Dernière édition le 25 août 2006
Odd, Jérémy, Aelita, Ulrich et Yumi, nos 5 inséparable amis, sont aujourd’hui confrontés à d’immenses dangers. Non seulement ils doivent trouver un moyen d’arrêter Xana, a présent évadé du super calculateur, trouver Franz Hopper et enquêter sur les origines d’Aelita, mais un nouveau danger menace Paris : un mystérieux avion va larguer une bombe au dessus de leur tête ! Xana fait apparemment des siennes...
Mais entre leur lutte contre Xana, leurs enquêtes sur Aelita et leur vie au collège, auront-ils encore une place pour leurs histoires de cœur ?
C’est ce que vous découvrirez en lisant cette fic, véritable suite de la série, mini saison 3.
A bientôt sur yumi2004...
FAN FIC dangers et secrets.
Chapitre 1 : Souffrance de Yumi et rupture de Odd.
Aujourd’hui commençait une journée de routine pour nos 5 collégiens presque normaux. A ceci près qu’hier, nos 5 amis avaient échoué et avaient libéré Xana. Mais ils avaient aussi libéré Aelita. Et ils se demandaient qu’est ce que l’ex-supercalculateur confiné dans l’usine préparait comme sale coup. Maintenant ils ne pouvaient plus le contrer sur Lyoko et désactiver une tour pour stopper tout danger. Cependant, Jérémy travaillait jour et nuit sur la question, et ses 4 complices en étaient sûrs, il allait trouver une solution.
Mais pour l’instant présent, c’est à dire en cour (mortel) d’histoire-géo pour Yumi et de sciences physique (fatal) pour Ulrich, Odd, Aelita et...normalement Jérémy, le jeune prodige aux cheveux blonds n’est justement pas là . Il est encore au labo pour travailler, pour trouver une solution pour contrer Xana sur terre.
« Aelita ?demanda Mme Herts.
-Présente m’dame.
-Emilie ?
-Présente.
-Heidi ?
-Elle est absente madame !hurla Sissi. Il paraît même qu’elle est avec un garçon en train de se la couler douce...
-Elizabeth, je n’est nul besoin de vos commentaires, et si vous continuez, VOUS irez en heure de colle vous la couler douce !(crise de rire générale)
-Grr !grogna Sissi, hors d’elle.
-Donc, heu...Jérémy ?
-Il est absent. Fit distraitement Odd.
-Ha ? Et qu’à t-il donc pour louper les cour ainsi ?
-Heu...je crois qu’il se sentait un peu fatigué. » hasarda Aelita.
La prof’ haussa les sourcils et continua l’appel. Aelita se demanda si ce qu’avais dit Sissi était vrai...enfin, elle n’allait pas se gâcher la matinée pour ce petit détail.
Ulrich avait le regard perdu dehors, il observait le ciel. Odd dormait sur sa table et Aelita rêvassait.
Pendant ce temps, Yumi essayait de se concentrer sur le cours. Mais elle pensait trop à Xana et avait tellement peur ! Tout à coup, William (ils s’assoient toujours à coté en cours) lui chuchota :
« Hé Yumi, ça te dis un ciné avec moi ce soir ?
-Non, désolée, je suis pas bien en ce moment. J’ai pas envie.
-Ha bon ? Mais...
-Laisse tomber je te dis ! Je suis pas en état...
-Bon, c’est pas grave... »
Yumi ravala sa tristesse et sa rage envers Xana et se prit la tête dans les mains. Tout à coup, le prof’ demanda :
« Alors, qui peut me répondre ? Yumi ?
-Heu...quelle est a question ?réclama Yumi.
-J’ai dis quand a eut lieu la prise de la bastille !?
-J’en sais rien m’sieur...se dégonfla-t-elle.
-Bien sur que si vous le savez !Répondez !
-Mais si je vous dis que je sais pas !désespéra la jeune fille.(William hésita à intervenir)
-PARLEZ !
