Comme à leur habitude, Jérémy, Odd et Ulrich attendaient Yumi et Aelita sur le banc. Ils papotaient des cours du jour précédent.
"Et alors là, tu sais ce que nous sort miss Sisi ? Demanda Odd, la mine joyeuse.
-Non, quoi?
-Elle nous a dit: "Chaque vie a un intérêt !"
-Depuis quand elle se la joue philosophe celle -là? Répondit Ulrich, amusé.
-Attend ! Le mieux c'est quand je l'ai cassée! Je lui ai dis: "Oui, toutes sauf la tienne !"
-Alors là,bravo Odd,beau cassage!
-Merci Einstein!
-Tien, voilà les filles. dit Ulrich.
-Salut !Lancèrent les deux jeunes filles.
-Salut!Répondirent les garçons.
-Alors, Jérémy, tu a pus enfin passer une nuit complète?Demanda Aelita.
-Non, mais j'ai trouvé des trucs sur le journal de Franz Hoppeur. Viens, je vais te montrer, on a cinq minutes.
-O.k .
-Mais où est Ulrich ce matin?demanda Yumi.
-Ben, je comprend pas, il était la il y a une minute...
-Je vais le chercher. Je sais où il est .
-Ha bon?Comment tu le sais?
-Je sais qu'il me fait la tronche, c'est tout.
-Bon, quand tu l'aura trouvé, dis lui de nous rejoindre.
-Ouais, ouais."
Ulrich courait dans les couloirs .Il fuyait Yumi. Elle ne l'aimait pas .Lui même commençait à se demander s'il l'aimait encore. Son caractère fuyant, ses escapades avec William, s'en était trop. Il ne savait même pas s'il l'appréciait encore en tant qu'amie.
William lui avait clairement dit qu'il aimait Yumi, et Ulrich était sûr qu'il ferait tout pour l'empêcher d'approcher Yumi.Il ne parlerait pas à Yumi comme lui avait dit de faire William.Ca n'en valait plus la peine. Ses sentiments pour Yumi s'étaient éstompés.
Yumi courut vers la chambre d'Ulrich. Elle le trouva sur son lit, les yeux mis-clos .Elle s'approcha de lui.
"Qu'est ce que tu veux?!
-Pourquoi tu me fuit?
-On n'est plus amis, je croit.
-Ecoute, si c'est par rapport à hier, je suis désolée, mais c'est pas ma faute. J'en n'ai marre des crises de jalousie que tu me fait!Tu m'espionne!Tu me suis partout!Et si tu ressent...
-Yumi, arrête ton cinéma!Ne te fais pas d'illusion!Si j’était à la piscine, c'était pour imiter William!J'admire beaucoup ses plongeons!Je voulais faire pareil, mais je me suis loupé!Je suis jaloux du physique sportif de William, ça te va!?
-C'est ça ouais, tu m'espionnait un point c'est tout!
-Yumi, je ne t'aime pas, si c'est ce que tu crois!!!!!"
Yumi s'enfuit, les larmes aux yeux. Ce qu'Ulrich venait de lui dire, elle s'en doutait depuis quelque temps .Elle non plus ne savait pas s'il s'aimaient toujours, et là, la réponse était claire. Après tout, William saurait la consoler mieux que quiconque d'autre, apart Ulrich.
"Pourquoi il faut toujours que je foire tout ce que je dis à Yumi ?!Bien sur que je l'aime encore un peu! Maintenant, on est pas près de se réconcilier!Mais ça en vaut-il la peine?JE NE SAIT PAS.D'un côté je la voie verser un torrent de larmes, de l'autre, c'est sur William qu'elle le fait. Bon, je ne supporte pas de la voir pleurer, surtout quand c'est à cause de moi.
En cour, Ulrich et Odd étaient à côté. Jérémy était derrière, cote à cote d’Aelita. Mme Herts expliquait des « trucs ».Mais aucuns des 4 amis n’écoutaient. Jérémy et Aelita papotaient, Odd rêvassait, et Ulrich pleurait en silence.Il avait la nausée.
« Mme ?
-Oui, Ulrich ?Demanda celle -ci avec plein d’espoir, espérant qu’il répondrait à la question posée.
-Je me sens mal, je peux aller à l’infirmerie ?
-C’est n’importe quoi, chuchota Hervé, il dit toujours ça pour sécher les cours !
Ulrich leva la tête, et tous le monde put apercevoir son teint déconfit, blafard, et brillant de larmes et de sueur.
