Histoire : Le temps de choisir son destin : tome 4

Écrite par Saoni le 03 juin 2008 (6380 mots)

Après le retour dans le passé, la bande se retrouva à ce matin. Ils profitèrent une fois de plus au bonheur d'être en week-end tous ensemble pour la seconde fois. À la fin de la journée Ulrich raccompagna une fois de plus Yumi chez elle :
U : on peut dire que Xana nous a donné beaucoup de mal aujourd'hui
Y : tu m'étonnes, avec la virtualisation de Krabes et le Jim Xanatifié c'était hard
oui c'est vrai. Au fait pourquoi m'as tu remercié avant le retour dans le passé
hein, je t'ai remercié ?
Oui tu ne t'en souviens pas ?
Ben non désolé, faut dire qu'avec tous ces coups j'étais un peu dans le cirage
mouais bon ben on est arrivé
oui merci
reposes toi bien pour demain et promis j'essaierais de venir t'encourager
merci c'est sympa !

Le lendemain, Jérémie chercher un moyen de libérer Yumi de l'attaque de Xana. Aucune tour n'était activée selon le superscan mais il lui manquait trop d'informations. Le 5ème territoire aurait été la solution mais elle s'y refusait.
Les qualifications commençaient à 9h, pas mal de cours avaient été supprimés car de nombreux élèves y participer. Odd quant à lui rechigner de voir que son petit déjeuner n'était composé que de fruits et autres aliments dédiés aux sportifs.
O : j'suis maudit !!
A: pourquoi tu dis ça ?
U : parce que normalement aujourd'hui c'était sensé être croissant au beurre avec chocolat chaud
J : ben je vois pas qu'est-ce qu'il peut déplaire à Mr, on a un jus de fruit, une barre de céréales et un yaourt. C'est un petit déj complet
O : oui mais on n'a pas le droit au rab !!!
J : d'accord autant pour moi
U : bon on se bouge pour allez en cours !!
O : je rêve ou Ulrich est pressé d'aller en cours
A : normal après y a les qualifications qui commencent
O : ah tout devient clair comme mon jus
J : non c'est « clair comme de l'eau de roche »
O : ah non moi j'ai pris un jus et non une eau minérale !

Le cours passa assez rapidement pour laisser place aux cris d'encouragements qui envahissaient le gymnase réquisitionné pour l'occasion. De nombreux étudiants s'étaient inscrits mais peu de filles avaient répondus à l'appel. On comptait une vingtaine de candidats dont 5 filles. Les qualifications se passaient de la façon suivante : chaque participant doit affronter 3 adversaires. Chaque victoire apportée des points en plus de l'avis du jury quiobservait la façon de combattre des jeunes.