-Ben ils ont pris la bastille quand ils en ont marre, qu’ils n’en n’ont plus pu, qu’on les traitait comme de la vermine, qu’on essayait de les tuer définitivement ! Quand tout ça leur est monté à la tête !(elle se lava et hurla encore plus fort)Quand des gens qui se croient tous permis les maltraitaient et ne les laissaient pas vivre leur vie normalement ! (elle renversa carrément son bureau)Et quand enfin les gens ont eut envie de se barrer de ce monde avec leurs amis !(elle traversa la salle en courant en direction de la porte, sortit et beugla)Au fait, c’était en 2006 !!!(elle claqua la porte et s’enfuit en courant).
Un peu plus tard, dans la cour, pendant la récré, Ulrich, Odd et Aelita se rejoignent, sans Jérémy ni Yumi. Ils avaient tous l’air morose et fatigué. Soudain, émergeant de sa rêverie, Odd demanda :
« Hé ! Ben où sont Jérémy et Yumi ?
-Je crois qu’il se la coule douce avec Heidi, comme disait Sissi. Souffla Aelita.
-Aelita !faillit hurler Ulrich. Tu ne sais pas, depuis le temps, que Sissi raconte toujours n’importe quoi ?!
-Ben...il répond pas sur son portable.
-Mais tu sais bien qu’il nous a prévenu qu’il allait à l’usine. Fit remarquer Ulrich.
-Oui mais d’habitude il décroche quand on l’appelle sur son portable !
-Dis ma belle, tu serait pas un peu...comment dire...JALOUSE des autres filles susceptibles d’intéresser Jérémy...?fit Odd d’une voix mielleuse.
-Ben non !se défendit la jeune fille.
-Arrêtes ton cinéma ! rit Odd. On sait bien que vous êtes ensembles !
-Odd, arrêtes. dit Ulrich, voyant Aelita triste.
-Vous vous êtes même embrassés l’autre fois ! Et t’avait pas l’air accablée !continua Odd.
-ODD. gronda Ulrich .
-Stop, arrêtes. Odd. Siffla Aelita d’une voix tremblante. On est pas ensemble.
-Ha bon ?! fit Odd éberlué.
-Non, on n’est jamais sortit ensemble ni rien ! Voilà , t’es content ?!
-Tu blagues là ? Moi je croyais que vous sortiez ensemble depuis belle lurette ! Remarque vu la tête de Jérémy quand tu l’a embrassé, je comprend mieux ! Tu te souvient le temps pendant lequel il est resté scotché sur place ?!
-Oui. Dit Aelita d’une petite voix.
-Bon, tu m’excuses Aelita pour ce manque de « délicatesse »... ?
-Oui, je passe pour cette fois.
-Au fait, et Yumi, où est-elle ? »demanda brutalement Ulrich.
Aucuns de ses amis ne put trouver la réponse. Mais la cloche qui sonna les tira de leurs pensées. Ils retournèrent en cour pendant environ deux heures. Deux heures d’ennui total et de tourments.
Quand la sonnerie retentit enfin, à midi, tous les élèves se précipitèrent hors de la classe. Quant à Odd, il se précipita vers la cantine, en hurlant à Ulrich et Aelita de le rejoindre très vite.
Ulrich se dit que Odd était un affamé de service, et que son estomac était dominant dans son corps, ne laissant que peu de place pour les autres organes. Et c’est pour cela que son cerveau devait être d’une taille rikiki minus’.
Aelita pour sa part, secoua la tête d’un air résigné : elle ne comprendrait jamais Odd. Elle sortit d’un geste vif son portable de sa poche (tel une arme dégainée par Lucky Luke) et composa le numéro de Jérémy. Ulrich rit et lui dit qu’elle ne perdait pas une minute. Elle lui répondit qu’elle voulait tout simplement savoir s’il avait trouvé une solution.
Ulrich lui dit qu’il rejoignait Odd, et elle décréta qu’elle ne viendrait que lorsque qu’elle aurait eut Jérémy au téléphone. Ulrich s’éloigna .
Aelita entendit la sonnerie...mais personne ne répondit. Le répondeur se mit en marche.
