Fanfiction Code Lyoko : Polir une pierre n’en change pas l’intérieur
Se passe après la fin de X.A.N.A. :
Deux mois s’étaient écoulés depuis la destruction de X.A.N.A. et le sacrifice du père d’Aelita. Celle-ci s’en était à peu près remise, et les quatre autres héros avaient fini par oublier leurs aventures et menaient une vie normale. Odd et Ulrich étaient passés en 3ème, de justesse pour le premier. Aelita et Jérémie, eux, n’avaient eu aucun problème, tout comme Yumi pour son brevet. Aelita avait passé les vacances d’été chez Jérémie, et ceux-ci s’étaient finalement avoué leur amour réciproque, bien qu’ils ne soient pas allés plus loin. Ulrich et Yumi, eux, se tenaient souvent compagnie et se voyaient dès qu’ils le pouvaient. En effet, à la suite d’un plan monté par Odd et les deux autres, qui consistait à envoyer un mot soi-disant d’Ulrich à Yumi et vice-versa, leur donnant rendez-vous dans le parc où les attendait un somptueux dîner préparé par Odd, Aelita et Jérémie qui jouaient les serveurs, ces deux-la s’étaient avoué leur amour, mais avaient continué comme Jérémie et Aelita.
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Troisième semaine de cours pour les héros, qui commençaient ce lundi par un cours de mathématiques.
- Manquait plus que des maths pour gâcher ma journée !, s’exclama un garçon blond avec une mèche violette.
- Et c’est rien à côté de ce qu’on a après, Odd, répondit un garçon brun.
- Qu’est-ce qu’on a apr… Oh non ! Pas la Physique-Chimie ; voilà pourquoi j’aime pas le lundi !, dit le dénommé Odd, déprimé pour de bon.
- Arrêtez, les maths, c’est bien, à part qu’on apprend rien ou presque…, répliqua un garçon blond à lunettes, pas vrai Aelita ?
- Tout à fait, dit une fille aux cheveux d’un rose flashi.
- Aelita et toi, vous êtes pas NORMAUX !
- Odd, c’est toi qui mange comme 15, alors pas de morale, s’il te plaît.
- Seulement à l’apéritif, geignit Odd, ce qui fit rire tous les amis.
Le proviseur, Mr.Delmas, entra alors dans la classe. Tous les élèves se levèrent.
- Vous pouvez vous rasseoir, dit la professeure.
- Je viens vous présenter un nouvel élève, annonça le proviseur, madame, rajoutez le nom d’Alan STEEL à votre liste, je vous prie, ajouta-t-il à l’intention de la professeure.
- Alan, assied-toi là-bas.
Le concerné regarda la place qui lui était destinée, seul, tout au fond de la classe. « Ça commence bien », se dit-il. Les quatre amis lui jetèrent un regard : c’était un garçon aux cheveux roux, avec une coiffure plutôt insolite qui lui tombait devant l’œil gauche. « Pire qu’Odd », pensa Jérémie. Ils remarquèrent un autre détail assez original, quand celui-ci se retourna et qu’ils purent apercevoir ses deux yeux : l’un de ses iris était bleu, tandis que l’autre était vert.
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Durant la récréation, il se montra distant et non-désireux qu’on lui fasse visiter le collège. Exactement comme à la cantine. La journée passa dans l’ennui habituel.
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Le soir, alors que les externes rentraient chez eux et les internes partaient au réfectoire, alors qu’une fille traversait, elle entendit un « Attention ! » puis un coup de klaxon assourdissant.
- Hein … ? eu-t-elle seulement le temps de dire avant de voir le camion qui fonçait sur elle à toute allure.
Le nouvel élève, qui traversait derrière elle, s’élança et la poussa plus loin, se retrouvant à sa place. Ne voyant pas d’autre solution, il se jeta à terre en se maudissant et en priant à la fois … jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était toujours en vie et était passé sous le camion. Il s’approcha de la jeune fille et lui tendit la main :
- Ça va ?, demanda-t-il.
- Pas trop, répondit-elle en se redressant.
- C’est toujours mieux que de finir là-dessous, fit-il en désignant le camion.
- Merci.
Elle se leva et partit, Alan fit de même.
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Le lendemain, le journal du collège affichait un article sur l’incident, et Alan, qui se réjouissait de sa tranquillité, fut assailli par un flot d’élèves et de questions dont il ne comprenait même pas le sens. Lassé, personne ne le vit aux autres récréations.
Du côté de nos cinq héros, Odd voulait absolument lui parler.
- Je me demande vraiment où il peut être …
- Odd, s’il se cache, c’est justement pour qu’on le trouve pas, dit Ulrich, le garçon aux cheveux bruns.
- Mais c’est débile !, s’écria Odd, moi, si je sauvais une fille aussi belle, je lui demanderais de sortir avec moi !
- Pour la larguer deux jours après, oui, on sait, Odd. Cette fois, c’était une jeune japonaise qu’Ulrich tenait dans ses bras qui avait parlé. Sa remarque fit rire toute la bande, sauf Odd qui boudait.
- S’il ne le fait pas, c’est qu’il a ses raisons, maintenant, Odd, tu nous saoules depuis trois jours avec ça, donc laisse-le tranquille.
La sonnerie retentit. Alors, Odd vit une silhouette tomber d’un arbre. « Ca y est », se dit-il.
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A la pause suivante, Odd, bon grimpeur, rejoignit Alan dans l’arbre.
- Pourquoi tu restes là ?, questionna Odd, tu sais, il y a plein de belles choses dehors, genre cette fille que t’as sauvée.
Ulrich, qui savait maintenant où se trouvait Odd et pourquoi, soupira. « Quel boute-en-train, celui-là », pensa-t-il.
- Si je ne sors pas avec elle, j’ai mes raisons, répondit Alan.
- Mais c’est carrément du gâchis, elle veut bien, elle, mais toi tu t’en fiche !
- Bon, maintenant que tu m’as saoulé et que tout le collège sais où je suis, je te prierais de … DEGAGER !!!, hurla Alan en poussant Odd. Tout le collège était tourné vers eux. Odd se rattrapa à une branche et remonta.
- Bon d’accord je me barre, mais alors tu pourrais m’arranger un rencard avec cette fille …, puis il renonça, sous le regard glacial d’Alan.
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Pendant le cours de maths, Sissi commença son show, en même temps que la professeure. « Je me demande lequel est le plus intéressant », pensa Alan, qui n’écoutait ni l’un ni l’autre.
- Si x X2=y, alors x²X4=y²… débitait la professeure. (NdT : cette identité remarquable est tout à fait vraie)
- Dit Alan, si tu ne veux pas sortir avec elle, pourquoi pas avec moi ? demanda la pimbêche aux cheveux noirs.
- Je sais même pas qui tu es, et j’ai pas envie de te connaître, mais tu me comprends je pense, répliqua Alan, brisant son orgueil.
- Alors là, chapeau, chuchota Odd en se retournant, t’as fait aussi bien que moi. Alan esquissa un sourire.
- Monsieur Della Robia, pouvez-vous répéter ce que je viens de dire ? demanda la professeure sans aucun espoir.
- Euh…euh, je…euh…si…euh… x X4=y, alors x²X2=y², bégaya Odd.
- Trèèèèèèès bien, alors : 5X4=20, et 5²X2(50)=20²(400) ? Je ne crois pas non… Odd, je vous demanderais désormais de fermer votre BOUCHE et d’ouvrir vos OREILLES ! reprocha la professeure avant de reprendre son cours.
- T’as raison, ça pour du cassage, c’est du cassage, murmura Alan en riant sous cape.
- Pfffff, c’est pas juste, elle m’a pris par surprise, se vexa Odd.
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Au réfectoire, 2h plus tard, Alan s’approcha de la table habituelle des héros :
- Je peux m’asseoir, il n’y a pas de place ailleurs, hésita Alan.
- Oui bien sûr, répondit Aelita.
« Cette fille, elle me rappelle… non, c’est pas le moment de penser à ça… » se reprocha Alan.
- Bon alors, maintenant tu vas me répondre : pourquoi tu sors pas avec cette fille ? interrogea Odd.
- Eh merde, je l’avais oublié celui-là, murmura Alan, puis, à haute voix, Odd, je te donne mon dessert et tu la ferme jusqu’à la fin du repas, négocia-t-il.
- Ça me va, et sur ce, il prit son dessert.
- Dis, c’est quoi ce tatouage sur ta main ? questionna Yumi.
- Vous allez me lâcher, oui !? s’énerva Alan, bon, puisque j’ai plus de dessert, je vais vous dire : ce tatouage, c’est le visage de ma petite amie de quatrième, seulement elle est morte et je me suis promis de ne penser qu’à elle pendant un an, c’est pourquoi je ne sors pas avec « cette fille », Odd.
- Quoi !? Elgfe est mochtre ?
- Traduction ?
- Il a dit : Quoi, elle est morte, aida Ulrich.
- Oui, et je ne sais même pas comment.
- Pardon ?
- Une fois, je me suis réveillé, je suis allé la rejoindre et elle s’est effondrée devant moi. J’ai appris plus tard que son cœur avait été endommagé par ce qui serait, à première vue, une balle de flingue, mais elle ne portait pas d’impact, c’est incompréhensible… en parlant, il avait instinctivement baissé le ton et ses yeux s’étaient remplis de larmes.