-Va-y Ulrich.Ca va aller ?Tu veux que quelqu’un t’accompagne ?
-Non ,merci madame . »
Il courut à l’infirmerie, et lorsqu’il entra, il aperçut Yumi, aussi blanche que lui. A ce moment là, ils vomirent.
La sonnerie retentit, et William se leva. Il était inquiet pour Yumi, si joyeuse d’habitude, et aujourd’hui si nostalgique. Il espérait savoir ce qu’elle avait grâce à la bande dont elle faisait partie. Il sortit de la classe, se dirigea vers le groupe d’amis.
« Salut.
-Heu, salut William. répondit Jérémy.
-Tu veux ?Demanda Odd.
-Savoir comment va Yumi.
-Ben, on ne l’a pas vu depuis ce matin. dit aelita.
-Ni Ulrich. » commenta Odd.
William fronça les sourcils, la mine renfrognée, puis, agacé, il s’en alla.
Les 3 amis se regardèrent. Ils ne trouvaient pas Ulrich et Yumi, et William non plus. Bizarre.
« Vous croyez que ça pourrait être un coup de Xana ?Demanda Jérémy.
-Calme ta parano !Si Ulrich et Yumi ont disparut, vous savez ce que ça veut dire ?Dit Odd.
-Non !
-C’est pas vrai ! (Odd imita le bruit de bises)
-Arrête Odd !dit aelita.En ce moment, de toute façon, ils sont fâchés.
-Mais, c’est eux !!!cria Jérémy. »
En effet, les deux jeunes arrivaient, mais à 3 mètres l’un de l’autre.
« Vous étiez où ?On s’est fait un sang d’encre !!!!dit Aelita.
-A l’infirmerie, pourquoi ?dit Yumi.
-On y est allé, mais on vous a pas trouvé là bas !
-Oui, mais c’est parce qu’elle a oublié de mentionner notre petit détours chez le proviseur ...grogna Ulrich.
-Comment ça ?Gronda Jérémy.
-On a vomit sur l’infirmière. dit Yumi, visiblement mal à l’aise.
-Et alors, c’est pas de votre faute, si vos vomis s’attirent irrésistiblement !dit Odd.
-Odd !!!!!! »
« Aujourd’hui c’est dimanche !cria Hiroki.
-C’est ça, c’est ça. souffla Yumi.
-Ben quoi, t’es pas contente ?Il y a pas les parents, on peut faire ce qu’on veux, et toi, tu grogne ?!
-J’ai des soucis personnels !
-C’est encore à cause de Ulrich ?(Il papillonna des cils, et inspira profondément.)
-Arrête !C’est... c’est....pas de ton age !
-Tu sais, moi aussi je suis amoureux...
-Arrête je te dis !
-Ho, ça va, je voulais juste t’aider...
-Et comment tu pourrais m’aider, d’abord ?Tu n’es qu’un gosse !
-Tant pis. Je ne te montrerai pas ce que j’ai volé...
-Tu as volé ?!!!!
-Le carnet de Ulrich.
-Quoi ?!!!
-Du calme !Tiens ! »Il lui jeta un carnet à ses pieds, et s’enferma dans sa chambre.
Yumi le ramassa, et s’apprêta à partir pour le rendre à Ulrich. Elle se souvenait du jour où elle avait déjà eut ce carnet entre les mains. C’était à cause de Sisi. Et quand elle l’avait rendu à Ulrich, il lui avait dit qu’il lui en parlerai un jour. Chose non faite. Elle eut soudain une idée, qui ne plaisait qu’à moitié. Elle allait lire ce journal, et savoir enfin si Ulrich l’avait un jour aimé.
« Mais c’est pas vrai !ragea Ulrich.
-Qu’est ce qu’il y a encore ?Demanda Odd.
-J’ai perdu quelque chose !
-C’est pas grave, tu le retrouveras plus tard.
-Non, c’est ... c’est urgent.
-Ce qui est urgent, c’est d’aller à cette compet’ de skate, sinon on ne sera jamais qualifiés !
-Ben vas-y, je me sens pas en état d’y aller, voilà.
-Je ne comprendrai jamais la race Ulrichmanienne...
-Va-y au lieu de dire n’importe quoi .
-Salut. Mais tu es sûr que...
-OUI !!!
-Ca va, ça va, j’y vais. »
Ulrich ne trouvait plus son « carnet de bord ».Il était une fois de plus introuvable. Sisi l’avait peut-être reprit, et, si c’était le cas, elle allait le payer !En attendant, il était bien embêté. Il ouvrit la porte de sa chambre, et c’est là qu’il vit, à ses pieds, la chose qui allait bouleverser sa vie.
