Histoire : Et Nocte Perpetua

Écrite par Killswitch le 02 novembre 2007 (4440 mots)

Dernière édition le 20 novembre 2007

Parfois, la vie ne nous fait pas de cadeau et participe à notre déchirement intérieur.
Depuis des années j’ai ce sentiment de manque. Pourtant n’est-ce pas moi qui lui ai dit toutes ces choses si blessantes, si déchirantes et à la fois cruelles...?
Vous ne voyez sans doute pas à quoi je veux faire allusion et pourtant je suis sûre que vous vous doutez de ce qui c’est passé...
Voici la triste histoire de ma vie, qui chaque jours, me rapproche de plus en plus du bord du gouffre dans lequel je me trouve depuis toutes ces années. Pourtant je le sais, je ne suis pas folle, tout cela est réel.
Aucun être humain ne peut rêver d’un monde virtuel tel Lyoko, peuplé de monstres et chiméres comme des crabes, des tarentules...mais ici tous le monde me prend pour une cinglée.
Aprés tout, qui croirai une histoire aussi tordue ?
Les médecins disent que j’ai subi un énorme choc mental depuis la perte de mes amis.
Surtout celui pour qui je donnerai ma vie, pour qu’il revienne près de moi...je l’aime tant même si maintenant sa présence n’est qu’illusoire...
Maintenant que vous savez dans quel état mental je me trouve, il est peut être temps de vous mettre au courant de ce qui m’est arrivé, vous ne pensez pas ?
Mais il convient d’abord que je me présente, voilà je m’appelle Yumi Ishiyama, je suis d’origine japonaise et j’ai maintenant 20 ans. Dans l’histoire que je m’apprête à vous raconter j’en avais 17, en 3 ans, tout peut basculer et votre vie se transforme en champ de bataille où une seule et unique chose règne : le chaos.
Voici mon histoire... La triste histoire de ma vie...




Un matin de plus dans une vie qui n’est que mélancolie, en effet la relation entre Yumi et Ulrich était devenue chaotique à cause de l’annonce du départ au Japon de celle-ci.
Il fallait donc trouver un nouveau Lyoko guerrier pour pouvoir combler le vide qui sera occasionné par ce départ, mais ce n’était pas le fait de perdre une combattante de Xana qui faisait tant de peine à l’ensemble du groupe, non c’était bien plus profond que cela, c’était comme perdre une partie de sa vie....
Mine de rien la japonaise avait passé un bon nombre de moment en leur compagnie ce qui était d’autant plus difficile...Elle les connaissais depuis un bout de temps et c’était accroché à chacun des adolescents que ce soit Odd, Jérémie, Aelita et ... surtout.... Ulrich...
Ses sentiments n’avaient pas changés, néanmoins elle ne pouvait pas lui avouer maintenant ce qu’elle éprouvait depuis tans d’années, ce serait trop dur à la fois pour elle comme pour lui, surtout que le moment du départ était bientôt à savoir dans une semaine.
Ce qui signifie 7 malheureux petits jours, pour essayer de rétablir un bon contact avec Ulrich ... et pour peut-être réussir à établir une relation amicale stable, ne pouvant pas demander plus à cause de la distance qui allait les séparer l’un de l’autre, ça elle ne le supporterait pas, elle lui avait fait assez de mal comme ça, en lui annonçant son départ.

Odd, Aelita et Jérémie était assis sur un banc en train de discuter du départ de Yumi :

O : Je comprends la réaction de Ulrich... il se sent frustré de ne pas lui avoir avoué ses sentiments avant, car maintenant qu’elle part il n’en aura jamais l’occasion ;
A : Ce n’est quand même pas une raison pour être si distant et froid avec elle, elle n’y est pour rien si son père est muté au Japon pour son boulot !
J : ça serait mieux pour Yumi qu’elle parte en étant en bon terme avec Ulrich ;
O : Oui parce que son moral est mis à rude épreuve dans cette histoire...



