des sortes de camions blindés à chenilles. Des soldats génie arrivèrent pour remettre la route en état.
C'était risqué car à tout moment, des chars ou des soldats ennemis pouvaient arriver de derrière la colline pour les attaquer par surprise. C'était la guerre, et les stanis ne jouaient pas le jeu: ils continuaient de se retirer vers Armestteten pour lancer une violente contre-attaque. A condition que...













"__ Mein Kaiser, je vous en conjure. Nous ne pouvons nous retirer éternellement ainsi ! Si cela continu comme ça, nos soldats atterriront devant Stanislastadt pour l'épiphanie ! " C'était le général Piket qui gratifiait ainsi l'état major tout entier de l'un de ses sermons incantatoire et préventif.

"__ Non. répondit Ervig. Nous établirons une dispositif défensif de Salzbourg à Bratislava. De là, nous mettront sur pied une violente contre-offensive qui balayera d'un coup l'attaque ennemie.

__ avec quel moyen ? Demanda Piket, en face d'Ervig.

__ Douteriez vous de mes ordres général ? S'insurgea Ervig. Je crois avoir été assez claire pour que même un troufion de seconde classe obéisse sans fléchir dans une réflexion stupide ! Nous nous ne sommes pas en déroute, nous abandonnons juste le terrain !

__ Et les civils ? Demanda notre fameux et impétueux colonel.

__ Comme d'habitude. Si ils fuient, aidez les, si ils sont sur la route, escortez les, mais si ils décident de rester... délogez les. Je me fous des moyens, brûlez leur maison si il le faut, mais ils ne doivent pas rester là !
C'est pour leur bien... Dit le Kaiser, une once de fléchissement dans la voix, vers la fin de ça phrase, comme une inspiration nouvelle.

__ Je dois vous annoncez mein Kaiser, commença la colonelle Litz, que le Kain et l'Ervig ne sont toujours pas prêt pour commencer leur mission.


__ Une excuse valable ?

__ Oui mein Kaiser... les moteurs ont besoins d'une révision sérieuse... en effet, les deux aéronefs ont eu du surmenage...

__ Je vois... fit Ervig, impassible, en prenant un verre d'eau. Où sont nos ennemis à cette heure-ci ?

__ A l'entrée de Amstetten, à quelques kilomètre du centre ville. Annonça calmement Von Rundstadt en lisant une dépêche.

__ La ville est déjà évacuée...

__ Comme selon vos ordres mein Kaiser." Fit Von rundstadt.

C'est alors qu'un homme entra dans la pièce. Il avait le visage dure et marqué, quasi osseux et une mine quelque exécrable. Il revenait du front et avait été attendu pour cette réunion d'état major.

"__ Ah ! Kohler ! Approchez donc. Fit Ervig en relevant la tête vers le nouvel arrivant et en lui faisant un signe de la main. Que pensez vous de la situation général ?

__ Elle n'est pas excellente mein Kaiser, mais que ce soit sur terre, sur mer, dans les airs, nous combattrons jusqu'au bout pour l'empire et pour vous !

__ C'est très bien général, alors dites moi, que pensez vous de ce plan..." Fit Ervig, en tapant sur un clavier, faisant apparaitre une nouvelle carte de la région, mais avec une nouvelle situation.



Washington...


"__ Whitney, je dois vous le dire, je ne sens plus ce plan. Fit CLark

__ Ne vous inquiétez pas monsieur le président, toutes les options ont été envisagées, il est sûr à 95% . Seul un miracle pourrait entériner sérieusement la débâcle stanislasienne.

__ Je serais de l'avis du président mon général. Fit le général Jefferson, noir originaire de l'Alabama ayant été à l'école de Westpoint. Cela semble trop facile. De plus, il y a ces mouvements de civiles inexpliqués, et la retraite stanie est trop bien organisée... nos têtes de ponts s'effiloche.

__ Bob, demanda CLark en coupant Jefferson dans sa lancé, quelles sont les raisons de ces mouvements de civiles en Autriche ?

Le chef de la CIA se réveilla quelque peu de son sommeil apparent, dû à ces longues réunions et pris la la parole.

"__ Ce ne sont que de simples mouvements de réfugiés et de déplacés. Mais ce qui est incompréhensible, c'est qu'ils ne se dirigent pas vers nous, vers les territoires libres.

__ Serait-ce possible qu'ils ne nous soutiennent pas ?

__ Oui et non. Mais ce qui est intéressant, c'est que des unités stanislasiennes escorte ces flux. Ils ne se dirigent pas vers les grandes villes, mais plus vers le sud de Salzbourg ou de Brno, voir vers la Stanislasie, en tout cas en terrioire ennemi ! Vers leur ligne de défense. J'ai eu un rapport d'un sergent américain faisant état d'un désert humain complet dans la campagne de Linz. A croire qu'il n'y a plus âmes qui y vivent."

C'est alors que Scott, le secrétaire d'état à la diplomatie, se retourna dans son fauteuil en cuir et releva ses lunettes, tapota son ventre pour le faire rentrer et posa question:

"__ Ce pourrait-il que ce soit... une déportation des autrichiens ? s'alarma t-il.

__ Non, car dans les environs de Klagenfurt ou de Graz, il n'y a pas du tout ce genre de phénomène. Je dirais même que les gens sont dans une sorte de calme, tout comme les forces d'occupations. De plus, les camps de déplacés et de réfugiés sont plutôt bien entretenues,je dirais même mieux entretenus que les nôtres..."

Et durant cet entretien, des images du monde entiers défilaient sur de grands écrans, diffusant une multitude d'informations. et soudain..;

"__ On nous apprend que la ville de Vienne serait en cours de préparation à un état de siège... (...) c'était Lizzie Mcguierre, pour CNN...

__ Pourquoi ces foutus journalistes sont toujours en avance sur nous ! Râla Clark.

__ monsieur le président... l'information était en face de vous... fit remarquer Bob.

__ Vous avez de la chance que notre offensive soit sur le point de réussir !"
Oui. Mais c'était oublier qu'il y avait environ 132 km jusqu'à Vienne ! A moins que l'ami Ervig les aide...


Vienne...

La ville était à cette époque en ébullition. Je crois qu'on pouvait le dire, elle ne vivait plus, elle survivait. Savez vous que les tickets de rationnement avaient été mis en place ? Que la ville se vidait à vue d'oeil ? Chaque jour, des familles entière quittaient cette ville invivable, où les chars étaient plus fréquents que les voitures, où les motos étaient plus présentent que les vélos ! Ces familles devaient au préalable prévenir l'institut des déplacés et réfugiés de leur lieu de refuge prévu. Cette institut était dirigé par l'armée, de sorte qu'elle savait où trouver le plus de concentration humaine dans la région. La plupart des famille partait pour la Slovaquie_ ce qui n'était pas plaisant, entendons nous bien_ ou pour... Stanislastadt et sa campagne. Les viennois partaient soient pour la Stanislasie, soit pour l'ex Tchécoslovaquie ! Là-bas, on leur offrait des occupations; comme produire des armes, des vivres, aider à la reconstruction, participer à la la vie solidaire en place dans les territoires occupés, modèle exporté de Stanislasie pour raison garder au sein d'une certaine cohésion sociale.
Ce fut d'une certaine façon la première source d'immigration massive dans cette région, et particulièrement en Stanislasie. Jamais le pays n'avait vu cela depuis la grande guerre. C'était tout nouveau pour lui de redécouvrir la curiosité de voir arrivé des étrangers. Le peuple de l'hippogriffe avait déjà ressenti ça après 1945, quand des grecs ou des yougoslaves fuyaient les communistes, ou les nord-africains, comme les libyens fuyant les dictatures militaires naissantes.
Mais à la différence, de certains États trop pressés, l'empire n'avait pas parqué ces nouvelles populations dans des endroits mal famés des villes, mais là où on en avait besoin. On retrouvait ainsi nombre d'étrangers dans le nord minier du pays, où sur les côtes, ou tout simplement dans des coins paumés de la campagne pour ceux qui se sentaient totalement perdu. Et c'est qu'il y avait de la place: la Stanislasie avait perdu plusieurs millions d'habitants dans cette guerre horrible contre le III ème Reich. Mais le pragmatisme et la méfiance stanislasienne avait fait en sorte qu'il n'y ait pas de ghetto , dans l'objectif de créer un " nouveau peuple stanislasien" comme disait à l'époque un chancelier dans un but de cohésion sociale et de nouveau lancement économique.
Et ce schéma se répétait ici ! En 2021, on voyait débarquer des gens des territoires occupé voulant fuir le plus possible les combats et s'éloigner du front. Après tout, on disait bien qu'il y avait beaucoup de travail ici.
Et la population stanislasienne et les réfugiés immigrant étaient si insuffisants pour remplir les cahiers des charges des entreprises Stern&co ou Kyushkov & cie, qu'on avait fait appel à des prisonniers de guerre.


Nord de la Stanislasie... un village ouvrier...

C'était le cinquième bombardier qu'il voyait passé en ce début de journée.Et il ne pouvait s'empêcher de penser à son fils Boris engagé sur le front avec le ramoneur. Il était rassurer que ceux-ci ne soient pas engagés dans la terrible contre-offensive américaine, qu'on appelait déjà, "le requiem de l'hippogriffe". Il savait tout juste que son fils était en Pologne prêt de Berlin.
Parfois, Jan Vallen allait rendre visite à la bergère, et à chaque fois, il voyait posée sur la table une lettre et un stylo, ainsi que de nombreux papier du même genre sur la commode. C'était la preuve qu'un important échange de courrier se faisant entre elle et son ramoneur et cela rassurait Jan de voir la bergère rassurer aux vuex des nouvelles de son petit ami.
Mais en cette matinée de janvier 2021, il ne pouvait rester longtemps, même si on était dimanche. En effet, un grand évènement allait arriver. L'usine ayant besoin de main d'œuvre, elle avait fait venir des prisonniers de guerre, et par mesure d'économie, les ouvriers se devaient d'en héberger et d'en guider dans leur futur métier de mineur.
Vallen se dirigea alors vers la petite gare du village où d'autres collègues attendaient leur prisonnier de guerre.

"__ moi j'ai français ! Fit remarquer un certain Alfred, il a pas intérêt à se plaindre de ma bouffe.

__ moi j'ai un anglais ! C'est ma femme qui va être contente, elle adore la sauce à la menthe ! Dit un autre.

__ Moi j'ai un irlandais, mais je ne sais pas si il est catholique ou protestant. Dit une femme.

__ Moi je dois recevoir 5 espagnole et 4 italiens ! Avec moi ils ne vont pas se la couler douce dans les champs ! Fit remarquer un paysan, car eux aussi étaient tenu à ce traitement de faveur.

__ Et toi Jan ? C'est quoi que tu vas recevoir dans ta baraque ? Demanda le dénommé Alfred.

__ Un jeune américain du Nevada, c'est ce qu'on a mis sur le papier. Répondit calmement Jan.

__ Ah ouais ! Le Nevada, ah ah ! ... C'est où le Nevada ?"

C'est alors que le train de 8h35 arriva. Les passagers descendirent en tentant d'oublier les wagons de transport de marchandises. Car c'était dans ces derniers qu'avaient été transportés les prisonniers de guerre. Ceux-ci sortirent escorter nerveusement par des soldats. L'un sortit du lot. Vous avez dû voir le côté enjoué du dénommé Mick peu avant dans notre récit ? Lui c'était pareil, mais en plus âgé .


... Stanislastadt et ses quartiers huppées...

"__ Wouahou ! Je ne pensais pas que Stanislastadt était une si belle ville ! Je croyais que c'était une sorte de forteresse géante avec des soldats se pavanant partout, armés jusqu'aux dents autour de Ervig !

__ Will, un peu de sérieux ! Nous devons découvrir où se planque ton frère ! Et puis, il n'y a pas assez de soldats en permission autour de toi ? Tu voudrais qu'ils soient armés aussi ?

__ Ce que tu peux être rabat-joie Patrick ! "

Ils continuèrent à s'engueuler ainsi, alors qu'ils se trouvaient sur une terrasse d'un hôtel bar d'une dizaine d'étage, dans un magnifique boulevard, coincé entre des hôtels et des restaurants, des casinos et des cabarets. C'était une belle journée, et la fin de cette matinée était radieuse. Les gens étaient particulièrement heureux, car à midi, les bombardements cessaient. D'ailleurs, on voyait encore de la fumée s'échapper du bas Stanislastadt, là où se trouvait l'industrie de la ville.

"__ On entre quand en contact avec... tu sais qui. Demanda Will.

__ C'est lui qui doit venir nous voir, pour pas faire sauter nos couvertures. Et discuter de la trame de notre... mission.

__ Ben, je croyais que c'était mieux une vie d'espion ! C'est quand qu'on fait sauter des bâtiments ? Demanda Will, impatient.

__ Will... Fit Patrick, sur le point de s'énerver.

C'est alors qu'à la réception de l'hôtel...

"__ Merci docteur Kohl, et j'espère que votre séjour chez nous vous aura plu.

__ J'en suis fort aise !" Dit le docteur en redonnant la clé de sa chambre à la réceptionniste. Il prit son unique valise, ou plutôt sa mallette, et sortit de l'hôtel. Il était petit et bedonnant, dans un costard blanc, doué d'un noeud papillon noir s'élevant au dessus d'une veste croisée beige claire. Son pardessus montrait ses galons de médecin militaire. Kohl portait des lunettes grosses comme un poing, et avait les cheveux blonds ramassé en arrière hormis une mèche qui ne pouvait que s'élancer en avant, faisant un peu d'ombre à ce visage pâle.
Et sous cette allure tranquille, il sortit de l'hôtel. Et ce n'est que par inadvertance que sa valise tapa dans les pieds, étalés sur le chemin, de Will, ce qui eut pour effet de soulever la valise, qui bouscula la table, encore vide car aucun serveur ne s'était encore présenté.

"__ Enfin Will ! fait attention ! Tu ne vois pas que tu gênes monsieur ? Sermonna Patrick, devant l'air nerveux et ahuri du médecin que vous aurez sans doute reconnu.

__ Eh oh ! Je ne l'ai pas fais exprès ! Et puis...

__ Ah vous êtes français ? Demanda Kohler, allias Von Schnipzel, ayant discerné l'accent français dans cet allemand maitrisé.

__ ben.. euh ...

__ Oui en effet. Nous venons de Paris pour une mission marketing de notre boite, Moonscoop ! Interrompit Patrick, voyant que Will allait tout faire raté.

__ Ah Paris... c'est une très belle ville... puisse-t-elle rester debout dans sa splendeur... vu que Berlin n'a pu devenir Germania, la plus belle ville du monde Dit Von Schnipzel, l'air tranquille, en terminant sa phrase dans sa pensée.

__ Jawohl ! Dit Will, dans la seule expression qu'il maitrisais clairement en allemand. Von Schnipzel observa longuement Will, et ses yeux bleus... les yeux des ariens pensa-t-il... il faudrait que...

__ Je suis le docteur Kohler, je travaille pour l'OMS, et je recherche des bénévoles pour mon entreprises... humanitaires... alors si le coeur vous en dit monsieur... monsieur ?

__ Monsieur Breton ! Dit spontanément Will. Patrick devint rouge de honte et de rage devant l'inconscience de Will.

__ Bien, monsieur Breton... je sens que votre métier dans... le markéting pourrait nous intéresser ! Voici ma carte de visite, dit Von Schnipzel en tendant la carte à Will, alors si le coeur vous en dit !

__ J'y manquerais pas docteur." Répondit Nonchalamment Will, visiblement intrigué.
Von Schnipzel descendit les escaliers de marbre, habiller d'un tapis rouge. Le soleil de ce dimanche midi le rendait étincelant sous ses habits claires. C'est alors qu'une magnifique jaguar noire s'arrêta devant lui. Le portier de l'hôtel lui ouvrit la portière et Von Schnipzel s'engouffra dans le véhicule des ténèbres.

"__ Alors docteur ? Demanda le chauffeur dans ses habits de commandant, dont le col haut lui masquait le visage dans l'ombre.

__ Alors cette petite planque au frais de l'empire a été parfaite. Je n'avais pas connu une telle commodité copieuse depuis les anniversaire de notre Fuhrer à Munich ! Vous en souvenez vous commandant ?

__ O-oui... répondit difficilement le commandant, comme se souvenant de mauvais souvenirs.

__ Ah, c'était la belle époque... nous étions à doigts de conquérir le monde grâce à notre projet... c'est d'ailleurs là que vous nous avez <> uh uh !

__ Oui, en effet. Répondit le commandant gardant un oeil sur la route.

__ Ah ! Ce bon vieux Vladek ! Et ce gosse english dont j'ai oublié le nom ! Ah, c'était une si douce période où tout le monde s'anéantissait ! Dommage qu'une arme si formidable ai mis fin à ce cirque si amusant ! d'ailleurs nous aurions pu l'obtenir ! Ah, c'était la belle époque... n'est ce pas commandant ?

__ Oui. Répondit simplement le commandant voulant en finir avec cette conversation. Le docteur prenait un air amusé de la situation.

__ L'Amérique du Sud fut une belle escapade n'est ce pas ? Dommage que notre führer ait refusé de nous rejoindre dans ce sous marin à Hambourg ! ... N'est ce pas ?

__... o-oui, tout à fait mein Err. Répondit le commandant hésitant.

__ Ah cela aurait changé les choses sans doute ! Mais nous avons pu attendre ainsi jusqu'à ce que notre projet porte ses fruits ! Dommage que le sort nous ai amené temps de malheur, même au Chili ! C'est ce qu'il se passe quand un hippogriffe eest monté par Britannia ! N'est ce pas, commandant ? demanda Von Schnipzel, une once de mépris dans la voix.

__ Sur mein Err.

__ L'ennemi de mon ennemi est mon ami commandant... c'est pour ça que nous sommes ici ! Et quand nous aurons anéanti l'ennemi héréditaire et fraternel de Germania, nous pourrons, oui nous pourrons ! ... N'est ce pas commandant ?

__ Jawohl mein Err.

__ en attendant, je suis sûr que le Kaiser sera très heureux d'apprendre la nouvelle que je vais lui apporter. et ensuite, le pays où tout à commencer pour moi... ah, Ostereich ! "

Et apparemment, il n'y avait pas que les yeux sois disant d'aryen de Will qui intéressait Von Scnhipzel. Ce vieux fou était si imprévisible, tout ça était cause de lui ! Il me répugnait. C'était à cause de lui, pas de mes collègues comme il aura voulu me faire croire... hum, excusez moi, je m'emporte. Mais ce que vous devez savoir, c'est que même un simple coup dans une valise, peut changer le cours de l'histoire ! Peu importe soit-elle !


... Fantasia... Dragonnerie de Arkaneia...

Le train s'arrêta d'un coup. C'était le dernier arrêt et pas des moindres: les dragonnerie de Arkaneia. C'était ici, dans ces montagnes rouges, à genou devant le ciel violacé morbidement que l'empereur avait installé véritablement l'industrie de la dragonnerie. Cela consistait à élever des des dragons, les nourrir. Les plus fort partiraient pour le combat, les autres finiraient à la traite. Quant aux mâles, si la bataille ne leur allait pas, ils devenaient des reproducteurs professionnel, et pour les moins valeureux, des sujets d'entrainement pour les noobs dirons nous. Et la fin était la même pour tous, en tout cas les survivants: l'abattoir ! Non seulement on pouvait faire des armes et des bijoux avec les os de dragons, mais leur peau faisait une bonne protection, et leur viande était appétissante. De plus, leur sang était très utile en médecine et en magie. Comme disaient les habitants du coin, en Archadie, dans le dragon, tout est bon.
Mais c'était le lait de dragonne qui était le plus recherché. On disait qu'il était capable de faire avancé des machines de ferraille. Pour l'instant, il était exporter dans le monde d'origine du Kaiser, disait-on ici, mais bientôt, il servirait sur les nouveaux travaux des ingénieurs.
En attendant, les soldats au nouvel uniforme aux nouvelles technologies ( Mousquet dernier cri et baïonnette !! ), le tout agrémenté d'un shako et de brandebourgs, les accueillaient par des braillements gutturales.
Peter se trouvait parmi ces pauvres bougres, et il était toujours à côté de l'étrange homme brun à la tête ovale. Celui ci était devenu son point de repère dans cette foule abrupte, et il avait eu le plaisir de converser avec lui. Ils tentaient donc de rester ensemble.
Et ils s'en rendirent compte bien vite, mais ils approchaient d'un troll immense à la tête plate, au parler fort et gras, faisant le tri dans la colonne devant lui, séparant les uns et les autres avec des petits coups de la cross de son mousquet bien mal taillé dans un bois de marronnier sans doute.

"__ Toi ! A la reproduction ! Toi à la couveuse ! Faisait-il, en donnant des coups tantôt à gauche, tantôt à droite. Toi à la traite ! Toi au désossement, toi à la boucherie charcuterie ! Et vous deux, dit il en montrant Peter et son étrange compagnon et en les jaugeant, ... à la traite !!"
Peter pris alors une mine ahuri, car ne comprenant pas exactement où il allait, quand à son compagnon d'infortune, il prenait une mine blême: car c'était dans la traite des dragonnes que le taux de mortalité était le plus élevé. Les pauvres... Peter allait regretter le temps où on s'inquiétait au sujet de la raréfaction du pétrole croissante. C'est sûr...













Plaine du sud de la Stanislasie...

Vous souvenez vous du magicien Darius ? De son château ? Il bougeait. L'imposante bâtisse qui ressemblait aux yeux d'un simple humain à un vieil entrepôt à foin perdu au milieu des champs, se mettait à bouger dans le ciel. Il prit la forme d'un nuage. Il partit pour Fantasia, on lui avait dit que la guerre proliférait la bas à cause d'un mystérieux Kaiser.


Stanislastadt... quartier moyen...

Vous vous souvenez sans doute, vous qui me lisez, de ce couple si touchant entre l'Officier Elena et le garde impériale Paul Wilson. Ce dernier avait reçu des excuses de l'empereur. Non publique heureusement. Notre jeune ami avait été nommé caporal-chef et tenait toujours son poste au palais. C'était le Kaiser lui même qui l'avait demandé. Et malgré le fait qu'il ne soit plus un vampire, il conservait encore quelques attributs de son ancien état comme la force et une certaine longévité de vie.
L'officier Elena rentrait chez elle. Depuis le temps, elle avait emménagé avec son petit garde et ils vivaient heureux. Mais quand elle rentra chez elle ce soir là... il n'y avait plus personne !!



Nord minier de la Stanislasie...

Chez les Vallen, tout les regards étaient tournés vers l'étrange invité forcé. Tous regardait celui qui s'appellait Luka, et qui avait un frère se nommant Mick.
Il n'avait même pas 25 ans, et semblait bien blême pour n'avoir passé que quelques jours dans les camps de prisonniers stanis. Mais il fallait qu'il mange, car demain, sa journée de travaux forcés allait commencer. Jan regardait ce jeune américain chétif et grand, qui n'avait rien avoir avec l'image que donnait la propagande.
La jeune adolescente au coin de la table observait le jeune homme. Sabine croyait que les G.I américains étaient beaucoup plus typés et fort que ça. Mais ça, c'était le résultat de la guerre. Qui sait à quoi ressemblerait Boris ou le ramoneur quand ils reviendront.


...


Amstetten ...


"__ Alors messieurs, ne vous avais-je pas dit que c'était une belle ville ?

__ aussi belle que notre victoire sergent ! "Renchérit un caporal.

quelques 48h auparavant, les Forces du Pacte venaient d'évacuer toute l'agglomération et sa périphérie.
Sans doute que les combats de rues se faisaient plus violent, mais ils étaient courts et souvent, les stanislasiens se repliaient en bon ordre évitant les pertes inutiles contre l'ennemi bien supérieur en nombre et ayant indiscutablement l'initiative dans l'affaire.
Amstetten était pourtant une ville meurtrie par les bombes à présent. On voyait les traces de mitrailles sur les murs, et les fissures dû aux ondes de chocs des obus de l'artillerie ou les bâtiments éventrés par les missiles de tout camps confondues.
De plus, une fois encore, la ville avait été évacuée de toute sa population et de tout matériels ou de vivres ! La Stanislasie pratiquait la tactique de la terre brulée.
On voyait déjà ses dégâts sur l'offensive Alliée, qui se concluait par un ralentissement et un affaiblissement de la force de frappe générale des troupes de l'Otan ou de l'U.E.
De plus, et à l'étonnement de la Communauté internationale, les Alliés ne contrôlaient pas entièrement l'espace aérien, et encore moins celui de la Stanislasie et de ses territoires occupés ! Lorsque la chasse américaine entra réellement en action dans toute sa force quelques semaines avant l'offensive de noel, elle fut étonnée, voir même découragée de rencontrer une résistance aérienne viable chez les stanislasiens ! Les F-17 ou les nouveaux F-18 avaient beau montrer leur plus beau plumage, ils avaient du mal à faire le poids face aux terrible Griffons 3000. Un pilote de chasse canadien disait d'eux: " à chaque fois qu'ils passaient à côté de nous, nous n'avions même pas le temps de voir leur ombre (...) et leur ordinateur integré fonctionnait en harmonie avec ceux de leur collègues, grâce à une recherche technologique certaine, comme ci c'était Ervig Ier lui même qui dirigeait lui même ce duel aérien."
Ajoutez à cela qu'une bonne quarantaine d'avions de combats américains furent descendu dès les prémices de cette offensive, et que la plus part des appareils envoyés au dessus de Stanislasstadt ne reviennent pas, vous aurez vite compris le double tranchant de cette attaque commandée par les américains.


...

Kostrzyn ...

"__ rien. RIEN !!! Criait Boris dans la morne ville, au bord d'une plaque de béton au bord d'une autoroute entrant dans la ville occupée. Le ramoneur se tenait assit là et observait son camarade d'infortune.

__ calme-toi ! Disait-il, Boris du calme. Tu préfèrerais être à Vienne ? Là bas c'est bombardement toute les 20 minutes !

__ Ouais ben au moins, il y a de l'action !

__ Bof ! La mort ouais ! "

Le ramoneur visionna le ciel gris de cette journée de janvier. Il mâchouillait un brin de blé, malgré les ordres qui stipulaient que ce genre d'actions étaient prohibées pour prévention contre toute intoxication produite par une bombe ennemie. C'était vous dire la paranoïa ambiante.

"__ Tu sais que dis le sergent gars ? L'inactivité est le pire ennemi du soldat ! La mort en est la libération la plus courte.

__ Boris, si Graschinsky dis ça, c'est que il ne vas pas tarder à y avoir du grabuge... et tu regretteras le temps où tu aurais pu faire comme moi !

__ Te pavaner sur une barre de béton pétée ? Dit Obris avec sarcasme en se retournant vers le ramoneur. Je me demande bien comment tu fais pour rester aussi... calme. Ca m'énerve.

__ Je pense à elle... ma petite bergère..."

Et c'était dans ces moments là que Boris regrettait d'être célibataire. Il pouvait voir les ombres des immeubles de Berlin et sa périphérie et se demandait quand est ce qu'il pourrait y fouler ses pieds.



Berlin... un poste de commandement comme les autres...

Ulrich se disait que l'Alexander platz était vraiment une belle place. Il pensait vraiment à des conneries en ce moment et était enragé de ne pas avoir pu aller voir sa chère Yumi durant la période de noel. Ses supérieurs avaient stipulés que dans la conjoncture actuelle, ce n'était pas préférable. Il fallait surtout éviter que les civiles soient au courant de la dureté des combats... d'artillerie. Dans le sens où les artilleurs stanislasiens et Alliés se livraient à de véritable duel, ignorant l'infanterie. Il en était de même pour les combats aériens affaiblissant chaque camp. Et c'était les fantassins qui en pâtissaient bien évidement, qui d'autre ?
Il fallait donc que ces jeux morbides ne sortent de l'arène ludique dans laquelle ils se trouvaient.
Soudain un obus tomba; Ulrich fut couvé à terre par William, le protégeant des éclats du projectile. L'alexanderplatz était moins belle. Depuis quelques jours, cette destruction répétée sur Berlin s'accentuait. Les duellistes artilleurs stanislasiens ne jouaient plus le jeu.


...

"__ Non ! Pas le W dans le cercle ! Et du rouge autour ! Ordonna Ervig dans son bureau, alors qu'un paper man s'occupait de manipuler le clavier duquel il faisait quelque manipulation grâce à un logiciel d'art graphique.

__ Mein Kaiser il faudra vous décidez ! Pressa Fritz.

__ Ah, si Einrich n'était pas sur ce fichu front, il m'aurait conseillé. Et je vous avais dit: pas de W, ça fait trop égocentrique et mégalomane. On peut être d'accord avec moi sans m'aimer, ou m'aimer sans être d'accord avec moi. Non, il faut un signe qui rassemble.

__ Comme ça mein Kaiser ? Demanda le paper man.

__ A vrai dire, j'hésite entre le cercle ou le triangle.Avoua Ervig. Fritz fit une moue de désespoir et le paper man semblait abattu.

__ Les couleurs de notre pays je vous ai dit ! Le noir, le blanc, le rouge ! Tout doit y figurer ! " Soudain, Ervig reçut un simple rapport par mail venant du génie informatique de la garde impériale relatant les activités informatiques de l'adversaire par rythme régulier. Et c'est là qu'il eut l'illumination ! Il dessina un point épais, entouré d'un cercle, et d'un second cercle concentrique. Un segment traversait ces cerlces par leur milieu et se divisaient en trois branche en dessous du cercle. Ce signe noir, comme la richesse du pays : le minerais, dans un triangle blanc représentant le pays en paix, entouré de rouge signifiant le peuple en mouvement. Les trois branches imageaient les italiens, les allemands, et les savliskopfs de l'empire se confondant en haut du cercle dans un même idéale: la Stanislasie. L'empereur proposa ce signe. C'était l'oeil de Xana confondu dans les couleurs nationales stanislasiennes.

"__ voila le symbole que je veux ! Rectifia Ervig. Et avec des ailes de chaque côtés du signe pour représenter l'hippogriffe.

__ Bien Mein Kaiser. Le paper man enregistra les modifications et afficha le résultat à l'écran. Impressionant ....

__ Incroyablement réussi mein Kaiser ! Mais un conseil... changer l'ordre des couleurs, ça fait mauvais genre." Conseilla Borodini. Alors on inversa le tout à l'horizontale. Deux trainées rouges, traversées par une trainée blanche avec un triangle en son centre, et dans ce triangle, l'oeil de Xana avec les ailes de l'hippogriffe. C'était l'Oeil de Xana ou l'hippogriffe de l'empereur...
Soudain un Garde entra tout essoufflé brusquement sans même faire le salut impériale.

"__ Mein Kaiser !! Mein Kaiser! Criait-il.

__ Quoi ? C'est quoi ?

__ Elle ! La meuf à enfin, la dame, à, enfin ! La femme à Wilson ...

__ qui ça ?

__ La femme de celui que vous aviez voulu faire le chef de votre armée de mort vivant. Expliqua Fritz.
Il n'eut pas le temps de continuer que le soldat fut soulevé soudaienemtn par l'officier Elena arrivant en trombe, folle de rage.

"__ où est Paul ? Demanda-t-elle comme enragée.

__ Fritz... retenez là. Ordonna Ervig.

__ Comment ?! Fit Fritz, les yeux exorbité de rage et d'étonnement.
Et alors qu'il tentait de calmer la jeune femme de la façon la plus calme possible_ grâce à des cours de communication qu'il avait pris_ , le téléphone de service sonna trois fois et Ervig répondit sans détourner du regard :

"__ '' Docteur Kohl ? Qu'avez vous encore foutu...

__ Ah mein Kaiser ! Si vous saviez ! J'ai trouvé deux fran...

__ Où est Paul Wilson ?

__ Was ? Mais que voulez vous que j'en sache, sauf votre respect.

__ Vous voulez dire Von Schnipzel que vous ne savez en rien où se trouve Wilson ?!

__ Jawohl ! Sinon je vous aurais averti ! Et je ne vois pas l'intérêt de le retransformer en vampire. Non, j'ai trouvé mieux.

__ Leur nom ?

__ Will Breton, et Patrick Belpois. Je crois que leur couverture ont sauté."

Ah ces noms, Ervig frémit, et se posa une question, plus particulièrement à sa conscience: est ce que je ne vais pas trop loin ?

__ docteur... ça vous dirais de devenir agent de terrain pour un temps ?"

a ce moment, il fit un signe vers Fritz qui calmait Elena. Encore un coup tordu je vous dis !














Un jeune homme mystérieux approcha d'un vieil homme. Vieil homme en apparence. Disons plutôt qu'il avait la peau d'un mort et le regard d'un fou. Petit et bedonnant, Von Schnipzel enveloppé dans sa gabardine attendait sous la pluie.

"__ Ah vous voila docteur Kohl ! Je vous ai enfin retrouvé. Dit le jeune homme.

__ Bon, allons droit au But Herr Wilson. Pour le bien du monde nous devons rencontrer ces deux agents français.

__ Vous avez eu votre 1 er contact avec eux docteur ? Demanda Paul.

__ En effet JungHerr, cet après midi même. Par un simple incident, je leur ai donné le lieu du rendez vous. J'espère qu'ils s'y rendront.

__Moi aussi Herr Wilson, moi aussi. "

Mais ce que Paul ne savait pas, c'est que son vrai chef était mort, assassiné il y a quelques heures. Et Paul ne l'avait jamais rencontré jusque là. Paul, la taupe française avait disparu cet après midi pour le bien de sa mission. On lui avait dit que son chef devait rencontrer les français de Paris. Ce n'était qu'un hasard si c'est Von Schnipzel qui l'avait fait par hasard, ayant encore l'instinct des années 1940 sans doute.
Il espérait juste que ça fonctionne.


Au même moment dans un hôtel de Stanislastadt...

La chambre d'hôtel était une chambre à deux lits assez spacieuse. Aux murs blancs et aux meubles simples, et avec télé, elle n'était pas celle que l'on voyait dans les films d'action
Patrick et Will était assis et réfléchissaient sur le bilan de la journée.

"__ Normalement, on aurait dû avoir notre premier contact aujourd'hui ! Ragea Patrick. Ce n'est pas bon du tout.

__ Eh mais j'y pense. On a eu un contact aujourd'hui ! Fit Will. Avec le médecin, là, de l'OMS. T'as vu comme il avait dit ça ? Comme si il espérait nous faire comprendre un truc, surtout quand il a entendu nos noms !

__ Oui mais il n'a pas dit d'heure. Fit Patrick, en regardant par la fenêtre la pluie tomber.

__ Il a dit quand le coeur vous le dira... ainsi que cette adresse: un hangar du bas Stanislastadt. Marmonna Will. Rhâ ! J'en ai marre du langage codé.

__ Dans mon guide du Bas-Stanislastadt, on parle de cette expression qui voudrait dire, ce soir même.

__ alors dans ce cas... fit Patrick pensif. N'hésitons pas à y aller. Et si c'est une erreur, qu'est ce que l'on risque ?"

Et je vous jure que le hasard était plus que présent dans cette histoire. Je vous jure que rien ne fut voulu. Mais heureusement qu'il eut cette rencontre ! Car l'histoire n'aurait pas été la même. Alors ils prirent le stricte minimum et se dirigèrent vers l'adresse indiquée.



une rue inhabituelle pour une voiture de cette classe...

Les ruelles du bas Stanislastadt étaient assez mal fichues et n'étaient pas faites pour les gros transports ni les voitures puissantes. Les murs tremblèrent alors quand une subaru noire déchirait la ruelle.
A l'intérieur un mystérieux personnage et son majordome conversaient.

"__ Ah ce bon vieux commandant. La clandestinité m'a empêché d'aller le revoir mein Kaiser. Quel dommage ! Fit Vladek conduisant la voiture.

__ Est-ce de l'ironie ou un premier pas vers la réconciliation ? Demanda Ervig avec sarcasme, calfeutré dans les ténèbres de la voiture.

__ La première mein Kaiser. La seconde proposition incomberait plus à ce très cher Walter. J'ai d'ailleurs été étonné de ne pas le revoir ces derniers mois avec toutes vos folies mein Kaiser.

__ Ne dit pas ça Vladek... tu pourrais le regretter. Les anglais ont l'air innocent et inoffensif, mais donnes leur une occasion de te tuer... et ile te retirerons la vie. Dit Ervig, fumant un cigare.

__ Tuer ? J'aurais plutôt dit amuser mais bon.

__ Tu l'as tellement côtoyé qu'elle t'amuse maintenant ? Bref, passons, nous arrivons. Von Schnipzel doit y être avec le traitre. Je resterais dans l'ombre.

__ Bien mein Kaiser."



Près du hangar du Bas-Stanislastadt...


"__ Je crois que c'est ici. Fit Patrick en coupant le moteur de la voiture.

__ C'est lugubre ! Fit remarquer Will, parcouru par des frissons.

__ Bon allons voir."

Ils sortirent du véhicule et par de petits pas discrets et rapides, il se dirigèrent vers la porte d'entrée de ce vieil hangar. C'était plutôt un ancien garage de camions de transports abandonnés mais appartenant en fait aux services secret. Von Schnipzel pouvait y venir quand il voulait: les puces électroniques vampirisantes y étaient nées.
Ils toquèrent trois fois à la porte. On leur demanda un mot de passe et ils le donnèrent judicieusement. Paul leur ouvrit la porte et ils furent étonnés de le découvrir.

"__ C'est vous ... la taupe ? Fit Will. Paul ne leur répondit pas et les guida vers l'intérieur du bâtiment.

__ les voici docteur. Fit Paul.

__ Tiens, j'avais raison ! Souffla Will à Patrick, sceptique.

__ Ah, messieurs ! Asseyez vous je vous prie. Nous avons peu de temps pour discuter. Les invita Kohl.
Ils s'avancèrent donc vers l'homme sans âge et Paul les rejoignit.

"__ Vous étiez en train de travaillez sur quoi ? Demanda Will, curieux.

__ Je faisais un peu d'électronique pour m'entrainer, c'est que l'ennemi stanislasien utilise beaucoup l'informatique vous savez.

__ Bon venons en au fait. Dit Patrick, ténébreux. Nous sommes à la recherche de cet homme. Dit-il en balançant un dossier sur la table. Von Schnipzel le pris et le feuilleta, et le passa à Wilson.

"__ Oui, je connais cet homme.

__ ah ?

__ Il a tenté d'assassiner le Kaiser. Dit Wilson. Mais un agent... très spéciale l'a empêché. Il a été capturé et envoyé dans un endroit tenu secret.

__ Quel endroit ? Demanda Patrick. Dans la colonie stanislasienne d'Amazonia ? <1> Dans les montagnes ? dans les pleines du sud ?

__ Rien de cela. En temps que garde impériale, vous avez de la chance, je suis au courant. Il s'agit d'un monde parallèle nommé Fantasia. Un monde magique et...

__ Pardon ? Fit Patrick, ayant l'impression qu'on se payait sa tête.

__ Je transgresse une loi fondamentale mondiale. Beaucoup de pays ont un protectorat à Fantasia. Ce monde est aussi grand que le notre. C'est un vestige du petit peuple avec ses créatures magiques.

__ C'est une blague ? Ria nerveusement Patrick. Je savais bien que ça sentait le traquenard !

__ Vous n'y êtes pas. Votre ami se trouve dans le royaume d'Akaneia , dans les dragonneries pour être précis. Intervint Von Schnipzel. On y trait les dragonnes pour leur lait: du pétrole.

__ C'est pour ça que le cout de l'essence en Stanislasie est aussi bas ! Réalisa Will.

__ Et maintenant, on fait comment pour aller le chercher ? Demanda avec agressivité Patrick.

__ Vous n'allez pas le cherchez... vous allez tout simplement le rejoindre ! Fit une ombre en apparaissant.

__ HEIN ? Je vous reconnait vous ! Vous êtes celui qui a fait que Elena soit une vampiresse !

__ Cette histoire devient de plus en plus compliquée. Dit piteusement Patrick en se frappant le crâne.

__ Qu'est ce que ça veut dire... vous êtes celui qui a envoyé Peter Breton en fantasia... mais vous êtes aussi... un agent de l'Ordre des chevaliers de l'Hippogriffe !! Réalisa Paul.

__ Oh, on me l'avait caché ça Vladek. Dit un homme au monocle apparaissant dans l'ombre.

__ Mein Kaiser... Fit Von Schnipel.

__ HEIN ??? Firent les agents français et la taupe.

__ Haut les mains ! fit Von Schnipzel en s'éloignant d'eux et en les pointant de son arme. Paul allait sortir la sienne quand il sentit le souffle froid du vampire sur sa nuque.

__ N'y pense même pas... le sang coulé me donnerait faim. Murmura Vladek en respirant la peau de Wilson.

__ Ervig ?! S'égosilla Will.

__ Bravo ! Fit le démasqué en applaudissant dans ses mains lentement. Et maintenant, vous en savez trop. Inutile de vous dire comment vous allez finir.

__ Monstre! Tu vas nous tuer !!

__ Moi ? Non !! Monsieur Wilson va être mis sur pied et envoyé au front...à Berlin ! Quand aux deux français, ce sera les dragonneries de Fantasia ! Excellent programme non ? ricana Ervig.

__ Potzen nous attend dehors mein Kaiser. Prévint Vladek.

__ Très bien, alors nous..."

A ce moment là, une jeune femme arriva en transperçant la fenêtre avec éclat. Elle atterrit au sol avec agilité et pointa son fusil mitrailleur avant de remarquer Vladek.

"__ Maitre ?!

__ désolé agent Elena. fit le vampire en se jetant sur elle. Elle n'eut le temps que d'apercevoir Von Schnipzel, le responsable de massacres passés. Elle ferma les yeux se préparant à l'éternité sereinement sans comprendre ce qui se passait et ce qui s'était passé ici. Puis le vide. rien, juste le contact de sa tête avec le carrelage froid. Elle sentit un poids sur sa poitrine et du liquide tremper ses vêtements.
Sa magnifique tenue de combat était salie par le sang de son amant.

"__ Mon Dieu, même si je n'ai pas l'habitude: qu'ai je fais ? Dit Vladke voyant le corps inerte de Paul.
Elle le repoussa et se jeta avec rage sur son maitre, sans voir que Paul bougeait encore.
Ervig s'éloigna et regardait ça avec amusement. Von Schnipzel aussi était impressionné par le violent combat de vampire qui s'offrait à lui. Les griffes devenaient démesurées, les dents aussi. Le visage était tiré et la peau tendu et cramoisie. Les cheveux puaient la transpiration et les yeux n'étaient plus que des globes rouges. Les langues devenaient des épées et les membres des armes de destructions massive.
Profitant de ce moment de flottement, Patrick fit un enchainement de désarment et de judo à Von Schnipzel, prit son arme et ne pensa plus qu'à se tirer de ce monde fous. Will le talonnait de prêt.
Ervig sortit un pistolet de 12MM à viseur spéciale, pointa, visa et tira: raté. La balle alla se loger dans le cadre de la porte.
Soudain, Patrick percuta quelque chose dure et de grand. Il releva les yeux et se cassa le cou pour croiser le regard du Commandant et de ses yeux rouges de rage.

"__ Ah commandant ! Fit Von Schnipzel, prouvez mon génie à ces messieurs.

Alors le Commandant s'exécuta et passa au premier degré de son attaque dirons nous. Will ne vit rien venir et attaqua. Il valsa jusqu'au bout de la pièce frôlant Ervig de prêt.
Il empoigna Patrick par la gorge lui mis un beigne. Il le lança contre l'autre bout de la pièce.
Il alla prendre son trop fameux pistolet mitrailleur modifié en s'avançant vers les agents français, quand Elena se jeta sur lui par surprise. Elle venait de faire chanceler Vladek en lui coupant la tête.
Le commandant se releva du coup qu'il venait de se prendre et ne pu qu'utiliser ses violents coups de pieds pour calmer la jeune fille.
Pendant ce temps, Patrick se releva discrètement avec Will poue fuir. Mais c'était sans compter la vigilance d'Ervig... qui ne les poursuivit pas.

"__ Guidez les jusqu'aux quartiers interdit du bâtiment." Ordonna Ervig dans son microphone à Potzen dehors. Le général envoya donc une dizaine d'hommes des forces spéciales à la recherche des fugitifs.
Ils entrèrent par les portes scellées et les bouches d'aérations, les entrées de parkings.
De points différends, ils se dirigeaient vers le lieu où devaient se trouver normalemment les fugitifs. Patrick et Will étaient encerclés. Dans les dédales de couloirs, on pouvait entendre le bruit des bottes frôlant le sol tel le plumage d'un oiseau sur l'air. Le cliquetis des amres se faisait pertinemment entendre dans le souffle glaciale circulant dans les corridors. On ne voyait pas , on apercevait. La moindre ombre pouvait être une personne.
Un soldat en vit passé deux. Trois autres dire en avoir entendu passé à une dizaine de mètres du lieu où ils se trouvaient. Un capitaine dit avoir vu un homme rebrousser chemin devant lui !
Quant à Patrick et Will, ils se trouvaient devant une bien étrange porte. Ils ne réfléchir par et entrèrent.
Quand les soldats arrivèrent, il n'y avait plus personne.
"__ on les a perdu mon général. " Prévint un officier par radio.

__ Parfait. Vous avez rempli votre mission. Le kaiser est satisfait. "dit Potzen, à côté du Kaiser. Le soldat coupa la communication, il avait compris.

"__ Et que fait on de Elena ?

__ Appelez le comte Hardaven qu'il s'en occupe général. Demanda Ervig. Quand à Paul. Son ordre de mobilisation devait arrivé aujourd'hui. Il sera envoyé pour Kostrzyn.

__ Là bas ? En Pologne, c'est une bien douce punition ! Cet endroit du front est calme. ..

__ Plus pour longtemps général ! Plus pour longtemps !" Dit Ervig en sortant.
ELena avait été mise hors d'état de nuire par Vladek qui lui avait lacéré le dos à plusieurs reprises. Le commandant resta là, stoïque alors que Von Schnipzel reprenait ses oripeaux de médecin pour soigner Elena. Le comte arriva. Sans un mot, le silence s'étant emparé de tout le monde, il prit Elena avec lui. Hewel n'étant pas loin et regardant tout ce beau monde avec mépris. Ils sortirent. Von Schnipzel ne resta pas là, et pour sa sûreté, il disparu dans la nuit.
Seul restait le Commandant et Vladek, les anciens adversaires.

"__ A ton avis Commandant, demanda Vladek. Nos jeunes français ont-ils une chance ?"
Le commandant se tourna vers Vladek,le regarda plein de désespoir, avec ce regard qui n'exprimait qu'une chose: l'anxiété. Vladek avait comprit. Si le commandant avait été auteur... hum... de cette histoire, il aurait aimé qu'ils survivent. ... Je le comprend, et toujours autan aujourd'hui.


Chemin céleste...

C'était une grande grotte sale et puante, longue et et sombre d'après ce qu'ils m'en dirent plus tard. Ils se guidaient avec un briquet que tenait Patrick et évitaient de marcher dans les trous remplis d'excréments d'animaux dont il ne fallait mieux pas rencontrer. On entendait des hurlements lugubres et stridents venant des bas fond de cette grotte. Mais impossible de reculer. Belpois m'avait dit un jour que le point de lumière qu'il apercevait au fond de la grotte l'attirait avec passion, comme une femme fatale et mystérieuse attire le jeune homme en fleur, ou la lumière attirant à elle le moustique. Reste à savoir ce qu'il adviendrait d'eux.

Amazonie: Petite colonie Stanislasienne d'Amérique du Sud à l'embouchure d'un des dérivés de l'Amazone entre la Guyane et le Brésil. Elle est vit tranquillement loin des sarcasmes et des soucis de la guerre et en paix avec ses voisins. Elle s'est développée grâce au commerce fluviale et à l'or se trouvant en aval, au Brésil.













Leurs dires m'ont toujours paru invraisemblables quand ils m'en reparlaient. Mais il est de mon devoir de vous livrer cette part de vérité qui est la seule vraisemblable et existante. En effet, il n'y en a pas d'autres.
Normalement, toute personne voyageant par ce tunnel devait mourir dans d'atroce souffrance. Ce ne fut pas le cas pour eux et les plus grands théologiens et occultistes de notre temps s'interroge encore sur le récit secret de Belpois et de Breton.
Tout commença par un horrible mal de crâne pour eux. Ils avaient dormit dans la glèbe putride de ce tunnel menant vers l'inconnu et le néant.
Will se releva difficilement en plongeant sa main dans la... boue pour se surélever et se lever. Patrick se releva une face de son visage... salit dirons nous.
Le problème, c'est que devant eux se pavanaient trois tunnels allant bien entendu dans une direction différente.
Dans l'un d'eux, et je ne vous divulguerais jamais lequel, une lumière puissante et bienfaitrice luisait. Suivit d'une paire de yeux rouges. Ceux-ci approchaient à grands pas et à une vitesse frisant la frénésie même.
Patrick se releva rapidement grâce à son instinct de flic qui lui annonçait un comité d'accueil peu accueillant. Will restait fasciné par cette lumière comme si c'était... le savoir même.
Puis elle disparu. En tout cas, les yeux humains ne purent percevoir à quelle vitesse elle s'était approchée d'eux. Et c'est alors qu'elle réapparue juste devant eux, éclairant un étrange personnage faisant froid dans le dos.

"__ un gosse ?! S'écria Will. Qu'est ce qu'il fiche ici ? c'est quoi ce bordel ?

__ Euh, fait attention Will, il parle peut-être, ou nous comprend. Faut parlementer avec les indigènes. Patrick se tourna alors vers l'étrange enfant. Étrange était bien le mot: le petit garçon ne devait pas être âgé de plus de douze ans, et portait un uniforme beige brun s'apparentant aux scouts. Hormis sa cravate remplaçant le foulard, et ses cheveux blonds pailles, transpercée par une paire d'oreilles de chat velues. Il portait les gants des personnages de cartoon, et son sourire sardonique donnait à l'ambiance quelque chose de surréaliste. Et l'inquiétant aurait pu s'arrêter là si l'étrange marmot n'avait pas à son bras gauche, le brassard rouge contenant le signe de la bête: 666 fondu dans un cercle blanc.

"__ Putain... marmonna Will... je crois qu'on va en enfer ! On est mort ?

__ Ne dites pas de bêtises ! Stupides mortels des carpates ! S'écria l'enfant dans un cri de joie.

__ Tu es qui jeune homme ? demanda Patrick, voulant paraitre aimable.

__ Je suis nulle part et partout à la fois, je suis tout, je suis rien, j'entends tout, je retiens tout, je suis partout, je suis la joie de vivre et la mélancolie, je suis serviteur du porteur de lumière, messager des édits d'âmes perdues...

__ Serviteur du porteur de lumière ? Souffla Will entre ses dents. Lucifer !

__ ... Enfin quelqu'un de perspicace ! Dit le diablotin.

__ Alors on est mort ? On va en enfer, je n'ai rien fait de mal pourtant. Se défendit Patrick.

__ Vous n'êtes pas mort... et vous n'irez pas aux enfers. Dit une voie venant d'un des trois tunnel en s'approchant. C'est alors qu'il apparut devant eux, à côté du messager du diable.

__ Vous... vous êtes lucifer ? Dit Will en claquant des dents, de peur.

__ En effet, l'ange déchu pour avoir voulu apporter la lumière aux hommes et s'être rebellé contre un ordre établit trop mauvais pour lui. Sinon c'est très bien adjudant Schrodinger, vous avez retrouvé ces âmes perdues. Bravo.

__ Ah bon, ce n'est pas Méphistophélès ? Demanda Will, ahuri.

__ Ah, lui ? Bah, il est trop occupé en ce moment. Les gens vivent dans un tel tourment qu'ils n'ont plus confiance en eux-même vous savez. Leur expliqua le démon.

__ Bon, qu'allez vous faire de nous ? Demanda Patrick, déterminé et pas du tout impressionné par l'être surnaturel présent devant lui.

__ Je suis le porteur de lumière, leur expliqua Lucifer, je vais donc vous guider vers la sortie. Vous avez eu de la chance de ne pas vous faire dévorer par les ténèbres jusqu'à maintenant. Allons, en marche adjudant !"
Il créa une lumière entre ses mains gantées et se mit en marche, bientôt suivi par Patrick et Will qui n'avait plus d'autre choix que de faire confiance au maitre du néant.
Mais il était loin de l'image qu'on en avait donné. Il avait ce visage angélique, héritage de son ancienne fonction, ce visage fin et pâle comme la mort. Sa tête était recouverte par une auréole de cheveux noirs et long, lisses. Son regard n'inspirait que la tentation, par le fait que ses yeux étaient de glace, cette glace bleuâtre qui vous emmenait vers l'hypothermie, la mort... les enfers. Pouvant prendre toute les apparences qu'il voulait, il portait un costume noir sur une chemise rouge. Une cravate sombre et serrée entourant son col dur. Il était de très grande taille, selon l'illusion qu'il donnait par ses grands airs de gentleman.

"__ je sais ce que vous pensez ! Dit-il. Mais je ne suis pas Satan. Cet être perfide... n'existe pas. Il a été inventé de toute pièce pour tenir à carreau les humains loin de la lumière que je voulais porter. C'est VOUS qui l'avait inventé. Même il ne l'a pas procrée.

__ Qui ça lui ? demanda Will, à côté de ses pompes.

__ Dieu voyons. L'horloger comme on le surnommait à l'époque. Dieu est un horloger, et les univers sont des horloges. Je me souviens qu'il sortait très peu de son atelier et qu'il veillait tard sur son établi à créer d'autres univers. Vous , enfin, nous ne sommes pas ça première création, ni sa dernière. Ni sa meilleure. Regardez ce que vous devenu. A chaque fois que vous faites le mal, vous dites que c'est Satan, un truc que vous avez crée vous même, ou bien vous dites que Dieu vous pardonnera alors qu'au fond... il s'en fiche pas mal, il est déjà passé à autre chose le vieux depuis les dix dernières millions d'années.

__ comment ça ?

__ Il a tendance à donner un certain libre arbitre à ses horloges. Et souvent, elles sont désemparées ! Donc elle font n'importe quoi et elles se lavent de toute responsabilité. . D'ailleurs c'est pour ça que j'ai chuté, parce que j'ai ouvert ma grande gueule ! Raconta Lucifer. Il a pas aimé que je dise du mal de sa dernière création: vous, alors il l'a mal prit et Michael en a profité cet arriviste ! On m'a chassé et j'ai atterri ici: aux enfers. J'ai voulu copier l'Eden mais ça a un peu raté comme vous le voyez.

__ On voit ça d'ici. Dit Schrodinger avec sarcasme.

__ Et il s'est passé quoi ensuite ?

__ Bah, j'ai voulu lui prouver qu'il avait tort, alors j'ai fait croqué la "pomme" à une meuf qui s'appelait Eve je crois... l'écervelée qu'elle était est devenue intelligente ! J'étais fière de moi, et j'allais lui prouver au vieil horloger que j'avais raison. Ben finalement... il avait raison. Quand je vois ce que vous êtes devenu aujourd'hui, plusieurs millions d'année après... je me dis que vous auriez mieux fait de rester dans vos arbres. Pis, que le puissant n'aurais jamais du créer ce système solaire. En plus il retardait.

__ compliqué votre histoire. Commenta Will.

__ Et ben faite comme tout le monde ! regardez Derrick !!

__ Et c'est comment les enfers ?

__ Bah, je dois m'occuper des âmes errantes... et punir ceux qui ont maltraité la lumière, enfin bref, j'ai un boulot que j'aime bien: punir ceux qui engendre l'ignorance. En même temps, je dois m'occuper des cycles de réincarnation d'âmes. C'est le vieux qui a imaginé ça: comme une horloge. On meurt, on erre, on retrouve un corps, on vie, on meurt, etc etc ! Passionnant non ?

__ et le paradis et tout ? Demanda Patrick, dépité.

__ Vous, vous êtes de sacré rigolo. Je vous avais déjà dit qu'il était passé à autre chose Dieu, depuis qu'il a vu que vous étiez un peu raté au final, il a crée d'autre truc. Vous étiez son dernier espoir dans ce système solaire. Après avoir échoué sur la montre Mars et Vénus, il espérait beaucoup de vous. Ben non, j'avais raison: fallait pas vous laisser votre libre arbitre. Et comme j'ai eu tort de vous faire gouter de la pomme.

__ On est bientôt arrivé ? Se plaignit Schrodinger.

__ Ecoutez adjudant, vous allez pas commencer à me faire chier ! Je vous ai recruté il y a 20 ans, tout en vous chassant il y a plus de 70 ans: alors commencé pas ! S'énerva Lucifer.

__ euh... Dieu il ressemble à quoi ?

__ Au père Noel !" Répondit Lucifer avec dédain et ironie. En fait, il ne ressemble à rien, il est tout et rien, nulle part et partout, en chacune de ses créations ! Il n'a pas de sexe, pas d'âge, c'est une sacré force pouvant être tout est rien, prenant la forme qu'il veut. C'est l'esprit même je dirais...

C'est alors qu'une lumière montra le bout de son nez à l'horizon. Schrodinger était tout excité, car ils allaient enfin arrivé.Les parois du tunnel s'éclaircir en montrant l'horreur de la situation: du sang sur les parois.

"__ des âmes qui n'ont pas eu de chance. Expliqua t-il. Elles n'ont pas trouvé de guide les emmenant au Royaume des morts. Elles ont croisés des créatures des ténébres... tiens ça, c'était cerbère ! Dit il en montrant une bonne vieille tache de sang.
Ils s'arrêtèrent alors à moins d'une dizaine de mètre. Patrick se retourna vers le prince des ténèbres.

"__ Je sais pas comment vous dire merci.

__ Ne dites rien et ne revenez sur cette route que si vous avez croisé mon amante. au fait, si vous avez besoin d'une lumière en quoi que ce soit... vous pouvez nous appelez ! On vous offre même une place dans mon domaine !

__ hum, non merci. Fit Patrick. Il se tourna alors vers l'extérieur et remarqua quelque chose d'étrange. Eh ! Mais c'est pas Stanislastadt ici.

__ ben vous m'avez dit que vous recherchiez la sortie: du point de vue de votre dimension, c'est la sortie ici. Bienvenu à Fantasia ! Dit il en les poussant dehors. Nos pauvres amis dévalèrent la pente dans des tonneaux douloureux et ahurissants.
Lucifer et Schrodinger se retournèrent et partirent vers leur monde à eux.

"__ Je trouve bizarre qu'ils ne vous ont pas demandés votre avis sur le dénommée Ervig Von Wolfenstein maitre ! Dit Schrodinger.

__ Ce n'est pas à moi de dire des choses sur cet humains, c'est plutôt aux dramaturges, aux éclairés, aux lumineux d'écrire sur lui, de le décrire, de l'expliquer. Il n'a pas besoin de moi pour avoir ce qu'il veut: il compte sur lui même. Et quand les mortels auront comprit ça, peut être aurons nous la paix éternel. Vous savez adjudant: je ne fais que donner aux hommes ce qu'ils veulent: à eux de bien interpréter la chose, c'est tout. " Conclua Lucifer pour avoir la conscience tranquille. Car même un être des ténèbres possédant la lumière dans le néant avait une conscience. Sans doute aurait-il dû aider Hitler à réussir son concours d'entrée à l'école des Beaux-arts de Vienne. Sans doute aurait-il dû aider Staline à réussir son séminaire. Peut-être n'aurait-il pas dû sauver Bush de l'alcoolisme. Peut-être n'aurait-il pas dû aider cet ados à trouver sa dose. Mais Les premiers n'étaient pas venu vers lui, et il ne pouvait prévoir ce que ferait les derniers, où comment ils finiraient. Lui, Lucifer, grand maitre des alchimistes, le porteur de lumière, le Prométhée, le maitres du Royaume des morts, la source de l'amoralité, du désir, craignait en ces temps de crise pour son emploi. Mais à chaque fois qu'il regardait les humains, il riait se disait qu'il avait encore de beaux jours devant lui. Cette fameuse guerre lui donnait du travail, et il était toujours mieux de laisser les mortels dans leur joli monde ou tout est noir ou blanc, ou tout n'est qu'image, oui il fallait mieux laissé ça ainsi. Ils ne comprendraient pas le compromis établit dans leur dos. Ils ne comprendraient pas qu'il ait pu les abandonner au main d'un maudit comme lui. Non, il ne comprendrait jamais, et il valait mieux qu'il reste un peu de ténèbres pour les faire rêver les pauvres créatures. Il avait raison le vieux, les hommes ne méritaient pas la connaissance, soit ça les déstabilisait, soit ça les rendait fou. Ils ne méritaient pas leur libre arbitre aussi. Finalement, ce projet Gaia avait tourné au vinaigre car personne n'avait su trouver la vérité et le juste équilibre, ou s'entendre pour le créer: libre arbitre et connaissance et savoir. Au final, cette histoire avait mal tournée car elle était... trop humaine ?
Oui il valait mieux que les mortels l'insultent à longueur de journée pour se retrouver au crépuscule de leur vie, devant sa chair de juge, car c'était en fin de compte très amusant comme situation non ? Chaplin avait raison, pensa Lucifer, finalement la vie n'est qu'une plaisanterie.


... les jours sont passés pendant que nous parlions...

Blindenmarkt... au sud ouest de Amstetten...

C'était un paysage de plaine, au milieu des champs. La journée approchait de son crépuscule et l'armée alliée se trouvait sur la Bundesstrae en route vers St-Polten.
Le sergent Gordon se trouvait avec ses troupes dans un camion blindé de transport de troupes poursuivant les armées du Pacte.

"__ où vont-ils comme ça ?! S'égosilla le sergent, sous le bruit de la guerre.

__ Ils couvrent l'évacuation de St-Polten. Dit l'homme transportant la radio.

__ Non non ! rétorqua le responsable des télécommunications, St-Polten est déjà vide, nos images satellites disent même qu'elle est déserte. Non, ils évacuent... la périphérie de Vienne-Bratislava !

__ ca sent le traquenard sergent ! Fit Mick.

__ Ta gueule Mick ! Pas de défaitisme. Cria le sergent.

Soudain, un bruit sourd à faire péter les tympans, montant en intensité se fit entendre, puis vint la déflagration qui décima les environs de la colonne.

__ Salopards de Griffon3000 ! Mais que fait la Royal Air Force qui était sensée nous couvrir ? Demanda le sergent.

__ elle crève sergent, elle crève... "répondit le soldat responsable des télécommunications après avoir appris une mauvaise nouvelle.


Stanislastadt, dans un bureau des Renseignements Mondiaux... une salle enfumée et sombre...

"__ Je vous félicite messieurs. Nous avons éliminés la vermine française de Stanislastadt. Se félicita l'empereur au bout de la table.

__ Il risque d'y avoir des représailles à Paris mein Kaiser. Dit Potzen, notre réseau risque d'être mis en difficulté.

__ N'est ce pas le but de ce jeu que l'on appel le renseignement général ? Fit Ervig avec esprit et sarcasme. Je tiens tout particulièrement à remercier le docteur "Kohl" pour sa collaboration de dernière minute. Elle nous fut d'un grand aide.

__ Tout de même mein Kaiser... fit Olbrischt, l'homme de la Sécurité Nationale, le contre espionnage stani, aux lunettes rondes et à la calvitie flagrante. C'est tout de même un ancien criminel de guerre...

__ Allez donc dire ça à mon grand père Elmut XIII qui l'a engagé. Mon grand père était pourtant un farouche opposant à l'extrême-droite... raison d'état je suppose... où anglophobie typiquement prussienne. Fit Ervig.

__ Qu'advient-il du traitre Wilson ? Demanda le chef des Services Secrets, anonyme.

__ Le Kaiser a décidé de l'envoyer sur le front, près de Kostrzyn. Répondit Schweister, le jeune attaché de l'empereur aux services de renseignements. Histoire de le racheter...

__ il a eu une fin bête en tant que taupe française... espérons qu'il aura une fin digne en tant que soldat. Fit Ervig, à la cantonade avec ironie et dédain. Tout le monde sourit à cette boutade. Quant à sa compagne, l'officier Elena, elle sera jugée par le conseil de l'Ordre des chevaliers de l'hippogriffe ! Conseil juridique présidé par mon cher cousin le comte Hardaven !

__ Qu'envisageons nous pour elle ?

__ avertissement ! Répondit Ervig, comme agacé. Elle est un excellent élément dans son domaine: elle a mis à mal Vladek."
A cette remarque peu commune, un vent froid passa parmi les chefs des services secrets et de renseignements. Un autre vampire avait pu mettre à mal Vladek ? Hérésie et malheurs !

"__ Bon, messieurs, d'après un dernier rapport, les alliés s'approcheraient de St-Polten, et nous nous retirons en bon ordre: vous savez pourquoi. Le docteur Von Schnipzel va venir vous faire un briefing de dernière minute sur la situation... "à venir. Dit Ervig, sinistre.
Von Schnipzel entra dans la pièce, toujours escorté du commandant. A la lueur de la lampe présente, éclaircissant la salle au delà des nuages de fumés, il salua ses anciens ennemis.



Washington...

"__ Cette situation est intolérable. L'ennemi ne se bat plus ! Dit le général Jefferson. Monsieur le président, il faut faire quelque chose.

__ Je suis d'accord, d'ailleurs Bob a quelque chose à nous dire. Fit Clark.

__ En effet, répondit Bob. Un nom: projet Carthage, "dit il en sortant des papiers d'une serviette.



Paris...

Yumi en avait marre de cette guerre. Ces images d'horreurs... et elle savait qui se cachait derrière ça. Mais si elle ne pouvait ou n'osait combattre, elle pouvait soigner et protéger. N'ayant que son coeur et son esprit, elle s'engagea dans la croix rouge internationale. On décida de l'envoyer soigner des citoyens du monde près de Berlin...














Laboratoire bio-technologique et médico-illégale de Stanislastadt.

Cet ancien bâtiment dans la périphérie de la ville était le nouveau QG pseudo-scientifique de l'Organisation de l'Hippogriffe. Celle-ci n'avait été en rien démantelé et malgré la promesse du Kaiser, elle exerçait toujours sa politique aveugle.
Car en fait, le come Hardaven s'était trompé sur ses motivations. Il croyait qu'elle avait été crée par Ervig pour assoir son autorité sur le pays, comme un cercle d'influence, un parti politique de l'ombre. Il en était rien. L'Organisation était vieille comme le monde. Elle était née lorsque le premier Wolfenstein avait posé son derrière sur le trône de l'empire, au XVII ème siècle. Car en fait, le premier Von Wolfenstein était arrivé comme empereur à la sortie de la guerre de trente, après avoir tué le Siegfried qui était sensé remplacé l'empereur malade, grâce à son majordome: Vladek. Depuis, il avait crée cette organisation dans le but de surveiller les autres familles cousines. Pour surveiller tout simplement la famille impériale, et pour assurer le prestige de la Stanislasie à l'étranger.
Et toujours dans l'ombre, renaissant de ses cendres tel un phénix, elle était là, complotant. Elle s'était alliée avec les Hardaven, chefs des Chevaliers de l'Ordre de l'Hippogriffe pour anéantir les travaux de Von Schnipzel, durant la seconde guerre mondiale, et au début des années 2000. Sauf que dans le deuxième cas, elle avait enlevé le bourreau SS pour s'assurer de la pérennité de ses travaux dans leurs intérêts... à l'insu des chevaliers.
Dans son laboratoire, le "bon docteur Kohl" travaillait à un projet que nous qualifierons d'intéressant.
Le commandant n'étant jamais loin, celui-ci arriva, l'air anxieux.

"__ Vous êtes là mein Herr ? Demanda le lycanthrope.

__ Ah ! Kommandant ! Vous tombez à pique! Je suis sur un nouveau projet ! S'exclama le savant fou, notant des formules chimiques, un grand livre de la procréation artificiel devant lui.

__ Mein Herr, j'ai reçu un Kaiserbefehl m'ordonnant d'aller sur Vienne... je suis chargé de la coordination de la 4 ème génération dans la future bataille.

__ Ah elle ! Fit le docteur, satisfait de lui même. Une merveille de la bio technologie ! Mais je suis sur un projet fantastique ! Je voudrais créer des êtres ayant les caractéristiques avantageuses du vampire et du loup-garou ! Mais il me faudrait trouver un ADN intéressant. "

Von Schnipzel fixa longuement le commandant de son regard fou et pénétrant, mais celui-ci resta de marbre:

"__ Ne comptez pas sur moi Doc. Dit il. Je m'en vais pour Vienne. Heil und respekt à vous meinHerr ! Dit il en sortant.

__ Heil und respekt à vous aussi kommandant ! " Von Schnipzel se retourna face à son établi et son microscope, déchiffrant le langage du livre devant lui. Le portrait du Kaiser, le Grand Maitre, le fixait au dessus de sa tête. Le docteur leva sa caboche vers le plafond comme pour reprendre ses esprits, et apaiser ses yeux fatigués. Il fixa longuement l'empereur, de son regard fou et pénétrant.



A une centaine de miles nautiques du canal de Suez ...

Il y avait là, à quelques miles nautiques de Port Said une dizaine de petits vaisseaux de chasse en haute mer stanislasiens. Cette flottille faisait sa patrouille habituelle de la journée, avant de retourner à ses ports d'attache en Chypre Turque, en Syrie. La Stanislase avait pris pied en Crête lors d'une offensive aéroportée sur l'île en novembre 2020 dans le but de contrôler la méditerrané orientale. De ce fait, elle avait aidée ses alliées embourbés contre l'ennemi grecque en envoyant un corps expéditionnaire de deux milles hommes décidés et expérimentés dans le Péloponnèse. Sa marine imposante, composée de deux porte-avion lui avait permis de satisfaire ses besoins. Mais ce n'était toujours pas assez.

"__ Commandant. Dit le responsable des radios. Nous recevons un Kaiserbefehl de Stanislastadt.

__ Enfin ! Dit le commandant. Qu'est ce ?

__ On nous demande... de bombarder Port Said. !!

__ comment ? Mais nous n'en avons pas les moyens. Nous possédons juste des missiles anti-navire ! S'écria le commandant. Bon, faites passez ce message au porte-hélicoptère présent à Larnaca. Lui pourra quelque chose."

Le message fut passé. Mais ce que se demandait le radio, c'était le pourquoi de cet ordre. Ils étaient encore en paix avec l'Égypte.


Centre de télécommunication de la Sécurité Nationale, QG de Xana.

L'officier qui était de garde en cette nuit de janvier, savourait un café devant son ordinateur. Grâce à Xana, il pouvait avoir accès à tout les films gratuitement sur le réseau. C'était passionnent ! Grâce à se programme, ils avaient toutes les informations sur leurs adversaires, et pouvaient prévoir toutes leurs actions. Passionnent !
Mais ce coup là, l'officier de garde ne l'avait pas prévu.

"__ Chef ! On a un problème... un problème qui s'appelle Carthage. Dit l'officier en pianotant frénétiquement sur son clavier à la recherche du virus qui tentait de s'introduire dans le système.


... Au dessus d'Athènes...

Le climat et le relief avaient empêchés le fameux blitzkrieg stanislasien. Mais n'empêche que les troupes de montagnes, soutenu par des tirs de la marine, avaient eut raison de la résistance grecque présente en dans les montagnes; les principales forces de ce beau pays étant engagés au combat dans le nord du pays contre des ennemis deux fois plus nombreux.
Officiellement, la Turquie était en froid diplomatique avec la république hellénique. Mais, cette guerre froide se pimentait par de sporadique escarmouche entre les forces navales et aérienne des deux pays. Ces engagements avaient tournés clairement en faveur des Forces du Pacte et de ses sympathisants quand une force navale stanislasienne libre sur le moment était intervenu, transportant avec elle un supercalculateur, pour préparer l'offensive du fameux corps expéditionnaire. Xana avait ainsi la Grèce au Moyen-Age une fois par jour, par des coupures d'électricités, des brouillages électroniques, des perturbations des télécommunications.
De ce fait, en novembre 2020, deux milles stanislasiens armés jusqu'aux dents avaient débarqués sur les côtes sauvages et hostiles du Péloponnèse, ne rencontrant aucune résistance sur le moment. C'est quand ils s'enfoncèrent dans le pays, rencontrant des villages transformés en redoutes, que les ennuis commencèrent vraiment, coutant la vie à une petite centaine de citoyens de l'empire, contre plusieurs centaines de morts de combattants grecs. L'arrivée massive de chars d'assaut d'un certain Zerpan, changea clairement la donne. Et quand Corinthe fut prise au mois de décembre, après noel, on pouvait dire que la Grèce n'avait plus qu'à négocier.
Mais en ce mois de janvier où nous sommes, deux griffons3000 passaient au dessus d'Athènes. Les forces du Pacte encerclaient la ville, et n'étaient qu'à une petite cinquantaine de kilomètres de son centre ville.

"__ Cible verrouillée ! annonça le pilote de la LKK ou Luftkaiserkräfte.

__ Django 12 ! A vous l'honneur ! Annonça l'autre pilote qui préféra laisser le palais présidentielle à son collègue pour aujourd'hui.