« Je ne peut m’empêcher de penser à elle, cette fille, ce rayon de soleil. Je ne connaît même pas son nom. Elle est en 5e, mais ça ne l’empêche pas d’être rayonnante, chaleureuse. Moi qui ne suis qu’en 6e, je n’ai aucune chance. Le 23 septembre 2002.
Je sais comment elle s’appelle !Son nom est Yumi ! Elle m’a adressé la parole ! On a discuté longtemps, et je la trouve encore mieux qu’avant. Je me suis aussi fait un nouveau pote, Odd. Il est trop marrant ,mais c’est un dégénéré mental .Il y a aussi Jérémy, une graine de génie. Le 26 septembre 2002. »
Yumi tournait les pages du journal, et découvrait la personnalité cachée d’Ulrich. Il était en fait doux, mignon et sympathique. Du moins il l’était il y a 2 ans et demi .Ulrich l’avait effectivement aimée, dès qu’il l’avait vue. Elle ne parvenait pas à le croire. Mais elle continua sa lecture.
« On vient de former une super bande !Odd, Jérémy, Yumi et moi. J’ai bien dis Yumi ! Elle a rejoint la bande !J’espère qu’elle s’y plaira...Le 15 décembre 2002. »
Yumi regarda ensuite directement en 2005, hier. Elle hésita à lire le passage. Ce n’était pas son style de faire ça. Elle avait honte. Mais son envie de savoir l’emporta sur le reste.
« Malheur, malheur. On s’est fâchés avec Yumi. Je lui ai dis que je ne l’aimais pas .De toute façon, elle ne m’aime pas. On est plus amis. William sera mieux pour elle. Il ne la suit pas partout. Mais quand je suis allé la voir à la piscine, ce n’était pas pour l’espionner ! Elle ne m’a pas crut quand je lui ai dis. Tant pis. Qu’elle reste avec sa suspicion à deux balles. Le 10 mars 2005. »
Yumi fut prise au dépourvu. Il ne l’espionnait pas. Elle devait lui présenter ses excuses. Mais si elle n’avait pas lu ce journal, elle ne l’aurait pas su. Elle devait écrire tout cela dans son journal à elle.
Ulrich observa le petit carnet à ses pieds. Il l’ouvrit, sur la page de garde, il était marqué :
« Le journal de Yumi. »
Il sursauta. Tant de fois il avait rêvé de le lire, ou au moins de le toucher, ce cahier. Il contenait toutes les réponses aux questions qu’il se posait. Il l’ouvrit, et lut.
« Hiroki !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-Quoi ?
-Tu m’as piqué mon carnet !!!!!!!!!!!!
-Oui.
-Et en plus tu avoue !!!!!!!!!!!!!!
-Oui.
-Où est t-il ?!!!!!
-C’est Ulrich qui l’as. Je lui ai donné.
-Quoi ?!!!!!!!!!!
-Arrête de crier. J’ai fais ça pour votre bien.
-Mais qu’est ce que tu y connais à l’amour ?!!!!!!!! »
« Ulrich ! Ouvre !
-Quoi ? Qui c’est ?
-C’est Yumi !
-Ca j’avait deviné. Tu hurle comme une Sisi enragée.
-OUVRE !!!!
-Tu n’as qu’a entrer c’est ouvert.
(Elle ouvrit la porte à la volé)
-Mon carnet !!!
-Tiens.Mantenant, le miens.
-Tiens.
-Avant que tu parte, je veux te dire un truc.
-Non, j’ai pas envie de te causer !
-Tant pis, je vais devoir te retenir contre ton grès.
-Essaie toujours ! »
Ulrich bondit et ferma la porte à clef. Il la mis dans sa poche. Il la regarda, triomphant.
« Rend moi cette clef.
-Non, elle ne t’appartient pas.
-Je veux sortir !
-Comme je te l’ai déjà dis, je veux te parler.
-BON D’ACCORD.
-Je suis désolé.
-Pour l’autre fois ?
-Non. Pour avoir lu ton journal.
-Tu as osé !!!!!!!
-Ne me dis pas que tu ne l’as pas fais toi aussi. »
Yumi hésita, ne répondit rien. Elle ne pouvait pas mentir. Pas à lui. Elle se senti tout d’un coup honteuse, bien que Ulrich devait l’être autant. L’image de la chambre d’Ulrich se mit à tourbillonner devant ses yeux, sa vue se brouilla, et elle tomba, inconsciente.