- Bon, arrêtons de parler de ça, le sauva Yumi, le voyant au bord des larmes.
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Le repas se termina sans une parole et chacun partit de son côté. Tout l’après-midi, Yumi réfléchit et, alors que le professeur de français parlait du vocabulaire des souvenirs, elle se rappela… « Oh non, pitié, dites-moi que c’est pas vrai », pensa-t-elle.
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A la récréation, elle alla voir ses amis et leur raconta ce qu’elle pensait :
- Je pense que je sais comment elle est morte… commença-t-elle.
- Qui ça ? intervint Odd.
- Crétin, marmonna Ulrich avant de le frapper.
- Hé mais je… oh ! fit-il voyant que Yumi était morose.
- Alors comment ?
- Hé bien je pense que son amie s’est… fait tuer pendant une attaque de X.A.N.A. …
- QUOI !?
- … et qu’ensuite, le retour vers le passé a effacé la trace de sa blessure mais ne l’a pas soignée, comme nous le savons tous…
- Einstein t’en pense quoi ?
- …
- S’il te plaît.
- C’est possible… c’est même la seule explication…
- Vous croyez qu’on devrait lui dire ?
- Attends, on est pas sûrs, allons lui demander.
Jérémie s’approcha d’Alan :
- Alan, tu peux nous dire quand ta petite amie est morte ? demanda-t-il.
- Pourquoi ?
- On pense qu’on sait peut-être comment elle est morte.
- D’accord, c’était le… 26 octobre…
- Merci.
A la fin de l’après-midi, Jérémie se rendit à l’usine pour consulter son journal électronique et dit : « Oh mon Dieu ! ».
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Le lendemain, après l’arrivée de Yumi :
- Les amis, son amie est morte le… le jour de l’attaque des policiers, balbutia Jérémie. (NdT : disons que cette attaque est sautée dans les épisodes, c’est très possible étant donné qu’il n’y a pas 365 épisodes)
- Alors c’est notre faute, gémit Yumi.
Ulrich la prit dans ses bras. Alors les héros entendirent des aboiements… beaucoup, beaucoup trop d’aboiements !
- C’est quoi ce souk ? cria Odd par-dessus les aboiements.
- Regardez !
Jérémie pointait du doigt une meute de chien qui courait après les élèves. L’un d’eux les repéra et chargea, mais Ulrich le repoussa. Malheureusement, ce court instant lui avait permit de distinguer dans l’œil du chien un étrange symbole… semblable à un œil… :
- X.A.N.A !!! s’écria-t-il.
- QUOI ?! firent les autres.
- C’est X.A.N.A !
- Pas le temps de chercher des explications, on va à l’usine ! décida Jérémie.
Ils coururent jusqu’à la plaque d’égouts du parc mais, poursuivis par un chien particulièrement enragé, ils n’eurent pas le temps de refermer la plaque sous peine de se faire manger la main. Alan, coursé lui aussi, vit en la plaque ouverte une aubaine inespérée et sauta. Quand il arriva à l’usine, il suivit les héros et se retrouva dans le laboratoire :
- Les chiens, passe encore, mais ça…
- Pas le temps de t’expliquer, Alan, vas en bas, les filles te diront quoi faire, ordonna Jérémie, devant son ordinateur habituel (enfin, plus depuis longtemps).
- O.K., mais juste une question, il hésita, … est-ce que ça à rapport avec sa mort ?
- … oui, répondit Jérémie, sachant très bien de qui il parlait.
- …
Alan descendit aux scanners :
- Mets-toi dedans et attends, lui conseilla Yumi, t’inquiètes, Jérémie est un pro, même s’il n’en a pas l’air.
- Hé, j’ai entendu ! protesta le concerné.
Rires d’Aelita et Alan.
- Direction le territoire Banquise : Scanner Alan / Scanner Yumi / Scanner Aelita / Transfert Alan / Transfert Yumi / Transfert Aelita / VIRTUALISATION ! (NdT : la voix off de Jérémie est écrite en « Tw Cen MT Condensed »)
Ils atterrirent souplement.
- Alan, tu peux te protéger et attaquer avec des chaînes que tu peux contrôler dans un rayon de 20 à 30 mètres. Pas plus de 10 à la fois, fit la voix off de Jérémie.
Celui-ci portait une cape assez courte et un foulard d’un gris argenté, ainsi qu’une tenue aux motifs rouges sur noir. Ses cheveux étaient tirés en arrière.
- La tour se trouve à 600 mètres de votre position, au sud-est, je programme vos véhicules.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Sous les chaussures d’Alan apparurent de petites plaques électriques le faisant léviter :
- Déplace-toi avec comme sur des patins à glace.
Les héros glissèrent, volèrent et roulèrent jusqu’à une tour, au milieu d’un croisement. Des trois routes qui venaient ici surgirent 6 frôlions :
- Eh, attendez, ils sont bizarres… remarqua Ulrich.
- Pas grave ! dit Odd avant de tirer trois flèches laser sur un des frôlions, noirs avec un signe de X.A.N.A. rouge.
Celui-ci encaissa sans broncher puis tira.
- Odd, moins … attends … QUOI !? Moins 30 points de vie.
- C’est quoi ce binz !?
- X.A.N.A. a renforcé ses monstres : ils sont plus résistants et enlèvent plus de points de vie … faitent vite, j’entends des aboiements !
Un éventail transperça le même frôlion, qui s’apprêtait à tirer. Il explosa.
- C’est possible quand même, allez ! cria Yumi.
Alan, se demandant toujours comment utiliser ses chaînes à bon escient, les lança sur un frôlion et le ligota :
- A la une (il fait racler le sol au frôlion), à la deux (il se prend tous les murs du canyon), à la TROIS ! (Alan le jette au loin, dans la mer numérique)
- Waouh ! Bravo Alan, tu te débrouilles bien !
- Merci… hé Ulrich !
- On y va, s’exclama-t-il en sachant pertinemment quoi faire.
Alan le projeta sur un frôlion et il le transperça, en même temps que la seconde chaîne d’Alan, le faisant exploser. Aelita, inspirée, emmena Odd en volant et le lâcha sur un frôlion à qui il assena un coup de griffe, sautant ensuite pour laisser place au Champ de Force d’Aelita. En quelques minutes, tous les frôlions furent détruits. Tandis que Jérémie entendait des grattements au-dessus de lui, Aelita désactiva la tour et il mit en route le retour vers le passé.
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A Kadic :
- Dites, ce serait possible de savoir ce qui s’est PRECISEMENT passé ? demanda Alan.
- On a fait un retour vers le passé, et seuls ceux qui sont allés sur Lyoko s’en souviennent, et …
De fil en aiguille, ils lui expliquèrent tout. Quand ce fut fini :
- Bon, j’ai fait des recherches… commença Jérémie.
- Comme d’hab, quoi, coupa Odd.
- ODD ! Donc je disais que j’avais trouvé que X.A.N.A. avait été réveillé par un organisme électronique hypersophistiqué extérieur.
- Donc en gros c’est pas fini…
Tous partirent, partagés entre diverses émotions.
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Le lendemain matin, Aelita se rendit vers ses amis, déjeuna, et se… réveilla, et ainsi de suite. Ses amis ne la trouvant pas après le déjeuner, décidèrent d’aller voir ailleurs si elle y était, c’est-à-dire dans sa chambre, en évitant les passages sporadiques de Sissi. Ils la trouvèrent inconsciente, et un seul regard leur suffit pour se comprendre : « X.A.N.A. ».
Après l’avoir portée à l’infirmerie, ils se rendirent à l’usine, et Jérémie découvrit :
- Les gars…
- Merci Jérémie, le coupa Yumi.
- Oups excuse-moi… donc, continua-t-il, X.A.N.A. a envoyé un spectre dans le corps d’Aelita pour lui voler petit à petit sa vie.
- QUOI ?!
- On doit la sauver, donc descendez aux scanners, je vous virtualise dans la Montagne.
- Mais, euh, Jérémie, je me trompe ou Aelita est la seule à pouvoir désactiver une tour ? questionna Odd.
- Eh merde…
- Si je puis m’immiscer dans ce qui ne me concerne pas vraiment, Jérémie passe-moi l’ordi, ordonna Alan.
- Pourqu… ??? Alan le poussa et commença à taper.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Voilà, pendant 12 minutes, Yumi devrait elle aussi pouvoir désactiver la tour.
- Mais t’es un génie !!!
- C’est sûr des fois ça aide d’avoir une mère informaticienne, … bon bah les scanners de messieurs… dames sont avancés.
- Plus que onze ! rappela Jérémie.
- On y va !
- Ah non en fait plus que 6 parce que sinon on ne pourra pas sauver Aelit… MAIS DÊPECHEZ-VOUS BORDEL !!!!!
- Go, go, go !!!
- Scanner Odd / … / VIRTUALISATION !
- Scanner Alan / … / VIRTUALISATION !
- Ca y est, on y est ! Et sur nos véhicules en plus, la classe !
- Merci Odd !
- Regardez !
