Histoire : Voilà, c'est dit...

Écrite par Roxy le 29 juin 2006 (3386 mots)

« Voilà, c’est dit... »


Ce soir là, Yumi avait invité Ulrich chez elle, pour lui montrer le dernier album des « Sub sonics ».
C’était en fin de soirée, et la chaleur de l’été commençait à tomber.Le soleil se couchait, teintant la chambre de Yumi d’une couleur rosée et dorée. Un vent frais s’engouffrait dans la pièce par la fenêtre ouverte, faisant virevolter les rideaux blanchâtres.
Les deux amis venaient d’écouter le fameux CD, et étaient souriants. Ulrich appuya sur le bouton « stop » de la stéréo, puis sortit le CD et le tendit à Yumi.
« J’en ai assez entendu pour aujourd’hui, tiens.
-Merci. »
Yumi attrapa le CD, mais Ulrich ne le lâcha pas tout de suite. Voyant leurs deux mains si proches, ils rougirent.
Depuis qu’ils se connaissaient, il y a de cela trois ans, ils s’adoraient. Pourtant, leur caractère était si différent ! C’était comme le jour et la nuit. Mais voilà, un jour, ce qui devait arriver était arrivé : ils étaient tombés amoureux. Et depuis ce jour-là, le doute les rongeaient : qu’éprouvait l’autre ? Ils se repassaient cette question en boucle jour et nuit, en attendant de trouver une réponse. Seulement, cela faisait des années, et la réponse ne venait toujours pas.
Et puis il y avait la timidité. Comment dévoiler ce secret à un garçon aussi mystérieux qu’Ulrich ? Et comment l’avouer à une fille aussi sage que Yumi ?
Leur deux personnalités imposaient le respect. Et la peur.
« Excuse-moi. Fit le garçon aux cheveux rebelles, sans laisser paraître sa gêne dans le ton de sa voix.
-C’est pas grave...la rassura la jeune fille aux yeux bridés.
-Yumi...
-Oui ?
-On a toujours été amis, non ?
-Tu l’as dit bouffi ! dit elle en lui ébouriffant encore plus les cheveux. (ce qui eut pour effet de les faire sourire.)
-Hé !rit-il.
-Ulrich...Tu te rappelle quand on s’est rencontré ?
-Comment pourrais-je l’oublier ? »
Ils se remémorèrent le jour de leur rencontre...
C’était un jour d’été, et ils avaient été invités chez Odd pour la fête de la musique. En effet, Odd connaissait Ulrich depuis la maternelle (il lui prêtait main forte pour remballer Sissi. La bonne éducation s’apprend dès le plus jeune age !), mais Yumi était une connaissance d’une connaissance, en fait... (c’était la copine d’une copine...bref, trop compliqué. En clair, il la connaissait.)Et donc, voilà comment ça c’est passé...
Il était encore tôt dans la soirée, et les rayons de soleil timides éclairaient la chambre de Odd, d’une lueur vive.Les murs étaient jaune pétard, et la moquette violette comme le lilas. (comme les cheveux de Odd !)Il y avait un beau bureau en pin, une grande baie vitrée, des lampes oranges, un lit en forme de bolide rouge vif...Un vrai festival de couleurs !
La très grande chambre de Odd chez ses parents avait été rangée pour l’occasion, (grand exploit !) et était décorée par les lampions, des guirlandes, des posters, et surtout...une chaîne Hifi flambante neuve ! Une trentaine de personnes dansaient au rythme de la musique, discutaient sagement, rigolaient et déliraient, où encore savouraient leur coca-cola...
« Tiens, salut Yumi ! s’exclama Odd, accoudé à son bureau. Tu vas bien ?
-Ouais, ça va. Répondit-elle.
-Tu as bien fait de venir, ça va être la fiesta du siècle !
-On verra, on verra...se moqua t-elle.
-Ha ! Voilà mon meilleur pote qui arrive !
-Ha ?
-Salut ! fit le nouveau venu en « tchékant » avec Odd.
-Salut ! fit Odd.
-Salut ! enchérit Yumi. On s’est déjà vu ?
-Non, je ne crois pas. Fit le beau brun. C’est quoi ton nom ?
-Moi, c’est Yumi, et toi ?
-Moi, c’est Ulrich. Yumi...c’est un nom asiatique, non ?
-Ouais. J’ai des origines Japonaises.
-Ha. Je me disais aussi...
-Bon, je vous laisse, y passe « dépèche mode » à la radio ! s’ écria Odd en courant danser. Ca déchire ! rajouta-t-il.
-T’aime ça toi ?demanda Ulrich à Yumi.
-Ouais, bof. Je préfère les « Sub sonics ». Ca c’est mortel !
-Non ?! Toi aussi t’aime les « Sub sonics » ?!s’extasia Ulrich
-Ouais ! C’est trop cool, ça ! »
Et ils avaient discuté toute la soirée, leur amitié augmentait chaque minute.