__ Mise à feu !" S'écria le pilote. Une déflagration, une lumière, un jet de lumière, une explosion. Dans vingt minutes, le palais présidentiel d'Athènes allait encore se prendre un missile. C'était comme ça, plus on s'approchait d'un objectif, plus les tirs sur les cibles étaient fréquents. Les deux griffons3000 usèrent de leurs bombes sur des bâtiments publics pendant encore quelques secondes. Il était 12h20. Les gens mangeaient tout de même, plaignant les fonctionnaires au lieu de les blâmer comme ils le faisaient d'habitude. Les sirènes s'arrêtèrent de retentirent. Dans vingt minutes, ça allait recommencer.
Les deux hippogriffes retournèrent à leur base. Là bas, on leur annonça qu'on avait besoin d'eux au dessus de Port Said, mais ils devaient d'abord passer au service technique.
Nous étions le 17 janvier 2020. L'empereur retentait la campagne d'Égypte, la troisième guerre mondiale de la Stanislasie s'exportait au Moyen-Orient. Objectif ? Mettre à mal le commerce mondiale par la prise du canal de Suez, notamment l'apport alimentaire, gazier et pétrolier de l'Europe, et plus généralement, du monde occidentale, la Stanislasie n'ayant rien à craindre de ces conséquences, aux vues de ses bonnes relations avec la Libye et l'Iran, et son indifférence avec l'Arabie Saoudite, ainsi que son lobby du minerais.


Stanislastadt, Etat Major...

"__ Et voila messieurs. 10 000 soldats entrainés et armées présent en crête. Une cinquantaine de vaisseaux de combat modernes escortant notre second porte avion et notre porte-hélicoptère, transportant chacun une petite centaine d'appareil. Plus nos bases aérienne en Chypre Turque et en Crête elle même. Sans oublier les 20 000 Krabs, tarentule et megatanks que nous produisons depuis 8 ans. La machine va remplacer l'homme dans le Sinaie messieurs ! Dit l'empereur, joyeux. C'est alors que l'amiral Sponz pris la parole.

__ Je tiens à rappeler que le Kalmar va recevoir son baptême du feu. Nous l'avons introduit sans dommage dans Port Said.

__ Quand pouvons nous envoyer le gros de notre opération Pharaon mein Kaiser ? Demanda Piket.

__ maintenant. "Dit Ervig.

Alors le système de défense du canal s'éteignit, comme on éteins un ordinateur. Et les forces aériennes stanislasiennes bombardèrent les bases aériennes Egyptiennes... comme dans la guerre des six jours. C'est alors qu'une question planant dans l'air depuis quelque temps réapparu: quelles seraient les forces employées par l'État d'Israël pour défendre son allié d'infortune ? Lui qui s'était lancé dans une guerre du désert un an plus tôt.


Fantasia Akaneia... Dragonnerie...

La traiter des dragonnes se déroulaient tout les soirs à minuit, et duraient toute la nuit. Il ne fallait surtout pas les réveillers, et c'est pour cela que les traiteurs travaillaient dans la pénombre, sous les flammes. Ils devaient enfourcher les mamelons de la dragonne dans des tubes aspirants le pétrole. Le problème était que ceux ci dégageait un produit nocif, mais pas immédiatement toxique, chargé de purifier le lait donné au petit dragon contre les maladies, ou les impuretés mortels du monde de Fantasia, comme les petits êtres, ou les sorts.
De plus, ils travaillaient dans les excréments de la dragonne. Ceux ci dégageaient des gaz quelque peu hallucinogènes, et le contact avec la peau brûlait celle-ci.
Il ne fallait pas oublier la peau du dragon: dure, piquante, puante, voir mortelle pour certaine espèce ! Leur queue pouvant mesurer des dizaines de mètres, arborer des piques empoisonnés, des masses d'os. Leur haleine putride, frigorifiant les objets alentours par leur souffle pour les races du nord, brûlant tout pour ceux venant du sud ! Empoisonnant l'air ambiante pour certains. Leur larme au contraire, étaient bienfaitrice et soignait les maladies infectieuses, désinfectaient les plaies, et pouvaient faire revivre les mourants, les comateux. On disait que leurs cornes, soigneusement préparés par un mage sage, un alchimiste de talent, pouvait procurer l'immortalité, ou tout du moins, un renouvellemment de cellule dirons nous. Sans oublier leur chaire fraiche aux vertus pharmaceutique et médicinale, à conseiller aux personnes en sur poids: la viande de dragon secrète un produit brûlant les graisses, tuant le cholestérol.
Leurs os pouvaient devenir de vraies armes si ils étaient taillés par un bon tailleur, ou transformé par un bon dragonologue pratiquant.
Il y avait dans les dragonnerie d'Akaneia, une bonne centaine de bêtes venant d'horizons lointain et d'on il fallait s'occuper.
Il arrivait parfois que le nombre de prisonniers de guerres soit trop important, par rapport au rationnement qui leur était donné. On offrait donc les surplus de de prisonniers aux dragons, ce qui donnait une bonne viande et un bon lait. Ce système était en fait un petit arrangement entre les directeurs de camps de prisonniers, et le lobby de l'agroalimentaire et de l'élevage de masse pour dragons. On se demandait même si le Kaiser ou le ministre Marlein étaient au courant de ses agissements, mais pour ce qui était des rois et des princes, des guerriers et des chevaliers, cela ne faisait aucun doute.
Et des gens comme Peter étaient chargés de mettre le tube aspirant autour des mamelons de dragonnes, sous le ventre de la bête. Il fallait passer plusieurs fois pour mettre les tubes, les changer, les vérifiers et voir quel était le comportement de l'animal au jour le jour avec l'ustensile de traite. Il devait aussi, en fin de service, écrire un rapport de la journée.
Et je ne vous parle pas des mauvais traitements et des conditions de travailles horribles, les lieux de vie effrayant. Les effets psychologiques, plus les effets physiques faisaient que le taux de mortalité dans les traites des dragonneries était le plus élevé de toute la chaine du métier du dragon.
Et alors que Peter finissait sa journée de travail harassant, une pensée lui vint comme un couperet tombant sur une nuque:
" je ne connais même pas le nom de mon seul ami ici !" Pensa-t-il à propos de son compagnon d'infortune, brun à la tête ovale venant du royaume de Manster du roi Leaf. Peter vit son corps gisant à terre. Il n'avait pas résister à cette journée là . Alors il utilisa ses dernières forces pour soulever son seul ami en ces lieux de perdition.


... Fantasia... Désert de Yed...

Le soleil brillait de milles feux, écrasant la moindre résistance à sa prestance épicurienne de midi. Le ciel bleu à côté de lui paraissait bien honteux. Les rares endroits d'ombres étaient les pieds des collines rocailleuses.
Il y en avait une éventrée par une grotte, dont le chemin sinueux embrassant les parois de la colline semblait avoir été dérangé par un quelconque dérapage. Et si on regardait la fin de ce chemin on pouvait apercevoir deux âmes perdues.
Patrick se releva difficilement, et tapota sur l'épaule de son ami Will. Grommelant, ils se levèrent et tentèrent de se repérer.

"__ On est où ? demanda Will, frappé par le soleil.

__ Bonne question ! Fit Patrick.

__ N'empêche, j'ai trouvé ce rêve... bizarre ! Il avait l'air si réaliste !

__ Je sais... mais n'empêche, rencontrer Lucifer ! Faut pas exagérer. Dit Patrick, riant.

Will scruta l'horizon qui lui brulait les yeux. En fait, à y regarder avec des lunettes de soleil, ils ne se trouvaient pas dans un désert, mais plus dans une steppe désertique.
Will remarqua des silhouettes sinueuse au loin. Etait-ce un mirage ? Une illusion ? Un maléfice ? Le fait qu'ils s'en approchèrent. Et plus ils s'approchaient, et plus les paroles prononcées se faisaient plus fortes, plus orageuse.
Les ombres d'avant devenaient des silhouettes bien distincte. Puis, les animaux du désert qu'étaient les chameaux, les tentes et les hommes bleues se firent plus visible. Mais ce qui intriguait le plus nos amis, c'était la présence d'un grand sec, une sorte de dandy anglais lugubre.
Ils s'arrêtèrent, ils entendaient très bien ce qu'il se disait:

"__ Je veux bien vous aider à vous débarrasser de mes petites amies qui empiète sur vos maigres récoltes et qui trouble les herbes destinés à vos bêtes. Mais dans ce cas là arrêtez de brûler les coprs de vos défunts ! Vous volez le travail de mes petites chéries ! On vous a pas apporter la lumière pour que vous preniez notre gagne pain nom de moi même !! S'écria le dandy.

__ Mais veuillez comprendre votre majesté des mouches, tentait d'expliquer le nomade, c'est dans nos tradition d'incinérer le corps de nos morts, le feu purifie leur âme !

__ Non ! Le feu ne purifie pas l'âme, il la tue ! Avec moi c'est donnant donnant messieurs dames ! Je chasserais mes filles de vos récoltes et de vos pâturage si vous ne leur piquer pas ainsi leur boulot. "
Soudain, le dandy se tourna rapidement vers eux. Il frôla le torticollis.

"__ Et bien pauvres mortels ? Que voulez vous ? Vous ne voyez pas que je suis occupé avec des têtes de mule ? Faites comme tout le monde attendez, et peut être que dans ma grande miséricorde... " Et la le dandy se stoppa, et il se souvint du temps où il n'avait pas encore trahis.

"__ ... Hum, excusez moi, je m'emportais ! Donc, comme je disais: patientez. Il se tourna ensuite vers les nomades. Ceux ci ne cédèrent pas et le dandy les fit disparaitre, dévorer par ses mouches. vous vouliez humains ?

__ Ben... commença Will. On est perdu et on recherche quelqu'un.

__ Et dans le désert en plus ? Railla le dandy en levant les bras au ciel. La bonne affaire. Mais permettez moi de me présenter. Belzébuth, seigneur des mouches. Pour vous servir. Dit il en faisant une courbette. Will et Patrick n'en croyaient pas leurs yeux. Ils avaient alors vraiment croisé Lucifer ? Mince alors.

__ Ben... c'est bien. Fut tout ce que Will pu dire.

__ COMMENT ÇA , "C'EST BIEN " ????!!!! ÂME PUTRIDE !!!!

__ c'est formidable alors ? Dit Will, se recroquevillant pour se protéger des glaviots empoisonnés du démon. Belzébuth pris une pose de réfléxion et son visage rayonna de joie.

__ Vous avez raisons, c'est formidable ! Alors vous cherchez quelqu'un dans ce désert ?

__ Ben pas vraiment, on ne sait pas où il se trouve. Expliqua Patrick. Il se nomme Peter Breton.

__ C'est mon frère.

__ Parmi les grands mouvements de populations qu'ont relevées mes petite chéries, il y a ce train transportant tout ses gens vers les dragonnerie d'Akaneia...

__ de quoi ? demanda Will n'ayant rien compris.

__ Oh, un humain bêbête venant d'un autre monde a décidé d'installer le chaos guerrier en ce monde, et il exploite le lait de dragonne. Mais monsieur, vous avez dit que c'était votre frère ?

__ oui, en effet, jumeau même. " alors Belzébuth releva un cheveux de Will et le passa sous le cheveux d'une de ses créatures. Celle ci s'émoustilla d'une valse aérienne pleine de grâce.

__ Suivez là. Elle vous guidera vers lui ! Dit le démon, satisfait. La mouche pris la taille d'un cheval, et Patrick et Will la regardèrent d'un air... dégouté. MONEZ JE VOUS AI DIT ! SINON VOUS FINISSEZ COMME LES HOMMMES BLEUES !!! A , on cherche à les aider, et voila comment on est remercier."
Nos deux héros montèrent la mouche et disparurent à l'horizon, pris de terreur devant ce démon irascible et tyrannique.

"__ Et même pas un merci. Grommela le démon dandy.

__ Alors, ces humains ? demanda un diablotin apparaissant.

__ bah, ils ne savent plus ce qu'ils veulent adjudant Schrodinger. Mais ça nous fera des clients en plus lorsque leur mort viendra. Un bon gratuit pour un séjour aux enfers. Pour ma part, je n'ai jamais compris pourquoi ils refusaient. On s'amuse pourtant bien en enfer. Dit le dandy, en s'éloignant à l'horizon avec l'adjudant.

__ Ben disont, que les faire rire avec les âmes tourmentés des âmes sombres et mauvaises, c'est pas très bien vue chez eux.

__ ils ne savent pas ce qu'ils ratent ! Tek yek yek yek !!" Dit le seigneur des mouches en disparaissant dans le crépuscule de la journée.



Autriche... front à Bergland
Mort total: environ 10000
alliés:4550
forces du pacte: 4000
civile: 450

La section du sergent Gordon avait eu pour mission de prendre la petite ville de Polling pour couvrir le flanc gauche des alliés, dans l'immensité de l'attaque. Le ciel était ponctué de petits points noirs, signe des combats aériens. D'ailleurs, celui ci était sombre, et des halos de lumière divine s'échappait du ciel comme pour guider les guerriers... de chaque camp. Mais quand Gordon arriva avec ses soldats dans le village Polling qui aurait du être occupé par des soldats de la garde impériale, il ne trouva qu'un village fantôme et sans âme, sans vie. Vide. Si il n'y avait pas eu les bâtiments, on se serait posé la question pour savoir si jamais la vie avait pu œuvrer en ces lieux désolés.
Gordon était fou de rage, les stanis ne jouaient pas le jeu. A quoi rimait cette mascarade ? Il jeta violemment son fusil à terre et poussa un juron.
















Fantasia... terre de Manster...

Dans ce petit village fermier, où l'horizon embrassait tendrement les champs de blé, les paysans se retranchaient dans leur maisonnette face à l'arrivée des envahisseurs du nord, des homes hippogriffes au bâton crachant le feu.
Le silence était d'or, jusqu'à ce que le bruit des tambours et des flûtes se fassent entendre.
Et les uniformes vert et blanc au chapeau de haute forme, le shako, se montrèrent derrière les cimes des arbustes. Klent regardait cette étrange troupe s'approcher de derrière les volets de sa ferme.

"_ ne les regardes pas ! Ils sont maudits, et guidés par les démons !"Prévint sa mère en l'empoignant par le bras pour qu'il se délaisse de cette étrange fascination.
Klent était petit à l'époque, et avait les cheveux blonds, comme les tiges de blés. Ses grands yeux bleus observaient la scène avec fascination, horreur et jouissance de l'inconnue. Il était à la fois terrorisé par ce qu'il voyait, et fasciné par ces uniformes sombres, ces fusils et autres armes modernes. Il était aussi étonné par la normalité apparente de ces soldats du mal envoyé par un homme que l'on appelait Kaiser. On disait que ces soldats étaient guidés par la puissance du Mage Marlein, ministre de la magie des contrées de Zacharias. On disait aussi que ce Kaiser avait tenu tête au magicien Darius ( voir bien avant ). On disait aussi qu'il avait une grande soif de puissance et de richesse. Mais l'on racontait aussi qu'il ne voulait que le bien pour Fantasia.
Le regard étincelant de Klent attira l'oeil alerte d'un sergent au dehors. Le reflet de ses yeux bleus avait-il pu attirer l'oeil ?

"__ Sergent Garcia ? Que foutez vous ? Ne voyez vous pas qu'on nous attend au siège de la cité de Lenster ? Tonna un commandant à cheval.

__ Eh ! Excusez moi commandant, mais j'ai tantôt cru voir de la vie dans cette grange ! Dit le gros sergent en montrant la ferme à sa gauche.

__ Bah ! Des rustres qui se cachent ! dit le commandant. Lieutenant B... allez donc voir ce qui se cachent dans cette grange. Prenez tout !

__ et si il y a des réfugiés ?

__ Tuez les ! Prométhée reconnaitra les siens lieutenant !

__ Bien mon commandant." Dit le Lieutenant brun et grand, maigre, au regard fou en se dirigeant avec son peloton vers la grange.
La mère de Klent n'eut le temps que de le cacher entre plusieurs bottes de foins. Et quand les soldats arrivèrent... Klent ne vit rien, n'entendit rien. Il était dans ce sommeil forcé que l'esprit avait imposé sur le corps, par réflexe et instinct de survie.
La section du sergent Garcia resta en arrière, comme arrière garde. Elle repassa par là par mesure de sécurité.
"__ Merde !" S'écria le sergent Des flammes ravageaient la ferme, les soldats du lieutenant était parti depuis peu, et le sergent arrivait à pique.

"__ Mais que faites vous sergent ?" Demanda le caporal Reis en voyant son supérieur se diriger courageusement vers les flammes, bientôt suivit d'autre soldat. Les flammes rouges, les dents du démons ravageaient la ferme. On entendait le bois crépiter, les pierres éclater sous l'effet de la chaleur, les objets se morfondre sur eux-même sous l'effet des caresses du feu tentateur.
Le sergent, malgré sa bedaine, sorti des flammes avec plusieurs brûlures, mais avec un petit corps sur le dos.

"__ C'est quoi ça sergent ? demanda un soldat tout droit sorti de sa glèbe, venant sans doute du marquisat de Phéréa.

__ Ca, c'est une victime de notre connerie messieurs. Dit le sergent. Nous battons pour le Kaiser, pas pour les flammes. Dit il en montrant l'incendie.

__ il est mort ?

__ J'en sais rien.

__ et que va dire le commandant ?

__ Je l'emmerde !" dit le sergent en reprenant sa marche, bientôt suivi de sa section.
Le sergent Garcia ne savait pas qu'il venait de sauver la pérennité de l'empire, mais qu'il venait aussi de changer la face du monde en sauvant cet enfant.


Fantasia... cité de Phéréa...

Le marquisat de Phéréa était l'un des plus en vogue culturellement et technologiquement. Parmi les provinces du nouvel empire, il était l'un des privilégié et des plus riche. Il était un peu le Venise de Fantasia, par sa flotte importante, et son commerce florissant. La cité elle-même était une preuve de la monté de la seigneurie, de part ses bibliothèques, ses musées, ses arsenaux et ses lieux de plaisirs et de loisirs. N'importe qu'elle ermite allumé aurait crié à la déchéance et à la décadence. Mais les adorateur du prophète Prométhée veillaient au grain, à ce que la sainte parole du martyre ne soit pas blasphémée. Les fils du prophète Prométhée possédaient une cathédrale près du grand boulevard. Celui ci était fréquenté par des voitures, tirés par des chevaux. Mais on avait vu l'apparition grandissante des voitures roulant au lait de dragonne !

"__ Dépêchez vous Elis, nous allons rater l'inauguration de la gare ! Gronda un vieil homme habillé à la dernière mode, le justaucorps sombre, agréementé d'un haut de forme.

__ oui père... répondit le jeune homme taciturne, bruns aux yeux clairs.
Soudain, il eut une déflagrations. Elis ne vit rien venir, juste une ombre noire se mouvoir devant lui. Son père lui avait sauvé la vie en le protégeant de son corps face à un projectile de grosse taille, dû à la force de l'explosion.
C'était un attentat perpétré par les anti-Kaiser. Les opposants au nouveau régime. Ils profitaient de l'absence du marquis pour perpétrer leur crimes. Ce jour là, Elis était devenu orphelin. Qui aurait cru que ce fils de petit bourgeois aurait un tel destin ? Personne, car tout le monde s'en contre fichait pour le moment: l'inauguration de la gare avait été annulée.


Forêt de St Polten... Autriche...

Une unité stanislasienne bivouaquait là, tranquillement au coin du feu. La tente de l'officier n'était pas loin, et tous se racontaient des souvenirs, des anecdotes. Ils n'entendirent pas le bruit d'une branche se cassée. Comme ils n'entendirent pas le son des balles perçant leur crâne ou tout autre partie de leur corps mortellement. Ils furent massacrés froidement. Il n'y avait plus d'unité ici.
Le chef du groupe responsable de cette tuerie portait près de ses galons, le signe distinctifs des SAS britanniques. C'était la guerre des groupes d'élites aussi. Un domaine dans lequel les stanis n'excellaient pas... ou bien n'avaient-ils pas eu le temps de sortir toute leur carte maitresse ?

Sortie de la ville de St Polten...

"__ Lieutenant Max Zucka, au nom du Kaiser, de l'empire, et du peuple stanislasien, je vous fais capitaine pour votre bravoure au combat, vos services rendu à vos camarades et aux réfugiés, ainsi que votre esprit tactique. En vertu de mes simples pouvoirs de colonel, je vous déscerne aussi la médaille du comabattant de terrain de stanislasie ! "Vous pouvez être fière de vous jeune homme, car le pays est fière de vous ! Dit le colonel Zimmer en remettant les galons et la médaille au jeune homme devant lui. Zimmer observa furtivement Zucka : il était grand et mince, les cheveux bruns foncés et les yeux bleus violets, le teint pâle et l'air... tranquille, trop tranquille. Le regard simple, trop simple. Zimmer savait comment le jeune officier devant lui, dans la vingtaine, avait obtenu ces décorations. Avec hargne et fanatisme, froideur et esprit. C'était un bon soldat que ce Zucka... un trop bon soldat. Et dire qu'il était en train finir une formation dans la police quand la guerre avait commencée... qu'est ce que cela aurait pu donner ? Ou plutôt qu'est ce que cela pourrait donner maintenant ?


Méditerranée... Charle De Gaule...

Tout semblait clame à bord du vieux porte avion, quand le sonar détecta un objet non identifié se dirigeant vers lui, a une vitesse folle. Les systèmes électroniques du porte avion furent mis hors d'état de nuire. Le bâtiment grinçait dans un cri d'agonie glauque. Il trembla. c'est alors qu'un énorme pique perça son flanc. L'eau s'infiltra rapidement dans le vaisseau, faisant craqueler les parois du porte avions. Personne à bord ne savait ce qu'il se passait. Dans la cellule des télécommuncation, on savait que ce scénario se reproduisait sur les navires de guerres dans les environs de la rade de Toulon, où les navires alliés autour de la Sicile ou des côtes italienne. Le Kalmar venait de réussir sa première mission à grande échelle.













Vienne... état d'urgence: évacuations des civiles et des bâtiments publics.

Les soldats couraient partout comme des petits chats affolés. Dans les cours, on brulait des documents compromettant. On mettait des objets de valeurs, ou d'utilité certaine dans des camions, direction l'arrière. Les officiers gesticulaient dans tout les sens, et les patrouilles s'accentuaient dans la ville.
Autrefois, là où les touristes buvaient leur café viennois, des soldats comme des officiels de petit comme de haut rang débâtaient de la marche à suivre. Des civiles s'extirpaient de cette agitation et on les évacuaient vers des lieux sûr, comme en Hongrie, en Stanislasie ou tout simplement à Bratislava quand les autres camps de réfugier étaient surchargés.
Les DCA ( défense antiaérienne ) avaient le radar et le système de surveillance aux aguets, surveillant le ciel contre toute attaque à plusieurs kilomètre à la ronde .
C'est alors que dans la Ausstellungsstrae, au milieu d'un cohue incroyable, un véhicule blindé d'officier s'arrêta. Un capitaine, petit et teigneux, à la calvitie recouverte par sa casquette et à la moustache brune aux odeurs de tabacs, se dirigea vers le véhicule en mauvaise posture.

"__ Ca va pas non, de s'arrêter en plein de milieu de la rue comme ça ? Cria le capitaine. Surtout que il y a beaucoup de nos gars qui circule à pied. Le ravitaillement de carburant a été perturbé ! a pied nos soldats qu'ils doivent circuler, alors bouger s'il vous plait... "
C'est alors que l'officier sortit de sa voiture, laissant apparaitre sa grande taille et son imposante carrure.

é__ Hum Excusez mein Kommandant ! Dit le capitaine, honteux. Heil und respekt à vous.

__ Ce n'est rien, dit froidement le Commandant en examinant la situation autour de lui, menez moi au général Pletzy, le chef de la garnison de Vienne soldat !

__ Désolé, mais le général est très occupé en ce moment, je ne sais même pas où il est !

C'est alors que le Commandant pris une mine encore plus sombre, écrasant de sa carrure le capitaine devant lui. Le petit officier recula, par la crainte que lui donnait le personnage devant lui.

"__ C'est un kaiserbefehl capitaine, sur demande du "bon docteur" Kohl !

__ mais...

__ Menez moi à lui... tout de suite. "

Ils montèrent dans la voiture et le capitaine guida le Commandant jusqu'au "Ring" de Vienne.



Stanislastadt... message au Kaiser de la part du ministre Marlein.

" Mein Kaiser

Mis à part le royaume de Manster et de Thracia qui se sont alliés trop tôt pour nous résister sérieusement, la totalité du continent est sous notre contrôle. Hormis les contrées de Tellius.
Les Beorc et les Laguz se chamaillent entre eux dans des conflits qui restent encore politique à l'heure actuelle. Mais nous avons pu apprendre via nos services de renseignements que leur paix précaire pourrait se briser facilement.
Les sept nations composants se continents vivent dans une crise dû à la mauvaise gestion du marché de l'esclavage_ banni chez nous_ et des malheurs des guerres précédentes ayant opposées les Beorcs et les Laguz. Qu'ils sont bêtes ! Parmi ces nations Beorcs, citons Begnion, Criméa, et Daien. Les nations Laguz sont Galia, Goldoa peuplé de dragons, et Phoenicis et Kilvas, des îles.
Autrefois, autrefois, Begnion occupait Daien, et des terroristes donc le chevalier de Ike faisait parti ont libéré ce pays grâce à Criméa. Mais les tensions sont toujours là. Alors je vous le dis mein Kaiser: profitons en. Un rien pourrait créer le chaos à notre profit !
Les gens de Tellius ne savent presque rien de nous. Une imposante chaine de montagnes, et des forêts profondes les isolent. Savez vous qu'ils vivent encore à ce que vous appelez le Moyen Age, et qu'ils n'ont toujours pas découvert les fusils, qu'ils ont banni ? Je vous envois ici des échantillons de cheveux des Beorcs et des Laguz pour que le docteur Von Schnipzel puissent les analyser. De là, sans doute pourrons nous monter une stratégie. Mais pour plus de sûreter, je vous conseillerais d'éloigner le chevalier de Ike. En effet, je ne lui fais pas confiance sur le plan patriotique et sur sa loyauté envers votre illustre personne. Il a eu des propos et exercé actions peu souhaitable sur le front à Manster donc le général Seth m'a fait part.
En ce qui concerne nos dragonnerie, je viens de recevoir les chiffres indiquant une hausse de 30% de la production, et des bénéfices de plus de 5 milliards de Reich Geld. Le dragon est un produit sûr pour notre empire, et croyez bien que si nous continuons sur notre lancé, nous éliminerons tout nos concurrent.
Je tiens aussi à vous informer qu'un attentat a été perpétré dans le centre ville de Phéréa, perturbant le commerce mondiale de Fantasia, nous faisan perdre 7 millions de RG !! Mais nous avons retrouvé les coupables grâce aux mediums de notre police, et ceux-ci auront le châtiment qu'ils méritent par une cours de justice libre, même si la sentence ne fait aucun doute: la mort. Je vous informerais de la tenue du procès.
Autre chose ! Notre Boréales ont repérés le magicien Darius dans les environs de Manster. Méfions nous.
Veuillez agréer mein Kaiser, mes salutations les plus distinguée. Heil und Respekt à vous.

Le ministre de la magie, Maitre Marlein."



Crête... la nuit du 18 janvier...

"__ Message à tout les bâtiments ! Message à tout les combattants ! Ici l'amiral Sponz ! Ce message est crypté ! Moi qui vous parle, vous en avez marre de la boue et de la neige de l'Autriche, de la Pologne, de la Slovaquie ? Vous voulez du soleil ? Messieurs, mesdames, votre souhait est exaucé ! Je viens de recevoir le Kaiserbefehl... nous partons pour l'Égypte ! shalom à ceux qui verront le mon Sinaï, salam ale kum à ceux qui verront le Caire ! Mes petits c'est parti !" Disait l'amiral dans son micro, à bord du porte-avion. Alors tout les bâtiments de guerre sortirent des ports du pays. Voila où avait atterri la fameuse quatrième flotte stanislasienne. Alors que son troisième porte avion russe faisait de la diversion au large de Chypre pour attirer les israéliens, elle, la quatrième, voguait gaiement vers le sud. Et déjà, Xana s'amusait avec le système informatique du canal de Suez, ainsi qu'avec les télécommunications égyptiennes et israéliennes. Du ciel, on ne voyait plus les lumières de Tel-Aviv, du ciel, on ne voyait plus ce rayon lumineux qui entourait le Nil. La nuit allait être douce quand l'ennemi verrait arriver sur ses plages les hommes hippogriffes.


Mer rouge... sixième flotte américaine...

"__ Commandant, disait l'homme radio, nous venons de recevoir un signal émit de Crête... un signal stanislasien.

__ que dit-il ? demanda le commandant de bord.

__ Je n'arrive pas à le décrypter...

__ Bon, prévenez les égyptiens, ou les israéliens, je connais ces symptômes du réseau... ça sent l'attaque.

Le matelot s'attela à tenter d'entrer en communication avec leurs alliés. Mais il avait beau tenter plusieurs modes opératoires, il n'y avait rien ! Plus rien.

__ C'est coupé mon commandant ! Nous sommes coupé du monde !

__ Je crois que c'est plutôt le contraire, je crois que ce sont plutôt nos alliés qui sont isolés..


... Stanislastadt...

L'action que je vais vous décrire ce déroulait dans le bureau de l'empereur. Ce jour là, il recevais dans son bureau son vieil ami Wolfgang Stern, des entreprises du même nom, ainsi que le jeune ingénieur Dick Kanitz, le père du Kain et de l' Ervig , les aéronefs du ciel ! Mais si le Kaiser tenait à recevoir Kanitz dans son bureau, c'était pour une raison particulière.

"__ Je suis heureux que vous me proposiez ce poste mein Kaiser. Dit Kanitz, nerveux.

__ J'en suis sûr ! Répondit Ervig. J'avais besoin de quelqu'un d'expérimenté pour aller proliférer la bonne parole à Fantasia ! Et grâce à l'aide Wolfgang, je vous ai choisi Dick ! C'est lui qu'il faut remercier.

__ Ba, ce n'est rien, c'est même normal ! Répondit le concerné, qui s'approchait de plus en plus de son grand père, le patriarche de l'entreprise.

__ Mais, où ce trouve Fantasia... c'est que je n'ai pas bien compris...

__ Ah, mon cher Dick ! fantasia est une de mes futurs possessions, un monde parallèle au notre avec tout ce qu'il y a de plus normal ! Des elfes, des nains, des korrigans, des lutins, de géants, des fées, des dragons, des créatures magiques, de la sorcellerie, de la magie ! C'est formidable ! Savez vous qu'il y avait des contrôleurs d'éléments chargés de ma sécurité en secret par exemple ? Ceux-ci assurent l'équilibre entre nos deux mondes ! Heureusement qu'ils se sont ralliés à notre cause ! C'est d'ailleurs avec certains d'entre eux, fins militaires, que vous allez travailler. Vous allez faire évoluer Fantasia Dick ! Et quand vous aurez fini votre mission, et que j'irais y fouler mon pied, je veux me méprendre à me croire dans final fantasy ! Vous connaissez ce jeu ?

__ Bien sur ! D'ailleurs ils vont sortir le n°30 ...

__ formidable, alors dans ce cas là, vous avez tout compris sur ce qu'est Fantasia, et ce qu'elle doit devenir ! Surtout que..."

Soudain, une sirène retenti au dehors. Ervig regarda sa montre, l'heure du déjeuner était passé et les bombardement sporadique mais agaçant allaient reprendre sur sa douce capitale.
Un garde entra et les invita à se rendre aux abris. Bientôt, Ervig suivit de ses deux invités ainsi que de Strauss et Anna, Fritz et l'impératrice se rendirent aux abris. D'ailleurs, quand ce moment me fut rapporté, je me suis toujours demandé ce que Fritz pouvait bien faire avec l'impératrice, mais bon...


Au nord de St-Polten...

Quelques SAS britanniques... un camp stanislasien autour de la ville... un soldat britannique spécialisé dans les explosifs... une inattention des sentinelles... résultats ? Destruction du camps, et plusieurs dizaines de dizianes de morts stanislasiens. Décidément, cette guerre devenait vicieuse !


Réseau mondial...

Xana était heureux. Xana était fière et attendait ce moment depuis longtemps. Il allait enfin affronter un ennemi à sa taille. Il allait enfin s'amuser. Il avait été programmé pour ça. Il était née pour tuer Carthage. Et sa mission refaisait surface. Il croyait l'avoir accomplit 15 ans plus tôt. Il se souvenait qu'il pensait la même chose trente ans auparavant quand avant de se rebeller contre son créateur, Xana avait emprisonné Carthage. Mais maintenant, cette imbécile d'IA revenait le turlupiner! Ca allait être un combat grandiose.
Carthage, prend garde à toi, Xana est là !!












Stanislastadt... réunion hebdomadaire d'état major...

"__ Messieurs, c'est un scandale ! S'écriait Ervig en bout de table. Une infamie ! Comment une dizaine de rosbif peuvent-ils échapper à nos patrouilles et massacrer nos soldats dans le dos ainsi ?!

__ Ce sont des unités spéciales mein Kaiser... expliqua Piket, croisant les doigts entre eux. Les fameux S.A.S britanniques, d'après des survivants. Mais ils seraient épaulés par des unités du même type comme les KSK allemands, ou la Delta Force américaine.

__ Ils font bien du repérage en arrière... transmission d'informations, harcèlement, prise d'infos... exécutions d'officier... terrorisme ? Demanda Ervig, réfléchissant.

__ En effet mein Kaiser, comme le 13 ème régiment de la Garde impériale. Dit un officier appartenant à cette dernière.

__ Espionnage et terrorisme: massacrez les jusqu'aux derniers. Ordonna Ervig.

__ Ce serait un crime de guerre mein Kaiser ! S'insurgea le général Kohler.

__ Un crime est dit de guerre quand il y a des gens qui en ont conscience... qui vous dit qu'il en restera ? Jusqu'au dernier... et personne n'en saura rien. Les médias sont prévenus de ces harcèlements ?

__ Non Mein Kaiser, pas même ceux de nos ennemis. Ca mettrait leur mission en péril. Répondit Von Rundstadt.

__ Bien, dit Ervig en se levant, trouvez moi un officier capable de s'en débarrasser, tuez les tous, mais qu'il n'en reste aucun pour me le reprocher.


Environs de St-Polten...

Il faisait nuit et des soldats stanislasiens étaient réuni autour d'un bon feu pour se réchauffer. Deux ou trois sentinelles effectuaient des rondes à une bonne centaine de mètre de là, sur les abords de la forêt bombés.
Parmi ces jeunes recrues de l'hippogriffe au coin du feu, notre nouveau capitaine Zucka discutait...

"__ Alors Max ? T'as eu ta promotion ? T'es capitaine maintenant ?

__ ouaip ! Fit le brun ténébreux.

__ Wouha ! et dire que moi je suis toujours caporal-chef ! Je dois me farcir la direction de binôme ! Disait l'ami.

__ Te plains pas, je t'assure qu'il n'y a rien de plus chiant que les responsabilités lourdes comme celles que j'ai ! Rends toi compte que je dois diriger une petite centaine d'homme ! Je peux être amener à participer à des réunions d'état major ! Disait Zucka, tel un enfant ahuri.

__ Cool... tu pourrais voir le Kaiser ?!

__ Ben ouais qui sait... répondit le nouveau capitaine en fumant une cigarette.

__ Eh, dit, c'est vrai que c'est le vieux Zimmer qui t'as remis ta médaille et tes galons ?

__ Ouais ! répondit le récompensé, nonchalamment.

__ Alors c'est sur, tu iras à l'état major ! Avec lui comme supérieur...

__ Oh, je suis pas commandant... Soudain, il eut un silence... un silence de mort. Une branche craqua. Pourtant, les soldats aux alentours continuaient à se distraire comme si de rien n'était. T'as pas remarqué ?

__ De quoi ? Fit le caporal chef, ne comprenant rien.

__ Les sentinelles, elles ne sont plus là... Marc et Jo ont disparu ! Merde ! "

Soudain, il eut comme des ombres traversant le ciel, puis des explosions. des grenades venaient d'être lancées. Elles dégagèrent des déflagrations mortelles, et de la fumée. Max entendit les sourds bruits de pas de l'ennemi frapper le sol humide de la neige fondante et de l'herbe verdoyante, la terre émettant un gazouillis sous l'évacuation de bulles d'air.
Max, aveugle, ne sentit plus la douleur. Un poignard ou une baïonnette lui perça une partie du corps, il s'effondra. Il s'endormit dans un sommeil désagréable, sur le bruit de fond de ses camarades mourant sous le coup des balles et de l'attaque éclaires. Et le pire, c'est que son camps comportait un super calculateur mobile. Il entendit une explosion. C'était fini, il s'endormit.



... Égypte Port Said...

Ils foudroyaient le ciel les parachutistes stanislasiens. Venu d'on ne sait où, on ne sait comment, mais courageusement, ils s'élançaient au dessus de la fresque urbaine, caressant les nuages, le firmament. Les yeux givrés, le regard vitré, les cheveux enlacés par les douces caresses du vents, ils planaient entre les courants. Quelques secondes, quelques minutes, entre les tueries et les canardements, et ils atterrissaient sur le sol, à l'endroit de leur but, de leur objectif. Le toit d'une maison, d'une mosquée, le pont d'un navire, le coin d'une rue. Tout était bon.
Le regard du parachutiste analysait la situation, détaillait chaque recoins des habitations. Nullement surpris par les tirs et les explosions, il prenait place le parachutiste stanislsasien, il prenait la place.
Chaque immeuble, chaque pièce, chaque cave était un lieu de résistance comme une clé stratégique.
Mais la, les gravats et les ruines, remplaçaient ces baraquement. Rendez-vous compte que quelque minute avant cette attaque, la ville avait été bombardé, humilié, martyrisé, pour finir occupé.
Communication coupé, situation isolée. Les barges de débarquements pouvaient libérer leur monstres d'acier et d'informatiques. Krabs, kankrelats, tarentules, mantas, frôlions, tous débarquaient, volaient tuaient. Les yeux de tout un peuple voyait arriver ses prémices du sheytan. Les yeux du parachutiste voyait les prémices du victoire.
Des corvettes vinrent s'inviter, et le canal fut bloquer. Cela représenterait une perte de sept millions de dollars pour tout le monde et par jour !
Et des griffons3000 passaient dans le ciel, larguant leurs bombes. Deux d'entre eux venaient d'effectuer une mission au dessus d'Athènes, il n'y a pas longtemps...



Réseau mondiale...

Les flux et reflux d'informations passaient à côté de "lui". Il regardait et observait méticuleusement chaque rubrique et sous rubrique du réseau informatique suisse. Soudain, il le trouva.
C'était un lueur fantomatique, inhumaine et spectrale. Elle se dégagea de données en suspension pour grossir et se présenter à son adversaire.

"__ Carthage...

__ Xana... "fit la forme spectrale.
Alors les deux intelligences artificielles alignèrent leur monstres. Des rekins pour le serviteur de l'hippogriffe, des sortes de boules d'énergie "amphibie" pour le fils de l'oncle Sam.
Les coups de rayons laser fusèrent. Les monstres se tuaient les uns les autre méticuleusement. Et les deux chefs se jetèrent dessus, apparaissant comme deux comètes, l'une blanche pour Carthage, rouge pour Xana, se frappant l'une contre l'autre, comme deux forces voulant avoir le dessus sur l'autre. Qui aurait cru que derrière ce combat digne d'un shônen, se cachait un duel mathématique aux équations très compliquées pour trouver le point faible de l'autre.
Les deux forces s'affrontaient avec une telle force que les monstres autour d'eux furent détruit par l'énergie déployée par l'attaque. Des programmes et des données autour d'eux étaient détruites par la violence du choc.
Mais Xana avait quelque chose de plus que Carthage, il comprenait suffisamment les humains, les ayant observé tant d'années. Il avait cette esprit que je qualifierais d'ervigien. L'art de mêler la manipulation avec l'imprévisibilité et l'illogisme.
C'est alors que Xana discerna le visage de son adversaire. Un visage fin et froid, graphiquement parfait ! Un véritable personnage de Final Fantasy. N'importe qui aurait pu voir dans le visage du projet Carthage, une ressemblance avec un certain Sephiroth, le méchant du jeux Final Fantasy sept. Juste pour vous donner une idée.
Alors Xana commis un acte que certains qualifieront de beau, d'autre de contre nature. Le fait est que ceux qui étaient sensés l'affronter comme le diriger depuis des centres de télécommunications en perdirent leur latin: Xana... venait d'embrasser Carthage !!! Mystère et boule de gomme ! Le projet américain de compris rien à l'enfer et repoussa son adversaire qui arborait un sourire satisfait. Carthage fuya le champs de bataille créant un effondrement d'informations dans le réseau, dû au choc... émotionnel (?) de Carthage. Émotionnel... c'était donc ça l'attaque de Xana ? Les américains ne comprirent rien à la situation, si ce n'est que leur réseau était faillible et sans défense à présent, sans Carthage pour les couvrir.
Les stanislasiens non plus analysèrent mal la situation. En fait, ils avaient ignorés la nature même de Xana dans ses actions. Et dans ce registre, il ne pouvait il y avoir qu'une seule personne pour le résonner... ou saisir sa vision globale. Tsss, quand je vous disais que Xana était la continuité de l'esprit du Kaiser... ou le contraire.


St--Pollen...

Ils en avaient marre. Les héros stanislasiens, les vétérans, les bleus, tous en avaient marre. Ils se regardaient, le visage penaud reflétant l'incompréhension face à cette situation qui les dépassaient. Pour ce groupe par exemple, ils attendaient devant une ancienne poste reconvertie en centre de communication. Deux ou trois obus tombèrent à six cents mètres de là; ils s'en fichèrent presque.
C'est alors qu'un officier sortit du bâtiment, comme angoissé et soulagé à la fois:

"__ on évacue !" Dit-il. Les soldats baissèrent les yeux et le groupe se dirigea vers les moyens de transports trouvables.
Ceci n'était qu'un exemple, mais à travers toute la ville de St-Pollen, c'était la même mascarade, le même sentiment de frustration. Où s'arrêteraient-ils ? Devant le palais de leur Kaiser ?
Soudain, une première classe s'interposa, ayant comme une illumination:

"__ Mais mein Herr ? Pourquoi on évacue maintenant ? L'ennemi n'est qu'à Pinzersdorf ? Nous pouvons continuez à résister...

__ C'est un ordre du Kaiser le bleu ! Hurla l'officier dont l'attirail d'armement claquait contre l'uniforme kaki. Et si j'étais vous... je ne poserais pas de questions ! On y va !"
Alors la troupe suivie son chef vers un camion. L'évacuation de St-Polten commençait.


Vienne... bureau du général Pletzy à l'ex palais impériale...

C'était un magnifique et spacieux bureau. Un lustre d'argent pendait au plafond, au milieu d'un plafond d'un blanc immaculé recouvert de petites dorures finement posées et sculptées. Les grandes fenêtres de verre éclairaient la pièce et redonnaient de la vivacité aux portraits peints et masqués dans les ténèbres.
C'était ici que le général Pletzy, un vieil homme fraichement rasé, aux cheveux gris victimes de la calvitie. Heureusement, ceux-ci contre-attaquaient en recouvrant par une petite raie les déserts du dessus de crâne. Sa petite taille et sa bedaine prépondérante le rendait sympathique, lui donnant une de bon vivant. Le nez long, il reniflait l'air ambiante comme attendant le mal.
Il se leva, un verre de vin à la main et observait la ville de St-Polten: un F-18 passa dans le ciel, une coupole s'effondra sous l'effet des bombes.
C'est alors qu'il entendit la porte claqué; il se retourna et fut étonné de voir un petit capitaine trapu à moustache suivit d'un commandant fantomatique.

"__ Que ce passe-t-il ? Demanda le Général Pletzy.

__ Heil und Respekt Mein General ! Fit le capitaine en saluant. Le commandant en fit de même.

__ Heil und repekt, c'est vrai. Bon, c'est pour ? C'est que je suis très occupé. Je dois me rendre ce soir à l'opéra !

__ Je dois prendre votre place dans les prochains mein herr. Fit le commandant.

__ Pardon ? Demanda Pletzy, en riant nerveusement.

__ C'est un Kaiserbefehl ! Rajouta le promu.

Le commandant tendit le document au général qui déchanta bien vite.

__ C'est donc ça le plan 666 ? Fit le général en haletant, recevant une moue d'approbation. Mon dieu...

__ Les américains seront ici d'ici moins d'une semaine. Il faut faire vite. Dit le commandant.

__ bien... veuillez nous laisser capitaine !" Ordonna le général. Le capitaine sorti, et tandis qu'il fermait la porte, les deux officiers s'asseyaient dans un silence gêné et tendu. La porte se ferma et le capitaine s'en alla vaquer à ses affaires.



Fantasia... Manster... un bivouac...

"__ Messieurs, fit un officier suivit deux hommes. Ces deux gentilshommes viennent ici de la part de notre Kaiser. Le docteur Kohl est venu chercher des... volontaires pour une expérience... expérimentale. Monsieur Dick Kannitz s'entretiendra avec les sapeurs et les ingénieurs militaires pour exécuter une nouvelle réforme militaire. Alors ceux qui j'ai cité vont à gauche, les sapeurs allèrent à gauche, et les volontaires pour l'expérience de monsieur Kohl vont à droite, quelques gaillards allèrent à droite. Allez y docteur, choisissez." Fit l'officier.
Von Schnipzel était venu ici chercher des cobayes pour une nouvelle expérience biotechnologique. Ou plutôt chercher des ADN pour créer des embryons humains. Son but était presque inconnu, mais il savait ce qu'il cherchait. Et alors que Dick Kannitz commençait à discuter avec des sapeurs, des soldats du génie, le bon docteur Kohl observait les soldats devant lui. Les uns étaient trop grands, les autres trop petits, ceux là trop menu, ceux-ci trop imposant.
C'est alors qu'il remarqua à un petit garçon aux yeux bleus. Celui-ci devait avoir une dizaine d'années et dormait paisiblement, bien qu'on pouvait apercevoir des tâches de brûlures. Et alors que le savant fou s'approchait de l'enfant, un homme de taille moyenne, massif et à la moustache fleurie s'interposa.

"__ Vous cherchez quelque chose docteur ? Demanda le sergent Garcia.

__ En effet, j'ai remarqué l'excellente forme de ce jeune homme et...

__ Même si vous me payeriez, je refuserais.

__ Ah, vous êtes son père ? Intéressant...

__ Non doc, je suis responsable de ce gosse à présent. Et je crois pas que ce soit bon ce que vous lui réservez ! Alors...

__ Bien bien, je n'insisterais pas ! MAis dites moi, c'est un portrait du Kaiser que vous avez là ? Dit le savant en pointant un petit tableau.

__ Ouais ! Notre glorieux seigneur ! c'est grâce à lui que nous sommes ici ! Fit Garcia, levant le doigt au ciel.

__ ils sont plus impérialistes que l'empereur, aussi fanatique et endormi que le peuple de Stanislasie !" Songea Von Schnipzel. Celui-ci continua de fixer le portrait du Kaiser et resta songeur, tandis que des curieux venaient l'aborder sur ses travaux. La curiosité paysanne sans doute.


Stanislastadt, réponse du Kaiser au ministre Marlein

Monsieur le ministre,

Je tenais à vous remercier pour votre collaboration sans bornes et instructive qui a nous permis d'atteindre nos buts. Je tiens à ce que vous envoyez un message de félicitation à nos généraux et à notre classe militaire pour sa bravoure et son ingéniosité dans cette guerre. Heil und respekt à eux.
Je tiens aussi à vous remercier pour vos précieuses informations sur le continent de Tellius. Votre description de la situation et du contexte m'a permise de mieux comprendre et d'appréhender nos possibilité avex plus de punch. Je tiens tout de même à vous rappeler qu'il faut se méfier de l'eau qui dort. Ils ne connaissant peut être pas le son des salves de fusils, mais ils doivent bien connaitre les dégâts causés par une épée, une lance. et en cela, un bon épéiste vaut bien dix fusiliers, marins ou non d'ailleurs. La stratégie à suivre et la tactique à exécuté devra être murement réfléchie. Et en cela, nous devrons convaincre le chevalier de Ike. Sans doute son aide nous sera précieuse pour conquérir ce continent et rallier à notre cause civilisatrice et paisible, les habitants, et je l'espère, futurs citoyens de Tellius. Je pense donc qu'il faudra récupérer à notre profit le sentiment d'union qui s'éveillera en eux lorsque nous attaquerons, message d'égalité que nous sommes sensé prôner. Et vous savez ce que je dis à propos des paroles, ce n'est que du vent, les actes, des tempêtes. Je suis sincèrement convaincu que si notre guerre future devient politique, il nous suivra et créera des mouvements loyalistes. A propos, qu'elles richesses contient Tellius ?
Et en vue des immenses profits de nos dragonneries, je ne peux que demander une prime pour les ouvriers, légaux ou de droit commun.
Quant à ces terroristes de Phéréa, bien que je ne sois pas pour la peine de mort quelque soit le suspect, je ne pourrais que m'incliner devant la justice du peuple de Fantasia. C'est écrit dans la constitution.
Et en cela, je tiens que les crimes de Darius ont été classés, et que l'on ne peut rien contre lui. Mais patientez, ça nature sauvage reprendra le dessus: chassez le naturel, il revient au galop
Veuillez agréer monsieur le ministre, mes salutations sincères. Heil und Respekt à vous et au peuple de Fantasia.

de par le Kaiser Ervig Ier Von Wolfenstein des stanislasiens.



Berlin...

Le sol trembla, les murs s'effondrèrent, les vitres éclatèrent, les bombes pleuvaient. William et Ulrich tentaient de s'échapper de cette enfer. L'alexander platz n'était plus sur du tout. Soudain, une façade s'écroula, laissant voler des pierres, tombant sur Ulrich. Le pauvre fut recouvert par les gravats et il disparu dans un nuage de poussières.
William se rua vers l'endroit où son ami était ensevelit et il commença à retirer les pierres une à une, alors que les bombardements cessèrent.
"__ ULRICH ! ULRICH ! Criait-il pour se convaincre que son vieux frère était toujours vivant. Soudain, une main douce et calme se p













William n'en croyait pas ses yeux. Il ne voulait y croire en fait, ou quelque chose l'empêchait de prendre cette apparition pour quelque chose de réelle. Il eut tout de même le réflexe de poser la question existentielle.

"__ Mais, qu'est ce que tu fais là ? Demanda t-il en riant nerveusement.

__ Je me suis porté volontaire pour la croix rouge. Je viens aider les blesser, les ONG, les gens. Répondit la concerné. Et surtout, ça me permet d'avoir une vision des évènements, ça me servira quand on jugera Ervig pour ses crimes de guerre. Dit elle en regardant autour d'elle les ruines et l'affolement. Soudain, un mort vivant sorti de la glèbe de bétons et de gravats. Il semblait plus vivant et encore en bonne état.

"__ Ulrich ! Cria Yumi en se jetant sur petit ami. Tu n'as rien ?" Ulrich ne dit rien sur le coup de l'émotion. Double émotion en fait, où on frôle la mort et où on voit une apparition angélique.

"__ Un ange... marmonna Ulrich dans les vaps, c'est ça la mort ?

__ Je crois qu'il est bien sonné, ou sérieusement blessé au pire dit William en prenant son camarade sur le dos.

__ Mais que fais-tu, ses blessures pourraient s'aggraver en faisant ce que tu fais ! "Sermonna Yumi, inquiète. William s'arrêta et la dévisagea comme pour lui signaler l'état de la conjoncture actuelle. Alors ils se dirigèrent vers le centre des premiers soins... ou le tombeau des soldats, au choix.

...; les jours passent... et pendant ce temps là à Washington.

"__ Messieurs, c'est tout de même incroyable ! Vous m'aviez pourtant certifié Bob que le projet Carthage était puissant pour résister au programme Xanadu des stanislasiens. Je veux bien croire qu'ils sont de la même souche si j'ose dire, mais là ça dépasse l'entendement !" S'énervait le président Clark. Au début, quand on lui avait annoncé l'échec de l'attaque de Carthage, il l'avait pris avec philosophie, mais quand on lui avait donner la raison, il était devenu furax. Il ne voulait pas croire qu'une IA puisse en embrasser une autre, même sous forme virtuelle. On lui avait bien dit que Xanadu était une intelligence artificielle évolutive est consciente, capable, bien capable, humanisé, complexe et puissante. Mais là ! C'était le comble tout de même !

"__ Je ne veux pas que nous restions sur un échec ! Nous retenterons une attaque sur le réseau pour infiltrer le réseau ennemi et découvrir ses plans: le fait qu'il se retire ainsi ne m'inspire en rien confiance messieurs ! Mais avons nous des nouvelles des russes à ce sujet ?

__ Non monsieur le président, rien, eux même ne savent pas les plans stanis. Annonça Bob, le chef de la CIA.

__ Ils agissent sans réel logique, à croire qu'il faut être dans la tête de leur Kaiser pour comprendre.

__ Qui oserait comprendre ?" Dit un l'amiral Jackson, visionnant l'attaque sur le canal de Suez des stanis, attaque qui avait bien évoluée. A présent, ceux-ci contrôlait Port Said et consolidait leur tête de pont par vagues de débarquement de chars et de matériel. La réaction d'Israël n'était qu'une question d'heures; et elle serait violente. Soudain, une information arriva à la maison Blanche.

"__ Les grecs abandonnent la partie, ils ont capitulé monsieur le président. Dit une femme des télécommunication.

__cela m'inquiète beaucoup... dit Clark, songeur.

__ Pardon ?

__ Le fait qu'ils aient capitulé sans demander notre avis, ou sans demander encore plus notre soutiens... je crois que nous avons perdu la confiance de nos alliés messieurs."



Les jours passent...

Offensive sur vienne:
morts alliés: 6050
morts force du Pacte: 5600
morts civiles: 632
disparu: 350


St- Polten...

"__ Ouais les gars ! On bien à St-Polten ! Comme je vous le dis ! On l'aura eu cette ville ! On n'est plus qu'à 69 kilomètre de Vienne, notre objectif ! Galvanisait le sergent Gordon, sur sa jeep à ses soldats.

__ Sergent, c'est vrai que nos gars qui devaient se diriger vers Ceske budejovice se sont fait massacrer ? Demanda Mick, lançant la peur dans les rangs.

__ Et ceux qui devaient attaquer Vers Graz, on a plus de nouvelles sergent ! Fit remarquer Max, le petit gars du Dakota.

__ La ferme les bleus ! C'est ça une guerre, on ne réussit toujours pas, mais Vienne, c'est sur, on va y arriver ! Parce qu'on est la meilleur unité du régiment ! "
Soudain, un griffon3000 pointa son nez, son cri de guerre de guerre fit trembler la Terre, le son de son moteur ronronnant glaça le sang des soldats, et à peine était-il hors de porté des DCA et de l'oeil humain, que ses bombes accomplissaient leur mission, dégageant un souffle de la mort ravageur qui détruisit des maisons... des maisons sans occupants.



Retraite stanislasienne sur Vienne...

La lumière. C'est la première chose que vit Zucka en se réveillant de son petit coma de quelques jours. Il se trouvait dans une ambulance mobile qui appartenait elle même à un hôpital de campagne mobile qui s'était déplacé une bonne dizaine de fois. Le véhicule spacieux comportait tout le matériel nécessaire pour donner les premiers soins.

"__ Docteur !" Il se réveille ! Dit une soldat infirmière. Le médecin, un brun dans la cinquantaine, se déplaça vers eux et ausculta Zucka. Il avait l'air d'aller bien.

"__ Qu'est ... on est où ? Demanda le jeune capitaine qui se croyait revenu d'entre les morts.

__ Vous êtes dans une ambulance, on vous déplace vers l'arrière. Enfin, on espère. Le front se déplace vite, les alliés ne sont qu'à une trentaine de kilomètre de nous d'après notre GPS ! Quant à vous commandant... Zucka, dit il en lisant une fiche, vous avez été retrouvé dans un bivouac de St-Polten dans un état critique, vous avez reçu un coup de poignard dans le ventre, qui n'a touché aucun organe vitaux fort heureusement, mais vous avez perdu beaucoup de sang. Nous sommes arrivé au moins une bonne vingtaine de minutes après une attaque de SAS britanniques."
A ce nom, le capitaine se souvint, des fragments, des flash back l'harcelaient. Le raid, l'absence des sentinelles, les explosions, la fumée, les silhouettes. Les rosbifs.

"__ Y-a-t-il des survivants ? A part moi ? demanda Zucka.

__ Deux ou trois, tout au plus. Les autres ont été tués, ou fait prisonniers. Vous êtes celui qui s'en est le mieux sorti capitaine, vous avez de la chance ! Fit le médecin, rassurant. Mais Zucka ne voulait y croire. Son ami le caporal-chef Helgen, car c'est ainsi qu'il s'appelait, Marc, Jo... morts ? Non ! La rage se lisait sur son visage, ses muscles se contractaient, sa salive bouillonait, son rythme cardiaque devenait irrégulier. L'infermière s'agitait et le médecin lui ordonnait de se calmer. Il fallut une dose de morphine pour adoucir le comportement du capitaine, qui s'en alla au pays des rêves et des cauchemars. Mais c'était juré, il se vengerait.


Vienne... évacuation tranquille...

La voiture du général Pletzy sortait du palais quand un colonel alla le quérir pour demander des explications. Il fit s'arrêter la voiture et toqua à la fenêtre de celle-ci.

"__ Mon général ! Sauf votre respect, j'aimerais avoir des explications ! La troupe est en doute ! Des milliers de soldats arrivent vers nous, et vous sonnez l'évacuation ! C'est incompréhensible !

__ Dites à ceux venant du nord d'aller défendre la Tchéquie, et ceux venant du Sud, d'aller sur Graz menacer le flanc gauche alliés. Dit sans conviction de le Général Pletzy.

__ Mais mon général, c'est la déroute, comment voulez vous qu'ils s'organisent ! C'est de la folie pure !Et Vienne va être sans défense.

__ Je me fous de ça colonel !! Hurla Pletzy, comme si il se vidait. Je suis moi même anxieux, mais ce n'est pas à moi que vous devez rendre des comptes ! C'est au commandant !

__ Commandant ...?

__ Commandant ! C'est tout. C'est un ordre du Kaiser, absurde je vous l'accorde. Et si vous n'êtes pas content, je serais dans la périphérie de Bratislava avec le reste de mon état major interne. Au plaisir colonel !

__ Mais...'' Il n'eut pas le temps d'en dire plus que l'a voiture disparaissait à l'horizon. Soudain, elle s'arrêta et la tête du général dépassa de la fenêtre:

"__ Un conseil colonel: fuyez, fuyez avec vos hommes et tout ce que vous pouvez, ces lieux ne seront bientôt plus sûr ! Fuyez... c'est kaiserbefehl !" Et la voiture disparu dans la rue.



Stanislastadt... centre de recherche de l'Hippogriffe.

"__ Alors docteur ? Vous avez trouvé votre bonheur en Fantasia ? Demanda Ervig, accompagné de Vladek.

__ Non mein Kaiser, rien ! Il n'y avait aucun spécimens qui m'inspirait.

__ L'officier Elena a été condamné à une période de un mois d'emprisonnement dans les geôles du temple des chevaliers de l'hippogriffe. Dit Vladek. Je vous le dis car elle tout de même attenter à la vie de nous tous d'une certaine façon, bien que votre perte docteur ne m'aurait en rien affecté... j'aurais du finir le travail il y a vingt ans. Dit Vladek rageur.

__ L'histoire aurait été différente, c'est tout. Dit Ervig, avec cynisme.

__ je comprend parfaitement, finalement cette période n'est qu'un sursis, n'est ce pas mon cher Vladek ? Dit Von Schnipzel, narquois.

__ Je souhaite pour vous qu'elle dure longtemps !!

__ Alors qu'allez vous faire docteur, si vous ne trouver pas d'adn qui vous inspire ? Demanda Ervig, nonchalant.

__ J'en ai trouvé... idt Von Schnipzel, fasciné, un parfait ! Bien sûr, j'en ai d'autre, mais le votre serait parfait mein Kaiser...

__ PArdon ?!

__ Vieux fou ! Eloignes toi du Kaiser !

__ Ne vous inquiétez pas, juste un cheveux, un morceau de peau, un échantillon de salive, c'est tout dont j'ai besoin pour finaliser mes adn pour mes bébé éprouvettes !

__ toi..;

__ Suffit Vladek ! C'est intéressant ce que vous dites... Vladek regarda son maitre avec des gros yeux d'étonnement... Vous pouvez créer des adn à partir du mien ?

__ Parfaitement mein Kaiser ! Il me suffit de le décortiquer et d'en créer d'après des cellule souche ! Mes collègues n'y arrivait pas à cause de la morale ! Mais moi, je vois plus loin !

__ Tenez docteur. Dit Ervig en tendant un de ses cheveux.

__ Mein Kaiser ! Cria Vladek, anxieux.

__ Du calme majordome ! Dit Ervig, irascible. Je sais très bien ce que je fais. Je sers la science !

__ Vous vous mettez dans une situation mein Kaiser... une situation... en tout cas vous le regretterez !" Dit Vladek. Faites ce que vous voulez, mais vous en payerez le prix, je vous attend dehors ! Alors le vampire sortit de la pièce. Ervig donna son cheveux au savant fou surexcité qui rangea le précieux échantillon dans un produit spécial. Von Schnipzel avait suffisamment d'échantillons pour commencer le début de ses grands travaux. Il avait pensé minimaliste en créant des vampires ou des loup-garou, mais pourquoi n'avait-il pas jouer sur l'humain tout de suite? Qu'il était bête des fois !


Fantasia... Arkaneia... ses dragonerie, son ciel...

"__ Cette mouche pu comme c'est pas possible ! Dit Will en se pinçant le nez.

__ Plus jamais je ne ferais confiance à un démon ! Trois jours de voyages comme ça ! Plus jamais ! "

Soudain, ils aperçurent d'immense colonnes de fumées noires dans le ciel rouge et jaune. C'était une vaste montagne, un volcan étein. C'était ici que se tenaient les dragonnerie du royaume. Elles dépendaient non seulement du roi Marth, mais aussi du Kaiser.
La mouche commença à perdre de l'altitude, la montagne parue plus grande, plus dangereuse. Ils virent la gare et son train gargantuesque offrant des milliers de bras aux dragonneries, mais aussi des soldats pour les surveiller. Les êtres sous leur pieds qui s'attelaient à leur tâche harassante ressemblaient à des fourmis.
La mouche se posa sur le flanc est de la montagne, dans un coin d'ombre. Hélas, Belzebuth ne leur avait pas donné de plan des dragonneries, comment libérer Peter ? Et alors qu'ils observaient cette étrange agitation de derrière un rocher, un fusil se braqua vers eux:

"__ Eh vous !!"

Fantasia... Phéréa, demeure des White.

c'était une grande famille que les White. Une grande et prestigieuse famille de Phéréa. Elle avait très mal pris la mort d'un de leur membres, surtout que celui ci était mort en sauvant son rejeton de fils. Le cadet, les autres étaient à la guerre et la plupart étaient mort. On ne savait pas bien. Il ne fallait mieux pas savoir.
A présent, Elis devait dire maman à sa tante. C'était devenu la règle. Cette femme mûre, sèche et sévère, presque haineuse était la soeur de son père et on avait décidé qu'elle devait s'occuper de cet idiot de neveux.

"__ Tu sais pourquoi ton père est mort Elis ?

__ Oui ma tante.

__ Je t'ai déjà dit de m'appeler maman idiot ! Dit elle en le frappant. répond.

__ Il est mort en me sauvant, lors de l'attentat.

__ Faux jeune impudent ! Il est mort par ta faute ! Ta faute ! Jeune imbécile ! C'est de ta faute si tout ses malheurs nous arrivent ! Tu ne devrais pas exister ! Dit elle en le frappant. Elle le frappait, frappait encore avec son ombrelle. Devant toute la famille White qui ne sourcillait pas. Soudain, un des oncles de Elis se précipita sur la femme.

"__ Suffit Petunia ! Ce cirque a assez duré ! Va donc t'assoir ! tu n'es pas la seule a avoir été éprouvé par la mort de notre frère ! " Alors la tante pétunia éclata en sanglot. LEs vestes noires de la famille ne sourcillèrent toujours pas. Il n'était pas bon dans la bonne société de montrer ses émotions.

"__ excusez moi oncle Llyod, c'est de ma faute... balbutia Elis.

__ Ne dit pas de bêtise jeune homme, allons va donc t'assoir. " Le vieil homme qu'était l'oncle Lloyd, homme politique important de la cité et du marquisat, portait un monocle et la moustache blanche. Ses cheveux gris et mi long était coiffés en arrière et son sourire compressé sur son col dur formait inévitablement un double menton. Il toussa et ordonna de faire comme si rien ne s'était passé.
Mais tout le monde savait ce qui s'était passé, et pourquoi la tante Pétunia était ainsi. C'est que, avoir été amoureux de son frère, et se le voir voler par une autre jeune femme tout aussi charmante, qui donne naissance a un aussi beau garçon, cela ne pouvait qu'attiser la jalousie de la tante Pétunia. Et on avait eu la bêtise de lui confier Elis. Il paraitrait que c'était une demande du père de l'enfant. Mais qu'avait-il en tête bon sang ? La mort de sa femme ne l'avait pas arranger avant sa mort. Ah, les mystères et les plaisirs de la haute société...














Canal de Suez...
Marine égyptienne... éliminée, coulée, dispersée, par Xana
Marine israélienne... hors d'état de nuire...
Aviation égyptienne... mise K.O...
Aviation israélienne... elle résiste la coquine...
armée de terre égyptienne.... se demande où aller...
armée de terre israélienne... s'est perdue dans le Sinaï grâce à Xana
Avancé de l'armée stanislasienne... au sud de Port Said et déploiement des forces en majorité robotisée...
morts total: 3250 dont 250 stanislasiens...


... a trente kilomètres de Vienne... dans un bivouac...

Le capitaine Zucka s'était remis de sa blessure, et pouvait marcher librement dans le camps, durant sa convalescence imprévue. Ce soir là, il dormait sous une tente, et malgré le froid de l'hiver la sienne était restée quelque peu ouverte... c'est alors qu'il entendit un bruit de branchette se cassant. Ses yeux s'ouvrirent soudainement. Il ne se ferait pas avoir une seconde fois. Il pris ses lunettes à vision nocturne et alla discrètement voir entraver de l'ouverture de sa tente... et il les vit... les assassins, l'ennemi ! Ceux ci étaient sur le point d'attaquer un camps de blesser de guerre léger ! Alors l'air froid, il pris un flingue avec silencieux et ajusta son tire... et tira. Le SAS à cent mètres de lui s'effondra au sol. Zuck mis sa vareuse de camouflage... il allait un peu s'amuser.
Avec ses lunettes, il les distinguait bien dans la nuit. Il allait en faire une affaire personnelle. Ne voyant personne à l'horizon, il sortit discrètement de sa tente et se dirigea à pas de loup dans la forêt et se plaqua au sol. Il se rendit compte bien vite que deux SAS l'avait remarquer et s'apprêtait à le descendre. Alors il n'hésita pas une seule seconde et tira dans le tas. Ils s'effondrèrent, oui mais voila, l'agitation avait attiré du monde ! Alors les SAS décidèrent de se retirer doucement vers la forêt et de se dispersé... mais Zucka avait déjà changé de place. Il était imbibé de boue qui masquait sa chaleur, et étant habillé sombrement, il était difficilement visible.
Les SAS se confondaient avec des arbres, sauf que pour Zucka, les arbres méritaient de vivre. Il avait pris soin de prendre un petit pistolet mitrailleur avec lui, et avait attendu l'ennemi sur un des chemins les moins surveillé, à une bonne centaine de mètre de sa tente. Il les vit, et tira plusieurs rafales qui se confondirent avec les aboiements des chiens loups envoyés contre les SAS avec leur maitre peu commode. Pris en étau, le petit groupe de SAS se rendit. Les maitres chiens retenaient leur bête, et dans la nuit de janvier, allaient mettre aux arrêts ces soldats de l'ombre.
Mais Zucka arriva. Les stanis saluèrent le capitaine à demi fou. Ils virent bien que c'était grâce à lui qu'ils avaient pu arrêter les rosbifs. Mais ils n'avaient pu prévoir que le jeune capitaine allait tous les descendre d'une balle dans la tête. Mais à quoi bon, c'était de toute façon les consignes du Kaiser. Et qui serait au courant de ce crime de guerre ? Qui porterait plainte ?
Le sergent des maitres chiens regarda avec perplexité Zucka. Celui ci arborait un sourire fière, béa, comme si il était soulagé. Puis il s'effondra, il avait vengé ses amis. Il ne savait pas le pauvre que des SAS comme il venait d'en abattre, il y en avait encore plein qui écumaient la région.
Le sergent donna l'ordre de l'emmener. Ils avaient peut être le fameux officier tant recherché pour se débarrasser de l'ennemi ? Et avec, une bonne promotion à la clé.


Fantasia... camp des officiers supérieur, devant le siège de la capitale de Manster: Lenster.

Tout les officiers de la grande guerre était là. Du prince Marth, au marquis de Phéréa. Du Chevalier de Ike, au chevalier Link. Du Ephraim, au grand blond qu'était le prince de Frélia, Innes. Il y avait même la chevalière Tatiana, une sorte de garçon manqué, bourru et qui avait confondu de la Kaiser avec un palefrenier lors de leur première rencontre.

"__... La route de Tahra a été bloquée au sud mein Kaiser, ils ne peuvent recevoir aucun renfort de la part de leur alliés. Nous avons attirer les forces de Thracia dans les montagnes du centre, près de Alster, là où se joue une bataille cruciale se moment. Expliquait le prince Innés.

__ Parfait," dit le Kaiser. Soudain, un son de canon interrompis la conversation. Le siège de la ville continuait, avec ses bombardements. Une ombre masqua la lumière qui éclairait la carte, et un jeune homme dans la trentaine entra. Il portait les guenilles verdâtres des chasseurs alpins, et seul ses longs cheveux blond pouvaient apporter une certaine touche de couleur dans cet ensemble. Il fit le salut impériale et tendit quelques papiers de grandes importances. Le Kaiser les saisit et les observa. Il y avait bien l'annonce de la victoire de la bataille à Alster, mais il en avait été sûr dès le début. Mais c'était le second papier qui lui attira l'attention.

"__ Mouvement de troupes à l'extrême ouest ? Guerres civiles dans le sainte empire de Harmonnia ? Qu'est ce ? Demanda Ervig, assez largué il faut le dire.

__ Rien, c'est un immense territoire à l'ouest, qui autrefois était un empire puissant... comme le vôtre ! On dit que c'était le premier jardin d'Eden... Expliqua le roi Ephraim, tel un professeur d'université.

__ Ils ne manquaient pas d'air ses gens d'Harmonia, se plaignit Link, et nous on était quoi, de la chienlit ? Rajouta-il, toujours à la cantonade.

__... Le problème, c'est que depuis quelques décennies, il est déchirés en dans des guerres civiles qui opposent ses vassaux et ses fiefs. Les seigneurs locaux sont devenues puissant,certains égalant l'empereur, poste vacant je le rappel ! Les yeux d'Ervig s'illuminèrent discrètement, mais il garda son air impassible. Ainsi mein Kaiser, certains royaumes tels que Highlander, mais aussi des républiques...

__ Et vous me disiez que vous ne connaissiez pas ce système ! Dit Ervig, déçu.

__ C'était pour vous mettre en confiance...

__ O__O !

__ Bref, comme je disais, il y a des républiques, tels que la république de Tito, celle de Dunam, la confédération du commerce de Crésus. Ce sont les grandes puissances. Sans oublier la ville état de Jersey.

__ Et ? Fit Ervig qui voulait un véritable breifing.

__ Et il se trouve que comme l'indique ce message, la guerre a repris. Ephraim pris le message des mains du Kaiser et le lit attentivement. Bah, en fait, la guerre a repris entre Jersey et Highlanders. C'est tout. Le prince Bligt est complètement taré, ai-je oublié de le précisé ?

__ Nan, je l'ai rencontré une fois, nous avons fait une partie de chasse. Fit Roy, un psychopathe !

__ Pourtant le message stipulait qu'il y avait un accord de paix ? Fit Marth, incrédule.

__ Bah, vous ne connaissez rien aux politicienx vous ? Je vous l'ai déjà dit: intérêt. Ce Prince Bligt n'est qu'un amateur de manipulation. N'importe qui aurait pu trouvé une excuse pour relancer une guerre. Dit Ervig. Mais je n'aime guère ces instabilité à la frontière, je veux qu'on envoi quelqu'un là bas faire du repérage et m'informer du moindre évènement.Tiens vous par exemple !

__ Moi ? Fit le blond, chasseur alpin, le messager.

__ Oui vous ! Vous êtes venu à cheval de Alster jusqu'ici ! Vous pouvez bien faire ces quelques milliers de kilomètres jusqu'à Harmonnia ? On vous prêtera un hippogriffe ! En quelques jours, vous y serez !

__ Mais...

__ Vous appelez comment ?

__ Nash de Chateaubriand ! 32 ans, officier dans les chasseurs alpins de votre majesté !

__ Vous avez déjà eu des contacts avec Harmonnia ? demanda Ervig en regardant au dehors, en fumant un bon gros cigare.

__ Quelqu'un en effet. Je ne pourrais pas dire que je ne connaisse pas la région en tout cas.

__ Très bien. Vous partez pour Harmonnia, sur ce fameux champs de bataille. Vous m'enverrez des rapports tout les jours ! Avec la plus grande précisions vous m'entendez ? Je veux tout savoir, je fais confiance en votre instinct pour choisir la bonne piste qui nous donnera le plus d'info ! Je peux compter sur vous... Nash ?