Je vous rassure, ça ce n’était que des petits problèmes comparés à celui qui va arriver...
Quand vous connaîtrez la suite, cela va vous paraître tellement dérisoire et futile que l’existence même de cette dispute aura totalement disparu de votre esprit ...









La conversation des 3 amis fut coupée par l’arrivée soudaine de Yumi :

Y : Alors de quoi vous parlez ?
O : Oh de rien de spécial, juste du contrôle de Philosophie qu’on viens d’avoir
A : Oui, ils ont de ces sujets les profs de philo...
Y : Oui c’est sûr on se demande où ils vont les chercher...mais je sais éperdument que vous ne parlez pas du contrôle de philo avant que je vienne donc si c’est pour me prendre pour une idiote, je préfère partir...
J : Non, Yumi attends si tu veut tout savoir on parlait de la relation actuelle qu’il y a entre toi et Ulrich ...
Y : Oui mais je ne veux pas en parler, même si je trouve qu’il a une drôle de manière de réagir...
O : En même temps il faut le comprendre ça lui fait beaucoup de mal.
Y : Parce que tu crois qu’à moi ça ne me fait rien...
J : Bah justement tu devrais lui parler.
Y : Oui tu as raison pour qu’il m’envoie bouler c’est le meilleur moyen !
J : Après tout si tu préfères partir sans parler à Ulrich c’est ton problème.
A : Jérémie a raison Yumi il faut au moins que tu essaies de lui parler...
Y : Je vais essayer mais si il fait une remarque blessante j’abandonne et je pars en laissant la situation comme elle l’est actuellement.
A : C’est la meilleure décision à prendre, mais en parlant d’Ulrich où est-il ?
J : Dans sa chambre encore en train de bouder je présume...
Ulrich arrivant dans le dos de Jérémie :
U : Bah tu présumes mal Jérémie.
A (surprise) : On parlait justement de toi ...
U : Et bien j’espère...
O : Bon bah nous on va vous laisser, je crois qu’il est indispensable que vous parliez, n’est-ce pas Yumi ...
Y (gênée) : Ah... Euh... Oui Odd a raison Ulrich, il faut qu’on parle...
Odd, Jérémie, et Aelita se lèvent du banc sur lequel ils se trouvaient pour partir en direction du portail du lycée.
U : Alors de quoi tu veux parler ?
Y : Arrête de te fiche de moi et dis moi pourquoi tu as une telle réaction concernant mon départ ?
U : Pourquoi ? C’est ça que tu veux savoir...déjà parce que j’ai été le dernier au courant que tu partais au Japon ...
Y : Tu as été le dernier peut-être parce que tu étais injoignable sur ton portable et que je ne te trouvais pas dans l’enceinte du lycée
U : .....
Y : Ecoute Ulrich, je ne veux pas partir en laissant la situation telle qu’elle est maintenant, ce n’est pas de ma faute si mon père est muté au Japon pour son travail tu sais c’est indépendant de ma volonté, je ne suis pas encore majeure et ne peux donc pas rester ici avec toi...
U (gêné par la fin de la phrase de Yumi) : Euh... Je sais bien que ce n’est pas de ta faute mais c’est tellement dur de se faire à l’idée que dans une semaine je ne te verrai plus, que tu ne seras plus avec nous et que je ne pourrai sans doute jamais t’avouer ce que j’ai sur le cœur depuis tant d’années
Y : Je sais, mais je ne veux pas entendre ce que tu as sur le cœur, ça me ferai trop de mal et je pense qu’à toi aussi ça t’en ferai.
U : De toute façon je pense que tu te doutes des sentiments que j’ai à ton égard
Y : Oui mais je pense qu’il faut en rester là, d’autant plus que dès que je suis majeure je reviendrai en France et je finirai mes études ici, avec toi .... Et les autres, c’est donc l’affaire de 8 mois, si mon père ne fait pas des siennes en voulant à tout prix que je reste au Japon avec lui, ma mère et Hiroki
U : Oui... Mais après ton départ il faudra trouver un autre Lyoko guerrier pour pouvoir répondre aux attaques de Xana et libérer William de son emprise...
Y : Exact et surtout prendre une personne de confiance, pour éviter que tout le monde ne soit au courant de l’existence de Xana
U : Oui mais en ce moment il est calme donc sa ne devrait poser de problème...
Y : Espérons, bon il se fait tard, il va falloir que je rentre chez moi, à demain Ulrich
U : A demain....