« Ouais, même que la fête de Odd était géniale ! rit Ulrich.
-C’est vrai, pas mal. C’est ce jour là qu’on a découvert notre passion commune pour... (elle lui montra le boîtier du CD.)
-Ouais. Et tu te rappelles du jour ou Odd nous avait fait une farce ?
-Quelle farce ? Il en a fait tellement que...
-La fausse invitation au parc. (il rougit)
-Ha, oui, je me rappelle maintenant. (elle rougit aussi)
-Il nous avait bien eu !
-Ha, ça oui ! »
Ils se replongèrent à nouveau dans le passé...
C’était le 15 août 2003. Yumi était en 6e, et Ulrich en cm2. Ils avaient chacun reçu une lettre étrange, leur disant de se rendre au parc à la tombée de la nuit...
Yumi avançait prudemment dans les allées du parc. Il faisait sombre, et la pleine lune luisait étrangement, le vents secouait les arbres et faisait siffler les feuillages ; les allées ne lui inspiraient pas confiance...Chaque ombre lui paraissait suspecte. Un arbre trop griffu à son goût la fit sursauter...elle se précipita vers le premier lampadaire luminescent venu. Elle reprit lentement son souffle, puis sortit la lettre de sa poche, et la lu à haute voix :
« Rends-toi au parc près du collège Kadic, au niveau de la petite fontaine, le samedi 15 août à la tombée de la nuit. Signé ton pote xixi... »
Ulrich aussi marchait dans le parc. Mais lui avait pensé à lampe de poche, plus une corde et une bouteille d’eau au cas où...Sa corde à la main, il avançait prudemment, attentif au moindre son. Les allées d’un parc peuvent être mal famée, à la tombée de la nuit...Il relu une fois sa lettre.
« La fontaine du parc...pensa t-il. Xixi ? Mais qui c’est xixi ? Encore un surnom débile ! Mais où est cette foutue fontaine ? Je viens pas souvent ici, moi ! Ha ! La voilà, on dirai... »
En effet, il venait d’apercevoir une fontaine nous loin de lui. Il y couru. Mais soudain, il entendit un bruit derrière lui. Ho, rien qu’un infime son étouffé de feuilles...mais dans un parc aux aspects sinistres, tout prend une dimension supérieure.
Il se retourna précipitamment, et s’éloigna à reculons...

Soudain, quelque chose toucha le dos de Yumi ...

