Histoire : Amour, amitié et patati

Écrite par Lisa le 27 juin 2006 (3335 mots)

Dernière édition le 04 novembre 2006

Chapitre I : Presque

- Comment oses-tu me parler de la sorte ?
- Je te parle comme tu me parles ! C’est toujours la même chose avec toi !
- Dis que c’est que ma faute maintenant !
- Oui ! C’est entièrement de ta faute !
- C’en ait trop ! Je vais partir, je le sens !
Puis elle va dans la cuisine en claquant la porte. Il crie
- Pas si c’est moi qui le fais avant !
Et il s’enferme dans le salon. J’en a marre. Mes parents se disputent tout le temps. Que ce soit pour un repas pas fait ou bien un retard du boulot. Hiroki lui s’en moque, il a ça Game Boy et ça lui suffit bien ! Je prend mon manteau puis déambule les escaliers. Je sors de la maison sans broncher. Mes parents sont bien trop en rage l’un contre l’autre pour se soucier de ce bruit de porte qui vient de se faire entendre. Je n’ais qu’une chose qui me rende heureuse : c’est Ulrich. On s’entend tout les deux très bien. Une forte amitié règne entre nous deux mais peut-être que ce n’est pas que ce sentiment que je ressens pour le samouraï... Je pars en direction de la rue des magasins, mains dans les poches en regardant la neige tombée. J’aime bien la neige. Ca me rappelle de bon souvenir comme quand Ulrich a glissé sur la glace et il est tombé sur moi. Nous étions rouge écrevisse et Odd n’as pas manqué une occasion comme celle-ci pour lancer une de ses vannes dont il a le secret. Ca avait terminé en bataille de boule de neige après quoi Aëlita et Jérémie nous avaient rejoint. Je souris à cette pensée. J’entends encore les rires que nous poussions. Après tout, je préfère marcher dans le froid que de subir les disputent de mes parents. Je m’arrête devant une boutique. Ils y vendent des objets asiatiques et le décor est japonais. Je regarde la vitrine en la parcourant des yeux. Ils s’arrêtent devant un médaillon avec un fil noir et un pendentif en argent représentant un dragon chinois. Je pose mes mains sur la vitrine et regarde le collier admirative. Il est très beau, m’enfin, son prix aussi est beau... En y repensant, c’est Noël dans deux jours. Je peux peut-être demander ce collier en cadeau... Mais il est trop cher. Je pars du périmètre du magasin. Je traverse une rue, pensive. Plus de disputes ni de jalousie entre Ulrich et moi... En parlant de ça, William n’est plus mon ami. Depuis qu’il a tenté de m’embrasser de force, je l’évite ou bien le regarde très froidement. Je n’en ai toujours pas parlé aux autres, il n’y a que Aëlita qui le sait car par accident j’en ai parlé. Je vois des père noël dans la rue avec leurs tractes publicitaires. Mon portable sonne
« Pingouin cherche igloo... Pingouin cherche igloo... Pingouin cherche igloo... »
Qu’est-ce que c’est que cette sonnerie ? Ca doit être Odd qui me la mise lorsque j’ai accepté de lui prêter mon portable (qui d’ailleurs avait finis sur une tartine de confiture). Je regarde le numéro s’affichait : c’est ma mère. J’appui sur le bouton rouge. Je n’ai pas envie de lui parler. D’ordinaire, j’aurais décroché par respect envers ma mère et surtout car c’est un membre de ma famille. Maintenant, je m’en fiche de tout. De l’école, de la maison, ect... Par contre, je ne m’en fiche pas de mes amis. Ils sont précieux pour moi et ceux sont les seuls qui me comprennent et qui m’aident sans me juger ou me dire quoi faire. Je vois une fontaine où l’eau est de glace. Il y a des bancs autour. Sur l’un d’eux, je vois Ulrich buvant un chocolat chaud. Il a ses gants en fourrure et son manteau vert kaki clair. Je souris puis m’approche de lui en faisant un signe de la main. Il m’aperçoit puis me rend ce signe en souriant. Je m’assoit près de lui puis lui fait la bise. Ca fait depuis quelques jours qu’on se fait ça
