Histoire : Sacré Jimbo! Tu nous feras toujours rire!!!

Écrite par Ann O'Neemm le 23 janvier 2008 (840 mots)

Un soir, après les cours, alors que la petite bande se promenait dans les couloirs de Kadic, Jim venait à leur rencontre. Odd était occupé à mangeer une barre de "Gloups Miamm Miamm, la barre qui rend fort", et les autres le charriaient!

U: Mais comment tu peux avaler ça??? C'est dégueulasse!!!
O (la bouche pleine): Wais tu décogne! Crumch Crumch! Ch'est chuper bon! En pluche, ch'est tout plein de vikamignes! Ch'est bon pour ma croichanche!
U: Ta croissance! Elle a dû t'abandonner, vu tout ce que t'ingurgites comme cochoneries! En plus, ça pue un max! Y a même pas besoin d'être Kiwi pour te suivre à la trace, avec ce truc!!!

Les quatres autres se mirent à rire.

O (la bouche enfin vide): C'est ça! Moquez vous! N'empêche, quand je serais grand, beau et fort et que vous serez petits, laids et faibles, vous verez! Vous regretterez de ne pas en avoir mangé!!!

Jim était tout près d'eux. Quand il sentit l'odeur de la barre de céréales d'Odd, il s'exclama:

Jim: Bon dieu, Della Robia! Qu'est-ce que c'est que cette puanteur? Tu t'es pas lavé pendant dix jours ou quoi???
O: Ben non, m'sieur Moralès! C'est mon gouter!
Jim: Ça, un goûter?! Tu te payes ma tête?! Ça pue tellement que ça pourrait déchausser les dents du dentier de ma grand-mère et de toutes ses copines de la maison de retraite!!! Tiens, à propos! Ça me rappelle quand j'étais dans la légion étrangère de France!
O: T'y crois pas! Ils ont bien voulu de vous?!
U: Et ils étaient encore vivants quand vous en êtes parti?

La bande éclata de rire. Jim reprit:

Jim: C'était très dur, vous savez! Pourtant, on était jeune et on avait la belle vie. On nous envoyait aux quatres coins du monde pour effectuer les missions les plus dangeureuses. On parcourrait les forêts les plus impénétrables, les déserts africains les plus chauds de la Terre et les banquises polaires les plus froides du monde!! C'était tellement dur qu'un jour, alors qu'on était dans la forêt amazonienne d'Afrique centrale du Pacifique nord, c'était en Australie je crois, on s'était perdus. Mes amis, qui savaient que j'avais comme une vraie boussole dans la tête, m'ont demandé de passer devant pour les guider. J'était, comme qui dirait, parti en éclaireur.
U: Tu m'étonnes qu'ils se soient perdus, avec une boussole pareille!
Y: Il serait capable de se perdre dans le parc du collège!

Les cinq jeunes éclatèrent de rire. Jim n'en avait que faire et il continua:

Jim: Lorsqu'à un moment, j'ai remarqué qu'il n'y avait plus personne derrière moi! Je suis retourné en arrière, parce que je croyais que je les avais perdus. Mais non! Plus aucune trace d'eux! Ils avaient tous disparus! Les uns après les autres! Dévorés par les créatures sauvages de la forêt!
U: Et alors? Qu'est-ce qui c'est passé, M'sieur Moralès? On veut savoir!
Jim: Ben j'ai décidé de ne plus bouger et d'affonter ces bestioles sanguinaires face à face!
O: Whaaaaa! Quel courage! Et après?
Jim: Ben j'ai pas bougé! Elles sont jamais venues m'attaquer! Je pense que je leur faisait trop peur!
U: Sans blague!!! C'est vrai que quand on vous voit, on a peur... pour vos neurones!

Les éclats de rire fusèrent

Jim: Et puis je suis resté seul dans la forêt pendant un bon moment, le temps qu'on me retrouve.
Jérémie: Ha bon?! Comment vous avez fait pour survivre?
A: Et qu'est ce que vous avez mangé pendant ce temps?
Jim: Pour survivre, c'est très simple, je me suis fait un cocktail d'ail et de fougères à chaque repas! Ça pousse comme des champignons, là-bas! Et il pleut quasiment tous les soirs! Enfin, sauf quand il pleut pas!
Y & U: Et alors?
Jim: Ben, on est venu me chercher au bout de trois mois! Le cocktail d'ail et de fougères, c'est riche en fibres... mais c'est pas bon!!! En plus, ça laisse des traces!!!
O: Comment ça, ça laisse des traces?? (Oui, je sais, c'est crado! Mais qu'est-ce que c'est drôle! )
Jim: Heu... Je préfère ne pas en parler!!!
O: Allez! M'sieur Moralès!
Jim: Tu veux quand même pas que je te fasse un dessin?!
O: Pourquoi?
U: Bon, quand j'ai dit non, c'est non. Allez, dispersez-vous! Exécution! Et otez vous de mon chemin, j'ai pas que ça à faire de raconter ma vie, moi!

La bande s'écarta pour laisser passer Jim.

U: Odd, t'es vraiment crade quand tu t'y mets!
O: Ben quoi? Y a plus le droit de demander des précisions?
Y: Heu... Si tu pouvais éviter d'en demander de ce genre-là, ça nous arrangerait !

Puis ils retournèrent vaquer à leurs occuptions.

Fin!