« HAAAAAAAAA !hurla Yumi.
-HAAAAA !hurla Ulrich.
-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »hurlèrent-ils !
Il pivotèrent sur eux même, et découvrirent un monstre sanguinaire, affreux, pâle, meurtrier, sanguinolent, horrible, qui n’était autre que...
« Ulrich ?!
-Yumi ?!
-Mais qu’est ce que tu fais là ?!
-Et toi ?!
-Ben j’ai reçu une lettre !fit Yumi.
-Moi aussi !capitula le garçon.
- Rends-toi au parc près du collège Kadic, au niveau de la petite fontaine, le samedi 15 août à la tombée de la nuit. Signé ton pote xixi... récitèrent-ils à l’unisson.
-Et c’est toi Xixi ?demanda Yumi.
-Ben non ! Je croyais que c’était ton surnom, Xixi !répliqua le brun.
-Alors, dans ce cas, si c’est pas toi...entama la japonaise.
-Et si ce n’est pas moi...compléta Ulrich.
-Alors c’est... »
Les deux ados (ou presque ados) froncèrent les sourcils. Qui était le (la) prénommé(e) Xixi ? Ulrich sortit sa corde et sa gourde, et expliqua à Yumi :
« La corde, c’est l’arme à laquelle on s’attend le moins si on nous attaque !
-L’arme... ?
-Ouais (il lui tends la gourde) mais...t’as soif ? J’ai pas encore bu dedans.
-Oui, merci. (elle boit)Tiens. Et toi, qu’est ce que tu va boire ?
-L’eau de la fontaine, elle à l’air potable, et fraîche ! »
Il vida sa gourde dans la fontaine, et la remplit à nouveau. Il en bu immédiatement après. Yumi le regarda boire. Son cœur se mit à battre la chamade. Elle le trouvait beau. Très beau. Super beau. Trop mignon. Que lui arrivait-il ? Serait-elle en train de tomber amoureuse de son ami Ulrich ?
Ulrich sentit le regard de Yumi sur son visage. Une sensation inexplicable. Son corps se mit à bouillonner de l’intérieur. Il fut prit de vertiges. Il tourna la tête. Yumi lui parlait. Il bu littéralement ses paroles.
« Bon, Ulrich, si ce Xixi, ne vient pas, où si c’est une farce, je vais y aller !
-Tu as raison ! Je peux te raccompagner, si tu veux... ?
-Ca c’est trop gentil !
-Ben, tu sais... »
Ulrich rougit et garda son regard fixé sur ces pieds. Yumi posa sa main droite sur son épaule et lui sourit d’un air amical, puis elle lui donna un long baiser sur la joue. Les joues d’Ulrich s’enflammèrent instantanément.
Ils commencèrent à s’éloigner, quand un éclat de rire étouffé se fit entendre. Ils tournèrent leur tête en direction du buisson suspect.
Ils s’approchèrent en silence et écartèrent d’un coup les feuilles. IL était recroquevillé par terre, mort de rire, eu point qu’ IL s’en étouffait. IL se tenait le ventre, et roulait par terre. En clair, IL s’éclatait, ODD !
« ODD ?!s’exclama Yumi.
-Xixi ?ajouta Ulrich.
-Ouuuuouii ?rit Odd.
-C’est toi qui nous à fait la farce alors ?demanda Yumi.
-Oui ! fit-il en reprenant son souffle peu à peu : il avait tellement rit !
-DONC, c’est bien toi, le Xixi qui nous a piégé !grogna Ulrich.
-Oui ! Enfin, non ! Non ! Je...hé ! Pourquoi vous me regardez comme ça ? Pourquoi tu te frappes le poing dans la paume de ta main !? Hé ! Je rigolais ! Hé ho, je blaguais ! C’était DROLE, capiche ? Hé, mais... AU SECOUR ! Y veulent ma taper ! NONNNNN !»


« Ouais, là aussi c’était cool, enfin, je veux dire...rougit Yumi.
-Oui, c’est vrai, on a bien massacré Odd, n’est ce pas ?
-Oui, c’est le meilleur moment qu’on a eut, je crois !
-T’as raison... »
Ulrich baissa les yeux, et se fit songeur. Yumi s’en aperçu et le questionna :
« Qu’est ce qu’y a ?
-Yumi...fit Ulrich d’un ton impassible.
-Oui, qu’est ce qu’il y a ?
-Tu me promets de me laisser parler, de ne pas m’interrompre ni me contredire ?
-Heu...fit Yumi troublée. Ben, ok.
-Non, c’est pas ben ok, c’est je le jure !
-Heu, ben ok, enfin, je veux dire, je le jure... »

Yumi su qu’Ulrich allait lui dire quelque chose d’important et de décisif.
Ulrich soupira, et la regarda.
Dans ses yeux le soleil se coucha, reflété par les vitres de la fenêtre. Yumi entrouvrit légèrement la bouche, tellement le spectacle était magnifique. Ulrich comprit se qui se passa et sourit. Il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, ses pupilles n’étaient plus qu’un mélange de couleurs chaudes : rouges, oranges, jaunes, roses, dorés, celles du ciel. Un nuage passa dans ses yeux au moment où il prit les mains de Yumi. Elle sursauta, et l’interrogea du regard.