A ce moment précis vous vous dites « Ah c’est super sa s’arrange enfin entre Yumi et Ulrich », désolé de briser votre belle pensée mais c’est un sentiment que plus personne n’éprouvera quand ça se passera...


La semaine passa assez vite, d’autant plus qu’aujourd’hui, était le jour du départ de Yumi, donc le moral du groupe n’est pas au beau fixe...Surtout le moral d’Ulrich qui était bien décider à ne pas gâcher ces dernières heures en compagnie de la japonaise et de tout faire pour faire disparaître cette tristesse qui envahissait son visage à l’approche de l’heure fatidique...
Il s’efforçait de sourire et de faire preuve de bonne humeur en sa présence.



Je me souviendrai toute ma vie de ce visage, ce beau visage qu’il avait lorsqu’il souriait, lorsqu’il me souriait...
Pourtant jour après jour j’ai de plus en plus de mal à le percevoir... celui qui illuminait mes nuits, ma vie, qui me donnait la force de me battre malgré les nombreux kilomètres qui nous séparaient l’un de l’autre...Je ne sais pas quelle tournure aurait pris ma vie si je ne t’avais jamais connu, effleuré, touché...
La seule est unique chose que je sais et dont je suis sûre c’est que je t’aime et je t’aimerai que je sois en vie ou même morte...un énorme sentiment de mélancolie monte en moi en ce moment en repensant à toi et aux bons moments que j’aurai pu passer dans tes bras...après ce soudain baiser que tu m’as donné avant mon départ...
Il m’a fait tant de bien sur le coup, mais tant de mal après en y repensant lorsque j’étais loin de toi...loin de l’amour que tu éprouvais à mon égard et qui était réciproque pour ma part...










On est donc à ce fameux jour, ou le destin a voulu séparer Ulrich et Yumi, pour le plus grand bonheur de Sissi, la fille du proviseur du lycée Kadic qui pensait sans doute avoir le champ libre avec Ulrich.
Mais pas de chance, Ulrich s’en moquait royalement d’elle, n’ayant aucuns sentiments à son égard, ce qui la rendait d’autant plus agressive envers Yumi. Cette dernière ne prêtait pas attention à Sissi sachant qu’elle ne valait pas la peine qu’elle s’énerve.



Sissi, comment pourrai-je la qualifier...Aucun mot pourrait être assez fort pour dire à quel pont je haïssais cette fille. Je crois que c’est la seule personne qui ne me manque pas, d’un côté je suis même heureuse de ne plus avoir à la revoir... Heureuse ? Est-ce moi qui ai prononcé ce mot ?
Ce sentiment...Sa faisait tellement longtemps que cette sensation avait disparu de mon corps, de mon âme, j’en viens même à me demander si mon âme ne s’est pas élevée dans les cieux laissant mon corps dépourvu de la seule chose qui me permettait de ressentir des émotions...
Seulement, comment je peux encore ressentir des émotions de bonheur alors que la seule personne qui me rendait heureuse n’est plus avec moi...
Cela doit encore être à cause de ces pilules que l’on me donne à longueur de journée...



La voiture des Ishiyama était devant le portail du lycée et attendait que Yumi monte.
Cependant celle-ci était dans la cour en train de dire au revoir à ses amis :
O : Bon bah c’est l’heure de se dire au revoir Yumi,
A : Malheureusement oui, c’est l’heure tu vas énormément nous manquer
J : On va te laisser dire au revoir à Ulrich
Y : Oui merci, au revoir vous trois, on communiquera par mail, ou par sms
J ; O ; A : Pas de soucis, on reste en contact
Y (Souriant à ses amis, et retenant ses larmes) : J’espère bien!