Yumi devait affronter 2 garçons et une fille. Elle était détendue, elle ne semblait pas stressée. Elle observait la technique de combat de ses opposants avec beaucoup d'intérêt. La bande assise dans les estrades observait les premiers combats. Quand vint le tour de leur amie, ils ressentirent de l'excitation mais aussi de la peur qu'elle ne soit blessée car certains élèves avaient été emmenés à l'infirmerie.
Yumi arriva sur le tatami et faisait face à son adversaire, une jeune fille aux traits assez dur. Elle était carré et très musclé, Odd n'en revenait pas de voir une fille aussi musclée et il redoutait le moment ou elle devait serer son petit ami dans ses bras. Elles se saluèrent et sans crié garde la combattante lança un grand coup de pied au visage de Yumi qui fut surprise par le coup. Elle n'eut le temps d'esquiver et se le prit de plein de fouet. Ses amis s'étaient levés au moment du coup et redoutaient qu'elle ne se relève pas. Mais elle se releva tout en s'essuyant le nez qui saignait. Elle se remit en position et attendit que son adversaire attaque. Cette dernière reprit son attaque en tentant un direct du droit. Mais Yumi l'esquiva tout en agrippant le bras, elle le retourna et le bloqua fermement. Elle lui fit une béquille qui eut pour effet de faire tomber la furie au sol. Yumi la plaquait au sol tout en retenant son bras. Elle la retint jusqu'au gong qui annonça la fin du combat et la victoire de Yumi.
Les lyokoguerriers s'exclamaient de la victoire de leur amie. Celle ci était un peu fatiguée et retourna aux toilettes pour se rincer le nez qui ne cesser de saigner. Plusieurs combats eut lieu. Quant elle revint c'était pour remonter sur le tatamis et affronter un garçon assez mince, il paraissait faible mais notre japonaise savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparances et resta sur ses gardes. Le signal de départ avait été donné mais aucun des deux combattants ne semblait vouloir commencer. Ils s'observaient d'un air méfiant. Les spectateurs commençaient à s'impatienter. Mais ils n'eurent le temps de protester qu'ils se mirent en position, Yumi commença à attaquer mais le jeune homme était rapide et esquivait les coups sans peine. Elle commençait à se fatiguer, elle se rendait compte qu'elle ne pourrait pas poursuivre plus longtemps mais elle ne voulait pas abandonner et elle ne devait pas perdre. Elle feinta en faisant semblant de glisser pour se rattraper en pivotant sur l'une de ses mains et envoyé son pied droit au torse de son adversaire qui s'était précipité sur elle pour la plaquer au sol. Il eut pendant un court instant le souffle coupé et resta accroupi pour récupérer. Yumi aussi n'en pouvait plus, elle respira bruyament et avec difficulté. Elle aurait put profiter du moment de faiblesse du garçon mais elle non plus ne pouvait plus bouger tant la fatigue était presente. Il finit par se relever plus en forme contrairement à Yumi qui tentait de cacher sa fatigue. Il sauta sur l'occasion pour lui assénuer plusieurs coups qu'elle bloquait avec difficulté mais elle baissa sa garde l'espace d'un instant et se prit un violent coup à l'estomac. Elle n'eut le temps de riposter qu'elle se retrouva au sol après un coup de pied à la poitrine. Elle tenta de se relever mais le garçon la bloqua au sol. Elle n'avait plus de force pour poursuivre. Le gong allait sonner pour annoncer la fin du combat mais le jeune homme se rapprocha de son visage et lui murmura des paroles innodibles aux oreilles des spectateurs. Ses amis avaient remarqués son geste et se posaient des questions. Soudain la rage envahit la japonaise qui envoya valser l'assaillant, elle avait du mal à respirer mais son visage reflètait de la colère et une détermination à toute épreuve. Elle couru vers lui en enchainant des pirouettes et le propulsa avec plusieurs coups en dehors de la surface de combat. Il atterri lourdement sur le bureau du jury surpris de voir comment la situation s'était retourné. Le gong sonna et elle retourna dans les vestiaires. Ses amis l'avaient rejoins pour la féliciter et l'encourager pour le dernier combat.
O : aller ma belle plus qu'un tour et c'est bon !!
Y : facile ... à dire
U : t'es sûre que tu tiendras le coup
Y : faut bien
J : dis j'ai des infos sur ton prochain adversaire, tu veux en savoir plus ?
Y : mouais
J : alors Héotime, 1m25, 57kg. Pratique le Kung fu depuis ses 12ans. Il semble rapide et il paraît que ses coups de pieds sont super puissants
U : c'est pas rassurant
O : dis c'est pas celui qui a envoyé la brune à l'infirmerie ?
J : ben si t'as raison
U : pas rassurant du tout
Aelita voulait dire quelque chose pour rassurer son amie mais rien ne venait. Soudain la porte s'ouvrit laissant apparaître le proviseur. Il demanda à Jérémie de le rejoindre dans son bureau dans l'après midi. Le petit génie pas très rassuré se demanda ce qu'il se passait mais mit ses doutes de côtés pour encourager son amie. Elle repartie en direction de la salle pendant que ses amis regagnaient leurs places.
Héotime était un beau brun, cheveux courts coifés avec du gel et les yeux noisettes. Il observait Yumi avec attention. Ulrich était stressé, il avait peur qu'elle soit blessée mais redoutait aussi le moment où elle partirait au Japon pour affronter ce Tao. Soudain le portable de Jérémie sonna.