Deux Krabes et un Mégatank se trouvaient juste devant eux, un peu plus bas. Les Krabes étaient noirs avec un signe de X.A.N.A. rouge. Le Mégatank était rouge et n’était pas séparé en deux mais en 8, de sorte qu’il pouvait envoyer 3 murs de feu en même temps, un horizontal, 2 verticaux perpendiculaires. Quand il s’ouvrit pour tirer, ils purent voir son intérieur noir et ses 6 signes de X.A.N.A., sur un globe au centre. Il tira : Ulrich plongea sur le côté et se prit le mur de feu horizontal ; Yumi se baissa, mais n’avait pas vu que le mur de feu vertical se trouvait aussi en bas et se le prit ; Alan fonça à toute allure dessus sans pouvoir s’arrêter car il ne connaissait pas ce type de monstre ; Odd lança son Overboard devant lui puis plongea en diagonale pour enfin envoyer toute sa réserve de flèches sur le Mégatank, qui explosa.
- Que feriez-vous sans Odd le Magnifique ?
- On se détendrait !
Rire général, et enthousiasme rapidement douché par Jérémie :
- Odd le Magnifique, plus de flèches, Yumi, moins 50 points de vie, Ulrich idem, Alan moins 80 pour le double tir, joli record !
Alan pendit le Krabe par les pattes avec quatre chaînes, et il se fit détruire par un sabre et 2 éventails. Ulrich coupa les pattes du second au prix de 40 points de vie. Il l’acheva en le tailladant.
- Plus que 2 minutes, QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ BORDEL ?!
- C’est bon on va te la ramener ta chérie, répliqua Odd, ce qui fit rougir Jérémie sans que personne ne le voie.
A ce moment précis, un Kankrelat noir sorti de nulle part dévirtualisa Ulrich. Alan l’envoya valser et se prit un tir dans le dos. Avisant la seule option qui s’offrait à lui, il projeta Yumi sur la tour en priant pour que son programme marche et qu’il ne soit pas trop tard, puis disparu de Lyoko.
- Ils sont partout faites gaffe … oh, bravo Yumi, retour vers le passé !
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A Kadic, le soir :
- Aelita, je suis vraiment content de te revoir !
- Jérémie je… euh… tu sais, à propos de ce que je t’ai dit pendant les vacances… eh bien…
Jérémie attendais, puis soudain Aelita se leva :
- J’arrive pas à te le dire, mais comme ça, ça devrait aller.
Et elle l’embrassa. Moment de pur bonheur, de chaleur intense. Jérémie passa du rose au rouge cramoisi, jusqu’à ce qu’Aelita se détache de lui et s’en aille, joyeuse.
Ulrich, lui, avait raccompagné Yumi chez elle ; elle était d’une humeur massacrante :
- Yumi, tu vas me dire pourquoi t’es comme ça ?
- Je suis désolée, c’est juste que…, et elle éclata en sanglots.
Ulrich attendit qu’elle se calme :
- Je croyais que c’était fini tout ça, je croyais qu’on serait enfin « comme les autres », et voilà que ça recommence, gémit-elle, c’est la dernière chose que…
- Chut, tais-toi, ne me dit pas que Lyoko ne t’as apporté que du malheur ; à moi, il m’a apporté la fille de mes rêves…
- Ulrich… tu as raison…
Elle se retourna :
- Attend, Yumi !
- Quoi ?
Il ne voulait plus la voir pleurer, il ne voulait pas voir son sublime sourire quitter son visage. Il s’approcha d’elle, comme dans un rêve, il se voyait agir. Quand il fut à seulement quelques centimètres d’elle, il lui souffla :
- Je ne veux plus, plus jamais te voir pleurer…
Il l’embrassa, pendant une seconde, une minute, une heure… Il ne savait pas ; il avait perdu la notion du temps, et franchement, il s’en foutait royalement ; tout ce qui comptait, c’était Yumi, Yumi, Yumi… Enfin il s’arrêta, il la regarda dans les yeux… et il s’en alla.
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Le lendemain, Ulrich se réveilla et s’habilla à la vitesse du son pour aller rejoindre Yumi : il ne savait même pas si ce baiser avait été le fruit de son imagination ou bien la réalité. Il la vit qui arrivait :
- Yumi, dis-moi si… euh… bon… est-ce qu’on s’est vraiment… embrassés ?
- Je crois oui, répondit-elle surprise.
- …
Les autres les rejoignirent.
- J’ai faim ! s’exclama Odd.
- Euh…
- Alors voilà Alan, expliqua Ulrich, il y a le moment où son corps se réveille et le moment où son cerveau se réactive, lui rappelant qu’il a faim…
- Ooooooookéééééééééé, soupira Alan.
- S’il vous plaît, pitié, on va manger et je me laverais tous les jours… oups !
- ODD !!!
- Je rigolais, je rigolais…
- Odd a raison, j’ai faim moi aussi, plaida Aelita.
- Merci Aelita je te revaudrais ça ! dit Odd en courant au réfectoire.
- Aelita… Odd a trop d’influence sur toi…
Après manger, Jérémie alla consulter son ordinateur :
- C’est bizarre, il y a des données qui se rajoutent sur mon ordi… bon peu importe, je dois prévenir les autres.
En arrivant près de ses amis :
- Qu’est-ce qui se passe ? s’intrigua-t-il en voyant ses amis avec un sourire moqueur.
- Aelita nous racontait comment elle t’a embrassé, lança Odd.
- Qu… ? s’étrangla Jérémie.
Rires de la part des cinq amis.
- Bon changement de sujet… si X.A.N.A. améliores ses monstres alors je pense qu’on peut s’améliorer nous aussi, déclara Jérémie.
- En récoltant des données dans le 5ème territoire ?
- Exactement Aelita.
- Ils vont si bien ensemble, susurra Odd à l’intention d’Alan, qui pouffa.
- Bon, on y va !
Plus tard, à l’usine :
- Scanner Ulrich / etc … / VIRTUALISATION !
- C’est bon on y est Jérémie !
- Prenez la seconde à droite et à gauche.
Ils arrivèrent dans une salle circulaire avec un promontoire gigantesque au milieu :
- Où est l’interrupteur Jérémie ?
- Je fais des recherches, mais en attendant, vous pouvez vous occuper avec ces rampants.
La matière qui recouvrait leur queue leur constituait maintenant une armure intégrale :
- Déjà, je peux vous dire que le signe de X.A.N.A. se trouve sur le palais (NdT : le palais se trouve dans la bouche, mais ceux qui ne le savent pas devraient aller se coucher…) et qu’ils possèdent des dents, mais je ne sais pas à quoi elles servent, alors évitez de vous faire toucher !
Les Rampants commencèrent à tirer, tout en se rapprochant des héros. Ulrich se détripla et fonça sur l’un d’eux : le Rampant para avec sa queue et tira sur un des clones qui disparut. « C’est le moment », pensa Ulrich :
- Supersprint !
Il fonça sur le Rampant et lui planta son sabre dans la bouche, mais Ulrich se prit une rafale de tirs pendant que le Rampant lui planta ses dents :
- Aïe ! Et résistant avec ça ! pesta-t-il.
- Ulrich, moins 40 points de vie pour les tirs et moins 20 pour la morsure, je te laisse faire le calcul.
- Très drôle Einstein.
Le Rampant avait en plus prit un de ses deux sabres. Odd cria « BOUCLIER ! » et para quelques tirs. Yumi se placa derrière lui pour ne pas avoir à parer et lança ses éventails sur le Rampant qui explosa.
- Un de moins !
- Les amis, l’interrupteur se trouve au milieu de la salle !
- C’est pas ce gros truc quand même ?!
- Ben … je crois bien que si …
Odd commença à escalader mais se prit un tir et tomba. Alan lança une dizaine de chaînes : une para le tir d’un Rampant, qui se prit toutes les autres en travers de la gorge. (NdT : jeu de mots… :p) :
- Alan 1 / Rampants 0.
Le Rampant explosa. Aelita faisait tourner en bourrique un autre monstre grâce à ses ailes depuis 5 bonnes minutes. Mais elle se prit un tir de l’autre Rampant restant, puis un second quand elle fut à terre. Odd en profita et tira 6 flèches dans la bouche du Rampant qui avait déjà un sabre dans la bouche. Alan tenta un tacle excentrique et envoya en l’air le Rampant, qu’Ulrich transperça et qu’Odd griffa, le tuant pour le compte. Pendant ce temps, Aelita s’était envolée et avait activé l’interrupteur. Le sol s’ouvrit sous le promontoire et aspira nos héros, qui tombèrent dans la salle qu’ils cherchaient.
- Yumi, moins 0, Aelita, moins 20, Odd, moins 20, Alan, moins 0, Ulrich, moins 60 … tiens non moins 65 … 70, Ulrich, les dents sont empoisonnées … moins 75 !
- Bon bah on va essayer de faire vite alors !
Aelita courut jusqu’au terminal et commença à télécharger les fichiers pendant que Jérémie faisait apparaître les véhicules.
- Les mantas !
- Eh, regardez celles-ci !
En effet, les Mantas qui d’habitude étaient bleues et blanches étaient maintenant noires et rouges, mais 2 d’entre elles étaient entièrement blanches, le signe de X.A.N.A. étant fluorescent.
- Attention : les mantas blanches tirent des rayons gelant et pondent des bombes glacées !
- O.K. on fera gaffe !
- On pourrait les appeler les mantas « albinos » ?
- Pour une fois que t’as une bonne idée Odd, on va pas t’en priver.
- Grrrrr…
- Ulrich plus que 20 points de vie !