Ulrich bondit d’horreur, et prit la main de Yumi. Il sentait encore son pou. Il la souleva, et la porta jusqu'à son lit. Il pleura, pleura à s’en fondre les yeux. Tout ça était de sa faute. Il murmura des paroles douloureuses, il se maudit d’avoir blessé Yumi à se point. Au point qu’elle perde connaissance. Les blessures du cœur son douloureuses, très douloureuses.
« Salut !
-Heu salut...t’es qui ?lança Odd. La planche de skate sous le bras , il observa le nouveau venu.
-Ben Hiroki !
-Hiroki ? Je te connais pas...
-Mais si, je suis le frère de Yumi !
-Ha, oui !C’est vrai. Qu’est ce que tu veux ?
-Je voulais juste te dire que tu ne devais pas aller voir Ulrich aujourd’hui.
-Mais, mais, je ne peux pas....C’est mon meilleur pote ! Et puis on partage la même chambre !
-Tu ira dans ta chambre uniquement à partir de 21h00.
-Mais ça va pas !Je DORT à 21h00 ! Et puis il t a le couvre feu à partir de 20h30 !
-Je suis désolé, mais c’est le seul moyen...
-Moyen de quoi ? Et puis c’est pas toi qui vas me commander !
-Je voulais juste aider ton pote et ma sœur à se réconcilier...
-Ha bon ? C’est vrai qu’il parait qu’ils sont fâchés...Mais qu’est ce que tu y connaît à ...
-Je sais !Tout le monde me le dit !Mais je suis amoureux moi aussi !Et j’espionne ma sœur depuis longtemps ! Je connaît ses sentiments pour Ulrich...ses gènes...ses blessures ...
-Bon, écoute, on en reparlera après le concours. Reviens dans 2h.
-Mais je fais le concours moi aussi !Je suis champion catégorie juniors !
-Les gamins m’étonnerons toujours... »
« Alors tu vois, il y a 3 chances sur un million de ...
-Trouver le micro processeur approprié et de le dé fragmenter, je sais, ça fait 3 fois que tu me le dis. Dit Aelita avec un soupçon d’impatience dans la voix.
-Ha bon...bégaya Jérémy.
-Qu’est ce que tu as ?
-Rien, rien... »
Bien sûr qu’il avait quelque chose ! Mais comment lui dire qu’il était fou d’elle et qu’il comptait lui dire maintenant...C’était trop dur...Il devait élaborer un plan . Peut-être devait-il d’abord l’embrasser ? Ou lui prendre la main ? Ou se mettre à genoux ? Ou lui écrire un poème ? Décidément, c’était trop dur pour lui. Mais...si !Il avait une idée !
« Attend, tu as un cil, là...
Aelita sourit, et rigola d’un rire léger, doux, agréable à entendre.
-Tu es trop chou quand tu es mal à l’aise !
-Ha bon...dit Jérémy en rougissant encore plus.
-Tu me rejoins d’ici 1h dans le parc ?On ira se promener.
-D’a...d’a ... d’accord...
-Alors à tout à l’heure. »
Elle lui donna un doux baiser sur la joue, et s’en alla, sautillante et joyeuse.
« C’est un petit pas pour l’humanité, mais un grand pas pour Jérémy ! »pensa le jeune homme.
Pourquoi c’était elle évanouie ? Elle ne le savait pas. Tous ce qu’elle savait, c’est qu’elle était allongée sur un lit, et qu’elle sentait un poids sur son estomac. Elle sentait aussi que son tee-shirt était légèrement humide, et elle entendait une voix larmoyante. Elle se risqua à entrouvrir un œil, et elle le referma instantanément, car elle venait de voir Ulrich, penché sur elle, et qui pleurait de toutes les larmes de son corps. Il gémissait et prononçait des paroles presque inaudibles. Elle réussit pourtant à en décrypter quelques unes. « Je l’aime encore, je l’aime trop, j’en suis fou, mais elle me rejette depuis toujours... »ou encore « Pourquoi, pourquoi elle m’aime pas !? Je veux qu’on redevienne amis... »
Prise de compassion, elle se demanda si elle avait aussi dure que ça avec lui. Elle décida de faire semblant d’être encore évanouie . Puis, n’y tenant plus, elle se redressa lentement, et prit main d’Ulrich.
« Bien joué Hiroki !La coupe d’argent, c’est pas mal !
-Et la coupe d’or c’est génial ! Bravo à toi aussi.