__ Jawohl mein Kaiser ! Dit le soldat en se mettant au garde à vous.

__ Bien, que l'on prépare le matériel et les moyens nécessaires pour le voyage de monsieur. D'ailleurs, monsieur connait-il quelques pirouettes de magie ?

__ En effet mein Kaiser. alors Nash sorti ses deux épées, ce à quoi les autres officiers répondirent par le même geste, par prudence. Nash se retourna vers la ville assiégé, et avec un pincement au coeur, il lança un sort de ses épées. Un rayons bleuâtres en sorti et fit de terrible dégât sur le château. Voila, c'est un peu près ce que je sais faire.

__ Parfait... murmura Ervig. Vous partez sur le champs !

__ Et pour Alster que faisons nous mein Kaiser ? Demanda Link.

__ Bah, qu'ils massacrent le reste de leurs armées dans les montagnes, pour les effrayer ! Thracia se rendra d'elle même ainsi ! Ordonna Ervig.Il se tourna alors vers Nash qui restait là, penaud. Ben vous êtes pas encore parti vous ? Allez filez !

__ Bien Mein Kaiser !" Alors le jeune homme parti,prenant un hippogriffe chargé de vivres et de matériel de base. Il s'envola vers l'ouest. Une estafette arriva:

"__ Prenez cette ville !" Dit Ervig. Les canons se mirent à tonner ensemble dans un chant lugubre, crevant de plein fouet les murailles successives de la ville. Les dragons et les hippogriffes harcelaient les défenses s'établissant sur les murs, et les carrés des soldats portant le shako et le fusil se mirent en marche. Parmi eux, le sergent Garcia priait pour rester en vie, pour le petit Klent.
Dans son donjon, le roi Leaf se mourrait. Il était encore jeune, et sa touffe brune sur sa tête respirait encore la santé. Un filet de sang pendait du coin de ses lèvres et il tenait son ventre ensanglanté par les éclats d'obus. Son Palais tremblait de tout côté. Ses amis l'avaient abandonnés, ses soldats fuyaient. Il avait permis à sa famille de fuir, pour conserver le sang royal. Mais pour lui, c'était finit. Il avait tout de même eu le temps d'envoyer un corbeau au continent de Tellius pour qu'ils se méfient.Il avait beau être toujours jeune, il n'était pas bête et prévoyant pour autant.
Il relisait le dernier rapport de son espion enfermé dans les dragonneries de Akaneia. Celui ci expliquait les traitements à peine soutenable réservé à ceux qui s'occupaient de la traite des dragonnes. Leaf pleura. Voici donc le sort qui était réservé à son peuple ? Infamie !
Soudain, après avoir entendu des cris et des explosions, la porte de la salle du trône où il se trouvait fut défoncée. Un officier entra portant un uniforme noir et braqua un pistolet sur lui:

"__ Bon, vous êtes le roi ici ? Votre habit est tout tâché de sang ! du blanc en plus ! Bon, dépêchez vous, le Kaiser voudra vous voir avant de signer votre capitulation, sans condition bien sur. "
Leaf le regardait avec un rictus de douleur, et peinait à se maintenir debout. L'officier fit une moue de désespoir et ordonna à deux molosses de soutenir le jeune roi pour l'emmener auprès de l'empereur. C'était vraiment une salle journée pour cet officier. Il en avait marre de ces rois qui se prenaient pour des héros et des surhommes.


... Royaume Uni...

Il se préparait. Cet éternel beau brun à la peau bleuâtre, la peau d'un cadavre, aux allures de gentleman, aux gants renforcés, à la haute taille, qui était le majordome de la famille de Windsor, famille régnante au Royaume-Unis, se préparait pour un petit voyage: aller voir à Stanislastadt quel était l'activité étrange des stanislasiens. Celle ci n'était pas normale, ou plutôt paranormal. L'ange de la mort arrivait. Vladek prend garde à toi, car Walter te revoilà !












Will et Patrick étaient appuyés contre le mur, observant l'activité extérieur des dragonnerie, étonnés parce qu'ils voyaient lorsqu'une arme se braqua dans le leur dos:

"__ Eh vous ! " Un soldat les braquait avec son fusil, la baïonnette à quelques dizaines de centimètres de leur visage, quand soudain une voix douce et mélodieuse se fit entendre. Le soldat prit une mine béa, lâcha son arme, et se mit au garde à vous. Il s'en alla ensuite dans une autre direction au pas, comme hypnotisé.
Patrick et Will regardaient ça complètement ahuris et ne comprenant rien à la situation. C'est là qu'un svelte jeune homme aux cheveux blonds et aux habits excentriques se présenta déboulant de derrière quelques rocks.

"__ Vous êtes qui ? Demanda Will, inexpressif et sous le choc.

__ Je suis le magicien Darius ! Dit le concerné en faisant une révérence.

__ Ah ! Fit Patrick, complètement désarçonné. Après quelques explications, ils se mirent enfin d'accord chacun.

"__ Ainsi vous venez libérer votre frère retenu prisonnier ici ? Demanda Darius, ayant l'air de comprendre.

__ en effet ! Fit Will. Mais moi j'ai toujours rien compris à vos histoires de magicien fugitif.

__ Ce n'est pas grave. Vous avez dit que vous êtiez jumeau avec votre frère ?

__ Ouais." Alors Soudain, Darius empoigna le visage de Will et le regarda profondément dans les yeux. Le temps semblait s'être arrêté et Patrick ne pouvait ou avait l'impression de ne rien pouvoir faire. Et après avoir scruté les yeux bleus de Will, Darius se retira.

"__ PArfait, je sais où est votre frère ! Fit il.

__ z'avez fait comment ?!

__ Les jumeaux ont des liens spéciaux entre eux, tout comme les hybrides !

__ Les quoi ? Demanda Patrick, ne comprenant rien à ce monde de fou.

__ Je vous expliquerais un jour, mais donnez moi vos mains." Malgré leur méfiance, ils acceptèrent, et soudain, ils disparurent... à moins que l'on prenne la peine de baisser les yeux et de ne pas avoir peur des souris.

"__ En avant !" Fit Darius, guidant la troupe souriante. Celle ci aurait pu continuer son chemin comme si de rien n'était si il n'y avait pu autan d'agitation. Les soldats criaient à l'attaque aérienne. Des hippogriffes de Thracia attaquaient la dragonnerie. Il fallait donc mettre les travailleurs en sûreté, dans les souterrains, et aller sur les DCA.
Darius savait pertinemment où se trouvait Peter, dans la zone la plus dangereuse, la zone numéro 4.
Entre les pieds et les rochers, ils si dirigèrent difficilement. C'est alors que Will cru reconnaitre une étrange silhouette. Ce pourrait-il que ce soit lui ? Il en informa Darius qui se dirigea vers l'épaule du jeune homme... mais en lévitation. Inutile de vous décrire sa frayeur quand il vit la souris sur son épaule. Peter fit hélas l'erreur de la regarder dans les yeux. C'est donc sans résistance qu'il se fit guider par la souris qui après l'avoir hypnotiser, lui communiquait les ordres par télépathie.
Les soldats étaient presque tous parti sur les défenses antiaérienne, où étaient tellement affolés qu'ils ne remarquèrent pas l'absence du prisonnier Breton. Peter était seul, son ami dont il n'avait jamais su le nom était mort. Il n'avait pas résisté aux travaux si difficiles.
Ils empruntèrent donc un escalier discret sur la gauche menant à des écuries de secours. C'était indiqué par un panneau. Après les avoir montés, ils reprirent leur forme normale. Darius réveilla Peter qui sous le choc de l'hypnose, s'évanouit et tomba dans un profond sommeil.

"__ Comment on pilote ça ? demanda Patrick, dégouté, en pointant des hippogriffe.

__ C'est comme un cheval. Répondit Darius, trop occupé à monter Peter sur le dos de la monture.

__ Comment on pilote un cheval ? demanda Will. Darius les regarda, ça n'allait pas être de la tarte. Puis, tout à coup, Will se sentit vaciller. Patrick avait mal à la tête et tout deux s'effondrèrent, en reprenant leur forme de souris. Darius les mits dans sa poche. C'est alors qu'il observa Peter et se mit à ricaner. Quelques incantations et le jumeau breton se retrouva petit et poilu comme une souris: il en était devenu une et dormait toujours avec conviction. Darius le mit dans la même poche que les deux autres compères. Il alla ouvrir la porte de l'écurie donnant vers l'extérieur, monta sur l'animal ailé et s'envola vers un étrange nuage.













Après plusieurs jours de conflit...

nous étions le 25 janvier 2021. La situation globale était assez troublante. D'un côté, sur le front européen, on chantait déjà le requiem pour le régime du Kaiser, tandis qu'en Afrique du nord, la situation était désastreuse pour les alliés. Non seulement les stanislasiens avaient réussis à débarquer sur les côtes du désert du Sinaï, mais en plus, ils avaient réussi à contrecarrer Tsahal, l'armée israélienne ! Non seulement tsahal n'avait plus aucun moyen de communication dans le désert, mais l'arrière n'avait plus aucune nouvelle du front ! La population s'informait via internet et la télévision ou la radio, quand ces médias n'étaient pas coupés chroniquement par Xana.
Le delta du Nil en Égypte était sur le point d'être envahit par des unités spéciales stanislasiennes. Si cela se confirmait dans les prochains jours, le gouvernement égyptien n'aurait plus les moyens de nourrir sa population, mais il perdrait aussi un important moyen de communication !
Mais en se lançant sur ce front, les troupes de l'hippogriffe se mettaient à dos des islamistes armés appelant à la guerre sainte contre l'ennemi occidental. De plus, ce front était contesté à l'intérieur même de l'empire. On ne voyait pas en quoi cette guerre concernait les p'tites gens. Pourtant, en créant un bouleversement dans la région, le Kaiser avait aggraver la crise mondiale, notamment le commerce et l'économie de la région, provoquant des crash dans différentes bourse du monde, augmentant le prix des denrées de premières nécessitées et du pétrole. Il avait affaiblis l'ennemi.

"__ Qu'est ce donc que ces ... manifestations Fritz ? Demanda Ervig, observant des documents dans son bureau.

__ Des soldats et des citoyens, notamment des jeunes gens, refusant de s'enrôler dans l'armée. Ils ne veulent pas s'engager dans un conflit qui ne les concerne pas en Afrique du Nord.

__ Pff, ils préfèrent aller combattre à Vienne alors que nous savons tout deux que cela ne servira à rien, il en va de leur sécurité, de leur survie. Dit Ervig sur un ton mystérieux invitant au secret.

__ Tout juste mein Kaiser. Devons nous laisser la situation pourrir ? demanda Fritz.

__ Bien sûr ! Je n'ai que faire de ces jeunots paumés. Passons à l'élimination de ces SAS dans nos arrières.

__ Stop. Je dois vous conter une anecdote assez intéressante. Ervig sembla intéressé. Aux environs de Vienne, un jeune capitaine a anéanti tout un groupe de S.A.S tout seul, alors qu'il était blessé !

__ Son nom ?

__ Capitaine Max Zucka. Il venait de finir ses études dans la police quand il s'est engager dans l'armée. Dit Fritz en passant un dossier à son Kaiser.

__ Bien, fit Ervig, que l'on confie la mission d'éradication à ce Zucka.

__ Vous êtes sur mein Kaiser ?

__ Parfaitement ! Il nous faut du sang neuf, quelqu'un de déterminé et d'inflexible... ce type semble s'adapter au profil recherché. "
Le Kaiser était sur le point de classer le dossier sur les manifestations quand une fenêtre s'ouvrit sur son ordinateur. Son secrétaire particulier venait lui annoncer une nouvelle. En fait, c'était Von Schnipzel qui voulait lui parler. Ervig accepta la demande et fut mit en communication avec le laboratoire du vieux savant. Quand son visage apparu, il semblait fou et joyeux, excité et fière:

"__ Mein Kaiser, c'est un grand jour ! Dit il, j'ai réussis mein Kaiser ! J'ai réussi !

__ Mais de quoi parlez vous ?!

__ J'ai réussi ! dit Von Schnipzel, en montrant du doigt trois corps juvéniles dans des bocaux géants. J'ai crée des HMG d'après des cellules souches et différends ADN dont le votre ! C'est une merveille !

__ Je comprend votre joie docteur mais...

__ Vous allez leur donner un nom ?

__ Pardon ? fit Ervig, désarçonné.

__ Mais oui mein Kaiser, vous serez leur parrain ! Allez y. Tenez, le blond aux cheveux argentés ! Dit il en montrant le premier enfant dans le tube.

__ Bah... Delgado tiens ! Le deuxième, le brun_ qui me ressemble_ Abel, et le rouquin... Rio !

__ Ce sont de très jolies prénoms mein Kaiser ! Dit Von Schnipzel, comme fou.

__ et qu'allez vous faire de ces fœtus docteur ?

__ Ah, je vais accélérer leur croissance, et ils grandirons... ils sortiront des tubes quand ils auront l'apparence de jeunes gens de treize ans !

__ vous êtes fou...

__ C'est pour l'empire mein Kaiser... pour l'empire !"

La communication fut coupée... Ervig avait eu un peu peur il faut le dire. Von Schnipzel lui foutait les boules des fois. Ce vieil imbécile avait réussi à créer des humains tout seul... d'après de simples ADN. C'était de la folie. Sur quoi tout cela déboucherait-il ?
C'est alors qu'un message arriva, venant de l'état major. Le Kaiser ordonna alors que son service personnel soit transféré dans le poste de commandant avancé du nord de la Stanislasie qui n'était qu'à quelques heures de Stanislastadt à vol d'oiseau. C'était la même base où Strauss avait passé son entretien d'embauche. Fritz devait aussi venir ainsi que Sakariov. C'est que l'affaire était grave: d'ici 48h, les alliés entreraient dans Vienne. Ils allaient recevoir une sacrée surprise.


Dans le ciel de l'Allemagne.

C'était un avion de l'armée britannique, un Airbus A400M. Il volait à bonne vitesse au dessus de l'Allemagne, au millieu du froid et de la tempête de janvier. Il survolait la Bavière. Cet avion devait larguer un passager spécial au dessus de la Stanislasie.

"__ Je savais pas que les Boys engageaient des gosses ! Dit le pilote à la cantonade, sur un ton d'étonnement et de remontrance envers le passager. Je vois pas pourquoi on devrais gaspiller du kérosène pour cette mission, je sais même pas de quoi il s'agit ! Je me souviens que...

__ Vous devez juste savoir que de cette mission dépens la survie de l'humanité et la continuité de l'empire britannique. Dit le passager.

__ Qui aurait cru qu'un jour un gosse me sortirait un tel discoure !

__ Je ne suis pas un gosse... j'ai plus de 200 ans ! J'ai connu la reine Victoria quand elle était jeune ...

__ Et mince ? Railla le pilote...

__ Elle a toujours été la même à mes yeux... à l'époque je n'étais qu'un page ! Et aujourd'hui je suis un vampire et j'ai gravis les échelons. Y a rien d'autre à savoir.

__ qui aurait cru un jour que je déplacerais un Airbus A400M rien que pour un vampire... grogna le pilote.

__ Taisez vous, et conduisez, c'est tout ce que la reine vous demande ! "Dit le passager.
Il s'appelait Walter, il avait 200 ans, brun mystérieux aux airs de dandy avec des pattes près des oreilles, on l'appelait l'ange de la mort, l'épéiste du jugement dernier et il devait mettre hors d'état de nuire les plans paranormales stanislasiens. Pour cela, ils se dirigeaient vers le QG du responsable de tout ceci... vers le QG du Kaiser. Fallait que Walter ai une petite discussion avec lui... et ce serait l'occasion de revoir ce bon vieux Vladek !

"__ au fait, vous avez des cigarettes ? demanda Walter.

__ Désolé gamin, mais je ne donne pas de tabac aux mômes... question de principe. Mais le pilote n'eut pas le temps de dire ouf que de longues griffes fines et mouvantes se faufilèrent autour de lui et attrapèrent un paquet de tabac dans sa poche. Eh !!

__ Je ne suis pas un gosse... j'ai beau être juvénile, j'ai pas 16 ans et je vous emmerde !

__ moi aussi... "murmura le pilote, énervé et vexé.

Quelques chasseurs furtifs passèrent ici et là, c'est que ça chauffait sur le front.


Vienne...

Un camion trnasportant des troupes venait de s'arrêter. Il n'était qu'à 10 kilomètres de Bratislava, son objectif et il venait de recevoir un message.
Le pilote prit le haut parleur et communiqua l'information.

"__ Capitaine Max Zucka, vous serez prié de vous rendre aux PC du colonel Zimmer dans les plus bref délai à Bratislava... c'est un Kaiserbefehl capitaine."

Zucka écarquilla les yeux. Il avait dû mal entendre. Un kaiserbefehl... pour lui. Aller revoir le vieux Zimmer ? C'était de la folie... un rêve. en fait, tout cela l'intriguait plus qu'autre chose. Autour de lui, ses camarades l'observaient, étonnés et intrigués.

Paris... siège de la DGSE

C'était dans une salle des sous-sols, il y avait dans cette pièce sobre quelques agents, Will, Patrick et le procureur Grison, et Peter, allongé sur un lit, ou quelque chose qui y ressemblait.

"__ Enfin, il se réveil ! Dit Grison !

__ Peter ! Fit Will, en se ruant sur son frère, mais des agents l'empêchèrent d'aller plus loin.

__ Tu es enfin réveillé ! Penses-tu, 5 jours de coma ! Fit Patrick, soulagé.

__ Je suis où ? Demanda Peter en se relevant, l'air défoncé et la tête dans le cul, il faut bien le dire.

__ Vous êtes en sûreté monsieur Breton. Il y a un mois de cela, vous avez tenté d'assassiner Ervig Ier de Stanislasie, mais vous avez échoué, il vous a donc fait déporter dans un camp spécial où vous avez été malade.

__ Quoi ? Mais c'est pas...

__ J'ai fait un étrange rêve ,fit Peter, avec des dragons, des souris qui parlaient...

__ normal monsieur Breton, vu que vous êtiez en mauvaise santé dans ce camp de travail. Rajouta Grison devant l'air interloqué de Patrick et Will. Ces deux là furent chasser vers l'extérieur de la pièce. Peu après, Grison vint à leur rencontre.

"__ Je comprend votre rage, dit-il, mais essayez de comprendre que Fantasia est sensée être secret défense. Nous allons faire en sorte qu'il oublie...

__ Et nous ? Demanda Patrick, choqué.

__ Vous travaillez pour la DGSE à présent, c'est normal.

__ C'est dégueulasse oui !" Fit Will en sortant malgré les protestations de Grison.
Patrick et Will ne comprenaient pas la raison d'état. Et vu l'état de Peter, ils ne savaient pas combien de temps il serait retenu par les services de renseignements français.



Périphérie de Vienne...

Ils se trouvaient derrière un morceau de béton qui autrefois était lui même un morceau de cet immeuble défoncé. Des barres de fers rouillées en ressortaient et le froid les rendait collant.
Pourtant, c'est de là que le sergent Gordon coordonnait son unité.

"__ Max, dit-il, regarde voir si il y a de l'activité à l'intérieur de cet immeuble." Fit-il, en montrant du doigt des ruines. Max, notre jeune ami du Dakota, mit en place ses lunettes spéciales à vision infrarouge pour visualiser la moindre trace de chaleur dans cet immeuble... mais rien. Il n'y avait rien. Le sergent était insistant et max souleva son fusil pour voir si il n'y avait pas de sniper embusqué, mais rien, il n'y avait rien.
Un char américain Abraham arriva par leur gauche, ils en profitèrent pour être escorté et couvert pour progressé plus facilement dans la ville. Mais rien... il n'y avait rien. Par contre, de dessous une plaque d'égout, quelque chose les observait.

"__ Ils arrivent Commandant. Fit cette chose lugubre.

__ Parfait, fit le bras droit de Von Schnipzel, préparons nous à recevoir notre Kaiserbefehl. "

Et les deux ombres du crépuscules disparurent dans l'obscurité putride des égouts de Vienne. Ils passèrent devant un tas de cadavres pré mâchés. Des troupes d'élites françaises spécialisées dans la guerre souterraine et infiltrée. en attendant, c'était les asticots qui les infiltraient.













Bratislava... PC du colonel Zimmer.

Ce n'était pas ce genre de PC mobile que l'on pouvait apercevoir derrière leur blindage et leur camouflage sur les champs de bataille. C'était tout simplement un bureau comme un autre, entouré d'un petit secrétariat misérable comme un autre dans un des plus beau bâtiment de Bratislava, à quelques couloirs et deux étages du territoire du vieux général Pletzy.
Zimmer tortilla sa moustache brunâtre entre ses doigts de pianiste et lut une dernière fois se Kaiserbefehl que Pletzy lui avait fait donner. Il devait trouver un officier digne de ce nom pour se débarrasser de ces commandos qui gênaient les arrières stanislasiens. Cette mission aurait pu être confiée aux corps spéciaux de la garde impériale, où à d'autres commandos. Mais non, à croire que l'empereur était pressé et qu'il voulait tester une personne, voir tenter une expérience pour créer quelque chose de nouveau, mais quoi donc ? C'était ce que se demandait Zimmer . Il ramassa donc ce dossier sur Zucka. Visiblement, le colonel ne comprenait plus rien. D'un côté le petit Kaiser lui demandait de trouver un officier, et de l'autre, il lui en donnait un ? A quoi cela rimait-il.
Soudain, la porte toqua et une jeune femme originaire de la ville et qui avait été recrutée pour assurer, comme de ses nombreuses congénères courageuses refusant de quitter la ville, le travail de secrétaire pour les stanis. On disait aussi putain pour stanis, mais cela dépendait bien évidement du point de vue. La jeune femme fit entrer un jeune officier au teint blafard et aux yeux bleus orageux et mélancolique, encore embourbé dans son vieil uniforme usé de combat.
Zimmer le jaugea quelques secondes et l'invita à s'asseoir. Ce à quoi le jeune capitaine répondit en faisant le salut impériale. Zimmer venait d'oublier ce geste cérémonieux, car en temps de guerre, on pouvait se permettre de dire merde au petit Kaiser.

"__ Alors c'est vous, le capitaine Max Zucka hein ? Demanda Zimmer, comme si il n'était pas convaincu par son kaiserbefehl.

__ en effet mein Oberst! Répondit le petit capitaine, peu sur de lui.

__ ah mais je me souviens de vous, je vous ai remis vos galons il y a quelques semaines de cela ? Hein ? Près de St-Polten ?

__ C'est cela mon colonel.

__ Ah le temps passe si vite... Songea à voix haute Zimmer, en s'allumant un cigare, le front aussi... mais cela pourrait changer grâce à vous capitaine.

__ Pardon mon colonel ?

__ en effet, j'ai reçu un ordre de notre Kaiser demandant le recrutement d'un officier particulier pour anéantir les SAS et KSK, delta force etc sévissant dans notre dos, et étant responsable en parti de notre... retraite.

__ Moi ? C'est trop d'honneur mon colonel... pourquoi ne pas confier cela à la KKB ( Kommandos der Kaiserbewachung, soit Commandos de la Garde Impériale ) ...

__ Elle est sur les nerfs capitaine... alors que vous, vous avez réussi à éliminer plusieurs SAS, blessés.... nous passerons l'éponge sur ce qui est arrivé aux autres, n'est ce pas ?

__ Sûr mon colonel. répondit Zucka, hésitant.

__ C'est un Kaiserbefehl... un tremplin pour votre carrière, et surtout vous serez secondé par les meillers, une section spéciale sous votre commandement ! Dépendant de la KB bien entendu.

__ Mais mon colonel, je ne fais même pas parti de la Garde...

__ Cela peut s'arranger, c'est un kaiserbefehl....

__ Mais je ne suis qu'un appelé, de la police...

__ Kaiserbefehl capitaine, Kaiserbefehl... exécutez votre mission...et vous verrez...

Après un long moment de tension et d'hésitation, le capitaine accepta.

__ Au fait capitaine, il y a ceci pour vous... au cas où... "dit le colonel, sur le ton de la confidence et du sous entendu opportuniste. Le papier que lui tendait Zimmer portait comme nom: projet 666... et un message spécial du Kaiser.
Zucka prit congé de son supérieur sans savoir où il devait aller. C'est alors qu'une voiture l'attendait dehors. Il allait passer devant sans s'en rendre compte ni y faire attention quand le chauffeuse le sermonna:

"__ Hey ! C'est vous le capitaine Zucka ? Montez, c'est un Kaiserbefehl !"

Le capitaine le regarda éberlué, et monta.

"__ Agent Elena des chevaliers des l'ordre de l'hippogriffe. Je dois vous mener au point de contrôle n°17.

__ Pardon mademoiselle ? demanda Zucka, étonné et perdu.

__ Vous verrez, vous comprendrez vite. Vous avez lu le dossier 666 ?

__ Heu... non.

__ Lisez, et vous comprendrez... dit Elena, honteuse au fond d'elle. Elle avait lutté de toute ses forces contre ce projet, et elle se retrouvait à faire la petite agent de terrain pour le compte non seulement des chevaliers, mais aussi de l'Organisation de l'Hippogriffe, et même des services de renseignements.
Zucka commença à lire. Il avait déjà lu une chose comparable dans sa jeunesse, mais ce n'était que de la fiction. Là, c'était différend, il y avait tout un rôle pour lui. Quand au message spécial du Kaiser, il était affligeant, presque toutes les instructions étaient préparés. Il n'avait qu'à appliquer. Mais l'avantage, c'était que ça lui donnait une grande part d'improvisation... offrant un met de choix à son instinct de flic à peine né... le Kaiser avait vraiment tout prévu.


Quartier Général du Kaiser...

Dans cette froide nuit de janvier, sur un sentier large et boueux où la neige immaculée se confondait avec la terre grasse, où les arbres désarticulés et sombres s'organisaient en une sorte de haie d'honneur, un cavalier noir passa.
De son apparence fantomatique, monté sur un cheval noir et puissant, il ne se fit pas prié pour passer devant les soldats de la KB qui le regardèrent terrifié.

"__ J'ai un message pour le Kaiser ! dit-il de sa voix métallique.

__ Z'avez un passe... soldat ? demanda l'officier impétueux du groupe, à un check-point.

__ La mort vous suffirait-il sergent Hans Gravosky, originaire de la ville de Baden, née en 1979 le 2 mars, un vendredi pour être précis... offrant sa mère à la mort durant l'accouchement...

__ Ce... ce n'était pas... de ma faute... dit le sergent, prit d'un ascenseur émotif terrible.

__ La mort est juste... elle saura faire la part des choses en temps voulu ! Mais le temps n'attend pas, alors je n'ai que faire de vos formalités débiles: laissez moi passer.

__ allez-y cavalier ! dit le caporal du groupe, devant son sergent traumatisé. Le cavalier passa et disparu au loin.
Les soldats de la KB se demandèrent ce qui venait de ce passer. Il ne fallait mieux pas qu'ils sachent.
Pourtant le cavalier poursuivit son chemin entre les arbres maudits de cette forêt du nord de la Stanislasie. Finalement, il aperçu des lumières au loin. Celles-ci lui firent horreur, mais depuis les dernières reformes, cela avait changé... par Kaiserbefehl.
Notre... homme donc se dirigea vers ces lueurs perdues dans les ténèbres. De son regard infaillible, il remarqua bien en évidence les patrouilles canines dans la forêt, ses KB spéciaux, équipés de matériel dernier cri, passant entre les arbustes tels des ombres. Mais il n'avait pas fin et ce n'était plus dans ses missions à présent.
Il arriva près d'un pallier donnant sur un immense Bunker camouflé. Des membres des services de sécurités tenus au secret s'avançrent vers lui. Le cavalier descendit de sa monture maudite d'un pas rapide, voir inhumain et se pressa auprès de ces misérables mortels.

"__ Et vous ... commença une officier. Le cavalier montra son badge, mais visiblement l'officier n'était pas encore au combat. Dégagez dit-elle. alors le cavalier dû mettre en pratique une méthode radicale et autorisée: ordre du Kaiser. Sa gueule sortie de l'ombre et son nez se transforma en museau. son haleine putride alla chatouiller les nez des autres gardes qui reculèrent d'effroi. Alors l'officier compris vite sa méprise. alors c'était donc ça ? Le cavalier entra donc et alla directement au bureau de son Kaiser, se foutant pas mal des formalités établies par les mortels insignifiants autour de lui.
Il se retrouva dans une antichambre, seul... et de par sa droite, un jeune homme entra alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le bureau du Kaiser. C'était Strauss. Celui ci vit le cavalier sombre et ne pu que émettre quelques mots d'alertes incohérents. Il aurait pu être dévorer à cause de l'exaspération du cavalier si une ombre mouvante et gluante n'était pas tombée du plafond pour reprendre une forme acceptable.

"__ Vladek... je déteste quand vous faites ça ! Réussit finalement à articuler Strauss.

__ Je vous sauve Ludwig... et c'est comme ça que vous me remercier.

__ Ces humains sont vraiment immondes. Des cafards ! Dit le cavalier, les poings sur les hanches.

__ J'en sers un...

__ Je ne m'excuse pas.

__ que viens-tu faire ici depuis tout ce temps pignouf ?

__ Vladek, je suis rangé à présent. A Fantasia, la guerre entre les lycanthropes et les vampires sont finies... grâce à un hybride. Quelle ironie tout de même ! Et c'est sur les humains ennemis du petit Kaiser que ça va se retourner ! J'en ri !

__ tu n'as pas répondu à ma question... esbroufe !

__ Je viens porter un message pour le petit Kaiser. Un message de son espion en terre d'Harmonia, une contrée de coincé du cul et du cou d'ailleurs.

__ Je croyais que c'était les corbeaux qui étaient responsable de ça... dit Vladek, dur et perçant.

__ Les temps change. Ton maitre à créé un service postale entre le Fantasia et Gaia, ici donc, pour sa messagerie personnelle. Les corbeaux croissaient trop: tu comprends ?

__ As-tu un message formel du conseil des mages de Fantasia ? Non je suppose, alors files moi ce message et je le porterais à mon maitre... moi même.

Il eut un long silence dans cette petite pièce, où les ombres de chaque objets se mirent à bouger dangereusement. Strauss commençait à faire dans sa culotte quand un des deux protagonistes recula dirons nous.

__ tiens pinne d'huitre va ! Et passe le bonjour à ton petit Kaiser ! Jamais vu un maitre marionnettiste pareil ! Dit le cavalier visiblement lycanthrope en sortant. Il s'arrêta soudain au pas de la porte et prit une mine d'incantation et de démon. Dis lui que si il continu... ça pourrais le perdre...

__ Il a tout prévu... jusqu'à la mort définitive de chaque citoyen. répondit Vladek, confiant.

__ Un vrai maitre marionnettiste ! Dit le cavalier, hilare et sortant, prenant la forme d'un corbeau pour narguer le vampire, créant une véritable pagaille dans le service impérial.

"__ qui était-ce ? Demanda Strauss, suant.

__ Autrefois jeune Ludwig, ce loup garou était un garde chasse réputé... qui chassait les vierges... hélas un jour il tomba sur une lycanthrope... c'est ainsi qu'il devint loup garou. Pour ne pas être tué par l'inquisition, il profita des réseaux passant à Fantasia. Il fut parmi ces être alimentant les guerres de races des ténèbres ou non en cette terre de de Fantasia. C'était mon garde chasse quand je faisait frémir le grand turc ! C'est moi qui l'ai protégé. Et depuis... il devenu drôlement puissant. qu'est ce qu'on rigolait et qu'est ce que l'on a rigolé.

__...ah... fit Strauss, terrifié par ces histoires. Vladek allait rentrer dans le bureau de son maitre quand il sentit une présence ennemi au loin... dans le ciel. finalement il n'en dit mot et entra dans le bureau de son Kaiser. Il lui passa le message. Voilà ce qu'il disait:

" Heil Und Respekt mein Kaiser.

C'est votre espion personnel, le sergent Nash de Chateaubriand qui vous écris des terres d'Harmonnia. Depuis quelques jours que je suis ici, je dois vous dire que la guerre fait vraiment rage. Quand je suis arrivé, j'ai causé avec des paysans me faisant part des dernières nouvelles et rumeurs. apparemment, la paix entre Highlander et Jownstown aurait cédée. Le Prince Bligt serait reparti en guerre. J'ai aussi entendu dire de bouches sûr que cette reprise du conflit serait dû au massacre de jeune soldat de Highlander... par Highlander elle même ! Il y aurait deux survivants que j'ai aperçu. Pour l'instant, j'essaye d'en apprendre plus sur ce prince Bligt, je me suis infiltré dans son camp et me suis fait passé pour un soldat de sa garde personnelle. J'ai pu aussi rencontrer la princesse Jillia... une charmante personne, je vous jure. Pour l'instant, je ne sais que peu de chose, mis à part que la guerre semble gagnée d'avance pour le prince bligt. Mais on est toujours à la recherche des deux survivants au massacre sois disant orchestré par le prince Bligt. Je vous tiendrais bien entendu au courant de la suite des moindres évènements en ces terres.
Heil Und respekt à vous mein Kaiser !
sergent Nash de Chateaubriand"

Voila ce que disait ce message. quand Ervig l'eut finit, il prit un papier et s'apprêtait à répondre... mais pour le cas de Tellius cette fois ci. Il croyait que Harmonia lui donnerait du temps. Il se trompait.













Sortie de Bratislava...

On avait confié un étrange bataillon au capitaine Zucka. Et pas que des cas. Prenez ce type là bas par exemple ! Il avait de ces moeurs... ses reniflements... son regard... ses tics... il n'était plus vraiment humain. Et cette femme ! En était-ce une ? Sous cette montagne de matériel et protéction, on aurait plutôt dit un bulldozeur. Et cette personne, taciturne, géante, massive, livide, aux dents acérés et à la chevelure... aux poils... bref, c'était assez étrange. Sans oublier les vieux de la vieille, ceux de la première heure, les vingt ans de services ! C'était une petite centaine de soldats en armes prêt à servir qu'ils disaient, pouvant faire face à toutes les situations qu'ils se vantaient.
Le capitaine relut la lettre de son Kaiser: éliminez et anéantissez tout nos ennemis, tout groupe agissant en terroriste. Pas de quartier, vous avez carte blanche.
Et ce projet 666... il avait une idée... Il examina les champs autours de lui. C'est que entre Vienne et Bratislava, c'était presque la campagne. Zucka prit ensuite une carte envoyée par les services de renseignement militaires lui donnant un emplacement approximatif des différends commandos ennemis qui bougeaient sans cesse, dois-je le rappeler ? Il y en avait un qui n'était pas loin, mais ils avaient déjà dû les repérer pour aller bivouaquer ailleurs. Soudain, son "soldat loup" comme il l'appelait pour s'amuser s'avança vers lui.

"__ Capitaine, je les sens.

__ Pardon Lieutenant ?

__ Je sens l'ennemi je vous dis. Ils sont à un kilomètre pas plus, vers l'ouest, au sud... près de la rivière... ils mangent: il est midi. Dit le lieutenant massif, en reniflant.

__ Vous... vous allez bien Lieutenant ?

__ Mon odorat ne me trompe pas. Ils sont là bas ! Dit le lieutenant en pointant un point précis vers l'horizon. Il acquiesça, que risquerait-il à suivre quelqu'un ayant plus d'expérience que lui dans le domaine ?
Le capitaine mit donc son bataillon en place, de façon que si les hypothétiques ennemis voulaient s'enfuir, ils n'auraient d'autre choix que de se jeter à l'eau.
Les informations du lieutenant furent confirmées par un contact radio avec la base qui se révéla positif. Le technicien des télécommunications de la troupe se connecta au serveur de l'armée stanislasienne. Il fit quelque manipulation et se retourna fièrement vers son capitaine.

"__ J'ai capté les signaux ennemis et je les ai coupé capitaine !

__ Bravo caporal. Allons-y."

Et c'est en mode furtif qu'ils se dirigèrent vers cette troupe de SAS. Ce 27 janvier 2021, les escadrons de la mort se mirent en marche.


Vienne... quelques jours avant...

L'unité du sergent Gordon marchait dans les rues de la capitale autrichienne... vide. Plus rien. Il y avait au milieu des rues quelques restes de brasiers, des séquelles des bombardements. Ces restes de brasiers étaient tout simplement les cendres des documents brûlés par les stanislasiens dans leur fuite.
Soudain, Mick se mit en courir dans la direction du sergent qui discutait avec Max, notre jeune ami du Dakota. Mick semblait essouflé et choqué par ce qu'il avait vu, ou pensait avoir vu...

"__ Sergent ! sergent ! Criait-il. Là, dans les égouts !! Les égouts !

__ Quoi dans les égouts ?!

__... des cadavres sergents... des gards de la delta force... Dit Mick, anéanti.

__ Max, avec moi ! Les autres, dit il en s'adressant à la troupe, quadrillez moi le quartier par binôme ! Montrez moi ça Mick !"

Celui ci les guida vers une bouche d'égout, à une dizaine de mètres de là et en dégagea la bouche. Ils descendirent et le spectacle qui s'offrit à eux...

"__ Oh mon Dieu... murmura le sergent, qui avait perdu toute envie de gueuler devant ce massacre. Encore heureux qu'on voit leur badge... sinon on ne ferait pas la différence entre un frog et un italien ! "

Les cadavres étaient un peu éparpillés partout dans le long couloir funeste. Seul le rouge du sang de ces pauvres agrémentait le décor de couleur vive. Certains morceaux de ces cadavres pendouillaient joyeusement à quelques endroits ici et là, presque mâchouillés, voir carrément déchiquetés.

"__ C'est qui à fait ça sergent ? Demanda Max, terrifié.

__ J'en sais rien gamin, mais on va les trouver ces fumiers."

A moins que ce ne soit ces silhouettes et ses yeux rouges bien au loin, à peine visible, qui ne les aient trouvé, en premier.


Quartier Général du Kaiser, nord de la Stanislasie.

C'était dans cette luxueuse salle à manger que dinait le Kaiser. Malgré le fait qu'elle se trouve dans un bunker, elle n'avait rien à envier à ces congénères des palais. Il n'y avait qu'une simple fenêtre qui offrait à cette pièce un pont vers l'extérieur. Une fenêtre bien fragile.
Ervig porta à ses lèvres un magnifique verre de vin italien, il se fit reservir par une personne habillée en noir dont on ne voyait le visage. Von Schnipzel ne se tenait pas loin, juste derrière, les mains dans le dos, le sourire satisfait.

"__ A votre avis docteur, quand le projet 666 pourra être définitivement opérationnel ?

__ Ce n'est qu'une question de jours voir d'heures mein Kaiser. Les soldats ont déjà réussis à se faire discret et à éliminer tout les témoins. Mais, ils sont encore assez animal, pas suffisamment humain.

__ Vous savez pourtant bien docteur qu'un humain à la guerre, ça n'existe pas, il n'y a que des bêtes assoiffées de sang portées par l'adrénaline.

__ C'est en effet juste mein Kaiser. Ce sera bientôt tout une légion qui pourra s'éveiller et surprendre vos ennemis... alors qu'une nouvelle se prépare derrière...

__ Si vous me parlez encore de vos HMG...

__ Mais ils sont sortis des bocaux, ça y est mein Kaiser ! Ils sont vivant ! Depuis quelques jours que vous êtes ici et ils ont grandis ! Ils sont comme des kinder de 10 ans ! C'est fabuleux ! Pensez donc, les caractéristiques d'un lycanthrope et d'un vampire sans les défauts: magnifique.

__ Morbide et indigne. C'est parfait pour le court terme mais après ?"

Ah ce moment là, la seule fenêtre se brisa. Une esquisse atterrit au sol, ou plutôt un fringuant jeune homme au gilet sombre et au pantalon gris droit, équipé d'une paire de mitaines bleues. Il avait le teint livide et les cheveux noirs mi long, avec des pattes près des oreilles. Un fière jeune homme en fleur ! Il se releva et fit danser ses ongles... ou ses griffes. Prenant des longueurs mouvantes et démesurés, il s'en servait comme de corde très coupante.

"__ C'est vous le Kaiser de Stanislasie ? Le roi William m'a chargé de vous dire que vous faisiez des truc pas joli et que vous deviez payez.

Il eut un long silence dans la salle où tout le monde regarda le jeune homme, sauf Ervig. Von Schnipzel observait l'inconnu... et le reconnu. Mais au moment où il allait dire la remarque fatidique, Ervig lui ordonna de se taire par un geste. Il fit comme si de rien n'était.

"__ Inutile de sonner la garde, j'en ai massacré plein. Sont amusants vos bonshommes !"

Mais aucun des trois antagonistes de la pièces ne prêta attention à la remarque du jeune homme.

"__ Eh ! Vous allez crevez et vous vous en foutez ? Von Schnipzel, je comprend il est déjà un peu mort la raclure ! Il sait que je dois le trucider un jour et que j'en meurs d'envie, mais vous là... le Kaiser... c'est parce que vous êtes épaulé par une sorte de Voldemort que vous êtes si confiant ? Pas original !

Ervig essuya le coin de ses lèvres avec sa serviette et posa sa fourchette pour prêter attention au jeune homme.

"__ C'est donc ceci que m'envoie le Roi William ? Intéressant. Ensuite.

__ Merde !!! Cria Walter, le majordome de la famille Windsor en envoyant l'une de ses griffes contre le visage du Kaiser qui ne sourcilla pas. La lame fut retenue d'une seule main par l'étrange Garde du corps qui retira sa cape. Vladek ?! Toujours ici ??

__ Toujours ami du thé de 5h post medium ! Fit le vampire, un regard de défit dans les yeux, retenant la griffe qui commençait à se briser.

__ tu sais que tu es du mauvais côté, laisse moi au moins tuer Von Schnipzel ! C'était notre mission à la base, rappelles-toi !

__ Désolé mon cher, mais ce mein Kaiser qui doit décider de cela. Mein Kaiser.

__ Tues le. "Dit Ervig, sous le regard anxieux du savant fou. Vladek, tel une ombre, se jeta sur Walter qui ne voulait pas comprendre: ils n'étaient plus collègue, au fond, ils ne l'avaient jamais été. C'était en 1944 que tout avait commencé. Dans la bavière glauque de Von Schnipzel. Tout aurait pu réussir ici. Mais non. Car l'un était stanislasien, et l'autre, britannique. Et surtout, un ennemi hors du commun qui était le commandant, un lycanthrope puissant, leur avait mit des batons dans les roues. A cette époque, Von Schnipzel avait reçu l'ordre de créer une armée de vampire pour la prochaine contre attaque des Ardennes. Le MI_6 et les RM stanis avaient envoyés leur meilleur agent pour empêcher les nazis de créer une armée démoniaque.
Ils purent anéantir l'armée démoniaque de Von Schnipzel, mais pas empêcher la contre attaque des Ardennes. Hitler était tout de même têtu et fou.
Mais nos deux compagnons poursuivirent Von Schnipzel jusque dans les ruines de Berlin où il se livrait à un expérience macabre. Transformer les frêles hitlerjungen en monstre ! C'est de là que naquit l'adjudant Schrodinger. Un petit homme blond aux oreilles de chat après l'expérience. Ainsi, pour résister aux soviétiques, une petite trentaine de gamins furent transformés.
Ce fut le combat le plus douloureux pour Walter et Vladek. Non seulement il n'y avait pas le commandant pour pimenter le tout, mais en plus il devait retirer la vie à des pauvres gamins ! Et quand ils eurent finis leur terrible besogne, Von Schnipzel n'était plus là. Il était parti pour Hambourg où le III ème Reich agonisait encore. Ils ne purent empêcher ainsi le transfert des restes de l'Allemagne Nazie et du fascisme en Amérique du Sud. Et sur les plages de Hambourg, ils virent les sous-marins s'éloigner, et la RAF les anéantir. C'est qu'ils crurent pendant soixante ans, jusqu'à ce qu'ils apprennent que Von Schnipzel était toujours vivant, avec son armée, prêt à frapper.
Mais dès le départ, la mission était bancal: fallait-il mieux protéger Londres ou Stanislastadt. De plus, l'empereur Elmut XIII avait flanqué Vladek d'un novice à mettre à l'épreuve, un certain Hewel.
Mais heureusement, nos vaillants héros purent contrecarrer les noirs desseins du savant fou. En anéantissant de l'intérieur son armée de vampire seconde génération.
Et c'est là que se forma la cassure mes amis ! Les chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe étaient dirigés par les Hardaven... et donc le père de ce cher Kain, un véreux. Et aux yeux de tous, il passa un accord avec le "bon docteur Kohl" pour qu'il vienne offrir ses services à la Stanislasie avec le Commandant. Bizarrement, Schrodinger avait disparu dans la forêt plutôt que de mourir des mains de Vladek.
Cet accord immonde validé par Elmut XIII, exécré par le Royaume Uni aurait pu dégénérer, mais cela en resta là. Aux yeux d'interpol, Von Schnipzel était mort, à point c'est tout. Mais cela prouva une chose aux yeux de Elmut XIII, que Hector Hardaven, le père de Kain, était vraiment un neveu détestable. Il le mit donc son surveillance par Hewel qui avait fait ses preuves.
Mais cela prouva aussi une chose aux yeux de Walter: que lui et Vladek, c'était collègue de circonstance et puis c'est tout. Ils ne s'étaient pas revu depuis.
Mais là c'était différend, Vladek se transformait en bête immonde et ses griffes s'infiltraient dans son cou, faisant perler le sang. Quelques coups de griffes sifflants et fouettant. Von Schnipzle recula contre le mur, peu confiant, regrettant l'absence du commandant tandis que Ervig se pavanait sur sa chaise, heureux d'assister à un combat de monstre.
Les griffes de Walter se firent plus longues, plus fines, plus dangereuses. Vladek se transforma en bête déformé, aux narines plus longues, aux yeux exorbités, le teint sanglant, les cheveux en batailles et les muscles extrêmement tendus, les griffes à l'air, le manteau déchiré par les coups de son ancien collègue.
Mais ce qui inquiétait Walter, c'est que ses griffes ne faisaient strictement rien à Vladek, si ce n'est que de simple pression sur les membres entourés. C'est qu'un vampire, en vieillissant, devenait plus résistant. Mais cela n'empêchait guère Vladek de se retrouver prisonnier des griffes-cordes de son ami sans pouvoir bouger.
Alors Ervig pâlit et Von Schnipzel voulut sortir sonner l'alerte générale. Une masse noire lui bloqua la porte, elle venait de Vladek, blessé. Et telle un poing, celle ci heurta le visage de Walter qui s'effondra au sol ensanglanté. Dans cet instant éternel où le passé ressurgit pour Von Schnipzel et Vladek, déchirant le coeur de ce dernier, où Ervig Ier arborait une mine radieuse, on aurait dit que cette pièce était coupée de tout, qu'aucun élément extérieur n'aurait pu venir troubler ces instants historiques.
Les deux créatures des ténèbres étaient toujours en prisent entre-elles, et Von Schnipzel voulait absolument sortir, il avait un mauvais pressentiment.

"__ Mein Kaiser, laissez moi prévenir la garde, il en va de ma, enfin de notre, de votre sécurité !!

__ Laissez docteur, laissez, le diable essaye de nous amuser, mais je ferais en sorte de tenir le bon équilibre ! Laissez. Vladek gagnera et tuera cet impudent.

__ Mais vous ne semblez comprendre qu'il a combattu avec l'anglais, contre moi et ...

__ Vous me prenez pour un idiot ? C'est moi qui décide de qui mourra ou non ! Même pour vous OK ? Et j'ai décidé que ce soir, ce serait ce Walter qui crèverait ! C'est la fin docteur..."

Hélas non, car au moment ou Wlater allait virer un Vladek assoiffé de sang de son cou, une sorte de masse gluante surgit de par la fenêtre endommagée.

__ allons donc ! Qu'est ce à présent ?"

Le combat s'arrêta et les deux combattant en mauvais état se retournèrent vers ce nouvel intrus. C'était une sorte de grosse boule puant la merde, aux couleurs vives, à la peau reptilienne et trouée d'où s'échappait des vapeurs non seulement nauséabonde, mais aussi nocif.

"__ Un Ragnar ! Dires en coeur Walter et Vladek.

__ Mein Kaiser, maitre !! Dit Vladek très affolé reprenant une forme normale. Il faut évacuer, cette chose est très dangereuse ! Seule des agents très expérimentés de l'ordre pourrait s'occuper de cette chose."

Ervig aurait pu sortir un plan sulfureux, sortir son flingue, jouer les cyrano de Bergerac, mais non, tout alla de travers. Et c'est deux jeunes gens qui arrivèrent par cette même fenêtre. La sécurité était vraiment à revoir, merde ! Sans prêter attention aux autres, les deux jeunes enfants tentèrent une incantation sensée être magique contre le monstre, mais cela rata.

"__ Quoi, mais que ce passe-t-il ? Y a une sécu ici ? Se demanda le jeune brun taciturne à l'air livide.

__ Cet endroit n'était pas claire, déjà qu'avec tout les cadavres dehors ! Dit la jeune fille à côté de lui, une petite blonde bien tenue. alors Ervig éclata.

__ Quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'il se passe ici ? C'est que ce monstre ? Pourquoi vous me faites chier Von Schnipzel, et vous deux jeunes gens, vous êtes quoi ?!!!!"

Les deux jeunes enfants regardèrent le Kaiser indifférent. Ils pensaient avoir affaire à un sosi. Mais rencontrer deux vampires ne leur aspira en rien confiance.

"__ Merde ! Des suceurs de sangs ! Dit le garçon.

__ qu'ils sont vieux !Ils doivent avoir plus d'un siècle."

Ni une ni deux. Vladek extermina le monstre et exceptionnellement, Walter emprisonna les deux jeunes enfants dans ses griffes. Il ne devait pas être au courant. Ervig débuta alors son interrogatoire sous la protection de son majordome, on ne savait jamais.

"__ Nom, âge, profession, et surtout... pourquoi ?!

__ Vous... vous êtes l'empereur de Stanislasie ? demanda le jeune brun.

__ Oui. RÉPONDEZ A MES QUESTIONS !!!!

__ Je m'appelle Zack, j'ai 14 ans, et elle c'est Lara, même âge... on est italien mais ne nous faite pas de mal... dit le jeune garçon, tremblant et au bord des larmes sous le choc des émotions et qui commençait à mesurer les conséquences de ses actes et à regretter d'avoir accepté cette mission et d'avoir emmené son amie avec lui.

__ but...

__ C'est le monstre que le vampire à exterminé, on devait le détruire... pour trouble de l'équilibre. Il osait se montrer aux humains vous... ah ben non vous pouvez pas comprendre, vous êtes pas un...

__ enfin si j'ai compris dit Ervig, compréhensif. J'ai compris que je devais vous éliminer. La garde."

Von Schnipzel allait sortir, mais Vladek maintenait la porte bloqué et semblait renouer des liens avec Walter.

__ c'est un ordre ! Cria-t-il.

__ Je maintiens, mein Kaiser que ce n'est pas la solution..." Mais Ervig n'en avait cure, il devenait nerveux. Pourquoi ? Il se tourna alors vers les deux enfants.

__ Pour qui travaillez vous ?

__ Ben, on vous le dira pas ! Dit courageusement la jeune fille.

__ Tu vas parler grognasse ? Hurla Ervig . Zack criait, priait, il ne savait pas pourquoi ils étaient avec cet empereur. On leur avait dit d'éliminer un monstre dangereux. C'était la mission des jeunes chevaliers de Europa, l'association de tout les équivalent européen de l'Ordre, mais en une organisation comme l'U.E

__ ainsi dit Vladek, Europa vous envoyez ici pour ce monstre ? Et vous ne vous êtes pas posé de question ? On vous envoi en Stanislasie, terre ennemie tout de même !!

__ Mais Il n'y a aucun conflit entre Europa et nous Vladek. Dit Ervig.

__ Je le sens... dit Walter.

__ De quoi ? fit Von Schnipzel.

__ Moi aussi, fit Vladek. Ces deux jeunes gens ne sont que des diversions, une illusion, un sacrifice... c'est une déclaration de guerre... contre le projet 666 ! Et ces gosses savent !! Mein Kaiser c'est la guerre. Couchez vous !"

Dans la seconde qui suivie, Vladek se transforma en ombre, recouvrant tout le monde. Drapant ce moment éternité d'une protection bienfaitrice. Le Quartier Général du Kaiser explosa. Retentissant, le son déchira l'air, les flammes dévorèrent le ciel. Les soldats survivants sortirent, sentant le cramé. Strauss qui était suivit de sa compagne et de Fritz se précipita aux abords du bâtiment où devait diner le Kaiser.

"__ Que c'est-il passé ? demanda t-il à un officier de la garde.

__ Un attentat odieux mein Err ! Je crains... non, ce n'est pas possible ! Dit le soldat, pleurant presque.
Ainsi, le Kaiser était mort ? Mort dans un odieux attentat ? Les flammes de l'enfer étaient-elles en train dévorer son cadavre ? Vladek allait devoir errer, encore, ou servir Stanislas. Et le pauvre petit, à 12, perdre son père. Et Madame l'impératrice ? Et tous ? Le peuple ? La guerre ? Tout était fini, tout était perdu. La fin, comme aurait dit le Kaiser, c'est la fin...
Soudain, des silhouettes sortirent des voraces flammes. Des soldats les aidèrent à évacuer. Les pompiers et les forces spéciales arrivèrent. Le pays et tout les territoires occupés étaient en alerte. Les médias étaient déjà informés. Toute la planète l'était. On disait déjà sur CNN que le Kaiser était mort. TFI annonçait avec impudence la fin de la guerre. Mais la vision qui s'offrit à Strauss était toute différente.

"__ Mein Kaiser ! Fit il en le prenant dans ses bras, pleurant. Mein Kaiser, mon dieu ! Mon dieu !!! Vous allez bien ? " Ervig ne répondit pas, et tenta de rester debout. L'explosion avait été fulgurante, la vision de la mort aussi. Von Schnipzel avait été sauvé par inadvertance, on avait encore besoin de lui. Fritz se précipita, sanglotant de joie et de haine sur les épaules de son Kaiser. Il remarqua non seulement Walter, mais aussi les deux enfants.

"__ Mein Kaiser...

__ Plus tard Fritz... fit Ervig sous le choc... plus tard... Et il disparu dans la nuit, escorté par des soldats vaillant et fidèle. D'autres emmenèrent les gosses en lieu sûr: objet de propagande sans doute. Von Schnipzel alla se faire interroger par les enquêteurs des services secrets. Et Vladek se tourna vers Wlater qui fuyait en marchant d'un pas pressé.

"__ Où vas-tu ?!

__ Je m'en vais à Londres ! On m'avait pas prévenu de ça ! I'm chooking !

__ Mais... et notre combat... demanda vladek, immature.

__ Cet attentat... que ce soit des services de renseignements de sa majesté, ou de résistants, j'aurais dû être informé. Je ne vois qu'une seule chose: Europa. ! La guerre s'étend Vladek... nous nous reverrons."
Le vampire disparut alors dans la froide nuit de janvier. Vladek se retrouva donc seul.. tel une ombre. Il se tourna vers Strauss qui regardait les flammes dévorer l'aile est du quartier général du Kaiser.

"__ Où sont les deux enfants que j'ai sauvé ? demanda t-il durement.

__ ah, je crois que les gens de la S.N les ont emmenés pour les interroger. Pourquoi ?

__ Les cons ! Ils ne sont pas habilité pour interroger des chevaliers ! Fit Vladek, commençant à partir.

__ Et, c'est quoi cette histoire ?!

__ La guerre totale Strauss ! Le prémices de la destruction définitive et chaotique si je n'interviens pas ! "

Les deux jeunes gens avaient tenus des propos trop incohérents pour Vladek tout à l'heure. Trop anxieux, contradictoires. Ils savaient pourquoi Europa s'en prenait au Kaiser, mais pourquoi utiliser des gosses ? Pourquoi ne pas prévenir l'ordre des chevaliers anglicans britannique et par là, le majordome du roi d'Angleterre ? Ça sentait le coup de barbouze ! Mais c'était surtout l'inconscience des gens du contre espionnage: interroger des chevaliers habilités à la magie ! Italien en plus, l'Italie offrant d'excellent chasseur de monstres. Si il ne faisait rien, les deux gosses s échapperaient et cela risquerait de tourner au désastre. Non seulement leur vie serait en danger, mais l'équilibre mondial serait brisé, car ces gosses n'auraient pas dû survivre normalement... il ne fallait mieux pas qu'ils sachent les pauvres gamins... pour le bien de l'équilibre.













La suite immédiate...

En chemin, entre les véhicules blindés et les allées et venues des soldats, les patrouilles des forces spéciales, Vladek vit une voiture noire s'arrêter devant lui. Il stoppa net son avancée et se tourna vers le comte Hardaven qui sortait du véhicule, son fidèle majordome Hewel lui revêtant un manteau d'hiver pour le couvrir.

"__ Ce n'est pas nous Vladek... et tu le sais bien.

__ Monsieur le comte... je sais bien que l'Ordre n'aurait pu être capable d'une telle hérésie, mais tout de même ! Tout l'équilibre qu'a voulu installer mon maitre...

__ Un équilibre. Je suis désolé, mais quand les représentants des vampires naturels, ont appris la création du projet 666... et de la création artificielle des lycanthropes... cela a failli tourner à la rébellion ! Le Kaiser ne récolte que ce qu'il a semé. Nous avions à l'époque réussi la paix entre humain et être de la nuit. Le Kaiser a faillit tout faire rater. Je me suis toujours demandé si il en avait conscience... Et-il... mort ? Demanda Kain, tremblant sur la fin.

__ Non. Par rapport à ce que certains souhaitaient, le Kaiser est bien vivant. Je suppose que vous veniez au rapport, moi même j'allais voir comment s'en sortait les gens de la S.N face aux deux apprentis sorcier de Europa.

__ Pardon ?"

Alors Vladek lui expliqua toute l'histoire. Comment Walter était arrivé, l'intrusion du monstre et l'irruption des deux jeunes adolescents. C'était une sacré histoire.

__ Tout s'éclaircie alors. Fit Kain. La guerre s'étend... et prend des formes Ervigiennes !

__ Pardon maitre ? Demanda Hewel, s'infiltrant dans la conversation.

__ C'est très simple. a la base, règnait une guerre de l'ombre entre les forces de la lumière et de l'ombre, nous les chevaliers devions chasser l'ombre. Depuis deux siècles, un courant nouveau était arrivé, préconisant l'alliance avec des bons vampires, des bons de l'ombre. Ça aurait pu marcher. Ça marchait d'ailleurs. Jusqu'à ce que les humains tentent de fabriquer leur propre vampire... des êtres artificiels... une hérésie. C'est pour cela que l'ordre avait lutter contre l'Organisation. Depuis, et bien, les êtres naturels ont dû faire profil bas... une petite répression de rien du tout, elle est passée inaperçu: une petite centaine de morts, sans plus. Au final, mon cousin aura réussi à semer la discorde à l'intérieur des camps, même chez nos ennemis... fortiche.

__ Je vois, fit Vladek, froid. Je vous laisse les deux gosses, je m'en vais m'immerger dans le milieu !

__ Pourquoi ? demanda Kain, voyant son meilleur élément s'éloigner.

__ Parce que quelque chose me dit que Europa n'en restera pas là: la révolte gronde." Et dans la nuit, Vladek disparut.
Les forces de l'ordre et de sécurité firent leur office. Les médias qui commençaient à apparaitre furent... dispersés. Interdiction d'approcher. C'était le silence radio autour de la santé du Kaiser.
Le cabinet de Sakariov recevait des messages venant du monde entier, et même des pays ennemis. L'armée était déjà sur le pied de guerre, elle était à présent dans un état de démence ! A la télé, on signalait juste un attentat contre le Kaiser... sans plus. Le peuple était dans l'angoisse et l'ignorance.
Pendant ce temps, dans une des ailes du complexe militaire, on venait d'interroger les deux jeunes italiens du nom de Zack et Lena. Apparemment, d'après le comte, ils ne savaient rien et n'étaient que les pions d'un échiquier devant faire diversion. Mais c'était sûr, ils appartenaient bien à Europa. Et si tout ceci n'était qu'un leurre... si la menace venait d'autre part ? Kain savait que Vladek était aller là bas, se renseigner. Oui là bas, à quelques kilomètres d'ici, sur le domaine des Hardaven, là où on formait l'élite des chevaliers... des vampires.


École des chevalier de l'Ordre...

C'était une grande forteresse, au nombre de tour et de tourelle incalculable. Implanté dans la roche, le château s'élevait majestueusement face au ciel. Entouré d'épaisses forêts, de menaçantes montagnes et de grandes prairies, c'était un lieu à la fois glauque et de rêve. Les faces d'une même médaille, la nuit et le jour.
Un corbeau vola en direction du géant de pierre et se posa sur les murailles. Un gardien mystérieux passa par là et prit l'animal. Le corbeau étant un moyen de communication apprécié dans le milieu occulte. Il descendit les kilomètres d'escaliers pour se rendre dans une pièce centrale, la plus imposante tour du donjon, au centre de la forteresse. Il toqua sept fois à la porte et une voix bien tenue et grave l'invita à entrer. Quand il pénétra dans la pièce, il tomba nez à nez avec l'oncle.. Gibs. Vous savez, l'oncle du comte Hardaven, ce vieil homme à la moustache et au monocle. Oui, vous devez vous souvenir de lui, nous l'avions vu à l'anniversaire du comte, vous devez vous en souvenir, c'est obligé: car c'était le directeur de cette école.

"__ Ah, monsieur Tepes Noss... des nouvelles de Fantasia ?" demanda l'oncle Gibs en se levant. Soudain, le corbeau changea de forme sous les yeux ébahis de deux occupants de la pièce. L'oncle Gibs en perdit son monocle, et Noss, de son jeune visage, en eu une expression terrorisé. C'était lui ?

__ P... Père ? Que faites vous ? Que faisiez ... Comment ?"

Vladek se drapa dans son épais manteau et se tourna à peine vers sa jeune progéniture d'à peine deux cent ans.

"__ Bonjour fils... Noss en fut choqué et il préféra baisser la tête et se mettre à part dans la pièce. Je suis venu faire une petite inspection monsieur le directeur...

__ Ah ? Je n'en ai pas été prévenu Vladek... un ordre du Kaiser ?

__ Le Kaiser est mort à l'instant, un odieux attentat ! " Le temps s'arrêta dans la pièce, ils en restèrent figés. Le Kaiser mort ? Comment ? qui ? Quoi Pourquoi ? A cause des vampires artificiels sans doute...

"__ Oh nom du conseil du salut public contre les putschistes, je suis venu voir... si l'esprit des étudiants de cette école était pure, et lavable de tout soupçon.

__ C'est de la diffamation Vladek, jamais ...

__ Mes camarades de classe et moi avons toujours été loyaux envers le Kaiser ! Jamais nous n'aurions fait quoi que ce soit contre sa majesté ! Je n'arrive pas à croire que tu puisses croire ça !

__ L'esprit des jeunes est si étrange fils... ça ne m'étonnerait pas que Europa s'y soit infiltrée... dit il dans un ricanement.

__ Merde ! Hurla Ross. Il leva la main, mais une poigne de fer l'attrapa.

__ Monsieur Tepes ! Dois-je vous rappeler qu'il est interdit de faire office de magie en ces lieux ? surtout contre son père ! Vous entachez la réputation de cette école ! Cria l'oncle Gibs, ayant calmé le fils de Vladek.

__ Il semblerait donc que Europa soit derrière tout ça... la guerre s'étend. Ce n'est plus des castes, c'est de la géopolitique, Europa contre l'Ordre. Deux visions du monde... pour les vampires artificiels...

__ une hérésie. Pesta Noss.

__ Je sais qu'il y a eu des tumultes ici à propos de l'affaire de l'Organisation de l'Hippogriffe. Fit Vladek, regardant son fils, il serait regrettable que l'école aie des liens avec l'attentat.

__ Vladek. Je vous jure qu'aucun élève de cette école n'a eu de geste ni de pensée rebelle. Noss peut en témoigner.

__ Je vous crois monsieur le directeur, vous avez le bénéfice du doute... mais nous finirons par savoir... dit il en sortant. Au fait, le Kaiser est bien vivant , en parfait état... monsieur le comte votre neveu est sur les lieux... on vous enverra un rapport sur l'affaire... votre attitude a été étrange... profitez en pour vous racheter: trouvez les coupables qui sommeille. Dit il en se tournant vers son fils. Car toi aussi, quand mon millénaire aura passé, et que la vie me sera enfer, tu devras servir le Loup... " Et il se retransforma en corbeau et disparu dans la nuit: la fenêtre était ouverte.

"__ Je lui ai pourtant dit que je ne savais rien ! Pourquoi mon père est-il toujours ainsi ?

__ Il doit assurer la sécurité de deux familles Noss... mais auquel cas vous protégeriez quelqu'un, au mieux, éloignez vous de cette personne...ou ce groupe de personnes ! Le sang va bientôt couler.... vous souvenez vous du 20 juillet 1944 ?"


Bratislava...

Un message venait d'arriver au siège d'état major du général Pletzy: attentat contre le Kaiser, ce dernier à survécut. Ne dites rien à la presse. silence. Maintenez le morale des soldats. Galvanisez-lez, l'application du plan approche.

Kostrzyn.... Pologne.

Le général Ernst Von Schnleigen venait à peine de se coucher quand une estafette se pressa dans ses quartiers. Un message top secret de la plus haute importance venait d'arriver:

"__ Mon général ? Un attentat à eu lieu contre notre Kaiser !

__ Comment ?!

__ Rassurez vous, il est en vie ! On m'a chargé de vous dire d'après un Kaiserbefehl de mettre en place l'état d'alerte...

__ Ervig... restes calme s'il te plait...murmura Ernst, inquiet pour l'état de son ami. Il se leva et alla rejoindre ces collègues pour une réunion d'urgence.

Ljubjana, territoire occupé de Slovénie.

Libertés civiles suspendues, état d'urgence, loi martiale, couvre feu, état d'alerte constant... c'est la merde.

Zagreb... territoire occupé de Croatie...

" Éliminez tout les chevaliers croates, d'après nos informations, ils auraient eu des liens avec Europa, responsable de l'attentat contre ma personne. Pas d'état d'âme, c'est la même règle dans tout les territoires occupés. Voici la liste des suspects à éliminer et à laissez vivre pour l'instant. C'est un Kaiserbefehl. "
Ervig Ier.


...Autriche...

Un cavalier passa dessus les grands chemin. Dans la nuit de ce mois de janvier, il croisa un camarade. Un autre chevalier de la couronne des Habsourg, chasseur de vampire.

"__ Tu as reçu la liste ? demanda t-il.

__ oui. J'ai une dizaine de nom pour tout le district ! Ça me fait chier d'éliminer des collègues, mais c'est pour le bien commun !

__ Ouais, de toute façon, je n'ai jamais pu blairer Georg, toujours à râler ! "répondit son collègue. Ils disparurent dans la nuit accomplirent leur terrible besogne.


...Stanislastadt...


On toqua à la porte d'un appartement. L'occupant se leva, là, en pleine nuit. Il était dans le doute après ce qu'il avait apprit à la radio. Il ouvrit la porte se vit plaquer contre le mur de son couloir tandis que des gens en armes pénétraient chez lui.

"__ Vous êtes en état d'arrestation au nom des chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous "pouvez" faire appel à un avocat..."

Sauf que pour les organisations de l'ombre, occulte, il n'y avait pas vraiment de Droit.


...QG du Kaiser, nord du pays...

"__ Qu'on les crève comme des porcs !!

__ Mein Kaiser calmez vous... avez vous vu un médecin ? S'enquit l'officier devant son Kaiser, glissé dans des couverture, encore tout secoué par l'attentat.

__ Où est Kind ? Le capitaine Elmut Kind ! C'est lui qui est responsable de ma sécurité lorsque Einrich n'est pas là !

__ Mein Kaiser... je suis le Capitaine Elmut Kind... et je suis encore désolé.

__ Vous ? Heureusement que vous n'êtes pas encore à l'état major, sinon les américains seraient déjà à nos portes ! Cet attentat n'a pu avoir lieu tout seul, à cause de quelques vampires xénophobes et de sorciers putrides ! Il y a trahison !

__ Je le pense aussi mein Kaiser...

__ L'armée est corrompue... elle n'a pas comprit mon magnifique plan, alors elle se révolte. Je devrais faire comme Staline, exécuter tout les officiers !

__ Sans doute Mein Kaiser...

__ Von Rundstadt s'en donnerait à coeur joie ! Je dois mettre les choses au point avec les chevaliers de l'ordre, les membres de l'Organisation de l'Hippogriffe, l'état major, l'État et cette guerre ! Tout part de travers.

__ Je vous comprends mein Kaiser...

__ Vraiment ? Cela se voit que vous n'êtes pas à ma place, vous ne savez même pas de quoi je parle... ils sont tous contre mon projet de société, tous, même à Fantasia ! Mais ils verront, les générations futures seront nouvelles, hybrides, diversifiés... parfaites pour le XXII ème siècle mais si seulement on me laissait faire...

__ quel projet de société mein Kaiser ? Demanda le remplaçant d'Einrich, intrigué et se voulant coopératif avec ce patron insupportable.

__ Il est vrai que peu de personne sont au courant... je vais vous raconter ! Commençons par les vampires ! "Dit Ervig, la mine fière et rayonnante.
Plus tard, quand Ervig eu finit son exposé sous le regard impressionné de Kind, le téléphone sonna. C'était l'impératrice. Le petit griffon pleurant voulait parler à son papa qu'on disait mort sur la RTBF.



Bruxelles... réunion d'urgence de Europa...

Il y avait là tout les hauts-dignitaires de l'organisation. Les plus grands chevaliers, les plus grands chasseurs de vampire ou de loup garou, les plus éminents sorciers. Une femme ordonna à tout le monde de s'assoir, la réunion commença.

"__ Le Kaiser de Stanislasie est-il mort ou vivant ? Demanda-t-elle.

__ Nous n'en savons rien. Dit un chasseur de vampire. Aucun média locaux ne fait état de la mort du souverain, ni même de sa survie.

__ Ils laissent présager le doute, pour mieux contre attaquer.

__ Nous assistons depuis quelques heures à un déchainement de violence. Dit un sorcier. C'est comme ci notre attentat avait réussi... mais c'est nous qui en pâtissons ! Une vraie répression. Dans tout les territoires occupés, nos agents tombent comme des mouches, nos soutiens aussi. Nous savons qu'ils ont envoyés quelqu'un dans un de nos bastions, une école. Cela risque de se répéter, et c'est toute la génération à venir qui risque d'être anéantie.

__ Il fallait profiter de cet état de grâce lorsque le maitre hippogriffe avait laisser ces écoles ouvertes dans tout les territoires qu'il occupait. Nous allons tous le regretter. Dit un mage.

__ Comme je disais: répression. a croire que tout était soigneusement calculé. Mais c'est comme si le mort lisait son testament, ne citant que ses passages préférés. en claire, Ervig Ier prévoyait déjà depuis longtemps sa mort, et nous en récoltons les fruits ! Mais ce qui nous laisse croire qu'il est vivant, c'est que ce n'est que notre monde qui est touché... le reste est soigneusement préservé.

__ Pour préserver l'équilibre. Dit un chevalier.

__ Bref, les ordres donnés par les Stanislasiens sont trop précis pour être ordonné d'un conseil du salut public. Ça vient d'une seule et même personne: le Kaiser. Il cible ses ennemis. Il profite du doute et il frappe.

__ Il frappe dur, dit le chevalier. Il a réussi à convaincre nos anciens alliés qui sont dans les territoires occupés à se joindre à lui.

__ que leur a-t-il promit ? Une armée de goules ? Plaisanta une sorcière.

__ Ne rions pas de cela, nous ne savons pas où en est le développement des vampires et des lycanthropes artificiels...

__ Comme je disais, dit le sorcier qui en avait marre d'être interrompu, les vampires de la société stanislasienne ne devraient pas bougés contrairement à ce que nous pensions. Ervig Ier sème le doute pour les juger, ils ne bougeront pas sans signe formel. Si il est vivant, ils lui resteront fidèle, sûr de la victoire des forces du Pacte, par contre si il meurt...

__ Ce sera une guerre civile terrible remettant tout en cause, est-ce cela que nous voulons ? demanda le chevalier, sarcastique.

__ Et les deux jeunes italiens envoyés avec la bombe de secoure ? Demanda un mage.

__ Ah eux ? C'était sensé être une diversion au cas ou la première bombe ne fonctionnerait pas. Elle a marché et la bombe de secoure à été sacrifié... détruite, on ne sait pas. Ces deux enfants devaient faire figuration comme vous le savez. Le ragnar devait exploser avec eux... mais ils sont en vie.

__ Ils sont devenus dangereux ! Dit le chasseur de vampire. Éliminons les !

__ Au point où nous en somme, ce n'est plus nécessaire, ces gosses ne savent rien de tout ça ! Fit le sorcier

__ Je tiens à vous rappelez, fit la chef de table, qu'il y avait sir Walter sur les lieux de l'attentat.. et qu'il a survécut lui aussi. Comment expliquez cela au Royaume Uni ?

__ A c'est pour ça qu'il n'y a pas d'anglais autour de cette table ! Réalisa un chevalier.

__ Il parait que le roi William est furieux. Fit une sorcière.

__ nous étions sur la même mission, ils ne nous ont pas prévenu. Qu'ils prennent leur responsabilité. Harangua le vieux mage.

