Histoire :La croisière du bonheurécrit par paige

Histoire : La croisière du bonheur

Écrite par paige le 11 avril 2007 (5572 mots)

Dernière édition le 28 juin 2007

Intro :
Yumi ,18ans, sortait avec Ulrich depuis 3ans.
Yumi était devenu une très belle jeune femme, ses cheveux noir avaient poussaient et lui aller jusqu’au bas du dos. Elle était toujours aussi fine et ses yeux étaient toujours aussi beaux.
Ulrich, lui, était aussi devenu un beau jeune homme, il était musclé et sa mèche lui aller jusqu’au niveau du bas de l’œil.



Yumi marchait dans la rue, elle portait une robe noire qui lui allait jusqu’aux genoux. Elle était un peu maquillé et portait des chaussures à talons noirs.
Elle marchait l’aire pensive.
Y :(penser) :C’est curieux, quand je suis avec Ulrich, ces derniers temps, je pense à autre chose. Et je n’éprouve plus la même émotion en entendant sa voix au téléphone.
Elle continuer sa route, toujours pensive.
Y :(penser) : Je ne ressens plus la même joie quand je le voie.Quand Ulrich la rejoigna.
U : Salut Yumi.
Ulrich portait un pantalon noir et un tee-shirt également noir qui révéler ses muscles.
U : Si nous allions au cinéma ?
Y :( penser) : Le cinéma le Samedi soir, la boite de nuit le Dimanche... C’est d’une routine !
Au cinéma, le film ne fit qu’accroître sa morosité. Sur l’écran du cinéma, défilaient les images d’une scène d’amour.
Y :(penser) : Voila comment la vie devrait être !
U : Tu veux un Jus ?
Y :(penser) : Non. Je veux du champagne et un clair de lune sur la mer !
A la fin de la séance, nos deux amoureux sortirent du cinéma et marchaient dans la rue. Le film laissa Yumi rêveuse, comme cela lui arrivait souvent.
Quand Ulrich s’arrêta.
U : Nous ferions bien de nous dépêcher si nous voulions attraper le bus.
Y : OH NON !
Ulrich la regarda comme si elle était devenue folle.
Y : Ulrich ... Je pense que nous devrions cesser de nous voir.




U : Je savais que cela finirait par arriver. J’éprouvais la même chose.
Elle fut surprise et un peu déçue.
U : Ce n’est pas que je ne t’estime plus, mais ...
Y : Ce n’est plus pareil ?
U : Non. Nous avons déjà pris des habitudes... le cinéma, les boites de nuit... J’ai l’impression de passer à coter de la vie.
Y : Je ne voulais pas que cela finisse ainsi...
Une larme coula sur sa joue et sa voix tremblait. Ulrich lui entoura gentiment l’épaule de son bras.
U : Cela se termine le mieux possible, puisque nous restons bons amis.
Y : Tu as raison !
Le soir, Yumi rentra chez elle et fit donc de nouveaux projets. Elle se posta devant le miroir et se regarda. Elle se démaquilla.
Y :(penser) : Je vais changer de coiffure, retourner à la piscine... Un nouveau club vient de s’ouvrir...
Elle s’efforça d’être gaie.
Y :(penser) : Il y à beaucoup de garçons charmants. Bien sûr, ce ne sera pas comme avec Ulrich, mais...
Elle sorta de chez elle, et alla en boite de nuit. Elle avait attaché ses cheveux en une simple queue de cheval et avait mit une robe beige qui lui allait en bas des genoux.
Elle entra dans la boite de nuit, regarda de gauche à droite. Elle discuta toute la nuit avec de charmants garçons, mais aucun ne répondaient à ses goûts.
Dans le mois qui suivit, sa route avait croisait souvent celle d’Ulrich. Puis un jour, dans un bar.
Y : Salut. Qui t’accompagne ?
U : Aelita. Et toi ?
Y : Odd.
U : Tu as trouvé l’homme de ta vie ?
Y : Pas encore. Et toi ?
U : Moi non plus.
Mais ils n’abandonneraient pas si facilement. Finalement, Yumi en eut assez et rentra chez elle. Elle déposa son gilet sur son lit, enleva ses bottes et se coucha sur son lit.
Y :(penser) : Je ne sors avec personne ce soir ! J’en ai assez d’eux tous. J’irai seule au cinéma revoir le film « croisière pour le bonheur ». Le film était toujours programmé. Les héros étaient des millionnaires en croisière. Yumi rêver toujours devant le film.
Y :(penser) : Un soleil éblouissant la journée, le clair de lune le soir, des palmiers et des hommes en smoking... Ca me changerait de mon alimentation générale.
A la fin de la séance, Yumi sorta du cinéma, ses penser vagabondèrent. Ses yeux noirs, brillaient, ses cheveux volaient au rythme du vent. Quand, elle passa devant une agence de croisières. Elle s’arrêta.
Y :(penser) : Et il y à des croisières moins chères. Je devrais pouvoir m’en offrir une !
Elle entra résolument dans l’agence. Elle expliqua exactement ce qu’elle voulait à la responsable.