Odd sauta sur son Overboard et s’envola, un rayon gelant le frappa juste après ; heureusement, il avait eu la présence d’esprit de se protéger avec son Overboard. Il tomba mais Alan le rattrapa avec ses chaînes et l’envoya sur une Manta. Odd lui tira quelques flèches puis atterrit dessus pour lui assener un coup de griffes. Elle explosa. Yumi, quand à elle, évitait les rayons gelant des Mantas albinos quand une Manta passa derrière elle. Elle se baissa et la Manta se fit gelée à sa place, et tomba. Ulrich fonçait à toute allure sur une Manta quand il se fit dévirtualiser par le poison de Rampant. Une autre largua des bombes glacées sur Yumi :
- Yumi t’es H.S. pour 4 minutes !
- Je m’en occupe, dit Aelita en se retournant.
Elle fit disparaître la glace pendant qu’Alan parait les tirs et matérialisa un énorme bloc au-dessus d’une Manta albinos qui l’entraîna dans la mer numérique, puis se remit au travail.
- Aelita encore un tir et c’est fini !
- T’inquiètes Jérémie on la protège ! s’exclama Alan en détruisant la seconde Manta albinos.
Pendant qu’Aelita était protégée par Alan et Yumi, Odd continuait ses acrobaties, sautant d’une Manta à une autre pour les voir s’entretuer, ce qui l’amusait au plus haut point. Il s’accrocha à une Manta, qui lui largua des bombes à bout portant. Il se fit dévirtualiser. Yumi coupa alors les ailes de la Manta qui tomba dans les abysses numériques.
Quelques minutes plus tard, ils étaient rentrés et Jérémie leur annonça qu’ils possédaient maintenant 150 points de vie, qu’Odd pouvait enfin utiliser sa Téléportation et qu’il pouvait tirer une flèche-grappin, qu’Ulrich pouvait, à l’image de William, lancer des ondes de choc et que les Champs de Force d’Aelita étaient dans une certaine mesure paralysants.
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Après une semaine sans attaques de X.A.N.A., les relations Jérémie-Aelita et Ulrich-Yumi s’étaient nettement améliorées. Jérémie et Aelita étaient dans la chambre de ce dernier quand soudain, ils entendirent un « BIP » sonore.
Après avoir rejoint les autres :
- X.A.N.A. a activé une tour !
- O.K. on y va !
- Dis Jérémie c’est quoi l’attaque de X.A.N.A. ? demanda Yumi peu après.
- On verra ça à l’usine.
Arrivés à l’usine :
- C’est stupide, absurde !
- Qu’est-ce qu’il y a, Jérémie ?
- L’attaque, c’est le blocage du retour dans le passé !
- Mais alors X.A.N.A. se bloque lui-même ?!
- Ça cache sûrement quelque chose, allez-y, je vous virtualise !
- etc … / VIRTUALISATION !
- Où on va ?
- Bon, la tour activée est au nord de votre position !
- Ça marche !
Après avoir longtemps courut dans le paysage désertique, ils arrivèrent devant la tour et virent un Kankrelat, juste avant qu’il n’explose sous les flèches d’Odd.
- Tu vas me manquer, Delphine… lâcha-t-il.
- Odd, arrête tes conneries !
- C’est bizarre…, dit Yumi en s’approchant.
- ATTENTION ! hurla Ulrich en la tirant en arrière, après avoir remarqué la fumée noire par terre.
Elle grandit, grandit, jusqu’à se transformer en … :
- William ?!?
- Non, c’est un clone.
Ulrich s’élança. Le clone évita le premier assaut et sortit le zanbâto (NdT : épée de William) que portait William avant, s’attendant à recevoir un second coup. Mais Ulrich, qui connaissait par cœur les manœuvres de William, sauta sur le zanbâto, fit un salto et se retrouva derrière William. Il lui assena un coup d’épée, mais le clone se dédoubla. Les assauts combinés des héros ne firent qu’augmenter le nombre de clones. Ils en avaient maintenant un chacun.
- Jérémie ?
- C’est un programme bugué ; tentez de tenir jusqu’à ce que j’annule le clone.
- O.K. !
Au bout d’un moment, le clone en face de Yumi l’éjecta d’un coup de pied puis envoya une onde de choc sur Ulrich ; celui-ci, étourdi, prit un coup de zanbâto de son clone et disparut de Lyoko. Odd utilisa sa Téléportation, bénéficiant de l’effet de surprise que lui octroyait cette nouveauté, pour lancer une flèche-grappin sur chaque clone et les attacha à un rocher.
- Programme débugué !
Les clones disparurent.
Aelita désactiva la tour, et, vu qu’il n’y avait eu aucun dégât, ils n’eurent pas besoin du retour dans le passé, donc peu importait qu’il soit bloqué. « C’est définitivement absurde… » pensa Jérémie.
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3h après être rentrés au collège, les six amis sortirent de cours. Quand Jérémie entra dans sa chambre, il entendit un « BIP » sonore très désagréable : il venait de comprendre.
Après avoir appelé ses amis :
- Les amis, l’attaque de tout-à-l’heure n’était pas absurde du tout ! s’affola Jérémie.
- Hein ?!
- X.A.N.A. a bloqué le retour dans le passé, et du coup, on ne peut plus retourner sur Lyoko avant 24h !
- Raaaaah c’est pas vrai ! pesta Ulrich.
- Alors c’est pour ça qu’il avait rassemblé son énergie, compris Aelita, songeuse, pour activer deux tours différentes en moins de 24h et nous empêcher de réactiver la seconde.
- Bon c’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce qu’on va devoir affronter pendant 20 heures ?
- Yumi GARE !!! hurla Ulrich.
Il la poussa à terre juste avant qu’un laser ne fuse.
- Un blok !
- Bon, il faut s’organiser, on aura besoin d’armes !
- La remise ! se souvint Odd.
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A la remise, ils avaient trouvé un pistolet à clou, d’énormes vis, des plaques de métal et une tronçonneuse.
Alan bricola les vis pour qu’elles servent de sabres mais aussi de crampons rendant les coups de pied mortels. Les plaques de métal leur serviraient de boucliers, Yumi pris le pistolet à clou et Odd la tronçonneuse.
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Ils se rendirent au collège, c’était le chaos intégral : les élèves étaient poursuivis par toutes sortes de monstres de X.A.N.A. et Jim essayait tant bien que mal de les combattre avec un extincteur.
- Jim, faites évacuer le collège, on s’occupe de ça !
- …
Jim partit. Alan et Ulrich se battaient avec expertise, usant des arts martiaux pour vaincre les Bloks, mais la tâche se compliqua quand apparurent devant leurs yeux, 3 Krabes et 8 Rampants. La rafale de tir qui s’en suivi projeta les héros en arrière. « Plus que 18 heures » pensa Alan. « Encore 18 heures » pensa Ulrich.
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Yumi et Aelita se débrouillaient avec les Bloks, tandis qu’Odd tronçonnait les Krabes et qu’Alan et Ulrich essayaient tant bien que mal de venir à bout du Mégatank apparut récemment.
- Attention, les autres élèves ! s’écria Ulrich, voyant les Rampants grimper aux murs du collège.
- Odd, vas-y, tu grimpes bien ! On se débrouillera avec eux ! décida Alan en pointant les Krabes.
Il se prit un mur de feu.
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Plus que dix heures : Odd tranchait les Rampants qui passaient à sa portée, aidée par Yumi, qui les mitraillait depuis le bas. C’est alors qu’ils entendirent un cri : Aelita venait d’être touchée par des cercles de feu et s’était effondrée. Cela déclencha un moment d’inattention chez Odd, qui se prit un tir de Rampant ; il était accroché par une main, et un Rampant le fouetta avec sa queue (NdT : qui fait très mal, étant en acier) et il tomba, inconscient. Alan se débarrassa d’un Mégatank, laissant place au Krabe qui se trouvait derrière et lui tira dessus. Yumi protégeait Aelita et Odd inconscients tout en se défendant contre les Bloks et les Rampants qui l’assaillaient. Ulrich fut projeté sur un mur par un Krabe. Il roula dessous et le transperça, le mettant H.S.
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Plus que quatre heures. Les six héros s’étaient cachés dans la remise pour se reposer. Il avaient passé toute la nuit à combattre, et il était 10h du matin. Odd était tombé du deuxième étage à cause des Rampants. Yumi était glacée, et rien ne pouvait y faire, suite au rayon gelant d’un Blok. Aelita avait subi des tirs lasers et des cercles de feu, et était brûlée de partout, tout comme Alan, qui avait encaissé d’innombrables murs de feu. Ulrich était à peu près indemne, à part quelques tirs lasers. Yumi tenait les monstres à distance avec son pistolet à clous. Odd fit diversion vers 13h et les héros se frayèrent un chemin jusqu’à l’usine. C’était sans doute la plus dure épreuve à laquelle ils avaient été confrontés. Parvenus aux scanners, ce fut un soulagement de se retrouver en pleine forme (tant qu’ils étaient dans le monde virtuel) sur le territoire Forêt.
Ayant eu un soudain regain d’énergie par rapport à tout-à-l’heure, ils se débarrassèrent des monstres avec aisance (Alan les fit trébucher et Ulrich glissa sous les monstres en les tailladant, les survivants eurent droit aux Champs de Force), X.A.N.A. ayant concentré toutes ses forces dans l’attaque sur Terre.