__ Je vous rappel que ce genre de discorde pourra faire le jeu de notre adversaire ! Prévint le sorcier.

__ taisons nous... et observons..." conseilla le vieux mage. Tout le monde accepta la résolution. Soudain, l'alerte retentit, on les informa que le serveur, la mémoire de Europa, contenu dans les SC était attaquée par un inconnu. Puis, tout à coup, l'électricité et les moyens de communication furent coupés. Les sirènes de Bruxelles qui fonctionnaient encore pour prévenir du danger les civiles et qui n'avaient toujours pas fonctionné depuis le début du conflit se mirent à rugir.
Les membres du conseil d'Europa se pressèrent aux abris. Le 28 janvier 2021, Bruxelles était bombardée par les forces aériennes stanislasiennes. C'était la première fois, et avec succès, que le griffon3000 s'enfonçait autan à l'intérieur des terres.
La ville allait subir de dures dommages. Ce n'était que le début.

Pendant ce temps, à Kostrzyn, le commandant Dumbach avait été convoqué par le général Ernst Von Schleigen à propos de l'attentat sur le Kaiser, dès le 28 donc. Ils mirent ensemble la machine de prévention contre les gens de leur monde, mais aussi la machine de répression contre les gens de l'autre monde. Ainsi, tout être de l'autre monde devait se déclarer auprès des bâtiments publics les plus proches, se faire ficher et suivre. C'était un véritable recensement ! Ce message passa sous les manteaux entre les gens de l'autre monde via les chevaliers. L'heure était à la suspicion et la délation. Et il n'y avait pas de droit pour ces gens.
Ce scénario se répéta dans tout les territoires occupés, et même alliés. Il y eut d'affreux massacre en Albanie, en Russie. Les chevaliers de ces pays se livrèrent à de véritable exactions contre "l'ennemi", sous l'indifférence général. Tout le monde voulu savoir si le Kaiser était mort.
La rage était particulièrement palpable chez le capitaine Zucka qui continuait sa chasse à l'homme autour de Bratislava. Il venait de recevoir un Kaiserbefehl lui ordonnant explicitement d'interroger les prisonniers. Il comprit sans doute l'euphémisme de la phrase et titilla un peu les boys américains, ou les Fritz allemands. C'est ainsi que après avoir capturé des SAS, il les exécuta sommairement devant ses soldats qui ne sourcillèrent pas. Cela se répéta. Les alliés ne restèrent pas de marbre face à cela et ne se débrouillèrent pas mal dans les crimes il faut dire. On découvrira plus tard des charniers autour de Vienne et Linz.
Puis, un soir, il apparut.
"__ Le Kaiser s'est exprimé ce soir à la radio stanislasienne ! " Annonçait-on à france 3. Le message était simple:

"__ Mes chères concitoyens, durant la nuit du 27 janvier 2021. Alors que je dinais en présence de collègues, un agent britannique s'est infiltré dans mon QG. Alors que je me rassasiais convenablement comme vous tous fort heureusement, l'immonde être m'a attaqué ! Je n'ai dû mon salut qu'au service de sécurité exemplaire du capitaine Kind et à la bravoure de la Garde et d'autres services qu'il m'est impossible de citer tellement la liste bénie serait longue ! Mais loin de vouloir raté son objectif, l'ennemi de l'ouest a voulu en finir. L'enquête à conclue qu'une bombe avait été mise dans les sous sols de l'aile droite du QG, là où je me trouvais. La table et le corps de glorieux camarades m'ont sauvés de l'explosion ! Cela me conforte dans mon idée que notre idéale de paix et d'ordre, de respect et de cohésion est juste ! Qu'un jour, tout les êtres libres, conscient, naturel, artificiel, quelque soit leur origine, leur "race" ( terme juridique hein ) leur religion ou leurs idées, leur orientation, pourront vivre libre, sans aucune discrimination, sans aucune contrainte et domination exploitante et chaotique ! Ceci est possible, nous l'avons à porter de main ! Le cœur de la bête n'est pas loin ! De nos bras vengeurs, frappons ! Ma vie est bien moins importante que la tienne mein volk, et durant toute ces années, je n'ai d'autre lubie que toi ! qui que tu sois ! On essaye de te tromper, de te mordre, de t'égarer par des idéologies, des programmes ! Alors que l'équation est simple ! Ton intérêt ou le leur ! Notre intérêt, le leur ! J'en appel à la conscience de chacun d'entre vous, au delà des souffrances ! allez vous laissez ce conflit glisser ainsi ? allez vous laisser l'ennemi vous tromper, vous humilier, vous rouler dans la farine, puis dans la boue... encore et encore ? Non, je m'y refuse et je te tant ma main blessé mein Volk ! Car ensemble, nous le pouvons ! Par nos bras, par notre tête, par notre hargne, par notre personne, nous y arriverons, et alors... et alors ! Un nouvel ordre mondial s'ouvrira, une nouvelle ère d'espérance, et les Volk à venir te remercieront ! Ils te remercieront d'avoir enrichie cette douce Terre de ton sang si précieux, de ta ta sueur si riche ! Et tu les remercieras d'avoir comprit la leçon et de profiter de cette Terre comme il se doit. Nous gagnons car nous apprenons de nos erreurs, nous gagnerons car nous apprendrons des erreurs des autres mein Volk, pour qu'elles ne se répète pas ! Plus jamais ! C'est le début mein Volk ! Le début !! Heil und Respekt !"

Ce discoure fut enregistré au Reichstag devant les parlementaires... étonnés et heureux dirons nous. Il fut retransmis quelques heures plus tard sur toute les radios et télévisions. L'empereur était fatigué. Kind raccompagna son Kaiser et l'escorta jusqu'au bout. Il ferait n'importe quoi pour un tel projet. Et il était intéressé par ce que voulait faire ce "bon docteur Kohl" il devait y avoir du bon dans ce projet... il fallait juste avoir du long terme.
En tout cas, l'officier Elena quand elle entendit ce discoure, le compris bien vite et ne pu s'empêcher de regarder le cadeau que lui avait donné Paul avant de partir pour Berlin... c'était donc ça l'avenir ? Non... c'était beaucoup plus compliqué. Beaucoup plus subtil... il fallait avoir un point de vue Erviguien !














Nous étions le 30 janvier 2021... aux yeux du monde, le Kaiser avait été déclaré mort pendant moins d'une dizaine d'heures. Mais la rapidité de la répression et le temps de réaction incroyable des institutions avaient contrecarrées cette idée. Le Kaiser était bien vivant et il tirait les ficèles d'une machine a tuer de l'ombre. Officiellement, les médias avaient annoncés un attentat commis par les forces spéciales des alliés. Ceux-ci avaient bien démentis, mais sans dénoncer outre mesure cet acte, ni en donnant d'autre coupable, sans aider l'enquête. On avait donc déclaré que les bonnets rouges américains avaient posés une bombe dans le QG du Kaiser. Ce qui avait ''justifié'' les massacres perpétrés par les escadrons de la mort de Zucka, le confortant dans son idéal. On parlait de bavure, Zucka de chasse. Le 30 janvier, en quelque jour et grâce aux incroyables talents surhumains_ inhumains_ de son escadron, la plupart des commandos alliés avaient été soient anéantis, soit repoussés jusqu'aux alentours de Vienne.
Les premiers alliés qui étaient arrivés dans la ville avaient stoppés leur avance et avaient commencés à s'installer, préparant l'arrivée du gros des troupes.
Le plan du président Clark approuvé par Bruxelles, était de réunir les forces à Vienne, en prenant Bratislava donc, et de diviser l'offensive en trois branche, l'une vers le Sud de la république Tchèque, l'autre vers Budapest, et enfin la dernière, vers Stanislastadt qui était pourtant à des centaines et des centaines de kilomètre de là.
D'ailleurs, un caricaturiste français du nom de Odd dela Robia s'amusa à singer Clark, voulant imiter Ervig Ier dans ses plans démentielles.
Mais hélas, en quelques jours, la pugnacité stanislasienne avait reprit du poil de la bête. Le nord et le sud de l'Autriche était imprenable, les soldats stanislasiens ne laissaient rien passer ! Et le plus inquiétant, c'était l'impression de vide que rencontraient les soldats de l'Otan en libérant des agglomérations ...vides...
A Washington, on savait pourtant où se trouvaient ces populations ! Certains individus avaient été prévoyant et étaient allés se réfugier chez des amis à la campagne, avaient émigrés, ou n'avait tout simplement pas été relogés depuis la campagne des stanislasiens. Pourtant, les sergents ne recevaient aucune information ! Un scandale.
Mais ce 30 janvier, le Kaiser demanda d'être mis en ligne avec le capitaine Zucka. Ervig se tenait donc dans son bureau, au téléphone avec Fritz à droite de la cheminé, l'oreille droite tendue, tandis que le général Piket, chef adjoint d'état major des armées était assit tranquillement devant le Kaiser, le dossier des chaises lui faisant souffrir le martyr à l'omoplate, lui qui était de grande taille. Strauss, notre petit blond de l'ouest du pays, était planté tel un piquet, les deux mains tenant un dossier, ou plutôt un projet, prêt à être tendu au Kaiser.
Soudain, une lumière rouge s'afficha sur l'appareil téléphonique moderne et miniature, n'ayant plus rien avoir avec les énormes téléphone sans fil que l'on voyait, je ne sais pas moi, en 2009 par exemple.

"__ Capitaine Max-Axel Zucka, j'écoute. fit l'officier blafard et sombre, qui se tenait dans sa jeep, au bord d'une onde pure.

__ Heil und respekt capitaine ! Ici le Kaiser.

Zucka se rassit convenablement dans sa voiture, lui qui se tenait quelques secondes auparavant tel un dandy, prenant un air beaucoup plus sérieux, mais toujours aussi stressé. Le Kaiser aimait cet effet, surprendre le moindre petit officier, en direct, au téléphone, par la ligne rouge !

__ Heil und Respekt mein Kaiser ! J'ai été choqué par cet horrible attentat perpétré par la delta force, mais rassurez vous, nous vous avons vengé, tout un groupe nous est passé sous la main il y a 12 heures. Ils ont payés ! Et surtout, la désinformation...

__ Capitaine... les alliés ne sont pas directement responsable de cet attentat...

__ Comment ? Ce serait nos institutions qui...

__ Oui et non capitaine. Vous avez été en contact avec des chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe. Ce sont eux qui se sont chargés de votre escorte quand on vous a confié votre mission. En vérité capitaine, ce sont de leurs collègues qui en ont voulu à ma vie et celle du reich. Europa, organisation de chasseur d'être maléfique au niveau européen, commission secrète de l'U.E. Ce sont eux, à cause du projet 666. Dit-il en faisant une œillade vers Strauss, celui-ci lui passa le projet.

__ Oh mon dieu...

__ Dieu n'a plus rien affaire là dedans, nos ennemis ne l'ont pas compris. Capitaine, je ne doute pas de votre perspicacité et je sais que vous avez été intrigué par l'attitude de certains de vos soldats, ou subordonnés.

__ Je ne vous le cache pas.

__ Ils étaient du projet 666, certains ont même vu l'effondrement momentané de l'organisation fabricant les vampires et lycanthropes. Vous êtes avec les meilleurs capitaine.

__ c'était un test.

__ Tout a fait capitaine. Nous voulions voir si un humain compétent pouvait diriger et se faire obéir par des créatures de la nuit artificiel avec excellence. Vos résultats ont été au dessus de nos espérances... bravo. Mais c'était aussi l'occasion de voir si des artificiels dirons nous, pouvaient cohabiter avec des naturels, car il y en avait, et des humains normaux capitaine. Réussit. Vous êtes entré dans l'histoire.

__ Mein Kaiser c'est trop d'honneur...

__ Alors je vous préviens tout de suite capitaine, la mission change, vous chassiez ceux qui s'en prenaient à notre dos, vous vous en prendrez à ceux qui fuiront. Comme vous l'avez entendu ce matin, les bombardements sur Vienne ont repris.

__ Je sais, le son des obus en perce encore mes tympans.

__ Capitaine Zucka, le plan 666 est appliqué. Vous devrez supprimer au maximum ceux qui tenteront de fuir le piège, tout ceux qui vous croiserez. au mieux vous ferez appel à des hélicoptère, au pire... certains de vos soldats pourront se nourrir. Je dis bien au pire. Quand tout sera réglé dans Vienne, nous reprendrons l'offensive ! Pletzy devrait arriver dans une semaine, le temps que le ménage soit fait. Ensuite, Kohler viendra du nord et la garde arrivera du sud avec Steinschluss. nous ne pas pourrons beaucoup vous aider, la majorité de nos forces se trouvant au le Nord de la Pologne, et en Afrique du Nord...

__ bien mein Kaiser, j'accomplirais ma mission, la débâcle sera vengée, nos morts et l'humiliation aussi. dit Zucka, avec ironie et hyperbole.

__ Vous avez tout compris capitaine. fit Ervig, signant le projet 666 devant le plan 666, d'un air complice. Heil und respekt à vous.

__ Heil und repekt mein Kaiser."

Le Kaiser raccrocha. Zucka se tourna vers ses officiers trainant par là et leurs beugla quelques ordres bien précis. Ervig lui, croisa les doigts, coudes sur table.

"__ Vladek... où en est la répression... demanda Ervig, dans le vide. et alors, sous la surprise de tous, une ombre se déforma pour prendre forme humaine.

__ J'ai fait pendant ces quelques jours le tour des places vampiriques. Ils clament tous leur innocence. Trop. C'est suspect.

__ C'est parce qu'ils connaissent des gens ayant participé au complot. Ils essayent de les protéger et de se protéger. C'est normal. Fit Fritz.

__ Qu'en pensez vous général ?

A la question de son Kaiser, le général Piket semblait sortir d'un long moment de réflexion, par un éveil violent. Il regarda autour de lui et cherchait à reprendre de la constance.

__ Ce que j'en pense ? Je dois dire premièrement que quand nos points de contrôle en territoire occupé ont reçus leurs ordres, ils ne les ont pas bien compris.

__ C'est sûr, un simple colonel apprenant l'existante soudaine de l'Ordre, c'est assez cocasse. Mais ils sont à présent tous soumis au secret. Le secret, grande marche pour atteindre l'apogée d'une carrière. Dit Ervig, pensif sur la fin de sa phrase. L'autre monde à besoin de se sentir respecté et protégé... si nous allions rendre visite à ce bastion de ce complot ?

Il y eut un silence dans la pièce, un silence de méfiance, d'incompréhension et de réflexion. Strauss le brisa.

"__ Je vais prévenir le comte Hardaven et le directeur de l'école de votre visite imminente mein Kaiser.

__ Parfait. " lui aussi il comprend vite, mon équipe marcherait-elle à mon rythme ?

alors ils se quittèrent. Soudain, un corbeau arriva de Fantasia. Un message de l'espion du Kaiser, Nash de Chateaubriand. Alors que Piket venait de sortir de la cour d'honneur et que Strauss était dans bureau, que Fritz et Vladek était toujours au même endroit, Ervig le lut:

"Heil und respekt mein Kaiser en l'an de grâce du 27 janvier 2021


Mein Kaiser, je vous écris pour vous dire que d'après les informations que j'avais glané auprès des paysans sur les deux fameux survivants, j'ai pu les reconnaitre. Ils sont de le camp du prince Bligt en ce moment même. J'ai leur identité. L'un est grand et mince, blond aux cheveux longs, yeux claires et taille fine. Il se nomme Joyce AtraÏde, fils d'une grande lignée aristocratique de Highlander, 18 ans à peine. L'autre se nomme Riu. Sans nom, orphelin. Petit brun aux cheveux en bol, de taille bien faite et aux yeux foncés. Ils sont tout deux d'anciens soldats de Highland je vous le rappel, formé dans la meilleure unité, décimée. Nous étions dans le camp du prince quand ils ont été démasqués. Heureusement, la princesse Jillia les a cachés. J'ai pu assister à la scène, le prince Bligt a failli tuer sa soeur. Les deux fugitifs ont donc été capturé.
Ils doivent être pendu dans les prochains jours. Sans doute la situation va t-elle s'améliorer dans les prochaines semaines. Je vous tiendrais au courant du conflit. Heil und Respekt à vous.

Sergent Nash de Chateaubriand. "

Ervig relisait le message. Finalement, ce problème aux frontières de son empire n'était pas si alarmant. Ca resterait au stade de conflit régional. Il y veillerait en tout cas, pour que sa prochaine campagne vers Tellius soit un succès. En attendant, il lisait un autre message de Marlein lui disant que la campagne contre l'allié de Manster, Thracia, était un succès. Il demandait aussi un éclaircissement sur le sort du roi Leaf. Cet impétueux roi qu'il avait rencontré durant la capitulation de son royaume. Un jeune homme intelligent et sérieux. Supprimer ou garder ? On le jugerait. Si il était déclaré coupable, on le supprimerait, mais si il était acquitté, il serait mis dans une poche. Mais jugé coupable de quoi ? Acquitté de quel crime ? Un comité de réflexion se pencherait là dessus. Ervig envoya donc sa réponse. Tout dépendait de l'attitude de l'accusé aussi.












Vienne... crépuscule...

La patrouille roulait dans la rue. Le sergent Gordon était avec ses hommes et des souvenirs glauques défilaient dans son esprit. Ces formes, ces yeux rouges qu'il avait vu dans les égouts... et qui avaient aussitôt disparu. Cela l'intriguait.
La nuit tombait et la lune éclairait les coins sombres de la rue déserte. Il n'y avait plus besoin de couvre feux, il n'y avait plus de civile ! C'était rageant. Soudain, il y eut un problème.

"__ sergent, fit le soldat responsable des communications, on a un problème, la machine ne répond plus.

__ Et bien réparez là !" Le solda tenta de faire fonctionner la radio, mais sans succès.

"__ On a perdu tout contact avec la base Sergent.

__ Bah, il doit y avoir une autre patrouille dans le coin, normalement, celle de Kings doit être à cent mètre d'ici, dans la Steinweisweg strass !"

Ils tentèrent de renouer un contact avec cette patrouille. Sans succès. Ils allèrent donc à sa rencontre et se dirigèrent dans la longue et déserte steinweisweg.
C'était une petite route avec des champs à droite, et des pavillons et une belle maison vers la gauche. Un quartier tranquille de Vienne.
Mais la jeep commença à rouler sur des chaos, ce qui provoqua des remous.
Max, notre petit homme du Dakota fut prié de sortir pour voir sur quoi ils avaient roulé. Il descendit du véhicule blindé et glissa sur une chose cylindrique et molle... un bras. sous l'effet de ses rangers, le membre éclata pourri. Max regarda, au milieu de la brume, autour de lui le macabre spectacle.

"__ Sergent... la patrouille numéro 6 n'existe plus !

__ quoi ? Le sergent sortit avec un caporal et Mick, il envoya deux binôme faire de la reconnaisse et quadriller le petit secteur, entre quatre maisons. Merde !

__ C'est quoi ça sergent ? Demanda le caporal en ramassant un cou...mordu. On dirait qu'un grizzli est passé par là...

__ ou un loup enragé... proposa le sergent, en s'agenouillant devant un torse mutilé devant son caporal, qui, bien que noir, était devenu aussi blanc qu'un cul.

__ C'est pas normal... fit Mick... pas normal...

__ Hey trou duc ! Au lieu de te plaindre, va donc avec ton pote me chercher la radio ! Ordonna le sergent. Alors y allèrent, se fondant dans la brume.
Le sergent allait retourner prendre des nouvelles du soldat réparant la machine quand il entendit des cris. Des cris d'animaux que l'on égorge, que l'on tue, auxquels on arrache la peau, auxquels on coupe les parties. Puis, au milieu de cette brume fantomatique, une couleur se discerna parmi les autres: le rouge.
Alerter le sergent prit une petit poignée de soldats avec lui, poussant des cris d'alerte. Une roquette passa à quelques centimètres du bout de son pif pour se loger dans le moteur de la jeep, détruisant le par-choque et le blindage. Le véhicule de patrouille explosa, la radio ne pouvait plus être réparée.
Et quand le sergent se retourna vers la provenance de la roquette, il vit Mick et Max se ruer vers la section... pour la dépasser et fuir à travers les champs:

"__ Fuyez ! Fuyez !!"Criaient-ils. Gordon vit ses hommes pâlirent, reculer et jeter leur arme au sol pour fuir. Mais ils se firent happer par des tirs et surtout, par des ombres inhumaines aux yeux rouges.
Gordon vit ses silhouettes s'avancer vers lui. Il tira avec son fusil d'assaut, de la sueur coulait sur sa tempe, ses dents claquaient, son visage fondait sous le coup de la terreur.
Il discerna l'officier de ce groupe, mais quand il lui tirait dessus, il se relevait, avec le même sourire.
A une vitesse vertigineuse, celui-ci se déplaça vers lui et l'attrapa au cou, le coupant et le mutilant de ses griffes assez... voyantes.

"__ Si j'avais faim, ou si j'étais blessé, je te dévorerais petit américain... susurra l'officier stanislasien.

__ vous êtes quoi ? Demanda Gordon soulevé du sol, au bord de l'asphyxie.

__ Ton pire cauchemar." Le cauchemar s'arrêta. Le cou de Gordon venait d'exploser. Sa tête voltigea à quelque mètre de là. L'officier stanislasien laissa tomber le cadavre.

"__ Caporal. Y-a-t-il des blessés ? Demanda le vampire.

__ yep lieutenant ! On a trois gars qui ont perdus trop de sang, ils ne peuvent se régénérer. Il y a risque d'infection et celle ci détruirait la puce, rendant le ''produit'' nocif.

__ J'ai là une fontaine caporal. Fit le lieutenant donc, en montrant le corps et la tête de Gordon. Que ces blessés en prennent, le cerveau est bon pour la consistance des muscles, quant aux lycanthropes, dit-il, une pointe de mépris dans la voix, qu'ils se servent de son ventre, il contient des graisses bénéfiques." Le lieutenant vit sur la mine de son caporal, de la honte et de l'horreur, il ne s'était pas habituer à cet état.

"__ N'ayez crainte caporal. Vous ne les transformerez pas en zombie, ils sont déjà mort. Ni en vampire d'ailleurs, vous n'êtes pas assez vieux. Quand nos blessés mordront dans la chair, ils prendront lénergie vitale restante du soldat, celui ci vivra et combattra avec eux... il ne sera pas complètement mort. On vous l'a déjà expliqué au briefing je crois ? Alors n'ayez pas honte, assumez vous à présent !"
Malgré ces mots rassurants, la mine du caporal ne changea pas. Il vit ses camarades se servir allègrement, plein de grâce et de tenu, dans le cadavre de leurs ennemis avec respect. Le lieutenant soupira et ordonna au caporal d'approcher. Il lui montra son cou.

"__ Mordez !" Dit-il. Le caporal haussa les talons et plongea ses petits crocs dans le cou du lieutenant qui avait l'air blasé. Le sang pure du lieutenant redonna les idées claires au caporal et celui-ci sentit une nouvelle vitalité en lui. C'était si bon le sang des vampires naturels.

"__ Sachez caporal que je ne pourrais rester votre maitre éternellement, il faudra bien qu'un jour vous passiez le cap comme vos camarades... je me demande si vous n'auriez pas fait un meilleur lycanthrope. Le lieutenant vit la mine blessé du petit caporal et se rattrapa. Non, vous avez trop de sensibilité pour ça... en faite vous feriez un excellent vampire naturel. Vous y arriverez.

__ Merci lieutenant.

__ Ne me remerciez pas, remerciez le Kaiser de vous offrir une nouvelle vie."
Le lieutenant rassembla sa meute. Il décida de ne pas poursuivre l'ennemi apeuré. Il en resta donc à ses objectifs premiers: faire régner la terreur parmi ces pauvres humains pour contrôler Schwenkg et résister avec son peloton mixte à toute contre attaque alliés. C'était faisable.



Vienne... quartier général des forces alliés...

Le général Goegelin était là en mission pour la France. Quand les alliés venaient d'arriver à Vienne, le président Lager l'avait nommé, avec l'accord et l'appui de l'Otan comme chef des forces armées alliés dans le district de Vienne. Il était donc tout naturel qu'il se tienne à son poste dans la salle de contrôle, près à donner des ordres en cas de contre-offensive stanislasienne. De grands ennemis ! Pensa-t-il.
Soudain, un officier de la surveillance radio le prévint qu'on avait perdu le contact avec des lieux autour de Vienne comme Schwenkg, Milanweg, Lobgrundstr, Industriebebiet Sud.
Des signaux de détresses signalaient des attaques, ou plutôt des raides.
Ils obtinrent un contact visuel avec Bad Voslau... les images étaient discontinues, mais claire: du sang.
Ils virent un soldat, allemand, jeté contre l'objectif. Celui ci fut recouvert de sang et détruit.
On repassa les images: inutilisables. Le général Georgelin sonna l'alerte générale et les informaticiens se mirent donc au travail, envoyant les ordres, puis plus rien. en ouvrant des ports de connexion vers des fichiers, Xana s'était introduit dans le système. Il cherchait Carthage.


Réseau Carthage... base de données... Vienne ...

Il le cherchait. Il passa par la base de données des profils psychologiques des soldats de chaque régiments. Se faisant par attaquer par des anti-virus, il la détruisit.
Passant par l'ordre du jour des précédentes réunions d'état major, il piqua les informations. Les anti-virus n'ayant plus rien à protéger, ils dégénèrent, détruisant le fichier.
Mais où était donc Carthage ? Et si il le suivait ? Xana se retourna. Face à lui se tenait l'organigramme des grades de l'armée ennemi. Hors, il l'avait déjà détruit...

"__ Carthage... " murmura Xana. Le programme multi-agent américain se jeta sur lui.
Les deux forces s'affrontèrent dans un éclair éblouissant secouant le réseau. Des milliers d'informations furent perdu, d'autre furent changées de place.
C'était un peu comme si deux courants d'air plein d'électricité, lumineux et violent s'entrechoquaient.
Il y eut bien sûr des tentatives de détournements d'informations, d'algorithmes ou de données de procédures, pouvant faire buger l'ennemi.
Soudain, Xana accrocha Carthage, crispant ses données sensoriels sur son ennemi, emprisonnant son rival. Pour vous faire un dessin, Xana étouffait son ennemi dans ses bras, détruisant les données alliés.
Xana avait un sourire sardonique et diabolique au ''visage''. La lumière se fit plus intense.
Carthage ne comprenait rien ! Carthage ne comprenait pas ! Quelque chose l'empêchait de bouger !
Dans la cellule Xana, à Stanislastadt, c'était le même affolement. Il y avait une telle concentration d'énergie qu'on se demandait si les supercalculateur allaient résister. De plus, on ne comprenait ce que faisait Xana. Il était autonome. Il avait son propre plan.
Bientôt, Xana embrassa, ou plutôt mordit Carthage. Il aspira des Go et des Go de données, à des Mbits vertigineux. Son étreinte sur le programme ennemi se faisait plus forte. C'était un mélange de passion et de désir vampirique, et de haine, de violence fraternelle, un combat très dure, très ''sanglant'' car Carthage perdait beaucoup d'informations, mais aussi érotiquement... crue !
Puis, tout à coup, un boum dans le réseau mondial. Les ordinateurs vacillèrent, il y eut des surchauffent dans les supercalculateurs du monde entier. Le ciel de Vienne, de Stanislastadt et de Washington devint sombre, une sorte de aura noir s'éclipsait vers le ciel. des éclaires pleins d'énergies électromagnétiques illuminèrent le ciel de ces villes.
Les rues sanglantes de Vienne furent éclairés. Les bêtes du plan 666 en plein repas eurent comme une lueur de sérénité dans le cœur et l'âme.
Les civils circulent dans les villes citées levèrent la tête au ciel, sans comprendre. La fumée noirâtre s'échappait du sol, du moindre matériel électronique ou informatique, Carthage et Xana était partout.
Il y eut des morts, par hydrocutions, électrocutions, crise cardiaque. Des fidèles s'agenouillèrent sur la place Saint-Pierre croyant à l'apocalypse. Mais le pape savait,il avait le meilleur service de renseignement au monde après tout ? Pourtant, il ne fit rien, car il savait.
Le président Clark arriva en urgence, le fière californien perdit son sang froid quand il vit les dégâts au pentagone: les ordinateurs clignotaient, chauffaient, fumaient, les lumières s'éteignaient chroniquement, les moyens de communication était inutilisable. Plus rien ne pouvait voler dans le ciel: perturbations inconnus.
Puis soudain, dans un dernier éclair, Xana finit son repas. Carthage venait de comprendre, car il ou elle venait d'entrer dans Xana, là où se trouvait la réponse. Ils fusionnèrent et elle ou il comprit le sens du mot sentiment. C'était donc ça ? C'était horrible. Alors la fusion se fit plus forte, il ou elle voulait être protégé(e) par celui qui savait et qui pourrait mieux lui expliquer. Carthage n'était plus, Xana non plus. Xanadu venait de renaitre d'entre les abimes et les projets. Celui qui savait, le nouveau porteur de lumière.
Là, dans son bureau, le colonel Schlaffen, le chef de la cellule Xana comprit quand la devise: Xana, continuité de l'esprit du Kaiser. Elle venait de s'esquisser aux yeux du monde, à celui qui voulait bien entendre. Xana le manipulateur, le Kaiser le maitre marionnettiste. Quel étrange duo.


Sous-sol du palais impérial de Vienne, QG des alliés.

Ils marchaient, lui et son bataillon. Le Commandant marchait. Ses Mauser nouvelles générations dans ses mains, le visage couvert, la casquette vertes rivée sur sa tête, les cheveux incolores, les yeux rouges, le visage dure. Il avançait. Dans sa longue vareuse d'hiver s'émoussant à chacun de ses pas, il marchait. Ensemble.
Dans son dos, des paires d'yeux rouges, pour deux types de soldat différend. Des êtres androgynes et terrible... des montagnes massives et bourru. des vampires artificiels et des lycanthrope tout autan artificiels. C'était leur choix en leur âme et conscience.
De toute nationalité, de tout horizons. Il y avait même des traitres Alliés. Pas de zombie, on voulait de la qualité.
Dans les sous-sols, des gardes. Tués par les tirs. Finit par quelques blessés ou affamés. Toujours dignement qu'on leur répétait à ses bois sans soif. On aspire pas un être comme ça, on le respecte que diable !
Les ténèbres s'installent. La porte blindée est défoncée. Des rats s'échappent, ils ont peur, ils ont raison. Les soldats armés et équipés de façon moderne, homme femme, ils ne voient pas à quoi ils ont affaire.
En face, des êtres semblant normalement constitués, armés comme eux, équipés comme eux, mais le regard vicieux et fou.
Les pions du plan 666 n'ont plus faim, ils achèvent l'ennemi d'un coup de griffe, à mains nues ou d'une balle, d'un coup de baïonnette ou de couteau. Le sang les excite, ça donne de l'ardeur du combat. Quelle sensation donnerait le sang du Kaiser ? Deviendraient-ils comme des dieux au contact de ces essences sacrés ?
Ils continus leur chemin, comme des professionnels, la peur au ventre. C'est qu'une balle dans la tête ou dans le coeur, dans la nuque et c'est la fin, à moins d'être un VRAI vampire, on peut ressusciter mais ça coute de l'oseille à ce qu'il parait. Et puis, un camarade peut toujours t' aspirer ton essence vitale: tu vivras à travers lui, ça te rendra plus fort.C'est prouvé.
Une meuf dans la Kappg. strass, près du pont sur lequel passe l'A23, et bien sa section s'est faite massacré par de courageux soldats danois. Elle a bu le sang de ses camarades pour les honorer, lycanthrope ou vampire, et elle est devenue plus forte, plus que tout ! Elle les a bien massacré, ils y sont tous passés. Elle avait encore faim, et depuis, elle est promue à un belle avenir ! Elle sait tout de l'ennemi qui l'a attaqué. C'est passionnant. Ce qui fait qu'elle est devenue aussi forte que milles soldats génétiquement modifiés et milles types normaux.
Le bataillon avance toujours, massacrant sur son passage. Ils n'ont plus faim, la mort est rapide. Ils profitent des ténèbres et du retour au Moyen-Age pour avancer plus rapidement, le Commandant en tête.
Ils s'approchent de la salle de contrôle, mais l'ennemi à Déguerpit, au Sud de Vienne.
Georgelin est partit et avec ce qui restait de Carthage. Il ne sait pas avec qu'elle autre piège il s'est embarqué. Il ne veut pas laisser ses soldats. C'est honorable, mais bête. Ça se voit qu'il n'a pas conscience. Le pauvre.
Les stanislasiens arrivent dans la salle de contrôle. Elle n'est pas vide et il y a encore des ingénieurs. Ils trépignent de frayeur.
Le commandant s'approche, les reniflent et leur met un coup sur la tête, un petit coup. Les informaticiens gémissent de peur, humiliés. Les soldats rient à gorge déployés.
Le Kaiserbefehl est formel, pas de prisonniers... sauf exception, pour les spécialistes. Un adjudant vérifie les papiers de chacun.
Les informaticiens sont étonnés, ces monstres sont bizarres. Deux caporal et leur binôme tris. On place les uns dans un coin, on fait sortir les autres. Il y a trois Alliés contre le mur, des soldats sans qualification déguisés en informaticien du service des télécommunications. En Stanislasie, on aime par les tirs au flanc. Leurs papiers les ont trahis. L'odorat de l'adjudant vérifiant les papiers n'a pas trompé. Une rafale tirée par une bleusaille, l'ennemi misérable s'effondre. L'odeur de ce sang sans importance n'existe plus personne.
Quelque curieux vont le lécher pour en apprendre plus sur l'ennemi. L'un était au courant pour les F-35, et les nouveaux avions furtifs. C'est bête. Maintenant, c'est le stani qui est au courant. Même au delà de la mort, on ne trompe pas un vampire, même si il a encore des penchants humains et si il n'est que artificiel.
Le bataillon après avoir fait le tour sort du bâtiment, un char américain se trouve devant lui. Le Commandant, le laquais de Von Schnipzel s'approche. Le canon fume encore, il vient de tirer, il a besoin d'être huilé...













Dans cette grande rue de Vienne, face à ce char américain, le Commandant se retrouva seul. Ses soldats reculaient, effrayés par la masse de blindage. Pas lui. Il attrapa le bout du canon, profitant que celui-ci n'était pas encore charger pour le tordre.
Le son de l'acier grinçant et se pliant était à vous émietter les dents. L'un des tankistes sortit sa tête de la caisse, effrayé et surpris. Il ne vit pas la balle de douze millimètres se loger dans son oeil droit.
Alors pris d'un courage inhumain et surhumain, la troupe du Commandant se jeta sur le tank et réussit même à la mettre à la renverse.
L'histoire ne nous dit pas ce que sont devenus le chef du char et l'artilleur.


... Schonnbrunner Schlosspark...

Mick et Max couraient à travers cette immense parc. Ce qu'ils avaient prit au départ comme un simple champ était en fait une immense propriété magnifique, magnifiquement sinistre par cette nuit !
Chaque arbre, chaque arbuste, chaque bassin était un suspect potentiel, pouvant abriter un de ces ''dingues'' comme ils disaient.
Leurs pas étaient tantôt lent, tantôt rapide, toujours saccadés et lourd, bruyants et cette course effrénée pour la survie était épuisante.
Mcik eu la bêtise de s'arrêter et de porter ses mains à ses genoux pour reprendre son souffle. Max en fit de même.

"__ a ton avis, c'était quoi ça ? Demanda Max, très anxieux et choqué.

__ J'en sais rien ! J'ai l'impression d'être dans un bouquin de Stephen King ! T'as vu le sergent ?!

__ ..., je ne me souviens plus... fit Max, dont la brutalité de l'attaque lui avait chamboulé la mémoire des dernières secondes.

__ Vaut mieux pas ce souvenir.Fit Mick lui tapant sur l'épaule. J'appelle la base." Mick utilisa son petit set de communication a utiliser en cas de problème. Les ondes grésillaient et le contact passaient mal à cause de la dernière action de Xana. Finalement, il trouva un contact.

"__ J'ai un contact avec le QG de Goergelin ! On va avoir des cours, c'est sûr ! Se réjouit Mick, la main à son casque, bougeant l'antenne de son casque. Allo B12, ici le binôme n°123 du caporal Mick Track. Répondez s'il vous plait. Avons besoin d'aide.

__ Message reçut Binôme n°123 ! Donnez nous vos coordonner, on va vous envoyer une patrouille. Fit une femme des communications... dans le palais impériale de Vienne, là où se trouvait le QG de Goergelin.

__ Nous sommes au sud du park de Schonnbrunner Schlosspark, à cent mètres des premiers bassins.

__ OK ! On vous envoi des gars ! " La femme des communications ferma le terminal des radios. Elle se tourna vers ses collègues et leur indiqua les positions prises.

"__ Ces idiots ! Fit un lycanthropes. Ils nous donnent leur position ! Ils ne sont pas au courant de la pâté qu'on leur met.

__ Ouais ! Confirma un vampire. Alors il y a deux unités et trois binômes près du château de Schonnbrunner. Sans oublier le bataillon qui nous résiste toujours à Favoriten et cette section dans la Simmering, sans oublier la brigade que nous exterminons à Klosterneuburg ! Il y a environs dix milles hommes dispersés dans tout Vienne ! Nous recevons des contacts des soldats alliés venant de partout qui demandent de l'aide.Ils ne savent pas à quoi ils ont affaire ! C'est géniale ! Ria sadiquement le vampire.

__ Calmez vous adjudant ! Ordonna la femme.

__ Bien capitaine. Répondit piteusement le vampire.

__ Nous continuerons à noter les appels des alliés. Où se dirige le commandant ?

__ Bah, ils nous a dit de rester ici, il va poursuivre Georgelin, il parait qu'il se dirige fuit vers St Polten. Il mène le poisson vers le piège... fit le vampire.

__ Comme dans une battue !" Renchérit le lycanthrope, passionné.

Pendant ce temps, à Penzing, une bouche d'égout bougea. Un char américain qui passait par là se fit happer par une roquette anti char. Le blindé explosa. Des êtres sortirent des égouts et se mirent en marchent. Ils entrèrent dans les bâtiments et prirent contrôle de l'arrondissement avec des lycanthropes qui arrivaient par d'autres avenues.
Dans la Rudlofsheim, une voiture blindée roulait à toute vitesse.

"__ accrochez vous mein General ! Fit le chauffeur !

__ Bon sang, les allemands roulent comme des tarés ! S'insurgea le général français.

__ il y a des fois où un blitzkieg est nécessaire mein Err !" Fit le chauffeur fonçant et renversant quelques stanislasiens au passage. Ils se trouvaient sur la Hutteldoerfer strass et roulaient à une vitesse ahurissante pour échapper à leur poursuivant. Heureusement pour eux, les vampires ni les lycanthropes n'avaient la puissance nécessaire pour les rattraper ou leurs faire obstacle.

"__ Nous avons perdu le contact avec la base mein General, ainsi qu'avec le reste de l'état major. Tout les officiers sont dispersés je pense depuis que notre convois a été attaqué. "

sur leur route, des yeux rouges surgissaient des ténèbres de partout. De la moindre ruelle, de toute les rues, des vampires et des lycanthropes en apparence normale sortaient de leur tanière, encerclant petit à petit le véhicule blindé du général.
A quelques mètres de là, sur la Schanzs strass, des soldats stanislasien naturellement vampirisés empilaient des cadavres de soldats, camarades ou non, en plein milieu de la rue.

"__ Quel gâchis ! Se plaignit l'un.

__ Bof, le bon docteur Kohl m'a dit d'éviter de voir du sang de mort, c'est mauvais pour ma régénération. Fit une autre.

__ Moi, mon dentiste m'a conseillé d'éviter la viande de macchabée, c'est mauvais pour mes dents.

__ décidément, fit le premier, la puce n'est pas si infaillible !

__ comme le gêne ! Fit le lycanthrope à la dentition fragile, ancien professeur.

__ Nan les gens, moi ce que je trouve débile, c'est d'empiler ces corps là, en plein milieu du chemin ! Imaginez qu'un convoi arrive !"

au même moment, un véhicule blindé de l'otan commandé par un allemand fou transportant un pauvre général français roula sur le tas de cadavres, raides morts, et s'envola dans le ciel.
Les poursuivant arrivèrent derrière mais en voiture et ne purent éviter le mur de cadavre ébranlé par le blindé de l'otan et ils s'entrechoquèrent entre eux dans un vilain bordel.

"__ on les a semé !" Fêta le chauffeur allemand, alors qu'ils atterrissaient au sol.
Ils continuèrent ainsi leur chemin jusqu'à la Flotzersteig strass. Le Commandant attendait à Penzing. On lui annonça par radio que la cible se trouvait au nord, à Ottakring. Il enragea intérieurement, restant impassible de surface. Le piège n'avait pu se refermer.
Bientôt, Georgelin rejoignit les lignes encore américaines qui se demandaient pourquoi leur patrouille ne revenaient jamais alors que la radio en place au QG à Vienne leur disait que tout était OK. Tout était claire.

"__ Pouvons nous savoir ce qu'il se passe ? Demanda un gradé américain.

__ Je ne saurais vous le dire moi même... c'était un cauchemar. Ce n'était pas des hommes qui nous ont attaqué. Je ne pourrais vous répondre... j'ai besoin de repos. Fit Georgelin, ébranlé parce qu'il avait vu ce soir là.

__ Et vous ? fit le gradé américain à l'allemand.

__ C'était sanglant, on aurait dit des zombies mais en plus intelligent ! Répondit-il comme si il racontait une histoire épique.

__ Comment ?!

__ Comme je vous le dis mein Err ! Et puis il faisait nuit... des images satellites nous aideraient !

__ Ces cons de Washigton ont reliés carthage à notre réseau satellites, et Carthage ne marche plus ! Un bug sur le réseau que même Bill Gates ne pourrait réparer. Général, on va vous donner un coin pour dormir, vous en avez grand besoin." Georgelin acquiesça et suivit le gradé américain.

A une bonne centaine de mètres de là, deux yeux rouges observaient le campement ennemi. Camouflé dans la forêt, ils disparurent bien vite pour s'en retourner au trefond de la masse végétale obscure.

"__ Capitaine, il est là bas, devons nous attaquer ? Demanda le lycanthrope.

__ non lieutenant ! Répondit Zucka, nous devons empêcher tout contact entre nos ennemis à Vienne... et ceux-ci. Or, la cible communiqué par le Commandant est déjà chez l'ennemi. Nous transgresserons les ordres.

__ alors que faisons nous des prisonniers ? Des trois danois et du suédois ?" Zucka sortit son pistolet, pointa et tira au silencieux. Le problème était réglé, quatre témoin gênant en moins.

Washington...

On réveilla Clark en urgence, le steward avait l'air stressé. Le président alluma la lumière et avait mauvaise mine.

"__ monsieur le président ! On a un gros gros problème ! Il y a une réunion d'urgence !

__ bien."

Clark se leva et s'habilla. Ce n'était pas vraiment son jour, ou plutôt sa nuit.

Le même rituel se répéta de Paris à Moscou, Téhéran à Pyangyong. Du Caire à Lagos, de Brasíllia à Mexico ! Il faut dire que le réseau était dans une situation préoccupante. En claire, il y avait une telle profusion d'énergie et d'informations qu'il menaçait de s'éteindre. Au même moment, Xanadu rentra " chez lui " et tout s'arrêta. Les ordinateurs ébranlés grillèrent pour certains.


Vienne, toujours...

Mick et Max s'étaient assit sur la souche d'un arbre attendant les secours quand ils entendirent du bruit. Des sons de branches se cassant, des voix graves, des reniflements, et des yeux rouges. Ils se levèrent lentement pour s'éclipser mais ils entendirent les stanislasiens dirent :

"__ Les deux ricains ne sont pas loin ! trouvez les !

__ et que fait ont de l'unité capturé chef ?

__ Demandez au caporal Tudz de les mener au centre de rétention le plus proche. On verra ce que l'on en fera plus tard !

__ ainsi ils sont stanislasiens, souffla Mick à l'oreille de Max. Les stanislsiens s'arrêtèrent, tendirent l'oreille.

__ ils sont là .... droit devant nous."

Il eut un long silence. Très long. On pouvait voir la fumée sortant de la fumée d'un lycanthrope changeant tranquillement de forme. Et puis soudains les stanis poussèrent des cris. Max et Mick courraient le plus vite possible, se doutant que l'ennemi était bien plus rapide.
Des tirs happèrent... les stanis... Leur officier s'écroula d'une balle dans la tête, deux autres s'écroulèrent une balle dans le coeur. Une ombre se glissa dans la bataille, coupant des têtes. en quelques seconde, il n'y avait plus de stanislasiens.
L'ombre s'approcha d'eux.

"__ Officier Catherine Offer, des chevaliers d'Europa."












Cette même nuit, alors que Vienne criait, sanguinolente, vidée de toute vie, à des milliers de kilomètres au sud, dans une forêt sombre et profonde de Stanislasie, une subaru noire roulait dessus les grands chemins entourés de haies d'honneur boisées.
Le château des Hardaven se profila à l'horizon, défiant la cîme des arbres présidents, voulant décrocher la lune de ses tours doigtesques.

"__ Nous arrivons mein Kaiser" Fit le chauffeur. Une autre voiture les suivaient: les forces de sécurités. Des ombres bougeaient entre les branches, bras pour pendu: les chevaliers de l'Ordre.
La voiture entra dans la cour du château et malgré le temps peu enclin à une cérémonie, les élèves de l'école Hardaven sortirent. Ca leur était indifférent, la plupart étaient des êtres de la nuit.
La voiture s'arrêta, un chevalier ouvrit la portière. Vladek en sortit, suivit de son kaiser à qui il revêtit un manteau d'hiver. Il faisait froid. Sa majesté passa en revue les élèves assemblés en quelques secondes.

"__ Ainsi c'est lui le Kaiser ? Demanda un élève aux cheveux blonds se pavanant allègrement sur les deux hémisphères de son crâne par deux franges courbés dans une révérence gracieuse et hautaine.

__ Non, le pape !" Ironisa un lycanthrope.

Le Kaiser les regarda à peine, salua et se renfrogna dans le col levé de son pardessus: il avait froid.
Il entra à l'intérieur et ne se fit pas prier. Pas de cérémonie, il était là pour travailler. enfin, imposer sa vision du travail. Il se dirigea directement vers la salle du conseil d'administration. En grande pompe, les membres du conseil durent saluer, prit de court par l'arrivée prématuré du Kaiser qui n'alla saluer personne et se mit en bout de table.
Il regarda tour à tour son cousin, l'oncle Gibs, Noss le fils de Vladek qui était aussi le chef des dortoirs ainsi qu'un petit blond aux yeux verts bien sympathique à l'aura angélique. C'était Take Ichizosen, le petit fils du Patriarche, le plus vieux vampires, ici présent aussi. A l'autre bout de la table, était assit monsieur Bukow, qui sous ses airs de charmeurs brun, était un lycanthrope.

"__ Je suis vivant, contrairement à ce que certains pouvaient croire... ou espérer. Dit Ervig, les pieds sur la table sous les regards choqués de l'assemblé.

__ Nous n'en doutons pas mein Kaiser. Répondit le Patriarche.

__ Nous en sommes même heureux. Renchérit Bukow.

__ Et je doute qu'il y ai eu le moindre signe de satisfaction pour l'attentat dans cette école ! Fit l'oncle Gibs.

__ Ni dans l'ordre... dit Kain, méprisant.

__ Soit ! Tant mieux ! Mais expliquez moi ! Comment se fait-il qu'un humain, un loup garou et un vampire soient sur la même longueur d'onde, d'un seul bloc se protégeant mutuellement sans vouloir protéger sa peau par rapport aux autres, traitres et ennemis naturels quelque soit la politique menée ? Il y a un blem ! Je veux la vérité. Qui a commandité cette attentat. Pourquoi, comment ?

__ Mais vous l'avez dit mein Kaiser, Europa...

__ Comment êtes vous au courant de cette hypothèse patriarche ? Je n'en ai pas encore parlé ! Le conclave des vampires n'est officiellement pas au courant. Alors répondez à ma question !

__ Mais...le conclave n'aurais jamais osé porter atteinte à l'intégrité de l'ordre impériale ! Les vampires en tout cas !

__ Ah ! Les lycanthropes ?

__ Je vous jure mein Kaiser...

__ C'est vrai, fit Ervig, vous n'êtes pas assez bien organisé pour ça et nous avons toujours été vos plus fervents alliés. Alors si le conclave n'était pas au courant... ni les lycanthropes... ça vient de l'ordre.

__ Impossible fit Kain. Nous étions au courant des nouvelles dispositions du plan 666 et nous ne sommes pas opposés à celle-ci, seulement aux anciennes. Les chevaliers ont même exécutés des membres d'Europa, j'ai suivis tes directives contre celle ci Ervig !

__ Très bien... alors cela ne peut venir que de l'école . Dit Ervig en regardant l'oncle Gibs.

__ Elmut XIII aurait honte de vous jeune homme ! Jamais je ne me serais permis de soutenir un putsch ! Et c'est mon honneur de colonel qui parle ! Et mes élèves...

__ ah ! Le voila le problème ! Fit Ervig, tournant son regard vers Noss et Tak, les élèves... voyant qu'ils pouvaient être surclassés par des êtres comme eux mais supérieur, ils ont voulu prendre les devants: ce côté rebelle et petit anarchiste m'amuse, même quand il est fait par des gosses de plus de deux cents ans !

__ Mein Kaiser... fit Noss, nonchalant... n'oubliez jamais qui c'est toujours inquiété pour vous et qui vous à protégé durant dix ans alors que tout le monde vous voulait mort !

Ervig fit un rictus de honte et de rage.... il se souvenait...





Ervig jouait tranquillement dans la cour du manoir de son ami Ernst. Celui ci était le descendant de gentilhomme campagnard qui avait pris racine dans la région de St-Paul auf Lonen.
Ces braves gens, simples, étaient heureux de voir leur fils ami avec un héritier de la famille impériale, indésirable soit-il.
Dans la cour, Ernst envoya la balle si forte qu'elle dépassa une étendue de haie à une petite trentaine de mètres de là. Le ballon fut arrêté d'une seule main par une étrange personne.
Elle était grande et mince, les cheveux noirs ou bruns, mi long et les yeux chocolats... tournant sur le rouge sang. Pourtant, derrière ses airs sinistres et envouteurs, il avait l'air parfaitement humain.
Et par une voix surnaturel, Ervig se dirigea vers lui.

« __ Ervig ! Qu'est ce que tu fous ? L'interpela Ernst, devant l'air étrange de son ami. Mais Ervig ne prêta pas attention aux remontrances de son ami et poursuivit ce funeste chemin.

__ Z'êtes qui ? Demanda Ervig, reprenant de la constance.

__ Je suis Noss Tepes monsieur. Dit-il en tendant un papier à Ervig. J'ai reçu un ordre de l'empereur me demandant de devenir votre majordome pour votre sécurité.

__ On s'en inquiète maintenant ? Fit Ervig, Narquois.

__ oui. Votre sécurité inquiète beaucoup votre grand père.

__ bien. Le ballon s'il vous plait ... Noss. » Il lui passa. Ervig ordonna donc à son nouveau majordome de faire le gardien. Ervig alla tirer dans la balle, c'est qu'il faisait d'excellent tir. Noss arrêta la balle d'une façon étrange et si naturelle. Ervig venait de faire connaissance avec les ombres, mais aussi avec la personne qui allait vraiment le considérer en tant que prince de sang pour la première fois, comme un fils, un petit frère et plus qui sait...






"__ Il est vrai que vous avez une grande influence sur les sangs purs de cette école Noss... vous pouvez les contrôler. Mais les rangs inférieurs comme monsieur Ichizosen, ces petits aristocrates aux airs affables... voyant les vampires artificiels...

__ Voyons mein Kaiser, Fit Take plein de bonnes volontés et rassurant, aimable, je vous ai toujours respecté, autant que Noss ! Nous, l'ombre, vous avons toujours soutenu ! Je ne crois pas que...

__ Très bien personne se dénonce ? Demanda Ervig, irascible devant les souvenirs. Très bien ! Mais sachez que vous avez tous un mobile : les vampires et lycanthropes artificiels ! Je lis de la haine dans vos yeux à l'évocation de ces noms... pourtant, un vampire artificiel pourrait facilement battre un vampire naturel ! Comme le garde ! fit Ervig en montrant un chevalier vampire.

__ Très drôle mein Kaiser. Fit le patriarche.

__ De simples goules battre un vampire, je pense qu'il faut raison garder. Dit Take.

__ Absurde. firent d'autres.

__ Pourtant... marmonna Ervig. Lieutenant ! Entrez ! J'ai des amis qui qui voudraient vous rencontrer."

A ce moment là, des yeux rouges s'illuminèrent dans la nuit du couloir dont la porte donnant était ouverte. Un homme en uniforme militaire entra dans la pièce. D'apparence normale, il n'y avait que son regard qui le trahissait.

"__ Le lieutenant revient de Vienne. Il m'a fait un rapport tout à l'heure. A l'aube nous contrôlerons la ville. Pletzy n'aura qu'à s'installer et tout rentrera dans l'ordre, nous pourrons repartir à l'attaque, les américains se mouilleront leur caleçon avant même de porter leur fusil à leur épaule !

__ Ce... ce monsieur est un vampire artificiel ? Demanda Tak, interloqué.

__ En effet ! Répondit le concerné. Lieutenant Stein, à votre service monseigneur ! Fit il en se mettant au garde à vous. Je tiens à vous rassurer sur nous et mes camarades. Bien que nous ayons des origines humaines, nous sommes aptes à intégrer la société de la nuit et même la société de l'empire, pour combattre au nom du Kaiser.

__ Finit les zombies de Von Schnipzel. Fit Kain.

__ Lieutenant, demanda Ervig, montrez à ces messieurs vos capacités sur ce chevalier naturel ! Vous prêtez vous au jeu chevalier ?

__ Bah, une rigolade mein Kaiser, répondit le chevalier trop confiant.

__ Bien. " Le combat s'engagea. Le vampire naturel attaqua en métamorphosant son bras en une masse de sang mouvante et puissante que le lieutenant évita facilement. Il monta sur le bras et et jeta un violent coup de pied dans le menton du vampire qui tomba au sol, la mâchoire cassé.
Mais le vampire naturel se régénéra et se jeta telle une ombre sur son adversaire qui ne pu éviter à son bras gauche de se retrouver à terre. Le lieutenant le reprit et le planta à l'endroit initiale, et se régénéra.

"__ Il maitrise la régénération ! "S'exclama Noss.

Mais à croire que la cicatrisation n'était pas de bonne qualité, un coup de griffe du vampire naturel et le bras gauche retomba, sanguinolent. Soit ! Le lieutenant attrapa son bras et le jeta très violemment dans le visage de son adversaire, les griffes déployés, le bras était téléguidé à distance et se planta dans la figure du chevalier qui tomba au sol, grièvement
blessé. Le lieutenant maitrisait aussi la télékinésie des membres. Il s'arrêta là. Le chevalier se releva difficilement, étonné par l'attaque surprenante de son adversaire.

"__ Merci Lieutenant ! Vous pouvez disposer. Ordonna Ervig. Le lieutenant se retira. Le chevalier se retira honteux.

__ Incroyable ! Fit Bukow.

__ Que veut dire cette mascarade ? Demanda le patriarche.

__ Il y a des comploteurs dans cette école. C'est ici que ce réunie la jeunesse de l'ombre. Elle a toujours été des coups foireux. Si vous ne retrouvez pas la conspirateurs, ce sont des gens comme le lieutenant qui ont empalés des soldats alliés et des membres d'Europa dans Vienne qui le feront ! Et croyez moi, il ne vaut mieux pas que ça arrivé. Ne croyez pas que mes vampires et lycanthropes artificiels ne sont que des pantins, ils étaient les meilleurs soldats de l'empire auparavant, et c'est volontairement qu'ils sont devenus... plus puissant ! Ce que vous avez vu, c'est des années d'entrainement, des années de recherches !

__ Que voulez vous de nous ? Demanda froidement Take.

__ Ce ton fausse votre personnalité baron ! Dit Ervig, ce que je veux c'est de croire que le Conclave comme l'ordre soient lavés de tout soupçons, même si il faut casser quelques œufs. Europa m'a déclarée la guerre... à vous aussi. La guerre est désormais totale, et vous aurez besoins des derniers travaux du bon docteur Kohl pour survivre, voir gagner cette guerre ! A bon entendeur. "
Ervig se leva et Vladek lui remit son manteau. Le Kaiser scruta l'âme de chaque personne autour de la table... il sourit et se retira .
Ce fut dans un silence de glace que le patriarche sortit de la pièce, froidement.

"__ Je vous assure que les lycanthropes...

__ Nous savons monsieur Bukow ! Fit Kain, excédé.

__ Pourrait-on avoir accès au dossier sur l'attentat contre le Kaiser ? Demanda Noss.

__ Pourquoi donc ? Vous aussi vous pensez qu'il y a dans votre génération des conspirateurs.

__ Non, fit Take, nous pensons plutôt qu'il y a plus haut des anciens qui souhaite mouiller la nouvelle génération pour la détruire... en profitant de la situation.

__ Vous l'aurez ! Fit Kain après un long silence.

__ N'empêche, je me pose une question, fit Bukow, sérieux et concentré, dans cette histoire, qui manipule qui ? "

Alors après un court moment de réflexion, les regards se tournèrent vers l'extérieur. Vers une voiture sortant assez précipitamment de la cour. Mais ce n'était pas une subaru, c'était la voiture du Patriarche.

"__ Occupons nous des pions qu'il a disposé ici." Fit Noss. Ils se levèrent et sortirent de la salle du conseil. L'aube se levait et ils savaient qu'une nouvelle page de l'histoire se levait, mais de l'histoire plus universelle, une histoire des deux mondes...












4h00 du matin, Vienne... dans un hangar au sud de la ville.

C'était un vaste hangar sombre et ancien, spacieux et lugubre, dans lequel les alliés avaient entreposés leurs blindés. Il y en avait plusieurs dans la ville et ce soir là, la première classe Brandson que l'on surnommait Obama à cause de sa couleur de peau et de sa personnalité, et le soldat Chao étaient de garde.
Chao vérifiait méticuleusement les chenilles d'un char leclerc, ses yeux bridés aux aguets, le sens au vif. Passant le rayon de sa lampe torche dans les moindres recoins de l'important dispositif.

"__ Hey Obama ! Est ce que le Geek a réussit à rétablir la communication avec la base ? Parce que là, ça commence à faire chier, imagine qu'un putain d'obus de ces putains de stanis, viennent s'écraser sur notre belle tronche sans qu'on puisse prévenir la base du Frog ? Hein, t'imagine ?

__ Je sais Chao, fit Obama en arrivant, on serait dans une putain de merde ! Ce serait surtout les frogys qui feraient la tronche quand ils verraient ce qui est arrivé à leurs chars !

Ils éclatèrent d'un rire bon enfant. Ils ne virent pas les ombres se profiler discrètement entre les barils et les bidons.

__ Tout ce que je sais, c'est que le Geek a pété une durite quand l'ordinateur s'est arrêté: il allait battre son record sur WoW le con ! Tu penses qu'il est motivé pour rétablir cette putain de communication comme il dit. Je l'ai vu à ce moment là, il était comme le mister Bertha sur you tube avec son ordi sur Unreal !

__ A péter la touche échap ?

__ Presque ! C'est quand il s'est rendu compte qu'il était avec super ordi à faire chialer Bill Gates qu'il s'est calmé.

__ C'est sûr qu'il allait pas faire grand chose avec ses petits bras malingres. Il allait peut être utiliser ses lunettes comme shurikens ? Ironisa Chao.

Soudain, un bruit de clé à molette s'écrasant sur le sol se fit entendre dans un long écho aigüe et retentissant.

"__ T'as entendu ? Fit Obama, anxieux.

__ Ça doit être ta petite rital ! Fit Chao, narquois, montant sur le tank.

Obama regardait autour de lui et vit des silhouettes bouger. La porte du hangar se ferma violemment.

__ Hey George ! Fit Obama, si c'est encore une de tes blagues à la con, je t'ordonne de t'arrêter ! " Obama se retourna et vit le cadavre de Chao soulever, des griffes attaquant son dos ensanglanté, des mâchoires s'attaquant à son cou, des yeux clignotant dans un rouge sang, un rouge vif.
Des soldats en uniforme stanis arrivèrent par la droite, une porte blindée menant à la radio du hangar. Le Geek n'était plus.

"__ Oh Putain ?! C'est quoi cette blague ? Demanda Obama, se pissant dessus. Les ombres qu'il avait vu devant lui s'approchèrent, armés. Mais à la différence des types qui avaient tués Chao et le Geek, ceux-ci avaient le visage impassible, les cheveux soit très noir, soit diaphane, le visage impassible, glauque, morbide, les yeux vitreux; soit rouges, soit gris; le regard fixe, dur et déterminé.
D'une anatomie forte et massive, d'un pas lent et automatique, ils avançaient faisant entendre le cliquetis de leurs armes.
Le type qui était sur le tank et qui vidait Chao de son sang, finit son repas, jetant le cadavre à terre.
a l'étonnement de Obama, ce qu'il prenait pour des zombies d'un mauvais rêve ne se jetèrent pas sur le cadavre. Ils attendaient des ordres.
Le dernier GI observa le vampire devant lui. D'une beauté démoniaque, grand fin et musclé, le regard machiavélique, le sourire sanglant et sardonique, il portait l'uniforme des officiers tankistes de combat.
D'un pas allègre et volant, il prit le visage du noir entre ses mains :

"__ Toi ! Tu viens avec moi ! Tu parleras à notre place dans la radio si ta vase t'appelle, et tu diras que tout ira bien, sinon, ça ira vraiment mal."

Suant, Brandson ne pu qu'acquiescer. Le vampire lâcha son emprise et ordonna à ses hommes de monter dans les chars. Ils prirent des autocollants aux couleurs stanislasiennes et les placèrent à la place des couleurs alliés. Par équipe de trois ou quatre, ils montèrent dans les chars.
Obama resta sur place, stoïque, jusqu'à ce qui semblait être un lycanthrope aux vues de la description faite plus haute, vint lui faire une violente tape dans le dos:

"__ Aha ! Ces G.I's américains ! Z'avez pas changé depuis la guerre du golf ! Toujours à la pointe de la technologie et de la connerie hein ? J'ai croisé un taliban durant la guerre en Afghanistan un coup, il m'avait dit que vous étiez des p'tites lopettes ! Et ben il avait pas tord ! "
Le lycanthrope hurla de rire, et se dirigea vers son équipe. Obama n'avait rien écouté, sous le choc. Il monta dans le char faisant office de chef de la colonne.
A cet instant, il fallait se dire que le centre de Vienne était sous le contrôle stanislasien. Seul la périphérie résistait encore, sans savoir contre quoi. Et cette prise de blindées se répéta un peu partout dans les alentours de Vienne. Les vampires et loups-garous stanis avaient été parachutés sans matériel lourd. Ils devaient le trouver eux même.


Sur la Handeskai... au bord du Danube... à Vienne...

Cette unité danoise tentait de fuir l'ennemi. Quel ennemi ? Ils n'en savaient rien ! Ils n'avaient rien vu venir et la moitié de l'équipe s'était faite décimée. Alors que le son des armes à feu fonctionnant à plein régime les motivait, ils s'apprêtaient à traverser le pont par un pont, sur la Wagrammer Str. Il parait que des alliés s'étaient réfugiés dans le Donaupark.
Ils tentèrent de traverser le pont. Ils ne voyaient plus rien dans leur dos. Sauvé ! De l'autre côté du pont, une rafale de tire les happèrent. Ils étaient sauvés en effet, maintenant, les danois n'auraient plus à s'inquiéter.
Les porteurs de la mitrailleuse sortirent de l'ombre, d'autres arrivèrent de l'autre côté du pont. Les deux rives du Danube étaient stanislasienne à présent.
Cette battue était très amusante. Les ponts explosèrent. Le chevalier de Europa qui avait appuyer sur le détonateur se félicita, les vampires avaient peur de l'eau, c'était connu. C'est ce que l'on disait dans les manuels.
Mais il déchanta bien vite quand il vit un blindé du génie arriver, déployant un pont artificiel par des barges au dessus du Danube. Des unités d'élites aidèrent à son déploiement et n'hésitèrent pas à se mouiller. Le chevalier jura, soit les vampires avaient évolués, soient les artificiels ne craignaient plus l'eau.
Il alla sortir de la Donaupark quand il se retrouva nez à nez avec des lycanthropes, ayant révélé leur véritable nature. L'officier avait une liste entre ses mains:

"__ Auguste Wagner ? Vous êtes en état d'arrestation pour complot contre le Kaiser et l'armée, vous serez jugé équitablement, mais d'abord... " Les bêtes firent entendre le cliquetis de leurs armes, un sourire sadique aux lèvres. La partie allait être serré.


Dans un bâtiment public de Penzing bureau du commandant...

Il se tenait, impassible, le regard mesurant l'intensité du moment. Son bureau était celui d'un directeur des postes. La bilbitohèque sans dessus dessous, le bois abimé, le plancher torturé. Il y avait eu des combat ici.
Soudain, un garde fit entrer deux vampires dont un tenant un carton.
Le Commandant sentit l'aura d'un vampire de sang pure venant de ce qui semblait être un lieutenant accompagné d'un caporal.
Le commandant jeta un regard vers eux qui voulait tout dire.

"__ Mein Kommandant, alors que nous remplissions notre mission dans la Steinsweigweg, nous sommes tombés sur bâtiment renfermant un grand nombre de terroristes.

__ Exécutés ?

__ Jawohl ! Nous avons sû plus tard en fouillant ce bâtiment qu'il s'agissait d'une base secrète d'Europa. Nous avons trouvé ce carton que tenait un chevalier mourant. Il a fallut le tuer pour qu'il le lâche. nous supposons que ce carton renferme des noms et des informations sur les chevaliers d'Europa présent en ce moment à Vienne.

__ Ce sont des civiles, ils ont dû être évacués.

__ Nous pensons qu'ils ont passé un deal avec le général Pletzy pour rester. On pense qu'il a pu subir des pressions.

__ Vous pensez trop. Notre arrivé à Vienne était top secrète. Personne mis à part les officiers, était au courant de notre présence ici.

__ C'est pour cela que je dis que le général à dû subir des pressions de leur part, pour obtenir des informations à notre sujet. Dit le lieutenant.

__ Il a accepté leur présence, mais n'a pas voulu leur donner des informations à notre sujet. Normale d'un côté c'était avant l'attentat. Je veux que toute personne se trouvant dans votre carton soit éliminée.

__ La répression voulu par notre Kaiser fonctionne encore ? Demanda le caporal tenant le carton.

__ Elle fonctionnera toujours ! Tant que Europa sera là, le sang coulera. Elle n'est pas que l'ennemi du Kaiser, elle est aussi notre ennemi. Europa nous considère comme des bêtes messieurs.

__ Je vous passe le carton. Dit le lieutenant.

__ J'en ferais des photocopies pour tout les officiers. Ça m'inquiète, le soleil va se lever dans trois heures et nous ne contrôlons toujours pas la ville, j'ai appris que les ponts sur le danube avaient sautés. Heureusement que nous avons capturé des véhicules du génie. Rompez"

Les deux officiers sortirent et retournèrent à leur travail. Le lieutenant décida d'aller ratisser dans le Schonbrunner Schloss Park et d'y exterminer tout ennemi.


Sud de Vienne...

trois colonnes importantes de chars se dirigèrent vers le sud de Vienne, notamment à Perchtoldsdorf, Vosendorf et Lepoldsdorf. Les soldats alliés qui y combattaient crurent voir des renforts arrivés de la capitale. Des français avec des chars leclerc en plus !
Ils déchantèrent quand leurs canon les canardèrent. Ils déchantèrent encore plus quand ils virent que l'infanterie accompagnant ces saletés de monstres arrivait par les égouts, sous leurs pieds, les prenant en tenaille.
Les stanis étant tombés sur des méditerranéens entêtés, ce fut un joyeux bain de sang qui dura jusqu'au petit matin. Mais n'allons pas trop vite.


Schonnbrunner, Schloss Park... l'aube, à l'heure où blanchit la campagne... et les cadavres...

Ils marchaient dans le park. Ils avaient rencontrés quelques patrouilles stanislasiennes, mais l'officier Catherine Offer les avait massacré. Elle avait expliqué à Mick et Max ce qu'était Europa, les chevaliers ainsi que ces vampires et lycanthropes artificielles... d'après des rapports de 2004 et de novembre 2020. Or, ils avaient affaire à la quatrième génération, celle de janvier 2021 ! Offer avait bien entendu des doutes sur le contenu des rapports par rapport à ce qu'elle combattait. Ici, les créatures de la nuit semblaient plus intelligente, plus... humaine. Il faudrait qu'elle en fasse part à ses supérieurs.
Soudain, elle s'arrêta. Ses sens étaient aux aguets et elle discernait parfaitement les dires lointains qu'elle entendait:

"__ trouvez les... faites attention, c'est un chevalier de classe A !... adjudant, a-t-on trouvé les deux derniers G.I's perdu dans ce foutu parc ?

__ Non mein Kommandant, on a perdu la section qui les avaient trouvé. Il se peut qu'elle soit tombé sur cette classe A ! répondit l'adjudant.

__ Bon, on a déjà foiré avec le premier objectif, éviter qu'ils se rencontrent ! " Le lieutenant réfléchissait. Offer décida de s'éloigner et indiqua à ses compagnons une direction à suivre.
Elle avait sentie l'aura de sang-pure venant de cet officier, mais ne l'avait pas reconnu.

"__ Éloignons nous d'ici, ils ont du ... " Elle ne termina pas sa phrase. Le silence était de mort.
Elle se retourna et vit entre les buissons et les arbres les yeux rouges s'éclaircirent plus violemment.
Le lieutenant fit un geste, ses narines grossissaient à mesure qu'il reniflait, comme ses soldats.

"__ Ça sent... ça sent...

__ le dhampire ! termina un vampire en levant la tête dans une moue bestiale.

__ courez", souffla Offer.

Les monstres se ruèrent dans leur direction, tirant dans tout les sens, montrant leur baïonnette au claire de lune, bavant tel des animaux. C'était l'instinct vampire qui refusait surface.
Le dhampire était tout simplement un enfant née d'un parent humain et vampire. Un hybride en quelque sorte. Ils sont particulièrement bons pour tuer les vampires, c'était sans doute pour cela que Offer faisait parti de Europa.
Mick et Max se mirent à courir comme jamais ils ne l'avaient fait:

"__ J'en ai marre de courir !" Se plaignit le petit gars du Dakota.

Offer déchiqueta trois vampires qui se jetaient sur elle grâce à son épée. Elle descendit deux lycanthrope avec des balles d'argent dans la tête.
L'adjudant allait l'éventrer avec sa baïonnette, mais elle lui planta une dague bénite dans le ventre. Il s'effondra au sol, à genou, et se mit à rire. Ses camarades s'arrêtèrent et le lieutenant s'approcha discrètement.

"__ Pourquoi ris-tu vampire ? demanda Offer en obligeant l'adjudant à lever sa tête dans sa direction grâce à la dague bénite.

__ Parce que ton eau bénite, tes balles en argents... ne nous font rien. "

Il se releva. Un major apporta du sang de cervelle aux deux lycanthropes qui se régénérèrent. On fit ingurgiter de la chair sanglante de l'appareil digestif et du torse aux trois vampire au sol. On tenta de retrouver leur moitié. On les mit sur des brancards, direction l'arrière.

__ Nous ne sommes pas des créatures démoniaques chialant devant un crucifix... continua l'adjudant... le diable, on s'en fout pas mal... par contre le Kaiser... on déchiquèterait le cou de n'importe qui qui aurait porté atteinte à sa personne...

__ Qu'est ce que ça veut dire ? demanda Offer, impassible mais commençant à perdre son sang froid. Elle n'avait jamais lu ça dans les livres ni à l'université, ni même dans un combat.

__ Que si tu aurais été du Vatican, poursuivit le lieutenant, on t'aurais tué de la même façon !

__ aurait ? Pourquoi utilisé le conditionnel ?

__ Voyons officier ? Vous ne me reconnaissez pas ?

Les pupilles de l'officier se dilatèrent. Habituellement, les dhampires résistaient aux hypnoses utilisés par les vampires, mais là, le choc émotionnel était tel que certaines défenses psychologiques tombaient.

"__ ... Baron ... ?


Flash Back...

Elle entra dans le bureau du Doyen. Catherine Offer étudiait à l'école des chevaliers de Europa de Vienne et ça allait être son premier stage.
Le doyen était un petit homme, chauve et grassouillet au yeux de taupe. Vêtu dans une mode que Freud aurait adoré, il invita la jeune dhampire à s'assoir. Elle regarda à sa gauche et vit un grand et apparent jeune homme brun dans un uniforme militaire stanislasien.

"__ Dhampire hein ? Fit le lieutenant en reniflant l'air.

__ euh...oui. répondit Offer, intimider de voir un vampire dans ce bureau, de sang pure qui plus est !

__ hum ! Fit le doyen, j'aurais espéré que vous fassiez connaissance dans un tout autre dialogue. Votre appartenance génétique dirons nous ne devra en rien affecter le stage de mademoiselle Offer, n'est ce pas monsieur le baron ?