La responsable était blonde aux, aux cheveux court et portait une chemise blanche et une jupe noire.
Y : Voyez-vous je travaille dans un magasin toute la semaine, et je ne veux pas que le garçon que je trouverait au dîner à la table voisine...
R : (finissant la phrase de Yumi) :... soit celui auquel vous avez vendu de la sauce tomate deux jours plus tôt.
La responsable la comprenait parfaitement et pouvait la contenter.
Yumi se trouva donc quelques jours plus tard à bord du « Sylvia » pour le grand départ. Un très grand bateau à la coque blanche comme neige avec plus de 500 chambres avec salle de bain incorporer. Une grande piscine, un resto et une salle de balle. Yumi regardait la mer, ses cheveux étaient attachés en chignon. Elle portait un tee-shirt blanc et un pantalon noir.
Y :(penser) : Une croisière en méditerranée ! J’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre... l’héritière du film, par exemple. D’ailleurs, personne à bord ne peut savoir qui je suis vraiment.
Elle se promena sur le bateau avec délices.
Y :( penser) : Il n’y a que des gens bien ici.
Une dame l’interpella.
_ : excusez moi, vous êtes bien mlle ishiyama ?
La dame avait les cheveux court et roux. Elle portait un uniforme de secrétaire.
_ : J’effectue un sondage. Voyagez-vous avec votre famille ?
Y : Euh ... non, papa était retenu par ses affaires, et il m’a laissée venir seule.
Qu’ est-ce qui avait bien pu la pousser à dire cela ?
Mais avant qu’elle pût y réfléchir, son bracelet tomba par dessus bord.
Y : Oh, mon bracelet !
Une foule se forma autour de Yumi.





Une foule se forma autour de Yumi.
_Regarde comme il brille maman !
_Ce doit être des diamants !
Puis, des journalistes l’entourèrent et l’interrogèrent :
_Qu’est il arrivé mademoiselle ?
_C’était un bracelet de valeur, n’est ce pas ?
_Pouvez vous expliquer exactement comment cela s’est passé ?
Une vieille dame intervint avant même que Yumi n’eut le temps de dire un mot.
_J’ai tout vu ! Il a glissé de son poignet.
_Pour quelle somme était il assuré, mademoiselle ? Demanda le journaliste.
Y : je ... je ne sais pas exactement. Papa me l’avait offert. Il sera furieux.
_Qui est ce Elmer ? Demanda une dame dans la foule à son mari.
_Sûrement une riche héritière. Lui répondit-il.
Yumi sorti de la foule. Elle marchait depuis un certain temps quand, elle remarqua un jeune homme qui ne cessait de l’observer.