- Alors Yumi, ça va ? Demande-t-il
- Oui, très bien !
Il reboit une gorgée de son chocolat puis s’exclame en se léchant les lèvres pour enlever la mousse autour
- En faite, avec Jérémie, Odd et Aëlita, on pensait faire une fête de Noël demain ou le lendemain de Noël
- Ah oui, bonne idée !
- Faudra que tu demandes à tes parents par contre !
- Si j’y arrive... Soupirais-je
Il me regarde avec un regard inquiet
- Tes parents se disputent encore ?
- Ouai... Tout le temps !
Il réfléchis puis sort de sa poche un paquet cadeau
- Tiens ! Je comptais te le donner pendant la fête mais apparemment t’as besoin d’un remontant tout de suite !
Je prend le paquet puis l’ouvre, interrogative. Je vois une petit boite bleu. Je l’ouvre et voit le collier que j’admirais tout à l’heure. J’articule les yeux grands ouverts
- Ulrich, mais comment... ?
- Je t’ai vu l’admirer avant ! J’avais gagné de l’argent donc je l’ai acheté avec. Après j’ai pris le raccourci pour pas que tu me croises en route sinon, ça aurait gâché la surprise !
Je touche doucement le pendentif avec ma main puis un grand sourire illumine mon visage. Je me tourne vers Ulrich
- Merci Ulrich ! T’es génial ! Je t’adore ! Comment faire pour te remercier ?
- Un p’tit bisou sur la joue ^^ ? Répond-il en rigolant
Puis je m’exécute avec plaisir, mes lèvres restant sur sa joue. Je le vois rougir comme une écrevisse. Il pensait pas que je le ferais, c’est sûr mais il m’a sous estimé et puis, de toute façon je l’aurais fait même si il n’aurais pas dit sa phrase. Il est vraiment gentille et sympas en plus. Je me retire en mettant la boite dans ma poche de peur de la perdre. Il reste rouge et je dis
- Arrête de rougir comme ça sinon on va croire que tu t’es pris un coup de soleil sur la tronche et avec ce temps... ^^
Il secoue sa tête puis me regarde avec encore des petites rougeurs. Je rigole doucement. Il prend de la neige traînant sur le banc puis me la lance dessus. Il se lève d’un bond
- Eh ben alors, on rêvasse Mademoiselle Ishiyama ?
Je rigole puis prend de neige que je met en boule
- Attend M Stern, tu vas voir !
Puis je le poursuis avec en rigolant. Heureusement qu’il n’ y a pas de glace sur le sol sinon je n’aurais pas couru comment je le fait maintenant. Ulrich par contre trébuche sur une racine d’arbre gelée. Je me jette sur lui en rigolant puis lui fait une belle savonnette. Après avoir finis, il a le visage complètement blanc par la neige. Je ne me lève toujours pas, restant couché sur lui
- Mais euuuh, maintenant je vais attraper froid >< !
- Tu veux jouer les filles Ulrich ^^ ?
- Nan et je vais te le prouver :
Puis il se retourne violemment m’entraînant avec. Je me retrouve par terre avec Ulrich sur moi
- Ce n’est pas du jeu ça !
- Tu préfères quoi ? Te prendre une savonnette ou rester comme ça dans la neige ^^ !
- Mmmmh, y a une troixième option ^^ ?
- Nan mais y a une épreuve ! L’épreuve des chatouilles !
Puis il se relève un peu et me chatouille. J’éclate de rire. Je suis très chatouilleuse, c’est là mon point faible
- Hihihi... Arrête s’il te plait... hihihih... Je suis très... hihihi... Chatouilleuse !
Il s’arrête en rapprochant son visage du mien puis dit en souriant
- Alors tu te rends ?
Je me rapproche encore et répond avec un doux sourire
- Avec plaisir !
Nous nous regardons instantanément puis nous rapprochons petit à petit (même si nous l’étions déjà assez) en fermant progressivement les yeux. Je sens le souffle de Ulrich s’approcher. Je sens ses lèvres frôler les miennes mais hélas, un grand bruit nous fît bondir tout les deux.