J : non pas aujourd'hui
O : tu sais bien que Xana aime nous faire des surprises
U : on file à l'usine !!
A : oui surtout que l'on ne sait pas ce qu'il prépare
Yumi avait remarqué que ses amis avaient quitté la salle, Ulric lui avait fait comprendre que Xana était passé à l'attaque.
À l'usine, Jérémie se rendit compte que Xana avait entreprit d'attaquer le coeur de Lyoko. Les guerriers venaient de rejoindre le l'extrémité du territoire de la banquise et prirent le chemin du coeur de Lyoko.
Pendant ce temps Yumi combattait Héotime qui lui donnait beaucoup de mal. Il semblait prendre du plaisir à combattre, un vrai sadique. Elle allait prendre le dessus sur lui quand elle sentit une violente douleur au niveau de la poitrine. Elle se plia en deux tant la douleur la faisait souffrir. Héotime ne comprenant pas ce qu'il se passait hésita avant de l'attaquer. Elle se releva péniblement et lui lança le même regard que celui qu'elle avait face à son adversaire précédent. Elle était furieuse de voir dans quel état elle était à cause de Xana. Elle avait du mal à voir son adversaire mais elle tenta le tout pour le tout. Ele ferma les yeux et attaqua. Il fut surpris de voir qu'elle sortait les yeux fermés , il avait du mal à la repousser. Il reculait tout en esquivant mais tout à coup le gong sonna. Il se demandait ce qu'il se passait. L'arbitre lui fit remarquer qu'il avait franchit la surface autorisée. Quand il s'en rendit compte, il vit rouge. Yumi se dirigeait vers les vestiaires pour s'y changeait. Dans les vestiaires, Héotime l'avait rejoins :
H : pourquoi t'as fait ça ?!!
Y : de quoi tu parles ?
H : me ridiculisé comme ça ?
Y : désolé si je t'ai ridiculisé comme tu dis, mais ce n'était pas dans mes intentions, je te l'assures.
H : hum, n'empêche que ... hé ça va ? Dit il tout en soutenant Yumi qui s'écroulait inconsciente sous la fatigue et la douleur qu'elle ressentait à sa poitrine.
Pendant ce temps, sur Lyoko l'ambiance était chaude :
J : dépêchez vous la première barrière de protection vient de céder
U : ah parce que tu crois que c'est si simple
O : faut dire qu'avec un p'tit déj aussi minable qu'on a eut ce matin, j'suis pas en forme
U : bon aller il reste plus que quelques monstres non ?
J : 5 précisément
U : bon j'en prend 3
O : ok
Ils se séparèrent et attaquèrent chacun les monstres concernés et les dévirtualisa.
O :mission completed
J : super les gars je vous ramène
U : non pas tout de suite !
O : ben je croyais que tu voulais aller voir si ta Juliette avait gagné ou non
U : ben oui je veux la voir ... euh savoir si elle a gagné
O : roh ... c'est y pas mignon
U : mais j'aimerais qu'on en profite pour récupérer des données sur ce que vous savez
A : oh oui ce serait une bonne idée !
J : mouais on peut le tenter à condition qu'elle ne soit pas au courrant
A : bon je file aux scanners
O : on va l'attendre aux transporteur !!
Après plusieurs minutes, Aelita arriva à Carthage et ils se mirent en route pour le panneau virtuel qui renfermer le moyen d'aider Yumi.
Pendant ce temps là au collège, la douleur était de plus en plus insoutenable. Héotime ne savait plus quoi faire. Il essaya de la réveiller malgré la colère qu'il éprouvait envers elle à cause de sa défaite. Quand elle rouvrit les yeux, elle ne pût s'empêcher de cacher sa douleur et sa détresse devant son adversaire. Celui-ci l'aida malgré tout à la relever tout en la soutenant pour l'ammener à l'infirmerie.
Sur Lyoko, les guerriers étaient arrivés devant un panneau de contrôle. Aelita commença à chercher ce qui pourrait aider leur amie. Mais Jérémie leur ordonna d'arrêter toute recherche car une tour avait été activée dans le territoire du désert.
U : mais on a encore rien trouvé
J : oui je sais mais on ne sait pas quelle attaque a lancé Xana sur terre
U : grr
O : j'ai une idée !
J : hein comment ça ? Toi une idée ? Avec un ventre vide ?
O : ah ah très drôle. Non écoutez moi, Ulrich reste avec Aelita pour chercher des infos concernant le virus de Yumi et moi je fais le ménage dans le territoire du désert. Pas bête non ?
U : le problème c'est que tu ne sais pas ce que c'est le ménage, vu tes tirroirs.
O : j'vais faire comme si j'avais rien entendu
J : ok je t 'envoie le transporteur
Sur Terre, Héotime s'était arrêté devant la porte du vestiaire avec Yumi à ses côtés (vu qu'il l'aide à marcher). Surprise par son attitude Yumi tente de lui demander ce qu'il a. Mais lorsqu'il dirige son regard vers elle, ses yeux laissaient apparaître le signe de Xana. Effrayée elle se libéra de son emprise et courru vers la sortie opposée. Elle n'en pouvait plus : les combats, la douleur et une course à en perdre haleine, s'en était trop. Arrivée dehors, elle se cacha dans la fôret et tenta d'appeler Jérémie.
J : oui Yumi ?
Y : Jérémie y a une tour activée !!!
J : oui je sais Odd est parti faire le ménage pour Aelita
Y : ODD ?!! et Ulrich ?
J : heu ben il est avec Aelita
Y : oui mais ils sont pas sur Lyoko ?
J : ben ... si
Sur Lyoko, la communication était retransmis :
U : aie il s'enfonce là, dit-il en écoutant les réponses de Jérémie