Y : (penser) : Pourquoi sourit il ainsi ?
Emportée par la foule, elle se retrouva involontairement à ses côtés. Le jeune homme était blond aux yeux bleus. Il était juste un peu plus grand que Yumi et était habiller en costar blanc. Il rigolait.
Y : Cela n’a rien de drôle ! C’était un cadeau.
_Et un cadeau coûteux. Mais d’ordinaire, les gens riches sont trop snobs pour reconnaître que la perte d’un tel objet les chagrine.Lui dit le jeune blond.
Elle crut qu’il se moquait d’elle. Mais il la rassura.
_Je suis riche moi-même et cela me plait. Mais il est de plus en plus difficile de trouver des gens comme moi. Généralement, les autres ne veulent pas l’admettre.Lui confia t’il.
Y : Moi, si !
Ces deux mots la cataloguaient définitivement chez les riches.
Y :(penser) : Et je ne suis qu’une simple vendeuse !
_Je me présente, Hugh Callan ... Et vous étés Yumi Ishiyama, je vous ai entendue le dire aux journalistes. Au fait, qui est votre père ? Son nom m’est inconnu.
Y : Eh bien... il aime garder l’anonymat dans ses affaires.
Cela aussi était vrai... Il ne faisait jamais de publicité pour son club de football.
H : Vous voyagez donc seule. Je connais pas mal de monde, j’essaierai de vous obtenir une place à la table du commandant. Si cela vous convient, bien sûr.
Y : Eh bien je suis en vacances, n’est ce pas ?
H : Vous avez parfaitement raison !
C’était exactement le garçon qu’elle avait rêvé de rencontrer !
Une demi-heure plus tard, Yumi alla défaire ses valises.
Y : (penser) : On dirait qu’il porte un costar même quand il n’en a pas ! Et il veut me revoir ! Je suis sûre que bientôt ...
Elle rentra sur quelqu’un.
Y : Oh excusez moi !
_C’est ma faute.
Y : Ulrich !
U : Yumi !
Elle n’arrivait pas à y croire.
Y : Que fais tu ici ? Tu me suis ?
U : Je fais une croisière. C’est le docteur qui me la ordonné, tellement je manquais d’entrain.
Ulrich portait un pantalon noir ainsi qu’un t-shirt également noir.
Yumi lui demanda s’il n’était pas allé revoir « croisière pour le bonheur », et ...
U : En effet. Comment le sais tu ?
Y : Et tu as décidé d’utiliser l’argent que tu avais économisé pour t’offrir un voyage !
C’était exactement cela.
U : Je parie que tu as fait la même chose. Et que nous avons choisi le même bateau !
Y : Le choix était réduit. C’était le seul où il restait encore des places cette semaine.
Elle se tourna impulsivement vers lui.
Y : Ulrich, faisons un pacte. Ne nous mettons pas de bâtons dans les roues. Je veux passer pour une riche héritière...
U : qu’est ce que tu racontes ?





Comment lui expliquer ?
Y : J’avais l’impression d’en être une en montant à bord. Et puis mon bracelet est tombé à la mer et ...
U : Le bracelet dont tout le monde parle ? Celui que ton père t’avait offert ?
Elle acquiesça.
U : Tu pourrais t’amuser sans faire de tels mensonges !
Y : Je ne mens pas, je rêve... Ecoute, Ulrich, je t’aime bien, mais ne t’occupe pas de mes affaires.
Elle n’attendit pas sa réaction et s’enfuit dans sa cabine. Elle s’asseya sur une chaise blanche devant une table et un miroir. Elle était toute secouée.
Y :(penser) : Je ne peux pas lui en vouloir d’être ici. Lui aussi cherche le bonheur. Quel dommage que nous ne puissions le trouver ensemble !
Cette pensée l’attrista.