« Salut c’est Jérémy je suis occupé avec un ordinateur maléfique ou pas (mes amis comprendront le sous-entendu) et je peut pas répondre tout de suite. Alors laissez un message et puis je verrait si je peut vous aider ! Ha, j’allais oublier, en cas d’urgence, vous voyez ce que je veux dire, vous me laissez un e-mail en plus, et vous rappelez au moins trois fois ! A+ ! »
Aelita attendit la fin du message, et dit :
« Heu salut Jérémy, c’était pour savoir si...si tout va bien. Et puis si tu as trouvé une solution pour Xana, maintenant que...enfin...(Aelita se retint de sangloter, mais sa voix devint tout de même larmoyante)Désolée Jérémy. Heu...tu me rappelle hein !? Parce que, je me fais du souci, enfin...tu comprends je...Dis...tu crois qu’il y a une solution ? Jérémy...J’ai peur ! Et si Xana nous attaquait !? Ho non, pourquoi je parle autant même au téléphone, et en plus à un stupide répondeur !?a+ »
Elle coupa la communication et rangea son portable dans sa poche, comme ça, si le portable vibrait ou sonnait, elle le saurait ! Elle courut vers la cantine en espérant que Odd n’ai pas tous mangé.
Quand elle arriva dans la salle, Ulrich lui fit signe et Odd lui sourit, bien que ses dents soient pleines de...purée. Elle fit la queue et attrapa son plateau. Quand Rosa lui demanda si elle voulait de la purée ou des pâtes elle préféra prendre des pâtes, pour que Odd ne puisse pas lui en piquer trop.(il s’en mettrait plein partout avec la sauce bolognaise)Car pour une fois, Aelita avait faim.
Elle rejoignit ses deux amis et leur dit qu’elle n’avait pas de nouvelles de Jérémy.
« Moi je n’ai pas de nouvelles de Yumi non plus. Elle a coupé son portable. Dit Ulrich. Tu crois que ça serais un coup de Xana? Je vais la rappeler après le repas, ça m’inquiète !
-Il faut toujours que tu dramatises !Moi je crois que je sais ! fit Odd. Il parait que ce matin, elle a manqué de respect à un prof’ ! Donc, direction dirlo, dès qu’ils la choperont.
-Et tu tient ça de qui ? demanda Ulrich.
-De William.
-Ha, je voix. grogna Ulrich.
-Ho, Ulrich, tu ne voudrait pas devenir aussi jaloux qu’Aelita ?!rit Odd.
-Quoi ?! Non mais où tu te crois Odd ?râla Aelita.
-Laisse tomber Aelita, il ne se rend pas compte de c’qu’il dit !fit Ulrich.
-Et pourquoi donc monsieur ?se défendit Odd.
-Parce que toi tu est jaloux de ...Heidi par exemple!répondit du tac au tac Ulrich.
-Arrêtes, ça c’est l’histoire ancienne !
-N’empêche que t’as bien fait la gueule quand tu croyait que Jérémy te l’avait piquée !(épisode mon meilleur ennemi)
-Hein ?!(rires de Aelita et Ulrich)Mais vous y êtes pas du tout ! Je voulais juste la venger, vous comprenez, la pauvre, qu’on l’embrasse comme ça, non mais ! Et puis de toute façon, je suis avec Justine maintenant ! (justement Justine s’approcha)
-Odd, t’es qu’un idiot ! Karine m’a dit que tu sortait avec Sophia !(une claque s’abattit sur une des joue de Odd).
-Enfin, plus maintenant... »gémit Odd en s’enfonçant sur sa chaise.
Chapitre 2 : Enfin une piste pour Jérémy !
Jérémy était à l’usine, et travaillait.
« C’est pas possible ! Je retourne le problème dans tous les sens, et je ne trouve rien ! Je suis trop nul ! Je n’y arriverais jamais ! J’ai essayé de trouver où est Xana, de détecter des changements climatiques étranges, de matérialiser les tenues et armes de combats...je sais plus quoi faire ! A moins que...non...ça serait trop facile... »
Yumi sortit du bureau du directeur, l’air renfrogné. Elle marcha dans les couloirs jusqu’à déboucher dans la cour. Là , elle se dirigea vers un banc et s’y laissa tomber lourdement. Tout à coup Ulrich ,Odd et Aelita déboulèrent et foncèrent vers elle. Elle s’attendait aux moqueries de Odd et d’Ulrich et aux sermons d’Aelita. Mais pas du tout.(à part pour Odd)
« YUMI ! Tu vas bien ?!hurla presque Ulrich.
