Histoire : Rencontre dans un rêve

Écrite par vanene le 26 décembre 2006 (1224 mots)

Introduction


-Yume ! Il est plus de minuit ! Qu’est ce que tu fabriques
encore!

-C’est bon, je vais au lit.

Dans un lit, blanc, une jeune fille de 14 ans s’apprête à entrer au pays des rêves...
Doucement, elle s’allongea sur son lit et tira la couette sur elle jusqu’à son menton. Elle ferma les yeux et après deux heures, elle plongea dans le sommeil paradoxal... le pays des rêves...
Elle se retrouve comme aspirée par un trou noir.
Devant elle, maintenant, se trouve une grande étendu de terre aride. Yume aperçoit une tour.
Elle écarquille les yeux d’étonnement.

-Une...une tour ?...

Elle est là, droite, grise, banche, noire.
Elle semble attendre quelque chose ou quelqu’un plutôt. Et si c’était...




Début du roman




-Yume ! Réveille toi ma chérie, où tu vas être en retard ! Pour ton premier jour au collège Kadic, ce ne serait vraiment pas très brillant.

-Maman silteplait, pas aujourd’hui. Dans l’immédiat, Kadic, ne fait pas partie de mes priorités.

-Et quelles sont tes priorités ?

-Le sommeil, les copines...tout, sauf les études...

-Et dire que ton père et moi t’avons prénommé Yume... Pourtant...

-Je sais, je ne suis pas un rêve. De toute façon, je déteste ce prénom. Je préférerais m’appeler Mélodie. Ou même Amélie. Yume, ça ressemble trop à Yumi et tu sais combien je déteste ce prénom.

-Je le sais bien ma chérie. Mais il faut que tu sache que si Yumi est venue habiter ici, ce n’est pas vraiment de sa faute. Elle n’avait pas le choix. Ce sont ses parents qui ont décidés pour elle.

-J’en suis consciente maman ; seulement... elle n’avait pas le droit ...

-De t’abandonner ? Ecoute Yume, tu as 14 ans. Il est temps que tu oublies toute cette histoire et que tu te fasses des amis.

-Mais je...

-Tu n’as aucune raison de détester Yumi comme tu le fait. Je sais qu’au fond de toi, tu souffres de cette séparation. Mais tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de la haïr sans raison.

-Je ne souffres pas. Et je ne la déteste pas. Seulement je...

-Je sais, elle n’avait pas le droit de t’abandonner. C’est ce que tu répète à longueur de journée. Grandis un peu Yume. Comment veux-tu devenir une belle rose épanouie si tu refuses de t’ouvrir aux autres! Le monde est plein de gens qui n’attendent qu’une chose : que tu leur offres ton amitié.

-Maman silteplait, laisse-moi tranquille. Je n’ai vraiment pas envie de parler de ça ce matin. Tu voulais me réveiller, c’est ça ? Bravo c’est réussi. Maintenant que c’est fait...

-Je vais travailler.

-Quoi ? Tu ne me déposes pas au collège ?
-Non. Je t’avais bien dis d’être prête à 6H45 si tu voulais que je te déposes. Ors il est 7H00 et tu n’es même pas douchée.

-Quoi ? Mais je suis en retard !!

-C’est maintenant que tu t’en aperçois ?

-Je t’en supplie maman, dépose moi.

-Non. Je suis, moi aussi en retard.

-Pitié, j’en ai juste pour 5 minutes. Le temps que je me douche et que je m’habilles.

-Tu as 10 minutes. Je t’attends en bas. Mais essaies de te dépêcher.

-Merci maman, je t’adore.

-C’est bien ce qui me fait peur...

-Maman !

-Files sous la douche ou tu vas devoir faire le chemin jusqu’au collège à pieds.

La jeune fille se dirigea vers la salle de bain. Soudain, un bruit sourd se fit entendre, accompagné d’un chapelet d’injures.

-Yume ? Est ce que ça va ?

-Oui. T’as encore laissé traîné le savon !!! Cria la jeune fille.

-Oh, désolée. Pas de casse ?

-A part une fracture des fesses, non, tout va bien. Plaisanta la jeune fille en se relevant.

A 7H10, Yume arriva au collège. Dans la voiture de sa mère, elle avait enfilé ses chaussettes et ses chaussures. Alors qu’elle franchissait la grille d’entrée du collège, la mère de Yume la retint.

-Attends. J’ai deux surprises pour toi. Annonça t-elle à sa fille en souriant. La première est dans la poche de ton jean et la seconde ; dans le bureau de monsieur Delmas.

-La poche de mon...

-Mince, je suis très en retard! S’exclama la femme au volant de sa voiture. Bon, chérie, ce soir tu rentres à pieds. Je rentrerai tard. Ne m’attends pas pour dîner.

La voiture disparut au coin de la rue et Yume se dirigea lentement vers le secrétariat. Lorsqu’elle y entra, Yolande la secrétaire du proviseur l’accueillit. Elle la fit patienter quelques minutes, puis, monsieur Delmas la reçut dans son bureau.

-Bien. Vous êtes donc, Mélodie Yume Azuke. C’est bien ça ?

-Mélodie Yume Azuke ? Répéta la jeune fille sans comprendre.

-C’est le nom que m’a donnée votre mère. Expliqua monsieur Delmas en se frottant le menton, pensif.

-Heu...oui...

-Bien, originaire du Japon, groupe sanguin 0, née le 6 Mais 1992. Est ce exact ? Continua monsieur Delmas en observant bien, cette fois, la réaction de Yume.

-C’est bien cela. Mais vous avez mal prononcé mon nom de famille. C’est Azuke pas Azukee.

-Heu...bien mademoiselle Azuke. Je pense que vous n’aurez aucun mal à vous adapter à mon établissement. De plus, il y a une autre élève japonaise en classe de troisième B ici. Annonça le proviseur en guettant le moindre signe chez la japonaise. Yumi Ishiyama.

-Yumi est ici... Susurra Yume avec un air quasi dégoûté.

Un frisson parcourut l’échine de monsieur Delmas. Tout à coup, il eut l’impression d’être observé de partout à la fois. Il osa un regard vers la japonaise. Celle-ci ne semblait pas être dérangée par le soudain froid qui c’était manifesté.
Yume était maintenant debout, le visage caché par ses longs cheveux noirs. Ils lui arrivait aux fesses. Elle n’avait jamais voulut les couper.
Elle fixait froidement le proviseur, qui n’en était que plus mal à l’aise. Il se sentait transpercé de toutes parts par ce regard bleu. C’était si rare de voir des yeux bleus chez les japonais, plus particulièrement quand ceux-ci avaient les cheveux noirs...
Monsieur Delmas avait de plus en plus froid. Pourtant, il n’y avait pas de climatisation dans son bureau, celle-ci ne s’activant qu’à partir de 9H00.
Etait-ce cette fille qui lui donnait cette impression d’être gelé jusqu’à la racine des cheveux ?

-Excusez-moi. Je ne voulais pas vous paraître insolente. Dit soudain Yumi en baissant les yeux.

-Heu...hé bien, je dois dire que...vous êtes quelqu’un de ... vous vous entez bien ?...

-Très bien, monsieur. Pourquoi cette question ?

-Hé bien je...heu...vous devriez aller déposer vous choisir une chambre.

-Je suis externe. Répliqua froidement Yume.

-Juste au cas où.

-AU CAS OU QUOI ?