Ce soir là, elle eut l’impression de vivre un rêve.
Elle entra dans le restaurant. Elle avait lâché ses cheveux et porté une robe noire qui lui allé jusqu’aux genoux.
H : Yumi, je vous attendais. Nous sommes à la table du commandant.
Hugh portait un costar noir et avait plaqué ses cheveux avec du gel. Il lui présenta une très jolie fille. Une blonde qui lui ressembler beaucoup. Elle portait une robe rouge avec des roses blanches.
H : Voici ma sœur, Angéla. Nous voyageons ensemble. Angéla, je t’ai parlé de mlle Ishiyama.
A : Oui, et elle est aussi jolie que tu le disais. Je suis sûre que nous allons tous apprécier cette croisière.
Y : Oui, c’est un tel changement !
H : Vous devez pourtant être habituée à ces voyages. Votre père doit vous emmener souvent.
Y : Euh, oui, bien sûr, mais il va généralement à Shanghai, Bangkok ou Macao. C’est la première fois que je traverse la méditerranée.
Elle fut soulagée de voir qu’il croyait son histoire.
Le commandant se leva courtoisement.
C : Ah, nous vous attendions. Permettez moi de vous présenter...
Y : Ulrich !
U : Yumi !
Ulrich était lui aussi en costar noir. Yumi s’asseya à sa gauche.
C : Vous vous connaissez ?
U : Oui, assez bien, même.
Y : Papa traite affaires avec lui.
Heureusement personne n’entendit la suite.
U : Comment cela ?
Y : C’est la vérité, tu travailles au rayon jardinage, et mon père t’à acheté une tondeuse à gazon !
A : Je me demande si Ulrich m’invitera à danser...
Il le fit, et Yumi en fut contrariée.
Y :(penser) : Il plait visiblement à Angéla. J’avais oublié à quel point il est charmant. Mais j’ai encore quelque chose à lui dire.
Elle se leva et alla vers eux.
Y : Puis je vous l’emprunter deux minutes ?
A : Mais bien sur.
Ainsi...
Y : C’est déjà surprenant que nous soyons sur le même bateau, mais que tu sois aussi à ma table...
U : Ne t’en fais pas. Tu n’es pas la seule à vouloir du changement.
Yumi surprit Angéla qui les regardait.
Y : En tout cas, ça a l’air de bien marcher pour toi.
U : Ne me dis pas que tu es en colère ?
Y : Pas du tout. Mais maintenant, Ulrich, je te demande de ne pas me trahir.
U : D’accord. Tant que je ne suis pas impliqué dans tes histoires, tu n’as rien à craindre.
Entre temps, Angéla et hugh se révélaient être plus de ce qu’ils prétendaient.
A : Ca marche ?
H : très bien. C’est la première fois qu’elle se retrouve sans son père et c’est une oie blanche. Et toi ?
A : Difficile à dire. Ulrich n’est pas un pigeon facile. Mais il doit être très riche.





Ils avaient quitté Douvres depuis trois jours quand Yumi réalisa qu’Hugh ne lui était pas indifférent.
Y :(penser) : Et je crois qu’il éprouve la même chose à mon égard.
Yumi était sur le pont et regarder la mer. Elle portait une longue robe beige.
Quand Ulrich arriva.
U : Où est l’irrésistible Hugh, Yumi ?
Y : Oh, bonsoir Ulrich. Tu ma fait peur. Je l’évite. J’ai besoin de réfléchir.
U : Quelque chose ne va pas ? Je peux t’aider ?
Elle soupira profondément.
Y : Cela m’ennuie de m’être fait passer pour une riche héritière. Nous nous voyons de plus en plus et ...
U : J’espère qu’il est assez bien pour toi.
Y : Bien sûr qu’il l’est ! Est-ce que tu m’écoutes ? Qu’arrivera t’il quand il saura que je lui ai menti ?
U : Dis le lui toi-même.
Elle aurait dû s’attendre à cette réponse.
Y : Tu as raison, j’aurais dû le faire plus tôt. Nous faisons escale à Gibraltar et il m’emmène à Catalan Bay.
U : C’est l’occasion ! Dis lui tout et vous en riez ensemble. Peut être ...
Elle fit mine de ne pas entendre les deux derniers mots.
Elle s’inquiéta de la situation d’Ulrich.
Y : Quand le dira tu à Angéla ?
U : Lui dire quoi ?
Y : Que tu n’est pas un riche homme d’affaires.
U : Je n’ai jamais prétendu cela. Viens, je t’offre un verre.
Ils sortirent du bateau à Gibraltar.
Hugh et Angéla rejoignirent Ulrich et Yumi.
Yumi était obligée de dire la vérité. Hugh et Yumi montèrent dans un bus pour aller à Catalan Bay. Ils s’assirent l’un à coter de l’autre. Pendant le trajet, Hugh fut étonnamment silencieux.
Y : Voilà trois fois que vous relisez ce programme, et vous avez l’air soucieux.Quelque chose ne va pas ?
H : Les nouvelles ne sont pas très bonnes, mais je ne veux pas vous ennuyer avec cela.
Y : Mais qu’y a-t-il ?
H : Oh, c’est une histoire de transaction ... Votre père comprendrait. Ah, nous arrivons !
Il poursuivit avec indifférence, comme si cela arrivait souvent...
H : Le problème est que je ne pourrai plus faire de chèque d’ici la fin du mois, et il me faut encore 2000€ pour conclure une autre affaire...
Son visage s’éclaira soudain...
H : Suis-je bête ! Vous pouvez me les avancer. Vous n’avez qu’à me signer un chèque et en échange, je vous en donnerai un postdaté...