« Ca fait maintenant 3 ans que j’essai de te parler...de quelque chose d’important. Tu sais, quand on s’est rencontré, on s’est tout de suite apprécié pour nos goûts musicaux... Enfin c’est ce que je croyais. Parce que...depuis que Odd a fait la farce dont on vient de parler, je pense à toi différemment. Tu sais, au début, je me disais : Cette fille, elle est trop sympa, elle aime aussi les Sub sonics, et tout...Mais après...je me suis dit : Mais pourquoi à chaque fois que je la voix, j’ai un poids sur l’estomac ? Mais pourquoi donc mon cœur bat-il plus vite ? Mais pourquoi les Yumi sont-elles si belles ? Et à se moment là, je me suis demandé si je n’était pas ensorcelé, sous le charme de cette jolie japonaise. Quand j’étais petit, tu sais, jamais je ne me serais imaginé attiré par une japonaise ! Je pensais plutôt à la brune fatale, ou quelque chose dans le genre.
-C’est pas ce que je suis ?pensa t-elle.
-Enfin voilà, je voulais te dire tout ça, et puis que...j’ai souvent écrit des trucs sur toi, ou des lettres, que je n’ai jamais osé envoyer, de peur que tu ne les comprenne pas. J’ai aussi écrit des poèmes, des chansons, que je chante sous la douche...Mais le seul poème que j’ai failli te donner pour la Saint-Valentin...je l’ai donné à Sissi. Je m’en veux tellement ! Mais il était bien pour toi... (épisode Saint-Valentin)
-Oui, il était si mignon...songea t-elle.
-Et puis, le problème, c’est que je pense à toi chaque nuit, quand je m’endors, et aussi dans mes rêves. Et même en cours, quand je m’ennuie, je regarde les nuages, et je pense à toi.
-Et quand il n’y a pas de nuages ? pensa t-elle à nouveau.
-Et... (comme s’il avait lu dans ses pensées)quand il n’y a pas de nuages, il ma suffit de regarder le bleu du ciel pour penser à toi. En fait, je pense tout le temps à toi. Et je me demande si tu pense comme moi, et autant que moi...et enfin, ce que j’aurais du te dire en premier, même si tu vas mal le prendre, et que je sais qu’après te l’avoir dit, tu me détestera et tu ne voudra plus m’approcher...c’est que...que...que... »
Ulrich ne fini pas sa phrase. Il sortit un bout de papier de sa poche, et écrivit quelque chose. Il lui tendit la feuille.
Pour Yumi, c’était évidant , il s’agissait de...
« Je t’aime...lu-t-elle à haute voix.
-Je t’aime. répéta Ulrich.
- ...
-Depuis longtemps, et pour toujours. Maintenant, je vais y aller, puisque à présent, tu me détestes. Puisque je t’ai fait de fausses illusions, que tu croyais que j’étais un vrai ami. Mais je ne pouvais pas te le cacher plus longtemps. »
L’adolescent se leva, la tête baissée. Yumi n’avait pas bronché de toute la conversation, mais se leva tout à coup. Elle s’approcha d’Ulrich.
Les deux adolescents à présent face à face se regardèrent intensément. Chacun attendait la réaction de l’autre.
Yumi posa sa main sur le torse d’Ulrich, et ferma les yeux un instant. Des larmes coulèrent le long de ses joues, en silence. Elle posa son front sur l’épaule d’Ulrich, et peu à peu, le serra dans ses bras.
Ulrich lui caressa les cheveux avec des gestes pleins de tendresse. Mais il ne parvint pas à faire sécher ses larmes.
« Je suis désolé de t’avoir déçu. Lui chuchota-t-il. Je sais que tu voulais qu’on reste amis...Mais le destin en a décidé autrement. Je t’aime, et je ne peux rien y faire. Si tu ne m’aimes pas je comprendrais...Enfin, j’ai comprit. Je ne t’en veux pas, tu sais. Alors sèches tes larmes, d’accord ?
-C’est ...c’est pas ça... (elle releva la tête et le regarda d’un regard profond.)
- Tu ne m’as même pas considéré comme un ami, alors ? C’est pas grave...
-Je t’aime aussi, Ulrich. Voilà, c’est dit... »
Ils restèrent ainsi, face à face durant de nombreuses minutes, incapables de bouger ne serait-ce qu’un doigt.