__ en effet monsieur le doyen, vous pouvez en être sûr, sinon, j'aurais déjà refusé.

__ Certes.

Offer en avait un peu marre de cette discrimination envers les dhampires. Elle venait de tout les côtés, que ce soit les vampires eux-même, ou les humains. Au moins, les zombies, bien que très cons, ne faisaient pas de manière.

__ Monsieur le baron s'est porté volontaire pour s'occuper de votre stage.

__ mais... il est stanislasien ? Il ne fait pas parti de l'U.E ni d'Europa ?

__ Je sais, fit le doyen, mais cela fait parti des échanges entre l'Ordre de l' Hippogriffe et Europa mademoiselle Offer. Le stage se passera en fait sur la frontière stani-autrichienne, suivant votre cours sur la chasse aux zombies. Il y a proximité des terres de monsieur le baron, une profusion de zombies venant d'une grotte. Il semblerait que ce soit une porte célèste vers Fantasia. On vous en a parlé dans votre module n°7. Vous y êtes même allée lors d'un échange scolaire avec leur propre chasseur de monstre je crois... le doyen vérifia ses papiers...l'année dernière. Vous aiderez donc monsieur le baron à se débarrasser des zombies...

__ Pourquoi l'ordre des chevaliers de l'hippogriffe ne le font pas ?

__ Ils sont occupés en ce moment avec un centaure venant de Fantasia qui s'est aventuré dans la Fraupark de Stanislastadt... répondit le baron, amusé. Ils cherchent d'où viennent la fuite.

__ Bon, fit le doyen, et bien ce stage commence maintenant !"

Ils allèrent donc vaquer à leur mission. Offer ne remarqua qu'une seule chose d'assez déplaisant chez le baron. Son penchant pour les jeunes filles dans son genre d'à peine dix-huit ans. Elle avait dû lui faire comprendre à deux ou trois reprises de la façon la plus polie possible tout en respectant son ainé que ce n'était pas de bon ton de boire le sang des vierges, même si c'était pour leur rendre service.
Elle espérait que le baron change ses habitudes. Il n'y eut pas de fait marquant, si ce n'est la profusion de zombies dans la grotte et l'utilisation d'une arme radioactive aux effets limités pour exterminer cette vermine.
Sauf que la petite Dhampire fut blessé. Elle risquait de se transformer en zombie et seul le sang des vampires renfermant un produit immunisant pouvait la sauver.
Elle avait du sang de vampire, mais seulement de moitié. Elle fut donc autorisé à boire un peu du sang du baron, mais cela là liait d'une certaine façon à ce dernier. Elle devenait donc plus dépendante de lui, et plus sensible aux pouvoirs de sa lignée.
Pour la sécurité de la jeune fille, il ne rapporta pas ce fait à ses supérieurs.
Il marqua comme commentaire sur ce stage :
" Bon élève, assidu, déterminée, battante, à l"écoute, mais trois théorique, se fit trop aux livres et moins aux faits."

"__ Oui, c'est bien mademoiselle Offer ! Vous aviez oubliée que je servais toujours mon pays ? Je ne suis plus sergent-chef, je suis lieutenant ! Passionnant non ? Vous avez toujours été trop théorique chevalier ! Jusqu'à en oublier que les vampires artificiels n'avaient pas les même caractéristiques que les vampires naturels ... je suis désolé j'ai cédé... " Dit il dans un soupir après l'avoir hypnotisé, approchant ses crocs scintillant au clair de la lune, auprès de son cou immaculé et vierge.
Le bout piquant des canines tranchèrent délicatement la peau de la dhampire. Il eut un petit ploc et la peau se flétri autours des lieux de l'impact des canines. Le sang se mit à jaillir par petites gouttelettes éclaboussant les dents du baron et le cou de la jeune femme.
Le baron serra son emprise autour de Offer, serrant ses bras dans le dos du chevalier, maintenant sa tête dans une position optimale par sa main gauche.
Un vampire s'approcha contrarié.

"__ On en veut aussi chef... " Il ne put terminer qu'il fut découper en morceau par d'étranges griffes fines et mouvantes. Le baron n'interrompit pas son activité, par contre ses hommes devinrent très anxieux.

"__ Là dans les arbres ! Fit l'un

__ un sang pure !" Fit un lycanthrope, reniflant. Ils se mirent à tirer.

Les yeux argentés du sang pure scintillaient de plaisir dans la nuit. Il manipulait ses griffes tel un marionnettiste. Walter s'amusait. Il hacha ainsi une petit dizaine de soldats, hommes femmes, vampires lycanthropes.
C'est alors qu'il remarqua que quelque chose bloquait ses griffes. Il regarda et vit un lycanthrope bloquant les fines épées. Quelques manipulations et le lycanthrope vola dans les arbres et finit empalé sur un arbre.
Les autres soldats formèrent un carré autour du lieutenant.

"__ Hauts les mains !" Bluffa l'adjudant, anxieux.

Walter se mit à rire et agita ses griffes dans les airs pour effrayé ces insectes. Mais une griffes se trouva emprisonnée dans les mains d'un vampire.
Le carré s'ouvrit, montrant une Offer au cou sanguinolente, les yeux grands ouverts dans les bras puissant d'un vampire heureux et fou: le baron.

"__ Hey vieux rat ! T'es content de toi ? t'as bu le sang d'une dhampire, tu vas crever ! A cause d'une stupide indigestion ! Railla Walter.

__ Sans doute serait-ce le sort réservé pour l'ancienne génération de sang pure... mais la génération Tepes est en marche, comme fut la génération Wangrun de notre Kaiser. Mais j'en ai rien à cirer d'un vieux débris comme toi... car maintenant, j'ai une compagne et je vais perpétué ma lignée alors que toi tu moisira ici ! Bildung, rückwärts, geht ! Ordonna le lieutenant.

__ Hé ! Attend espèce de stani de merde ! Tu vas pas t'en tirer comme ça, on mord pas mes collègues comme ça, même si leur putain de boss se sont foutu de ma gueule ! "Dit Walter en s'élançant. Il avait oublier que le baron tenait toujours sa griffe. Ce détail oublier, Wlater voltigea dans le ciel jusqu'à se retrouver planté contre la branche d'un être, en forme de croix... de quoi le faire souffrir physiquement et
psychologiquement.
Le peloton du lieutenant s'éloigna dans la nuit.

"__ Et que fait on des deux ricains chef ? demanda l'adjudant.

__ Bah, ils dirigent vers une autre patrouille, laissons les courir. Ordonna le lieutenant, ne quittant pas des yeux sa nouvelle compagne.

Il y eu des murmures contrariés et puériles dans le dos du lieutenant, on aurait dit que des vampires complotaient:

"__ Pourquoi nous on a pas eu le droit au sang du chevalier ? C'est pas juste. Dit-l'un .

__ Parce que il voulait une compagne, c'est comme ça que ça marche chez les sang pures quand ils veulent une humaine ! expliqua le caporal

__ Oui mais c'est une dhampire ! Ca me dégoute ! Il va clamser !

__ ben à croire que les traitements du bon docteur Kohl font effet

__ oui mais caporal ...

__ Oh puis tu me fais chier avec tes histoires, et tu me donnes faim en plus alors ta gueule !

__ on va où là ?

__ A la base ! On a finit le ménage ici, ensuite ils enverront un peloton tenir les lieux ! J'espère pas le notre parce que ça me donne la chiasse ce coin !"

Ils errèrent encore dans la nuit finissant. Les silhouettes s'illuminant des maisons résidentielles face au soleil, le bruit sourd de la gare reprenant du service signifiait que le soleil se levait.
A l'aube, à l'heure ou blanchit la campagne, la ville se réveillait, morte vivante, les cadavres des ennemis blanchit, leur sang coagulant et brillant au soleil n'ayant pas trouver de buveur amateur.
Ici, on avait pas voulu connaitre le gout de la terre de bourgogne, là, on ignorerait le gout de la terre d'Andalousie.
On entassait les cadavres, certains prit d'un toupet odieux osaient se relever pour devenir zombie. Une balle dans la tête.
D'autres soldats se réveillèrent dirons, transformé en vampire par un naturel, pouvoir que n'avait pas _ encore_ les artificiels. On abrégea la souffrance de ceux-ci.
Le soleil se levait sur Vienne, alors que les ténèbres venaient d'arriver.
Le commandant venait d'envoyer un message de victoire au Kaiser.
Il avait reçu un rapport de Zucka indiquant qu'il avait liquidé tout les témoins de cette nuit des vampires.
Le général Pletzy devait attendre, il fallait néttoyer les rues. Mais aussi penser à la communication... comment expliquer tout cela... Le kaiser avait tout prévut.

" Ne prononcez jamais le nom vampire, ni loup garou. Lycanthrope reste acceptable. Vous êtes des êtres humains génétiquement modifié, mais humains. Vous êtes plus fort, plus intelligent, vous ne buvez pas le sang des vierges, et n'avez pas besoin de celui de vos ennemis, seulement de ce qu'il y a dedans et ce que l'on retrouve partout autour de nous: des nutriments. Tant que les noms vampires et loup garou ne seront pas prononcés, tout ira bien.
Parlons de progrès pour la médecine avec la régénération, de progrès pour l'humanité avec votre force, votre rapidité, votre intelligence. Monstre est une régression, vous êtes une avancée. Les alliès quand ils sauront vous présenteront comme des monstres: prouvez leur le contraire. De toute façon, qui sera là pour témoigner contre vous ? Les témoins sont dans vos estomacs.
Pour les cadavres, j'ai ordonné qu'on les brûle à Naples, "ils" possèdent un incinérateur à ordure ... ils nous aideront surement.
Heil Und Respekt à vous ! E.V.W "

Le commandant relut l'ordre. C'était à la fois idiot et sensé. Idiot pour les cadavres parce que à moins de les faire passer au milieu des lignes américaines, s'était impossible de les déplacer convenablement. Et sensé pour l'ordre de communication.
Le Kaiser savait ce qu'il faisait, c'était un politique qui savait que les journalistes jouaient sur les mots. Si des mots ayant des connotations négatives telles que vampire ou loup garou n'était pas prononcés, ça irait. Et puis, une victoire était une victoire ! Pas besoin de chipoter.
On emmènerait deux ou trois journalistes qui interrogeraient des soldats de son équipe, des types génétiquement modifiés OK, mais normaux, et puis comme ça, ça clouerait le bec des mauvaises langues.
D'ailleurs, si on en lui en donnait vraiment les moyens, il clouerait vraiment le bec des mauvaises langues ! Avec un pieux comme clou et un crucifix comme marteau !
Un camion passait dans les rues annonçant aux soldats alliés retranchés que la Ville était tombé et qu'ils étaient priés de se rendre, qu'on ne leur ferait rien.
Dans un coin, on fit traverser la rue à une colonne de personnes, mains sur la tête. On les emmena dans une ruelle. Les derniers chevalier d'Europa de Vienne venait d'être liquider. A croire que le Kaiser aimait se venger exprès.
alors les derniers alliés se rendirent. A leur étonnement, le comportement sanglant de l'ennemi avait disparu. Ils étaient traités comme des prisonniers de guerre et l'apparence terrible des vampires disparaissaient avec le jour. Les lycanthropes restaient les mêmes: morbides et taciturnes.
Mains en l'air, on les parquait dans des caves des cours, car il n'y avait presque pas de lien avec l'arrière.

Et quand le jour se leva de tout son rayonement, là, les alliés comprirent qu'il y avait un vrai problème à Vienne et pourquoi leur patrouille ne revenait pas. Ils pouvaient rebombarder la ville.
Soudain, une ombre apparu dans le ciel. Lente et funèbre. Le Kain et l'Ervig pouvait reprendre du service... sur les lignes ennemis.


Sortie de la Hermesstrass... sortie de Vienne...

Ils avaient bien couru est étaient très essoufflés. Près de deux heures qu'ils avaient couru dans une sorte de cauchemar, se transformant en rêve surréaliste.
Ainsi, ils avaient dû courir comme des malades jusqu'à la Hermesstrae, mais ensuite, les soldats stanislasiens les ignoraient. Ils les regardaient passer puis s'en retournaient à leur occupation.
Sous la lumière du matin, ils semblaient moins terribles, moins effrayant, presque normaux. Parlant l'allemand, l'italien, le serbo-croate dans une humeur routinière, mais victorieuse.
Alors qu'avant, Mick et Max avaient dû répondre aux stratagèmes les plus audacieux pour échapper à l'ennemi. Ils en avaient tués une petite dizaine. Multipliez ce nombre par dix et vous aurez le nombre de fois où eux, avaient faillit se faire étripé.

Là, ils sortaient de la ville. Ils ne comprenaient plus rien à vrai dire. Mick se retourna et vit du haut de la colline la ville de Vienne où le drapeau stanislasien flottait au sommet du palais impériale. Et dire qu'hier encore, c'était le drapeau de l'Otan.
Le bruit du cliquetis des armes les firent sursauter. Le capitaine Zucka se tenait avec une section, devant eux, arme braquée.

"__ Alors petits américains ? On fuit ? "

Le capitaine allait les exécuter quand il reçut de par la radio un message prioritaire lui annonçant que le Kaiserbefehl stipulant l'exécution des témoins de la nuit des vampires était expiré. On lui demandait même de laisser passer les soldats alliés fuyant. Zucka lisait le message.

"__ Vous êtes vraiment des monstres ! Des enfoirés, vous méritez de crever pour ce que vous avez fait là ! Votre Kaiser n'est qu'un trou du cul. Utiliser des vampires...

__ Vampires hein ? Fit Zucka se retournant, Tu nous prends pour des idiots petit américain ? Tu vas nous faire gober ça ? Et après tu nous diras quoi, que t'as été mordu et qu'on doit te laisser passer, sinon tu vas te transformer en vampire avec ton pote ? Ahah ! La bonne affaire.

__ Mais c'est vrai, reprit MAx, y avait même des loups garous !

Les stanislasiens se mirent à rire aux éclats.

__ Allez, vous me faites bien rire avec votre propagande de désinformation à la con: passez, et aller crevez en enfer ! Ordonna Zucka.
Toujours les mains en l'air, Max et Mick passèrent devant la section. Etrange section. Un des lieutenants avait le même air que ces loups-garous. Cette femme était d'une beauté éblouissante, comme ces autres vampires. Et puis, ils avaient des gueules de psychopathe. C'était un cauchemar que de les observer, on aurait dit qu'ils n'avaient pas d'âme.

Max et Mick reprirent leur chemin vers une base proche. Ils faisaient parti des rares survivants à la nuit des vampires. On estime à une dizaine de milliers le nombre de soldats alliés tombés cette nuit là.
Au loin, des colonnes de fumés s'élevèrent, le son grave des canons se fit entendre. le général Pletzy arrivait. Des appareils alliés commençaient à bombarder Vienne. Ils avaient enfin comprit que la ville était tombé.
Il était huit heure du matin, la nuit des vampires était finit et la contre offensive stanislasienne commençait vraiment.












Rome.. Vatican...

Les nouvelles qu'on lui avait apporté étaient alarmantes. Le pape Jean-Paul III avait beau être âgé et moustachu, le fait d'apprendre qu'un pays catholique avait employé ces créatures du démon lui faisait froid dans le dos. Déjà que le fait de savoir que des organisations, à la base chrétiennes, emploient des vampires... mais là ! Cela méritait plus qu'une excommunication !
Mais il ne pouvait faire ça. Déjà que les stanislasiens avaient été bien sympathiques de ne pas occuper son territoire, son rocher, et de respecter sa neutralité, mais aller contre eux, c'était dangereux. Il pourrait faire appel à la section sept, spécialisée dans le paranormal et l'hérésie, mais le manque d'informations sur ce qui c'était passé à Vienne l'entravait.
Seul quelques messages et photos prisent par un prêtre courageux qui était resté dans la ville.
Première info, l'eau bénite et les crucifix ne faisaient rien... mais avaient-ils déjà fait quelque chose, réellement ?
Ensuite, ces êtres ne semblaient répondre à aucun critère de culte démoniaque, et ne juraient que par leur Kaiser. Ils étaient difficilement identifiable et semblait presque comme des créations de Dieu ! Il n'y avait qu'une seule personne qui pourrait lui répondre... le Kaiser lui-même, il ferait tout pour le convaincre et le rassurer.

Siège d'Europa... Bruxelles...

Dans cet immense bâtiment, une réunion d'urgence avait été réunie. Les plus éminents experts de l'organisation était ici.
On commença donc la réunion.

"__ Hier soir, au crépuscule, la contre-offensive stanislasienne a commencée. Commença une chevalier du renseignement, brune. Et de la façon la plus horrible. Ils ont confirmés nos soupçons: ils ont bien en mains des vampires et des lycanthropes artificiels ! Des humains normaux transformés et génétiquement modifiés, surentrainés. On suppose qu'ils étaient dans les égouts de Vienne depuis fin 2020. Ils ont fait d'après nos estimations, 12 350 victimes parmi les alliés, et le double de prisonniers, ainsi que 1500 disparus... sans doute dévorés ou éparpillés. Dit-elle avec dégout.

__ que savons nous sur leur utilisation ? demanda un expert militaire.

__ Méthode d'harcélement et de guérilla en phase un, combat urbain léger en phase 2, et combat urbain lourd en phase trois. Sachant que leur attaque venait du sous sol, et sur plusieurs points de Vienne.

__ comment les Alliés ne les ont-ils pas trouvés avant ? S'insurgea une sorcière.

__ Sans doute que ceux qui les auraient dénichés ne sont jamais revenus, ou sont passés à côté. répondit la chevalier. La ville s'est rendu ce matin, vers 8h.

__ Qui est à la tête de ces bêtes ? demanda un mage.

__ Le Commandant... un lycanthrope vieux de plusieurs siècles, ayant fait toute les dernières guerres... on en sait pas plus. Ni sur les méthodes de développement des vampires et des lycanthropes. Il reçoit ses ordres du Kaiser en personne.

__ Et il n'y a personne qui a pu sortir de la ville durant l'assaut ?! S'insurgea un chasseur de vampire.

__ Non, le capitaine Max-Axel Zucka avait reçut l'ordre d'exécuter tout soldats ennemis tombant entre ses mains et voulant fuir.

__ Pour éliminer les témoins gênants... dit une vampire de sang pure à la cantonade.

__ ... ou pour gagner du temps... Rajouta un chasseur de lycanthrope.

__ La Stanislasie possède-t-elle d'autres vampires artificiels ?

__ Sans doute... nous n'en savons rien, mais il est fort possible qu'elle en produise encore d'après des humains.

__ Et il y en aura encore plus... dit une voix dans l'ombre. Des yeux rouges apparurent.

__ Vladek... fit la vampire de sang pure.

__ Miss Lemon ! Enchanté ! Cela faisait deux siècles je crois ? Une éternité !" Fit le vampire sortant de l'ombre. Tous braquèrent leurs armes vers le majordome du Kaiser, mais sachant pertinemment que cela ne servirait à rien. Je viens en tant que messager vous apportez un message de mon Kaiser.

__ Nous ne voulons pas des paroles de vipère d'un criminel de guerre.

__ Parce que vous croyez môssieur le chasseur de chauve souris qu'il veut des paroles d'une bande d'esbroufe tireur de goules et terroristes, sacrifiant de pauvres enfants pour un chimérique projet ? Passons... Vladek posa une petite télévision sur la table de conférence, les images grésillèrent et une image de Ervig posant sur un fauteuil apparurent. On le voyait clairement sourire.

__ Que voulez vous nous dire de si important votre majesté ? demanda nonchalamment le chef de table.

__ vous renvoyez l'appareil sur votre magnifique déclaration de guerre ! J'ai failli en mourir... de rire ! Répondit Ervig, dans un rictus sardonique.

__ C'est pour nous narguer que vous nous contactez ?!

__ En parti... depuis quelques temps, j'ai donné l'ordre de donner un traitement de faveur à vos agents présents sur mes terres... "dit Ervig. alors des images de mauvaise qualité s'affichèrent. Une rangée de personne à genou dans une forêt, un soldat approchant. Une balle dans la nuque. Cela produisit un silence de mort et de rage dans la salle.

"__ Vos agents ont été exécutés par un vampire artificiel... il a tout d'humain n'est ce pas ? C'est ce que j'ai dit au pape en tout cas !

__ Vous avez eu le pape ? s'étonna le chef de table.

__ Oui. Sa sainteté a accepté que mes soldats mourants reçoivent l'extrême onction sur le principe que mes vampires ne l'étaient pas mais y ressemblaient, et qu'ils étaient toujours humains et catholiques et sauraient payer pour leur pêché en sauvant la nation et en protégeant l'Eglise ! amusant n'est ce pas les théocraties ?

__ Vous êtes une ordure.

__ Vous répéterez cela devant le capitaine Zucka quand il vous tiendra dans son bureau, vous la tête dans un bain d'huile bouillante ?!

__ Que voulez vous ?

__ Juste vous dire que par le monde, la soul blade est là... que pensez vous d'une armée de vampire et de lycanthrope armée d'une part de cette arme maudite, vous transperçant dans Bruxelles en ruine, vos tympans pétés par le son de nos bottes sur le pavé ?

__ Que nous chantez vous là ? L'épée Maudite a été détruite depuis longtemps par le chevalier Siegfried ! Parce que l'un de vos ancêtres la voulait ! Nous rappellerons que Excalibura aussi été détruite pour ne pas tomber entre les mains d'un mégalo comme votre ancêtre !

__ Taratata maitre ! Quel ingénu faites vous ! C'est nous qui avons Excalibur ! Et depuis prés de milles ans, vous semblez l'oublier ? Croyez vous franchement que le chevalier de Wolfenstein ai eu la bêtise du roi Arthur de jeter cette épée dans le lac ? Imbécile que vous êtes ! Tout le monde prétend que Wolfenstein a tué Siegfried, possédé par l'épée maudite pour s'en emparer, mais qu'elle a été détruite par Excalibur... c'est faux ! Laissez moi vous contez la vérité...


Stanislasie, Duché des Siegfried, nord du pays...

A cette époque, l'empire de Stanislasie était en proie à une guerre civile alimentée par les véléités fançaise, Habsbourgeoises du Saint-Empire et Ottomane. Nous étions au XVI ème siècle et l'Europe était en guerre, dans un duel entre le roi de France, l'empereur du Saint Empire, et de l'empire Ottoman.
La Stanislasie était déchirée dans une guerre civile entre ses trois Héritiers de l'époque. Charles Von Wolfenstein était un jeune chevalier, marquis, et héiriter d'un puissant clan. Jeune, brun aux yeux bleus, il avait tout du paladin mélancolique et avait ramené d'une épopée en Grande Bretagne, l'épée Excalibur. Il était soutenu dans la succession au trône par les Ottomans, et donc, les Français, alliés de ces premiers.
Il avait en face de lui un cousin du Nom de Riffel Siegfried. C'était un jeune homme blond, plein d'audace et de prestige, audacieux et courageux. Fils du Kaiser, il était parti vagabonder à travers l'Europe se forger disait-il. Il avait ramené de l'Espagne une épée maudite et énigmatique. Ce preux chevalier n'était pas revenu les esprits claires... on dit que c'est depuis ce jour que la guerre a ravager la Stanislasie. On dit même que le chevalier Siegfried aurait tué son propre père, amenant ainsi le chaos, et attisant la faim vorace des voisins de l'empire.
Mais le fait est que le dernier jour de l'hiver, le marquis Von Wolfenstein avait désarmé son cousin et qu'il était sur le point de l'achever.

"__ tu vas payer pour tes crimes !'" Mais alors que le marquis allait porter le coup fatale à son adversaire. Celui-ci s'effondra à terre, la tête prise entres ses deux mains.
Siegfried s'étala contre un rocher, au pied d'un chêne, alors que la bataille faisait rage à côté. Excalibur voulait gouter le sang, et Charles entendit l'épée maudite parler:

"__ Viens... prends moi... viens... ne crains pas la puissance ! Siegfried n'était qu'un imbécile... prends moi... et tues le ! Tues les tous ! Venge-toi et massacres les ! Prends moi, car je suis l'épée du salut !

__ Faux !! Répondit Charles, plongeant son épée dans l'oeil de l'épée noire soul blade ! Charles se retourna et vit son cousin gémir et sanglotter, se tordant de douleur.

__ Soul blade est toujours en moi ! Elle veut me tuer ! Je refuse qu'elle fasse cela ! Je ne mérite pas le pardon, ni le trône ! Ni aucune pitié ! Tues moi !

__ Non, je refuse ! Répondit Charles, vaillant.

__ Ne vois tu pas que cette épée maudite tente de revivre à Travers moi ?! "Hurla de douleur Siegfried, se cramponnant à son cousin, lui montrant une marque noire grandissant dans le cou. Alors Charles se résigna et d'un geste vif, plein de douleur et de nervosité, il trancha la tête de son cousin. Le sang gicla de partout, prenant des tournures noires, signes de l'infection maléfique.
C'est alors que Charles entendit un rire satisfait et retentissant dans son dos. C'était le comte Hardaven qui se gaussait de la situation. Cet homme froid et sec, se tenait sur son cheval noir, troublant les rayons du soleil du haut de sa petite colline de gravats. Un cavalier se tenait à ses côtés.

"__ Parfait ! Le griffon est mort ! Passons à la suite ! Tu vas mourir Charles, et c'est moi qui serait Kaiser !

__ Vous ! C'est donc vous le maitre marionnettiste de cette affaire ?!

__ Bien joué ! Quelle vivacité d'esprit jeune marquis ! Mais c'est trop tard ! Alexis, fit-il en s'adressant à son fils à ses côtés, un jeune homme aux cheveux noirs longs et aux yeux verts, tues le ! Et tu seras Kaiser plus tard dans la glorieuse lignée des Hardaven !"

Alexis se dirigea donc vers le marquis, lui même blessé durant la bataille, mais au moment d'achever son adversaire, il tenta de retourner l'arme contre son père. Mais celui-ci par un coup de lance le fit tomber au sol.

"__ Pauvre fou ! Tu oses me trahir ?! Tiens, impudent ! Et le comte transperça son fils par un coup de lance. Le cri de douleur du jeune homme arracha le coeur du marquis qui en avait marre de cette violence et de tout ce sang. Soul blade devait bien rire. Maintenant, à nous deux marquis !" Mais au moment de se jeter sur le jeune homme blessé, une ombre désarçonna le comte et le tua, buvant son sang.

"__ Qui es tu, créature du diable ! Démon ! "

La bête ne lui répondit pas, mais le marquis vit ses deux yeux rouges briller d'une lueur maléfique, sous cette capuche noire. Et dans un réflexe, Charles s'empara de soul blade et croisa les deux épées. Cette fusion produisit une lueur qui blessa le monstre qui dévoila son identité.

"__ je me Nomme Vladek Tepes, prince errant de Valachie !

__ C'est donc toi le No Life King vaincu par un Helsing ? Sauves min cousin Alexis, et peut-être... t'épargnerais-je !

__ Pour cela, vous devez offrir de votre sang au nouveau comte ! Car il vit toujours !

__ Faire Acte de vampirisme, plutôt passer cent fois devant le grand inquisiteur !

__ Grand bien vous fasse !

__ Non! Restes et sauve le ! Sinon je te tuerais de par mon épée Excalibur. Dit Charles, menaçant le vampire effrayé par l'aura magique et divin.

__ Très bien ! Mélangez un peu de votre sang au mien, et donnez la solution à votre cousin !"

Charles n'eut d'autre choix de s'exécuter, se coupant avec Excalibur, purifiant ainsi la plaie. Quand le mélange fut fait, il donna de son nouveau sang à son cousin qui se réveilla d'un troublant sommeil.

"__ Je croyais être au paradis... confia Alexis." Charles serra son cousin dans ses bras et il en fit son homme de confiance, ils promirent de venger et pardonner l'âme de Siegfried. Charles se tourna vers le vampire.

__ Toi ! Tu m'as aidé et tu as sauvé mon cousin ! Je te protégerais si tu entres à mon service et je ferais abstraction de tes actes passés !

__ Hélas sir, pour servir quelqu'un et sa lignée, je doit être vaincu par un simple humain !"

Charles accepta de combattre au prix de sa vie le puissant vampire, et grâce aux pouvoirs combinés de Soulblade affaiblit et dominé par le marquis, et Excalibur, il vainquit le vampire Vladek.

"__ Bien, tu seras désormais mon majordome et tu entretiendras ma lignée, mes descendant ! Tu seras fidèle au Von Wolfenstein et veillera à leur sécurité. Mais tout d'abord... " Charles dressa Excalibur en l'air, et brisa Soul Blade en milles morceaux, qui, par la violence du choc, furent détruit ou dispersés par de là le monde.

"__ Allons chasser les usurpateurs ! "Cria Charles, brandissant la sainte épée. Il se jeta dans la mêlée aidé par le comte et son nouveau majordome intrigué par ce jeune homme qui avait pu manipulé Soul blade sans être corrompu... Les soldats stanislasiens des différends clans se rangèrent derrière son panache blanc quand ils virent Excalibur et qu'ils apprirent la mort de Soul Blade et du duc Siegfried. Ils firent fassent aux troupes du Sainte Empire et Ottomane se faisant la guerre, ici sur les terres de l'hippogriffe, attendant leurs alliés des différends clans stanislasiens. Qu'elle fut leur surprise quand ils virent débouler par leur flanc ces cavaliers guidés par une immaculée lumière, arrivant par plusieurs vagues.
A la fin de la bataille, Charles ordonna à son majordome de jeter Excalibur dans le ruisseau... mais dans le langage politique, cela voulait dire, va donc cacher ce nouveau joyaux de la couronne. La rivière était le surnom de la salle du trésor.
Ainsi, Charles Von Wolfenstein devint Charles II de Stanislasie, et ordonna son cousin Alexis chevalier de l'ordre de l'hippogriffe devant chasser les forces maléfiques... voulant reconstituer Soul blade.
Voici donc l'origine du mal. Plus tard, pour préserver la vérité, on raconta que Charles II avait assassiné son cousin Siegfried et son oncle le comte Hardaven avec le fils de ce dernier. On rangea l'histoire des épées au placard, bon pour les enfants, ainsi que celle du vampire, mais la Stanislasie et l'équilibre du bien et du mal avait été sauvé.


"__ C'est une bien belle histoire que vous nous contez la votre majesté, fit le chef de table, mais vous Soul blade a été détruite ! De tout temps où elle aurait pu ressuscitée, elle a été anéantie, par votre Ordre de chevalier je vous le rappel ! Je crois plutôt à un bluff pour nous détourner, mais ça ne marchera pas !

__ Tant pis pour vous Maitre ! Fit Ervig, mais vous mourrez tous ! Dit il en passant... excalibur sous sa gorge, comme menace flagrante sous le regard hébété des gens d'Europa. Allez y, faites comme bon vous semble, mais, j'ai hâte de voir vos regards se noyant dans votre sang ! Vladek aussi." La télé se coupa. Tous se regardaient, honteux et choqué, sans savoir quoi faire. Finalement, ils donnèrent leurs premières sur l'épée maudite à des subordonnés.

"__ Bon, maintenant vous pouvez partir Vladek... dit un chasseur de vampire, anxieux...

__ Vous avez voulu tuez mon maitre...

__ Appelez la sécurité... ordonna un chevalier.

__ Je resterais fidèle à mon serment fait au Kaiser Charles II...

__ Vladek non ! fit Une sorcière.

__ Crevez !! " Hurla le vampire, les dents acérés, les yeux exorbités. Le bâtiment explosa, du sang sortit à torrent par les fenêtres, les cadavres volèrent. Le souffle magique balaya tout sur l'avenue au pied du siège de Europa. Les voitures volèrent, les objets, tout. Il y eu nombres de morts et de blessés. Mais surtout les dirigeant d'Europa. Ils avaient payés.
Le bâtiment en ruine, à feu et à sang, Vladek en sortit, l'air tranquille et satisfait dans sa vengeance comme dans sa faim. Mais cinq siècle après, le fait que Charles II ai pu maitriser ainsi Soul blade l'intriguait toujours, comme le fait que Excalibur se laisse faire par un esprit aussi terne que celui de son maitre, il faut l'admettre. Sans doute dû au mélange de sang que le vampire avait fait avec le marquis, donnant une aura magique à Charles. A moins que Excalibur l'aie bénit ? Ou bien y avait-il un rapport avec le moment ou Charles était revenu de Bretagne avec cette étrange jeune fille, l'impératrice Titania et Excalibur.
En vérité, Vladek connaissait déjà à l'époque la jeune aristocrate britannique. Charles n'aurait jamais pu revenir avec l'épée bénéfique sans elle, et il était impossible qu'il n'en soit pas tombé fou amoureux. Et si on comprenait, ça on comprenait les liens du Kaiser avec Fantasia, on comprenait les actes du Kaiser Rodrigues Ier qui organisa l'exile de nombreuses personnes dans le pays des fées comme on disait, lors de l'inquisition, on comprenait la Stanislasie et sa mécanique du coeur. On comprenait tout ! Et vous, qu'avez vous comprit .?











Vienne...

"__ Aller, bande de boit sans soif !!! Je veux que ce soit présentable ! J'avais dit deux bataillons pour la mise aux normes de la ville, pas quatre ! Déplacez moi ces deux autres vers l'est de la Ville, qu'on se débarrasse des alliés présent là bas ! "Rugissait le commandant à ses subordonnés dans la rue, alors que des vampires et des lycanthropes débarrassaient la rue des cadavres, et des traces de la guerre grâce à leur force et leur vitesse.
Un groupe de soldats apparurent au loin, la nuit des vampires était finie, la journée des monstres commençait.

"__ Que voulez vous lieutenant Von Münchhausen ? Demanda le Commandant, étrangement bavard en cette journée. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes.

__ Vous parlez avec gaieté Commandant... fit remarquer le baron, tenant Catherine Offer dans ses bras, toujours endormie.

__ Toujours pendant les victoires ! Fit le commandant, et la fille ? demanda-t-il pour arrêter cette mascarade de joute verbale.

__ C'est un chevalier d'Europa...

__ tuez-là, ordonna le commandant, en reprenant des papiers dans sa jeep, indifférent.

__ ... mais elle fait aussi parti de l'Ordre des chevaliers des Habsbourg d'Autriche... et ce ne sont pas des ennemis ! Vous le savez, leur chef s'est rangé derrière nous !

__ pour reprendre le trône d'Autriche ou de Hongrie... pensa l'adjudant du lieutenant, bras croisés dans le dos, tranquille.

__ Vous avez raisons... tout les deux. Répondit le commandant en jetant un regard vers l'adjudant. Qu'est ce que vous voulez en faire de cette fille ?

__ Je souhaite en faire ma compagne... je l'ai mordu ! Depuis toujours que j'ai un oeil sur elle...

__ Très bien: je m'en contre fiche. Je veux que vous rejoignez un bataillon et que vous alliez chasser de l'américain autour du Danube.

__ Et pour elle ?

__ Vous voulez une permission c'est ça, pour retourner sur vos terres et officialiser votre union_ non consentant_ ?

__ C'est cela, vous lisez dans mon esprit.

__ Normale pour un lycanthrope naturel. Partez, et quand vous reviendrez, vous dépendrez de Pletzy, plus de moi.

__ Bien Mein Kommandant !

__ Je garde vos hommes, adjudant, vous remplacerez le lieutenant ! Promu le Commandant, pressé.

__ B-bien mein Kommandant !" Fit l'adjudant, en faisant le salut .

Soudain, la radio de la jeep du Kommandant s'agita, le radio enregistra le message et le passa à son supérieur.

"__ Un Kaiserbefehl mein Err !"

Le Kommandant s'éloigna un peu, tout comme le lieutenant qui repartait sur ses terres, en duo. Tout à coup, le Kommandant interpela de nouveau le baron:

"__ Hep ! Leutnant ! J'ai reçu un Kaiserbefehl... vous partez pour Stanislastadt... une mission pour vous !

Le leutnant se retourna, toujours sa future femme endormie dans ses bras, l'air étonné et n'ayant visiblement pas bien comprit. Le Kaiser lui donnait un ordre en personne ?

"__ Was ?

__ Apparemment, sa majesté a déjà entendu parlez de vos exploits de la nuit passée... ça prend effet maintenant: débrouillez vous; après tout, tout les chemins mènent à Stanislastadt. Il vous fera une surprise là bas."

Le Kommandant remonta dans sa voiture et et prit la route, la section du lieutenant le regarda quelques instants, puis elle repartie sous les ordres de l'adjudant qui laissa un dernier regard vers son chef. C'était tout.


Périphérie de Vienne...

Le capitaine Zucka était tranquillement assit dans son véhicule blindé. Dans la périphérie fantôme et en béton de Vienne, il venait de recevoir un ordre du Kommandant lui ordonnant d'organiser et d'accomplir des patrouilles dans une petite zone urbaine.
Il devait en fait préparer le retour des civiles, mais aussi l'arrivée de Pletzy.
Mais dans les rues, c'était toujours les mêmes uniformes "vert-bouze" comme on disait, poussiéreux, qui déambulaient dans la place.
Soudain, le responsable des transmissions reçut un Kaiserbefehl...

"__ Pour vous mon capitaine ... "fit le soldat, humain celui-là, en passant le message imprimé à son supérieur.
Les yeux bleus marines de Zucka s'assombrirent, comme la mer dans la tempête.
Il poussa la mèche brune qui préfigurait sur son front et relu encore une fois le message:

" Par ordre du Kaiser, êtes convoqué sur le champ au Quartier Général de l'État-Major des Armées Impériales Stanislasiennes dans les plus brefs delais.
Mission de haute importance ne pouvant être évoquée ici. Le Kaiser vous en fera part lui même. Ceci est un Kaiserbefehl.
Heil Und repsekt à vous.
Signé le secrétariat personnel du Kaiser.


Stanislastadt... Quartier Général du Kaiser à l'état major...

Des sirènes, quelques minutes, une explosion. Ainsi de suite. C'était le rythme des citadins depuis un an déjà. Depuis que cette guerre avait commencée.
Le peuple n'était toujours pas au courant pour le massacre de Vienne. Juste que la ville avait été prise par une arme secrète. Les stanislasiens de la glèbe n'étaient pas plus avancés que les autres.
Bien entendu, personne n'aurait intérêt à balancer cette histoire de vampire... il fallait maintenir l'équilibre. Et puis, les gens ne goberaient pas ça, et plus personne ne saurait tenir son froc sur le front face à une telle arme.
C'était ça qui amusait le Kaiser. Utiliser une chose à profusion , sans risque que l'on en parle clairement. Les journalistes avaient été matés depuis longtemps et ne parleraient pas. On savait leur tenir la langue à ces clébards.
Ce n'était pas le cas de leurs homologues étrangers qui étaient arrivés jusqu'aux faubourgs de Vienne. Résultats, images et sons confisqués, mémoire effacés. Il y avait toujours quelques vampires naturels au service de communication du Kommandant.
Le silence était un mur sur lequel butait le curieux.
Encore une explosion.

"__ Cela fait combien depuis se matin Strauss ? Demanda le Kaiser à son secrétaire particulier.

__ Il y a eu trois explosions ce matin mein Kaiser, loin d'ici, rassurez vous !

__ Je n'ai pas peur Strauss. Je suis anxieux ! J'ai mon plan, mais, les gens auront-ils la patience ?

__ La jeunesse vous suit mein Kaiser... les travailleurs aussi... je ne vois rien de bien fâcheux se profiler à l'horizon. Je pense au contraire que tout ce que les alliés tentent contre vous vous grandit ! Surtout depuis l'attentat.

Ervig se mit à sourire discrètement, regardant au dehors.

__ Sauf que cet attentat, je ne l'avais pas prévus ! En fait, vous devenez comme Fritz...

__ Je ne vois pas...

__ un rapace. Et dans l'administration il en faut. Savez vous que près de 30% de la population stanislasienne serait hybride ? Et ce chiffre augmente ! En fait, vous avez raison, je n'ai aucune raison de m'inquiéter.
Au fait, ce Week-end je pars me reposer au Ganondorf, mes rendez vous auront lieux là bas ! Il faudra aussi que j'y vois Von Schnipzel, j'ai une petite idée... malsaine, soyons juste !

__ Bien mein Kaiser !" Dit froidement Strauss.

__ Ludwig, je sais que vous le haissez, et je sais qu'elles idées on a fait véhiculer dans votre esprit comme dans celle des générations passées. Mais sachez que si vous êtiez au courant de la vérité vraie... vous seriez suicidaire. Von Schnipzel est pire qu'un psychopathe nazi sortant du III ème Reich... c'est bien plus sordide. Ce type est un opportuniste, ce qu'il a fait, il aurait pu le commettre dans les goulags de Staline, comme les prisons secrètes de la C.I.A... d'ailleurs, je me demande si il n'a jamais travaillé pour eux à quelques occasions, dans sa folie du " progrès" et de la guerre... vous saurez un jour." Dit Ervig, rapide sur la fin en sortant du bureau comme si il n'avait pas tout dit.
Arrivé dans la salle de conférence où étaient réunis les officiers, il donna le feu vert à Pletzy pour foncer vers Vienne... les créatures de la nuit étaient rapide pour le nettoyage.
Le grand plan du Kaiser pour le millénaire allait commencer lorsque le Kommandant lycanthrope assumé, serrerait la main du Général Pletzy, devant tout le monde et quelque caméra... les gens des services de communication allaient avoir du boulot.

Washington...Maison blanche

"__ récapitulons, fit Clark au secrétaire général de la maison Blanche, Anderson, Vers 18h30 , des actions armées surnaturelles et puissantes commencent aux quatre coins de Vienne, vers la fin de la soirée, le palais impériale, QG du général Georgelin, est pris par de mystérieuses personnes usant d'attaques semblables à celle débutées vers 18h30, vers 23h00. A 4h00, le sud de Vienne tombe. A 8h00, la Ville est prise et nous n'avons toujours aucune nouvelle des miliers de soldats présent dans la cité et sa périphérie ! De plus, la ville a été coupée du monde durant cette nuit là !

__ Je vous rappel monsieur le président que nous avons pu remettre en marche notre réseau, celui d'avant Carthage et qu'il fonctionne bien, il arrive même à résister à des attaques des stanis. Mais j'ai une bonne nouvelle monsieur le président !

__ Quoi donc ? Vous savez enfin ce qu'il s'est passé au Siège de cette société... Europa, à Bruxelles ?

__ euh, non, mais c'est sur cette nuit à Vienne. Carthage à quand même réussit à s'infiltrer dans ce Xana, se sacrifiant hélas, mais il nous a ramené ceci. Le fonctionnaire tendit un maigre dossier contenant quelques informations . Le secret des stanis, le projet 666."



Roumanie... Transylvanie...

Deux âmes perdues se perdaient entre les sillons des Carpates. Plongées dans une épaisse forêt noire, à cheval, ces deux chevaliers d'Europa se savaient en territoire hostile.
si leurs capuches ne leurs couvraient pas le visage, on aurait pu remarquer qu'elles étaient jumelles. Pataugeant dans les chemins boueux, elles se savaient encore loin de leurs objectifs. Celui de transylvanie, et celui de Valachie. Elles sentaient déjà en ces lieux un aura maudit et maléfique. Qui sait quels pièges aura laissés ici l'empaleur pour ceux qui chercheraient l'épée ultime, l'épée maudite.

Stanislasie... château de la famille Ichijozen...

Le patriarche montait les escaliers dans la tour centrale. Il l'a cherchait. Elle. Le fragment était perdu dans les bas fonds de la forteresse, mais son instinct le guidait.
Soudain, il s'arrêta, il sentit une odeur, voir deux. Celle de son petit-fils, Take Ichijichozen, et celle de Noss Tepes, le fils du plus grand vampire.
Ainsi, il s'était fait démasquer... il n'y avait plus d'espoir. Il fallait qu'il retrouve le fragment de Soul Blade pour sauver sa vie et se débarrasser de ce Kaiser qui mènerait la race vampire à la décadence et les lycanthropes à leur apogée ! Europa lui avait pourtant dit qu'il n'y avait aucun risque !
Il s'arrêta et regarda dans une meurtrière, il vit son petit fils et le rejeton du laquais.

"__ Je sens son odeur, il est stressé et anxieux. Il cherche quelque chose. Fit Noss, sérieux et calme. Reste ici au cas où, moi je vais lui dire de mot ... "

Soudain, Take l'attrapa par le bras, la mine sombre. Noss ne l'avait jamais vu ainsi. D'habitude, son ami était toujours rayonnant et de bonne humeur, la mine gaie et le sourire jusqu'aux oreilles, charmant et conviviale.
Là, il était dure et déterminé. On aurait dit un meurtrier fanatique et sentimentaliste, résolu de plein gré à crever un abcès, ici, familiale.

"__ C'est moi qui irait Noss, fit-il, c'est ma famille... je dois régler ça moi même." Dit il en sortant un long sabre de son sac. Un magnifique sabre à la garde richement décorée et à la lame brillante, en argent, le manche si doux. Un sabre de qualité forgé par Héphaïstos disait-on !
Devant l'aura puissante et féroce qu'il dégageait, Noss le laissa passer. Take entra dans le château, massacrant les gardes qui s'approchaient.
Et quand Noss se retourna pour faire le guet, deux étrangers avaient atterrit au sol, ayant passés par dessus la muraille par une méthode d'escalade urbaine.
Noss les reconnu à leur cape.

"__ Europa... "marmonna sadiquement Noss. Il n'était pas au courant pour la nouvelle chasse à l'épée maudite. Cela ne l'empêchait pas de savourer le massacre d'avance.

Comme quoi, Europa avait beau être décapitée, elle avait toujours de la réactivité. Le challenge à peine lancé, le sang coulait. C'était si... amusant.
De par le monde, une chasse dantesque se mettait en place. Les six continents en tremblaient d'avance. D'ailleurs, ils commençaient... d'une joie, signifiant une soif de sang.












Transylvanie...

Les deux jumelles marchaient dans cette sombre forêt. Puis, entre les sapins, elles aperçurent un château délabré tenant sur une corniche rocheuse. Elles sentaient l'aura maléfique de l'épée Soul blade et s'y dirigèrent.
Soudain, elles entendirent le bruit de branches se cassant, sentirent l'odeur de la pourriture. Des yeux rouges moroses s'illuminèrent à travers bois et des silhouettes boitantes et difformes sortirent de derrière des buissons et des arbres.

"__ Des zombies..." murmura l'une des jumelles.

Elles se jetèrent allègrement au milieu des morts vivants, les massacrant avec des épées bénites et des pistolets à balles d'argent.
Plus loin de la forêt, deux personnes équipés de jumelles infrarouge observaient la scène.

"__ Devons nous intervenir chef ? Demanda une femme en uniforme.

__ Non soldat, nous devons observer et intervenir seulement quand elles auront dénicher l'épée à notre place. C'est un ordre de notre président Traian Vladanescue ! Les forces du pacte sont à la recherche de cette épée, soul Blade, et Europa a odieusement agressé notre allié.

__ heureusement nous connaissons leurs méthodes pour avoir travaillé avec eux pendant 10 ans !

__ Sur soldat !" Répondit le chef. Il vit que les zombies maudit par les restes de l'épée étaient anéantis. Les deux chevaliers d'Europa continuaient leur chemin. Les deux chevaliers roumains les suivirent.


Stanislasie... château de la famille Ichijozen...

Le combat faisait rage entre le fils de Vladek et les deux chevaliers d'Europa. Ceux-ci utilisaient des armes en argent, ce qui affaiblissait le jeune vampire, mais ne le tuait pas !
Un coup d'épée faillit bien lui percer le coeur, mais par un miracle qui ne devait pas être divin, il l'évita.
La cour était bientôt rouge de sang et Noss se demandait ce que pouvait bien faire son ami.

Le patriarche arriva dans une grande salle centrale du château. Elle avait beau être mal éclairée, il sentit l'aura démoniaque du reste de Soul Blade. Il était fasciné par ce pouvoir et s'en approcha la main en avant quand il vit une ombre devant lui tenant un sabre en position de combat.

"__ J'aurais préféré que tu utilises cette arme contre nos vrais ennemis... "murmura le patriarche.
Take leva le sabre en l'air. Il se trouvait lui même devant l'autel où reposait le reste de soul blade, à l'opposé de son grand père.
La lumière réfléchit contre le sabre, pour rencontrer la surface de l'épée maudite. La réaction magique ne se fit pas entendre.
Les murs commencèrent à trembler. Les objets tombaient de l'endroit où ils se tenaient, les pierres s'effondrèrent.

"__ Par ton inconscience, tout ce que notre famille à construit va être détruit !

__ Ma famille est maudite ! "Hurla Take en pourfendant le patriarche.

Dehors, les trois combattant virent le donjon s'effondrer, les murs tomber comme des châteaux de cartes.
Ils se dépêchèrent de sortirent de l'enceinte de la forteresse pour voir de dehors la bâtisse s'effondrer.

"__ Tout ça à cause de cette épée maudite ! Ragea le chevalier d'Europa.

__ Si seulement elle pouvait disparaitre avec ! "Dit l'autre.

Puis, d'entre les décombres, Noss aperçut une silhouette se mouvoir. Il s'approcha de ce survivant. Take tenait le bout de Soul Blade dans sa main gauche. Le pouvoir de son autre sabre le protégeait. Ils regardèrent ensuite les deux chevaliers d'Europa, rageant. Ceux-ci se jetèrent tels des fanatiques sur eux.


Domaine de Munchhausen... nord de la Stanislasie, frontière autrichienne.

Les montagnes semblaient former un choeur symphonique avec les arbres des Bois environnants. La rivière chantant dans le val agissait en solite. Le ciel de sa noirceur monotone, hurlait au requiem. Ce devait pourtant être une heureuse journée.
Résumons: victoire stanislasienne, mort du traitre à l'empereur. Que demander de plus ? Un mariage. Car sache ami lecteur que je vais t'offrir ici un mariage de vampire !
Le maitre des lieux, le baron, venait de rentrer dans son manoir. Les éclairs illuminant le ciel lançaient les grains de riz. Les calèches, ou les corbillards, amenaient les invités dont la nature ne devait pas t'être inconnu ami lecteur.
Ils se réunirent dans la crypte de la bâtisse, aux murs éclairés par des torches arborant un bon feu. Les tapisseries décorant les murs racontaient l'histoire du domaine: guerres, crimes, batailles, légendes, prophétie, sabbat, arbres aux fées, duel, adoubement. Liesse et joie !
Revêtant une cape noire, ils se mirent en cercle autour d'un autel sur lequel était couchée Catherine Offer. Si on regardait la scène depuis le haut, on pouvait clairement déchiffrer le signe de la bête. Une croix à l'endroit (!) était élevée au dessus de ce beau monde.
Ils entonnèrent des psaumes bien étranges et le baron vint se mettre au centre du cercle, auprès de sa belle endormie, il se fit une petite égratignure sanglante à la main droite, sur la ligne de vie, et fit gouter de son sang à sa promise dont les yeux s'ouvrirent, sans qu'elle ne comprenne quelque chose à la situation.
Le baron la pris dans ses bras et la mordit au cou, buvant de son sang de dhampire. Non seulement il prouva que celui-ci était parfaitement digeste, mais que les dhampires étaient normaux !
Le baron souleva encore plus sa promise vers le ciel, et notamment vers la croix, comme pour la narguer.
Une personne s'échappa du cercle, une épée magnifique à la main. Le baron se mit à genou, sa femme dans les mains. Le frère de Munchhausen adouba les nouveaux mariés et décréta Catherine baronne et membre du clan.
Le baron sortit de la salle, toujours avec sa femme qui était encore dans les vap' et sous son emprise, direction la chambre nuptiale... c'était comme ça chez les vampires ! Il y avait toujours un truc érotique ! Sans doute cette élément rendait jaloux les gens de Rome qui les avaient déclarés bête du diable ? Ou bien un secret théologique que seul Dan Brown pourrait découvrir... ou un généticien.


Région minière de la Stanislasie... chez les Vallen.

Ils mangeaient. Comme des millions de gens, ils mangeaient devant les informations télévisées du 20h, avec même leur prisonnier américain à table !
C'est que durant tout ce temps, Jason je crois, avait réussi à sympathiser avec les stanis bourrus et méfiant, fière et humblement arrogant. La fille de Jan Vallen s'intéressait beaucoup au beau Yankee. Certains dimanche, ils partaient tout les deux faire du vélo derrière la montagne noire, un puits de charbon fermé. Pas assez productif.
Albert et Klaus qui avait grandit aimait jouer au bese ball avec le KG américain.
Mais cette nuit là, tout changea. Le monde voyaient les premières images de Vienne occupé... où libéré. Ils virent des images alliés qui devaient être de propagandes, où des soldats espagnoles tentaient de prendre une position. Ils se firent impitoyablement massacrer, sans comprendre ce qu'il leur arrivait. Ils n'eurent même pas le temps de demander grâce que... le reste était insoutenable. Heureusement il avait été coupé.
Autour de la table, le silence était lourd et froid. Insoutenable lui aussi. Jason faisait de gros yeux, son frère Mick était à Vienne aux dernières nouvelles... Il lâcha sa cuillère à soupe et sortit de table, sans émotion, vidé et s'assit sur le trottoir. Il regarda à sa droite et aperçut Micheal, un noir du Bronx qui parlait vite et sans complexe. Il le rejoignit.

"__ Ouais gars ! Je te le dis comme je pense ! C'est comme si on était dans Resident Evil VII, mais c'est la réalité ! Ce qui me fait chier, c'est que peut être des gens de chez moi ont pu tomber sur ces monstres là ! Tu t'imagines ? Tu te trous le cul à sauver le pays d'un autre, et ta peau, et y a un type déguisé en vampire, loup garou ou zombie qui te saute à la gorge ? Tu t'imagines ça mec ? Ben moi j'osais pas ! Et là ce que j'ai vu ça m'a dégouté. Le journaliste il interrogeait le loup garou et tout, et ce bâtard de clebs lui répondait qu'il s'en foutait et qu'il servait son pays !Tu t'imagine ça mec ? Ben moi je savais qu'il y en avait des comme ça, mais que leur connerie se réfléchisse sur le tronche, pas vraiment ! Je me demande ce que je fous dans ce pays de malade ! Produire ce genre de truc ! Moi je te dis qu'on devrait leur envoyé la bombe atomique et tant pis si je crève, de toute façon je dois cent balles à un enfoiré de texan, comme ça mon fantôme pourra aller l'emmerder pour treize génération, et même sauté sa femme car tu verrais les taux d'intérêt qu'il m'a foutu cet enfoiré... "

C'était comme ça avec les sujets fâcheux... on les évitait de toute manière parce que parfois, on ne savait pas quoi en penser.


Berlin... hôpital de campagne.

William était comme chaque jour, à son poste, bravant les obus ennemis ! Quant à Yumi, elle avait rendez vous avec le médecin qui s'était chargé d'Ulrich. Celui-ci était resté plus longtemps dans les services car sa rotule inquiétait les médecins.
Le praticien arriva, une femme mûr, les cheveux bruns dans une élégante queue de cheval. Quand elle l'aperçut, Yumi se leva, inquiète.

"__ Docteur Grimzwall, fit la praticienne. Vous êtes madame Ishyama ?

__ Oui, bonjour docteur. Comment va-t-il ?

__ Hum, très bien, mais... nous devons le garder. L'éboulement a endommager sa rotule... il y a risque de fracture ou d'infection si on l'expose trop au combat. Mais le commandant est en de bonne main ! Rassura-t-elle.

__ Quand sortira-t-il ?

__ Cela dépend de lui. Vous devriez aller le voir, ça lui ferait du bien."

Yumi suivit les conseils du docteur et alla voir son concubin. Le docteur Grimzwall, en fait, s'inquiétait plus pour savoir quand allait arriver les stanis, que de ses patients. Car l'un agissait inévitablement sur l'autre.
De plus, elle avait entendu parler de ce vampires artificiels, lycanthropes... son esprit rationel se moquait de cela et elle avait hâte de les étudier pour savoir ce que l'ennemi avait donner à ces pauvres bougre pour les rendre ainsi. Elle allait être déçue ! hmm !












nous étions au début du mois de février et les alliés savaient clairement à quoi ils avaient eu affaire dans Vienne. Ils découvraient avec horreur la guerre totale que leur offrait Ervig premier. Cela transgressait les lois de la guerre ! Un scandale ! Même les alliés de la Stanislasie avaient été refroidis par la nouvelle arme, arme que l'empereur refusait de leurs céder. Il gardait le mystère autour de cette trouvaille de biotechnologie comme il l'appelait.
Mais il savait que les allemands par exemple, en fouillant dans les archives de la Bundeswehr ou de l'ancienne S.S ne tarderaient pas à faire un lien. Il fallait donc faire vite.
La communauté internationale c'était réunie au conseil de sécurité où la Chine et la Russie avaient été chassés, formant leur propre bloc. Ils avaient été remplacés par l'Allemagne et le Japon.
Il eut à cette veille du Week End un évènement secret et incroyable. Le président Clark avait demandé une vidéoconférence avec le Kaiser Ervig Ier pour mettre les choses au point. Il y avait les lois de la guerre, il fallait les respecter que diable !
Le président Français, le premier ministre britannique, le président américain et le chancelier allemand ainsi que le premier ministre Japonnais étaient autour de la table. Autour d'eux, les autres membres non permanents.
Les stanis avaient acceptés cette vidéoconférence et un grand écran se dressait devant eux.
Soudain un responsable des télécommunications indiqua aux chefs d'État que les stanis étaient prêt. Il restait cinq secondes. Les chefs d'État resserraient leur cravate, remettaient leur veste en place. Ils tournèrent leur regard vers l'écran. L'image du Kaiser apparu.
Il avait toujours ce sourire sardonique, cette mèche rebelle pendant devant ses yeux, ce monocle, cette vareuse militaire verte et brune, cette croix de guerre obtenue à Wangrun, ce manteau beige décoré de ces gallons de colonel obtenus à la même école. Les botes, les gants de cuire noirs et la cravache complétait cet air terrible.
Plissant les yeux, il remit sa casquette à un bien étrange officier. D'ailleurs il était entouré de tout son état major au grand complet, en grande tenue, flanqué de deux ou trois de ces soldats de la quatrième génération, yeux rouges, visage blafard, grandes dents blanches, sourire narquois pour les vampires, impassibilité pour les lycanthropes.

"__ Veuillez m'excusez pour cette tenue... incongrue, fit il en remettant sa mèche en place, mais j'étais en réunion d'état major pour savoir... si j'allais vous vaincre... ou vous écraser.

__ Nous de même, répondit sèchement la premier ministre britannique, chef de l'U.E.

__ Pour cela, reprit Ervig s'asseyant sur un siège pliable de campagne, à qui on servait un verre de vin, il faut un minimum de connaissance militaire n'est ce pas ? Ce n'est pas par un joli slogan que l'on gagne une campagne militaire... ce que vous appelez chez vous de façon hypocrite: mission de maintiens de la paix.

Les soldats autour d'Ervig gloussèrent.

__ Suffit. Fit Calmement Clark. Si nous avons demandé cette entrevue c'est pour vous sommez d'arrêter vos crimes de guerres ainsi que vos actions terroristes . La bataille de Vienne a été d'une violence et d'une horreur qui souillera à jamais votre peuple ! Vous ne respectez en rien le code internationale sur les prisonniers de guerres...

__ Voila qui est amusant... vous me demandez de respecter les lois de de la guerre, comme ci celle-ci était un jeu ! Vous aimez ça ? Envoyer vos G.I au casse pipe.

__ Cessez ces sarcasmes. Ordonna le président français. Nous savons ce que vous avez utilisé à Vienne et nous considérons cela comme une arme NBC, une arme de destruction massive ! Si vous ne cessez vos action sur le champ, nous devrons réagir !

__ Oh, une petite guerre nucléaire hein ? Vous ne vous amusez plus ? Une campagne électorale vous ferait du bien ! Mais sachez que si vous faites cela... ce sera toute l'Europe sera détruite ! Et ce sera vous qui serez souillez par ce triste souvenir. encore une boulette dans l'histoire de France !

__ Stop ! Pour qui vous prenez vous ? rugit la premier ministre britannique. Votre pays n'est qu'une dictature, nos intérêt menacés, nous déploierons des forces dont vous n'avez même pas conscience ! Votre régime sera écrasé et le monde pourra enfin...

__ vivre la paix ? finit Ervig, ce n'est pas parce que je vous ai protégé des russes qu'il faut les oublier ! Molotov m'a envoyé une lettre de félicitation réaffirmant notre alliance ! Dois-je rappelez que la grande Russie a encore pied en alaska et que sa marine est toujours intacte... on ne peut pas en dire autant de la marine américaine et de l'armée de l'Otan.

__ Votre attitude est profondément puérile ! Votre bellicisme m'écœure, vos sarcasmes m'exaspère ! La terreur que vous employez me remplie de rage ! Vous êtes responsable de la mort de plus de 20 milles allemands, ils seront vengés...

__ Ce n'est pas moi qui ai envoyé ces jeunes gens à la guerre, c'est vous ! Vous qui chaque jour faites des offensives stupides pour vous sentir plus fort, vous qui les envoyés dans un gouffre mortel qu'on appelle front ! Vous qui leurs dites de prendre cette position ! Et vous étonnez qu'il y ait des morts ? C'est ça la guerre ! J'ai déjà perdu plus de 100 000 hommes dans ce conflit ! L'équivalant du président américain. Si mon peuple ne bouge pas comme vous l'espérez, c'est qu'il sait ce qu'est la guerre. Moi, c'est votre inconscience qui me choque: rendez vous et nous pourront... discuter.

L'état major de l'empereur gloussa d'ironie.

__ Discuter avec vous ? Fit le premier ministre japonnais. On ne discute pas avec les monstres, on les écrase. Mon peuple et moi même nous sommes rangé au côté des Etats-Unis car nous savons à présent devant l'horreur que vous répandez, que c'est le juste combat. J'ai promis à monsieur le président américain l'envoi de soldats japonnais en Europe pour aider l'Otan...

__ Vous n'êtes même pas capable de battre une armée datant de l'air soviétique, et vous éparpillez vos forces ? Allez donc jouer à Risk, vous apprendrez plein de chose vous verrez.

__ Alors pour vous la guerre est un jeu ? S'offusqua CLark, non seulement vous êtes un criminel, un monstre... mais vous êtes complètement fou !

__ Moi fou ? La folie est source de génie ! Ce qui ne brille guère dans notre civilisation terrienne ! Mais dites moi... qui me dit que les traders en 2008 n'étaient pas fou ? Est ce qu'un homme pouvant détruire dix fois la planète n'est pas potentiellement fou ? Oseriez vous prétendre que les soldats qui ont prit Vienne... sont fous ?

__ Je l'affirme !

__ Alors dans ce cas là, nous vivons non seulement dans un monde marchant sur la tête, mais gouverné par des imbéciles qui n'ont toujours pas changé d'avis en un siècle !

__ Je crois qu'il n'y a rien à tirer de vous, conclu le président Français, si c'est la guerre que vous voulez, vous l'aurez !

__ La guerre totale hein ? Mais moi ça fait un an que mon pays est dans la guerre totale ! Les monstres qui ont prit Vienne comme vous dites, ce sont eux ! Dit le Kaiser en montrant ses trois soldats génétiquement modifié le flanquant. vampires ou lycanthropes artificiel consentant, ce sont des êtres humains puissant et formidable, mes plus loyaux soldats ! Ils me doivent tout... et ils ont faims !

__ que voulez vous dire ? Demanda la premier ministre britannique.

Alors l'image se brouilla pour afficher un sous sol submerger par des rangs de ces soldats horribles. Yeux rouges ou regard impassible. Devant eux se trouvait deux soldats de la delta force, et un agent de la NSA.

__ Quel bêtise de les avoir envoyé ici pour en savoir plus sur le projet 666... la curiosité est un vilain défaut CLark !Fit Ervig. Je vous rassure, ils ont bien recueillit les informations. Vous filmez bien docteur ?

__ Jawohl ! Fit Von Schnipzel qui filmait avec une petite caméra la troupe assemblée dans les sous sol d'une base stani. On ne le voyait pas et sa voix était déformé par la joie.

__ Soldat de la division 666... commença Ervig sous le regard choqué des chefs d'Etat.

__ Il ne va pas oser... marmonna le chancelier allemand.

__ ... Manger tout ! N'en laisser aucun morceau !" C'est un Kaiserbefehl ! Fit Ervig.

Les soldats se jetèrent sur les trois américains et leur corps fut déchiqueté, leur sang bu, leur chair dévoré, leur os rongé. En quelques minutes, il n'y avait plus rien. Personne au conseil de sécurité n'avait pu regarder ça, c'était insoutenable.

__ Je ne vois pas pourquoi nous continuons cette vidéoconférence ! C'est un scandale !

__ Nous partons ! Fit le président français à ses assistants, médusés.

__ quel dommage ! Pas plus de réaction ? Hm ? Cette guerre sera votre dernière ! E j'ai hâte de vous entendre gémir, ma botte sur votre crâne vide, le pavé ensanglanté, vos culotte souillé, vos peuples vous crachant à la gueule ! He ! Fit le Kaiser pointant du doigt le premier ministre japonais. Je n'ai pas finis !"

Les lumières clignotèrent, les murs tremblèrent, les ordinateurs arboraient l'oeil de Xana, les autres sautèrent, le verre de leurs écrans blessant les employés. Des ampoules explosèrent tendit que d'autres s'illuminaient encore plus.
Les chefs d'État se rassirent, le regard laissant entrevoir la frayeur et l'anxiété. Les portes se fermèrent. Quiconque voulait les forcer se retrouvait le cul par terre, électrocuté.
Un diplomate qui était arrivé par la droite peu avant la fermeture des portes par Xanadu, vous l'aurez remarqué, se rua vers le premier ministre japonnais:

"__ Votre excellence, votre excellence, dit il essoufflé, c'est terrible...

__ Quoi donc ?!

__ il y a eu un coup d'état ! Ce sont les shinigamis... les militaires, les nationalistes... c'est une trahison votre excellence.

__ Vous ! Fit le japonais, pointant Ervig du doigt.

__ Je n'y suis pour rien... ce sont vos shinigamis, vos chasseurs de fantômes, qui se sont ralliés à ma personne ! Je ne suis pas parti à leur recherche ! Les militaires, c'était prévisible, un chef des armées comme vous, et les nationalistes... l'occasion était trop belle ! Vous n'êtes plus rien, je ne vous connais plus .

Le premier ministre était furieux, et honteux. On pouvait dire que si il y avait un sabre dans le coin, il se serait fait hara kiri. Les autres chefs d'Etat craignaient pour leur vie. Que se passerait-il si ils étaient retenu en otage ici ?!
Soudain, les agents de sécurités purent réouvrir les portes, mais plus rien ne fonctionnait correctement.

"__ C'est votre Xanadu ?! Prétendit Clark.

__ En effet, je regrette juste qu'il n'ai pu s'amuser un peu plus avec Carthage, mais j'ai donné l'ordre de détruire ce dernier ! N'est ce pas colonel Schlaffen ? Fit le Kaiser, invitant dans la danse le jeune colonel à sa droite.

__ Jawohl mein Kaiser, une prouesse technologique !

__ J'ai le regret de vous annoncer que cette réunion n'a rien apporté ! Vous êtes tellement entêté. Je vous promet donc une totalnog rata comme on dit chez les Slviskopf: la guerre totale ! ... "

New York, comme dans le jeu Splinter Celle Chaos théory, était plongée dans le noir total. Les ténèbres avaient envahi la ville. Xanadu venait d'attaquer directement les Etats-Unis, comme lors de l'élection de Clark en 2020.

"__ ... Vos peuples souffre... mais je leur apporterais une chose qu'en politique on ose dire : la paix ! Une douleur fulgurante et rapide, pour un instant de paix éternel ! Mais il faut des sacrifices... et les sacrifier, c'est vous ! Je m'en vais donc reconnaitre le nouveau gouvernement japonais ... "

Et la vidéoconférence s'arrêta là. Xanadu détruisit l'archive qu'enregistraient les alliés, et la lumière revint sur la côte est américaine. Cette réunion avait été une humiliation totale ! Ils l'avaient laissé mener la danse, et ce salopard de Kaiser avait mit le doigt là où ça faisait mal. Il avait l'air si sur de lui. Il n'avait pourtant pas gagné la guerre... pas encore. Il n'allait pas tarder ! Clark se leva et prit congé de ses collègues. Les prochaines heures allaient être décisives.
Il alla à une réunion d'état major où on lui annonça que la contre offensive stanislasienne avait bien commenée, encerclant presque les derniers restes des alliés entre Bratislava et Vienne.
Clark reçut un appel de la premier ministre britannique.

"__ Je connais quelqu'un qui pourra nous aider, fit-elle.

__ Quelle unité ? Une section ?

__ Non, un homme, ou plutôt... un vampire."

Mais sur le théâtre d'opération, c'était encore pire que sur le papier. Les combats se déroulaient entre les petites villes et les champs. Il n'y avait que 78 kilomètres entre Vienne et Bratislava ! Inutile de vous décrire le choc terrible des chars stanislasiens regroupés attaquant sans quartier des unités alliés perdu dans la campagne, ne recevant pas d'ordre claire, pris entre deux feux, l'un blindé, l'autre démoniaque.
Ainsi, le général Brice était avec ses derniers soldats, le ciel enfumé et l'horizon bien gris en cette journée de bataille.
Il allait décider de se rendre quand la bataille aérienne tournait en la faveur des alliés. Des hélicoptères se profilèrent à l'horizon, d'entre la brume puant le cadavre et la poudre.
Un jeune, teint livide, cheveux noirs dans le vent, bien habillé en sauta. Mains dans les poches il se présenta au général. Les autres soldats ne comprenaient rien. C'était ça les renforts.
Le jeune homme fit jou-jou avec ses griffes... c'était Walter.
A quelques centaines de mètres de là, des vampires attaquaient, courant à une vitesse incroyable. Il usa de ses griffes et et les découpa en morceaux, par unités.
L'offesnive des monstres de Vienne contenu, les derniers alliés purent être évacués vers le sud où les stanis se cassaient encore quelques dents La sixième armée de l'Otan était sauvé.
Walter restait encore là hacher menu des lycanthropes et des vampires par dizaines, grâce à ses griffes mouvantes. Mais il vit bien que cela ne faisait que retarder l'inévitable. Il décida dont de fuir après avoir accompli sa mission de sauvetage.
C'était l'une de ces petite anecdote qui faisait la guerre et qui était dressé en acte héroïque. L'art de passé du sordide au tragique au fond.
Bientôt, en ce début de mois de février, les deux armées stanislasiennes se rejoignaient. L'une heureuse, l'autre horrifiée... mais les combats allaient vider les esprits. Car c'était ça quand on était au combat: on avait la tête vide. On ne pensait plus à rien, on ne ressentait plus rien. On était rien.


Le caire...

"__ Messieurs... commença une diplomate, nous sommes ici car mon gouvernement souhaiterait construire avec vous un traité de paix. Il se réjouit d'ailleurs que le gouvernement israélien et égyptien se soit mis d'accord pour venir ensemble à ces négociations.

__ Il serait peut-être temps en effet ! Fit le diplomate égyptien. Votre pays nous a agressé sans raison apparente, et à commis nombre d'atrocité... il serait bon pour vos soldats qu'ils partent. Et vite. C'est pour leur sécurité, nous avons du mal à contrôler le peuple.

__ Pour notre part, fit l'israélien, mon gouvernement a été choqué de l'attaque de votre empire sur notre allié arabe. Il souhaite avoir l'assurance que cela ne se reproduise plus ! Il souhaite aussi avoir des explications sur ce qui c'est passé à Vienne.

__ Messieurs, si mon gouvernement a pris la décision d'organiser une opération militaire contre l'Egypte, c'était pour la sécurité maritime en méditerranée et l'attitude pro américaine et donc, potentiellement dangereuse de l'Egypte. Nous n'avions aucune envie expansionniste sur ce plan là, seulement le but de déstabiliser les Etats-Unis et de... contraindre l'Egypte.

__ Nous ne menacions en rien la sécurité en méditerranée, fit l'égyptien, mon gouvernement s'inquiète de l'attitude agressive de votre Kaiser, et n'apprécie guère, excusez moi de le dire, mais son arrogance.

__ De plus, vous n'avez pas répondu à notre question sur Vienne.

__ Désolé monsieur Godlmann, mais cela est secret défense. Votre allié américain en sait plus, vous lui demanderez. Mon gouvernement n'a aucun compte à vous rendre sur cette question . Quant à la situatio actuelle, mon gouvernement est prêt à de grande concession, comme se retirer et vous aidez à veiller à la sécurité en méditerranée.

__ Et les pertes ? Qui payera ? Fit l'égyptien.

__ Votre Gouvernement pourra-t-il prendre position contre la Syrie ? Demanda Goldmann , ainsi que payer des réparations de guerres ?

__ Il serait même prêt à vous vendre des armes pour vous aider dans votre conflit, et aider l'Egypte dans la reconstruction du canal, et apporter une aide alimentaire.

__ Nous ne voulons pas d'assistanat. Fit l'égyptien, seulement la garantie de la sécurité de la région et une paix perpétuelle de la part de votre gouvernement ! L'assurance que votre pays ne viendra plus mettre son nez ici ! Et des réparations.

__ Sur ce point, mon gouvernement peut vous faire des remises sur le minerais et le cout du bâtiment pour la reconstruction ! Il s'excuse pour les dommages collatéraux causés par ce triste conflit et souhaite que cela ne se reproduise plus à l'avenir. Les ennemis du Kaiser sont les USA,l'U.E et l'Otan, pas l'Egypte ni Israel .