-Heu oui, mais...commença celle-ci. Ouhfff... !(Ulrich l’avait attirée vers lui et l’avait serrée très fort dans ses bras)
-Yumi ! Qu’est ce qu’il c’est passé ?demanda Aelita.
-Tu as tabassé William ?s’écria Odd, intéressé.
-Dans l’ordre, mes réponses sont oui et non .dit Yumi .(Ulrich se rendit compte qu’ils étaient dans la cour et que tout le monde pouvait les voir, alors il la lâcha et rougit jusqu’aux oreilles. Mais bizarrement, personne ne semblait les avoir remarqués.) Je ne l’ai pas tabassé, il ne le méritait pas, en tout cas pas cette fois. Et je vais bien. J’était juste chez le dirlo.
-Ha bon...fit Odd, déçu.
-Faut arrêter de te faire des films Odd. Rit Ulrich.(déjà remis de cet incident).
-Et pourquoi tu est allée chez le directeur ?Demanda Ulrich.
-Ben je...j’ai un peu craqué en cour, ça me saoulait vraiment.
-Mais d’habitude, tu aime ça l’histoire, non ?dit Odd. Et puis une élève comme toi ! Vraiment là , tu me scotche, je m’incline, respect...
-C’est à cause de Xana, j’avais...enfin je pensait à tout ça et je dois avouer que ça m’effraie un peu. Je m’inquiète pour nous, et bien sur, le monde...
-Je suis sûre(Aelita posa sa main sur l’épaule de Yumi)que Jérémy aura trouvé une solution ce soir. Tu peut lui faire confiance, il est doué.
-Et est-ce qu’il embrasse bien ???ricana Odd.
-Odd...entama Aelita, qui commençait à s’énerver.
-Et est-ce que elle fout bien des gifles Justine ? la défendit Ulrich.
-Mais c’est pas pareil ! Ulrich, tu vas me payer ça ! En attendant, dis moi Aelita. Réponds moi.
-Laisse là !fit Yumi.
-Oh, ça va...Même plus le droit de vanner...
-Tes vannes elles sont nazes !Et puis zut, je m’en fiche. Railla Aelita.
-Ok, stop. Siffla Yumi. On va voir Jérémy, je crois qu’on a tous fini notre journée.
-Ouais.»
Tout à coup, Jérémy sourit jusqu’au oreilles : il avait enfin une piste, un indice. Il tapota encore sur son clavier, et l’hologramme du cinquième territoire apparut.
Quelques instants plus tard, Jérémy hurla de joie . Il avait enfin trouvé ! Il avait trouvé Franz Hopper ! Il se félicita mais se dit tout de même que c’était louche que ce soit si facile de le trouver .
En effet Franz était le seul à pouvoir les aider . S’il n’avait pas été tué, bien sûr. Car Jérémy n’était pas si sûr de lui, il s’était emporté, mais en fait, il n’avait trouvé qu’une salle pourtant le nom de Franz Hopper.(déchiffrée de la langue informatique) Une salle du 5e territoire bien sûr. « Il DOIT être vivant ! Il ne peut pas nous faire ça ! En plus, s’il était mort, il ne serait pas rentré en contact avec nous par l’intermédiaire de Sissi !(épisode contact) Et il n’aurait pas activé des tours ! Et il n’aurait pas sauvé Aelita !(rien qu’à cette pensée, le cœur, la gorge et l’estomac de Jérémy se contractèrent. S’il ne l’avait pas sauvée, elle serait morte à l’heure qu’il est !) Il est vivant, je le sais !Il va tous nous sauver.»se dit le blondinet.
Chapitre 3 :Une ombre plane sur la ville...
Les 4 amis se rendirent à l’usine.(je passe les détails et descriptions en tout genre habituels)
Donc, ils arrivent à l’usine et se dirigent vers la salle de contrôle.(là aussi je passe les détails).
Quand ils arrivent à destination, Jérémy les attendait, rayonnant.