Ulrich se relève doucement. Je suis son mouvement. Pourquoi as-t-il fallu que ce bruit tombe PILE à ce moment là ? Franchement, c’est le genre de coïncidence dont on peut se passer... En tous cas, Ulrich n’a pas l’air énerver, ou du moins, pas à cause de ce saleté de bruit... Mon (bah quoi ?) samouraï se dirige à pas de loup vers le fameux buisson gelé. A ce moment là, celui-ci bouge puis il en sort... Un chaton ! Un mignon petit chaton qui a froid ! Ulrich baisse immédiatement sa garde puis s’accroupit pour ainsi prendre l’animal dans ses bras, tentant sûrement de le réchauffer. Je me met près de l’adolescent, à genoux, en lâchant un soupire. Si ce chaton ne serait pas aussi mignon, je l’aurais transformé en brochette ! Au moins, il risquera plus d’avoir trop froid >< ! Le châtain me dit
- Le pauvre... Il doit avoir faim...
Je réponds en caressant la tête de l’animal
- Oui, c’est sûr... Un de nous deux doit le garder !
Il me tend le chaton avec un grand sourire
- Alors ce sera toi ! Moi j’peux pas car déjà, c’est interdit au animaux dans le collège et en plus, Odd à déjà Kiwi alors imagine... Ce sera plus un trivial poursuite « sauver sa peau » plutôt qu’une gentille demeure pour le chat...
- Mouais... Mais alors tu viens avec moi ! J’ai pas envie de me retrouver toute seule avec mes parents... ! Répondis-je en prenant le chaton dans les bras
- Ca marche !
Nous nous levons ensemble. Mon cœur bat fort. On marche côte à côte. Par où commencer ? J’aimerais bien lui parler du faite qu’on a failli s’embrasser mais j’arrive pas (trop timide). Le faite que Ulrich fait comme si de rien était me stresse. Et si il voulait pas m’offrir ses lèvres ? Et si il voulait tout simplement me voir de plus près ? Arg, il faut que j’arrête de me faire des films ! Je ne comprendrais jamais le comportement masculin... Il n’y a que le bruit de la neige se faisant écraser qui se fait entendre. Quel silence... ! Même le chat ne ronronne pas. C’est louche. Je tourne la tête vers Ulrich. C’est que maintenant que je remarque qu’il m’observer depuis tout à l’heure. Je plonge mon regard dans le sien. Il a les yeux tellement beaux. Il me lance un sourire. Un se dessine peu à peu sur mon visage. Une sensation de chaleur m’envahit. Pratique avec ce froid ! Soudainement, j’ouvre grand les yeux et cri de plus belle. Le samouraï recule d’un bond de moi, effrayé par mon cri. Une grosse douleur me parcourt le doigt. La chose qu’on appelle chaton me l’a mordu ! Je secoue mon doigt, énervé comme jamais. On m’a parfois dit que j’étais mignonne qu’en je suis en colère. Alors là, je dois être plus que belle car je suis folle de rage !
- Mais quel crétin ce... De chat !! Je le détesteuuuuuuuh !!!! RaaaAaaah, j’ai maaaal ! Hurlais-je
Ulrich me regarde inquiet puis je le vois se retenant de rire. Je l’observe avec colère. Si je peux lancer des éclairs avec mes yeux, se serais déjà fait ! D’un coup, le samouraï éclate de rire. Il se tient les côtes tellement il rigole. Je lui cri en m’approchant de près de lui
- Qu’est ce qui te fait rire ??!!
- Toi ! Articule-t-il
- MOI ???
Il ne me répond pas. Je boue intérieurement puis hurle
- Ah, c’est comme ça ! Alors tchao !!!
Je lui tourne le dos en partant avec ce stupide chaton dans les bras (j’aurais dû le laisser à Ulrich mais c’est trop tard). Mais quel culot ! Moi je souffre et lui, il rigole ! J’entend ses rires s’arrêter. Il me cri d’un timbre de voix désolé
- Mais Yumi... Ne part pas ! C’est trop bête !! Yumi !!
- C’est ça, en attendant j’te verrai plus, c’est déjà ça de gagné !
J’accélère le pas, vexée. En même temps, je regrette légèrement d’avoir réagit comme ça... Mais il le mérite ! Na ! J’entends quelqu’un courir vers moi. Soudainement, je sens une main sur mes hanches et je me fais retourner brusquement. J’ai juste le temps de réaliser que c’est le samouraï qu’il me colle ses lèvres contre les miennes. Je ferme lentement les yeux en savourant le moment présent. Ses lèvres sont si douces. Nous tombons à genoux dans la neige. Il me caresse le visage en m’embrassant de plus en plus tendrement. Ma colère descend peu à peu pour laisser place à un cœur rempli d’amour. Il embrasse bien. Tout ce que j’attendais ce produit enfin. Un vrai baiser avec l’amour partagé. Il décolle ses lèvres des miennes en ouvrant les yeux, son visage très près du mien
- Excuse moi pour tout à l’heure... Le fou rire... J’voulais pas te vexer... !
Je souris tendrement en répondant
- T’es excusez !