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Les héros avaient été conduits à l’hôpital, Ulrich était sorti 2 jours plus tard, n’ayant besoin que de soins légers, de même que Yumi, dont la fièvre avait baissée. Odd, quant à lui, devait se déplacer en fauteuil roulant pour cause de côtes fracturées, puis quelques jours plus tard il eu droit au béquilles. Enfin, Alan et Aelita avaient mis deux semaines à guérir de leurs brûlures, et éprouvaient des douleurs à chaque mouvement.
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Quatre jours plus tard :
- Alan, tu sais, j’ai pas trouver le temps de te le dire, mais on est tous vraiment désolés pour ton amie… s’excusa Yumi
- « Une seule personne pour le monde entier »…
- Hein, quoi ?
- C’est ce qu’elle aurait dit…
- Ah…
- D’ailleurs, c’est fini…, dit-il en montrant sa main : le tatouage avait été effacé au laser.
- Dites, vous trouvez pas bizarre que X.A.N.A. ne soit pas passé à l’attaque depuis 3 semaines ? demanda Ulrich qui venait d’arriver.
- Ben, c’est tant mieux non ? dit Yumi en l’embrassant.
- Vous faites ça en public maintenant ?
- Oh tais-toi on a déjà Odd, un seul ça nous suffit !
- X.A.N.A. a activé deux tours en 3 heures, il a besoin de recharger son énergie, mais il ne devrait pas tarder, répondit Aelita.
- Tu pouvais nous épargner la seconde partie, pour une fois qu’on était tranquilles, gémit Odd, sorti d’on-ne-sait-où.
- Au fait, Aelita, tu fais comment pour les vacances (NdT : en effet, si vous avez bien compté, à la fin de leur semaine de cours, nos amis sont en vacances, ces veinards !).
- Ben je vais aller chez l’un de vous, comme toujours !
- T’aimerais bien aller chez Jérémie, avoue ! se moqua Odd, ce qui fit rougir Aelita et Jérémie qui arrivait derrière elle.
- Je peux savoir de quoi on parle, là ?
- Alors en fait Alan, les parents d’Aelita sont morts, et c’est assez compliqué pour les vac’, tu comprends.
- STONES, c’est ton vrai nom ?
- Non, en fait je m’appelle HOPPER, ou SCHAEFFER, c’est comme tu veux.
- Franz HOPPER ?
- Tu le connais ? demanda Jérémie, intrigué.
- Ben… euh… comment s’appelait ta mère, Aelita ?
- Anthéa HOPPER, pourquoi ?
- Mais dans quelle foutue histoire je me suis embarqué, moi, se reprocha Alan tout bas, puis, plus fort, Anthéa HOPPER, c’est le nom de ma tante, enfin c’était, ma mère à moi s’appelle Justine HOPPER !
- QUOI ?! firent tous les autres.
- Donc vous êtes cousins.
- Oui je crois.
- Bon bah dans…
- GARE !!! cria Odd.
Un éclair rose fusa. Ils savaient tous ce que ça voulait dire. Ulrich retint le Jim Xanatifié pendant que les autres allèrent à l’usine.
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Ils atterrirent sur une plateforme orangée. Les véhicules se trouvaient juste devant eux, ils les prirent et partirent à la tour, qu’ils voyaient depuis leur point de vue. Elle se trouvait dans une sorte d’arène ne possédant qu’une seule entrée/sortie. Le problème s’étala juste sous leurs yeux. Une quinzaine de Frôlions avaient couvert le chemin de venin, et, pour compliquer la tâche, un Mégatank était prêt à tirer dans la longueur du chemin. Les Frôlions commencèrent à tirer sans succès, étant trop loin pour pouvoir viser.
- Odd, tu pourrais te téléporter jusque là-bas ?
- Je vais essayer.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Odd remarqua alors qu’Aelita avait mis en place une illusion de lui-même lui permettant de passer inaperçu derrière les monstres. Alan commença à se balancer au-dessus du venin. « Ce sera ma seule chance pour l’effet de surprise » pensa Odd. Le Mégatank s’ouvrit pour tirer et Odd le griffa. Ensuite, il se téléporta pour éviter le tir, lui lança quelques flèches laser puis le griffa à nouveau, ce qui eu pour effet de le détruire. Il eu à peine le temps d’apercevoir Alan tomber dans le venin, s’étant pris le mur de feu, qu’il reçu une rafale de tirs qui l’envoya au tapis. Au même moment, Aelita s’envola et fit disparaître son illusion, et Yumi fit léviter Alan qui put reprendre sa traversée.
- Alan, moins 90 points de vie, Odd, moins 50, et rien du tout pour les autr … attendez … dites, si vous pouviez éviter à Ulrich une mort certaine, faudrait ptêt’ se bouger, les amis !
Les Frôlions, déboussolés par les 3 assauts simultanés, virent leur effectif se diviser par deux, ils étaient maintenant 7, avant de reprendre enfin contenance, et de refaire goûter le venin à Alan, qui disparut. Odd se téléporta au milieu des Frôlions et les griffa en se débattant, en détruisant deux. Des cinq restants, 3 se prirent le méga-Champ de Force d’Aelita, qui les paralysa et les fit tomber au sol. Ils furent ensuite annihilés par les éventails de Yumi qui avait fini de léviter vers eux.
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Du côté d’Ulrich, celui-ci venait de se faire assommer par Jim, mais Alan surgit et bloqua la décharge fatale avec une plaque métallique.
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Odd, Aelita et Yumi se réjouissait de leur victoire, mais Odd se prit une rafale de tirs qui le dévirtualisa. Deux Tarentules sortirent de leur cachette en mitraillant les 2 Lyokoguerrières restantes.
William débarqua dans l’usine :
- William, qu’est-ce que tu fous là ? s’étonna Jérémie.
- Alan et Ulrich se débrouillent bien avec Jim, alors je suis venu vous aider.
- Je crois qu’on a pas trop le choix là…
Sur Lyoko, William atterrit sous les regards froids et méprisants de ses anciens ennemis. « Il ne m’écouteront pas, de toute façon » pensa ce dernier. Il para quelques tirs puis envoya une onde de choc vers la première Tarentule, puis paralysa la seconde en lui envoyant son Supersmoke.
- Jérémie, me dis pas que… ?
- Si, j’ai aussi amélioré son profil, au cas où, mais ne vous inquiétez pas, s’il retombe sous l’emprise de X.A.N.A., ça s’annulera.
- Je ne referais pas la même erreur, c’est compris ?!
- Désolé, William, mais on ne peut pas te faire confiance si facilement…
Il utilisa le Supersmoke pour arriver entre les Tarentules, et les acheva avec son zanbâto. La tour fut désactivée.
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A Kadic :
- Jérémie, tu crois qu’on pourra vivre notre vie, nous deux, normalement ? demanda Aelita à Jérémie. Ils étaient seuls dans la pièce.
- Oui, je pense… sûrement… mais en attendant, j’ai trouvé ça.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Un album photo de toi et ta famille ; il y en a aussi quelques unes d’Alan et de ses parents…
- Merci Jérémie, merci beaucoup !
- Je ferais n’importe quoi pour te redonner le sourire !
- Tu m’embrasserais ?
- Bien sûr ma princesse, dit-il en s’exécutant.
A 10h :
- Jérémie, tu pourrais recréer ton programme multi-agent ?
- Oui, mais Franz HOPPER n’est plus là, et je ne pourrais pas le mettre en marche.
- Mais, tu sais comment activer les tours pour notre compte, non ?
- Yumi a raison, combien de tours faudrait-il ?
- Mais oui, c’est ça, pourquoi j’y ai pas pensé plus tôt ! Deux secondes, je lance une recherche, s’enthousiasma Jérémie, … voilà, je devrais y arriver avec 12 ou 13 tours…
- Mais c’est ENORME !!!
- C’est le seul moyen…
- O.K., on y va cet après-midi, tâchez d’être prêts, on va activer 13 tours !
- O.K. !
A 18h :
- On est partis !
- etc … / VIRTUALISATION !
- Bon vous allez devoir activer 3 tours dans chaque territoire, pour ne pas créer de surcharge d’énergie, puis une dans le 5ème ! On commence par le territoire Forêt !
- On perd pas de temps, alors, on y va !
- Je pense qu’on a le temps d’en activer 2 ou 3 avant que X.A.N.A. nous repère.
Ils activèrent les deux premières sans problème. Vers la troisième, un Kankrelat pointa le bout de son nez :
- X.A.N.A. doit se demander ce qu’on fait, il nous envoie des espions !
- Soyez prudent, ne perdez pas de points de vie inutilement, on a encore une 10aine de tours à activer !
Odd se téléporta et le griffa sans qu’il ne comprenne ce qui lui arrivait.
- Dites, vous trouvez pas qu’il ressemblait à Delphine… c’était peut-être son frère !
- LA FERME ODD !!! firent-ils tous.
Ils rejoignirent ensuite la tour de passage pour passer dans le territoire Désert. La première tour n’était pas gardée. La seconde, par contre, avait un Mégatank à son service. Les héros montèrent sur un rocher pour établir un plan.