Y : Hugh...
Il fit mine de ne pas remarquer son intervention.
H : L’argent sera sur votre compte dans quelques semaines et...
Y : Hugh ... je n’ai pas 2000€, j’ai payé cette croisière avec mes économies.
Un voile obscurcit sont visage.
H : Vous voulez dire que c’est votre père qui tient votre argent ?
Y : Papa n’a pas beaucoup d’argent lui non plus. Hugh j’ai quelque chose à vous dire.
C’était le moins qu’elle pus dire !
Elle lui raconta toute l’histoire en se forçant à rire.
Y : ... C’est alors que mon bracelet est tombé à la mer et ... hi hi ... sans réfléchir ...
Mais ses rires s’évanouirent quand elle vit qu’il ne répondait pas.
Il la regardait avec incrédulité.
H : Et Ulrich ?
Y : Il travaille avec moi. Mon père lui a acheté une tondeuse à gazon un jour.
Il se leva brusquement.
H : Venez, rejoignons le bateau.
Y : Mais ... vous trouvez cela drôle, n’est ce pas Hugh ?
H : Oui... je suis mort de rire.
Et il rie, mais en se forçant.
Ils revinrent en silence, et Ulrich s’approcha aussitôt. Il avait aperçu le tête à tête.
U : Tu lui as dit ? Comment l’a-t-il pris ?
Y : Pas très bien. J’aurai peut être besoin de ton épaule, après tous.






De retour sur le bateau, Hugt s’excusa, prétextant la fatigue.
A : Euh ... je vais me coucher. A demain.
Y :(penser) : Elle a vu que quelque chose n’allait pas.
Elle les regarda partir, malheureusement.
Y : Ulrich, pourquoi réagit il ainsi ? Il est si riche que cela doit lui être égal qu’un autre ne le soit pas.
U : Aviez vous parlé de mariage, Yumi ?
Y : Pas vraiment.
U : Ne t’emballe pas, tu le connais à peine.
C’était bien sa chance !
Elle se sentit soudain très proche d’Ulrich.
Y : J’aurais voulu que cela marche entre nous. Mais ce n’était plus pareil, n’est ce pas ?
U : Non. Je ... Bonsoir, Yumi. N’oublie pas que je suis là si tu as besoin de moi.
Elle le suivit des yeux un triste sourire aux lèvres.
Y : (penser) : Tu es un garçon merveilleux, Ulrich. Tu ma quittée parce que tu commençais à t’ennuyer avec moi, comme moi avec toi ...
Elle regagna sa cabine pour pleurer.





Le lendemain, Hugh se montra distant. Il marchait sur le pont. Yumi le rejoigna. Elle portait un tee-shirt blanc et un pantalon noir.
Y : Qu’y a-t-il, Hugh ? Vous pensez que je me suis moquée de vous ?
H : Un peu oui. Enfin, ce n’était qu’une rencontre de vacances. Aucun de nous ne pensait à quelque chose de sérieux, n’est ce pas ?
Y : Je ... non bien sûr ... Excusez moi !
Elle s’enfuit avant même qu’il ne pût voir ses larmes.
Ulrich la découvrit peu après.
U : Yumi, qu’y a-t-il ? C’est lui, hein ? Je vais lui faire voir de quel bois je me chauffe !
Y : Non, Ulrich, je t’en prie ... Ca n’aurait jamais marché. S’il avait tenu vraiment à moi, il se serait montré plus compréhensif.
La présence d’Ulrich la réconforta.
Y : Parle moi d’Angela.
U : Elle s’intéresse à quelqu’un d’autre. Tu te souviens du garçon qui la regardait sans arrêt ? Ce type prétentieux qui parle toujours fort ?
Il le mimait en faisant des grimaces, et Yumi sentit son moral remonter.
Y : Tu veux dire le Texan aux puits de pétrole ?
U : C’est ça. Le pauvre ne sait pas ce qu’il l’attend.
Il semblait s’en moquer totalement, et c’était bien le cas.
Les jours suivants, Hugh, maintenant sans cavalière, se lança dans le poker.
U : On dirait qu’il gagne.
Y : (penser) : Des tas de garçons en smoking ... Mais aucun n’a plus d’importance.
Elle commençait à réaliser qu’elle préférait la compagnie d’Ulrich à toute autre, exceptée celle d’Hugh, bien sûr.