« Alors, tu n’as pas eu de problèmes pour...commença Aelita.
-Des problèmes ? Quels problèmes ?
-Ho, tu nous cache quelque chose Einstein !dit Odd.
-Ho non, rien de spécial. Au fait, il faut que vous alliez sur le 5e territoire, c’est urgent.
-Mais que...demanda Ulrich.
-Vous verrez sur place, c’est une surprise !
-J’adoooore les surprises...ironisa Yumi.
-Au lieu de râler, allez-y ! »
Yumi, Odd, Ulrich et Aelita descendirent dans la salle des scanners par le monte-charge. Il entrèrent dans les scanners et attendirent.
Pendant ce temps, Jérémy commençait le processus de virtualisation .
Tout à coup, les scanners devinrent incandescents. Aelita, Ulrich et Odd s’envolèrent.
Ils atterrirent sur Lyoko.
Puis ce fut au tour de Yumi.
«Alors, vous y êtes ?questionna Jérémy .
-Oui, mais merci de nous avoir précisé ou on allait Jérémy !râla Yumi.
-Ben tu le vois bien, dans le territoire forêt. Qu’est ce que t’as aujourd’hui Yumi, à tout le temps râler ?fit Jérémy.
-Chu allée chez le dirlo.
-Ah, ok.
-Heu, Jérémy, on doit aller sur le 5e territoire, c’est ça ?demanda Aelita.
-Oui. Et faites gaffe au cas ou y’aurait des monstres. Ha, j’allais oublier, je vous envoie vos véhicules !dit Jérémy .
-Dac’. » Firent Odd et Ulrich.
Les 3 véhicules apparurent à leurs pieds. Odd monta sur le sien, Ulrich aussi. Et Aelita et Yumi montèrent sur l’overboard. Or, Jérémy déclara qu’il serait mieux que Aelita aie un véhicule pour elle toute seule.(il ne leur dit pas pourquoi) Alors Yumi monta sur le skate de Odd.
Ulrich jeta un regard noir à Odd, mais ce dernier ne le remarqua pas. Ulrich serra la mâchoire et accéléra rageusement. Pourquoi Yumi n’était-elle pas venue avec lui ?!
Les 4 amis se dirigèrent vers l’extrémité du territoire. Cependant Odd s’amusait a faire des figures, à zigzaguer de gauche à droite ,à voler la tête en bas etc... alors Yumi hurla :
« Laisse moi descendre, je vais finir par vomir !
-Mais, c’est fait exprès Yumi...Juste pour toi !
-RRRRR... »(Yumi foutu un pain à Odd et descendit au vol)
Ulrich récupère Yumi au vol, satisfait.
Jérémy scrutait les écrans de l’ordinateur, mais ne voyait toujours aucun monstre. Il se demanda si c’était un piège, où si Xana ne pensait pas utile de laisser des monstres sur Lyoko. A moins...à moins que ce ne soit parce qu’il avait besoin de toute son énergie pour sortir du super calculateur...néanmoins, Jérémy resta sur ses gardes.
Quand Ulrich sentit les bras de Yumi agrippés à sa taille, et sa tête appuyée contre la sienne, il eut un haut le cœur. Et quand Yumi l’embrassa sur la joue pour le remercier de l’avoir récupérée, il rougit encore, et claqua des dents.(drôles de symptômes...)
Peu à peu, dans l’aéroport de paris, la panique s’installa : un avion survolait la ville et avait apparemment un chargement de bombe nucléaire. L’avion avait décollé mystérieusement, et personne n’avait vu monter de pilote dans l’avion. Quand on suppliait le pilote de répondre, une voix métallique répondait : « Adieu humains, la bombe explosera dans quelques heures... »
« Voilà , vous êtes à l’extrémité du territoire . J’entre le code : SCIPIO. Le transporteur devrait arriver .
-Ok, Einstein. Fit Odd.
-Alors, je vais vous révéler la mission dès que vous serez dans l’aréna.
-Ouais.dit Aelita.
(Quelques secondes plus tard...)
-On est dans l’aréna Jérémy. Dit Ulrich.