-Bon ,je fais quoi ?
-Ben tu viens chez moi, je vais te montrer mes coupes. Après, vers 20h30 , tu pourras partir.
-D’ac’. Tu crois qu’ils sont réconciliés, maintenant ?
-A l’heure qu’il est, presque.
-Faudra que tu m’explique comment tu fais ça... »
Ulrich eut un hoquet de surprise. Il se releva. Puis, affolé, il trébucha, et tomba.
« Ca va Ulrich ? Regarde dans quel état tu es...
-Ne ... ne me tape pas !
-Mais pourquoi je te taperai ?dit Yumi incrédule.
-Je ...je sais pas !
-Calme toi !Pourquoi t’es dans cet état là ?
-Je , j’ai eus si peur ! Je croyais que t’allais mourir...
-Mais non, c’est finit maintenant.
Ulrich se jeta dans ses bras.
-Je suis désolé !
-Moi aussi ! »
Ils se mirent à pleurer tout les deux.
William passait par là, et il les entendit se réconcilier. Il faillit hurler sa rage.
« Tu ne m’en veux pas ?dit Ulrich, toujours sanglotant.
-Non ! Mais toi, tu ne m’aime plus en tant qu’amie ?chuchota-t-elle, gémissante.
-Non, je t’aime, en tant que ce que tu es . En tant que la fille formidable que tu es . En tant qu’une belle Yumi qui fait les bons choix dans la vie.
-Moi aussi...Je t’aime en tant que garçon génial que tu es !Et tu es si beau... »
Ils se regardèrent, se sourirent, contents d’être enfin réconciliés.
Ils ne voulaient plus jamais se quitter. C’était trop bête de se séparer sous prétexte qu’il fallait aller dormir. Trop bête de s’abandonner un instant sous prétexte qu’on était trop timide...
Ils s’assirent sur le lit, se regardant intensément. La main de Yumi se risqua à prendre celle de son partenaire. Ils regardèrent leurs mains entrelacées, puis relevèrent la tête. Leurs nez se cognèrent. Ils éclatèrent d’un rire aérien , délicieux.
Leurs visages se rapprochèrent très lentement, chacun guettent un signe de l’autre, regardant alternativement leur lèvres, leurs yeux. Ils n’étaient plus qu’a un centimètre l’un de l’autre lorsque leurs yeux se fermèrent. Là, ce fut l’explosion. Un plaisir intense les envahit. Une douce chaleur enveloppa leurs corps. Il leur sembla qu’un feux d’artifice avait explosé dans leur têtes. Une douce musique parut les faire s’envoler dans les airs. Ils restèrent ainsi, se serrant toujours plus fort, chacun ne voulant laisser l’autre partir Enfin, quand leurs lèvres se décolèrent un instant, ils inspirèrent à fond, et se ne fut que pour qu’elles se recollent un instant plus tard, avec encore plus de force. Aussitôt, leurs langues s’en mêlèrent. Le plaisir n’en fut que plus intense.
Ils s’allongèrent sur le lit, décidés à ne pas ce quitter.
Lorsque Odd entra dans la chambre il entendit un bruit bizarre. « Il ne font quand même pas... » Pensa t-il, curieux. Il s’avança silencieusement vers le lit d’Ulrich. Grâce à la lumière de la lune qui filtrait par la fenêtre, ils aperçut les deux amoureux enlacés, s’embrassant inlassablement.
« Ouf, il ne « le » font pas. Chuchota-t-il .
-Qu’est ce que nous ne faisons pas ?Demanda Yumi, décollant une fraction de secondes ses lèvres.
-Heu rien, rien, bonne nuit...
-Qu’est ce qu’il voulait dire, Odd ?
-Je préfère pas te le dire...
Odd soupira de l’autre côté de la chambre.
-Quoi ?Qu’est ce qu’il y a encore ?Demanda Ulrich.
-Dire que tout ça c’est grâce à Hiroki...
-Hein ?
-Laisse tomber Ulrich ».dit Yumi, souriante. Sur ce coup, son frère avait été génial. Elle lui revaudrai ça .Il avait donc tout manigancé, le coup des cahier volé, de la compet’ de Odd...Il avait même, semblait-il, fait disparaître Sisi...
En effet, dans une remise à balais non loin de là...
« Laissez moi sortir !!! Je vais vous faire de gros ennuis !!
Ho non, il n’y a personne...Mes pauvres cheveux, je m’étais fait une belle mise en plis...
PAPA !!!!!!!!!!!! »
FIN........