Y : (penser) : La grisaille des derniers jours s’est envolée. Je me demande si cela pourrait marcher finalement ? Non, mieux vaut laisser faire les choses. Ne bousculons rien.
De nouveaux passagers embarquèrent à Oran, dont Christina Aguilera.
Y : Ces bijoux, ces bagages ... Elle n’a pas besoin de se prétendre autre qu’elle n’est !
Cela lui rappela de nouveau Hugh.
Y : (penser) Le voilà avec Angela ... Ils ont l’air agités. Il lui demande peut être les 2000€. Je me demande pourquoi il ne la pas fait tout de suite.
Elle se sentit tout à coup très déprimée.
Y : (penser) : Cette croisière ne se déroule pas comme je l’avais espéré.
Hugh arriva derrière elle. Et pour une fois, il n’était pas en costar. Il portait un pull noir et un jean.
H : Yumi, puis je vous parler seul à seul ?
Y : Oui bien sûr.
H : Yumi, je me suis comporté comme un idiot. Angela m’a fait comprendre que ce n’était pas si grave.
Y : Je ... je suis heureuse que vous pensiez cela tous les deux.
Il lui parla gentiment.
H : Je regrette tout ce que je t’ai dit. C’était mon orgueil qui parlait. Yumi, j’ai réalisé ces derniers jours à quel point vous comptiez pour moi.
Y : Hugh, je ...
Il lui disait toutes les paroles qu’elle avait tant désiré entendre. Il l’embrassa.
Et soudain, cela ne signifiait plus rien. La révélation ne la surprit qu’à moitié.
Y : (penser) Il n’est plus rien pour moi. C’est Ulrich qui tient toute la place dans mon cœur.
Quand elle se détourna d’Hugh...
Y : Ulrich ! Il nous a vus !
Ulrich était reparti en courant.
H : Quelle importance ? Je voudrais que le monde entier nous ait vus. Je suis si heureux, Yumi.
Soudain, c’en fut trop.
Y : Hugh, je voudrais rejoindre ma cabine. C’est si brusque...
H : bien sûr. A tout à l’heure.
En faite, elle se rendit à la cabine d’Ulrich.
Y : Ulrich, ça n’était pas ce que tu penses. Je veux dire ...
U : Laissons les choses telles qu’elles sont, Yumi. Mais sois prudente. Je ne veux que ton bonheur.






Cette entrevue n’arrangea as les choses.
Y : (penser) Je lui reparlerai plus tard ...
Angéla vint derrière elle. Elle portait une veste rouge qui cacher un tee-shirt blanc avec un pantalon noir qui affiné ses cuisses.
A : Yumi, je vous cherchais ! Je suis si contente que vous vous soyez réconciliée avec Hugh !
Y : Oui.
A : Si nous allions faire des courses ensemble ? Il y a des boutiques formidables ici.
Y : Bonne idée ! Mais je voudrais prendre une douche avant.
Angéla attendit quelques minutes, puis regarda sa montre et ...
A : Je vous retrouve sur le pont dans dix minutes. Je voudrais acheter quelques souvenirs. Ainsi, nous ne devrons plus nous en occuper.
Y : D’accord, Angéla.
Angéla n’était pas sur le pont quand elle arriva, mais Hugh si.
Y : Où est Angéla ?
H : Elle est partie en avant. Montez, nous allons la rejoindre. J’ai loué une voiture pour que nous puissions nous promener.
Yumi monta dans une belle décapotable grisée. Les siéges était en cuir noir.
Y : Je ne savais pas que vous veniez. Ca ne vous ennuie pas de faire les boutiques ?
H : Pas du tout.
Il roula hors de la ville, le visage dur.
Une leçon que Yumi n’avait pas retenue, c’était de ne pas suivre un inconnu, et elle ne devrait pas tarder à le regretter.
Y : Où sont les boutiques ? Où est allée Angéla ?
H : Elle est sur le bateau, et nous n’allons pas nous promener. Grâce à vous, je suis assuré qu’on ne me recherchera pas en attendant que je me procure de nouveau passeport et une nouvelle identité. Hugh Callan n’est pas mon nom.
Pas plus que tous ceux qu’il avait utilisés ces dernières années. Angéla n’était pas sa sœur non plus.
H : Elle va raconter que nous faisons une fugue et que nous rejoindrons le bateau à Athènes, dans deux semaines. D’ici là, Angéla se sera éclipsée aussi.
Y : Mais ... pourquoi tout cela ?
Il ignora se question.