J : mais .. heu t'inquiètes pas on va désactiver cette tour
Y : vous avez plutot intérêt parce que là j'suis partie pour un deuxièm..................
J : hum ... Yumi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?!! Ulrich, aelita allez dans le territoire du désert Yumi a des problèmes !
U : on fonce !!!!

Dans le désert, Odd venait d'éliminer deux tarentules, il n'en restait plus qu'une mais il n'avait plus que 20 PV. Il se fit dévirtualiser juste avant que le samourai et Aelita n'arrive. Ulrich s'empressa de charger la tarentule. Arrivé dans la pièce où se trouvait Jérémie, celui-ci lui demanda d'aller voir où se trouvait Yumi. Il tenta désespérément de la joindre par téléphone mais il n'y avait aucune réponse. Fort heureusement Aelita rentra dans la tour et la désactiva. Le petit génie lança alors un retour dans le passé et ils se retrouvèrent quelques minutes avant le dernier comat de Yumi.
Néanmoins elle semblait bien plus essouflée qu'avant le retour dans le passé. Et le combat ne se déroula pas de la même manière. Elle tenta de retenir ses coups pour ne pas se fatigué trop vite mais cela ne changea rien du tout. Elle esquivait tous les coups, Héotime semblait furieux de voir qu'une fille lui tenait tête. Il voulait lui aussi gagner et tenta alors un coup assez risqué pour son adversaire : il infligea à Yumi un grand coup de pied en plein visage qu'elle ne put bloquait et atteri lourdement au sol. L'arbitre siffla pour signaler une faute commise par le jeune homme. Le combat s'arrêta alors donnant la victoire à Yumi qui fut emmener à l'infirmerie.
Ulrich l'avait suivi et était bien décider à rester auprès d'elle. Pendant ce temps là, Jérémie analysait les données récupérer par ses compagnons. Il y avit plusieurs données qui avaient un lien étroit avec le virus de Yumi mais la tâche était rude.
À l'infirmerie;, Yumi se réveilla et vit qu'Ulrich était à son chevet.
Y : tiens que ... qu'est-ce qu'il s'est passé ?
U : tu t'es pris un sacré coup mais tu l'as remporté
Y : ah oui je m'y attendais à ce coup là, il semblait honnête alors j'pensais pas qu'il me ferais un coup pareil
U : bah faut croire qu'il cachait bien son jeu
Y : mouais je m'est suis fait avoir, encore une fois, marmonna t-elle
U : hum, comment ça encore ?
Y : hein ah non c'est rien je délire encore
U : tu nous caches quelque chose
Y : laisse tomber Ulrich c'est mon problème
U : grr négatif je veux savoir ce qu'il se passe ! Pourquoi tu fais tant de mystère ? On est amis, non ? Alors tu peux t'appuyer sur nous !! je supporte pas de te voir comme ça ! Il avait dit tout cela sans hésitation et sans gêne tout en lui tenant la main. Quand il se rendit compte de se qu'il avait fait, il se mit à rougir et lâcha rapidement la main de son amie et se retourna pour cachait sa gêne.
Y : heu je ... je sais que je peux compter sur vous mais ... là c'est trop personnel ou plutôt c'est une histoire de famille.
U : oui mais ... il ne pût finir sa phrase que Yolande entra dans la pièce et afficha un sourrire en voyant que la jeune fille s'était réveillée.
Yo : oh tu t'es réveillée !
Y : ah heu oui
Yo : ton nez ou ta machoire ne te font pas mal ?
Y : heu non non tout va bien
Yo : ouf je n'aurais pas besoin de dire à Jim de te transporter à l'hôpital pour rejoindre les autres conccurents
Y : heu oui
Yo : bon ben tu vas pouvoir rentrer chez toi
Y : oui merci Yolande
U : merci et bonne après-midi
Yo : au revoir

Ulrich accompagna Yumi jusqu'à la chambre de Jérémie où tout le reste de la bande les attendait. En chemin ils croisèrent Sissi qui était assez joyeuse
S : c'est super Yumi que tu as gagné la compét malgré le coup que tu as reçu
Y : hum je sais pas comment le prendre
U : et pourquoi t'es si contente d'habitude tu souhaites qu'elle perde
S : mais mon Ulrich tu sais bien que lorsqu'elle sera partie nous pourrons enfin être ensemble sans avoir peur qu'elle nous surprenne.
U : n'importe quoi ! Viens Yumi les autres nous attendent
Y : hein heu oui j'te suis
S : bonne chance pour la suite !!

U : grr j'en ai marre j'la supportes plus, si j'pouvais j'partirais avec toi au Japon !
Y : ben il aurait fallu que tu t'inscrives aussi au tournoi
U : hein t'es folle ! On aurait été obligé de s'affronter
Y : et alors on le fait souvent non, sans compter nos disputes
U : mais c'est pas pareil enfin ... laisse tomber.