Ulrich voyant que Odd, Aelita et Jérémie, s’éloignants, se dirigea vers Yumi. A peine arrivé devant la japonaise, il lui dit :

U : Je sais que je vais te faire beaucoup de mal en te disant ça mais je ne peux pas garder mes sentiments pour moi plus longtemps malgré ce que je t’ai dit la dernière foi...
Y : Ulrich je ...
U : Non, laisse moi parler... On se connaît depuis un bout de temps maintenant et je pense que le temps est venu pour nous de cesser de faire les enfants, en essayant d’enfouir nos sentiments au plus profond de notre être, de peur de s’apercevoir que les sentiments de l’autre ne sont pas réciproques, alors que maintenant, nous savons pertinemment que ces sentiments sont réciproques. Donc avant que tu partes, je veux que tu l’entendes de ma bouche, voilà Yumi...je... je t’aime et ca depuis le début... malgré la distance qui va nous séparer, mes pensées n’iront que vers toi, car tu es la chose la plus précieuse à mes yeux.
Y (troublée au plus haut point ne sachant quoi répondre, une larme coula sur sa joue) : ...
U (voyant sa gêne) s’approcha d’elle et essuya sa larme du bout des doigts, puis mis sa main dans les cheveux de la japonaise...


Ce moment, comment me le remémorer ? Un moment magique, inoubliable...non même ces deux mots sont si faibles pour qualifier un moment que j’ai attendu toute ma vie, et quand il arrive on à même pas le temps d’en profiter que l’on se voit arraché des bras de celui que l’on aime, qui obsède nos pensées, nos rêves...
Pourquoi un tel déchirement se produit en moi quand je repense à ce moment ?
Je peux très bien répondre à cette question mais à quoi bon ?
Serais-je masochiste à repenser à ces moments si éprouvants de ma vie sans celui pour qui je ne me résous à vivre ?
Comment ne pas repenser à lui et surtout à ce moment magique qui s’est produit ce jour là ...



Y : Ulrich....je ne veux pas, ça va me faire encore plus de mal de partir en te laissant...
U : Je sais, seulement je veux que tu te souviennes toute ta vie de ce moment, même si je sens au plus profond de mon être que l’on va se revoir
A ce moment, Ulrich pris Yumi dans ses bras et l’embrassa d’abord timidement essayant de voir comment la japonaise réagissait...voyant qu’elle ne faisait aucune résistance quand à ce baiser, il continua à l’embrasser langoureusement...leurs lèvres se décolèrent laissant voir de nouvelles larmes sur les joue de Yumi
U : Je suis désolé si ce baiser te fait tant de mal mais je devais le faire pour que cela nous laisse un souvenir que l’on n’oubliera jamais et qui pour ma part me fera penser à la personne que j’aime le plus sur cette terre
Y : Cela n’aurait jamais dû se produire, ça me fait plus de mal qu’autre chose, je pense que ce serait mieux que l’on s’oublie...
U (hors de lui) : Quoi !
Y : Tu as très bien compris Ulrich, donc ne m’oblige pas à répéter ....
U : Pourquoi, je ne comprends pas
Y : Il n’y a rien à comprendre Ulrich, pour notre bien à tout les deux, il est préférable de ne pas essayer de se joindre quand je ne serai plus là...
U : Mais....
Y : Il n’y a pas de mais Ulrich, de toute façon je dois y aller mes parents et Hiroki m’attendent...
U : .........
Les larmes commencèrent à couler sur les joues d’Ulrich en voyant Yumi s’éloigner sans un regard.
Yumi de son côté pleurait aussi, il était indéniable que pour elle aussi c’était dur, mais elle voulait qu’Ulrich puisse continuer sa vie et qu’il soit heureux.