« Tes yeux d’un marron profond,
Dans lesquels je me morfonds,
Tels les senteurs de l’été,
A jamais me font vibrer.
Si je n’osais t’avouer
Mes sentiments distingués,
C’est que dans tes yeux bridés,
Par mégarde je me perdais.
C’est un poème que j’avais écris pour toi. Et que je ne t’ai jamais lu. Maintenant c’est fait. J’ai toujours adoré tes yeux, je ne sais pas pourquoi. Il en dégage quelque chose de mystérieux.
-J’adore ton poème, Ulrich. Fit Yumi d’une voix douce. Les garçons poétiques m’ont toujours fait craquer. »
A ces mots, Yumi embrassa tendrement Ulrich sur les lèvres. Quand elle décolla ces lèvres des siennes, Ulrich avait le visage embrasé. Il étaient incapable de prononcer ne serais-ce qu’un seul mot. Mais il se força à sourire, malgré son trouble.
Alors Yumi lui rendit son sourire, et l’embrassa à nouveau, en lui prenant la main.
Peu à peu, Ulrich se détendit. Ses joues enflammées redevinrent lentement rosées.
« Ca va mieux ?dit-elle en lui posant une main sur la joue.
-Ou...oui.
-On a qu’à remettre le CD, si tu veux ?
-Non, non, ça va, c’est bon.
-Bon, bah, tu veux qu’on pique sa game cube à Hiroki ?
-Mouais...ça dépend des jeux.
-Alors...son plus fréquent, c’est Babar...(voyant la mine effarée d’Ulrich) Non, je rigole ! Il a ... « Need of speed », «Crazy cars » , « Ferrari n°5 », heu... « Kumfu bataille » et...ha ! Je sais ce qui va te plaire ! Ca s’appelle « Penshak Silat pour déjantés ! ».
-Ouais, on peur essayer. »
Les deux amoureux se dirigèrent vers la chambre de Hiroki. Mais quand ils entrèrent, sans frapper...
« En fait, Sophie, je voulais te dire...T’as de beaux yeux, tu sais ?roucoula Hiroki.
-Toi aussi. Rit la dénommée Sophie.
-Je t’aime beaucoup. Voilà, c’est dit.
-Moi aussi, je t’aime beaucoup !
-HUM !fit Yumi.
-HAAAA ! cria Hiroki en tombant du lit.
-On t’as fais peur, à toi et ta petite copine ? rit Yumi.
-Ha... (Ulrich s’empara de la game cube) Que c’est regrettable... »
Yumi regarda Hiroki avec un grand sourire vengeur. Elle haussa plusieurs fois les sourcils, l’air taquin. Hiroki la regarda d’un air mauvais.
« Je te déteste ! hurla t-il.
-Moi aussi, mon cher petit frère. Mais j’adore ta game cube !
-Et puis de toute façon, Sophie c’est juste une amie !
-Juste une amie !? scanda la petite fille . Gros nul ! »
Elle donna une claque à Hiroki, et se leva. Et partit d’un air décidé, l’air hautin. Hiroki partit en trombe pour la rattraper.
« SOOOOPHIIIIIIEEE ! Attends ! C’est pas ce que je voulais diiiire ! »
Ulrich et Yumi éclatèrent de rire !
Puis ils branchèrent la game cube et jouèrent au jeu de penshak silat. Contrairement à ce que vous auriez pu penser, c’est Yumi qui massacrait Ulrich.
Tout à coup, elle donna virtuellement un coup de pied à Ulrich, ce qui lui fit perdre beaucoup de points de vie. Alors, taquine, elle lui dit :
« Je t’ai fait mal Ulrich... ?
-Oui, mais ne t’inquiètes pas...Je vais me venger tu vas souffrir !
-Désolé de t’avoir fait un bobo... »
A ces mots, elle l’embrassa longuement sur la joue, ce qui le déconcentra et le fit perdre.
« Hé ! Arrête ! Tricheuse ! T’as pas le droit !
-Trop tard, t’as perdu !
-Bon alors, dans ce cas, je n’ai plus rien à perdre... »
Alors, Ulrich lâche sa manette et enlace amoureusement Yumi. Celle-ci pose sa manette à son tour et se blottit au creux de ses bras.
Mais s’emmêlant dans les fils des mannettes, ils s’effondrent par terre l’un sur l’autre et éclatent de rire. Ils s’embrassent à nouveau...passionnément...


FIN .... !

Je vous conseille de relire cette fan fiction sans le passages qui parlent du passé (normalement en italique) Ca fera plus joli...et plus centré sur le moment des aveux de Ulrich...Vous avez tout suivi ?