Ils arrivèrent enfin à la chambre en question. Les deux génies tentaient de décoder les fichiers qu'ils avaient récupérer dans le 5ème territoire tandis que Odd dégustait un paquet de chips.
U : c'est nous, dit il pour que les génies ferment les fenêtres où résidaient des informations concernant le virus de Yumi.
J : ah heu vous en avez mis du temps
Y : m'en parle pas on a croisé Sissi qui m'a félicité
O : pardon, tu peux répéter j'crois que j'ai pas bien compris avec le bruit des chips
Y : t'as bien entendu elle m'a félicité
O : pas possible
Y : et si, lacha t-elle en s'asseyant à côté de Odd.
A : au fait ça va ?
Y : hum oui mais un peu fatiguée
J : tu m'etonnes, au fait que s'est-il passé lorsqu'on a été coupé
Y : coupé ?
A : oui tu avais téléphoné à Jérémie et vous aviez été coupé au moment où tu lui disais quelque chose
Yumi ne répondit rien, elle n'avait aucun souvenir de ce qu'il s'était passé à ce moment là. Elle se souvenait juste du moment où il lui assurait qu'ils allaient désactiver la tour. Elle réfléchissait et cherchait dans sa mémoire cete situation.
U : tu étais poursuivit par quelqu'un ?
Y : oui par mon adversaire, et il était plutot furax d'avoir perdu
O : tu m'étonnes se faire battre par une fille y'a de quoi être colère, dit il en enfournant quelques chips.
Y : ouais surtout qu'avant qu'il ne soit xanatifié on s'était expliqué, et il était sincère
U : hum mouais n'empêche que l'autre gars il t'avais mis dans une mauvaise posture
A : oui c'est vrai j'ai bien cru que tu n'allais pas te relever.
O : oui mais heureusement que tu t'es réveillée
U : ouais mais il avait l'air de te dire quelque chose, non ?
Y : hein heu non non, j'crois pas
J : pourtant t'avais l'air furax après
Y : roh j'en sais rien moi, avec tous les coups que je m'ai suis pris j'suis déboussolée !
A : c'est rien Yumi

Mais avant que la bande ne puisse reprendre leur discussion, quelqu'un frappa à la porte. C'était Jim :
Jim : Belpois ! Qu'est-ce que tu fiches encore ici ?
J : ben c'est ma chambre non?
Jim : très drôle, il y a le proviseur qui t'attends depuis tout à l'heure
J : ah mince ça m'étais complètement sortie de la tête. J'y vais alors.
En sortant, Jérémie vit qu'un jeune garçon était derrière Jim. Il avait les traits d'un asiatique. Mais il ne s'attarda pas sur lui car il était attendu.
Jim : bien une bonne chose de faite, à la suivante. Ishiyama !
Y : oui monsieur Morales ?
Jim : j'ai un jeune garçon qui parle pas très bien français, et j'crois bien qu'il est chinois
Y : ah ben j'peux pas vous aider Monsieur je vous l'ai déjà dit pourtant, j'suis japonaise
Jim : ah ben j'sais pas il m'a dit Ishiyama Yu, alors j'pensais qu'il te connaissait, bah le voilà je vous le laisse.
Quand Jim s'écarta de la porte, il laissa apparaître un jeune garçon de la même taille que Yumi. Il paraissait être aussi d'origine japonaise. Quand il vit Yumi il lui adressa la parole en japonais. Yumi surprise de voir la personne en face d'elle ne pût expliquer qui il était à ses amis. Néanmoins elle afficha un grand sourrire avant de sauter au cou de l'étranger. Elle était heureuse de le voir d'après Ulrich qui se posait un millions de questions à son sujet. Au moment où elle voulait leur expliquer qui il était il l'entraina dans le couloir pour lui révéler la raison de sa venue. Après avoir refermé la porte derrière eux, les deux japonais commencèrent à discuter. Pendant ce temps dans la chambre, l'ambiance avait changée :
O : d'après vous, c'est qui ?
A : aucune idée mais elle avait l'air heureuse de le voir
U : ouaip t'as raison, même très heureuse
O : houlà Roméo voir rouge
U : Odd
O : oui mon pote ?
U : LA FERME !!!!
O : hé t'en prends pas à moi !
A : Odd t'es lourd
O : lourd ? J'croyais que j'étais maigrichon ?
U : laisse tomber Aelita, c'est un cas désespéré
A : tout à fait, même avec les progrès de la science, je pense qu'on ne peut rien pour lui
O : hé arrêtez !!!
A : ha tu vois ce que ça fait
O : de quoi ?
U : d'être agaçant pardi
O : roh l'autre et toi avec ta mauvaise humeur et ta jalousie, je plains Yumi lorsque vous serez mariés
U rouge : de .... de quoi ? Non mais t'as fini avec Yumi c'est juste copain et puis c'est tout !!
O : mouais mouais c'est marrant que vous sortiez toujours la même chose
Au même moment Yumi rentra dans la chambre, avec un air soucieux.
A : Yumi ? Tout va bien ?
Y : hum mouais ça va
U : et c'était qui ?
Y : mon cousin Tenjô, il est en voyage avec son école et il a réussi à se libérer pour me faire un petit coucou et me donner des nouvelles du Japon.
O : des bonnes nouvelles ?
Y : plus ou moins
U : c'est à dire ? Mais à cet instant Jérémie entra dans la chambre un peu énnervé
O : houlà Jérémie a contracté la mauvaise humeur d'ulrich tous aux abris !!
A : Odd, ça suffit. Qu'y a t'il Jérémie ?
J : rien c'est juste que le lycée qui m'avait fait une proposition l'année dernière a relancé sa demande
U : au moins il y en a une qui veut de toi
J : je sais que c'est une opportunité pour moi mais Xana est toujours actif et Frantz est introuvable !
Y : Jérémie calme toi on y arrivera
J : oui mais imagine si l'an prochain il est toujours là, toi tu seras au lycée. Et l'année d'après on sera séparé le combat sera rude !
Y : Jérémie on s'est fait une promesse. Quelque soit les difficultés on restera toujours soudé, notre amitié est plus forte que tout
A : oui et puis combattre Xana c'est notre mission
O : tout à fait princesse, même si je suis à des millions de kilomètres je viendrais vous filez un coup de main et vous remontez le morale quand il faut !
U : idem sauf pour les blagues pourries
J : oui je ... je sais. Mais c'est l'autre qui m'a mis la pression à me poser des questions sur mon avenir, et je savais plus quoi répondre
O : pour une fois
A : ne t'en fais plus Jérémie
J : oui vous avez raison
Y : oups désolé mais il faut que j'y aille mes parents doivent m'attendre, allez à plus