A suivre


Embrasser quelqu’un n’est pas donné à tout le monde. Surtout celui qu’on aime. Profiter de l’instant présent est une chose, savourer ce moment en est une autre. Que ressent-on lorsque qu’on savoure au mieux un moment en en profitant un maximum ? Je ne serais y répondre. Personne dans mon entourage non plus. Le faite est que maintenant, je suis dans les bras d’Ulrich et que je ne m’en lasse pas. Un regard langoureux suivit d’un sourire tendre. Un paysage froid et glacé pour ce serré d’avantage l’un contre l’autre et des cœurs qui ne demandent qu’à sortir de la poitrine. Que demandez de mieux ? Là par contre je peux répondre. Un chaton se volatilité mystérieusement (je précise bien mystérieusement) et ne revenant jamais... Ca ce serai vraiment bien ! Je sens une main me caresser ma joue. C’est Ulrich. Je ferme les yeux en souriant doucement. Bon, c’est pas tout ça, mais quand est-ce qu’il m’embrasse encore ? C’est vrai quoi, je suis une fille moi, j’ai besoin de tendresse et de certaine envie... Oups, là je m’égare ! Pas que je n’aime pas les scènes romantique à la Titanic (si, en faite... je les déteste... et le film qui va avec !) mais je veux quand même un bisou ! Je serai même prête à celui comme dans les films d’amours où les acteurs s’embrassent très langoureusement avec les langues ! ... Mais qu’est-ce que je raconte moi ! Je ne veux pas qu’il fasse ça ! Je grimace puis mon expression vire à de la peur et ça vire à la dégoutation. Je ne veux même pas voir ma tête... Ulrich s’exclame alors avec de l’interrogation
- Juste par curiosité... Pourquoi tu tire une tête à la Jeanne d’Arc sur son bûcher... ?
Je le regarde soudainement en prenant meilleur mine. Je bafouille
- Bah... EuuUuuh...
Dans quoi j’me suis fourré maintenant... Raaah... S’il m’embrasse avec la langue... Je ne veux pas ! Je lui dis... ? Je ne lui dis pas... ? Je le préviens... ou pas ? Il enlève alors ces bras de ma taille puis s’éloigne de moi, me tournant le dos. Oh non, je l’ai vexé ! Je prends une mine triste puis baisse la tête. Je me demande si je ne préférais la forte et solide amitié qu’on éprouvait l’un à l’autre avant. Je n’ai plus envie qu’on s’embrouille... Plus comme avant. Je lâche un soupire. Une larme roule sur ma joue. Elle est accompagnée d’un pleur puis d’une inondation sur mes yeux. Pas une seule réaction de mon prince charmant. Le chaton pousse un miaulement et se caresse à moi, ronronnant. Je lève fertilement mon bras pour le poser sur l’épaule du samouraï. Il soupire puis se retourne. J’éclate alors en sanglot et me jette dans ses bras, l’accrochant entre ses hanches et ses bras. Je cris alors pour faire sortir ma tristesse, des sanglots dans ma vois
- Ulrich ! J’te demande pardon mais je ne veux pas qu’on s’engueule ! J’veux rester avec toi ! J’ai tellement peur maintenant que les choses ce brusques ! J’ai peur qu’après tu veux plus de moi ! Ne m’abandonne pas !! Promet-le moi !!
Il m’enroule de ses bras en répondant d’une voix sûr
- Promis
Il me caresse les cheveux. Sa veste est inondée de mes larmes. Ma tête est dans sa veste. Mes sanglots étouffés sont les seuls bruits des alentours. Je me calme doucement, rassurée. Je le regarde, les yeux rouges puis sanglote d’une voix fragile et peu assurée
- T’es toujours d’accord... Pour venir chez moi !
- Mais oui, ne t’inquiète pas !
On se lève ensemble, moi toujours dans ses bras. Le chaton est juste à côté de nous, décider à nous coller

Chapitre II : Ca chauffe

On est chez moi. Le chat à côté de nous. Pas un bruit. On se tient debout devant le long couloir. Je suis contre le torse d’Ulrich, décidé à pas le quitter. Celui-ci à son bras sur mon épaule. Il se secoue la tête en passant sa main dans ses cheveux
- Raaah... La neige à ces inconvénients... J’peux dire adieu à ma coupe !
- Parce que t’en avais une pendant tous ce temps ? Répondis-je en souriant
- Oui mam’selle ! On voit déjà qui sont les ignorants !
- P’tit joueur ^_^ !
D’un coup, des bruits de pas résonnent dans toute la maison. La tête de Hiroki se fait voir par l’entrebâillement de la porte reliant le couloir à la pièce de l’escalier
- Salut Yumi ! Les parents sont partit au restaurant... Chacun de leurs côtés !
Puis il repart. Moi qui avais des étincelles de joie au début de la phrase...
- Bah, t’es fais pas, ils vont bien se réconcilier un jour ou l’autre !
- Moui... Répondis-je à mon amoureux (c’est fou comme j’aime bien dire ça) pas très convaincu
Il me prend ma mâchoire entre ces mains en me répondant
- Sache, ignorante, que j m’y connaît en histoire de cœur !
- J’en suis pas si convaincu, expert ! M’exclamais-je en souriant
- Moi si :mrgreen: !