__ Alors pourquoi nous avoir attaqué ? "Demanda Goldmann.

C'était comme ça les négociations diplomatiques. La diplomate de l'hippogriffe avait encore quelque carte pour tirer son épingle du jeu, comme l'hydrocarbure russe ou la protection stanislasienne, la mise à disposition de la marine de l'hippogriffe. Le Kaiser souhaitait tirer les f icelles dans cette région... il allait s'amuser le bougre !
Leçon n°2 après comment déclencher une guerre au moyen orient, comment en alimenter une autre !


Stanislastadt... QG du Kaiser...

Le capitaine Zucka attendait dans le couloir. Il se trouvait devant le secrétariat du Kaiser, dans l'antre de Sakariov, et lisait une revue diplomatique sur le moyen-orient. C'était fascinant le nombre de poudrières. C'était fascinant la merde dans laquelle les USA s'étaient mis en allant là bas, comme son pays aujourd'hui ! Amusant.
Le capitaine redressa une mèche brune pour permettre à ses yeux bleus de mieux lire les textes compliqués de la revue, quand la porte en face de lui s'ouvrit et qu'un lieutenant en uniforme entra.
Il lui ressemblait : cheveux noirs, yeux blancs; à la différence que le lieutenant avait le teint plus livide... il semblait blafard.
Celui qui était le baron de Munchhausen s'assit en face de Max-Axel et prit une revue militaire sur le matériel américain: bon, mais lourd. Manque de manœuvrabilité !
Soudain, la porte s'ouvrit et Strauss se présenta devant eux, l'air rayonnant, comme si il avait prouvé à autrui qu'il était un homme virile et tout !

"__ Messieurs... le Kaiser ne peut hélas pas vous recevoir sur le champs...

Les deux officiers se décomposèrent littéralement, sur place.

__... il est parti ce midi au domaine de Ganondorf avec sa famille. Mais vu que je dois y aller avec d'autres du Service, il se peut que l'on puisse vous y amener. C'est d'ailleurs ce qu'il m'a ordonné.

__ alors, que devons nous faire... maintenant ? demanda Zucka, gêné.

__ Une partie du service part pour le domaine de Ganondorf, moi y compris, je vous conseil de me suivre. J'étais sur le point de partir. "

Zucka et Von Munchhausen se levèrent suivirent le jeune homme blond, bientôt rattrapé par sa douce collègue Anna lipzt.


Paris, siège de la DGSE

"__ Voila, vous êtes libre monsieur Breton, fit un agent, vous pouvez partir, et merci de votre collaboration."

Peter se trouvait sur le perron du bâtiment, seul. Sous la pluie, seul. Pensant seul, écoutant seul, souffrant seul. Et en silence.
Torture, psychologique, interrogatoire, pression. On l'avait vidé. Ils avaient voulu tout savoir. Ils savaient tout à présent. Mais que feraient-ils des dragonnerie et de ce vampire ? Rien sans doute. A moins que le président français rentrant de New-York voit cette affaire comme une opportunité de contre carrer le Kaiser. Mais en attendant, Peter marchait dans la rue, seul, loin de chez lui.
Yumi n'était plus sur Paris, mais il ne le savait pas. Il ne savait pas que Odd était en province, il ne savait pas où habitait Patrick. Il ne savait pas comment rejoindre son frère. D'ailleurs, où était-il ? Il était seul, dans le néant.
Dans son rapport, le commandant Zoberman qui suivait Peter nota :

" Le breton marcha ainsi pendant des heures, allant du champ de mars aux invalides, passant par les champs élysés à la défense. Il marcha durant toute l'après midi avant de se rendre dans un hôtel sordide de montmartre. L'hôtel ***** pour être précis. Il prit la chambre numéro 12 et prit les escaliers. Je perdis sa trace ici.
Il semblait perdu et anéanti. Je crains que son état de santé se dégrade et que nous aillons affaire à un cas extrêmement dangereux sur le long terme et compromettant dans les plans de notre Kaiser. Non seulement je crains pour sa vie, celle du maitre hippogriffe, mais aussi pour celle de mes agents et de nos services. A surveiller avec minutie. "

Mais l'empereur n'en était pas là. Il regardait la carte de Tellius et voulait en finir, pour se reconcentrer sur un autre objectif: Harmonia.

" Attaquez Tellius, par une attaque foudroyante et violente. Que les deux races qui la peuple ne comprennent rien à ce qui leurs arrivent. Trouvez un plan, organisez le et planifiez le, vous avez carte blanche. Pour ma part, mon monde se trouve dans une passe nouvelle qui demande toute mon intention.
Heil und Respekt à vous !
Ervig Ier de Stanislasie à l'état major de la contrée de Zacharias du ministre Marlein. "

Un corbeau arriva, un message pour le Kaiser. Sans doute un message de l'espion Nash. Ervig l'ouvrit et le lu. Il sourit. Les deux jeunes survivants dont on lui avait parlé dans les précédentes lettres s'étaient échappés. Le Blond voulait combattre Highlanders de l'intérieur, tandis que le brun voulait combattre ce royaume de l'extérieur. Ca promettait d'être intéressant.
Le Kaiser ne savait pas encore que cela allait bouleverser ses plans, mais sa vie aussi.













15 février 2021.

Depuis 15 jours, les alliés avaient dû se retirer devant un ennemi... qu'ils ne comprenaient pas. Voila le mot juste, comprendre ! Ils ne comprenaient pas ce qu'ils voyaient: ces vampires... ces lycanthropes... et en uniforme !
On avait dit aux soldats qui les rencontreraient soit de fuir, soit d'être impitoyable.
Dans l'opinion publique, on les présentait comme des monstres. Il est donc normale de s'en débarrasser non ? Une mesure spéciale avait été prise par l'état major de l'Otan basé à Bruxelle: élimination pure et simple de ces vampires artificiels et lycanthropes artificiels qui étaient considérés comme des armes bactériologiques ambulantes, et donc des armes de destructions massive, non humaines.
Il y avait eu bien des esprits disant qu'on ne faisait pas ça à des animaux, et que donc, on ne pouvait faire ça à ces "choses".
Les scientifiques qu'on interrogeait cachant un sourire exprimant la plus vive curiosité, préconisait qu'on en capture pour les étudier et comprendre. Car les soldats en face de ces monstres ne comprenaient pas.
Les Esprits autour d'une table débâtaient pour savoir oui ou non ces soldats génétiquement modifiés étaient humains. Mais sans étude scientifique... ils ne savaient pas. Ils ne comprenaient pas.
Vint l'image arrivant sur internent montrant deux soldats canadiens exécutant un lycanthrope. Celui-ci se relevait. Il n'arrivait pas à mourir. La régénération l'en empêchait.
Impossible de le vider de son sang, source de son pouvoir, il se débâtait comme un diable ! Mais ayant perdu du précieux liquide rouge, il était devenu plus faible... il pu être fait prisonnier.
On abandonna l'idée d'exécution, les opinions publiques n'étaient pas prête. C'était l'incompréhension, débouchant sur la peur, arrivant à la haine, réveillant la souffrance.
Mais devant cette agitation ennemi, le Kaiser en avait fait son choux gras. Il avait préalablement reconnu, contre toute attente, le nouveau gouvernement japonais composé de militaires et de nationalistes bien pensant ayant promis une politique " différente ".
Mais sur les lycanthropes et les vampires... il s'était amusé, comme cette journée au Reichstag, le 10 :

"__ Messieurs dames, que voyons nous ? L'ignorance, la bestialité et la violence en rut chez nos adversaire ! Mesdames messieurs, que combattons nous ? Ces mêmes maux ! Ces mêmes problèmes qui empeste nos sociétés depuis 70 ans ! Les bases sur lesquelles notre société se basent sont : la lumière, la bon ton, la paix véritable avec l'ordre et le respect, car sans respect il n'y a pas d'ordre, et sans ordre, il n'y a pas respect ! Et sans ordre, il n'y a pas de paix !
nos ennemis ont fait un bourrage de crâne bâclé sur nos nouvelles troupes légitimes ayant prisent Vienne ! Les présentant comme des monstres assoiffés de sang ! Jamais on aura vu autant de démagogie et de mensonge dans l'histoire politique de notre civilisation !
Oui ces soldats sont plus fort, oui ils ont besoins de nutriment que l'on peut trouver dans le sang comme partout, oui certains ont des caractéristiques de lycanthropes RATIONNELLES ! Des caractéristiques vampiriques RATIONNELLES ! Mais ils sont humains, vous pouvez prendre de leur sang pour une transfusion sanguine, recevoir un de leur organe lors d'un don, avoir des liens sociaux avec eux ! Ce ne sont pas des monstres ! Et en faisant cela, les Alliés ont insultés de façon hautaine, prétentieuse, non seulement ces mêmes soldats que l'on fustige tant, mais aussi tout le peuple stanislasien, et tout ceux qui soutiennent et sympathise en toute sincérité et innocence à nos aspirations !
Mais tout ceci n'est qu'un leurre pour excuser et justifier les atrocités faites au front à notre encontre, et les atrocités à venir si nous ne nous défendons pas ! "Ils ont créés des monstres... on peut les massacrer ! " Voila ce que nous verrons ! Voilà l'attitude bien pensante que nous combattons ! Ces soldats génétiquement modifiés sont devenus ce qu'ils sont en leur âme et conscience, car ils pensent que cela est juste et en vaut la peine ! Ne les décevons pas ! Ce sont des citoyens, et les citoyens doivent s'entraider, c'est une chose élémentaire ! C'est notre constitution, notre bien, notre dignité ! Heil und respekt ! "

Les parlementaires et le public reprit en coeur ce qui était devenu un cri de guerre. Il suffisait d'appeler une chose par un autre nom pour rassurer la populace. Ce n'était pas mauvais au fond. Comme il y avait un fond de vérité dans ce qui venait d'être dit: ces soldats étaient-ils toujours humain ? Et on pouvait toujours répondre que l'humain de demain sera différend.
Suite à ce discours, des troupes furent disposées à différend endroit de la frontière austro-allemande.
De Bregenz à Wals Siezenheim et Salzbourg, les patrouilles aériennes alliés estimèrent à environ cent-milles le nombre de soldats mis en brans le bas de combat. Ainsi, qu'une grande centaine de blindés de montagne.
Les alliés estimaient que la Stanislasie ne se risquerait pas à des combats montagneux en hiver. Et après cinq jours, cette hypothèse se voyait confirmée, malgré l'augmentation des batailles aériennes entre la luftwafe et la Kaiserlicher Luftwaffen. Une bonne cinquantaine d'appareil de perdu pour les deux camps.
De plus, l'Allemagne comme la Stanislasie était un pays à l'industrie développée, pouvant produire de l'armement à grande échelle ! La Stanislasie en était capable
Les deux pays avaient un véritable lien avec leur alliés, niveau communication. La Stanislasie avec la Russie et l'Allemagne avec l'U.E et la France... non niveau industrie, oubliez la France... et dire qu'ils n'ont vendu leur rafale qu'aux Stanislasiens ! LOL !!
Hum, excusez moi je m'égare... c'est comme leur système FELIN ! XD !
Bref, autant vous le dire, les journalistes s'attendaient à un combat de titan !
Et rien !
Si, les Stanislasiens récupéraient le terrain perdu, le Kain et l'Ervig bombardant et harcelant les positions renforcées alliés.
Ainsi, des villes comme Linz et St-Polten furent bombardées : que des militaires, presque aucun civile.
C'était comme ça le week end du 15. Le silence dans la plaine.

Valachie...

Les deux soldats roumains suivaient toujours les deux chevaliers d'Europa. Celle-ci avaient réussi à s'emparer d'un morceau de Soul Blade entreposé dans le château du comte de Transylvanie qui avait disparut il y a cinq-cents ans.

"__ chef, demanda la soldate, pourquoi n'intervenons nous toujours pas ?

__ Ordre du président Vladanescue soldat ! Nous devons intervenir qu'au moment approprié. Quand elles auront les deux morceaux, nous pourrons engager les hostilités.

__ Mais avec deux morceaux de Soul blade, elles seront dangereuses !

__ Elles ne s'en serviront pas, elles ont trop peur de se faire corrompre par l'épée maudite ! Elles préfèreront détruire l'épée. C'est pour cela que je vous dis soldat, qu'il faut intervenir au moment approprié !

__ Je vois.. pour l'instant, ouvrons l'oeil...

__ et le bon ." finit l'officier roumain, alors qu'ils circulaient dans l'épaisse forêt de Valachie.


Domaine de Ganondorf...

Dans ce petit chalet perché sur un nid d'aigle, l'empereur pouvait dominer toute la vallée. Le petit village en contre bas était vraiment sympa. Chaque matin, il descendait la petite route menant dans le bourg, pour prendre son petit déjeuner dans le salon de thé du village.
C'était vraiment sympa !
Mais alors que le soleil frappait les pentes de la montagne, et que la neige résistait à ses voraces rayons, le Kaiser était assit au pied d'un arbre, sur une chaise en bois sculpté en compagnie d'un bien étrange personnage.
Devant eux jouaient trois enfants, un roux, un brun, et un blond.

"__ Ils grandissant vite dites donc ! Fit remarquer le Kaiser.

__ Je vous l'avais dit mein Kaiser, le produit accélèrent leur croissance et décuple leurs capacités mentales et psychiques ! J'ai voulu faire la synthèse entre le lycanthrope et le vampire et voici le résultat: des Humains Génétiquement Modifiés !

__ Et vous comptez en faire beaucoup docteur Von Schnipzel ?

__ D'abord, nous testerons ces trois là, et si les résultats sont concluants, je vous demanderais des fonds... d'ailleurs à ce compte là, il faudrait créer une société pour l'exploitation ...

__ Dites docteur, c'est normale que le blond, Delgado, ai perdu... son bras ?

__ Ah ! Il recommence ! S'empourpra Von Schnipzel. Le scientifique sans âge se leva de sa chaise violemment, faisant tournoyer sa canne et beuglant des remontrances en allemand.
Il attrapa le bras du dénommé Delgado et le sermonna.

"__ Il a le pouvoir de régénération alors parfois il s'arrache un membre pour le tester ! Sa force le lui permet ! Justifia le docteur devant un Kaiser médusé. Ervig se leva l'air tranquille vers ses étranges enfants qui sous les ordres prussiens de Von Schnipzel, se mirent au garde vous, le sourire d'un ange aux lèvres.

"__ Comment t'appelles-tu toi ? Demanda le Kaiser au petit rouquin.

__ Soldat Rio Kohl, classe numéro une mein Kaiser ! Répondit le petit enfant, aux anges.

__ Kohl hein ? Vous avez des pulsions paternalistes docteur ? Fit Ervig, sarcastique.

__ Il fallait bien leur trouver un nom ! Et le Commandant n'est plus là ! Je vous jure que si il était à mes côtés, il s'occuperait du développement de ces enfants.

__ Il le fera, quand la guerre sera finit ! J'en suis convaincu ! Fit le Kaiser, déterminé. Et toi ? ton nom .

__ Abel Kohl, classe numéro 2 mein Kaiser ! Heil und respekt mein Kaiser ! Fit le brun qui ressemblait le plus au Kaiser.

__ Ah... vous avez forcé sur la dose de mon ADN pour celui là docteur ?

__ Non, je l'ai décomposé et j'ai fait une solution avec celui de différend individu, dont moi... le commandant, mais ne lui dites pas, il serait contrarié !

__ en a-t-il le droit Se demanda Ervig, repensant au débat sur les Soldats HMG. Et toi jeune homme ?

Le petit blondinet aux cheveux presque blancs se cacha derrière Rio. a croire que la silhouette impressionnante cachant le soleil effrayait un peu le petit garçon, qui d'un regard craintif, observait le Kaiser. Son Kaiser.

"__ Je sais que vous devez le craindre, mais enfin Delgado ! On ne perd pas la face devant le Kaiser ! Sermonna Von Schnipzel. Rio le poussa en avant et Delgado se cogna contre les jambes d'Ervig.
Ce dernier, prit de pitié ou d'un pure sentiment de protection prit l'enfant dans ses bras.

__ et toi ? tu t'appelles Delgado ? Il faudrait que vous appreniez à vos protégés à parler docteur ! Dit Ervig, amusé par la situation. Il reposa l'enfant qui alla se caler au chaud et en sécurité derrière ses deux frères, honteux de l'attitude de leur jumeau.
Strauss apparu de dessous la ligne d'horizon, montant la pente qui menait au petit coin de tranquillité où l'empereur avait fait connaissance avec les soldats de l'avenir.

"__ Alors Strauss ? Que pensez vous de mes petits rejetons biologiques ? Fit Ervig, s'avançant d'un pas fière vers son secrétaire.

__ Comment cela ?

__ En effet jeune homme ! J'ai prêté un peu de mon ADN pour la conception de ces jeunes enfants devant vous !

Ervig montra les trois bambins en train de jouer au football... avec un cailloux gros comme un poing. Rio tapa dedans et défonça un arbre. Von Schnipzel s'en arrachait les cheveux.

__ Impressionnant !

__ N'est ce pas ? fit Ervig, fière . Ils ont en plus hérité de mon état d'hybride ! Ce qui leur donnera encore plus de puissance !" Ervig regarda autour de lui pour voir si on ne l'écoutait pas. Von Schnipzel était avec ses rejetons, les gardes étaient loin, Eva... lisait un livre sur une chaise longue à côté de Fritz Borodini. D'ailleurs qu'est ce qu'il foutait là ? Bref, passons. Ils étaient tranquille.

"__ Honnêtement Strauss, je sais que la guerre sera longue. Je l'ai toujours su ! Le docteur Kohl prétend que d'ici moins de dix ans, ces enfants seront d'un potentiel impressionnant ! Ils seront d'une grande utilité quand la guerre se poursuivra loin de chez nous !

__ La guerre sera si longue d'après vous ?

__ Très ! Les Etats-Unis cherchent à nous détruire, c'est sûr à présent, il faudra donc les frapper avec forces ! La force, ce sera ces trois gosses !

__ c'est déjà tracé ? Dit Strauss, avec amertume.

__ Ils sont entrainés pour ça, ils accompliront leur mission en parfaite inconscience ! Se réjouît Ervig.

__ Pourra-t-on les considérer comme humain alors ?

__ C'est moi qui déciderait de ça ! Et encore, je dirais même que ce sera cette foutue opinion publique ! Il m'a fallut tout de même dix ans pour entièrement la maitriser ! C'est une véritable chienlit ! Ennemie de la justice comme de la politique, vice du peuple et de la démocratie !

__ je vois... hum. Ces messieurs le lieutenant von Munchhausen et le capitaine Max-Axel Zucka vous attendent mein Kaiser.

__ enfin ! Une autre affaire ! "

Ervig dit au revoir aux charmants enfants et von Schnipzel s'en alla avec eux.
Ervig descendit de la colline et se pressa , passant auprès de l'impératrice.

"__ Ce sombre personnage est enfin partit ?

__ Oui, le soleil est réapparu, ne vois-tu pas ? Fit Ervig, sarcastique.

__ Je le déteste, je ne vois pas pourquoi...

__ Vas-donc dire ça à Elmut XIII, moi même je ne le comprend toujours pas !

__ Alors débarrases-toi en ! Fit Eva, s'arrêtant de lire.

__ Oh hé, tu n'es pas la Pompadour ! Je fais ce qui me semble bon ! Et pour l'instant cela porte ses fruits !

__ L'avenir nous le dira ! Dit-elle rageuse !

__ C'est ça ! " Dit-il en se rentrant à l'intérieur du chalet, là où les deux officiers l'attendaient.

Il entra dans le bureau et Strauss fit entrer les deux officiers. Pour la première fois, Zucka vit le Kaiser en vrai, celui qui lui avait envoyé tout ces ordres.
Le baron observa cet énième Kaiser qui s'était lancé dans une énième guerre et qui avait eu le toupet de le convoquer alors qu'il était en lune de miel. Il n' y avait plus de respect, je vous jure !
Mais c'était un choc car ils étaient habitués à voir le Kaiser dans ses habits militaires. Cette vareuse, cette gabardine ! Tout cela avait disparut pour faire place à un habit de campagne claire et décontracté, mais de bonne tenu. L'empereur alla au fait.

"__ Bon ! On m'a parlé de vos... succès sur le front ! Notamment vous capitaine ! Vous avez rempli votre mission avec succès ! Je vous félicite ! sans vous jamais nous n'aurions pu gagner. Quant à vous Lieutenant, on m'a narré votre exploit fasse à ce vampire britannique dont je vous ne le cacherais pas, était là lors de l'attentat contre ma personne ! Et pour l'avoir vaincu je vous fait capitaine ! J'ai appris que vous vous étiez marié, bravo, ce sera mon cadeau de mariage.

__ euh.. hum. Merci mein kaiser.

__ Bien, passons au fait. Connaissez vous soul blade ? Une étincelle s'alluma dans le regard du baron, tandis que celui du capitaine restait vide. Cette épée maléfique a été détruite par mon ancêtre. Nous possédons sa soeur ennemis, excalibur ! Mais Europa veut mettre la main sur celle ci, ainsi que sur Soul Blade ! Voyez ?

__ euh..

__ Parfaitement ! Fit Munchhausen.

__ Votre mission sera de récupérer les morceaux de soul blade éparpillés à travers le monde pour les mettre en sureté chez nous !

__ euh..;

__ Je vois !

__ Vous travaillerez ensemble pour cette mission, mais faites attention, les chevaliers d'Europa sont fourbes ! Vous partirez dès demain pour notre colonie à amazonia, un morceau de soul blade s'y trouve. Vous y rencontrerez quelqu'un qui vous aidera par la suite dans vos déplacements ! Nous ne pourrons hélas vous donnez les lieux de recherches, nous ne les connaissons pas tous hélas, mais une grande majorité forte heureusement !

__ quand commençons nous ? demanda le baron.

__ Maintenant. Des questions ?

__ Oui, je n'ai pas bien compris... fit le capitaine.

__ Tout est dans le dossier ! fit joyeusement le Kaiser en soulevant un petit dossier fait d'une dizaine de pages... dont les lettres étaient de véritable pattes de mouche ! C'est pour économiser le papier. Justifia le Kaiser." Ervig se retourna et regarda le magnifique paysage wagnérien qui se jouait devant lui, à travers l'immense baie vitrée.

"__ Suivez moi ! Fit-il, toujours flanqué de Strauss. Ils sortîmes du bureau et traversèrent le petit secrétariat privé de sa majesté où les regards furent magnétisés par le vampire qu'était le baron. C'était là une prouesse de ces être de la nuit, la fascination qu'ils exerçaient sur nos pauvres esprits.
Le Kaiser réapparu sur la terrasse, et observa flegmatiquement sa compagne riant avec le secrétaire général du palais. Le Kaiser maugréa une insanité inaudible et monta d'un pas rapide sur la colline où il se trouvait auparavant, dominant un petit bois qui couvrait un sentier menant à la vallée. Le bas du talus était occupé par les verts pâturages limités par des barbelés.
Le Kaiser planta sa canne dans des glaïeuls sauvages, plongés dans la terre grasse gonflée par la neige fondante.
Le baron, le secrétaire particulier et le capitaine ne tardèrent pas à rejoindre le Kaiser sur son pied d'estal, un peu essoufflé par la marche rapide du colonel de Wangrun.

"__ N'est ce pas magnifique messieurs ? Fit le Kaiser, découvrant la vue de ses mains gantés, offrant aux yeux ébahie le Nirvana . Connaissez vous notre petite colonie d'Amérique du Sud, Amazonia ?

__ La vallée fluviale des entrepreneurs et des sous traitants des chercheurs d'or ? Fit le baron, en bon connaisseur ?

__ Cette bande de terre invendable et tranquille, cet ancien eldorado ? Fit Zucka, incertain et ironique.

__ cent-cinquante-milles mètres carrés, un peu moins d'un demi millions d'habitant, trois ports maritimes, une dizaine de ports fluviaux, soixante pour cent de forêts amazoniènne, lieu de commerce du bois précieux et de l'or ! Réserve naturel, petite province bannière. Fit Strauss, récitant sa leçon.

__ Et bien c'est tout le contraire de la majestiuosités que Odin a offet à ce lieux présent devant nos yeux messieurs ! Un acquit typique du symptôme de bismarck mania messieurs ! Vous partez demain... en avion...

__ Ouf !" fit Zucka. Le baron et le secrètaire particulier le regardèrent étrangement, ça se voyait qu'il ne savait pas ce que c'était qu'un voyage à Karlstadt, la ville du Kaiser Charles IV ( qui régna de 1880 à 1919 ), ces cabanes, ses maisonnettes, ses huttes... et ses grattes ciels.

Le Caire

La diplomate stanislasienne négociait toujours le traité de paix avec les israéliens et les égyptiens. Plusieurs heures étaient passées, et seulement quelques points avaient été étudiés.

"__ Mon gouvernement vous assure qu'il se retirera du canal. Nous sommes prêt à retirer nos forces militaires et même à veiller à la sécurité du canal et de la méditerrané orientale, d'après le traité de Ankara signé entre mon pays et la Turquie sur le trafic maritime dans la mer éponyme. Nous savons que pour Israel, la Turquie est, avec l'Egypte, un des principaux interlocuteurs du monde musulman.

__ Les USA assurent déjà la pérénité de ce que vous proposez... avec la turquie. Fit Goldmann.

__ Vous savez bien que la sixième flotte a été déplacée au large de la corne de l'Afrique... si les américains n'osent revenir, c'est qu'ils connaissent la qualité dissuasive de notre force maritime, et qu'ils sont conscient de notre alliance avec Ankara. Réfléchissez, mon pays à toujours été un ami du peuple juif, comme du peuple égyptien ! Le Kaiser n'émet aucune animosité contre vos vous ou vos intérêts. Dans la conjoncture actuelle, nous sommes un gage de sécurité ! Je le répète, mon gouvernment est prêt à payer les répérations s'élevant à 2 milliards de Dollars, mais aussi à assurer la sécurité et la continuité commerciale de la région. Mon homologue turque vous le confirmera.

__ J'ai en effet rencontrer l'ambassadeur de Turquie, fit Goldmann, il a voulu, comme vous, me rassurer sur vos intentions et votre bonne volonté...

__ ... Mais comprenez bien, fit le diplomate égyptien, que votre attaque soudaine à de quoi nous refroidir en ce moment. Et de plus, le fait que vous demandiez la paix si brusquement...

__ Mais c'est parce que nous avons rempli notre objectif ! C'était le canal de suez, nous sommes désolé qu'il vous ai rappelez de si mauvais souvenir...

__ voila qu'elle joue le divisé pour mieux régner... il va falloir jouer serré . J'ai un collègue qui négocie avec les turques... sans doute qu'à l'issue de son entretien, ce traité de paix pourra voir le jour plus rapidement.

__ Car rappelons, fit l'égyptien, que des hommes meurt encore à l'heure actuelle !

__ Mon Kaiser souhaite arrêter cela et se recentrer sur son principale objectif en europe.

__ en somme, fit l'égyptien, tout ceci n'était qu'une vaste opération pour malmené les USA sur différend front

__ Guerre asymétrique. Marmonna Goldman. Je contact mon collègue et mon gouvernement.

__ idem, fit l'égyptien. ainsi, nous verront si cette guerre pourra enfin se terminer. fit-il, joyeux. "

En sortant, les deux diplomates discutèrent quelques instants avant de repartir vers leur "cercle " comme on disait dans la noblesse d'état.

"__ Vous avez entendu parler de cette vidéoconférence à N-Y ?

__ oui, fit l'égyptien, ça été... tendu dirons nous ! Le Kaiser Ervig I er a vraiment la certitude d'être le grand bénéficiaire de ce conflit.

__ Il a mit toutes les négociations de paix au tapis vous savez ! Je l'ai rencontré une fois... je ne sais quoi penser. Le genre de type à nous mettre au chômage technique !

__ au contraire je ne pense pas. Moi qui suis un joueur d'échec. Il est le joueur, nous sommes les pions. En somme, il n'est pas si différend des autres. Alors pour une fois soyons honnête... nous avons un peu été les pions des américains...

__ Votre gouvernement gagnerait-il à être le pion de la Stanislasie ?

__ Avec le nouveau gouvernement Japonnais et le commerce qui va sans doute reprendre... Je vais vous dire ce que je pense Goldmann: une sorte de nouvelle triade va naitre entre ces deux pays, et nous serons au milieu ! Profitons en !

__ Vous êtes en train de me dire mon cher Said, que l'avenir c'est la Stanislasie ? Bien que la conjoncture actuelle soit favorable à ce pays, il ne faut pas se faire d'illusion...

__ Justement Goldmann, je ne m'en fais plus. Mes chefs non plus.

__ Le général Ben Kazim, ou le premier ministre ? Fit Goldmann, sur le ton de la boutade.

__ Je vous retournerais la question mon cher à propos du Général Liberman, et de votre premier ministre ! "Fit Said, du tac au tac. Ils se quittèrent bons amis.
De son côté la diplomate stanislasienne était en conversation avec son ministre de tutelle, le comte Von Ribben, un homme au visage cireux, et aux petites lunettes pendant sur un nez fin et crochu.

"__ Vous dites Mademoiselle Robin ? Ils pourraient accepter ?

__ Oui monsieur le ministre ! Je leurs ai promis assurance et sécurité !

__ Ne dévoilez pas trop notre projet ultime mademoiselle, vous savez bien que notre Kaiser est très... protecteur envers ses intentions et ses projets sur le monde contemporain ! Le Moyen Orient est une priorité pour lui, j'espère que vos homologues l'auront compris.

__ Soyez en assuré, ils l'ont clairement compris... mais ils ne sont très rassurés à cette idée. sans doute plus monsieur Said . Monsieur Goldmann était plutôt froid...

__ Vous devez le convaincre ! Il faut convaincre Israel ! Ankara a déjà dépêché sur place un diplomate, il rencontre en ce moment même un représentant israélien... sans doute ne va-t-il pas trop s'avancer avant d'avoir des détails de cette entrevue là. Fit Von ribben, tapant du poing sur la table.

__ Ne vous inquiétez pas, le traité de paix va sans doute être signé...

__ ... Et il y a intérêt. Le front Européen redevient une priorité pour notre Kaiser ! Il prévoit un gros coup d'ici le printemps ! Il a personnellement chargé le chancelier Guederian de s'occuper du moyen orient !

__ Je comprend bien monsieur le ministre. Mais je vous assure que la situation est sous contrôle. J'ai convaincu monsieur Said, j'espère que Ankara fera du bon travail.

__ Mademoiselle, si le Kaiser a réussi à ramener du bon côté des états membres de l'Otan, comme la Turquie, sans doute arriverons nous à nous acquitter d'Israel... alors en vertu du traité du Pacte de 2015, tout le moyen orient sera indirectement et directement de notre côté.

__ Notre Kaiser ne débrouille pas mal en diplomatie... fit Robin, ironique.

__ Je vous quitte, fit le ministre, j'ai un appel de ankara.

__ Bien, Heil und respekt monsieur le ministre. " Von Ribben raccrocha et Robin alla s'entretenir avec son homologue israélien .


Kostrzyn... patrouille du sergent Graschinsky, près d'une aire d'autoroute.


Le paysage était gris. De petits brins de blés sauvages et de longues tiges verdâtre fusaient au dessus de la neige grisouillante, et pâlotte. Une route d'autoroute surélevée par rapport au chemin du plancher des vaches formait un arc de cercle cassé à plusieurs endroit pas les bombardements avec par rapport aux autres allées de béton, passant au dessus du fleuve.
Boris avait été promu caporal, alors qu'il n'avait rien foutu. Si, il s'était débarrassé d'une patrouille de l'Otan.
Notre ami s'était couché contre un pilier au beton, soutenant un toit plat qui était le toit d'une station service.
Le ramoneur revenait de derrière un trou d'obus d'où il n'avait rien ramené.

"__ On s'emmerde, dit-il.

__ Tu l'avoues enfin ! Fit Boris, se redressant. Soudain, un bruit déchira l'air et une lumière traversa le ciel. Boris empoigna ses jumelles et les dirigea vers Berlin. Dans le but !

__ Alexanderplatz ou porte de Brandebourg ?

__ Périphérie ! Tu me dois 5 ReichGeld !

__ Merde !" Fit le ramoneur, en sortant la somme convenue de son manteau.
Le sergent-chef Graschinsky dériva de l'horizon. Entre deux patrouilles et un bivouac, frôlant un blindé, il atterrîtsur le chemin de nos amis.

"__ Hep ! Les jeunes ! Fit-il à l'adresse des deux enfants des pays noirs. Repos, fit-il après que ceux ci se soit mis au garde à vous. J'ai reçu un ordre du colon disant qu'on allait pas tarder à recevoir la visite de type d'un régiment de Vienne.

__ ah, le mass...

__ Oui enfin bon. Il me faut un binôme pour aller à leur rencontre.

__ et vous avez pensé à nous Sergent ?

__ C'est vous qui êtes sur ma route, soldat Vallen ! Rétorqua Graschinsky.

Le ramoneur se leva du petit talus où il s'était assit et observa l'horizon.

__ Ce ne sont pas eux par hasard ? "Dit-il pointant du doigt des silhouettes sombres au milieu de la neige.
Malgré la masse blanche et épaisse, ces soldats là avançaient vite; ils ne semblaient pas ressentir le froid gelant les membres. Ils avançaient. A pieds !
Le sergent du groupe s'avança, accélérant son pas déjà bien rapide pour se présenter.

"__ Heil und Respectk, fit-il au garde à vous. Sergent Kotouzov, le la légion 666 du plan éponyme.

__ Plan 600 quoi ? fit le sergent Graschinsky, largué. Le sergent Kotouzov comprit bien vite que ces pauvres mortels n'étaient pas au courant. Soit le général Von Schleigen avait été bien parano, soit c'était le Kaiser qui l'était.

__Je vais vous montrer ! " Dit-il. Il ordonna à deux soldats de s'approcher.
L'un d'eux attrapa une barre de béton et la cassa en deux. L'autre fit l'aller retour de la station service jusqu'à un sapin plus loin, soit une centaine de mètres, en 10 ou 15 secondes. Voir moins.
Un autre sortit son flingue et tira, coupant en deux une tiges de blés à deux cents mètres de là.
Un lycanthropes se changea devant leurs yeux ébahis en loup, reprenant sa forme humaine, décomposant bien les actions.
Un vampire s'entailla le coup. Le jet sanglant fut vite stoppé par la régénération, mais il fallut tout de même qu'un de ses camarade lui offre un peu de son fluide de vie pour ne pas qu'il tombe dans les pommes.

"__ Voyez ? Fit le sergent Kotouzov.

__ c'est quoi ce bordel... grommela Graschinsky.

__ Nous sommes la 22 ème section de la légion 666, crée par le Kaiserbefehl spéciale du Kaiser. Nous sommes des humains génétiquement modifiés aux propriétés vampiriques pour les uns, lycanthropiques pour les autres. Nous avons été conçu dans le cadre d'un plan tout à fait légal et top secret, basé sur des tests scientifiques et des études biotechniques zoologiques, avec un recrutement sur le volontariat. Je suis militaire de carrière. La plus part de mes caporaux sont des réservistes, fonctionaires, privés... mes hommes, de simples appelés. Ils ont tous voulu servir le Kaiser dignement de la meilleur façon, nous sommes ici en vue de la prochaine offensive. Votre général ne vous en a pas parlé ?

__ ben... non.

__ alors menez nous à lui. nous avons quelque chose à lui donner. Je dois faire un rapport de plus.

__ a quel sujet si ce n'est pas trop indiscret ? demanda Graschinsky déboussolé.

__ Les rencontres humains normaux- vampires lycanthropes. "

Ils disparurent de notre champ de vision. Le sergent-chef et ses deux mineurs menaient ces "choses" au général Von Schleigen. Ernst était impatient de tester ses nouvelles troupes. De pouvoir incorporer une telle élite dans son armée nord. On appela ça la course aux canines.



Dans un hangar secret de l'armée, en périphérie de Stanislastadt.

"__ Voyons ne bougez pas ! Sinon, je ne pourrais vous appliquez cette puce ? Préférez vous une piqure peut être ? Fustigea un médecin de l'organisation de l'hippogriffe, devant son patient en anesthésie locale, voulant lui implanter le puce dans la nuque.

__ Vous avez des problèmes avec un patient docteur ?

__ Ah ! Heil und respeckt docteur Kohl ! En effet, celui ci développe des symptômes dû au stress, je crains que le corps ne rejette la puce... déréglant celle ci... et le transformant en zombie.

__ Bah, dites lui que si il ne se calme pas, ce sera une mort assuré pour lui ! Le Kaiser ne tient pas à avoir de stupides bâtard abruti dans ses rangs, c'est pour cela que nous supprimons les ratés.

__ Bien docteur Kohl. Le chirurgien s'en retourna à son patient à qui il avait ouvert la nuque. Il tentait de lui implanter la fameuse puce dans la colonne vertébrale, en contact avec le nerf épinière. Si il se ratait, c'était une mort assuré. Voila ! Réussit. au suivant !"

Von Schnipzel observait la scène avec amusement. Le patient avait choisi l'option lycanthropes. On lui injecta le produit par piqure en plus, dans le cou pour qu'il aille au cerveau. Ca faisait assez mal. La puce venait après.
anesthésie, charcutage, finit. Suivant.
Les patients étaient ensuite envoyés en salle de repos, ou d'isolement dans laquelle ils vivaient d'atroces instants de souffrance où leur corps se transformait. Morphine et ceinturage au lit étaient les seules solutions pour calmer les futurs membres de la légion 666.
Suivait après ces moments douloureux les journées d'entrainements: résistance aux radiations, balles, coups, onde de choc, l'eau, régénération maitrise de la transformation, beuverie de sang. Cours sur le sang, les félins et les animaux canins, les chauves souris, comment voler. C'était très instructifs. Ah oui, comment maitriser sa force et interrargir avec les pauvres mortels ignorant qu'il faudra guidé vers de radieux pâturage de paix et de tranquillité offert à la sueur du front par le Kaiser.
Endoctrinement en douceur si vous préférez. Euphémisme.












Vienne... Palais impériale.

Les rues de la ville revivaient. Le contact était étrangement bien passé entre les membres de ce que l'histoire appellera "Légion 666 " et les membres de l'armée stanislasienne régulière. Sans doute était-ce plus dû à l'intimidation et à la curiosité.
Il faut dire que les officiers de troupes avaient prévenus leurs brebis: ces types sont bizarres, fortiches, faut pas les emmerder, traiter les avec respect. Vous pourrez peut-être en faire parti quand vous aurez suffisamment d'expérience. C'est ce qui avait été dit.
Sur les avenues, on voyait déjà des camions entiers contenant des vies entières. Les familles revenaient. Elles avaient parfois de sales surprises en retournant dans leur appartement... où il s'était passé de drôle de chose. Et les enfants étaient soit apeurés, soit intrigués par ces nouveaux soldats stanislasiens qu'ils n'avaient encore jamais vu.
On dénombra dans les premières semaines de février au nombre de 50 le nombre de familles revenant d'exode. Les autres étaient trop anxieuses dirons nous. Et puis... Vienne sentait le cadavre, ne cachons rien. Ces soldats de cette étrange légion avaient de drôle de moeurs... bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !
C'était ce qu'on voulait éviter au QG retrouvé de Pletzy au palais impérial de Vienne.

"__ Vous comprenez Commandant ! Je ne peux me permettre que le contact entre vos... hommes, et la populace créer des troubles. Rien que hier, un prêtre a refusé de laisser entrer des membres de votre légion ! D'ailleurs, je vous rappel que deux d'entre eux ont fait... ce que vous appelez un baiser sanguin, enfin un échange de force vitale, devant des enfants ! Les familles qui reviennent se plaignent !

__ ... je vois mein General. Fit tout simplement le Commandant.

__ Je n'ai pas le choix. Le Kaiser m'a nommé, je cite, seul maitre après lui et dieu. Bien que ce soit anti-constitutionnel, je me vois obligé de créer un corps de milice de police militaire pour faire office de barrage entre nous et la population local ! Sinon, cela risque de chauffer, le Kaiser a été formel.

__ Je comprend.

__ Le 13 bataillon de votre légion repars à l'offensive vers St-Polten. Bien que je sois confiant, accepteriez vous de me laisser sous la main, une section de vos soldats HMG ?

__ Jawohl, mais il y a un risque: ils n'obéissent clairement qu'à moi, ou quelqu'un de leur rang. Il vous faudra agir avec de bon officier. Vous avez de la chance, la section du lieutenant Von Munchhausen est l'une des meilleurs.

__ et bien, ammenez moi ce lieutenant Von Munchhausen !

__ Négatif, il est partit il y a quelque jour pour une mission à Stanislastadt dont je ne sais rien. Mais l'Adjudant à qui il a donner la responsabilité de la section est quelqu'un de compétent.

_ soit, j'en prend acte. Vous pouvez disposer Commandant ! Heil und respekt . Le Commandant en fit de même et se retira, quand il se retourna, semblant avoir oublier quelque détail.

__ Au fait mein General, vous savez que sans ordre il n'y a pas de respect, et sans respect, il n'y a pas d'ordre. Avec mes hommes, hommes rajouter du sang, n'hésitez jamais avec la violence. Même si ça fera crier Amnisty...

__ J'y ai songer, ne vous inquiétez pas. "

Le Commandant se retira et laissa les clés de la ville à la bedaine de général si l'on puis dire. Un f-35 américain passa dans le ciel. Un flash, une explosion. Des cries, des flammes.

__ voila qu'ils n'hésitent plus à utiliser des bombes au phosphore ! Marmonna le général Pletzy, seul dans son bureau. Il vit les flammes grandir au loin, dévorant inexorablement les habitations, tuant des civiles, des soldats... brûlant les poils des lycans. C'est tout. Il n'y avait pas de vampire dans le secteur visé.


... Linz... quartiers américains...

"__ Hep ! Vous deux ! Fit un officier d'ordonance allié. Vous êtes muté à Berlin avec votre nouvelle unité !

__ Qui ça nous ? Ouf ! On va enfin quitter ce pays de fou ! Fit Mick.

__ Alors nous aussi on fera parti de la suite à Georgelins ? Le nouveau patron de la citadelle de Berlin ? Bof...

__ Pas discussions les texans ! Vous partez dans 5 heures.

__ He ! Nous insultes pas, je suis du Dakota du Nord ! Fit Max.

__ Et moi du Nevada ! Fit Mick, se sentant insulté.

__ C'était un compliment... je suis texan."

Nos deux compères restèrent dépités, et préférèrent préparer leurs affaires. On oubliait plus vite ainsi, l'absurdité de la situation et la honte produite par celle-ci.


Palais impérial... Stanislastadt...

Ils avançaient dans le long corridor menant à l'antre de l'hippogriffe. D'un pas rapide et assuré, ils marchaient. Le sabre à la ceinture, le manteau noir volant dans l'air, à leur train, ils marchaient. Dans un même mouvement, bras se balançant, ils marchaient.
Comme hypnotisés et intimidés, les gardes les firent entrer. Le Kaiser releva la tête et reposa son thé. Fritz Borodini décroisa les bras et se tint droit, Strauss arriva, il avait oublier de prévenir cette arrivée imminente, improvisée.

"__ Ils... ils ont accomplis leur mission mein Kaiser !" Fit le secrétaire particulier, essoufflé.
Take posa le morceau de la Soul Blade sur le bureau, Noss laissa tomber trois tête au pied du meuble de bois précieux. Sanglantes, pâles, difformes. Un traitre pour deux espions. Le patriarche et deux chevaliers d'Europa.
Ervig leva le sourcil, et renifla l'odeur putride, qui avait fait faire un mouvement de protection nasal au mouchoir de Fritz, et qui avait donné un air de dégout à Strauss.
Sakariov qui arrivait, vit la scène, et se détourna bien vite. Le Kaiser sourît.

"__ Cette tradition me plait.

__ Où est mon père ? Demanda Noss .

__ Le clan Ichijozen est lavé de tout soupçon à présent. Vous en êtes le nouveau chef monsieur Take Ichijo...

__ Où est Vladek Tepes, comte de Transylsvanie et Prince de Valachie ?!

__ Je ne sais pas. Dit Ervig tout simplement. Noss frappa du point sur la table et s'en alla. Au moment où il allait franchir le pas de la porte, Ervig se leva. Il est parti pour Londres... la dernière pièce du puzzle s'y trouverait...

__ pourquoi me l'avoir caché ?

__ Il ne voulait pas que vous... il prétendait que tu n'étais pas prêt."

Noss fit fi de ces bêtise et sortit du bureau. Take allait se retirer pour rejoindre son compagnon quand le Kaiser l'interpela :

__ Attendez sieur ! J'ai un projet concordant avec la légion 666, prenant modèle sur ce que j'ai fait à Fantasia.... "

Quelques minutes plus tard, le nouveau chef de clan sortit du bureau et réussit à rejoindre son ami. On avait l'impression qu'il avait vendu son âme au diable... quel ironie pour un vampire non ?












Stanislastadt... bureau du Kaiser

Je crois que si l'on pouvait caractériser l'ambiance de cette soirée, ce serait le silence. Le silence qui vous enveloppe, le silence qui vous étouffe, vous enivre, vous touche, vous fait jouir, le silence qui vous empoigne, qui vous tord, qui vous blesse qui vous effraye... qui vous tue !
Le silence, le Kaiser le ressentait fortement; sur ses épaules frémissantes. Il observait un point de l'autre côté de la pièce, couché sur son bureau, l'oeil droit fermé quand...

"__ Mein Kaiser vous êtes formidable, c'est formidable !!

__ Qu'avez vous à vous exciter ainsi Fritz ? Demanda Ervig, en se relevant.

__ Mais votre plan... je viens d'y jeter un coup d'oeil intéressé et concis, et je ne peux voir que la réussite ! Le conclave des vampires soumit, l'ordre des chevaliers, à nos pieds, l'Organisation de l'Hippogriffe fonctionnant, mais discrètement, Europa décapitée et devancée, deux otages italiens de cette même organisation, des enfants en plus, une légion de vampires artificiels et de loup-garous entièrement à vos ordres, les meutes de lycanthropes du pays de votre côté... et déjà un morceau de la Soul Blade en notre possession, et les trois autres sont en cours de récupération ! Quel beau bilan !

__ Fritz... vous n'êtes qu'un imbécile.

__ Pardon mein Kaiser ? Fit Fritz, un rictus de surprise s'affichant sur sa mine.

__ Parfaitement ! Europa est plus dangereuse que jamais... je ne serais tranquille que quand j'aurais ce continent sous ma botte. Et pour la Soul Blade... il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, et ce n'était qu'un leurre pour un autre projet ! Non, le véritable danger et chez nous et autour de nous. Un nom...

__ ... ?

__ Hunter&cie, Vampir-Tod, HunterXHunter, Dhampire-Society, Van Hellsing Stani ...

__ Ce ne sont que des chasseurs de monstre privés mein Kaiser, des pme...

__ Europa a le bras long. Coupa Ervig, sec. Je ne peux tolérer une telle concurrence de danger vital ! J'ai ma petite idée et j'ai décidé de nationaliser ces petites entreprises, pour avoir la société des Ombres sous ma botte.

__ Je vois... nous pourrons mieux gérer l'avenir du genre humain ainsi ! Conclu Fritz.

__ Pas seulement, rétorqua le Kaiser, s'asseyant dans son fauteuil, nous pourrons aussi faciliter nos missions, plus de concurrence... ou de regards indiscrets.

__ Et ceux...

__ Qui voudront rester indépendants ?

__ La société des ombres à ses règles Fritz, j'y ai gouté à maint reprise ...


flash back

La voiture roulait à une vitesse constante sur la nationale. Ce week-end là, Ervig devait se rendre chez son père dans le domaine des marquis de Wolfenstein.
Le jeune garçon y allait rarement, et c'était toujours avec froideur et bonne tenue que son père le recevait, à croire qu'une barrière avait été installée volontairement entre eux deux.
Il n'y avait pourtant aucune animosité, on pouvait même affirmer que c'était pour la sécurité d'Ervig. C'était ce qu'on lui disait. Et pour la protéger de quoi ?

"__ Nous serons bientôt arrivé Noss ? demanda Ervig, à son majordome.

__ Oui monsieur, encore une vingtaine de kilomètre." Répondit le jeune majordome blafard.
Pour le protéger de quoi hein ? Bien vite, la voiture se vit violemment projeter sur le bas côté. La route était vide et aucune voiture, aucun passant ne se trouvait à proximité.
Ervig se cramponna à son siège, il n'avait rien, la voiture était plutôt mal au point.
Ervig ne vit pas son majordome sortir de la voiture, indemne, à une vitesse hallucinante. Il se jeta sur le fauteur de trouble... une sorte de boule de poil. Au pelage noir, aux yeux jaunes. Une sorte de mixte entre un homme et un loup.
Noss combattit la bête avec vigueur et courage. Il finit par la blesser et la repousser.
Le vampire retourna à sa place de chauffeur et fit comme si de rien n'était.

"__ C'était quoi Noss ? Demanda Ervig, tétanisé.

__ un loup garou monsieur ! Sauf que celui-ci... enfin oubliez.

__ Sauf que celui-ci ??

__ rien vous did-je, il vaut mieux pour votre sécurité...

__ Merde pour ma sécurité, j'aimerais qu'on m'explique ce qui se passe !!

__ Rien. Nous allons être en retard monsieur."

Ervig préféra se taire. Il savait qu'il n'obtiendrait rien comme cela. Il se renfrogna dans son siège. Il fallait que quand il arriverait chez son père, que Noss explique ce qui était arrivé à la voiture. Du sang, encore du sang... Mais aujourd'hui, Ervig savait pourquoi on ne lui disait rien.

__ ... Et ce fut la même chose lors de cet attentat ! Le monde des ombres est sanglant ! Je répondrais donc par le sang, et je serais comme d'habitude; impitoyable et inflexible ! Nous exterminerons ceux qui ne coopèreront pas. C'est comme ça que ça a toujours fonctionné, mais vous êtes mieux placé pour le savoir ?

__ Vous avez raison. Mais sans doute allez vous trop vite...

__ Vous vous trompez Fritz ! Je m'y suis mis trop tard ! J'aurais dû prendre la bête il y a longtemps ! Mais à l'époque, il fallait que je me fasse respecter...

__ C'est chose faites ! A propos, devons nous réouvrir notre ambassade à Tokyo.

__ Bien sûr, sinon, pourquoi aurions nous fait soudoyer les shinigamis japonnais ? Pour des prunes ? Il faudra appeler à ce propos Von Ribben..."

Mais le téléphone du Kaiser sonna; c'était le secrétariat de la chancellerie qui l'appelait pour le prévenir que ...

'"__ Parfaitement Fritz, fit le kaiser en raccrochant le téléphone, le traité de paix entre nous et l'Egypte, ainsi qu'Israel a été signé il y a vingt-cinq minutes ! L'argent des réparations nous sera remboursé... par des intérêts sur le canal ! Notre commerce avec l'Asie va pouvoir reprendre de plus belle ! Une baisse générale des taxes de 5 à 10% ! Cela va enrayer l'embargo dont notre pays est victime !

__ Et une certaine main-mise, invisible, sur le moyen-Orient... notre entrée dans le jeu de l'Asie... mein Kaiser...

__ Si la guerre n'était pas si amusante, je crois que je lui préfèrerais la diplomatie ! "Fit Ervig, l'air décontracté, les mains croisées. Il veillerait personnellement à ne pas trop s'engager dans cette région... il ne voulait pas s'y casser les dents comme d'autres.


Japon... Tokyo...

Les blindés patrouillaient dans la rue de la capitale, sous les regards indifférents des passants. Les uniformes, par binôme la plupart du temps, vagabondaient sur les trottoirs, assurant un certain service d'ordre pendant que les autres fonctionnaires assurant cette mission étaient interrogés.
Les seuls qui osaient sourire devaient être ceux qui auraient dû avoir quelque chose à se reprocher ces derniers jours...comme certains nationalistes.
Pourtant, un oeil vif et observateur aurait pu sonder au sein de cette foule des âmes perdues dirons nous, des gens pas comme les autres. Des shinigamis, les gardiens de la mort, ceux qui s'occupaient de l'équilibre entre les deux mondes.
Un vampire qui faisait trop de dégât ? On envoyait les shinigamis. Un fantôme pas tranquille ? Les shinigamis ! Mais à force que les pouvoirs publics les méprises... ils avaient trouvé l'argent pour se révolter.
Et l'empereur ? Les nationalistes prétendaient le protéger ! En vérité, sa majesté était sous étroite surveillance, sans liberté ni rien. On prétendait même que ce n'était qu'une marionnette, en attendant que son fils, plus coopératif, n'accède au trône... à moins que ce ne soit une manœuvre pour livrer le pays à un grand méchant loup aux dents longues ?
Et ne vous faites pas d'illusion, il n'y aura pas de sale gosse ados révolté et super intelligent et super beau pour trouver un cahier de la mort pour sauver le monde ! Vous vous croyez où ? Dans Death Note ?
Les cahiers de la mort étaient en sécurité... auprès de gens qui n'en avaient pas besoin.

Le général Yamota passa dans la rue dans sa voiture de service. Son chauffeur avait le regard fixé sur la route, et lui, le général, regardait les paysages urbains de la ville passer devant lui.
La toyota s'arrêta devant un bâtiment publique et discret. un soldat vint ouvrir la portière au général qui sortit du véhicule, montant les escaliers d'un pas rapide.
Il entra ensuite dans une pièce sombre, où quelqu'un l'attendait. C'était un Gaïjin , un étranger européen aux cheveux bruns et aux yeux verts, vêtu dans un bel et fringuant ensemble sobre de la bonne société.

"__ Monsieur Stern... commença le général... je suis là. Vous vouliez parler à un représentant du gouvernement ?

__ C'est vrai ! Fit l'étranger en se retournant, découvrant son visage illuminé d'une bonne humeur trompeuse. Je viens non seulement au nom de l'entreprise Stern&Cie, spécialisée dans le minerais et l'exploitation des ressources sousterraines... ressources dont votre pays à besoin...

__ Venez en aux faits ! Coupa sèchement l'officier, de son regard impassible et de sa voix sèche et tranchante dans un anglais haché.

__ Vous avez raison, nous nous perdons dans des détails. Je viens vous apporter votre dû pour votre collaboration, et la dot de la Stanislasie pour l'avenir... fit Wolfgang Stern, car c'était bien lui, en posant une mallette contenant plusieurs millions de dollars US. Mais pour cela, il faut des conditions !

__ Un putsch, ça ne vous suffit pas ?

__ Vous l'auriez fait de toute façon ! Cela ne pouvait durer ainsi. Nous vous avons juste couvert ! Vous aurez cette argent si vous vous retirez du conflit contre les forces du Pacte dont mon pays fait parti .

__ Trahir nos soldats ayant défendus Séoul ?! Jamais; plutôt...

__ Vous préférez que le sacrifice de ces mêmes soldats reste vain et soit bafoué d'une façon plus honteuse ? Le long terme général ! Le long terme ! Ce que je vous propose relancera votre économie dans la région, avec notre partie ! Le canal de Suèz est réouvert, notre pays y a gagné de nombreux intérêts. Le Kaiser est sûr que votre gouvernement pourra y gagner beaucoup ! Cela se comptabiliserait entre un à cinq millions de dollars, minimum dans les premier semestres."

Le général Yamoto se trouvait dans une impasse. Entre se Gaïjin qui lui faisait une offre du diable, et la pression populaire. C'était tentant, mais l'avenir en devenait plus brumeux.
Le missile américain qui explosa sur la ville ne le laissa plus le temps de réfléchir.

"__ Je crois que certains ont déjà choisi votre camp général ! " Ironisa Wolfgang, en regardant par la fenêtre.
Le général préféra contacter le conseil du salut public pour savoir en quoi s'en tenir maintenant.














Karlstadt... capitale de Amazonia.

Cette ville datait du XVIII ème siècle, lorsque les premiers chasseurs d'or sont apparus, sentant la bonne affaire. Ne dépendant de personne et vivant de la contrebande, ils vivaient reclus et de façon indépendante, tout en jouissant des yeux doux des grands d'Europe: notamment le Portugal et l'Espagne. Et par jeu diplomatique et géopolitique, la France, les Pays Bas et le Royaume-Unis avaient eus des visées sur ce territoire aussi grand que la Suisse.
Mais l'hippogriffe s'était taillé le gâteau en totalité au début du XIX ème siècle, sous l'impulsion du Kaiser Frédérickus VII, qui y envoya une unité militaire dirigée par le sergent... Graschinsky. Un des ancêtres du même sergent chef stationné à Kostrzyn, en Pologne.
Mais la petite colonie était devenue définitivement stanislasienne 1880, après une guerre de guérilla contre les Brésiliens où l'empereur Charles IV apporta clairement son soutiens aux guérilléros... envoyant en même temps des entrepreneurs.
La petite capitale de la province d'outre mer comptait environ 250 000 habitant, tous massé sur les côtes ou les collines vertes de pâturages entourant la ville. Celle ci comptait les deux plus grands prots du pays, ainsi qu'un aéroport de classe internationale !
Il faut préciser que la partie ancienne de la ville avait été construite sur Pilotis, et rénovée en 1919 par un architecte fou amoureux de Venise.
Le troisième port du pays se trouvait plus au nord, enfoncé plus profondément dans la forêt.
En cette journée d'été hivernale dans l'hémisphère sud, un officier attendait, penaud, à l'accueil tenant entre ses mains un petit carton avec le nom de code des deux personnes qu'il attendait.

"__ Regardez Baron, fit Zucka, voilà sans doute notre homme !" Dit-il en montrant l'officier du doigt.
Le nouveau capitaine Von Munchhausen et le capitaine Zucka qui venait d'arriver, se dirigèrent donc vers cet officier à l'uniforme de camouflage des tropiques, et qui avait un air bien différend des soldats de la métropoles.

"__ Hum ! Fit zucka à l'adresse de l'officier se trouvant devant eux, de dos.

__ Ah ! Vous êtes le capitaine Max Zucka et le capitaine Von Munchhausen ? Heil und respekt, adjudant Juanezen ! "

Cet adjudant avait plutôt l'air petit, menu et sans grande personnalité. Châtain et bronzé, comme beaucoup de gens ici, il cachait pourtant un immense trésor intérieur qui se camouflait sous une apparence quelconque.

"__ en effet, je suis le capitaine von Munchhausen, et voici le capitaine Zucka. Nous sommes envoyé de Stanislastadt, pour ... vous savez quoi.

__ Ah oui ! L'épée là ? Elle doit pas être bien loin, vous savez, dans la forêt du coin, tout se perd, mais tout se retrouve comme on dit ! fit l'adjudant, se grattant la tête, décontracté qu'il était.
Le baron s'en cassa les dents et les yeux de Zucka était exorbités. Ils ne connaissaient donc pas le secret défense dans ce pays, ou la discrétion ?

__ Oh vous savez, continua l'adjudant, ici tout le monde est au courant pour ce bout de ferraille ! Alors tout le monde dit connaitre l'endroit où il se trouve. On a déjà eu dix morts l'année dernière à cause de Stanigen qui étaient parti à sa recherche !

__ Stani quoi ?

__ Stanigen... les métropolitains, enfin vous verrez sur place ! Le colonel vous attend avec impatience, c'est pas tout les jours qu'on reçoit des émissaires de Stanistadt... c'est comme ça qu'on appel la capitale ici. Rajouta Juanez devant les regards interrogateurs des deux officiers.

__ Attendez, fit Zucka, vous voulez dire à propos de l'épée que...

__ Oh, ce sont vos affaires ? C'est tout ? Même les porto ricains en ont plus ! en tout cas c'est le colonel qui sera content, vous serrez pas encombrant !

__ C'est cela, fit le baron, mais vous n'avez pas de porteurs avec vous ?

__ Ca ira ! Fit l'adjudant en portant deux valises dans chacune de ses mains comme si de rien n'était. Juanezen commença à se diriger vers la sortie et continuait à parler. Tout de même, sauf votre respect, vous les stanigen, vous n'avez aucun sens du secret défense ou de la discrétion ! Heureusement ...

__ Et c'est lui qu'on va devoir supporter ? J'ai déjà le mal du pays ! Pesta Zucka.

__ Attendons de vous le colonel, on aura surement des explications, parce que ça devient n'importe quoi ! Et vous avez vu leur accent ? Des marseillais en rut !"

Des explications ? Ils étaient pas au bout de leur surprise les pauvres. C'était dans ce genre de situation que le stanislasien comprenait pourquoi on disait que le Kaiser Charles IV était un peu... timbré. Acheté ce territoire, n'était-ce pas une preuve de folie ?















frontière austro-stanislasienne... château des Munchhausen...

Elle se trouvait dans une immense chambre, dans un lit en baldaquin aux draps d'un blanc immaculé. Le sol était en marbre blanc, et les murs recouverts de dorures brillante et luxuriante. Le plafond était recouvert par quelques fresques épiques et étrangement, non démoniaque, plutôt profane. Un ingénu avait même écrit des psaumes sur les traits claires représentants les courants d'air, le souffle de Dieu, disait le Baron.
Le soleil transgressait les obstacles pour baigner la chambre de ses rayons réparateurs par une immense baie vitrée, en face de la porte en bois précieux finement sculptée.
La nouvelle baronne dormait paisiblement, telle la belle au bois dormant. Les rayons solaire forcèrent ses paupières et et celle-ci s'ouvrirent dans un clignement répété.
Catherine Offer avait fait un très long sommeil réparateur dirons nous. Elle n'avait que de rare souvenirs de ce qui s'était passé après les évènements de Vienne, mais suffisamment pour ressentir un malais certain, de la frustration et de la haine. De la haine contre elle même pour s'être fait avoir par se vampire. Elle aurait dû s'en méfier depuis longtemps, depuis toujours même !
après tout, les vampires ne sont que des bêtes sous apparence humaine? Des monstres ? Des créatures démoniaques ? Et pourtant..ce baiser vampirique avait eu de drôle d'effet.
Elle, la dhampire, avait dû offrir son corps déjà souillé par le mal à un prince des ténèbres. Celui-ci avait pu boire son sang sans aucun effet secondaire. Il était pourtant admis que de le sang de dhampire n'était pas très digeste.
Et puis, les pouvoirs hypnotiques n'avaient aucun effet sur les gens de son espèce normalement. Étrange, bizarre.
Je vous ai dit que le traitement du baron avait eu des effets collatéraux sur Catherine ? Si, je vous l'ai dis, à peine plus haut.
A peine fut-elle réveillée qu'elle se prit la tête entre les mains, devant supporter une douleur atroce. Des souvenirs revenaient en force, tels des boulets de canon.

La petite fille marchait dans la neige, seule, abandonnée. Creuse le mou marbre blanc de ses petites bottines, le petit chaperon rouge se perdait.
Entre les grands conifères, elle chantait. Pour se donner du courage, pour se donner de la force.

"__ Promenons nous dans les bois... " Elle trébucha contre un cailloux enfoui et caché, tombant les mains les premières vers le sol, se redressant difficilement. " Promenons nous dans les bois... pendant que le loup n'y est pas... "

Elle entendit des bruits de pas derrière elle la petite fille. Elle accéléra le pas la petite fille. Elle trébucha la petite fille. Elle se retourna la petite fille. Elle le vit la petite fille. Elle cria la petite fille.


Elle criait encore aujourd'hui d'ailleurs. Les yeux grands ouverts, elle vit cette chose. Ce truc haut comme trois pommes, les cheveux blonds en bataille, les oreilles de chats dressées. Et ce sourire miélleux cachant des canines traitresses.
Cette allure de personnage de cartoon, renforcée par ces gants. Ce costume de scout, ou de hitlerjungen, on ne savait pas très bien. Un drôle de mixe. Entre Riri, Fifi et Loulou, on n'y aurait vu que du feu, si il avait été un canard.
Son air angélique se conjuguait avec un aura maléfique nauséabond et si enchanteur à la fois.
Ses yeux ne faisaient apparaitre qu'un rose mélancolique cerclé de noir.

"__ Hey ! Saluuut Nounou !! " Fit-il, tout heureux de voir la jeune femme éveillé.

__ qu'est ce que...

__ Monsieur le baron est parti en mission pour un kaiserbefehl. Monsieur le baron s'excuse de ne pas pouvoir être là à votre réveil et il m' a invoqué pour veiller sur vous, moyennant quatre âmes à capturer mais il pourra payer en deux fois bien entendu ! Le déjeuner de madame la baronne est servit. "

En un rien de temps, un plateau repas avait été dressé devant ses yeux ébahit encore remplis d'incompréhension et de méfiance.

__ que le petit-déjeuner de madame la baronne se passe bien. Si madame la baronne à un quelconque problème, elle peut me faire appelle où à toute personne du personnel. Méfiez vous du garde-chasse, il mord. "

Et sur ce, le petit diablotin sortit en claquant la porte, pour réapparaitre tout de suite après:

"__ Au fait, je suis l'aspirant Schrodinger, mais vous m'appelez Schro, Schro-san, ou Schro-sama, ou Schro-kun ! Comme vous voulez ! "Dit-il en faisant un clin d'oeil.

La baronne ne comprenait plus rien. Elle alla se regarder dans un miroir. Se déshabilla même. Elle vit ce corps pâle. Ces yeux rouges. Les siens. Elle brisa le miroir, balança le plateau repas et pleura. Elle se sentait comme une prisonnière. Prisonnière d'un destin et d'une chose dont elle ne trouvait pas le nom.
Sa tête lui fit encore mal. Encore des souvenirs.


dans l'arrière pays de Kostrzyn ... Pologne occupée...

deux officiers discutaient dans le bureau du chef de groupe armée nord de la futur offensive Stanislasienne. Cela semblait en agacé un tandis que l'autre libérait ses craintes. Il y avait le colonel Voren qui avait secondé le colonel Zimmer, durant la campagne de Slovènie et le général Von Schleigen, un bras droit du Kaiser et le chef militaire de la Pologne occupée.

"__ Je ne sais pas si c'est une bonne idée mon général...

__ Que dites vous là colonel Voren ? S'indigna calmement Ernst Von Schleigen.

__ Cette légion 666... elle ne m'inspire pas confiance. Et rendez vous compte, on ne nous a envoyé qu'une seule unité avec son sergent ! Franchement mon général, et sauf votre respect, que voulez vous que nous fassions de cela ?

__ J'ai rencontré ce sergent Kotouzov, dit Ernst, il m'a fait son rapport sur son unité... lui et ses hommes ont tous participé à la bataille de Vienne. Vous comprenez donc que je sois confiant.

__ N'empêche mon général... les hommes de troupes se méfie d'eux et...

__ ... et quand ils verront leurs succès militaires, ils les traiteront comme des héros ? L'âme humaine est finale très simple. Je sais très bien que chaque soldat ne souhaite que sauver sa vie ! Je ne pense pas qu'ils aient quelque chose à faire de la légion 666, au contraire. Peut-être même que la venue de représentant de celle-ci va faire connaitre de nouveaux volontaires. "

Le colonel voren observa son supérieur, choqué, et baissa les yeux. Ce combat n'était plus vraiment ce qu'il était. On pouvait même dire qu'il commençait à se dénaturiser.

"__ Hé, colonel ! Ce ne sont que huit hommes. Rien de plus, rien de moins. L'offensive est pour le printemps... ou peut-être avant. Alors commencez à faire le vide dans votre tête, plutôt que de vous embarrasser avec des sornettes !

__ Mais mon général...

__ Rompez ! " Hurla Von Schleigen, agacé. Voren sortit, contrarié. Ernst se servit encore un verre d'alcool. Il n'y avait que ça à faire ici, après les patrouilles, la paperasse, et le transport des livraisons de ces engins de la mort de chez Stern&Cie.
Le calme du bunker fut troublé par quelque explosion ici et là. La réponse des alliés aux bombardements de il y a sept heures et qui avaient causés entre soixante et cent-vingts morts. On était pas très sûr.

Berlin... dans un hôpital de campagne.

Yumi y aidait beaucoup. Comme de nombreux volontaires, elle aidait les familles, les malades et les blessés, les médecins et les infirmiers.
Soudain, elle vit passer devant elle un lit d'hôpital dans lequel elle reconnue Ulrich.

"__ que faites vous ? Demanda-t-elle aux infirmiers.

__ Désolé mais on doit l'évacuer plus loin ma petite dame ! Répondit l'un.

__ mais...

__ OK, alors écoutez, on a déjà une vingtaine de personnes avec un bras en moins qui sont arrivés il y a quoi ? Vingt minutes, il nous faut de la place ! Si vous voulez vous plaindre, et bien... c'est pas ici." Répondit une infirmière.
Yumi regarda le lit de son amant s'éloigner. On le gardait encore car on s'inquiétait de son cas. La paranoïa militaire craignait que les stanis eu utilisé des bombes chimiques ou bactériologique à retardement. sans doute ce cas allait-il se déclaré positif ? Foutaise et paranoïa délirante, mais prouvant une peur général dans le camp des alliés.

St-Polten... réoccupée.

Cela faisait drôle, très drôle. Le Commandant restait indifférent, mais pour les simples soldats, ça restait drôle. Pensez vous, défiler dans une ville fantôme, sans qu'il n'y ai un quelconque visage pour vous cracher à la figure tout son dégout par de belles grimaces. Pas de tête baissé, pas de sourire collaborateur.
C'est assez amusant, effrayant, et intriguant non ? Et puis dans ces cas là, quand on foule du pied le cadavre de son ennemi, on a pas le temps de défiler, juste le temps de débarrasser les cadavres pour l'arrivée des planqués.
Parfois on voyait les drones ennemis passer dans le ciel, alors ceux qui avaient le pouvoir de transformation suffisamment développé allaient rendre visite à ces boites de conserves. C'est à dire un nombre réduit.
Les vampires artificiels n'étaient pas _ encore_ assez puissant pour faire cela et le nombre de vampires naturels dans les rangs de la légion était assez réduit.
Le Kaiser espérait que ça allait changer.


Château des Hardaven, école des chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe.

"__ Comment ? S'insurgea l'oncle Gibs, surpris, vous voudriez que le conseil d'administration de l'école créer une nouvelle section pour les... citoyens de la nuit ? Je ne... on ne peux pas voyons sir Ichijozen. Je doute que l"ordre accepte qu'une section militaire soit créée pour l'Etat et l'armée...je doute...

__ C'est pourtant une demande explicite du Kaiser ! Il pense que cela renforcerait les liens entre les communautés.

__ Mais voyons sir ! Cela risquerait de rompre l'équilibre ! Déjà que l'opinion publique a su inconsciemment esquiver la question des vampire en croyant que la légion 666 était faite de Humains Génétiquement Modifiés ! Je me demande comment elle y a crue d'ailleurs...

__ Croyez vous que cela me fasse plaisir monsieur le directeur ? Fit Take, sur le ton de la confidence dangereuse. Nous sommes tous prit à la gorge. Nous ne pouvons que déserrer les doigts autour de notre cou !

__ Au fond, vous êtes d'accord avec ce projet. Vous avez toujours été pour la paix et le consensus entre humains et vampire, comme avec lycanthropes. Fit l'oncle Gibs, les doigts croisés devant son visage, comme pour viser et percer l'âme du chef adjoint des dortoirs en face de lui.

__ Je...

__ Si votre famille ne fait pas partie des sang pures comme Noss Tepes, c'est que votre lignée n'a jamais refusée de s'unir à des humains... vous tenez vos convictions de là ! N'est ce pas ?

__ mais...

__ Vous faites parti de ces vampires que nous avons chassés... et pourtant vous êtes là ! Et depuis longtemps, vous, les simples nobles êtes réellement arrivés sous Elmut XIII... il nous manipule tous, même le Kaiser, et vous aussi ! Mais pas moi ! Sortez !

__ monsieur le directeur !

__ Rompez ! Vu que vous aussi vous voulez sans doute gouter à la liesse de la gloire militaire au mépris du monde !"

Take sortit de la pièce en claquant la porte. Si un vampire fait ça, le mur s'en trouve endommagé en général.
L'oncle Gibs s'avait qu'il avait frappé sans doute un peu trop fort, mais les chances que les paroles arrivent aux oreilles du Kaiser étaient fortes. C'était ce qu'il voulait.
Et puis, en brusquant le nouveau seigneur des Ichijozen, il avait brusqué la communauté vampire, en s'attaquant à sa fierté. Elle en avait grand besoin en ce moment. Sinon, elle se ferait dévoré tout cru par un simple humain, un simple hybride.
Simple ? Etait-ce le bon mot oncle Gibs ? Une secrétaire appela au bureau de l'oncle un peu plus tard, affolée qu'elle était la bonne femme.

"__ que dites vous Gladys ? Le seigneur Take Ichijozen n'est pas revenu dans son dortoir, et a manqué les cours ?! Ne vous affolé pas. Noss aussi je sais ! Je... Galdys, signalé à l'administration que je serais momentanément indisponible, je vais à Stanislastadt. "

Mais oui vieil imbécile. Jette-toi dans la gueule du loup !

Fantasia... en plein Bataille sur le continent de Tellius...

Le sol était vert, le ciel bleu, et les arbres resplendissants, les cris inhumains. Mais à l'intérieur, c'était rouge sang.

"__ Et ça sergent ? C'est quoi ? demanda l'enfant.