-Ok, alors voilà la mission : déjà , vous allez trouver le bouton pour arrêter le compte à rebours.
-La routine quoi ! fit Yumi.
-Oui, sauf qu’après, vous allez devoir trouver une salle nommée : « / ;!,’) # *%$ »
-Et ça veux dire quoi en français ? demanda Odd.
-Ca veux dire...Franz Hopper.
-Non ?! hurla Aelita. Tu as ...tu as...tu l’as trouvé ?!
-Oui.fit simplement Jérémy.
-Dès que je reviens, je t’embrasse ! »cria Aelita.
« Nous faisons actuellement décoller des avions de force 5, monsieur .Nos militaires les plus entraînés.
-Bien.
-Mais devons-nous prévenir les information, les journalistes ?
-Non. Inutile d’effrayer la population.
-Mais si des personnes ont des infos qui peuvent nous aider ?
-J’ai dis non ! Maintenant rejoignez les commandes.
-Bien monsieur. »
« Voilà Jérémy, je viens de désactiver le compte à rebours !parla Odd. Un vrai jeu d’enfants ! Bizarre qu’on ai pas vu de monstres !
-Je pense que Xana n’a pas vu l’utilité d’en laisser ici, mais nous ça nous arrange !Tiens, vous avez gardé les véhicules ?
-Oui, c’est plus rapide !Et plus pratique...feigna Ulrich.
-Bref. Maintenant dirigez vous vers la droite, vous verrez une espèce de sphère.
-Ok. »firent les 4 amis.
«Rendez-vous, vous êtes cerné !
-...
-Répondez ! Si vous continuez, nous ouvriront le feu, et vous serez blessé à vie !
-...
-Très bien. Tant pis pour vous !
-NON ! arrêtez idiot, vous allez faire tout exploser !
-Désolé chef. Mais comment l’arrêter, il ne veux rien entendre ?!
-Il finira par se rendre...enfin j’espère... »
« Vous voyez la sphère ?demanda Jérémy.
-Oui.fit Odd.
-Alors, maintenant, Aelita, c’est à toi de jouer. Créé une ouverture dans la sphère.
-Tu es sûr ? »
Devant les quatre amis se dressait une grande sphère bleutée, mesurant environ 4 mètres de hauteur et de largeur. Ses parois étaient recouvertes de données informatiques qui défilaient dans tous les sens.
Aelita s’agenouilla ,et fit entendre son chant merveilleux et surnaturel, et le magie opéra. Une faille s’ouvrit dans le grand globe. Mais quand Odd essaya d’entrer, il fut projeté à l’autre bout de la salle, et dévirtualisé aussitôt.
« Ho non ! cria Jérémy. Odd est dévirtualisé ! Mais qu’est ce que...(un écran s’afficha et demanda un code) Ho non ! Encore un code ; pour entrer dans la sphère! Mais c’est pas vrai ! J’en ai marre !
-Ben faut essayer tout ce que tu trouve ! hasarda Ulrich.
-Ben, là je crois que ça prendra trois-mille ans !
-Alors, il vaut mieux que l’on rentre, et on essaiera de buger le système !Proposa Aelita.
-Ok, mais j’essaie d’abord quelques codes au cas où. Alors...voyons...Hopper ?(bipppp)Non. Aelita ?(bipppp)Pff...scipio?(bipppp)Carthage ?(bipppp)Franz ?(bipppp)Ok, j’abandonne. Je vous ramène au bercail. »
Au moment de se faire dévirtualiser, Aelita jeta un dernier regard à cette drôle de sphère. Puis tout à coup, elle éprouva comme une sorte de présence...une présence maternelle...inexplicable...
Odd sortit du scanner. Il prit sa tête dans les mains. Dure journée en perspective : primo la rupture avec Justine, deusio le remballage par Ulrich, troisièmement la baffe de Yumi, et enfin se faire dévirtualiser sans aucune raison ! Vraiment, rude journée.
Tout à coup, il vit sortir Ulrich, Yumi et Aelita des scanners. Avaient-ils été attaqué par la bouboule bleue ? « Méchante bouboule bleue ! Si t’as envoyé bouler mes copines et mon copain, je vais t’envoyer une boule d’énergie dans la tronche. Tien, ça me donne envie de manger une boule de glace...fit -il.(Ulrich, l’ayant entendu :)
-Tu joue aux rimes boules ou quoi ?