Je ne voulais que son bien, rien d’autre et pourtant je n’ai réussi qu’à lui faire du mal ...
Quel genre de personne suis-je pour avoir fait une chose pareil....Qui plus est à la personne avec qui j’aurai tant voulu partager ma vie...
Ma réaction sur le moment a été trop brutale pourtant, dieu seul sait que j’aurai voulu rester dans ses bras une éternité, mais mon amour pour lui m’en a empêché ... j’en ai assez de faire du mal aux personnes que j’aime et surtout à toi...










Yumi monte alors dans la voiture de ses parents, tout en pleurant mais en ne lançant aucun regard à Ulrich, qui pour ce dernier ne puis s’empêcher de fixer les moindres faits et gestes de la japonaise.
Celle-ci s’éloignant dans la voiture de ces parents, en route pour l’aéroport.
Lorsque la voiture fut sortis du champ de vision d’Ulrich, celui-ci tomba à genou en sanglotant, en criant le prénom de sa bien aimée.

La vie l’a voulu ainsi, nos chemins se sont séparés, mais nos pensées elles étaient reliées...Enfin les miennes te sont destinées mais après ce que je t’ai dit je doute fort que tes pensées soient en mon égard, mais il fallait qu’il en soit ainsi!
Du moins c’est ce que je croyais... En même temps que peut penser une adolescente de 17 ans en perdant son premier amour ?
Bah que celui qu’elle aime ne cesse de penser à elle... Seulement pour moi c’était un peu différent, du fait du départ brusque et du contexte de la séparation avec Ulrich.
Quand je repende à ce que je lui ai dit, j’ai un sentiment de haine en mon égard comment ai-je pus lui dire une chose pareil alors que je n’en pensais pas un mot ...Soit disant c’était pour son bien mais ça ne lui a fait plus de mal qu’autre chose.
Pendant toutes ces années la scène de notre séparation me hantait, je la revoyais en boucle dans mes rêves, enfin ... plutôt un cauchemar... c’était tellement horrible que j’en venais même à redouter de fermer les yeux de peur de revivre ce moment...
Chaque nuit, je me réveillais en sueur, tout en pleurant... les premières nuit, mes parents venaient me réconforter, puis s’habituant à la même réaction de ma part en faisant ce cauchemar, ne s’en préoccupaient plus trop même si ma mère faisait tout pour essayer de ma faire oublier ce vide que j’avais au fond de moi, au fond de mon cœur...
Mais je ne voulais rien entendre, une chose comptait plus que tout à mes yeux... toi...


Dans la voiture des Ishiyama, Yumi pleurait mais en silence... elle ne voulait pas inquiéter ses parents. Mais Mme Ishiyama avait bien vu le mal être de sa fille.
C’est ainsi que dès qu’ils furent arrivés à l’aéroport et comme ils leur restaient un petit moment avant d’embarqués, Mme Ishiyama décida de parler à sa fille.
Elle pris sa fille à part.
M I : Yumi il faut qu’on parle toute les deux.
Y : Euh... tu sais je n’ai pas tellement envie de parler là
M I : Pourtant tu sais Yumi ça fait du bien de parler
Y : Il faut croire que je ne suis pas comme tout le monde, parce que, moi je n’aime pas parler de ce qui va ou ce qui ne va pas
M I : D’accord donc si toi tu ne veux pas parler c’est moi qui vais faire la conversation, déjà des garçons au Japon il y en a beaucoup mais je sais que tu es très attachée à Ulrich, il pourra donc venir te voir pendant les vacances...
Y : C’est gentil, mais je n’ai pas envie de le revoir, je n’en vois pas l’intérêt
M I : Quoi ?!
Y (regard froid envers sa mère) : Tu as très bien entendu, je ne compte pas le revoir, c’est pour son bien je pense qu’on à tous les deux assez soufferts.
M I : ..... Bah il faudra que tu annonces ça à Ulrich parce que je lui avais dit qu’il pouvait venir pendant les vacances si il le souhaitait et il avait l’air plutôt enthousiaste à cette idée...
Y : Oui je le mettrai au courant ce n’est pas un problème.