Aelita créa une illusion d’Ulrich et celui-ci utilisa le Triplicata : le Mégatank était entouré de trois clones pendant que William pouvait léviter, inaperçu, vers la tour. Le Mégatank tira et annula les 3 clones, William le paralysa avec le Supersmoke, puis le massacra comme de juste. La troisième tour était gardée par 2 Bloks et 4 Frôlions ; l’un d’eux les repéra, Aelita créa un mur pour occuper les Frôlions. Yumi envoya ses éventails sur les Bloks, qui les annihilèrent à coup de rayon gelant. Les flèches d’Odd prirent le relais et frappèrent un Blok. Le mur fut détruit, mais il avait permis à Aelita de s’envoler sans être vue, elle détruisit un Frôlion et entama un ballet aérien, suivie de près par ces derniers, qui tombèrent un par un sous les ondes de choc d’Ulrich et William. Alan se balança en s’aidant de la tour et fonça sur un Blok, l’envoyant sur Odd qui le détruisit. Alan atterrit sur le deuxième et transperça ses cinq yeux de X.A.N.A., pendant qu’Aelita activait la tour. Ils rejoignirent la tour de passage et partirent pour le territoire de la Montagne.
- Ah, mon préfér… aïe ! cria Odd, qui venait d’être touché par une Manta.
- Des mantas, ici ?
- X.A.N.A. renforce ses défenses aériennes, les frôlions n’ont pas dû lui paraître très compétents tout-à-l’heure !
- Ça change rien, Yaaaaaaahhh ! s’exclama Ulrich en détruisant une Manta à l’aide d’une onde de choc.
- Coup de chance ! fit Odd.
Il tira une multitude de flèches et rata tout.
- Elles sont agiles aujourd’hui !
- Coup de chance, c’est bien ça ?
- Pfffff…
Les Mantas évitaient toutes les attaques, et Aelita, agacé, s’envola et leur lança un méga-Champ de Force qu’elles ne purent esquiver. Paralysées pour la plupart, les Mantas tombèrent au sol et se firent taillader par Ulrich. Il en avait malheureusement oublié une, une Manta albinos, qui le gela, et laissa place à un Mégatank qui lui tira dessus. Odd pris appui sur le Mégatank et sauta en lui lançant des flèches, suivies peu après par les éventails de Yumi, et se retrouva accroché sous la Manta albinos ; se souvenant de leur mission dans le 5ème territoire, il sauta, non sans la griffer, et elle largua ses bombes sur le Mégatank, ce qui l’acheva. William envoya son zanbâto grâce au Supersmoke pour détruire la Manta albinos.
- C’est pas en nous accueillant comme ça qu’ils deviendront populaires…, soupira Odd.
- Je vous fais le bilan : Aelita 100 points de vie, le mur de tout-à-l’heure était une mauvaise idée, Odd 120 points de vie pour un tir de manta, Alan 150 points de vie, William ainsi que Yumi, c’est un sans-fautes ! Ulrich fait gaffe, la manta et le mégatank t’ont enlevé 100 points de vie, il t’en reste 50.
Aelita activa ensuite la 7ème tour. Ils arrivèrent à la 8ème et ne virent aucun monstre.
- X.A.N.A. a peut-être utilisé trop d’énergie… ? dit Yumi juste avant de se prendre une rafale de tirs.
Ils virent alors les quatre Tarentules, sur un rocher surplombant la tour. Pendant qu’elles mitraillaient les héros, Odd se téléporta plus en avant et tira une flèche-grappin pour arriver au niveau des Tarentules. L’une d’elles se retourna, et Odd la fouetta avec la flèche-grappin, puis s’élança et la griffa, la faisant exploser. Il s’apprêtait à tirer sur les 3 restantes lorsqu’il entendit un « CLIC » le mettant dans une posture extrêmement délicate. Il activa son Bouclier et encaissa tant qu’il put.
Alan, utilisant ses chaînes comme grappins, le rejoint et étrangla une des Tarentules. Les 2 autres se retournèrent vers lui, ce qui laissa à Odd le temps de leur envoyer une balayette, ce qui en fit tomber une. La seconde tira sur Alan, qui se protégea avec la sienne, mais celle-ci lui explosa dans les mains, le projetant en arrière.
- Odd, rechargé !
- Yes !
Il envoya une 10aine de flèches à la dernière Tarentule, qui explosa, en même temps que celle envoyée en contrebas.
- Huitième tour activée Jérémie !
La neuvième tour était gardée par une armée de Kankrelats.
- Enfin X.A.N.A. nous prend au sérieux…
- Eh regardez, c’est la famille de Delphine !
- Pffffff…
Très exactement 32 tirs fusèrent sur nos héros. Le chaos fut semé dans les rangs de X.A.N.A., en guise de contre-attaque. Entre la Téléportation d’Odd, le Supersprint d’Ulrich, les éventails et chaînes qui en fauchaient la plupart, les ailes d’Aelita et le Supersmoke de William, les Kankrelats ne savaient plus où donner de la tête. Ils furent détruits en un rien de temps. Pendant qu’Aelita activait la neuvième tour, Jérémie refit son bilan :
- Aelita encore 80 points de vie, William kankrelats+tarentules=encore 90, Yumi, 90 à cause des tarentules, Alan, 110 avec la tarentule étranglée, tu sauras que le corps-à-corps n’est pas très conseillé sur Lyoko, Ulrich 20 points de vie seulement, Odd pour une fois tu as su conserver 100 points de vie.
Ils atterrirent sur la Banquise. Au loin, ils entendirent des tremblements qu’ils reconnaitraient entre mille :
- Dépêchons-nous avant que le kolosse nous rattrape !
Après un léger accrochage avec des Mégatanks, les héros activèrent la 10ème tour. Arrivés à la 11ème, ils virent un clone de chacun d’eux. William commença par envoyer un Supersmoke sur son alter-ego. Celui-ci para avec son zanbâto, qui disparut. Le clone de William était en difficulté, devant sans cesse reculer et éviter les ondes de choc et les Supersmokes de William. Au bout d’un certain moment, Ulrich se détripla : lui continuait de parer son clone, un de ses triplés envoya une onde de choc sur son clone, qui disparut. Le dernier des triplés utilisa le Supersprint pour détruire le clone de Yumi. Alan utilisa une prise de Judo pour mettre à terre son clone (NdT : X.A.N.A. ne pouvant pas parer, puisqu’il ne connaît pas le Judo). Il le détruisit. Aelita matérialisa un clone d’elle-même, ce qui donna 2 Aelita contre 1 clone d’Aelita, qui encaissa d’ailleurs un double méga-Champ de Force et disparut. Odd lança une flèche-grappin sur son clone pour l’attirer à lui puis le griffa jusqu’à ce qu’il disparaisse. Aelita alla activer la tour.
- Plus que deux !!!
- Aelita 30, Odd 60, Yumi 50, William 80, Ulrich 20 toujours, Alan 70.
Alors qu’ils arrivaient à la tour, ils virent le Kolosse s’approcher d’eux, et la tour s’activer (pour le compte de X.A.N.A.). Il était accompagné de Mantas ainsi que de Krabes.
- X.A.N.A. a activé cette tour !
- J’y vais ! décida Ulrich, je suis presque inutile ici, avec mes 20 points de vie !
- MATERIALISATION ULRICH !
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Sorti des scanners, il se précipita dehors et vit à quoi ressemblait l’attaque : les appareils électroménagers les plus dangereux étaient contrôlés par X.A.N.A.
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Sur Lyoko, Odd anticipa un coup d’épée du Kolosse puis monta sur son épaule :
- D’abord, les sous-fifres !
Sur ce, il commença à tirer sur les Mantas depuis le haut.
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Ulrich avait réussi à semer les appareils, à part une énorme scie électrique, et il cherchait une solution pour s’en débarrasser. Alors, il trébucha.
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Sur Lyoko, le Kolosse gênant les héros, Alan l’avait ligoté avec ses chaînes et tenait tant qu’il le pouvait, malgré la force du Kolosse. Odd prit un tir de Manta et tomba du Kolosse, sans oublier de tirer sur la Manta pour l’annihiler.
- Odd 30 points de vie pour le tir, 30 pour la chute, il t’en reste 10.
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Ulrich se releva à peine trop tard, et continua sa course. Ce n’est qu’en avisant des lignes de télécommunications et en s’arrêtant qu’il ressentit une douleur effroyable au ventre. Il y porta sa main et le regretta aussitôt : elle était couverte de sang. Il avait une profonde entaille dans le ventre, qui saignait abondamment. Malgré tout, il commença à grimper au poteau électrique.
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Le Kolosse se libéra et Aelita lui envoya un méga-Champ de Force en plein signe, ce qui le fit rugir. Il frappa le sol avec son pied, ce qui créa une crevasse où tomba Yumi, qui fut heureusement rattrapée par Alan. Le dernier des Krabes avait été détruit par le pied du Kolosse. Alan termina sa destruction en transperçant le signe sur son épée.
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Ulrich saisit les fils et les accrocha un à un, sachant qu’il serait électrocuté s’il les touchait tous (NdT : une ligne téléphonique ne vous fera rien, preuve est faite puisque les oiseaux se posent dessus. Mais il est vrai que si on en touche plusieurs à la fois, on meurt électrocuté à plusieurs milliers de Volts). La scie arriva à sa hauteur et lui porta un coup qu’il esquiva non sans mal. Emportée par son élan, la scie se prit dans les fils, Ulrich entendit un « BZZZT », vit une étincelle et la scie tomba à terre.
