Jean-Pierre Delmas

M.Delmas, le proviseur du collège Kadic, est un homme d'une cinquantaine d'années, que la longue pratique du métier a doté d'une grande expérience. 
Très certainement veuf, il vit avec son unique fille Elisabeth (Sissi) au collège, et ne semble se consacrer à autre chose qu'à son travail et à l'éducation de sa fille, qui représente ce qu'il a de plus cher au monde. 
Toujours vêtu de son éternel costume – cravate, avec sa figure surmontée de grosses lunettes, il peut apparaître assez strict, voire austère. Mais derrière ce stéréotype du vieux proviseur sévère se cache un être d'une grande gentillesse, indulgent et compréhensif, mais qui n'abandonne en aucun cas son rôle de proviseur par excès de tolérance. Bien qu'il soit dans la force de l'âge, il n'a aucune difficulté à comprendre et à communiquer avec ses élèves, évitant aussi souvent que possible d'en arriver aux sanctions ou de punir injustement. Son expérience dans l'éducation lui a permis de devenir un grand pédagogue, qui sait désamorcer les conflits entre élèves et / ou professeurs avant que ceux-ci ne prennent de trop grandes proportions. Ce caractère est à l'opposée complète de celui de Jim, qui préfère utiliser la manière forte dans tous les cas (souvent sans succès). 
Beaucoup apprécié des élèves, il est préoccupé par la réussite scolaire de ceux-ci, et fait tout pour qu'ils se sentent bien au collège. Pas trop regardant sur la discipline (dans certaines limites), il essaie de rendre plus joyeuse la vie au collège, en organisant par exemple des manifestations, comme des rencontres sportives ou des festivités, ou encore en encourageant les initiatives personnelles de ses élèves qui souhaitent s'investir dans la vie scolaire. 
Son seul motif d'inquiétude est sans conteste sa fille Sissi, dont le caractère cynique et hypocrite est à l'opposée de ce qu'il souhaiterait. L'ayant élevée seul, il se désespère souvent de son attitude si différente de la sienne, mais se montre relativement peu sévère envers sa «petite fille chérie», qui a bien compris l'intérêt d'avoir un père aussi «puissant» que le sien. Celle-ci, voulant se démarquer de son père, n'en fait qu'à sa tête et complique sérieusement la tâche de celui-ci, comme dans l'épisode «satellite» où elle est à l'initiative d'une «grève» des élèves, pour un motif somme toute dérisoire (la confiscation de téléphones portables en cours). 
En ce qui concerne Lyoko, ce proviseur peu regardant n'a aucun soupçon quand aux activités clandestines de quatre de ses élèves, et cette situation est faite pour durer.

Par ailleurs, l’influence japonaise peut se sentir.
En effet, on peut rapidement constater que le monsieur Delmas de notre collège favori possède des trais communs à un certains Hayao Miyazaki, vous le connaissez surement, il a fait de fabuleux films animés japonais…

Un hommage de plus, à combiner avec le Totoro de Yumi…

Cl_Xana (écrit le 29 décembre 2004) pour www.codelyoko.net