H : Je ne vous veux pas de mal. Vous reprendrez le bateau à Athènes, si tout se passe bien.
Y : Etes vous fou ? Ne réalisez vous pas que c’est un kidnapping ? On verra tout de suite que je n’ai emporté aucun bagage !
Mais c’était prévu.
H : Angéla a rempli une valise pendant que vous étiez sous la douche. Quand au reste, vous pouvez l’acheter.
Y : Mais pourquoi ?
Il lui parla de Christina Aguilera qu’il avait connue trois ans plus tôt...
H : Au bout de deux mois, je l’ai quittée en emportant ses bijoux. Elle m’aurait reconnu tout de suite !
Y : Vous l’avez volée ?
Il acquiesça calmement, indifférent au choc qu’il lui causait. C’était Angéla qui avait eu l’idée de cette « fugue ».
H : Elle racontera l’histoire à droite et à gauche. Christina ne l’a jamais rencontrée.
Y : Ulrich ne croira jamais une telle histoire.
H : Ah non ? Il nous a vus sur le pont. Il croira n’importe quoi.
Sally se rappela ses dernières paroles. « Sois prudente ».
Y : (penser) : C’est vrai, il le croira. Et quand la vérité éclatera, il ne s’en souciera plus !
Ils s’arrêtèrent enfin dans un petit village arabe.
H : Ca n’est pas terrible, mais les gens ici n’aiment pas la police, ce qui me convient parfaitement.
Y : (penser) : Cet homme ... peut être m’aidera t’il ...
Elle sortie de la voiture et fonça vers l’homme.
Y : Je vous en prie, aidez moi ! Cet homme m’a enlevée ! Je dois retourner à Oran ...
_Oui, oui. Faites ce que dit votre frère.Il ne veut que votre bien. Répondit l’homme.
Hugh attrapa Yumi par le bras et la l’entraîna dans un hôtel.
Y : Mon frère ? Que veut il dire ?
H : Je lui est dit que vous étiez ma sœur et que vous souffriez d’une dépression nerveuse. Venez, votre chambre est là haut.
Il avait vraiment pensé à tout. La chambre laissait à désirer, mais au moins il y faisait frais.
Il la jeta dans la chambre.
H : Voilà vous n’avez qu’à rester tranquille et ...
Y : Espèce de ...
Elle attrapa un vase en porcelaine posé sur une table de chevais en bois et le balança sur Hugh. Il eut le réflexe de me baisser. Le vase éclata comme une grenade sur le mur.
H : Si vous le prenez comme ça, je vais devoir vous enfermer.
Ce qu’il fit. Yumi tapa sur la porte.
Y : Laissez moi sortir !
Elle n’eut pour réponses que le bruit de ses pas. Elle dut abandonner.
Y : (penser) : Moi qui voulais de l’aventure ! Mais pas de ce genre !
Elle s’asseya sur le lit qui était au milieu de la chambre.
Y : (penser) : Je voudrais retrouver Ulrich, finir la croisière avec lui, puis rentrer chez nous pour nous marier...
Elle se mit à pleurer, sans pouvoir s’arrêter.
Y : (penser) : Oh Ulrich, j’ai tout gâché, et je ne sais pas si tu éprouves encore un sentiment pour moi. Sûrement pas.
Elle ne s’était jamais sentie si désespérée.
Entre-temps, sur le bateau ...
U : Sally est partie avec Hugh ?
A : Oui. N’est ce pas romantique ?