__ Ca Klent, c'est la ville de Sienne, la capitale de la Théocratie de Begnion notre ennemi à nous et au Kaiser. Répondit le sergent Garcia.

__ Et Garcia, firent un groupe d'officier devant une batterie, t'as pas fini de faire la nourrice ? On a besoin d'aide !

__ Tirez à intervalle régulier de deux minutes, c'est pas compliqué ? Fit le sergent, les bras suspendues en l'air de désespoir.

__ C'est grand comme pays ? Redemanda Klent alors que le sergent ne l'écoutait pas.

__ Oui très grand, c'est pour ça que nous sommes autant !

__ Et il est où le Kaiser ?

__ Il... il n'est pas là.

__ Il est au siège de la ville Nevassa, la capitale du royaume de Daein ?

__ Non mon petit, mais il est là, il nous regarde. Murmura le sergent en voyant passer devant lui les cavaliers noirs de la Dark légion. Parmi eux, un cavalier massif, à la ample capuche recouvrant son visage. L'ancien garde chasse de Vladek, le chasseur de petite vierge.
Il chassait désormais l'ennemi en ces terres, pour le compte du Kaiser dans cette légion entièrement composé de lycanthropes et de vampires naturel.
Mais au lieu de foncé vers l'ennemi qui défendait la ville, ils escortaient un petit homme, brun, habillé étrangement.

"__ Bonjour sergent, fit-il, je suis Dick Kanitz, ingénieur du Kaiser. Je fais des relevés et j'aurais quelques question à vous poser vu que c'est vous qui diriger cette batterie... "

Des âmes sans connivence se rencontrent et s'entremêlent. Celui qui avait créé le Kain et l'Ervig faisait des relevés pour pouvoir installer prochainement une nouvelle sorte de pièce d'artillerie qu'il avait conçut: l'obusier.


Lettre du sergent Nash au Kaiser

"Heil und Respekt mein Kaiser.

Je vous écris cette lettre pour vous signaler que pour l'intégrité de ma couverture, j'ai dû choisir un camp. Comme je vous l'ai dit dans un précédent message, les deux protagonistes Joyce AtraÏde et Riu s'étaient séparés pour deux stratégies différentes. Le premier voulait s'infiltrer dans le système de Highlanders, tandis que le second voulait le détruire de l'extérieur.
Hélas ce fou de prince Bligt est toujours en vie et il a fait assassiner ses parents avec l'aide de Joyce AtraÏde. Je suis donc avec lui. Ayant pu lui parler, il m'a déclarer que c'était pour mieux obtenir la confiance du prince.
Mais je crains qu'il faille très vite se débarrasser du prince Bligt. Celui ci s'approche trop près de la frontière premièrement, et semblerait être à la recherche de fameux Éléments de la nature, comme l'ombre, la lumière, le vent, l'eau... pour se constituer une arme de destruction massive.
C'est ce que l'on spécule en tout cas à Renouille, la capitale de Highlanders.
Mais pour avoir une meilleur vue d'ensemble, j'ai prévus de déserter quelque temps pour aller voir ce que fait le dénommé Riu qui je crois, d'après un boulanger,serait en compagnie de sa petite soeur de dix ans sa cadette, je ne connais pas son nom, mais je vous en ferais part bien évidement.
Durant une réception à Renouille, juste après l'annonce de la mort de la famille royale dans " tragique accident", j'ai pu rencontrer un évêque d'Harmonia du nom de Sasraei. Ce jeune brun émissaire de Harmonia venait ici annoncé les condoléances de l'empire pour le prince. C'est un allié de Highlander. C'est un homme d'esprit qui nous sera sans doute d'un grand secoure à l'avenir.
Je dois aussi vous prévenir que l'empire regorge d'ordre de chevalerie notamment les chevaliers de Sainte Mathilde, dont les émissaires étaient je crois le chevalier Camus, un grand bruns d'une famille de la petite aristocratie d'Harmonia, notamment dans l'ouest du continent, aux bords des grands lacs, une region qu'on appelle Goodland connue pour ses grandes prairies, ses terres riches et ses ondes pures. Il y avait un second émissaire de cet ordre, un certain Mikalov; un grand brun, ofrt et massif à l'air impassible et taciturne.
J'ai pu encore croiser durant ces jours de "fête" la princesse Jilia. Je vous ai déjà dit que c'était une charmante personne. Grande brune et fine, elle a dans son sourire, le soleil de tout Harmonia, dans ces sombres cheveux, la douce mélancolie de la paix éternelle que tant de grands guerriers recherchent.
Mais je divague sans doute, et je me permettrais de rajouter qu'un duc m'a dit qu'elle serait promise à Joyce AtraÏde car celui-ci aurait "bien servit" le prince Bligt.
Mais comme je vous l'ai dit plus haut, pour ne pas compromettre ma position, j'ai décidé de me faire oublier de Highlanders pour aller voir ce qui se passait du côté des résistants au Prince.
Je vous tiendrais au courant des prochains évènements. A ce propos, j'ai entendu dire ici que vous avez déjà attaquer les royaumes de Tellius en franchissant la frontière de Begnion et de Daein ? Je ne peux qu'espérer la gloire et la victoire à nos armées, même si vos mouvements inquiètes ceux qui ont de longues oreilles, ici, à Harmonia.
Heil und Respekt à vous .
Sergent Nash de Chateaubriand."

Le Kaiser venait de lire cette lettre. Il trouvait la société de Harmonia amusante. Il s'intéressait de près à ces deux jeunes gens: Joyce AtraÏde et Riu. A surveiller. Mais vu les rapports qu'on faisait de ce royaume de Higlanders et de l'état désastreux de la résistance à celui-ci, et de l'état féodale de Harmonia, ces détails de l'histoire se finiraient vite et il pourrait enfin se consacrer à finir sa tâche.
Il en voyait déjà les fruits dans les grandes dragonneries de Arkaneia... d'ailleurs il se souvint soudainement qu'il avait envoyé quelqu'un là-bas. Le Kaiser prit son stylo et du papier et écrivit sa réponse au sergent Nash, et sa demande au ministre Marlein.
Ses principes sur le court et long terme allaient lui revenir en plein dans la face; par une surprise sur le court terme, et une autre sur le long terme.













Ami lecteur, sans doute cette prose pourra être considérée comme un tournant de ce récit. En effet, d'après mes documents et mes recherches, à partir de maintenant, les courriers du sergent Nash de Chateaubriand ne suffiront plus à décrire l'action à Fantasia, et notamment au sein du Saint-Empire de Harmonia.
La situation étant devenue plus compliquée à partir de la fin de l'hiver 2021, la description de la conjoncture me nécessitera une meilleur narration pour que vous compreniez mieux les enjeux de Fantasia.
Alors commençons tout de suite si vous le voulez bien. Le sergent Nash venait d'envoyer son courrier au Kaiser et ne tarderait sans doute pas à recevoir une réponse.
Il était toujours à Renouille, la capitale du royaume de Highlanders, à la cour du prince Bligt qui venait d'assassiner toute sa famille sauf sa soeur, avec la complicité d'un certain Joyce AtraÏde, promu général dans les armées du royaume. Rappelons au passe que ce dernier était en guerre contre la république de Jownstown et qu'il avait envahit la moitié de ce pays.
Je ne sais pas si je vous ai déjà parlé de Joyce AtraÏde sérieusement. Sans doute que non, et comme beaucoup de protagoniste notre histoire, je ne l'aurais que survolé, comme son ami Riu. Alors commençons. Joyce AtraÏde n'avait que dix-huit ans à peine, et était un jeune homme blond aux cheveux assez longs retenus dans une belle queue de cheval. De grande taille et assez mince, on le voyait souvent se battre avec une sorte de bâton de combat, folklore harmonien. souvent vêtu d'un haut sans manche bleu, et d'une ceinture de peau de dragon retenant un simple et ample pantalon délavé.
Pourtant, derrière ces airs dépravés, il était le fils ainé d'une des familles les plus importantes de Highlanders, et était donc d'une classe aristocratique.
C'était dans son village natal qu'il avait connu Riu, et sa soeur Nanami. Deux jeunes enfants bruns aux yeux noisettes, orphelins receuilli par un vieil Ermite des montagnes s'étant civilisé dirons nous; mais connaissant de nombreuses techniques de combat.
Devenus meilleurs amis, les deux jeunes garçons s'étaient engagés dans l'armée de Highlanders dans les cadets comme on disait. Ils avaient participé à la guerre contre Jownstown et était heureux que ce conflit se règle par un honorable traité de paix; mais ils étaient surtout heureux de revoir leur village natal.
Sauf que la suite, vous la connaissez, tout du moins, je vous en ai clairement parlé, via le courrier de Nash. Le prince Bligt a attaqué le campement des cadets, et a fait passé cela pour un raid de Jownstown. La guerre à donc reprit. Or, nos deux amis avaient survécut et étaient recherchés. On voulait les faire passer pour des traitres.
Riu rejoignit la résistance, et Joyce fut capturé peu après par le prince Bligt, et dû passé à l'ennemi après sa rencontre avec la princesse Jilia. On le sait aujourd'hui, ils s'étaient promis de remettre Higlanders dans le droit chemin et d'apporter la paix. Joyce avait donc décidé de s'infiltrer chez l'ennemi donc. Riu quant à lui, guidait la résistance vers la victoire, enfin c'est ce que l'on voulait bien dire.
La famille royale fut assassinée par le prince Bligt et Joyce, sauf la princesse Jilia que le nouveau général avait épargné... sous ordre du prince disait-on !
Et voilà où nous en étions !
Nash repassait à côté de la salle de réception. Il s'aperçut que l'envoyé du Saint-Empire de Harmonia venait d'arriver. C'était un jeune évêque, un plus jeune que lui. Aux cris des jeunes filles en fleur, et des exclamations des gentilshommes, ce devait être l'évêque Sasraei, un éminent membre du clergé de Harmonia, on disait de lui qu'il contrôlait l'élément de la terre, ou une partie, d'où il tirait ses pouvoirs.
De taille petite, ne le cachons pas ( dans les 1m66 voir plus ), il avait les cheveux bruns châtains mi-longs, et les yeux d'un magnifique vert celadon à moins que ce ne fussent été du vert eau légèrement foncé.
Vêtu dans la soutane bleue des ecclésiastique militaire de Harmonia aux bords blancs, et aux bouts de manche noirs, avec une culotte de cavalier blanche. Il portait bien entendu le couvre chef des ecclésiastique harmonien, une sorte de béret boursoufflé.
Mais ce n'est pas ça qui attira tout de suite l'attention du sergent, non, ce fut la présence au côté de l'envoyé Harmonien d'un jeune homme assez jeune. Une réplique de NAsh, que ce soit pour les cheveux blonds que pour les yeux bleus. Cette réplique était jeune.

" Jaz ?! Fit Nash, en pensant trop fort, son exclamation se lisant sur son visage.
Il se dirigea donc discrétement vers le concerné, oubliant sa mission et son départ annoncé, pour tiré par la manche le petit page et l'attirer dans un coin discret à l'abri des regards indiscrets.

"__ Monsieur ! Je ne vous permet pas..." Mais le petit page s'arrêta net et observa l'impertinent qui l'avait attiré ici, et vit que lui aussi l'observait avec stupeur. Vous !! enfint, toi !! Qu'est que tu fiches ici ?!

__ C'est plutôt à moi de te poser cette question jeune homme ! Ne devrais tu pas être à Hikutown, auprès de mère ?! En train de veiller sur elle, au lieu de ... et que d'ailleurs que fais tu ici ?

__ Toi ? Parler de mère ? Tu oses encore ? Tu n'en as plus, tu as fuis, tu n'existe plus, d'ailleurs tu es mort ! Tu n'es plus un Chateaubriand, et puis... mère et morte. A cause de toi ! Fit le jeune frère en pointant son ainé de façon accusatrice. En tout cas, le choc fut violent pour le sergent. Tellement violent qu'il en restait bouche bée.

__ Et on ne m'a rien dit ? toi et les autres vous n'êtes que des...

__ Si tu t'inquiétais pour elle, tu aurais mieux fais de revenir.

__ Mais vous m'avez chassé !

__ Et on a eu raison ! Tu as salis l'honneur de notre famille Nash ! "

Qui sait ce qui passa dans la tête de notre espion, mais à coup sûr, si quelqu'un autre que Jaz aurait été présent, cette personne aurait pu affirmer avec certitude que la rage empourprait le visage de Nash et que celui-ci était sur le point de frapper son jeune frère.

"__ Si j'ai fuis, c'est à cause de vous oui ! Et maintenant petit imbécile tu vas me répondre clairement ce que tu fiches ici !

Pour forcer son frère, Nash le souleva un peu du sol et le plaqua contre le mur.

__ Je suis le page du seigneur Sasraei, et je suis en déplacement officiel avec lui. Répondit difficilement Jaz.

Nash lâcha son petit frère et lui tourna le dos, l'air songeur.

__ En même temps, pourquoi je m'étonne qu'un Châteabriand travail pour un évêque ou autre chose !

__ Et toi ? Qu'est ce que tu fiches ici , avec cet uniforme ? T'étais où durant toute ces années ?

__ Voila maintenant que tu t'inquiète pour moi ! Ironisa amèrement Nash.

__ Répond, moi je t'ai répondu alors répond !

__ Je suis dans la garde personnelle de ce malade de prince Bligt. Et durant toute ces années, j'ai fait un voyage est ouest ! En cinq ans.

__ Tu as vu l'est ? Les contrées de Zacharias ? Comment était-ce ? Demanda Jaz, reprenant une mine d'enfant, des étoiles dans les yeux. C'est qu'on racontait tant de chose sur l'est, l'empire Stanislasien de Zacharias et son Kaiser mystère !

__ Je... hum, je ne préfère pas en parler.

__ Bien, répondit Jaz dépité, mais dis moi, tu parles d'une bien étrange façon de ton prince...

__ Comme tout le monde ici, comme à Harmonia je crois. Et je ne me sens pas obliger de citer ton évêque.

Jaz vit ici une opportunité certaine pour sa mission. La mission que lui avait confié son seigneur. L'évêque s'intéressait beaucoup de ce qui se passait dans le monde. Et si Nash avait été à l'est en toute sécurité, ce n'était pas un hasard dirons nous sous le ton du sous entendu et de la suspicion, en absence de preuve.
Son frère travaillait donc pour la garde personnelle du prince Bligt ? C'était une occasion à ne pas raté.
De son côté, Nash avait bien senti le pourquoi du comment de la venue son frère ici, ce n'était pas un hasard. Et il le sentait. Ca puait.

"__ Chère frère, fit Jaz, j'ai sans doute pour toi le moyen de te racheter et d'aider pour la paix...'

Oui, Nash était convaincu maintenant. Non seulement son frère était un espion, mais aussi un piètre négociatieur, un mauvais commercial. On le voyait venir gros comme une maison.
Le problème était que sa proposition n'arrangerait pas son statut d'espion pour le Kaiser, mettant en péril sa couverture... ou en la renforçant ? Jouer les agents double ! Mais ce n'était sans doute pas bon pour les plans du Kaiser. Il fallait qu'il lui en parle. Il réfléchirait à la proposition de son frère.

De l'autre côté de la pièce se trouvait justement la princesse Jilia. Cette magnifique jeune fille de l'âge du général Joyce avait les cheveux noirs longs, et un doux visage angélique sur lequel étaient disposés deux magnifiques yeux bleus. De nature délicate et décidée, elle était une jeune fille qui aimait l'action et qui avait dû mal à rentrer dans sa fonction de princesse. Elle n'hésitait pas à critiquer son frère et ne voulait que la paix pour Higlanders.
Elle était en train de discuter avec un chevalier de l'ordre de Sainte Mathilde, le chevalier camus. C'était un jeune homme un peu plus agé qu'elle, aux visage fin et allongé, l'oeil vif et les cheveux bruns en bol volant quelque peu dans le vent qui s'était engouffré ici.
Dans son habit rouge et blanc, il faisait ce que tout chevalier de bon ton se devait de faire à une Dame de la classe de la princesse Jilia, quand un de ces collègues vint l'interrompre pour lui parler sérieusement.

"__ Que ce passe-t-il Mikalov ? Demanda Camus, inquiet. Mikalov était un jeune homme de la génération de Camus, bourru et brun foncé, tel un ours coincé dans un habit bleu.

__ Il se passe que notre chef nous a demandé de partir d'ici. Nous venons d'entrer en guerre contre Highlanders. Partons.

__ COmment ?

__ Parfaitement, nous sommes en guerre, et si le prince Bligt l'apprend alors que nous sommes encore à trainer ici, je ne donne pas chère de notre peau ! Partons !"

Camus n'eut pas le temps d'en placer une, et il dû prendre congé de la princesse Jilia avant de se voir trainer par le collet par son ami.
La princesse ne resta pas seule bien longtemps. En effet, le général Joyce dans une vareuse blanche vint lui faire la cours. Mais il reprit vite son sérieux.

"__ Madame, je tenais à venir m'excuser. Même si je sais que mon geste impardonable... ce que j'ai fais à votre famille...

__ Vous n'aviez pas le choix. Eux-même ne contrôlait plus mon frère, ils étaient même d'accord avec lui. Et c'était le seul moyen pour que vous restiez en vie. Et personnellement, je ne me serais pas pardonné votre disparition...

__ allons madame, alors que nous nous connaissons peine ? Ironisa Joyce.

__ J'ai pourtant l'impression de vous avoir toujours connu ! Et je vous répète que vous ne devez pas vous excusez, vous n'aviez pas le choix...

__ oserais-je seulement lui avouer que c'est pour elle que je l'ai fait ? Hélas madame, je dois aussi vous annoncer que j'ai pu discuter avec quelques officiers sûr.... votre frère doit disparaitre. Nous n'arriverons jamais à la paix avec lui. Et si c'est Jownstown qui le tue, ou Riu, le peuple de Highlanders perdra là le moyen de se racheter, et de prouver sa valeur, sa conscience !

__ Est-ce en assassinant des gens que l'on prouve sa valeur ?

__ Madame, que le peuple se révolte en plus, et nous pourrons l'affirmer. L'opération est en place, dans tout le pays. Le peuple en a marre de la guerre, tout comme et comme mon ami Riu, j'en suis sûr. Nous arriverons à la paix ! Dit-il en prenant la main de la princesse. Hélas il furent vite intérrompu par un mystérieux visiteur.

__ J'ai tout entendu, dit-il, charmant. général AtraÏde ?

__ Vous savez bien que ce nom ne me concerne plus... on m'a renié ! Grommela le concerné.

__ Quand tout sera arrangé, je suis sûr que notre Kaiser pourra tout arrangé, pour vous !

__ Qui êtes vous donc monsieur ? Demanda Jilia, intriguée.

__ Madame, fit le visiteur en faisant un baisemain, mon nom ne vous apportera rien, mais je puis vous dire que dans les contrées de Zacharias, d'où je viens, notre Kaiser s'intéresse beaucoup à ce qui se passe sur vos terres. Il s'en inquiète même. Il ne souhaite que la stabilité !

__ Alors est-ce pour cela qu'il a attaqué impunément les peuples de Tellius ? Demanda Jilia, impertinente devant un Joyce au bord de l'asphyxie devant cette insolence. Il ne voulait pas que les négociations ratent.

__ Il l'a fait car les deux races de se continent si proche, menaçait la paix. la frontière est mal tracée comme vous le savez, et nous avions des ressortissants de ce continent qui s'agitaient, comme leurs congénèrent. Il nous fallait agir. Nous avons envoyés des milliers de notes aux ambassades, 5 ultimatums et plusieurs propositions de paix et de médiation, sans oublier les embargos et les pressions, les intimidations. Mais rien. Impudence totale ! Nous avons donc agit pour notre sécurité. De plus quelque de nos seigneurs avaient des droits sur quelques titres. Ça a hélas dégénéré.

__ Je vois... et qu'est ce que votre Kaiser veut ?

__ La paix madame ! Le général Joyce vous a parlé du prince ? Notre Kaiser ne l'aime gère, le craint même. Tout comme Harmonia...

__ deux mastodontes pseudo-colonialistes regardant dans la même direction... mais dans quoi sommes nous entrain de nous fourrer ? Se demanda Jilia.

__ Notre Kaiser veillera à ce que la paix s'établissent, avec ou sans Harmonia, de quelque façon que ce soit, il espère que cela se passera de façon pacifique, il a tant de problème en ce moment vous savez ! Mais je parle, je parle, et je vois que je vous ennuie, alors sur ce... Et il s'éclipsa, vers l'évêque.

__ Général, puis-je vous poser une question ?

__ Bien sûr princesse !

__ Tes vous vraiment sûr de ce que vous entreprenez ? " Il regarda ses yeux... oh oui, il était sûr de ce qu'il faisait.
Quant aux deux chevaliers de Sainte-Mathilde, ce n'était pas exactement le cas. A vrai dire, ils s'étaient paumés. Entre les gradés et les ploucs poudrés, ils ne trouvaient plus la sortie. De plus, celle-ci devait être surveillée et le prince Bligt devait être au courant de la nouvelle position des chevaliers de sainte Mathilde.
Ils auraient pu patauger ainsi pendant des heures sur une main ne s'était pas accrocher sur leurs épaules. Stupéfaits et surpris, ils se laissèrent guider rapidement par ce jeune homme fin, mince aux cheveux bruns et à l'élégante frange se mouvant dans une mèche cachant une partie de son visage.
Ils se dirigèrent donc vers la bibliothèque et à chaque fois que Camus ou Mikalov posaient une question, le jeune homme se suffisait à répondre un " faites moi confiance rapide" .
Ils arrivèrent pourtant à la bibliothèque et le jeune homme se présenta:

"__ Je suis le général Klaus, stratège du royaume. Il y a derrière ce mur un pssage secret menant dehors, prenez-le et dites à vos nouveaux alliés qu'il y a à Highlanders des gens qui veulent la paix et qui s'opposent au Prince Blight. "
Camus et Mikalov ne savaient quoi répondre et préférèrent s'éclipser rapidement, rejoignant finalement la sortie en toute sécurité.
Klaus sortit de la bibliothèque et observa longuement la princesse Jilia. Après tout, si il faisait tout ça, c'était pour elle.

a l'autre bout de la pièce, l'évêque Sasraei revenait de son entretien avec le prince Bligt. Un bien sombre personnage, pensait-il. Une énergumène même. Et dire que les maitres du Saint-Empire l'avaient envoyé ici pour affirmer leur soutien indéféctible au prince. Un ordre du Saint-empereur Huka lui même disait-on, le contrôleur de tout les éléments. N'empêche que ça faisait plusieurs siècle qu'on ne l'avait pas vu. Il passa à proximité du général Joyce, sans s'arrêter. Il sentit une aura magique sombre, ténébreuse. Serait-ce là le porteur de l'élément de l'ombre ? Le maitre des ténèbres ? Dans ce cas là, ça confirmerait ce que lui avait dit ses informateurs, le dénommé Riu serait porteur de l'élément de la lumière.
On ne sait pas comment, ni dans quelle circonstance ! Mais vu qu'avant, ils étaient inséparable à en devenir suspect, ça ne ferait aucun doute. Il chassa ces pensées en revint aux faits: trouver l'homme-hippogriffe. Il y avait certaine chose à régler.
Et il le trouva bien vite. La personne venait de quitter le général AtraÏde et la princesse Jilia_ il fallait d'ailleurs qu'il aille la voir. Le mystérieur émissaire était assit à une table, discrète, dans l'ombre.
Profitant du calme et de l'indifférence général, l'évêque s'assit en face de la personne.

"__ C'est vous que votre Kaiser a envoyé ?

__ En effet.

__ Je vous ai vu parler à la princesse Jilia Bligt, et au général Joyce AtraÏde.

__ Moi-même je vous ai vu parler avec le prince Bligt. Devrais-je trouver cela suspect ? Demanda l'émissaire.

__ Non... sire Innés de Frélia. Le blond aux cheveux rebelles, à la petite queue de chevale tressée, et aux yeux gris frémit. Il avait été reconnu.

__ Bravo. Il est normal que je sois là non ? Mes terres sont directement menacées par les projets d'un fou, et je devrais être à me pavanner sur mon cheval ?

__ On m'a dit en effet, que vous étiez un homme d'action. Vous avez participé de façon prépondérante à la guerre des pierres Sacré au côté du roi Ephraim de Renais contre Grado. Pays que vous avez conquit pour votre Kaiser.

__ Il est mon suzerain, je suis son vassal. C'est un honneur de le servir.

__ Un homme, si jeune, et qui mais quatre continents sans dessus dessous.

__ Oui, mais c'est mon supérieur hiérarchique, et je l'ai rencontré à mainte reprises. Au moins... fit le prince, fusillant du regard l'évêque. Bon, vous avez fait sauté ma couverture, et vous avez vu le prince. Que voulez vous ?

__ On m'a dit le contraire, je croyais que c'était plutôt vous qui vouliez me parler...

__ Là n'est pas la question. Nos deux pays s'inquiètent pour la stabilité de la région. Le Kaiser à déjà beaucoup de problème, il ne souhaite pas que la gangrène s'installe ici et m'a envoyé pour voir. Pour la paix. Nous avons le même but je suppose ?

__ Plus que vous ne le croyez. Fit Sasraei, ayant beaucoup de respect pour le vétéran en face de lui.

__ Nous pourrions sans doute, avec l'accord de nos supérieurs, traiter... nous avons sans doute beaucoup à apprendre de nos deux civilisations.

__ Je n'en pense pas moins. Fit froidement l'évêque.

__ Nous sommes deux géants, nous avons des gestes un peu précipités... réglons cela. " Fit Innés en sortant un parchemin et de quoi écrire. L'évêque avança sa chaise pour mieux participer à la mini-conférence qui naissait à l'instant.
Le prince avait juste oublié de faire part à l'ecclésiastique de l'assassinat du prince Bligt. Mais le sauront-ils un jour ? Normalement, aucune plume ne devrait trainer.














Stanislastadt...palais impérial

"__ Comment ça, il arrive ? Gibs Hardaven ? Le directeur de l'école des COH ( les Chevaliers de l'Ordre de l'Hippogriffe ) ? Mais il n'a pas rendez-vous ! S'insurgea Sakariov, le chef de cabinet.

__ Oui monsieur, il est passé par la cour de derrière, les Gardes n'ont rien pus faire, il vient de passer devant moi à l'accueil !

__ Bien, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour qu'il n'accède pas au Kaiser, envoyez le moi ! Faites passer le mot dans tout les bureaux, je préviens le Kaiser.

__ bien monsieur." Fit la personne de l'accueil. Celui-ci prit son téléphone, prévint Fritz qui lui donna les mêmes ordres alors que l'oncle Gibs se perdait dans les couloirs. Tout les secrétariats du palais furent prévenu et un Garde barra la route au vieux directeur, dans l'aile ouest.

"__ Monsieur ? Veuillez me suivre s'il vous plait.

__ Je dois voir impérativement le Kaiser jeune impudent !

__ Suffit. L'empereur est très occupé, je ne crois même pas qu'il soit là. Vous avez de la chance, mais Vossif Sakariov, son chef de cabinet peut vous recevoir.

__ Comment ? Et pourquoi pas son secrétaire particulier !

__ Impossible également, il a prit un jour de congé. Si monsieur veut bien me suivre..."

C'est ainsi que de couloirs en couloirs, ils arrivèrent dans le bureau du chef de cabinet. Celui-ci avait bien prit le temps auparavant de lisser ses cheveux crépu et poussiéreux, et de replacer correctement ses lunettes sur son nez crochu . Il défroissa son veston gris et se leva à l'arrivée du vieux directeur qui ne se laissa pas abattre.

"__ Ah ! Heil und...

__ C'est un scandale Vossif ! Un pure scandale ! J'ai vu passer trois Kaiser jusqu'à aujourd'hui, et il est le premier à agir de la sorte !

__ Veuillez vous calmer Gibs ! Voyons. Asseyez vous. Le vieil érudit acquiesça et s'assit sur un siège en face du haut-fonctionnaire. Quel est donc l'objet de ce litige ?

__ Vossif, cela fait trente ans que je vous connais ! Vous aussi vous devez comprendre. Figurez vous qu'un de mes élèves, Take Ichijosen, chef adjoint des dortoirs de mon établissement, élu au conseil des étudiants m'a explicitement demandé de créer au sein de notre école une nouvelle section, pour l'armée régulière, et donc pour la fonction publique, notre monde. Mais seulement pour les vampires et les lycanthropes ? Vous rendez vous compte de ce que fait votre poulain ?!

__ Gibs, je ne vois pas pourquoi vous me parler de poulain ...

__ Oh, ce n'est un secret pour personne que c'est vous et Fritz Borodini qui avez formé le Kaiser en place. Mais n'esquivez pas la question !

__ Je comprend, mais cela fait parti du projet 666 que VOUS avez ratifié, souvenez vous !

__ Comment Vossif ? Ce projet nauséabond ne parlait nullement de cela... il parlait bien de la légion 666 ! Mais ...

__ Gibs. Vous opposez vous au fait que des vampires et des lycans naturels intègrent notre armée, ou que l'armée forme des vampires et des lycans ?

__ Cela se voit que c'est vous qui l'avez formé ! Démagogue ! Au deux mon cher, je m'oppose aux deux. Cela risquerait de faire dégénérer cette guerre, et de déstabiliser l'équilibre.

__ Notre Kaiser veille sur cette question, vous pouvez en être assuré ! Si il fait cela, c'est pour renforcer l'équilibre entre les mondes, mais aussi pour assurer la paix et l'interaction entre les différentes communautés.

__ J'aimerais bien vous croire Vossif. J'aimerais aussi croire que vous êtes manipulé et que en fin de compte, vous ne savez pas. J'aimerais croire que vous puissiez dire aux générations futures, en toute honnêteté: je ne savais pas. Mais je crains que ce ne soit pas le cas.

__ Voyons Gibs...

__ Ah non ! Ne croyez pas que nous avons oublié ce qu'il s'est passé il y a 20 ans ! Et vous étiez assit ici même. L'Organisation de l'Hippogriffe nous avais jurer son aide la plus précieuse contre les projets de Von Schnipzels, vous aviez promit de ne rien cacher à l'Ordre, et vous avez mentit. Vous avez fait en sorte que le vampire Vladek et l'agent Richard Hewel, n'exécute pas le docteur Von Schnipzel. Et au lieu de cela, vous nous avez humilié devant nos alliés anglais, de l'ordre des chevaliers anglican qui avaient envoyé leur meilleur élément: Walter.

__ Voyons Gibs, vous savez très bien qui dirigeais votre Ordre à l'époque ! Fit Vossif, une lueur de malice dans les yeux.

__ N'osez même pas prononcer le nom de cet homme. Et dire qu'il a été comte. Mais Von Schnipzel n'aurait jamais du survivre.

__ Survivre ? Mais n'est-t-il pas mort à Hambourg, en 1945 ? Ironisa Sakariov.

__ C'est ce que nous aurions bien voulu ! Et vous nous avez empêcher de finir le boulot !

__ Si l'Ordre avait réussi sa mission en 1944, avec ce même Walter, commença Sakariov.

__ Vous oubliez que c'était Vladek qui l'accompagnait ! Le majordome du Kaiser, celui là même qui a servit lors de la seconde mission contre Von Schnipzel en 200X !

__ Bref, nous n'allons pas revenir là dessus Gibs ! L'affaire est classé, si vous voulez en parler, c'est avec votre neveu Kain, ou avec le Kaiser lui même. Et je vous rappel que le Kaiser tient à l'équilibre, c'est pour cela qu'il fait cela !

__ Bien, fit Gibs, résigné, puisqu'il en est ainsi . J'en reparlerais avec mon neveu et nous en reparlerons ! L'oncle gibs reprit son manteau et se dirigea vers la sortie, quand il se retourna pour une dernière tirade, ou citation. Pourtant Sakariov, vous semblez en savoir plus qu'il n'y parait sur ces histoires... il faudra que nous en reparlions.

__ Je vous met un rendez vous avec le Kaiser ? Demanda Sakariov, l'agenda à porter de main, d'un ton très professionnel.

__ Je ne crois pas que ce soit nécessaire." Grommela l'oncle Gibs, en sortant.
Sakariov s'empressa d'avertir Fritz de l'issu de l'entretien. Fritz prévint une cellule de la Sécurité Nationale, le contre-espionnage dirigé par le général Olbricht.


Karlstadt... Amazonia...

"__ Bon, adjudant ! C'est une bien belle ville, mais il faudrait que nous retournions à la base non ? De plus je déteste ces habits de civil ! Pesta Zucka.

__ ah, vous avez déjà prit gout à l'uniforme et à sa vertue l'appelé ? Ironisa le baron.

__ Riez vous ! D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi vous fondez pas !

__ Pardon ?

__ Ben oui, vous avez oublier le soleil ? Pfiou ! Vous devriez tomber en poussière non ?

__ Comment ?

__ Et on est passé devant une église et rien !

__ Je suis catholique, c'est vrai, mais je ne vois pas où voulez en venir capitaine !

__ Mais vous êtes un vampire !

__ silence imbécile... pesta Von Munchhausen, devant l'inconscience de son camarade. Or, l'adjudant Juanezen qui les accompagnait sur ce marché avait bien entendu et se retourna... petit... à petit !!

__ Vous êtes un quoi ?!

__ Rien, la chaleur, mon camarade à des malaises, sans doute à cause du soleil. Fit le baron, miélleux.

__ Sans doute est ce vrai ! Lappollon tape dure ! Zucka fit une mine d'ahuri devant ce vocabulaire sortit d'un autre temps.

__ Le soleil idiot, il parle du soleil ! Lui souffla Von Munchhausen.

__ C'est souvent ce qui arrive aux Stanigens quand ils arrivent ! Habitués qu'ils sont aux coups de pression de Lappollon !

__ C'est cela oui, la base ?

__ Attendez capitaine...

__ ah mais moi je suis patient ! Fit Zucka excédé et pourtant calme, au point de croiser les bras.

__ Je ne vous parlais pas à vous capitaine, je parlais au capitaine Von Munchhausen.

__ Et bien précisez le !

__ B-bien mon capitaine. Mais avant de retourner à la base, je dois d'abord faire les courses du colonel !

__ Dites, c'est un éléphant votre colonel ? Demanda Zucka, surpris devant la charge de courses de Juanezen.

__ Pardieu non ! Mais il servit un temps en Birmanie ! S'esclaffa l'adjudant, Von Munchhausen ricana aussi.

__ Qu'y a-t-il de drôle ? Demanda Zucka, largué.

__ Oh rien, vous êtes trop jeune pour être au courant de cette sombre affaire camarade . J'ai hâte de voir ce colonel. "
Plus tard, toujours sur le marché, ils durent participer à ces courses imprévues pour Zucka et le baron. Ils virent des pastèques de la taille d'un pneu de tracteur, des olives de la taille d'un pouce et des tomates aussi grosse qu'une bille. Et bien sur des confiseries...

"__ Oh, qu'est ce donc que ces bonbons que se sussent ? Demanda le baron, curieux.

__ Heu... ce ne sont pas des bonbons mein Herr, ce sont ce que vous appelez des... des boules de Geisha. Sauf que celles-ci sont locales.

__ Pardon ?!

__ Non rien ! On rentre à la base.

__ Ah enfin !" Se réjouit Zucka.

Ils prirent un taxis au milieu de cette masse de gens, et quittèrent rapidement l'imposante place du marché. Le véhicule les amenèrent à la rade de la ville, vers la base du régiment, la garnison de la ville. Le fort Charles IV qui se trouvait au nord ouest de la ville, fermant la petite baie florissante et tropicale, maintenant envahi par le béton.
Les grilles menant dans la cour, centre de ces immense fortifications s'ouvrit dans un grincement strident et quand ils arrivèrent, il y avait le colonel, les chefs d'escadrons, les chefs de bataillon, les chefs de sections, d'unités... mais il y avait comme un truc surréaliste.

"__ Capitaine Zucka ? Vous voyez ce que je vois ?!

__ Affirmatif capitaine ! Mais vous êtes marié !

__ C'est cela oui ! Dites Juanezen, comment fait-on pour être muté ici ?"

La cour était remplie de ce qu'on avait appelé durant les années 1990, la grande démocratisation de l'armée. Et nos deux chefs de bataillon virent le colonel. Ils déchantèrent.

Roumanie... frontière bulgare...

Vous les aviez oublié ? Nos deux soeurs jumelles, chevaliers d'Europa ! Ces deux petites nymphes rousses-brunes à l'air impassible. Elles étaient cette fois dans une voiture, et passait la frontière. De toute façon, où qu'elles aillent, elles étaient dans un territoires contrôlé par les forces du Pacte, que ce soit la Bulgarie, la Hongrie, la Mpldavie, la Pologne ou l'Ukraine. Pas le choix.
Durant leur mission en Valachie et en Transylvanie, elles avaient rencontrés des zombies, des morts-vivants, et même un lycanthrope, mais pas le maitre des lieux. alors cela serait vrai, il est parti voila cinq siècle pour ne plus jamais revenir ? En Stanislasie. Sans doute un point qu'on avait oublié de leur soumettre, par peur de dispersion de la mission.
Et puis, si elles avaient su que le comte servait à présent un certain Kaiser, et ayant appris que ce dernier détenait en otage deux petits chasseurs de monstres, italiens comme elles, elles en auraient sans doute fait une affaire personnelle ! Encore une chose à éviter.

Elles passèrent la frontière sans emcombre. Le douanier demanda tout de même leur papier. Sceptique ou simple novice, il alla en faire part à son chef.
Il retourna ensuite souriant vers les jeunes demoiselles. Il leurs passa les papiers, et profita de cette mini seconde d'inattention pour sortir son pistolet silencieux pour les abattre. On sentait encore les antécédents soviétiques laissés par le NKVD ou le KGB.
Celui qu'elle prenait pour un novice ou un sceptique alla faire son rapport à son chef. La voiture fut déplacé et les corps aussi. On laissa faire les antécédents soviétiques.
Du côté des douaniers roumains, on regardait la scène comme ça. Et vu que vous avez un bon oeil, vous aurez remarqué que les deux douaniers étaient ceux qui suivaient les deux chevaliers depuis le début.

"__ Vous voyez jeune officier Anastasia ? Recueillir des informations, observer sa cible, sont les bases de notre travail. Je dirais même que c'en est la base. Après avoir fait notre travail de terrain, nous avons donné ces informations et le fruit de notre travail à nos alliés bulgares qui ont fait leur part du boulot. C'est un travail d'équipe. C'est notre travail dans le Service.

__ Mais pourquoi nous ne les avons pas abattu nous même ?

__ Pour ne pas éveiller les soupçons, nous en savions trop sur elles. Elles l'auraient lu dans notre regard, et elles auraient comprit au moment où vous auriez tirée. Alors que là, la garde s'est un poil baissée, mais un poil, c'est énorme. La coopération, la patience et un bon entrainement sont la base de la réussite de ce genre de mission. Nos collègues bulgares vont ensuite récupérer les deux fragments d'épées et nous les livrerons à celui qui les a commandé.

__ Ce n'est pas le président Vladanescue ?

__ Non officier. Un de nos glorieux alliés. Si cela vous convient, je souhaiterais vous inviter à déjeuner dans un bon restaurant pas loin d'ici. Pour fêter cela.

__ Avec joie chef."

Mais pour cela, il faudra qu'ils attendent la fin du service. Quand on est dans un rôle, on y reste jusqu'au bout.


Domaine des Munchhausen, nord de la Stanislasie.

"__ alors madame la baronne ? Vous êtes sur de vouloir faire du cheval ? Je ne sais pas si votre état vous le permet. Fit Schrodinger, inquiet.

__ Oui jeune homme. J'ai toujours aimé le cheval. Attelez moi le meilleur.

__ Tout de même madame. Votre mari m'a demandé de veiller sur vous. Et un pacte est un pacte. Vous comprenez que je serais embarassé.

__ Le meilleur cheval Schro ! "Demanda la nouvelle baronne, en faisant un bisou au petit démon qui devint aussi rouge qu'une tomate. On apporta donc un beau cheval noir, fait pour la course.

__ Le baron m'a confié avant de partir que c'était votre cadeau de mariage.

__ touchant. " elle monta dessus et se mit à trottiner tranquillement en amazone avec le petit diablotin à ses côtés faisant office de page débrouillard. Mais elle accéléra, elle galopa. Grand galop. déjà le petit démon ne pouvait plus la réjoindre. Il se retrouva donc penaud, seul. Comme un con.

"__ Ah la salope ! "Rugit-il de mécontentement. Et il se demanda si il lui avait parlé du garde chasse. Il sourit alors de façon méphistophélique.
Quant à la baronne, elle galopait toujours. La forêt se faisait plus dense, plus sombre. Elle voulait échapper à ce destin même si elle savait qu'IL la retrouvait par les liens du sang qu'il lui avait offert il y a longtemps, durant son stage.
Elle fut prise alors de maux de tête, des souvenirs, encore des souvenirs.
Elle il y a longtemps...

Elle entendit des bruits de pas derrière elle la petite fille. Elle accéléra le pas la petite fille. Elle trébucha la petite fille. Elle se retourna la petite fille. Elle le vit la petite fille. Elle cria la petite fille. Elle les vit plutôt.

Ils étaient poilus et le ragord luisant dans la nuit, tout comme leurs dents acérés. Toute griffe sortit, ils s'approchèrent d'elle. Et puis, une forme, une silhouette massive et inquiétante se dressa derrière eux. Des yeux rouges s'allumèrent et la chose à forme humaine s'avança prestement.

"__ Alors petite fille ? Tu es perdue dans cette grande forêt ? Heureusement que mes amis t'ont retrouvés. "

Elle grelotait la petite fille, elle ne comprenait pas. Recroquevillée dans ses haillons, dans l'épais lit blanc, elle n'osait regardé la bête à forme humaine devant-elle.

"__ allons petite fille n'aie pas peur ! Offre moi juste de ton sang, c'est tout ! "

Elle ne comprenait toujours pas la jeune enfant, elle était terrorisée, et pleurait des larmes, des larmes de sang.

"__ Petite fille as-tu peur de la mort ? "




La baronne se réveilla. Elle avait mal à la tête à cause de sa chute, et le cheval avait disparu. Sa vue se fit plus net et elle sursauta. Elle était nez à nez avec un museau. Plusieurs museaux, ceux de loups.
De derrière eux une forme inhumaine, ou semblant humaine, se dressa. Les yeux rouges luisant à la lumière du jour.
La baronne grelotait, de peur. et puis nous étions en février.

"__ Madame la baronne était à terre et mes compagnons et moi même vous avons secouru. Veuillez excusez leur apparence brutale madame. Fit le seul humain du groupe, celui aux yeux rouges. Reprenez votre forme bande d'idiot ! Les loups reprirent alors leur forme humaine. Ce qu'ils étaient. Alors notre chère Catherine se retrouva devant ce groupe étrange de lycans.

__ C'est vous le garde chasse ? demanda-elle, au plus civilisé de tous.

__ En effet madame. Fit-il, simplement en faisant le baisemain. Ils avaient tous l'air sombre, cheveux sombre, yeux sombres. Leurs pensées devaient l'être aussi. Je suis aussi le maitre d'arme. Kurt Marxbruder, je suis au service de votre maris depuis... depuis combien de temps monsieur Smollet ?

Alors un petit jeune, sans air novice ou candide attachant s'avança.

__ que vous m'avez recueillit, vous m'aviez confié que cela faisait cent-cinquante ans. Et c'était il y a soixante dix ans je crois.

__ Parfaitement, cela fait donc deux-cents-vingt ans madame que je sers loyalement votre mari. Et j'espère que mon service vous sera irréprochable. Mais notre garde chasse vit bien l'air traumatisé de la jeune femme et continua. Veuillez excusé le sauvetage un peu brusque de mes hommes, mais nous étions inquiet. L'aspirant Schrodinger nous a indiqué qu'il vous avait perdu en forêt. L'incapable.

__ non, c'est de ma faute.

__ Taratata ! Monsieur Magdebourg vous servira de destrier, c'est le loup garou le plus imposant sous sa forme... canine. " Alors le concerné se métamorphosa en loup, et quelle bête. Et Dieu que son pelage était doux.
Le garde chasse resta en arrière avec Smollet, comme deux comploteurs.

"__ Je crains qu'elle n'ai tentée de s'enfuir. Ayez un oeil sur elle Smollet."

Le jeune lycan acquiesça lentement et pensivement les ordres de son chef. On aurait dit qu'il faisait plus office de concentration.



Lettre de Nash de Chateaubriand au Kaiser.

"Mein Kaiser.

Je vous envois ce message en urgence du fait de l'évolution de la situation à Renouille. Je vous ai en effet fait part de mon intention de changer de camp. Je crains ne pas le pouvoir. En effet, ici les choses ont changées.
Il semble claire qu'une partie de l'aristocratie et de l'armée souhaite assassiner le prince Bligt. Même sa soeur et ses plus grands officiers. Pourtant, la guerre contre Jownstown semble en passe d'être gagnée si on ignore le petit revers qu'a subit l'armée de Highlanders à la bataille de la foret noire. A ce jour, le général Solon qui dirigeait les forces royales n'a pas été retrouvé.
On ignore si il est mort sur le champ de bataille ou si il a déserté. En sachant le sort que lui réserve le prince, cela ne m'étonnerait pas et j'aurais souhaité qu'il meurt sur le champs de bataille.
Je dois aussi vous informer du fait que votre émissaire secret à Renouille, le prince de Frélia, Innes, a été découvert par l'envoyé de Harmonia, l'évêque Sasraeidont vous trouverez une description dans le dossier ci-joint. Je pense que le prince de Frélia vous a fait part de son intention de vouloir négocier avec l'évêque un terrain d'entente entre nos deux deux pays pour la situation actuelle.
J'ai aussi un cas de conscience, j'ai en effet rencontré mon frère qui se trouve être un espion de l'évêque Sasraei. Il m'a explicitement proposé de travaillé avec lui et de le rejoindre sans savoir que j'étais à votre service. Je demande donc à votre majesté votre avis sur la question. Cela mer permettrait de faire l'agent double et d'avoir accès à bon nombre d'information.
Heil und Repsekt mein Kaiser."














Karlstadt... amazonia...

Zucka et Von Munchhausen n'arrivait pas à y croire. Le baron en oublierait presque qu'il était marié, et le bourreau de Vienne en dénigrerait sa mission.
Pourtant, l'adjudant Juanezen ne les amena pas dans la cour. N'alla pas les présenter au colonel.
Il dû redoubler d'effort pour détourner l'attention des deux officiers qui mataient la composition féminine du régiment avec joie. Il prit alors sa mine la plus sombre et les dirigea vers une petite entrée incrustée dans la muraille de pierre grise. La discrétion ne jouait pas pour les deux officiers du Kaiser qui passaient difficilement inaperçu dans leur uniforme vert-bouse au milieu de ces tenues vertes-olive, aux couleurs tropicales.
Une fois entré, ils remarquèrent le silence et la fraicheur de ces petits couloirs, boyaux de l'enceinte de roche et de pierre. Ils ne croisèrent en effet personne, même pas le moindre petit être à la respiration palpable capable de déclencher un ouragan à cent lieux d'ici, aucun son de botte pouvant créer un air, une mélodie, lugubre soit-elle. Il y avait juste cette lumière au loin qui ne faisait que s'éloigner.
Ils ne la croisèrent jamais car ils suivièrent l'adjudant qui était tourné à gauche, montant des escalier en colimaçon vers les étages administratifs où là, ils croisèrent du monde.
Et que l'on soit à Stanislastadt, où dans les bureaux d'une caserne de province, l'agitation des militaires bureacrates était tout aussi pitoyable et stressante. Et plus on s'approchait du bureau du maitre des lieux, plus cela ressemblait à une mascarade de mauvais gout. Tant d'agitation alors que la situation était si calme... trop calme d'ailleurs.
C'est pour cela qui ne se rendirent pas compte de la rapidité avec laquelle ils étaient entrés dans ce bureau.

"__ Vous pouvez disposer adjudant." Ordonna le colonel d'un petit geste de la main, en se levant devant ses hôtes. C'était un petit homme aux allures simplettes et à la taille bien ronde, la tête d'oeuf reposant sur des épaules melons sans cou, le col serré, et pourtant défait, les cheveux s'étant repliés sur le torse et les bras, ayant déserté le crâne.
D'immense auréoles se profilaient sous ses bras, prisonnier de manche courte, appartenant à une chemise d'été verte olive claire, ne faisant ressortir l'aura d'officier supérieur que par de petits gallons disposés sur les épaules. On aurait dit un cuistot d'une bande de scouts.

"__ Messieurs...

__ Capitaine Max-Axel Zucka, du 86 ème régiment d'infanterie, commandant de la 13 ème compagnie des Forces Extra-spéciale, groupe d'intervention de choc hybride, portant allégeance à la légion 666.

__ Capitaine Ulrick-Frédérickus Von Munchhausen, baron éponyme, commandant de la 23 ème compagnie du 140 ème régiment d'infanterie de la légion 666.

Le colonel alluma un cigare comme résigné et observa longuement ses nouveaux subordonnés métropolitain. Il se demanda alors qu'elle genre de monstre on lui avait envoyé. Mais il savait pourquoi...

__ Légion 666... celle de ce fameux Commandant ?

__ vous_ vous le connaissez ? S'étonna le baron.

__ Oui et non. De nom. Je l'ai croisé il y a vingt ans, avec un médecin militaire, enfin bref. On vous a envoyé je crois pour récupérer le morceau de cette épée qui trainasse dans la forêt ?

__ En effet mein Herr.

__ Ne cherchez pas, nous l'avons.

Cette remarque fit l'effet d'une bombe. On les avait envoyé ici pour faire les commis voyageur ? Quelle honte. Foutage de gueule. Où était-donc l'aventure tant espéré ?

__ Je comprend votre déception messieurs. Mais nous ne pouvons nous permettre que des civiles puissent s'approprier cette chose...

__ alors nous somme venu ici pour rien ? demanda Zucka au bord de l'insolence.

__ Non. En fait, si le Kaiser a lancé cette chasse au trésor, c'est pour détourner l'attention. Cela fait depuis plus de cent ans que nous savons où se trouvent les débris de cette épée sois disant maléfique. Et je m'étonne toujours qu'une organisation compétente comme Europa puisse tomber dans le panneau.

__ Cette organisation a voulu assassiner le Kaiser ! S'insurgea le baron.

__ Et elle a échoué, dieu merci. Non, en fait, tout ces civiles qui disparaissent depuis ces années... c'est un peu de notre faute. Fit le colonel qui avait perdu toute sa bonhommie. Pour le secret d'Etat et parce que cette épée et un trésor de la couronne.

__ alors pourquoi ne pas avoir amener cette épée à la capitale ? Pourquoi tout ça ? Demanda Zucka.

__ Si europa s'est fait bernée, c'est qu'elle avait d'une certaine manière raison de se lancer dans cette chasse au trésor. Les vampires existent bien, fit le colonel, jetant une œillade discrète vers le baron.

__ Où est-elle ?

__ En sécurité. Je crains que vous ne puissiez la voir tout de suite, Juanezen soupçonne la présence d'espion dans notre base.

__ C'est parce qu'il y a plein de femmes ? Demanda zucka.

__ Non, notre régiment respecte juste le quota de parité de la loi sur l'égalité des sexes et de lutte contre les discriminations dans l'armée impériale de l'année 2007. C'est tout, qu'alliez vous chercher là ?

__ rien mon colonel.

__ Juanezen... murmura Munchhausen, étonné que ce petit adjudant puisse être un cafteur, en même temps avec sa tronche...

__ Je comprend votre étonnement capitaine von Munchhausen, mais Juanezen est un excellent agent de renseignement, il m'informe de tout ce qu'il se fait et se dit dans la caserne. Il a répertorié trois espions. Il cherche la façon de les éliminer.

__ Ah... fit le baron, comment dire, étonné .

__ votre mission sera d'amener l'épée Soul Blade à bon port à Stanislastadt. En attendant, vous êtes sous mon commandement. rompez.

Zucka et Von Munchhausen s'apprêtaient à sortir quand le baron se retourna.

"__ Mon colonel, vous avez dit que cette histoire d'épée n'était qu'un leurre... alors quel est le véritable objectif ?

__ si des membres de la légion 666 comme vous sont ici, ce n'est pas un hasard. Nous sommes proches des USA par rapport à la métropole vous savez. Alors, nous comptons le temps calme et heureux qu'il nous reste à vivre ici. "Fit le colonel pensif. Les deux officiers sortirent.
Juanezen se trouvait juste derrière la porte et le petit adjudant n'avait plus cet air candide. La mine sombre et le regard fixe, la visière de sa casquette masquant son front lisse, il était planté en plein milieu du chemin de nos amis.

"__ Bien, messieurs ! Nous avons un japonais et un américain dans nos geôles, en rapport avec l'épée. De plus, nous avons un rendez vous avez un persan, à la recherche de l'épée. Il faut qu'il soit dans sa cellule d'ici ce soir pour que nous puissions recueillir le plus d'informations possible sur l'avancement de l'ennemi.

__ Y a pas que Europa sur l'affaire ? demanda zucka.

__ comme pour cette guerre messieurs, nous avons le reste du monde contre nous. Leur annonça l'adjudant, reprenant des couleurs.
Et ils le suivirent comme une ombre s'accrochant maniaquement aux pieds de son parasol, de son homologue levé.
Les deux avaient déjà vu des horreurs de leur vie à présent, ils se doutaient bien alors de la signification du mot "interroger" . *non, le truc grave, ce qu'ils ne redoutaient plus ce moment, ils l'attendaient avec impatience comme n'importe qui dans ce contexte et ce vécu l'aurait fait; ne l'oublions pas. Il ne faut pas oublier, jamais. Comme il ne faut pas oublier qui tir les ficelles.














Nord de la Pologne, fin février 2021... saison des pluies.

Malgré la formidable contre offensive des forces du Pacte qui sévissait dans la région de Linz à présent, les stanis continuaient de masser des troupes en Pologne et en république tchèque. Les effectifs présent dans le tyrol étaient restés stables, c'étaient surtout les troupes de montagnes qui avaient bougé pour se retrouver dans les alpes autrichiennes, zones isolés et ardues.

Pourtant, les lignes de communications n'étaient pas mieux lotis en Pologne, qui, malgré les efforts de l'Union européenne, n'avait pu les améliorer contre les pluies de printemps qui rendaient les champs et les près, les sentiers et les petites routes impraticable. Il faut dire aussi que la presque inexistence de l'État après l'achèvement du pays en novembre n'avait pas aidé contre les pluies d'automne.
ainsi, on pouvait en voir les conséquences lors des manœuvres stanis. Ainsi, les convois ferroviaire et aériens étaient tellement surchargés que certaines unités blindés devaient se déplacer sur les routes. Et pour les plus isolées, ce n'était pas facile.
Prenons ce magnifique koenigdrache. Cette bête d'acier était empêtrée dans la boue et les glaïeuls, l'eau brune, chicorée des matins de cette trempe si désespérée. Il avait beau accélérer, ses chenilles pataugeaient dans le magma terreux. Le canon se dressait fiérement vers le ciel pour ne jamais voir la terre.

"__ Sergent, ça sert à rien ! Il est bloqué ! Fit un tankiste en sortant sa tête de la tourelle.

__ et bien dites aux gens de l'infanterie que nous escortons qu'ils se magnent pour évacuer ce putain de tas de ferraille de ce trou d'obus Weber !

__ Mais sergent, le char risque de faire des mouvements brusques, c'est dangereux pour eux.

Le sergent savait que son subordonné avait raison. Il s'en mordait les doigts et ne cessait de jeter des coups d'oeil vers le camion transportant l'infanterie de soutien. Un officier sortit du camion prendre des nouvelles.

"__ Et alors ?

__ Alors sergent, fit le chef de char, il se trouve que notre petit palais est bloqué dans la boue ! Et qu'il est une cible facile pour l'aviation ennemi et les terroristes ( résistants quoi ) ! Imaginez qu'une petite dizaine de ces polasks têtus sortent des bois pour nous attaquer ! Que ferons nous ?

__ votre canon est toujours en état ?

__ Oui mais si la tourelle tourne, il risque de s'enfoncer dans le sol à cause de l'angle d'inclinaison de la caisse.

__ Je vois... c'est assez embêtant... voulez vous que j'envoie un binôme ou deux faire une petite patrouille dans les environs ? demanda le sergent d'infanterie.

__ Nan, pas besoin. Il y a un hameau et trois fermes isolés dans un rayons de 10 kilomètres, on devrait bien trouver quelques chevaux à atteler ! On les attaches à quelques poignées sur les rebords blindés des chenilles, et ça suffira. Proposa le tankiste.

__ vous êtes sûr que des chevaux pourront ... ?

__ Ah ! Ça ce voit que vous êtes de la ville vous ! Un ou deux bons chevaux de traies peuvent tirer n'importe quel véhicule sergent ! Surtout croisé avec du comtois, il n'y a rien de mieux. Mon père en avait... Le silence de l'amertume et de la nostalgie de l'arrière s'installa alors, sous la pluie battante, à côté d'une épave d'acier, les regards observèrent le sol, unique salut, bercail de la dernière chance.

__ Ne me parlez pas de l'arrière, j'y suis retourné il y a une semaine pour une permission ! Stanislastadt a bien changé.

__ Stanislastadt, c'est la Stanislasie, mais la Stanislasie n'est pas Stanislastadt sergent ! Fit le chef de tank, rassurant et confiant. Vous avez bien un caporal débonnaire et une seconde classe diplomate avec vous pour aller nous chercher quelques chevaux ?

__ Sûr ! fit le sergent; il s'en retourna alors au camion où se troupes fraîches patientaient dans un calme prussien. Deux soldats en sortirent avec un ordre de mission et une carte, plus des moyens de communication. Et ne les fatiguez pas trop !" Ordonna le sergent, à propos des chevaux.
quelques heures plus tard, les deux soldats revinrent avec trois bonnes bêtes et du matériel d'attelage.

"__ Le paysan était sacrément méfiant ! Il a pas voulu en mordre. Mais il nous a refilé ces bonnes bêtes ! Fit la seconde classe, tenant un cheval.

__ Mais il semblait apeuré et anxieux. J'ai vérifié son identité, et d'après le fichier local, son fils serait en détention pour terrorisme et collaboration avec l'ennemi de l'Otan et Unioniste. Fit le caporal.

__ Ah, ben encore un qui ne voulait pas de problème, c'est bien ! Se réjouit le sergent.

__ Dites soldat, vous avez une voix bien fluette !

__ Ben, c'est une voix normale pour une femme sergent. répondis la caporal, étonnée.

_ ahem, en effet oui. Bon attelez moi ces bonnes bêtes sur les poignées, ici, là et ici tiens ! Ordonna le chef de char, en montrant des poignées sur la chenille gauche, droite, et sur la caisse. Le char ne bougea plus. Les chevaux tirèrent de toute leur force et le koenigdrache accéléra par toute la puissance de son moteur et le monstre fut débourbé.

Le chef de tank retourna dans son engin à côté de l'artilleur fan de jimi Hendrix. Ce type mettait toujours de la bonne musique, de telle sorte qu'on en oubliait tout, la guerre, le front, l'arrière... et les obus disposés à côté.
La petite colonne reprit son chemin vers son objectif où les effectifs de la prochaine offensive devaient se retrouver: Lubin. Une ville, une petite campagne du nord de la basse Silésie.
Plus tard, le paysan qui avait prêté ses chevaux fut retrouvé mort. On accusa les "terroristes". Le crime ? Collaboration avec l'ennemi. Son fils ne devait alors plus croire en une libération par ses camarades, et devait préparer un long printemps en taule.
Finalement, le vieux paysan avait tout perdu. Sa vie, et l'espérance de voir son fils libéré. Je crois qu'on appelle ça l'absurdité de la guerre. Sauf qu'ici, l'absurde ne fait pas rire, même pas un artilleur tankiste fan de Jimi Hendrix, alors...















Toujours dans les territoires occupés par les stanis, il y a avait en république Tchèque une forte présence stanislasienne. Par là je veux dire que ce petit pays devait supporter la présence de centaine de blindés, et de cent milles hommes en armes; sans compter les gens des services administratifs, et les collaborateurs.
Collaborateurs ? En effet, encore aujourd'hui, je suis toujours impressionné par cette vague pitoyable. Ce n'était pourtant pas par amour, ni pour l'idéologie que cette vague est apparue; mais plus par étourdissement et traumatisme. En effet, quand vous voyez votre pays envahi en quelques jours, quelques semaines, vos soldats partirent dans tout les sens, vos alliés se débiner, il se créer en vous une sorte de sentiment, de la vulnérabilité mélangé à de la fascination.
Et le désespoir s'accroissait quand les tchèques ne voyaient rien venir de l'ouest. Le sentiment de trahison augmentaient quand ils apprenaient que la Pologne se rendait. Même les résistants étaient vert de rage et de jalousie quand Bruxelles leurs disait: pas d'offensive de prévu pour vous, alors que l'occasion était trop belle.
Piket m'avait d'ailleurs signalé qu'une offensive sur Prague aurait signé le glas de la blitzkrieg à la stanislasienne, coupant tout moyen de logistique et de communication dans l'arrière de nos lignes; ouvrant une route vers Vienne et Varsovie, Budapest... Bucarest.
Mais voilà, ce pauvre petit pays n'avait pas été gâté et devait en plus subir une implacable occupation, au même titre que leurs frères slovaque qui n'avaient rien vu venir.
L'organisation administrative du pays était assez simple. Elle était divisé en région militaire, dirigé par un officier haut gradé, adjoint d'un chef local, eux même subordonnés à Prague, où le gouvernement dirigé par une sorte de chef de gouvernement, était associé à un commissaire général du Reich, de l'empire, souvent un haut gradé.
Ainsi, le pays était totalement assujetti aux militaires stanislasiens qui, au départ, se comportaient de façon cordiale pour gagner la sympathie des ouvriers et des " cerveaux " dont ils avaient besoin pour l'effort de guerre. Mais aussi, pour gagner en popularité auprès des jeunes, dont le colonel Tiso avait déclaré: " les tchèques pourraient faire de bon soldat, à condition qu'ils soient dirigés dans le bon sens, vers l'ouest. "

Il n'était pas rare non plus, comme dans beaucoup de territoires occupés, de voir des officiers ou des fonctionnaires de l'État loger chez les autochtones. Cela pouvait être parfois assez froid, mais aussi chaleureux. Il y avait de tout, et la plus part du temps, les officiers pouvaient loger dans des grandes maisons, des châteaux abandonnés par leurs occupants durant l'exode des réfugiers. Mais quand on se retrouvait en pleine cambrousse, la ferme du meilleurs exploitant du coin était un lieu privilégié. En fait on avait pas tellement le choix.
Ainsi, durant l'hiver 2020/2021, une ferme du nord de la république tchèque était occupé par les stanis. Parmi ceux-ci, un lieutenant qui cultivait manifestement une politesse glaciale, s'éffaçant devant la maitresse des lieux mais ne recherchant aucun contact.

Un soir après le dîner, alors que toute la famille tchèque est réunie dans le salon, seule pièce suffisamment chauffée à cause des restrictions de guerre, il frappa à la porte et entra, effondré en larme apprenant à la famille tchèque qu'il venait d'être mis au courant de la disparition de l'intégralité de sa famille dans un bombardement allié .
Il s'est alors présenté : " Edgard Famius, chirurgien dentiste à Stanislastadt ." Il sortit des photos tout en sanglotant. En assez peu de temps, il se reprit et sortit de la maison.

Quelques jours plus tard, il est revenu présenter ses excuses pour un comportement qu'il jugeait indigne d'un soldat de la KaiserWehr, a fait part de sa foi au Kaiser Ervig Ier et en la victoire. Et c'était pourtant durant la contre offensive américaine sur Vienne de janvier 2021.

Il est alors le souvenir pour cette famille, d'un ennemi abandonnant son armure pour aller chercher un peu de réconfort dans une famille tchèque

D'ailleurs, c'est durant la contre-offensive des alliés que le nombre de membres de la résistance augmenta. Ainsi, il passa de cinq milles membres à dix milles en deux mois... pour se tasser par la suite. En effet, l'annonce de la reprise de Vienne, et de l'encerclement des rares troupes alliés encore présente entre la capitale autrichienne et Bratislava, et des moyens mis en œuvre en refroidit plus d'un.
La défaite alliée signa aussi l'affaiblissement des moyens aériens de l'Otan et de l'U.E, ce qui entraina irrémédiablement une baisse des livraisons d'armes à toute les résistances, qu'elle soit tchèque, ou Slovène. Il y eut aussi une baisse du morale des combattants de l'ombre, des désertions, mais aussi, phénomène étrange et imprévisible, une petite hausse du nombre de subversif indépendant.
Et malgré Xana, malgré les larmes du stani, malgré le renversement de situation, malgré tout cela, il y avait des combattants de l'ombre. Mais comme le disait le général baron Ernst Von Schleigen, proche du Kaiser: " sans eux, la guerre n'aurait plus de sens, et notre combat serait amorphe " .
Je tiens aussi à noter un point important dans cette exemple d'un pays occupé de façon protectionniste, c'est que le 20 février 2021, le Kaiser décida de changer le statut de certain mouvement de résistance. Chose qui lui semblait importante. Ainsi, la Ligue pour la Libération Nationale, mouvement slovène, passa du statut de mouvement terroriste à celui d'armée paramilitaire (elle avait en effet la consistance d'une division blindée). Ainsi, ces résistants ne dépendaient plus des lois anti terroriste stanislasienne, mais du droit international.
Que cherchait le Kaiser ? Sans doute à ménager des futurs soldats de sa future grande armée, impressionné qu'il avait été par leur potentiel. A rassurer les populations locales ? A créer un effet boule de neige dans les rangs des résistants ? Préparait-il une amnistie ou était-ce un point clé de négociations secrètes entres ennemis ?
Sans doute tout ceci à la fois. Mais une chose est sûr, c'est que ceux qui étaient capturés étaient directement envoyés "l'effort de guerre " quelque soit l'âge.
Ce qui ne dépassait pas le millier au début de la guerre, atteignit le million début 2021. Et avec une rémunération de 200 RG pour " la décence de vie ", la plupart n'avaient même pas de quoi nourrir leur famille. Il fallait qu'elle fasse une demande, ce qui, par un système de taxe et de suivit des impôts, engraissait la machine de guerre stanislasienne.
Je vous passerais les endoctrinements dans les écoles des territoires occupés, de la maternelle à l'université, encourageant à l'échange avec les petits stanis, présentant le Kaiser comme un quelqu'un qui vous veut du bien.
De plus, les soldats stanislasiens étaient souvent implantés dans un endroit précis de la carte militaire, de sorte qu'il s'attache au lieu qu'il occupait, et que les occupés... s'attache à lui. Le drill stanislasien, mélangeant dureté prussienne et efficacité anglo saxonne, devait, normalement, fasciner ennemi comme allié. Mais aussi faire du simple mobilisé ou du chevronné professionnel, un soldat exemplaire et méticuleux, permettant ainsi de grandes prouesses au combat, comme une implantation nette dans les territoires occupés. C'était ce que devait subir dix % des stanislasiens.

Alors, pendant quand vous verrez deux personnes veillant sur une épée à dix milles kilomètres de là, quelque unes vacant vers le Royaume Unis, d'autres espionner des jeunes gens, certaines se faisant massacrer au combat. N'oubliez pas ce qu'il se passe derrière. N'oubliez pas le contexte, ce qui suit, se qui précède.

Mais surtout, il ne faut pas oublier que derrière les exemples que je vous aie cité, il y avait la stanislasisation de la société, dans huit pays occupés. Soit environ cent-trente-cinq-millions cinq-cents-onze-milles vingt-six individus sans compter les stanislasiens eux même et les mobilisés et prisonniers de guerre_ qui était, soit dit au passage, concerné par cette stanislasisation.
Ici, le Kaiser testait ce qu'il réservait pour l'Allemagne.













Berlin... 12h15 pm.

Un convoi militaire arriva à la gare centrale de Berlin. Certains wagons avaient été endommagés notamment par les raids aériens Russes et stanis. Les voitures déversèrent leurs flots de soldats tout équipés et complètement perdus. Parmi-eux, Mick du Nevada, et Max, notre petit gars du Dakota du Nord. Sergent leur sergent des yeux, ou un caporal, n'importe; ils remarquèrent une tache sombre s'agrandirent au sol. Celle-ci recouvrait une bonne partie de la gare.
Les sirènes retentirent. Des cris d'affolement s'élevèrent au milieu de la cohue. Les pupilles de Max se dilatèrent devant l'horreur qui se présentait à lui. Il ne pu voir que la main du Diable.
Mick l'entraina avec lui dans sa chute au sol, pour se protéger des bombardements.
Le Kain reprenait du service et larguait son lot quotidien de bombes sur la ville. Une ville que le Kaiser n'aimait guère. Et comme il le disait: "il est plus facile de déblayer des gravats que de tout devoir détruire sois même, pour reconstruire ensuite."














Amazonia... Karlstadt, dans un cachot de la garnison...

"- C'est ici. " Déclara Juanezen, en ouvrant la porte d'un cachot infecte, aux pierres granuleuses et grises; sur lesquelles du lichens avait poussé. La lumière argenté transparaissait de par la fenêtre de barbelés et de barreaux, à deux mètres du sol. Si on pouvait appeler ça un sol.
Le baron et Zucka observèrent le fameux prisonnier tapit dans l'ombre, à genou, le menton embrassant la terre humide et ensanglantée du par terre.
Trait asiatique, sombre, habits de cuire et restes d'équipements spéciaux. Il avait tout de l'aventurier raté.

"- Le plus dangereux ! Il vraiment faillit mettre la main sur l'épée, mais on a réussit à l'en empêcher. Pas vrai ? Fit l'adjudant en mettant un coup de pied dans le ventre du prisonnier. Il ne veut pas parler. On sait rien de lui. On a tout essayé, même les trucs les plus sordides. On hésite à envoyé un message à la métropole. De toute façon on sait que le Kaiser demandera sa liquidation, et que de toute façon... enfin vous savez. "

Il eut un long silence dans la pièce. Juanezen attendait une réponse. Zucka observait le prisonnier, et Von Munchhausen regardait les gouttelettes d'eau tomber le long du mur. Erosion de la tyrannie.

"- J'ai une idée, fit le baron. Que l'on remplisse une baignoire d'eau.

__ Vous n'allez tout de même pas faire ça ? Même nous on a pas oser ! S'insurgea l'adjudant.

__ ce n'est gère original, mais ça marche toujours." Ria Zucka.

On apporta un bidon d'eau. A intervalle régulier, on plongeait le prisonnier dans cette eau sale et glacée pendant de longue seconde. Toujours plus longs ces intervalles. Une fois, deux fois, quatre fois. Mais toujours les même questions. Qui êtes vous d'où venez vous ? Une réponse. Affaire bouclée.
Une estafette du colonel arrive. Liquidation. Qui sait, c'est peut être un agent d'europa ?
Tchang Yangzeh avait vingt six ans. Il était du sud de la Chine et s'était mis en tête de trouver Soul Blade. Europa avait financé son projet comme à plein d'autres chasseurs de prime. Il mourut d'une attaque cérébrale de neuf millimètre dans la tête. On ne le retrouva jamais. D'ailleurs, il n'a jamais exister. Tout comme soul blade n'est ce pas ?
Le baron et le capitaine Zucka quittèrent la garnison de Karlstadt. Ils savaient qu'ils seraient toujours le bienvenu ici. On utilisa la technique du baron pour les autres prisonniers secrets qui s'étaient approchés de trop près du nouveau bijou de la couronne.
Juanezen était heureux, peut-être qu'on parlerait de lui à la capitale ? Et quand enfin le baron et le capitaine Zucka arrivèrent à Stanislastadt, ils croisèrent Vladek, son fils Noss et Take Ichijozen en sang et blessé, aidés par quelques gars de la Sécurité Nationale et des chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe.















Zone ouest d'occupation stanislasienne de Varsovie... QG du général Von Schleigen...

Von schleigen. Ernst Von Schleigen. Le héros de Slovénie, le tombeur de Prague, le pourfendeur de Silésie. Lui, l'ami du Kaiser, le meilleur d'entre eux. Lui qui savait tout du maitre hippogriffe. La copie de sa majesté: yeux bleus et cheveux noirs. Mais Ernst avait l'air plus serein; il était toujours accompagné de ce calme olympien qui séduisait son entourage. Le Kaiser l'aimait aussi pour ça.
Mais en cette journée de Mars, le temps n'était plus à la rigolade dans les restaurants de Varsovie, entrain de parader dans les rues vides de la ville. Parfois les sirènes retentissaient lorsqu'un avion Allié passait au dessus de la cité polonaise.
Mais ce premier Mars était tout particulier vu que le général avait réuni tout ses officiers d'état major, ainsi que les "commissaires du Reich", ces administrateurs politiques. Lui même était le maitre incontesté de la Pologne abattue, la Pologne humiliée, la Pologne occupée, la Pologne loin d'être libérée. Réunis dans le Palais Royal de Varsovie, ils discutaient autour d'une carte et recevaient des informations en temps réel.

"__ Il y a une division blindée dans la région de Krostzyn, ainsi qu'à Szczecin, Zielona Gora, Wroclaw. Cela nous fait 75 milles hommes en arme massés à la frontière dans le dispositif rétroactif de défense-contre attaque vers l'ouest.