Je ne sais pas si je pensais vraiment ce que j’ai dit à ma mère ce jour là, mais je ne voulais plus souffrir, et pas dessus tout ne pas te faire connaître le sentiment de souffrance que j’éprouve depuis toujours, je ne souhaite à personne de le ressentir tellement il cause un déchirement profond de mon être et surtout de mon âme...

Ulrich était toujours à genou, le visage entre les mains et pleurant toutes les larmes de son corps.
Odd voyant son ami dans cet état vint lui parler.

O : Ulrich tu ne devrai pas rester là en plein milieu viens on va parler dans le chambre.
U : Tu vois là je n’ai pas envie de parler je veux rester seul !
O : Comme tu veux mais tu sais c’est dans ces moments là que les amis sont présents pour écouter les problèmes des autres et de dire ce qu’ils ont sur le cœur.
U : Oui... sans doute ...
O : Bon alors raconte, pourquoi tu te mets dans des états pareils alors que tu vas la revoir pendant les vacances ?
U : Tu n’imagines même pas comme le temps d’attente jusqu’aux vacances va être long sans la voir... mais ça sera en quelques sorte ma raison de vivre sans elle...
Chaque jour se rapprochant des vacances me permettra de tenir !
O : Bien dit il faut positiver, tu vas bientôt la revoir plus que 6 semaines...
U : Odd... tu es obligé de remuer le couteau dans la plaie ?
O : Oh désolé ...
U : Bon je vais me balader dans le parc j’ai besoin de réfléchir un moment
O : D’accord camarade, moi je vais allé voir Jérém’ et Aelita
U : Ouais allez à tout à l’heure

Ulrich s’éloigne les mains dans les poches en direction du parc.

Pendant ce temps, à l’aéroport, le vol des Ishiyama était retardé pour cause de mauvais temps, personne ne voulait prendre le risque de décoller...
Yumi décida donc qu’il était temps de mettre au courant Ulrich qu’elle ne voulait plus le voir, et ne plus avoir de contact avec lui...

U : Oui ?
Y : Ulrich c’est Yumi
U : Je suppose que ta mère t’a parlé de mon arrivée pendant les vacances
Y (ton froid) : Oui et c’est de ça dont je voulais te parler
U (inquiété par le ton de la japonaise) : ....
Y : Je ne veux pas que tu viennes pendant les vacances, et encore moins que tu m’appelles, en clair je ne veux plus être en contact avec toi... Si jamais tu veux de mes nouvelles, tu les demanderas aux autres...
U : Mais ...
Y : Il n’y a pas de mais..., tu m’excuses mais j’ai un avion à prendre.
Y : Adieu Ulrich !
U : Non attends !

Yumi avait déjà raccroché...Ulrich se remit à sangloter et s’adossa à un arbre la tête entre les mains...

Ulrich se parlant à lui-même :

Yumi pourquoi tu me fais ça... Tu ne cesses de me répéter que tu ne veux pas me faire souffrir pourtant c’est ce que tu fais...Je ne vois même pas l’intérêt de vivre sans toi, ... sans ta présence...

C’est totalement déprimé qu’Ulrich se lève et se dirige vers les dortoirs.

Sur ce coup là j’ai fais tout le contraire dont je voulais, je ne souhaitais pour rien au monde te faire du mal est pourtant...Je suis incapable de rendre quelqu’un heureux... je n’arrive même pas moi-même à me rendre heureuse...
Je suis malheureuse depuis mon départ...tous cela c’est passé si vite... j’en garderai toute ma vie des séquelles...


Yumi à l’aéroport quand à elle avait des larmes qui coulaient le long de ses joues, dès qu’elle avait raccroché, pour se rassurer, elle se disait que pour faire comprendre les choses à Ulrich il fallait qu’elle lui parle sur ce ton, elle ne pouvais pas faire autrement.

Il fallait que tu me détestes, pour que tu puisses m’oublier et ainsi passer à autre chose, il fallait absolument que je sorte de ta vie, que je disparaisse pour te laisser vivre en paix et pour réduire tes souffrances... enfin c’est ce que je pensais...jusqu’à ce jour où tout à basculer...