- Allô, Ulrich, est-ce que ça va ?
- Oui, très bien, mentit ce dernier, ne faites pas de retour dans le passé, ça gâcherait notre seule chance de détruire X.A.N.A. !
- O.K., les amis, Ulrich va bien, continuez jusqu’au bout du territoire, je programme le transporteur. Au fait, Aelita 20, Yumi 30, Alan 20, Odd 10, faites gaffe !
- CODE, SCIPIO, dit-il peu après.
Le transporteur arriva. Il arrivèrent dans le 5ème territoire. Odd tira sur l’interrupteur. Ils ne croisèrent qu’un Rampant, qui dévirtualisa Odd. Ils virent lors la Méduse, juste devant la dernière tour. Elle s’avança, mais Alan, pour la première fois, réussit à viser son signe de X.A.N.A. Elle disparut dans la mer numérique. Aelita s’avança vers la tour, y entra, et enfin, activa le programme de Jérémie. A part Ulrich qui avait été conduit à l’hôpital, tous poussèrent un cri de joie retentissant.
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A l’hôpital :
- Ulrich, pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais blessé, on aurait peut t’aider avant, pourquoi ? gémissait Yumi, au chevet de son prince charmant.
- « Une seule personne pour le monde entier », à la différence que moi, je suis encore en vie…, murmura Ulrich qui venait de se réveiller.
- Co… comment tu… ?
- Tu n’es pas la seule à te sentir coupable de la mort de son amie, tu sais… et de toute manière, le retour dans le passé ne m’aurait pas soigné, on le sait tous les deux…
Elle l’embrassa ; il se laissa faire pendant un petit moment puis la repoussa :
- Yumi, tu me fais mal…, gémit-il.
- Oh, je suis désolée…
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Deux semaines plus tard, les premières neiges étaient tombées, et Ulrich était sorti de l’hôpital :
- Jérémie, il faut que je te parle, l’interpella Alan, l’interrompant dans sa « séance câlins » avec Aelita.
- Je reviens Aelita, puis, à Alan, qu’est-ce qui se passe ?
- Jérémie, tu as dit l’autre fois que X.A.N.A. avait été réveillé par un organisme extérieur et…
- Je sais, mais je ne veux pas gâcher le bonheur qu’ont les autres à croire que X.A.N.A. est détruit ; je sais qu’il reviendra, mais ça les déprimerai totalement…
- Justement, je crois que j’ai trouvé le moyen de l’empêcher de revenir, mais il faut que je réfléchisse encore, ne perd pas espoir, d’accord ?
- O.K. !
Il retourna vers Aelita et l’embrassa.
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Toute la journée, Alan réfléchit au moyen de détruire définitivement X.A.N.A. Il avait l’impression que quelque chose clochait. Une anecdote, un souvenir enfouie au fond de sa mémoire.
Cours de français :
- Quelqu’un peut-il me citer des figures orthographiques ?... oui, monsieur STEEL ?
- Les palindromes, m’sieur, ce sont des phrases qui peuvent se lire dans les deux sens. (NdT : c’est vrai)
- Oui, c’est bien ça, pouvez-vous donner un exemple ?
- « Esope reste et se repose » ?
- Oui, ou bien « La mariée ira mal ». Quelqu’un d’autre ?
- Les acronymes, monsieur.
- Un acronyme est, en fait, un sigle qui se prononce comme si c’était un mot, par exemple S.I.D.A. (NdT : c’est aussi vrai)
« Oui, X.A.N.A., c’est un acronyme, mais que veulent dirent les lettres ; je crois que ça me reviens… petit à petit… » réfléchit Alan.
- Il y a aussi les anagrammes, par exemple, « chien » peut se changer, par transposition de lettres, en « niche » ou en « Chine ». (NdT : c’est encore vrai)
« Mais… oui… c’est ça, ça y est ! » pensa-t-il.
Flash-back : Alan entra dans le bureau de son père. D’habitude, c’était interdit, mais là, son père n’était pas là, et le petit Alan, 5 ans alors, avait été poussé par la curiosité. Il grimpa sur la chaise, et vit d’étrange documents sur le bureau, une partie en russe, une en français. Arrêt du flash-back.
« Allez, rappelle-toi ! ».
Re-flash-back : les papiers, ils… je savais à peu près lire à cet âge-là. « PROJET X.A.N.A. ». Mais en bas, se trouve la signification.
« Encore un effort ! ».
C’est la création d’un virus pour l’armée russe, je crois… il est capable de contrôler les électrons… c’est… ça y est… ! X.A.N.A. est le nom du virus, c’est un acronyme, et en fait une anagramme de N.A.A.X.
« Qu’est-ce que ça veut dire… ? Ah ! Je sais maintenant ! »
‘’Neurone Actif Abiotique X’’ ; c’est le nom, le vrai, du Supercalculateur ! En gros, intelligence artificielle indépendante… et X… ça y est, ça veut dire « Polytechnicien » ! Et là, sur le bureau, en voyant l’écran de l’ordi affichant… affichant quoi ?... un message à… Waldo SCHAEFFER.
« Je dois en parler aux autres ! ».
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A la cantine :
- Bon, les amis, X.A.N.A. est en fait…, Alan leur expliqua tout.
- O.K., mais ça nous avance à quoi de savoir ça ?
- Ce week-end, j’irais refouiller dans le bureau de mon père, je dois retrouver ces papiers, je crois que j’ai un plan pour empêcher X.A.N.A. de revenir.
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Le soir, chez Alan :
- Alan, je vais chercher ta mère à la gare, surveille ton frère en attendant.
- D’accord, acquiesça le concerné.
Dès le départ de son père, il se précipita dans son bureau, mais n’y trouva rien. « C’est normal, ça fait des années qu’il a quitté ce projet » pensa Alan. Il repéra alors une fissure dans l’armoire. Il tira dessus, et découvrit le tiroir caché où son père rangeait ses projets.
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A Kadic, le lendemain :
- Bon, voici mon plan, vous avez des questions ?
- Oui, confirma Yumi, tu sais où se trouve cette base ?
- Dans le grand Nord de la Russie, répondit-il.
- Tu nous expliques ?
- J’y viens : tout d’abord, Yumi devra utiliser un Navskid rapidement recréé par Jérémie, et récoltera les données de la sécurité de la base sur le réseau. Ensuite, Jérémie devra translater quatre d’entre nous, j’ai choisi Ulrich, moi, Odd et William, il se dépêcha d’exposer la suite pour couper court à toutes les objections, car Ulrich et William se déplacent rapidement en Supersprint et Supersmoke, et car Odd et moi sommes les seuls garçons restants. En fait, Jérémie, tu devras nous translater, Odd et moi, sous l’apparence de deux militaires de la base dont je vais te donner les photos après. Tu t’en sens capable ?
- Oui, enfin je pense…
- Bon, en même temps que la translation, Jérémie virtualisera Aelita avec Yumi, qui sera revenue, pour qu’elles détruisent Lyoko par le biais de son cœur…
- QUOI ?!
- Je continue…, donc vous devez détruire Lyoko, comme ça, même si l’opération rate, X.A.N.A. n’aura aucun support pour se réincarner. Quand Aelita sera revenue, elle devra pirater les données de la base pour faire diversion, pendant qu’Odd et moi, remplaçant une patrouille, aideront Ulrich et William à détruire le N.A.A.X. original.
- Rendez-vous dans deux jours à l’usine.
- O.K. !
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Ulrich avait raccompagné Yumi chez elle :
- Ulrich, ne pars pas, rentre !
- Mais, et tes parents ?
- Ils sont pas là !
- J’arrive !
Ils passèrent une douce soirée, et quand Ulrich rentra au collège en évitant les rondes furtives de Jim, Odd l’interpella :
- Eh vieux, t’as passé la soirée chez Yumi ? T’as trop de bol !
- Ça tu l’as dit ! dit-il incapable de détacher son sourire béat de son visage.
- Bon, première étape franchie, maintenant c’est quoi la suite ?
- Comment ça ?
- Ben, le mariage ou le bébé d’abord ?
- OOOOOOODDDD !!!!! hurla Ulrich, réveillant tout l’étage.
Ils écopèrent de 4 heures de colle…
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Aelita, elle, avait non seulement passé la soirée, mais aussi la nuit dans les bras de Jérémie. Elle se sentait tellement bien près de lui…
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Deux jours plus tard :
Pendant que Jérémie donnait ses indications à Yumi, Aelita, Odd, Ulrich, Alan et William s’ennuyaient ferme, les uns dans l’usine, les autres en heures de colle. Odd et Ulrich revinrent à temps pour la translation/virtualisation. Yumi et Aelita atterrirent dans le 5ème territoire, les quatre garçons furent directement translatés grâce à un programme de Jérémie.
- Allez les amis, si tout se passe bien, c’est la dernière fois que vous verrez Lyoko !
Les filles se dirigèrent vers le cœur, tandis que les garçons mettaient au point leur plan d’attaque. Au bout de cinq minutes, la patrouille qu’ils devaient substituer les dépassa. Odd tira une flèche-grappin sur un des gardes et l’autre fut tiré en arrière par les chaînes d’Alan. Ils les assommèrent, les cachèrent dans des congères puis ouvrir la porte à Ulrich et William en annonçant R.A.S. à la base.