U : Il n’est pas assez bien pour elle, elle s’est trompée à son sujet !
Angéla fut décontenancée par sa réaction.
A : Eh bien, c’est sa vie et ...
U : Oui, et je ne vais pas la laisser la gâcher ! Je vais la rejoindre.
A : Attendez ! Je... je viens avec vous. Je pourrai peut être le dissuader de cette folie.
U : Je croyais que vous approuviez ?
A : Vous me faites voir les choses différemment.
Et elle courut derrière lui. Il alla louer une voiture.
Ils montèrent sur la 4X4, Ulrich au volant.
Elle voulait le mettre sur une mauvaise route, mais...
U : Inutile, on a vu la voiture prendre cette direction, et c’est par là que nous irons.
A : Je me demande comment j’ai pu être attirée par vous !
Ils arrivèrent à l’hôtel environ une heure plus tard.
Ulrich sortit de la voiture.
U : Ce bruit ! On dirait que quelqu’un essaie d’enfoncer une porte.
A : Ce sont peut être les termites.
Ce n’étaient pas les termites.
Y : A l’aide ! Faites moi sortir d’ici !
Ulrich l’entendit et se précipita. L’homme à qui Yumi avait demandé de l’aide se mit devant la porte.
_Je vous en prie, monsieur, la demoiselle n’a pas toute sa tête...
U : Ecartez vous, ou je ne réponds pas de moi ! C’est Yumi !
A : Ulrich, je suis sûre qu’il y a une explication ...
La porte était fermée. Ulrich ne perdit pas de temps à demander la clé.
U : Un bon coup de pied ... Ca y est !
Yumi croyant que c’étaient Hugh, lança une chaise. Qu’Ulrich évita de justesse.
U : Yumi, arrête c’est moi !
Elle se jeta dans ses bras.
Y : Oh, Ulrich ! Je croyais que c’était Hugh. Il m’a kidnappée ! C’est un fourbe et un voleur. Il se fait faire un nouveau passeport et ...
U : Du calme, ma Yumi ! Tout va bien maintenant.
Un mouvement attira son attention.
Y : Angéla ! Elle est complice et elle s’enfuit !
U : Elle n’ira loin. Je l’ai forcée à tout me raconter sur la route. Nous porterons plainte sitôt de retour au bateau. La vraie raison pour laquelle j’ai fait cette croisière, c’est que je savais que tu y étais et que tu serais une proie facile pour des types comme Callan.
Y : Quels idiots nous avons été de croire que nous n’avions pas besoin l’un de l’autre !
U : Et si un jour nous avons besoin d’aventure nous la chercherons ensemble, d’accord ?
Y : Tout à fait d’accord, mon cœur !
U : Si tu savais comme je t’aime.
Y : Moi aussi je t’aime
Ils s’embrassèrent. Ulrich emmena Yumi sous le coucher du soleil. Il lui prit les mains.
U : Yumi, il y a un truc que j’ai toujours voulu te demander.
Y : Quoi ?
Ulrich posa un genou au sol, enleva de sa poche une petite boite rouge et l’ouvrit. Elle y contenait une ravissante bague en or avec des saphirs sur les coter et un diamant au milieu. Les diamants brillaient sur les yeux de Yumi.
U : Yumi, veut tu m’épouser ?
Y : Oh, Ulrich oui, oui.
Ulrich mit la bague autour du doigt de Yumi. Il se leva et la prit dans ses bras.
U : Personne ne pourra plus jamais nous séparer.
Il l’embrassa amoureusement.

Le jour du mariage arriva. Ils s’étaient mariés et étaient maintenant sur la plage à cheval galopant sous le rythme du vent.
Yumi était sur un cheval blanc comme sa robe, qui était simple mais élégante. Son voile voler sur le vent. Ulrich était en costar blanc sur un cheval noir.
Ils s’amusaient.
Ulrich finit par l’arrêter et descendit du cheval. Yumi fit de même. Il avança vers elle et la prit dans ses bras.
U : On va pouvoir enfin vivre heureux.
Y : Je t’aime.
Ulrich lui répondit en l’embrassant. Ils firent interrompus par les chevaux qui les poussèrent doucement avec leurs tête.
U : Oh c’est bon, soyer pas jaloux vous aussi vous auraient droit à un câlin.
Nos deux amoureux remontèrent à cheval et repartirent au galop sous les yeux attendri d’Aelita, Odd et Jérémy qui ne purent s’empêcher de verser quelques larmes.
FIN.