__ combien de blindés général ? Demanda Ernst, anxieux.

__ 750 mein Err. Dont cent KoeningDrache et le double de chars hermanus.

__ Pièce d'artillerie ?

__ 2500. Dont 50% de pièce de 160mm. Trente canons automoteurs. Un général d'artillerie.

__Aviation.

__ cinquante chasseurs bombardiers griffons 3000 mein Err. Répondit un général de brigade aérienne.

__ Et le génie ?

__ Opérationnel mein Err. Nous pouvons fournir 7000.

Ernst sourit nerveusement, il secoua la tête et se redressa.

__ Ah... comment peut-on sortir autan d'hommes comme ça ? dit-il à la cantonade. Le Kaiser m'a nommé chef suprême des troupes de la Kaiserwehr en Pologne... la date de l'offensive a été fixé pour le premier Avril.

Il eut alors un immense silence dans la pièce, comme si une enclume était tombée sur la tête de chacun des officiers.

__ C'est une blague ? Demanda un officier de la Kaiserluftwaffe.

__ Les américains nous ont bien attaqué durant la période des fêtes. Rétorqua son collègue.

Une dépêche arriva de Gdansk; l'estafette passa le précieux message au plus jeune général de l'empire qui le lut attentivement.

__ Le contre-amiral Bazaine se plaint des attaques aériennes quotidiennes des alliés. Il demande l'autorisation d'utiliser les bâtiments de guerre polonais capturés pour répondre plus efficacement à ces attaques... Mais bien sûr qu'il a l'autorisation cet imbécile !! Ernst répondit rapidement à ce message et Xana joua les facteurs. Messieurs, 75 000 hommes, ce n'est pas suffisant. Kohler qui est chef suprême des forces de la Kaiserwehr en république Tchèque aurau à sa disposition cent milles hommes ! 800 chars ! Ce n'est pas acceptable ! Et Pletzy qui manque d'effectif pour bouter définitivement les américains d'Autriche...

Une autre estafette se présenta alors, une petite carte mémoire à la main qu'il présenta au général après l'avoir interrompu et salué. Ils mirent cette petite carte sur le premier ordinateur venu et lu le fichier, une vidéo amateur.
Dessus, des troupes de l'Otan que l'on reconnaissait à leur écussons, après avoir mutilé et sauvagement fracassé un soldat, le mirent contre un mur. Le soldat stanislasien était rouge de sang et complètement épuisé. Les soldats le déchiquetèrent avec leur fusil. Le stani tomba à terre, en loque et bien mort. C'était un soldat de la légion 666.
Le sergent Kotouzov, représentant de la légion 666 auprès de l'état major, avait les pupilles dillattées de terreur devant cet horrible spectacle.
Ces camarades réputés invicibles se faisaient massacrer, humilier dans d'atroces souffrance. Lui savait ce qu'était que le manque de sang pour la régénération, une souffrance atroce. Non seulement on devenait comme un toxicomane, en manque d'hémoglobine pour soigner la blessure, mais en plus celle-ci faisait affreusement mal. Et puis, les effets psychologiques, la honte. L'honneur du soldat en était anéanti, comme celui de l'homme.
Kotouzov détourna son regard et vit avec un certain apaisement que ses collègues étaient dans le même état que lui.

"__ Ils ne savent pas comme les tuer, alors ils les vident de leur sang... murmura un colonel. Mais c'est horrible !

__ Que devons nous faire mon général ?

__ D'où vient cette vidéo ? demanda Ernst à l'estafette.

__ De linz mein Err. On la retrouvé sur le cadavre d'un soldat américain. Le général Pletzy vous l'a personnellement envoyé. Vu que vous... connaissez le Kaiser ... Kohler est aussi au courant ! Se rattrapa le soldat, se rendant compte de l'indiscrétion de sa précédente phrase. Mais le Kaiser ne l'est pas... si je puis me permettre, je crois que personne n'ose lui dire et qu'ils... comptaient sur vous pour lui annoncer ?... enfin c'est ce qu'on dit !

__ C'est bien... vous osez émettre une opinion sensé... vous ferez un bon officier ! Dit Ernst, pensif et si sérieux. Le soldat n'avait pas tort. Je veux avoir tout les renseignements possible sur ces exactions avant d'en informer Stanislastadt ! Il faut que nous soyons les premiers... Schnell !"
Alors tout le monde se remua et les officier d'état major reprirent leur discussion. Ils firent une conjonction entre la légion 666 et Berlin.














Noss et Take était revenu. Les deux jeunes vampires étaient de retour de leur petit voyage à travers l'europe, et notamment le Royaume-Uni où ils avaient retrouvé Vladek. Mais le Kaiser désirait des explications. Depuis la fin février, il était retourné au Ganondorf dans le nord de la Stanislasie, bravant les bombardements alliés qui faisaient des centaines de morts par jour. Et l'empereur n'était pas de bonne humeur...

"__ J'aimerais ! Dit-il, que l'on m'explique comme mes meilleurs éléments ! L'élite de l'élite ! Mes plus fidèles serviteurs peuvent-ils revenir dans un état pareil ! Je vous avais demandé d'aller me chercher ce morceau de ferraille chez les rossbifs ! Pas de faire un massacre dans la tour de Londres !

__ maitre... commença vladek, dont les bras étaient pleins de bleus.

__ Zucka qui n'est qu'un simple humain est revenu en entier lui ! Von Munchhausen qui n'est qu'un jeune vampire d'à peine deux siècles est revenu grandit !!! Et avec le morceau de l'épée ! Les bulgares et les roumains ont fait leur travaille avec zèle ! Nous avons beau avoir maintenant Soul Blade...

__ Maitre ! Tonna Noss, sauf votre respect, nous sommes revenu avec le morceau manquant...

__ Et après ? J'avais demandé à Vladek de ne pas laisser de traces ! En quoi l'avez vous aidé ? Le sun ! Le times ! Tous parle de massacre à Londres !!! Qu'avez vous foutu ? Hurla l'empereur, brandissant des journaux britannique avec les méfaits des trois vampires en titre ! Cela donne encore plus d'indice à Europa !

__ Mein Kaiser, nous avons fait ce que nous avons pu, mais nous avons croisé le majordome des Windosr, Walter et ...

__ Et un pieu dans le coeur vous connaissez ? N'est ce pas le genre de truc de sorcier de carnaval que vous apprenez que dans vos stupides académies dans lequel l'Etat dépense des millions chaque années ? Toute ma vie le conclave des vampires m'a trahi ! Et je ne suis même pas sûr de pouvoir faire confiance aux lycans ! Je ne suis pas allé une grande académie moi, où vous apprenez à manier le couteau et la fourchette ! J'ai appris sur le tas vos coutumes ! Et c'est en content sur moi même que j'ai pu anéantir toute résistance néfaste à mon projet politique ! Si il y avait fallut que je compte sur l'un d'entre vous, cela fait longtemps que mon coup aurait été déchiqueté ! "

La tempête passe et le Kaiser s'affaissa dans son siège et remit sa mèche de cheveux rebelle en place. Les autres regardaient leurs pieds et ne comprenaient plus rien à la situation.

"__ Comment voulez vous diriger un pays dans ces conditions ? Et que voulez vous que je fasse de cette babiole ? Fit l'empereur, montrant Soul Blade sur la table. Je n'ai jamais cru à cette légende. Ce n'était qu'une manœuvre pour détourner l'attention de Europa.

Les trois vampires en eurent le souffle coupé et sentirent trahis.

__ En effet... la légion 666 est victimes de pertes importantes. On vide de leur sang vos frères, on les mutiles, on les trompe, et on les exécute. Il y a déjà eu une centaine de victime d'après le général Von Schleigen. Oui messieurs, vos frères avide de sang... sont victime de crimes de guerre par les armées de la liberté des droits de l'homme et autres conneries jouissantes de Amnesty ! Mais vous vous en foutez, c'est de la vermine hein ? Ils ne savent pas manier le couteau et la fourchette ! Ils se battent et... enfin. J'ai pris ma décision.

__ Plait-il mein Kaiser ? fit Take, ignare.

__ Je vous avais parlé d'une armée de vampire naturel monsieur Ischijozen. J'ai pris ma décision, j'ai décidé d'en lever mille. Débrouillez vous pour recruter ! Et inutile que vous en ferez parti vous et ... monsieur Noss...

Ce dernier prit la dernière remarque en plein coeur. C'était la première fois que son petit Ervig, l'enfant qu'il avait vu grandir, l'appelait ainsi. Il se résigna dans la mélancolie et la torpeur sans lendemain pour s'éclipser. Il recevrait prochainement ses papiers d'affectation. Il allait voir ce qu'était qu'une guerre humaine.

__ Sortez. ...

__ qu'allez vous faire de cette '' babiole"" maitre ? Demanda Vladek, sarcastique.

__ SORTEZ !!! Ils obéirent sans protester et déguerpir vite fait de ce bureau maudit. Dans le vestibule, ils se regardèrent, souffle saccadé et yeux tristes ainsi qu'exorbités. Ils ne comprenaient plus. Même Vladek.

__ Je ne comprend pas... on lui ramène l'épée maléfique et il n'est pas content...

__ MERDE ! Hurla Vladek, frappant contre le mur. N'avez vous toujours pas compris qu'il n'y avait pas d'épée maléfique ni d'épée du bien bande de petits cons ?! Ce ne sont que des foutaises ! Des symboles ! De la politique !!!

__ ... Quoi ? Fit Noss abasourdi.

__ Parfaitement. Elles sont tout ce qu'il y a de plus normales ! Tout ça c'est de la politique les gamins ! Ces foutus anglais avaient juste en leur possession un objet de la couronne ! Expliqua Vladek.

Noss et Take se regardèrent tour à tour; l'incompréhension et la trahison se lisait sur leur visage.

__ Excusez moi jeunes gens, fit le vampire, poussant les cadets, mais j'ai un thé à préparer pour sa majesté ! Vladek disparut alors dans les couloirs.
Fritz Borodini apparut alors discrètement, arrivant par une autre aile du chalet. Noss et Take étaient effondrés dans des sièges, face contre genoux et les mains implorant le ciel.
Il s'arrêta quelques secondes les observa et entra dans le bureau du Kaiser sans prendre la peine de frapper. Il referma la porte discrètement, sans faire frémir les jeunes gens encore sous le choc de la stupidité politique.
Il vit ensuite le triste spectacle que voici. Un père de famille de trente ans, la mine ravagé par l'angoisse et le stress, effondré dans son fauteuil de cuir noir, les bras haletant vers le sol nerveusement, une jambe tremblant frénétiquement. Ce qui résonnait dans ce bureau si grand si vaste et pourtant si petit, c'était du schubert, le Trio op 100 plus précisement.
D'un pas lent et sans arrière pensées, Fritz s'approcha de son chef. Celui-ci préférait fermer les yeux. Il lui s'assit à ses côtés et lui prit la main droite. Une main droite molle et tremblante.

"__ Vous n'étiez pas comme cela avant... mein Kaiser.

__ J'aimerais pouvoir dire que c'est de la faute à Eva... mais ce serait un immense mensonge... Ervig rouvrit les yeux et regarda son collaborateur et augmenta la pression de sa main. Le bilan Fritz ?

__ 350 milles morts dans notre camps mein Kaiser. Militaires et civiles. Une perte de plusieurs milliards de ReichGeld. Le Kaiser détourna son regard pour le poser sur une carte. Fritz le suivit et tomba sur Liechtenstein.
C'était tellement absurde, tellement ridicule.

__ pourquoi cette épée mein Kaiser ?

Le Kaiser le regarda alors. Ce n'étaient des yeux rouges. Ni de tendres yeux bleus. C'était un regard gris, tranchant et glacial. Une machoire serrée et un front lisse. Des sourcils plats et un corps relâché. Etait-ce de la torture morale, ou sentimentale ... ?

__ Soyez gentil Fritz, convoquez moi Zucka... j'aimerais voir si il a l'étoffe d'un commandant...

Fritz se leva alors et domina son chef de toute sa hauteur. Il le regarda d'un regard résigné et attristé, voir suppliant.

"__ Vous devriez vous reposer mein Kaiser.

Ervig lâcha la main de son collaborateur et porta ses doigts tremblants jusq'à son front plissé, comme dans une intense concentration.

__ Il commandera le commando de vampires naturels que j'ai levé ! Dites à Hertz, le chef de la Kaiserluftwaffe de prévoir une opération aéroportée...

__ Vous souvenez vous de la première fois que vous êtes venu ici mein Kaiser ? Vous respiriez la santé... et vous étiez si radieux...

__ Pourquoi dites-vous cela Fritz ? Serais-je un vieux croutons ? Demanda Ervig, blasé.

__ Presque mein Kaiser ! Et c'est cela qui m'attriste. Fritz retint un geste de la main qui avait l'air plein de sincérité, mais se résigna devant ce regard à sortir. Ce n'était pas un regard haineux, c'est le regard d'une personne réalisant quelque chose d'important.
Et comme quand il était venu, le secrétaire général du palais ferma la porte du bureau discrètement. Il se retrouva alors face à deux jeunes vampires debout et le regard rouge perçant. Fritz se débattit de cette emprise psychique et joua de ses épaules pour se frayer un chemin. Avant de sortir du vestibule, il se retourna plein de fougue et de vérité.

"__ Vous n'avez pas à me juger ! Et encore moins le Kaiser ! Surtout vous Noss ! Car vous étiez au courant à l'époque. Quand le Kaiser est venu pour la toute première fois ici ! " Fritz jaugea l'ambiance bien pourrie et sortit de la pièce.
Take retourna son regard vide, plein de questions vers son ami qui baissait les yeux et qui fuyait déjà. Take resta planté là, seul. Jusqu'à ce qu'une jeune estafette rattachée aux services de l'ordre des chevaliers se présente. Il salua Take et fit part de sa mission, pensant avoir affaire à un subordonné.

"__ Je dois voir le Kaiser impérativement. C'est à propos de ces deux jeunes chasseurs de monstres italiens de Europa. Le comte Hardaven demande si il doit appliquer la mesure spéciale.

Une ombre sortit du bureau du Kaiser. Lente et diaphane. Ervig porta son regard sur la jeune estafette.

"__ Ah ! Vous êtes ?

__ Heil und respect mein Kaiser ! Caporal Wolfy du 250 ème régiment spécial de l'ordre des chevaliers de Europa. Le comte Hardaven demande ce qu'il doit faire à propos des deux jeunes italiens d'europa chasseurs de monstres...

__ Je ne veux plus en entendre parler. Le même sort pour toute cette vermine de Europa ! Fit Ervig, absent et sortant du vestibule, laissant l'estafette pantois. moi, je dois mettre une chose au claire avec Fritz..."

Wolfy observa Take, béa, et Take fuya son regard plein de: Eh oui ! c'est comme ça ! Prépare ton flingue ! Puis il disparut lui aussi.
Wolfy resta là. Il nota rapidement à côté des noms des deux gosses: à faire disparaitre... mais raya la note et sortit du Ganondorf avec un beau cas de conscience et une belle prise de tête.














QG de l'ordre des chevaliers de l'hippogriffe.

L'estafette avançait dans les couloirs. Sombres et glauques, ceux-ci ne semblaient vouloir donner aucun répit à leurs voyageurs. C'étaient en effet les couloirs de la prison... on entendait par ici et par là les cris désespérés de quelques prisonniers.
L'estafette s'arrêta devant une cellule et présenta sa carte au garde.

"__ Hey ! Qu'est ce que l'on va bien pouvoir faire de ces deux gosses ? Demanda-t-il.

__ On va les ramener chez eux. Répondit l'estafette, neutre.

__ Chez eux ? Pourtant j'ai eu ouïe dire qu'ils étaient orphelins ! On les exécute pas ? Ils ont pourtant participé d'une certaine façon à l'attentat contre le Kaiser et ils font partit d'Europa !

L'estafette fusilla le garde de son regard chocolat et fit une moue de dégout.

__ Ah ! Si il fallait confier des responsabilités à des gars comme vous, ça ferait longtemps qu'on aurait tous un trou dans la tête ! Passez moi ces gosses.

Le garde observa son interlocuteur, honteux. Il baissa les yeux et composa le code de la cellule. La porte s'ouvrit sur les deux enfants, le petit brun lunatique et la petite blonde qui n'était plus joyeuse, du tout. Sans aucun ménagement, l'estafette les prit par les épaules et les fit sortir de ce capharnaüm. La porte se ferma dans un crissement sinistre dans le dos de deux jeunes gens. Un autre garde arriva par petites foulées pour escorter cet étrange trio, il devait être en retard.
Sans aucun mot, on sortit les deux jeunes italiens d'Europa.
On les conduisit pourtant dans une autre cellule où un officier en uniforme, de petite taille et à la moustache grisonnante les attendait derrière une table rectangulaire et froide.

"__ Bonjour jeunes gens, dit-il souriant, je suis le major Kartum. On vous a emmené ici pour que vous répondiez_ encore_ à quelques questions avant votre départ. On indiqua leur place aux enfants et ceux-ci s'exécutèrent sans autre forme de procès.

__ Savez vous où nous sommes ?

__ non. Répondit Zak, le petit garçon.

__ Pourquoi avez vous été amené ici ?

__ Parce que nous avons été complice d'un attentat contre le Kaiser. Répondit la petite blonde.

__ Que savez vous d'Europa ?

__ c'est une organisation criminelle qui veut détruire l'Equilibre. Répondit Zack.

__ Comment avez vous été amené à Europa ?

Cette fois, il eut un silence général. La pression montait et les gardes, ainsi que le major, fusillaient les enfants du regard, exerçant une pression horrible.

__ Child' agency ! Répondit Zack, craquant, au bord des larmes. Son amie n'eut aucune compassion au contraire. Son ami avait brisé la loi du silence, il avait donné tout un réseau. C'était une balance, un traitre.

__ Child... agency... nota un soldat, dressant le procès verbal de l'interrogatoire.

__ Voila jeunes gens ! Fit Kartum, souriant, vous êtes libre à présent. Nos services ont trouvé une famille n'accueille chez vous en Italie, à Rome. Vous y serez amené prochainement. Ne vous inquiétez plus de rien maintenant, vous êtes protégé. " Kartum fit un geste vers un garde qui emmena les enfants sur le toit du bâtiment où un hélicoptère devait venir les chercher pour les emmener provisoirement dans un orphelinat de Stanislastadt. Le petit garçon tremblait de peur et de honte, tandis que la jeune fille était un véritable glaçon, encore sous le choc. Quel choc !

Le procès verbal fut transformé en rapport qui traversa tout les échelons de l'Ordre et des agences gouvernementales. Il n'y avait pourtant rien de tellement intéressant. Seul ce nom... Child' Agency... Potzen comme Olbricht relisait ce nom à plusieurs reprise et paniquèrent. Ils demandèrent immédiatement Schweister, l'attaché de l'empereur aux services de renseignements. C'était la panique...















confidentiel
ordre de mission de Ross Alexander
Ne pas emporter- ne pas photocopier
ne pas prendre de notes.

En automne 2020, l'armée impériale stanislasienne ont envahis l'Europe centrale avec la complicité de la Serbie, de la Roumanie et de la Bulgarie, aidant par là la Russie qui s'embourbait au nord de la Pologne et de l'Ukraine.
Ainsi, en moins de deux semaines, Vienne et Budapest tombent. Bratislava tombe aux mains des stanislasiens le 22 octobre. Prague est investit le 1er novembre. Les Forces du Pacte entrent dans le sud de la Pologne le 7 novembre. Et dans l'intervalle du deux au quatre décembre, c'est la Pologne qui se rend, malgré le soutien de l'Otan et de ses alliés. Cette campagne éclaire éclaire à couté la vie à près de deux cents milles personnes.
La Pologne est partagée en deux zones d'occupations entre la Stanislasie et la Russie par la Vistule. Varsovie est coupée en deux. L'Ukraine et partagée entre la Roumanie et la Russie par le Dniepr et la fameuse et ancienne route E375-E85-M08-E40. Il y a en tout plus de deux millions de soldats dans ces zones dont la moitié sont russes ou stanislasiens.
Les territoires occupés par les stanislasiens sont organisés en gouvernement général du Reich, dirigés par un gouvernement collaborationniste, secondé par un commissaire du reich nommé par Stanislastadt ainsi qu'un chef suprême des armées, forces occupantes. Les stanis contrôlent l'économie, la diplomatie et la défense de ces pays. Ainsi, le service militaire et de vigueur et les jeunes occupés doivent y participer obligatoirement.
Les mouvements de résistances sont impitoyablement traqués et les dissidents appelés terroristes doivent payer leur dette à la société par des " travaux d'intérêt général", dans les usines ou dans les fermes. Ils sont comme les prisonniers de guerre, utilisés comme main d'oeuvre.
La présence de membres de la légion 666 et surtout importante en Autriche, en république Tchèque et en Slovaquie. Certaines de leurs unités ont fait leur apparition en Pologne et en hongrie. D'après le MI-6, leur nombre n'excèderait pas 1000 à 2000 soldats. Ils n'ont pas vraiment de chef, mais des icones comme un lycans appelé " Kommandant." On ne sait rien de lui ni du créateur de ces monstres artificiels. Pour entrer dans cette légion, les examens sont très sévères. Aucuns de nos agents ont pu y entrer, et deux autres sont morts durant les préliminaires. Quatre ont mal réagis aux moyens utilisés pour les transformer en vampire et sont morts.
Les légionnaires 666 sont très puissants, et ont les sens et les réflexes plus développés, ainsi que leur force et leurs capacités. Ils sont donc très dangereux. Il faudra vous en méfier.

D'après un rapport de février dernier, nous avons appris que les forces du pacte prévoyaient une offensive générale sur l'Allemagne début Avril. Les stanis cache une importante réserve de blindés en Pologne, de chasseurs bombardiers en république Tchèque et de membre de la légion 666 en Autriche. Le MI-6 soupçonnerait leur utilisation dans des combats de montagne dans les monts Métallifères où le climat peut être très rude et dans les monts des géants, ainsi que dans les alpes.

Mission de Child Agency

Agent Choke, votre mission si vous l'acceptez, sera de vous infiltrer derrière les lignes stanis, de prendre le plus d'informations sur ces blindés en Pologne et ces chasseurs bombardiers en république Tchèque. Des agents du MI-6 se chargeront de les détruire. Vous devrez ensuite entrer en contact avec ces membres de la légion 666 pour recueillir un maximum d'informations sur eux, qui pourront être utilisés pour les contrer.
Child Agency a été choisie pour cette mission car la présence d'adulte pourrait éveiller des soupçons. Comme vous le savez, les enfants sont des espions quasi indétectable. Vous sez seul agent Choke. Vous rencontrerez sur votre parcours des agents du MI-6. La CIA et la DGSE participeront à cette mission. Vous les rencontrerez quand il le faudra, on vous l'indiquera sur place. Quand vous aurez finit de lire ce message, vous devrez être au dessus de la campagne de Gorzow, en Pologne, la plus grande réserve de blindé du pays. Bonne chance Vladimir Lescinsky, car tel est votre nom dans ce pays à présent.


Ross passa sa main dans ces cheveux châtains, geste significatif d'une nervosité à peine dissimulée. Il observa les lumières de la ville au loin, par le hublot et ses yeux bleus foncés scintillèrent. Le pilote lui fit signe qu'il devait sauté du petit appareil. Ross vérifia son parachute, retint sa respiration et sauta. Ca allait être la panique...














Une voiture s'enfonçait dans la sombre forêt. Les arbres bourgeonnaient et la terre gardait cette apparence gracieuse et humide. Les roues du véhicules produisaient d'immense clapotis à la surface des flaques d'eau.
Puis, la silhouette d'un immense manoir se dessinait à l'horizon, entres les branches désarticulés des feuillus et des conifères. Le garde chasse Kurt Marxbruder attendait au portail du manoir, à cheval. Inerte, le regard fixe et sombre, il détailla le véhicule qui venait de s'immobiliser devant lui. Il descendit de son destrier et alla ouvrir la portière.

"__ Merci monsieur Smollet, vous conduisez de mieux en mieux. Fit le maitre des lieux en sortant de la voiture. Bonjour Kurt.

__ Bonjour monsieur le baron, répondit le maitre d'arme, monsieur a-t-il fait bon voyage ? Il ferma la portière et Smollet alla garer la voiture.

__ Si vous parlez du voyage avec Smollet, ce fut effroyable, mais si vous parlez de ma petite escapade à KarlStadt, à Amazonia, je vous répondrais que je suis plus déçu qu'autre chose.

__ Ah ?

__ Kurt... la politique me dépasse vraiment. Je préfère penser à la destruction d'Europa, ce sera au moins une joie partagée et simple.

__ Je n'en doute pas une seconde monsieur le baron. Ils entrèrent à l'intérieur du domaine. L'immense bâtisse avait gardé sa forme monotone et triste. Le baron s'arrêta soudainement.

__ Comment va-t-elle ?

__ Le petit démon que vous avez engagé fait son travail à merveille, malgré un manque de discipline répugnant.

__ Le manque de discipline est un vice, une maladie pour notre nation dont notre Kaiser est le vaccin.

__ Je n'en doute pas monsieur le baron. Madame la baronne fait toujours des cauchemars, ses journées se composent de promenade à cheval ressemblant plus à des tentatives d'évasion.

__ vous a-t-elle parlé de ses cauchemars ?

__ même pas au docteur.

__ J'irais voir Kohl ! Il est diplômé en psychanalyse après tout ! Et c'est un spécialiste de notre race."
Ils pénétrèrent ensuite dans un vestibule. Le garde chasse prit alors les affaires de son maitre. Celui-ci se regarda quelques secondes dans la glace. C'était un Apollon mélancolique, sombre, et lunatique. Ses lèvres fines, ses yeux en amandes, et ses cheveux soyeux. Un monstre sous forme humaine, d'après le docteur Van Helsing, celui qui avait officiellement banni les gens de sa condition pour les jeter dans la li de l'humanité et du monde vivant. Il fallait que ça change. Il fallait un nouveau vaccin.
Le baron décida de se fier à son flair pour se diriger vers le séjour. Il y trouva une forme diaphane, posée dans le creux d'un fauteuil, au milieu des haillons d'argent du soleil traversant la fenêtre de cristal. Elle cousait. Une tapisserie magnifique, noire, blanche et rouge. Comme la Stanislasie... comme ses souvenirs. Elle détourna son regard vers lui e émit un simple son de bienvenu qui n'avait pas d'équivalent sobre dans ses yeux mais une lueur étincelante....

"__ Petite Fille, as-tu peur de la mort ? Redemandait la bête immonde qu'était le vampire devant elle. Celui-ci alla la frapper de plein fouet avec ses griffes coupantes comme des lames de rasoir. Alors Catherine se protégea le visage et ne pu voir, mais pu entendre le son d'un corps déchiqueté, et sentit le sang se répandre sur ses vêtements. Ce n'était pas pourtant le sien.
Elle découvrit son visage apeuré et pu voir son sauveur, et le cadavre du monstre. C'était un Apollon mélancolique, sombre, et lunatique. Ses lèvres fines, ses yeux en amandes, et ses cheveux soyeux, tergiversait avec ce qu'il était en train de faire, il se léchait les membres souillés par le sang de son congénère. Il tendit sa main vers elle, et Catherine la prit. Elle s'enveloppa dans son manteau beige, si chaud, si réconfortant.
Blessée, affaiblie, l'Apollon vampirique l'autorisa à boire un peu de son sang pour la réconforter. Il avait bien sentit l'aura de dhampire qui émanait de cette petite fille, mais il avait sentit qu'elle serait quelque chose d'important. Et puis les temps changeaient... comme la théorie de ce Van Helsing. Il fallait un vaccin, et chacun d'entre eux comme d'entre nous pouvait l'être.
La neige recouvrit tout, et ils disparurent. Il l'emmena dans un endroit où elle pourrait devenir quelque chose d'important.


La mémoire du baron revenait. Elle était devenue quelque chose d'important; pour lui. Au diable le reste. Il l'a prit dans ses bras. O qu'elle était faible. Il aurait pu accomplir ici même son devoir conjugal en toute normalité si l'aspirant Schrodinger n'aurait pas accompli son devoir de messager.

"__ Messire ! Un Kaiserbefehl émit par l'Ordre ! Vous êtes mobilisé pour...

__ Au diable le Kaiser, murmura le Baron, au diable l'Ordre et Europa ! Et au diable toi aussi petit, je te libère... " il disparu dans l'ombre, avec ça petite chose importante dans les bras.
Schro remarqua que le feu crépitant dans la cheminé l'invitait à quelques danses endiablées. Il s'y jeta pour retourner là où les hommes l'avaient abandonné. Avec l'ordre de mobilisation.













Port de Gdansk, Pologne...

"__ Ah la mer messieurs ! S'exclamait l'amiral Spontz, il n'y a que cette bonne mère pour civiliser quelque peu les guerres... ce qui ne veut pas dire qu'elles le deviennent ou qu'elles le sont ! " Le chef d'état-major de la Kaisermarine était en inspection générale dans l'immense port polonais. Alors qu'il circulait au milieu de ses officiers d'ordonnances et de ses aides de camps, les fusiliers marins étaient disposés en rangs, baïonnettes au canon, le petit pompon rouge frétillant au vent.

__ Nous avons capturé trois frégates au polonais amiral. Sans oublier les auxiliaires, les corvettes ainsi qu'un croiseur. Nous n'avons pas pu capturer leur sous marin hélas. Expliquait un capitaine de frégate, à la suite du grand amiral.

__ Les kalamars sont-ils arrivés ? Demanda l'amiral, en parlant du monstre de xana.

__ En effet amiral, nous en avons reçut dix exemplaires.

__ Ce ne devait pas être vingt ? S'inquiéta l'amiral.

__ Si, mais le second convoi a été attaqué par des terroristes !

__ Ah ces partisans ! Pesta Spontz en descendant de la passerelle, il faudra que Von Schleigen face quelque chose ! Ca ne peut durer. Y-at-il des problèmes notables dans Gdansk ?

__ Non amiral, c'est assez calme. Nous avons la population bien en main.

__ Tant mieux, car je vous le dis, les alliés sous-estime notre poids en mer Baltique, il faudra vous préparer à de grandes manœuvres dans les prochains mois. Et surtout vous préparer à des raids des partisans. Savez vous que les DCA ont descendu un avion furtif dans le ciel de Gorzow ? Un appareil britannique !

__ Oui, nous avons été prévenu.

__ Bonne chance messieurs. "L'amiral venait de descendre de la passerelle et monta dans sa voiture de service. La fanfare joua un air spécial de la Kaisermarine et l'invité d'honneur tira sa révérence.


Dans une forêt autour de Gorzow...

"__ Il ne passe pas beaucoup de Stanis ici ! " Disait Goreck, le guide de Ross. Cette forêt profonde était assez isolée de la ville qui avait été en expansion dans les années 2010. Ils marchèrent ainsi à travers bois, et après avoir traversé quelques murs de branches, dévalèrent sur un campement. Aussitôt les maquisards sortirent fusils et pistolets, couteaux et batons.

"__ Colibri rouge les gars ! Fit le guide. Les partisans baissèrent leurs armes et portèrent leur regard sur le rejeton qu'avait amené Goreck.

__ Qu'est ce que tu nous ramènes encore ? On avait dit au début du mouvement que l'on recrutait pas de gosses, trop dangereux ! Et il est où l'espion anglais ?

__ C'est lui commandant Walesa... répondit Goreck, montrant Ross qui restait muet depuis le début.

__ Je savais que les anglais employaient des jeunôts... mais des gosses ?! S'exclama le commandant qui n'en revenait pas. C'était un homme grand et assez rond. Froid et coupant comme un rasoir. Un vrai patriote.

__ Je suis vladimir Lescinski, je travaille pour la Child Agency et le renseignement britannique. Je suis ici pour vous aider vous et le MI6 dans des missions d'infiltrations.

__ après on dit que les stanis sont des barbares... envoyer un gosse se faire trouer la peau... marmonna un partisan.

__ Bon, après tout, un gosse c'est un agent indétectable par l'ennemi ? Se résigna le commandant. Bon Vladimir, je suppose que c'est pas ton vrai nom et qu'on ne le saura jamais ? Le concerné acquiesça. Ok, ce que tu dois savoir, c'est que nous sommes les loups gris, on est trente-cinq, on est à l'est de Gorzow, viennent ensuite la meute Lechs Walesa, au nord de Gorzow, puis le groupe Lescinsky au sud, et POLOGNE LIBRE à l'ouest. Tu saisis ?

__ oui, je crois. Répondit Ross, peu sûr.

__ Pas de marques écrites pour ne pas donner d'indice aux stanis; on bouge tout le temps. Nous, on a une mitrailleuse, dix fusils et cinq pistolets-mitrailleurs, ainsi que trois pistolets magnum, et deux lances-roquettes. Et une grenade chacun, les munitions, c'est comme nos couilles, c'est très précieux. T'as quel age au fait ? Demanda le commandant.

__ treize ans commandant.

__ Bien ! Tu as été entrainé par ces branleurs du MI6, tu dois bien savoir te servir d'armes, ou désarmer un bouzeux stanis ? Oui ? Très bien ! T'as déjà vu un char ?

__ Oui... durant des entrainements. On devait tirer dessus. Des challenger.

__ OK, tu vas être content, il n'y a que ça dans la région, des panzers ! Deux divisions panzers ! Et pas des moindres ! Et même avec vos foutus lance-roquettes, c'est pas suffisant. T'as fait une étude sur les koenigdrache qui séjourne sur notre dos au moins ?

__ euh... mon chef de mission m'a briffer là dessus.

La radio grésilla et un partisan susurra une information alarmante au commandant Walesa.

__ OK...maintenant tu va comprendre pourquoi les stanis ont gagnés jusqu'à présent et pourquoi votre matos face au leur comme vos challenger... c'est de la merde ! " Le commandant sourit d'un sourire complaisant, mais plein de ressentiment et de frustration. Un kampfgruppe stani était en approche. C'était la battue du dimanche.














Aux environs de Gorzow...

C'était l'effervescence parmi les partisans. Certains se jetaient sur les fusils, la mitraille, les grenades; d'autres sortaient des buissons un lance-roquette et se mettaient en position. Le petit bivouac se transforma rapidement en une redoutable redoute.
Ross s'était placé à côté du commandant Walesa, sa respiration saccadée humidifiait légèrement la mousse émoustillée contre la souche d'un arbre. Le chef du groupe frappa à l'épaule l'espion britannique, et afficha une expression de réprimande.

"__ Putain de merde l'anglish ! Qu'est ce que tu fous encore là ? Dégage vite fait bien fait, sinon tu pourrais te faire prendre, ou pire massacrer !

__ mais...

_ On sait pas si ils vont tenter une attaque à pied, ou nous foncer dessus avec leurs satanés chars ! Le commandant lui porta un autre coup à l'épaule avant de rajouter. En cas de pepin, va chez monsieur Rasinsky."
Ross se leva, l'incompréhension se lisait sur son visage, comme un message d'erreur à l'écran d'un ordinateur. Alors il couru. Il couru aussi vite qu'il pouvait. Il entendit bien vite des coups de feu et de semonce. Cela lui donna un regain d'adrénaline et il dépassa ses capacités, sautant par dessus branches et racines.
L'odeur de cadavre et de sang porta jusqu'à ses narines, et quand il détourna le regard, deux chiens loups couraient à ses côtés. Ceux-ci avaient l'air terrible, les yeux illuminés par la folie et le gout du sang. Leurs poils étaient hérissés comme des piques et le souffle haletant sentait la bave putride des chiens des rues.
L'un deux se jeta sur l'agent de Child Agency. Mais Ross avait ses sens aux aguets et la bête fut repoussée par un violent coup de pied retourné. Hélas, se mouvement offrit le mollet dodu et rose du jeune adolescent à la seconde bête qui avait décidé d'en faire son repas. Elle y fit pénétrer ses dents, mais au lieu de dévorer sa proie, le chien-loup traina Ross dans un demi-tour ponctué de cailloux et de branches coupantes, sur une surface terreuse et grasse, pleine de graviers, de petits insectes.
Ross ne s'était pas imaginé avoir parcouru une telle distance. Il en mesura toute les conséquences quand ses membres frappaient le sol ou quelques autres obstacles.
Le petit britannique remarqua que la bête qui l'avait attaqué et qui s'était vu refoulée ne cessait de l'observer. C'était un regard vitreux et si... humain ? En tout cas très professionnel. Ce regard que le soldat d'élite abordent quand ils viennent de capturer un prisonnier après moult péripétie.
Le temps contre les rochers et les racines passa et Ross reconnut l'ancien camp des partisans investit par des soldats stanis. Ainsi, c'était à cela que ressemblait l'ennemi ? Le son grave et ronronnant d'un moteur se prolongeait au loin. Ce devait être une unité blindée. Les soldats de cette unité portaient l'uniforme sombre des régiments blindés stanislasiens, mais aussi un crâne ailé au niveau du col et des manches, sur le poitrail. Sans oublier ce chiffre minuscule, visible seulement pour un oeil alerte et expert: 666.
Les résistants qui n'étaient pas morts descendaient une petite pente rude vers une clairière. Et quand Ross détourna son regard, ses deux geôliers n'étaient plus là, mais seulement deux molosses humains, même regard et même aura animale.

"__ Mein Oberst ! Mein Oberst ! On a capturé ce gosse ! Fit celui qui devait être son agresseur lors de la course poursuite, en effet, il tenait sa main à poitrine. Le commandant Walesa qui avait survécu et qui n'était pas encore partit avec le groupe de prisonnier, se retourna violemment.

__ On utilise pas les gosses nous ! On est pas des monstres ! L'officier supérieur qui l'interrogeait lui retourna une droite monumentale, le visage de Walesa saignait à foison et deux secondes classes l'emportèrent en dehors de la scène.

__ Impossible Sergeant ! Répondit l'officier supérieur en s'approchant d'eux. Ce groupe de terroriste n'emploie pas de gosse. Et ce stupide type vient de le répéter. Il sait que ça pourrait lui couter cher...

__ Alors qu'est ce qu'on en fait mon colonel ?

Le colonel en question s'approcha encore, dominant Ross de trois tête, la main sous le menton dans un geste de réflexion.

__ On en a capturé combien à Szecin dans la forêt sergent ?

__ oh... cinq ou six. Ils n'étaient pas dangereux !

__ Bien, alors foutez la paix à ce gosse ! Après on va encore dire du mal de nous à Stanislastadt !

__ Si je puis me permettre mon colonel... on est à plusieurs dizaines de kilomètres de toute civilisation.

__ Et alors ? On l'emporte ! Le colonel observa longuement Ross dans un moment de réflexion, puis rajouta: ça me permettra d'interroger ce sale môme." Ross ravala sa salive. Bien sur il aurait pu faire ces dix kilomètres les doigts dans le nez ! Et être raccompagné il ne sait où dans la gueule du loup de le rassurait pas du tout. Mais, ça lui permettrait de remplir une part de sa mission, ramasser un maximum d'infos sur cette mystérieuse légion 666.

__ Et qu'est ce que l'on fait des corps ?

__ procédure habituelle sergent ! Répondit le colonel, Ross sous son bras paternaliste. On livra alors les mourants et les cadavres de l'ennemi aux blessés qui avaient besoin de sang et de chair pour se régénérer et survivre.














extrait du journal du Kaiser Ervig Ier de Stanislasie.

le 13 mars 2021

Par où commencer ? Par le début tiens ! Wolfgang ( stern) est revenu de son voyage au Japon et m'a assuré que ce pays était exsangue sans l'aide américaine. Craignant une occupation des forces du Pacte ou allié, il préfèrerait se soumettre à notre force paternaliste. Le Japon est une puissance industrielle, mais qui importe énormément. Sans allié extérieur, ce pays n'est rien. Il a besoin de nos hydrocarbures et de nos ressources énergétique. Le Japon est aussi une possibilité pour relancer notre commerce extérieur. J'aime ce pays et je suis sûr qu'une collaboration étroite ne pourra être que bénéfique pour nous comme pour eux. Mais Spontz m'a dit qu'il serait impossible d'assurer la sécurité maritime de l'archipel sans aide russe, et les nippons ne veulent pas voir les sbires de Molotov rôder autour d'eux. Je lui ai exposé l'idée d'envoyer des kalamars, ces terribles monstres de Xanadu. Ils sont justement en test dans la Baltique. Leur mission sera de créer la pagaille dans les ports militaires allemands. Un partenariat stano-nippon nous donnerait une base avancée sûr en Asie.
La Chine n'offre pas ces possibilité, c'est pourquoi je souhaite profondément qu'elle perde la guerre. Ils n'auront que des vieux d'ici 2030, Von Ribben m'a conseillé d'attendre. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire en sorte que tout autre puissance à part nous soit détruite. Je le fais à visage découvert avec les américains, mais viendra le jour où nous ferons trembler les russes et les chinois. Cet idiot de Molotov croit que je suis son laquais et qu'il me manipule. Je suis dans la position du soumis et je dois avouer que ce n'est pas désagréable... car je sais déjà ce que je réserve à l'ennemi.
Allemagne, j'en parlais justement. L'attaque est pour le Ier avril; c'est bientôt ! J'envie le jour où nous pénètrerons dans la Vaterland ! La patrie de celle qui avec Stanislas le Grand, a fondé notre nation ,à nous, les stanislasiens. J'ai promis dans un congrès de la Garde que nous marcherons sur la patrie de Germaine la bonne, la première impératrice de Stanislasie, épouse de Stanislas le Grand; c'était il y a mille ans. Je sens l'excitation parmi les hommes, et j'espère que cette bataille sera courte et glorieuse, et je nourris le désir que les allemands comprendront que nous sommes là par la force du destin, tout comme l'ont compris les autrichiens. Monsieur le chancelier m'a montré un programme éducatif, ludique et pédagogique que nous distillerons dans les têtes des jeunes allemands; c'est magnifique ! Il est temps que le rêve des patriotes se réalise. Bientôt, tout les allemands seront réunis. J'espère faire la même chose avec les slaves, qu'ils comprennent ce que les russes n'ont pas réussis à leur imposer.
Nous stanislasien, nous sommes si différents et si unis. Je pense sincèrement que nous sommes un modèle d'harmonie et de tolérance. Il n'y jamais eu de guerre civile chez nous, et nous cultivons l'institution de la trinité nationale. Italiens, Allemands, Slaviskopfs. Ces trois peuples qui composent notre nation vivent ensemble depuis mille ans. Nous prouverons au monde ce que nous sommes vraiment: l'avenir utopique que tant d'esprits désiraient. Dommage que cela passe par la guerre, mais c'était inévitable. Il faut détruire le système en place pour faire naitre un nouvel ordre mondial. Il est plus facile de déblayer des gravats que de tout devoir détruire sois-même. Et c'est dans ce genre d'épreuve que l'on voit la réalité du monde.
Prenons Ernst, le bon général Von Schleigen. Je ne le savais pas capable de faire exécuter des agents d'Europa avec une telle aisance. Une dizaine je crois, ils se cachaient chez des résistants. Tous exécutés. Je ne sais pas ce que sont devenus ces résistants. C'est beau des gens qui se battent pour leur pays, c'est dommage qu'ils se risquent dans un jeu aussi bestiale entre Europa et nous. Moi. Et Ernst a parfaitement exécuté mes ordres. Je m'en étonne encore.. lui qui, alors que nous avions 15 ans ressemblait plus à une frêle fleur. Il fallait toujours que je le rassure. Il adorait quand je le prenais dans mes bras. Moi aussi d'ailleurs, j'avais vraiment l'impression d'être quelqu'un, d'avoir des responsabilités. J'étais responsable de son bonheur. Et puis, faire tout ce que nous avons fait en cachette... c'était tellement excitant. D'ailleurs à l'occasion, ce l'est toujours. C'est dommage que Wangrun nous aie plus éloigné qu'autre chose. A cause de cela, je suis tombé sur Rufus. Mais sans Rufus, jamais je n'aurais pu finaliser mon amour avec Eva. Il faut parfois souffrir. Comme je sais que je fais souffrir Fritz. Dix ans que je le connais, trois ans de relation... et depuis que je suis Kaiser, je lui impose un protocole rigide. C'est d'autant plus plaisant quand le protocole saute.
Mon cousin Kain m'a confié que dans les salons de Stanislastadt, on nous appelait " le couple diabolique". Et ils ont raison, un jour lui et moi anéantirons cette vieille classe. Je répète souvent à Fritz que la génération Wangrun est imparfaite.
Et je regrette que cette guerre ne fasse pas assez de mort dans leur rang putride. Le vieux sang noble qui a tant voulu m'éliminer n'a pas assez coulé. Il doit y avoir des privilèges dans l'administration au sujet des ordres de mobilisation. Je demanderais au Chancelier Guederian de régler le problème. Et alors on y verra plus claire dans les rangs.
Pendant que j'y pense, j'ai remarqué que Strauss avait une relation avec sa collègue, Anna Lipzt. J'ai tenté d'approcher la jeune femme. Elle n'a pas réagit... je crois qu'elle me craint comme on craint un père ou un grand frère. Mais je ne peux être plus explicite, je ne veux pas la froisser. Ca me désole et ça me fend sincérement le coeur. Je tenterais l'aventure avec Ludwig... il me fait penser à Fritz, à l'époque de notre grande rencontre. Mais non, j'attendrais.
C'est ce que j'ai décidé, la preuve en fut avec Eva hier soir. Je n'avais pas passer un tel moment depuis longtemps ! Ca fait du bien à la prostate comme dirait un général à l'état-major. Et puis... il y a la demie-soeur de Kain... je n'ose pas l'approcher. Sans doute parce qu'elle serait la promise de cet esbroufe d'Oscar et la demie soeur chérie de mon cousin, et après ? Me ferait-elle assez d'effet pour me rendre timide et me désarmer? Ou bien aurais-je peur de faire de la peine à Oscar ? Il y a eu, il est vrai, ce coup tiré à une fête d'étudiant à Stanislasstadt, c'est vrai, et depuis il m'appelle Vivi. Et après ? Je crois que c'est parce que je crains Kain... Un Wolfenstein qui craint un Hardaven ? J'ai réussi à anesthésier l'Ordre, je ne vois pas pourquoi je le craindrais. En fait, je crois que c'est le premier point exposé. elle me fait de l'effet et j'ai peur de la froisser.
... Des fois, je me demande comment Einrich faisait pour que toutes ces histoires ne s'ébruitent pas. Son remplaçant le capitaine Kind fait un travail magnifique. De toute façon si il n'aurait pas accepté les " termes du contrat", il aurait pas duré longtemps. Ca me fait penser que Eva est encore allée voir mon cousin, Wilehlm duc de Siegfried... mais si elle est heureuse comme ça, à voler comme un papillon, tant mieux pour elle. Elle ne se plaint pas de moi, et nous nous sommes mis d'accord comme ça lors de notre mariage. Rien qui puisse nuire au bonheur de l'autre.
Elle m'a même avouée avoir eue une liaison passionnée avec Fritz l'autre jour... depuis ils ont rompu. Je me demandais pourquoi ce grand blondinet était bizarre ces derniers temps, d'habitude il me conseillait toujours une manipulation à faire pour régler un problème que je n'aurais pas vu. J'irais mettre les choses au point le plus vite possible.
Ce qui me désole, c'est que certains puissent me trouver immoral...mais je me fiche complètement de leur avis démagogique, comme le comte Kingdom, qui a osé me traiter de pédéraste. Lui qui a eu une relation incestueuse avec sa propre sœur ! Je parlerais de son cas à Olbricht. Alors je profite de te prendre en témoin cher journal, si j'ai envie d'avoir plusieurs maitresse et plusieurs amants, je fais comme je veux ! Si j'ai envie de me faire le régiment de la garde, je fais comme je veux ! Si j'ai envie de te bruler, je fais comme je veux. Et si j'en meurs, vous n'aurez qu'à rire au dessus de mon cercueil, moi je serais déjà réincarné en oiseau en train de vous chier sur la gueule.
C'est d'ailleurs un point important, je n'ai jamais eu de désir ni de sentiment pour Einrich... j'en ai eu pour la femme de mon cousin Wilehlm, j'en ai pour ma femme, j'en ai eu pour les amies de Eva, pour Ernst, Fritz, et même Rufus... et je crois que les cheveux auburn de Wolfgang ne m'ont jamais laissé indifférent. Ma vie privée est un vrai bordel et faudra que j'y mette de l'ordre. Je demanderais l'avis de Fritz, lui saura quoi dire.
Je vais ensuite passé à un autre sujet, ce que les gens du renseignement appellent les Lyoko-guerriers. Je me demande encore si ils servent à quelque chose. Le renseignement militaire m'a apprit que Ulrich était atteint d'une infection au genou et était dans un hosto militaire. William est toujours au front, à Berlin. Yumi Ishyama les y a rejoint en tant qu'humanitaire. Je me demande ce que ces candides foutent sur le front. comme ces pacifistes qui manifestaient sur la place de Prague avant qu'on envahissent leur beau pays. Les bombardements de midi ont eus lieux comme prévus. Pas de dérogation à la règle, on ne tend pas la joue quand on vous fout un coup de poing.
Quant à Dela Robia, Potzen m'a confié qu'il était artiste indépendant à Paris et qu'il trainait dans les diner mondain à faire de la propagande. Cette propagande aseptisée que distille les gens de l'arrière, ceux qui ont le cul bien au chaud alors que d'autres se crèvent la poitrine. C'est assez amusant. Ils sont devenus très inoffensif. Pour ce que Ernst à prévu pour Berlin, ils sont condamnés. Si ils survivent tant mieux, si ils crèvent tant pis. Si ils sont capturés, qu'ils n'espèrent pas un quelconque traitement de faveur, ils seront traités comme les autres. Et si un unité de la 666 décide d'en faire son repas, je ne préfère pas être au courant. Je me contre fiche de ce qui leurs arrivera. Je suis passé à autre chose et si ils croient encore avoir une place quelconque dans mon coeur comme dans mon esprit, ils se trompent. Mes véritables ennemis sont autre part.

L'autre jour je suis allé visiter Ljubjana. Une ville magnifique. Le général Reichoffen m'a assuré que la reconstruction de la ville avançait. J'ai pu le voir de mes yeux et je trouve que cette ville mérite un plus grand idéal que cette stupide union européenne. J'ai encore senti dans cette cité cette impudence que j'anéantirais je suis sûr. Je préfère détruire Bruxelles que Ljubjana. Cela fait un an que nous occupons la Slovénie et je pense que le temps viendra où il faudra concrétiser. Je n'ai rien contre la Slovénie, mais juste contre cette esprit hautain et candide qu'ont distillés les gens de Bruxelles dans ce beau pays. Et une chose m'a choqué... ils ont osé me parler en anglais. Je sais qu'il y a derrière cela un signe de défiance. Les baltes ont fait la même chose aux russes. Pour l'instant, j'ai donné la consigne d'être cordiale et correct avec les occupés. Mais quand nous irons dans le coeur de la bête... je veux que nous soyons impitoyable, et qu'ils payent pour ce qu'ils ont fait au monde. Ce n'est pas forcément contre les peuples, mais contre les castes que je décimerais sans aucun état d'âme, comme j'ai fais dans mon propre pays.
Prenons la caste parisienne, j'ai confié à Ernst mon immense dégout pour cette institution de bo-bo répugnant. Le pire, c'est ce que l'on trouve dans les pays nordiques. Là c'est le summum des biens pensant et du libéralisme libre-échangiste anglo-saxon. Il y a chez eux un esprit candide et fière, noble et supérieur que j'admire, et que je réprouve. Je suis fasciné par cela. Car sans doute que ça me donnera encore plus de travail ? Je ne sais pas, mais il faut que je tâche de comprendre, pour l'inculquer à mon peuple. Car si j'hésite, que ferons les officiers, les travailleurs, les gens dans le besoin, les soldats ? Je suis convaincu d'être proche du but, et que plus rien ne peux sérieusement m'arrêter, quoique...Je vais aller demander l'avis de Fritz. Et je vais en profiter pour mettre les choses au point. J'espère trouver une solution claire et agréable.
Salutation et fraternité cher Journal, à plus tard"


On a retrouvé cela il y a quelques années... personne ne se posait vraiment de question et ça nous avait fait un choc. Je crois que c'est durant cette période que les idées du Kaiser sont devenus vraiment explicites pour tout le monde. Pour ma part et comme tant d'autre, j'ai toujours été indifférent au fait d'être au courant de la vie privée du Kaiser. Personne n'avait à le juger là dessus; il avait fait en sorte que non seulement le peuple s'emporte dans l'engrenage infernal de la compromission, mais que les sept milliards d'être humains aient quelque chose à se reprocher. Ensuite, à vous de faire le ménage de votre côté.













14 mars 2021... invasion du Liechtenstein...

Il y avait là tout un régiment. 1500 hommes des forces spéciales, et des bleus.Accompagnés d'une dizaine de blindés, leur mission était très simple. Prendre le contrôle de la principauté, capturer la famille princière et contrôler les moyens financiers du pays: les banques.
L'attaque commença à 4h00 par quelque tir d'artillerie sur les secteurs vitaux. A 4h05, Xanadu entra en action, et pénétra dans le système bancaire du pays, pirata plusieurs banque et mis les systèmes de communication hors d'état de nuire.
Les 1500 soldats entrèrent dans le pays par la Liechtenstein-Strasse et à travers champs. Un tiers de ces hommes furent pénétrèrent le territoire par le sud, les montagnes pour tout simplement couper l'herbe sous le pied à toute tentative de fuite par celle-ci, et pour empêcher des terroristes de s'y installer. La plupart des gardes-frontières tentèrent de résister mais que pouvaient-ils face à cette attaque éclaire ? Le quart furent tué.
Et quand le système informatique du Liechtenstein se réveilla pour mettre l'argent en lieu sûr, Xanadu prit le relais, et tandis que des hélicoptères survolaient le palais du prince, et que des soldats des forces spéciales mettaient les gardes princiers hors d'état de nuire, des milliards de dollars étaient transférés dans la gueule de l'empire. Il y avait de l'argent sale... mais aussi de l'argent gagné honnêtement. Officiellement, cet argent avait été transféré et avait mystérieusement disparu.
Le lendemain matin, les Liechtensteinois se réveillèrent avec des hélicoptère patrouillant dans le ciel, des drapeaux noir, blanc et rouge flottant sur les bâtiments publique et des soldats en uniforme, arme aux poings patrouillant dans les rues, des blindés circulant sur la route.
La famille impériale fut mis en résidence surveillée à Shaan. Cela créa un grand émois parmi les civiles. Heureusement, la famille princière gardait ses droits. Les 1000 soldats d'occupation reçurent l'ordre " d'être correct et respectueux."
Il n'y avait eu alors qu'un simple cessez le feu sporadique. L'ambassadeur de Stanislasie qui n'avait même pas eu le temps d'être renvoyé dans son pays, proposa sur ordre du Kaiser, au prince Joseph Wenzel Maximilian Maria von Liechtenstein, comte de Rietberg de venir négocier l'accord de paix à Stanislastadt... la réponse ne se fit pas attendre...

"
vous envahissez mon pays sans raison, avec une brutalité déconcertante, et sans avoir la chevalerie de faire une déclaration de guerre, vous pillez nos banques et nors richesses, et vous voulez tenter de me faire prisonnier dans votre geôle-capitale ? Plutôt la clandestinité que cette humiliation !
Prince Joseph Wenceslas de Liechtenstein.


Et quand le Kaiser reçut cette dépêche, le jour même de l'invasion...

"__ Mais qui est-il cette esbrouffe pour me parler sur ce ton ? Même paz capable de résister à des bleus et à nos tanks les plus pourris ! Et c'est sensé être le pays le plus sûr du monde ! J'aurais dû raser ce parquet de terrain de golf ! C'est blond et c'est directeur de banque, et ça se permet de me parler sur ce ton ! Comme si les suisses allaient intervenir ! Vous vous rendez compte Fritz ??!!

__ Mein Kaiser, vous vous faites mal ! Dit Fritz, se voulant rassurant.

__ Quand on est même pas capable de défendre sa patrie, on se la ferme !!

__ Mein Kaiser... Fit Fritz, tranquille, posant sa main sur l'épaule de son supérieur. A noter "qu'il venait de mettre les choses au point". Et si c'est vous qui alliez là bas à sa rencontre ? Je suis sûr que ça ferait plaisir à la troupe !

__ Fritz... éloignez vous. Je n'ai pas la tête à ça. Et faire ce que vous dites serait une ultime humiliation ! Je préfère que le chancelier y aille lui même !

__ Ce serait une humiliation pour le prince alors ? Demanda le secrétaire général, taquin.

__ Parfaitement ! Fit le Kaiser, s'avançant vers la carte du monde. Savez vous qu'en attaquant ce pays, je viens d'aggraver la crise mondiale ? Nous avons bien fait de mettre nos économies en lieu sûr ! Nous venons de rapporter plus de 5 milliards de dollars à l'Etat !

__ qu'allez vous en faire mein Kaiser ? Je vous rappelle que les financements pour certaines classes socio...

__ construire un troisième porte-avion aérien ! Le Kain est en service de révision, et l'Ervig est en mission au dessus de la Saxe ! Il nous en faut un troisième pour nous couvrir sur le front alpin ! Notamment en Italie.

__ je vois... cela coutera plus de quatre milliards de dollars.

__ Bien, l'affaire est classée ! Dites a Guederian qu'il peut aller "négocier" la paix à Vaduz ! Qu'il soit impitoyable ! J'ai confiance en lui.

__ Bien mein Kaiser. Fritz fit claquer du talon, salua et fixa longuement son chef. Le Kaiser s'était assit sur son fauteuil et fixait l'extérieur pluvieux. Il se mordait les doigts et son siège faisaient de petits crissements sous les effets de rotation du dossier. Quelque chose ne va pas mein Kaiser ?

__ l'attaque... et pour dans deux semaines... et je me demandais si tout était près. J'ai comme un mauvais pressentiment. Il eut un long silence de contemplation et de remise en question où l'on cherchait la petite bête, l'erreur. Comment s'appelait l'organisation d'où venaient les deux petits italiens qui ont malheureusement participé à mon attentat ?

__ La Child Agency. Pourquoi ?

__ Child agency...les britanniques peuvent avoir l'air doux et innocents... mais donnez-leur une chance, et ils vous retireront la vie ! "














"__ Tu as eu un sacré coup de bol Ross ! Disait monsieur Rasinsky. Je vois que le commandant Walesa t'a indiqué ta nouvelle cachette ? Officiellement, je suis monsieur Petro Rasinsky, ingénieur en mécanique, j'ai donc des liens avec la panzerdivision du coin ! Mais pour toi, je suis Liam Nelson, agent du MI6 ok ?

__ bien Petro. Répondit Ross, en buvant un verre de lait, accoudé contre la table de la cuisine de monsieur Rasinsky.

__ Apparemment, le colonel t'a à la bonne. On m'a envoyé un petit dossier bien maigre sur lui. A part qu'il s'appelle Josef Brisebach et qu'il a 41 ans, on ne sait rien de lui. Il a rejoint la légion il y a quatre mois.

__ et je fais quoi maintenant que mon groupe de résistant à été arrêté ? Demanda Ross, ironique.

__ C'est simple ! Tout était prévu de toute façon, tu es mon neveu maintenant. Tu vas vivre ici et ta mission consistera à amasser le plus d'information sur les panzers du coin. OK ? Le colonel t'as ramener jusqu'ici, tu l'as à la bonne, profite en ! C'est un atout non négligeable.

__ Je n'ai pas été prévenu que la légion 666 investissait les lieux... pourquoi ?

__ Moi aussi ! Quand je l'ai appris, tu étais déjà arrivé. Le colon est venu me voir en personne... pour un vampire ça a l'air d'être un bon bougre. Fit Rasinsky, narquois, alors qu'il cuisait du bacon.

__ Quand ma mission prendra fin ?

__ Quand tu auras amassé suffisamment d'informations pour que mes fars puissent saboter cette foutu base. Si les stanis n'ont plus de KoenigDrache, leur blitzkrieg sera obsolète. Ils seront obligé de reporter leur offensive prévu pour le 1er avril.

__ Quoi ? Je n'ai que quinze jours ?

__ oui, c'est pour ça que tu vas commencer tout de suite ! T'es convoqué dans leur bureau. Seul. T"en profitera pour me faire un rapport.

__ convoqué ?

__ tu te trouvais sur une zone de combat sans explication Ross. T'a intérêt de trouver une excuse." Rasinsky posa une tranche de bacon dans l'assiette de Ross. L'excuse était toute trouvé. Ce serait celle que tout les gosses du coin sortait pour justifier leur grande curiosité.


Stanislastadt...

Le Kaiser venait de mettre les choses au point avec monsieur le secrétaire général du palais. Ça avait été comme d'habitude je dirais. Son impériale personne nouait sa cravate et ne cessait de parler. Il parlait tout le temps après ces mises au point. Il parlait de tout et de rien, de ses aspirations et de ses rages.
Le Haut-fonctionnaire remontait son pantalon. Il l'écoutait et émettait un avis. C'est ce qu'il faisait après ce genre d'activité, écouter les élucubrations passionnés du maitre hippogriffe. Et il savait que ses avis étaient toujours entendus et écoutés.

"__ Fritz, j'ai relus les rapports sur les territoires occupés et je suis de plus en plus convaincu qu'il faudrait créer une force spéciale de maintien de l'ordre et de contre-espionnage. L'armée est trop occupée à combattre, elle ne peut s'occuper de ça. La police aussi. J'ai un moment pensé à la police militaire, mais elle a déjà fort à faire sur le front. Je pensais à une sous-division de la Garde ! Pour être sur ! Une force polyvalente, combattante, sécuritaire et préventive !

__ une milice mein Kaiser ?

__ En quelque sorte ! Les mouvements de résistance s'organisent et l'armée ne peut rien !

__ peut-être que la légion 666

__ Elle aussi ne peut pas tout ! seulement 2500 membres ! Qu'espérez vous faire avec ça ? Non, il faut créer quelque chose...

__ L'ordre des chevaliers ...

__ Non ! Surtout pas eux ! Premièrement, je n'ai pas confiance et il est incontrôlable ! Deuxièmement, l'ordre est chargé de veiller à l'équilibre entre notre monde et celui de l'Ombre. Un escadron... un escadron de sécurité impérial ! Sicherheit-Kaiser-Staffel !

__ mein Kaiser ça va encore faire des jaloux...

__ Diviser pour mieux régner, vous connaissez ? Je veux que l'on créer un comité d'étude militaire pour la création de cette organisation dépendant de la Garde vous comprenez Fritz ?

__ Évidement mein Kaiser. Mais qui voyez vous pour dirigez votre groupuscule ? Demanda Fritz, narquois.

__ Zucka..." Son sourire était celui d'un prédateur, mais pas avide de chair. C'était le sourire d'un démon avide de sang. De sueur et de douleur. Mais le Kaiser se rendait-il compte de l'organisation criminelle qu'il était sur le point de créer ? Lui seul le su... Il avait trouvé son glaive.














On venait de les déposer devant cet immeuble chic de Rome. Zack et Lara, les deux petis agents d'europa, regardaient éberlués la ville qui avait tant évolué. Les drapeaux italiens étaient remplacés par les fanions noirs, blancs et rouges. L'hippogriffe était partout ainsi que les uniformes vert-bouse. Les petits scooters typique de ce pays avaient été remplacés par les quads militaires et les blindés de transports. La ville était à l'image du pays. Une vache à lait.
Alors les gens baissaient les yeux devant cet occupant indifférents ou joyeux parlant la même langue qu'eux. En haut, entre les balcons, des panneaux avec marqué: " nous parlons la même langue ! Pourquoi tant d'hostilité ? Cultivons !" Cette culture stanislasienne empestait les rues. Cultivons... cultivons quoi ? Le vol, le pillage ? L'humiliation ? La soumission ? Nous parlons la même langue... c'est juste que nous parlons un italien allemand, ironise les officiers devant les remontrances des vieux.
Zack et Lara écoutent. Deux soldats passent devant eux et parlent allemand comme des vaches autrichiennes. Ils ne le savent pas, mais les numéros inscris sur le col des soldats indiquent qu'ils viennent d'Autriche... ailleurs aussi, on " cultive". Non, c'est juste que eux, ils doivent rejoindre la grande Vaterlands ! La Grande Allemagne, cette Allemagne que Bismarck n'avait jamais pu obtenir. L'Italie... on ne savait pas. Le grand frère ne savait pas ce qu'il allait faire de sa petite soeur.
Zack et Lara s'avancent, traverse la rue. Ils doivent se rendre juste en face dans ce grand immeuble qui n'est en fait, qu'une seule demeure: celle de madame Piazzola. Une grande dame qui a accepté de les heberger malgré les obligations de cette occupation militaire très rude.
Ils observent la porte majestueuse et Lara prend son courage à deux mains, lachant son sac et sonne. Et ce sont deux stanis, des gosses presque, et si imposant, qui se battent pour ouvrir. Ils baragouinent un dialecte. Zack entend..." Laisse tombé le tchèque, j'ai gagné !" Puis, une voix, celle de la Castafiore retentit dans le couloir. Les plus beaux compliments du monde fusent.
Deux mains délicates s'échappent des coulisses pour apparaitre aux yeux des enfants. Lesquels ? Les grands ou les vrais ? Une pomme chacun et l'italien stani et le tchèque sortent en courant. Ils devaient avoir dix-huit ans.
C'est alors qu'une grande Dame apparait. Parfumée, pomponnée, maquillée, très bien habillée et surtout souriante ! Elle rie ! Elle chante ! Elle parle ! Elle pose des questions ! Elle regarde partout comme si chaque chose avait son importance.

"__ Comment allez vous ? avez vous fait bon voyage ? quels sont vos adorables nom ? Zack ? Ma grand mère connaissait un américain du même nom ! Lara ? Mon neveu adore le jeu avec cette LAra Croft ? D'où venez vous ? Venise ? J'ai un cousin qui y travaille ! Et un neveu qui y est vicaire ! Vous avez 14 ans ? A l'âge de raison ! Avez vous faim ?"

Cette question reste en suspens. Cela faisait longtemps qu'on ne leur avait pas demandé. Evidemment qu'ils ont faim ! Mais ils devront attendre. Ils montent les escaliers où trones des plantes sans nom, et les tableaux de l'oncle, du père et du fils. De la mère et de la tante, de la cousine et de la nièce. De l'amant peut être. LEs fenêtres, floues et divaguantes, éclaires d'une lueur blanche ces escaliers d'un marbre blanc. Quelle belle famille !
Ils sont ensuite dans un magnifique couloir. Tapis pourpre, murs jaunes, miroir, tableaux. Une servante passe ! Quelle grande famille ! Elle ouvre une porte. La salle à manger ! Banzai ! Et à la table, des officiers, des soldats même. seconde classe et bleusaille, héros et boucher. Gamin et vétéran. Mais ce sont des stanis. Certains regardent les gosses, d'autres mangent. Madame Piazzola n'a pas perdu son sourire. Zack et Lara déchantent... ils regardent et ne veulent y croire, la confrontation continuera. Ils en lâche leurs affaires. Madame Piazzola chantonnent un ordre et un vieux de la veille se lève et prend les affaires... c'est une dompteuse de fauve. Des gosses... des gamins... des vieux chats gâtés qui dans l'horreur des campagnes passés ont trouvé le refuge en ce lieu bénit de l'Italie. Il y a le tchèque, le slovaque, les croates, le petit slovène, le grand autrichien, les quatre polonais, me bosniaque musulman, les stanis... et le petit vampire de la 666 qui se considère comme chaque jour à l'heure du repas, encore humain. Il sourit de ses belles canines de vampire. On l'appelle l'HMG, l'humain génétiquement modifié. Il y a les officiers. L'artiste, le conteur, le foudre de guerre, le planqué, le putain du Kaiser, l'opportuniste, le vétéran, le futur général, le petit lieutenant, le vieux sergent, le noble, la gueule cassée, le lycan naturelle de la 666 ( ils sont deux) le tankiste, l'aviatrice, les marins d'eau douce du déjeuner et du diner tout du moins. Il y ale tombeur et le tragique, l'écrivain, le chroniqueur et le cinéaste. Il y a ceux qui ne savent pas ce qu'ils foutent là, et ceux qui sont fière de participer à l'histoire. Enfin, ils mangent... et Zack et Lara n'ose pas prendre place, s'assoir. Pourtant, il y a deux places entre le vampire et le slovène. Juste en face du noble. Et puis, deux assiettes de spaghettis bien garnies... allez ! Bon appétit !














Gorzow... base militaire Stani...

J'attendais là. Comme un bourreau attendant avec une impatience dégoutante son souffre-douleur. Le colonel Brisebach m'avait donné ordre, à moi, petit lieutenant de la 666, de procéder à l'interrogatoire du dénommé Vladimir Lescinsky. C'était nouveau pour moi, jeune vétéran d'à peine vingt deux ans. J'avais en effet vu le front Slovène, j'avais assisté au siège de Zagreb, à la prise de Sarajevo en Bosnie.
A l'époque, j'étais quelqu'un de normal, et j'outrepassais mon état de créature de la nuit pour vivre décemment parmi les humains que je considérais comme mes égaux. La vraie guerre m'apparut plus tard, dans les Alpes en Italie. Toujours avec le même sergent, car lui savait que je n'étais pas un soldat comme les autres. Alors il m'en faisait baver : " le bleu, va donc voir si les ritals sont encore chaud derrière ces rochers ! " " le monstre, va chercher de l'eau " ! " Le cabot, y a un char leclerc qui nous emmerde, va lui dire deux mots." C'était un entrainement à la 666 avant l'heure. alors autant vous dire que par rapport aux légendes, l'invasion contre l'Autriche ne fut pas de tout repos. Je perdis tout mes camarades à Graz. Si il n'y avait pas eu la régénération, ma jambe y serait passer à Vienne. Dieu, comme ces tchèques se battaient bien ! Ciel, que les slovaques défendent chaque pierre de leur capitale pour s'effondrer ensuite, comme c'est impensable et tragique.
Je faisais parti d'une unité de réserve quand la Pologne tomba. Le capitaine me déclara alors: " Sergent-major, pouvez remballer votre fusil " on croyait que c'était la pause.
La pause. Comme là où j'attends le petit espion britannique, sauf que je croyais avoir à faire à un gamin. Il est dans l'antichambre, je sens son angoisse refoulée. Comme quand j'entendis parler de cette légion 666 qui recrutait secrètement. J'obtins un papier spécial pour me rendre à Stanislastadt. Je fus reçus par le docteur Von Schnipzel, il fit un constat :

"- vous êtes un magnifique spécimen sergent-major ! L'hybride parfait entre le lycanthrope et le vampire !" Je ne sais pas pourquoi, mais je lui parle de mes parents. " Ah ! Les sujets B-174XY et B-162XX !" Dit-il, tout heureux. Vous êtes donc née en 1999 à Amazonia. C'était donc vous le sujet B-12XY né de l'amour d'une vampire et d'un lycanthrope ? Ach ! J'étais sûr que nous nous reverrions ! C'est avec joie que le Conseil acceptera votre candidature !" Même heureux, ce type était d'un sinistre.

Tout comme je le suis maintenant, à attendre le gamin. Il entre. Je n'émet aucun son, et d'un geste lent, je l'invite à s'assoir. Il me fixe et j'ai horreur de ça. Le sait-il ? Je n'en sais rien, il est insondable. Ces yeux glaçons sont insondables, son esprit l'est. Je demande son nom.

"- Vladimir Lescinsky. Il sait bien mentir, tellement bien que je note et que je tombe dans le panneau.

- Date de naissance ?

- 29 avril 2007. Il articule parfaitement la note, comme une habitude que l'on ressasse sans arrêt. Je lui pose l'ultime question après m'être occupé des formalités.

- que faisais-tu dans la forêt de Gorzow lorsque nos troupes t'ont trouvé en train de prendre tes jambes à ton cou. Ma dernière remarque le déstabilisera-t-il ?En effet, j'affirme qu'il a fuit...

- Je me baladais tranquillement en forêt, je fais toujours àa quand mon oncle me fait chier. Il parle remarquablement bien le polonais.

- Savais-tu qu'il y avait des terroristes dans les environs ?

- Je le savais, mais je ne les aie jamais approché. Certains ont la réputation d'être violent.

- Je vois..." Je le jauge, je n'ai rien contre lui. Pourtant, il vient de nous donner un moyen de le faire chier. De l'audace: dénoncer son oncle: " il me fait chier". Je pense sur le moment que ce n'est guère important. Fière de mes galons de lieutenant gagnés à Vienne, lors de la nuit des vampires, je me demande ce qu'aurait fait le colonel Brisebach.

"- Aller petit ! File va !" Va rejoindre tes amis. Il souffle, comme si il avait fait semblant de craindre cette interrogatoire. Je prend ce semblant pour du vrai et le pré-ados saute de son siège et se dirige vers la porte.

"- Au fait ! Fis-je. Si ton oncle te fais chier, tu pourras nous le dire, on ira lui dire deux mots. Ultime duel de regard entre deux ennemis intimes dont l'un ignore tout de l'autre. Pourtant, je dis cela en bonne conscience. En Stanislasie, les enfants c'est sacrés. Il sourit et se tire. Je souffle, c'était mon premier interrogatoire et ça c'est très bien passé. Pas de quoi fouetter un chat.
Je ne me doutais pas alors que durant le petit voyage de Ross dans notre base, ce petit con avait prit des photos avec un appareil minuscule et numérique indétectable. Il y avait de quoi faire un plan des hangars et des bureaux. Conjecturez cela avec des images satellites... merde.