J : dites c'était qui le garçon qui était avec Jim ?
O : c'était le cousin de Yumi
J : ha et il voulait quoi ?
U : aucune idée, au moment où elle allait nous le dire t'es arrivé
J : oups pardon
O : c'est rien Einsten et puis toi aussi tu avais besoin de parler
J : oui merci les amis
A : de rien
J : surtout toi Odd
O : hein pourquoi moi ?
J : parce que t'as pas sorti une seule bétise, tu m'as écouté jusqu'au bout
U : c'est vrai que là t'as fait un effort surhumain
O : roh vous avez fini
A,U et J : NON !!!
Après s'être moqué du félin, la bande se rendit au réfectoire prendre leur diner avant de prendre une douche et de se mettre au lit. Allongé dans son lit, Ulrich ne peut s'endormir car il s'interrogeait sur le motif de la venue du cousin de Yumi. Pendant toute la nuit il se tortura l'esprit en s'immaginant des scénarios impossibles. Résultats des courses, il se leva du lit avec yeux qui témoignaient de son manque de sommeil avec en prime une mauvaise humeur comme l'avait dit Odd.
Au réfectoire :
U & O : Salut
A : bonjour vous deux, ben Ulrich qu'est-ce que t'as on dirait Jérémie
U : rien j'arrivais pas à dormir
O : ha pour une fois ce n'est pas de ma faute. J'ai pas joué à la console, ni écouté de la musique et ce n'est surement pas mes ronflements qui t'ont empêché de dormir vu que t'avais tes trucs dans les oreilles !
U : fiche moi la paix !
A : on dirait que t'es aussi de mauvaise humeur
O : ha qu'est-ce que j'te disais ?
U : je sais, pas la peine d'en rajouter
J : pour une fois je ne serais pas le seul à lutter contre la fatigue aujourd'hui
A : dites vous n'oubliez pas que demain on a contrôle d'histoire
O : hein j'croyais que c'était pour la semaine prochaine !
J :ben non
U : mince j'suis mal là, Kiwi a bouffé mon cahier hier
O : ben t'avais pas besoin de le laisser trainé
U : il était dans mon sac !
O : ben .... ouais c'est bien ce que je te dis fais comme moi, range tes affaires !
A : non Odd je ne savais pas que tu étais si ordonné
U : tu m'ettonnes ces affaires sont tellement bien rangées qu'il ne sait même plus où elles sont rangées
A : ha je vois
O : roh c'est pas grave, vous allez bien nous prêter vos cahier, non?
J : ben désolé Odd mais tu sais bien qu'en histoire je prend pas de notes
A : j'peux vous passez le mien
O : ouais trop sympa princesse !
U : géniale et moi je fais comment ?
A : comment ça ? Tu révises avec Odd
U : ah je vois que tu ne sais pas comment Odd révise
A : heu c'est à dire ?
U : musique à donf et lançage de baballe à kiwi
A : ben heu là j'ai pas d'idée
Y : salut tout le monde ! Oulà Ulrich t'as l'air crevé !
U : mhm "si tu savais pourquoi"
O : il a pas dormi de la nuit le pauv chéri
U : oh fiche moi la paix et puis à cause de toi j'vais me taper une sale note au contrôle d'histoire de demain !!
Y : pourquoi ça ?
Aelita résuma alors la situation à la japonaise qui se mit alors à réfléchir.
Y : dites c'est sur quel sujet votre truc ?
U & O : heu ......................
A : la seconde Guerre mondiale
Y : ha ben ça tombe bien j'viens de refaire mes fiches sur ce sujet, à ce moment là tu passes à la maison pour que je te les passe
U : ha heu merci ben j'passerais cet après midi
Y : ok bon ben j'vais vous laissez sinon ya l'autre pot de colle qui va rappliquer
J : dis Yumi
Y : oui ?
J : t'as pas eut quelque problèmes par rapport à ce que tu sais ?
Y : heu .... n... non rien à signaler allez je vous laisse, dit elle en s'éloignant à toute vitesse