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Sur Lyoko :
- Jérémie, prépare-toi à lancer notre Matérialisation !
- Je suis prêt !
- Champ de Force !
- MATERIALISATION !
Depuis le labo, ils virent Lyoko se désintégrer. Aelita et Jérémie se mirent au travail.
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Dans la base :
- Allô, j’appelle à toutes les patrouilles, la base est piratée, je répète, la base est piratée !!!
Les soldats coururent vers la salle centrale, Ulrich et William partirent dans la direction opposée.
- Des intrus ont été repérés ; renforcez les rondes dans le secteur G !
- Eh merde ! s’exclama William en voyant arriver une multitude de soldats.
- Eh mais attends, ce sont les hommes en noir ! remarqua Ulrich.
- QUOI ?! Répète ça !
- Ce sont les hommes dans les rêves d’Aelita.
- Ulrich, on a un problème plus grave là ! le rappela William en pointant les soldats qui se rapprochaient.
- Les mains en l’air ! vociféra l’un d’eux.
- Dommage, vous aviez de bonnes têtes !
- William ?!
Il baissa les mains et les balles fusèrent… pour le traverser grâce au Supersmoke !
- C’est quoi ce gamin ?! s’étonna-t-il avant de recevoir un coup de zanbâto qui le laissa inconscient.
Ulrich profita de leur inattention :
- Supersprint !
Il fit sauter les armes des soldats.
- Problème dans le secteur G, couloir 27 ! On a deux gamins mutants !
- Veuillez répéter votre message d’alerte, je crains d’avoir mal compris…
- Non, vous aviez bien entendu, nous avons affaire ààààaaaaarrrggghhhh ! fit-il suite à une onde de choc de la part d’Ulrich.
William et lui s’enfuirent, laissant les soldats en plan ; ils passèrent devant un panneau marqué « DANGEREUX ». Un soldat se tenait devant une porte blindée. Il écouta un message dans son oreillette et partit. William interrogea Ulrich du regard :
- Merci Odd, murmura ce dernier.
- Les gars, vous n’avez plus que 2 minutes de translation !!!
- T’inquiète Jérèm’ !
- C’est quand tu dis ça que je m’inquiète !
- Jérémie, c’est bon, on a trouvé le Supercal… le N.A.A.X. !
- Et ben détruis-le !!!
- X.A.N.A. mérite bien… je dirais 3 dixièmes de seconde de silence en sa mémoire ! cria Ulrich en transperçant le N.A.A.X., en simultané avec l’entrée des soldats, stupéfiés, qui virent Ulrich et William disparaître sous leurs yeux.
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L’arrivée d’Ulrich, William, Odd et Alan fut accueillie par un silence pesant… puis tous les autres applaudirent sans s’interrompre, Ulrich et Yumi s’embrassèrent, ainsi qu’Aelita et Jérémie, Odd et Alan se donnèrent l’accolade. Yumi vint chercher William et lui tendit la main :
- Non merci, je sais que vous me considérez tous comme un ennemi, c’est pas la peine…, refusa celui-ci.
- Peut-être, mais tu y est pour quelque chose toi aussi, tu nous a aidé, au final, dit-elle en partant.
Ulrich vint à son tour :
- Sans rancune ?
- Comment me vois-tu ?
- Hein ?
- Répond ?
- … Comme une autre victime de X.A.N.A., comme moi, Odd, Aelita, Jérémie, Yumi et Alan, mais aussi, comme eux, comme un ami et un allié.
Après un moment de réflexion, William prit sa main et ils rejoignirent les autres en bas.
- X.A.N.A., un virus informatique qui ne connaît ni l’amitié ni l’amour, et qui nous l’a apporté, vous ne trouvez pas ça ironique ?
- On dit que mêmes les plus belles roses ont des épines, mais l’inverse est tout aussi vrai, apparemment…
- Les plus belles épines ont des roses ? demanda Odd, provoquant l’hilarité générale, bah quoi, qu’est-ce que j’ai dit ?
- Y a des choses qui ne changeront pas, en tout cas !
- Pendant qu’on cite des expressions, j’en connais une qui va bien à Odd : polir une pierre n’en changera pas l’intérieur.
- N’en changera pas quoi ?
- Le cerveau en gros ! se moqua Alan, relançant un autre concert de rires.
- Pffffff…, bouda Odd.
- On est désolés, Odd le Cerveau, se retint de pouffer Ulrich.
- Je préférais « Odd le Magnifique » !
- Polir une pierre n’en change pas l’extérieur non plus, dans certains cas ! La remarque provoqua un autre rire général.
- Bon, c’est pas tout ça, mais on a une manette à abaisser.
- Qui le fait ?
- Ensemble ?
- O.K. ! firent-ils avant de poser leurs mains sur la manette.
- Vous aussi, vous venez ? demanda Yumi à l’intention d’Alan et William.
- …
- Allez !
- Chef, oui chef !
Ils éteignirent le Supercalculateur.
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A Kadic, tous se préparaient pour le bal de Noël. Alan avait finalement accepté de sortir avec Emilie, la fille qu’il avait sauvée le premier jour, et Odd avait trouvé une fille qui ne connaissait pas sa réputation (Célia). William, lui fêtait Noël chez ses parents, quant à Yumi, elle avait obtenu l’autorisation de passer Noël à Kadic, dans la chambre d’Aelita. Le groupe avait accepté de jouer pour ouvrir le bal. Le moment venu, les garçons étaient en costumes complets, et Odd et Alan avait fait un effort pour leurs cheveux. Yumi portait une sublime robe japonaise qui subjuguait Ulrich, et Aelita une robe rose clair pleine de paillettes, conforme avec son goût habituel. Emilie portait des habits normaux, elle détestait les robes et tout ce qui allait avec. Le groupe s’installa sur scène, un effet de larsen signalant le commencement :
Tu n’as qu’une vie, profites-en
Elle partira aussi vite que le vent }Yumi
Réfléchit avant tous tes choix
Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts
Quand on me force
C’est là que ça se corse }Alan
Je déteste qu’on m’oblige
J’ai l’impression que la vie se fige
Si quelque chose m’échappe
Je cours tellement vite }Célia
Que je la rattrape
La vie n’est pas écrite
Si je veux, je peux
J’aime te regarder }Aelita
Les yeux dans les yeux
Rien ne peut m’en empêcher
Je mords dans la vie
Comme dans une pomme }Jérémie
C’est moi qui suis,
Le plus joyeux, en somme
Tu me manque même à deux mètres
Rien ne sert de se trouver là }Ulrich
Je préfère être
Auprès de toi
Si tu aimes quelqu’un
Ça n’est pas souvent }Odd
Rien ne te retient
Ne perd pas ton temps
La vie est très précieuse
Comme du verre elle se brise }Emilie
« Joyeuse, pas malheureuse »
Voilà ma devise
Tu n’as qu’une vie, profites-en
Elle partira aussi vite que le vent }Ensemble
Réfléchit avant tous tes choix
Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts
12 ans plus tard :
- Ulrich, Yumi ! s’écria une jeune femme aux cheveux roses, vous ne m’aviez pas dit que vous viendriez !
- On voulait faire la surprise !
- Eh bien, c’est réussi ! lâcha un homme aux cheveux blonds que Célia avait finit par convaincre de les coiffer correctement, mais qui n’avait pas abandonné sa mèche violette.
Pendant que Yumi et Aelita s’étreignaient, Ulrich et Odd se donnèrent l’accolade.
- Salut les amis ! entendirent-ils depuis le salon de la grande maison, qui affichait toujours une pancarte marquée « Ermitage ».
- Salut Jérémie, tu nous as manqué ! dit Ulrich en s’approchant de lui pour le saluer.
- Oh mais qui c’est celui-ci ? ajouta Yumi à l’intention d’un petit garçon qui tenait Jérémie par la main.
- C’est Marc, répondit Aelita comme si c’était la chose la plus évidente du monde.
- Ah, il a bien grandi depuis la dernière fois !
- Et nous, on nous oublie…
- Salut Alan, salut Emilie !
- Odd, tu aurais pu m’attendre !
- Désolé Célia !
- Salut vous tous ! elle serra tout le monde dans ses bras.
Plusieurs heures plus tard, c’était l’heure de manger :
- Salut tout le monde ! lança un jeune homme qui venait d’entrer.
- Hi… Hiroki ! s’étonna Yumi.
- Vous croyiez pouvoir faire la fête sans moi !
Il les rejoignit, accompagné de Millie.
Au fil de la conversation, tous apprirent que Yumi exercait avec Ulrich son métier, dans la même école, l’un professeur de sport, l’autre professeure de français ; Alan était devenu réparateur/informaticien et rendait souvent service à Jérémie et Aelita qui tenaient un magasin d’informatique. Emilie était écrivaine, et Odd avait déjà transcrit deux de ses livres en films. Enfin, Célia était devenue productrice de jeux vidéo, et, à la demande d’Odd, qui l’avait étonnée du fait de sa bonne idée, elle avait créé le jeu intitulé « Code Lyoko ». Ulrich et Yumi avaient eu quelques nouvelles de William qui était parti à l’étranger.
A la fin du repas, Aelita servit une boisson à chacun, et ils se levèrent :
- A nous tous !
- Tchin !
- Kanpaï ! (NdT : « Tchin » en japonais)
FIN