J : hum elle nous cache des choses
U : qu'est-ce que ça a donné les infos qu'on a récupérée ?
J : ben il faut que je craque plusieurs fichiers avant de pouvoir les lire
O : en bref c'est pas encore ça ?
J : ben ... oui
A : il faudrait qu'on y retourne pour en récupèrer plus
J : oui mais c'est risqué, en plus je n'ai même pas pût travaillé sur ton anti-virus
A : on a le temps Jérémie et puis Yumi risque gros
U : tu m'etonnes si on la laisse partir comme ça au Japon elle va pas s'en sortir
O : surtout face à l'autre gars là
U : en particuliers lui !
J : hum ok on essayera de replonger ce soir
A, U & O : entendu !
J : mais surtout pas un mot à Yumi
O : t'es fou, j'ai pas envie qu'elle me tue

Vers 13h30, Ulrich se rend chez Yumi pour récupérer les fiches dont elle lui avait parlé. La voiture de ses parents n'était pas là et Hiroki devait être à son cours de soutien. Il frappa alors à la porte mais personne ne vînt lui ouvrir. « curieux » se dit-il. Il tenta alors de la contacter par téléphone. Elle ne décrocha pas et pourtant il entendait la sonnerie de son portable. Elle provenait de sa chambre. Il pensa alors qu'elle avait peut-être oublié mais cela n'est pas son genre. Il tenta alors d'escalader la gouttière. Arrivé à la fenêtre de son amie, il ne vît personne mais son mobilis était par terre, en bas de son lit. Il entra alors dans la chambre de la jeune fille et ramassa son téléphone. Quand il se releva, Yumi entra dans la chambre avec une serviette autour de la taille et les cheveux mouillés. Quand elle le vit, elle fut surprise et génée :
Y : U ... Ulrich ?!?
U : ah Yumi désolé mais personne ne ... , il s'arr^ta net quand il vit comment elle était habillée et devînt écarlate tout comme elle. Heu P... pardon je voulais pas enfin je savais pas que ... , dit il en se retournant
?? : Yumi ? Est-ce que tu veux essayer ce que je viens d'acheter ?
Y : heu pas maintenant maman !
M : mais il faut que je vois si cela te vas sinon on ne pourra pas les changer après, attends je monte
Y : hein ! Ulrich planques toi quelque part, dit-elle tout bas
U : mais où ? Il n'y a pas de place sous ton lit
Y : dans l'armoire
U : mais j'vais étouffé
Y : t'en fait pas elle ne ferme pas
U :... bon ok, il s'empressa alors de rentrer dans le meuble

Quand sa mère arriva, Yumi avait vite enfilé des sous-vêtement dans un coin de sa chambre afin qu'Ulrich ne voit rien.
M : voilà tu vas vite essayer ça pour voir comment ça te vas
Y : heu tu veux pas qu'on aille dans ta chambre pour les essayer ?
M : ben j'en reviens et pourquoi au fait ?
Y : à cause de .... du grand mirroir que tu as
M : hum pas besoin de mirroir je te dirais
Y dans sa tête: pourvu qu'il ne voit rien

Sa mère lui avait pris plusieurs ensembles avec des couleurs plus ou moins flashantes. Le premier ensemble était Un petit haut à bretelles bleu pâles avec des motifs de fleurs de cerisiers rose. Elle avait aussi une jupe courte portefeuille en jean. Ulrich jetta un coup d'oeil après avoir entendu sa mère la complimenté. Quand il l'a vit, il ne pût détacher son regard de son amie tant il était éblouie. Yumi, énnervée demanda de se changer tout de suite. Sa mère lui donna alors un haut rouge avec une manche plus courte que l'autre et un pantacourt noir.
Y : bon c'est fini ?
M : hum oui, franchement j'espère que tu vas les mettre pour l'école
Y : quoi ?!?
M : mais oui cela te vas si bien
U pour lui même : tout à fait
Y : oui mais ce n'est pas mon style
M : Yumi, tu es encore colère après nous ?
Y : tu sais très bien que ce n'est pas après vous que j'en ai, mais après grand-père
M : oui mais il faut le comprendre, il vit toujours dans la tradition
Y : peut-être mais cette tradition est vraiment trop cruelle et puis ..., elle se souvient alors qu'Ulrich est dans l'armoire et qu'il risque de tout entendre, elle décida alors de se taire.
M : quand tu seras au japon, va le voir il sera surement en paix, dit-elle en s'en allant.
Quand la porte se referma, Yumi resta pendant quelques instants figée. Ulrich l'observait toujours, il voyait qu'elle n'allait pas bien mentalement. Il se demandait pourquoi elle en voulait à son grand-père. Puis pour rompre l'ambiance, Yumi ouvrit la bouche :
Y : tu peux sortir, cela fait bien longtemps qu'elle est partie
U : hum oui je sais mais ...
Y : pardon Ulrich
U : hein ?
Y : je suppose que tu veux savoir pourquoi j'en veux à mon grand-père mais j'ai vraiment pas envie d'en parler maintenant
U : est-ce que cela a un rapport avec la compétition ?
Y : oui

Pendant ce temps, Aelita venait de sortir de la chambre où Odd révisait. Elle se rendit alors à la chambre de son génie préféré afin de passer un peu de temps avec lui. Entre temps elle rencontra Sissi.
S : tiens mais voilà Mme Einsten
A : tiens tu n'es pas avec des deux chienchiens, tu risques de te perdre en chemin
S : ah ah très drôle, mais dis moi comment ce fait t-il que tu ne sois pas avec ta bande ?
A : ben on est pas collé, nous
S : humpf dis plutot qu'ils ont marre de te supporter
A : comment ça ?
S : ben oui, mais bon il faut dire qu'après le colège ils pourront avoir la paix puisqu'ils pourront aller à l'unniversité. Du coup tu te retrouveras toute seule.
A : non ce n'est pas vrai !
S : on verra bien, aller Ciao
La peste s'éloigna alors en ricanant, fière de son coup. Aelita quant à elle, était triste. Elle savait que Yumi partirait au Japon, que Odd avait trouvé sa voie dans l'art, qu'Ulrich ferait du sport et que celui qu'elle aimait suivrait le cursus scientifique. Ils avaient leurs familes, mais elle avait un père piègé dans un espace informatique et que les chances de le revoir était moindre. Il s'imagina alors qu'elle était un fardeau pour les autres. Jérémie avait dû falsifié des documents pour qu'elle rentre à Kadic et Odd avait dû mentir à ses parents. Elle en était triste de voir tous les sacrifices que ses amis faisait pour elle.

Ulrich quant à lui essayer de comprendre le comportement de son amie. « pourquoi me cache t'elle ce qui la fait souffrir ? Elle ne me fait pas confiance. »
Y : je sais que c'est dur pour toi de ne pas savoir mais ... je te le dirais plus tard
U : ... promis ?
Y : promis
Ulrich afficha alors un petit sourrire suivit d'un rougissement et dit : heu Yumi ?
Y : oui ?
U : j'avais pas remarqué que tu étais à moitié ... ha... habillé
Y : hein ? Quand elle se regarda elle vit qu'elle n'avait plus son pantacourt, honteuse et rouge elle se dirigea vers l'armoire pour y récupérer un bas qu'elle enfila tout de suite.
Un silence pesant s'installa alors jusqu'à ce qu'un bruit sourd retentisse. Cela provenait de la cuisine, Yumi décida d'aller jeter un oeil pour vérifier si tout se passait bien. Elle y retrouva sa mère qui coupait des légumes, soulagée elle s'approcha d'elle afin de s'excuser pour sa conduite de tout à l'heure. Mais avant de pouvoir dire quelque chose, sa mère lui plaqua son index sur sa bouche. Elle lui sourri et l'enlaça chaleureusement. Yumi était contente et apaisée. On voit alors le visage de la mère, il est doux et calme. Mais son sourrire si serein change progressivement et ressemble de plus en plus à celui d'un tueur qui vient de trouver une victime.