-Ouais ! Et attends, j’en ai une autre : j’ai jamais les boules !
-Bravo Odd, ton QI vient d’augmenter sensiblement !
-Bon, on monte les garçon ?questionna Aelita.
-Oui ! Moi je boule avec toi !rit Odd.
-Odd...se désespéra Ulrich. Heu...Yumi, tu peut rester avec moi deux secondes ?
-Ouais.(s’approchant de lui)quoi ?
-Qu’est ce qu’il t’a dit le dirlo ?
-Il m’a dit(prenant une voix grave et autoritaire) Mlle Hishiyama, votre conduite est inacceptable ! Vous avez de la chance cependant que ce soit la dernière semaine de cour, car je ne vais pas vous coller pendant les vacances. Mais à la rentrée, encore un faux pas et...(Ulrich était très attentif) COUIC !(Ulrich recula, effrayé)
-Tu m’a fait flipper !
-Hum.(Yumi sourit)voilà , c’est ça qu’il m’a dit. Heureusement que d’habitude je me fait pas trop remarquer...
-Ouais.
-C’est tout ce que tu voulais me dire ?
-Ben non, mais c’est pas important.
-Bah, dit !
-Tu savais que Sissi sortait avec un gars d’un autre bahut, Maxime ?
-Ha ! Elle a enfin renoncé à toi ?!
-Ben, à vrai dire, il me ressemble comme deux gouttes d’eau, Maxime...
-Ha...Elle n’a pas changé. Toujours folle de ton physique aphrodisiaque...
-Et ouais. Mais tu te rend compte ! Elle va me foutre la paix ! On est libre tout les deux !(Ulrich réalisa ce qu’il venait de dire et le regretta)Enfin, je veux dire...
-Tu n’as pas à t’expliquer, je comprend très bien. »Yumi embrassa longuement Ulrich sur la bouche. Quand elle retira ses lèvres des siennes , il en resta tout chose. (Un peu comme Jérémy quand Aelita l’avait embrassé)Puis, peu à peu, il émergea et secoua la tête. Il rougit encore une fois, ainsi que Yumi.
« Je ne voudrait pas que ça change nos relations. Déclara Yumi. On reste amis quand même hein ?
-Bien sûr. Et heu... on ne dit rien aux autres.
-Exactement.
-Heu...écoutes Yumi, je suis pas prêt pour ça.
-Et pourquoi ?grinça Yumi.
-Parce que je suis trop jeune pour toi, je suis trop gamin par rapport à toi.
-Mais pas du tout ! Qu’est ce qui te fait dire ça ?!
-Ben, toi tu es déjà une femme, (si tu voix ce que je veux dire)et moi ben...voilà quoi...je...suis trop bête.
-C’est n’importe quoi ! Bien sûr que je suis une jeune femme, et alors, tu es déjà plus mûrs que beaucoup d’autres garçons. Et puis l’age n’a pas d’importance. Ecoutes, si ça peut te rassurer, le seul défaut que je te trouve, c’est que tu es très renfermé !
-Justement.
-T’es borné toi alors.
-Bon, on en reparlera plus tard. Tu viens ? »Ulrich lui tendit la main et ils rentrèrent dans le monte-charges.
« Alors Jérémy, qu’est ce qu’il s’est passé exactement? Demanda Odd.
-Ben, Franz Hopper se trouve bien dans cette sphère, mais Xana a tout de même laissé une protection ! Très efficace à ce que j’ai pu voir ...
-Ho, ça va hein !râla Odd.
-Moi ce qui m’inquiète...c’est si Xana attaque ! On ne saura pas quoi faire ! Il faut absolument qu’on trouve Franz avant que Xana ne décide de s’attaquer au humains !
-On va essayer. Et...tien ?Ben où sont Ulrich et Yumi?
-J’ai ma petite idée...sourit Odd.
-Au fait, j’avais pas dit que je t’embrasserais dès que...commença Aelita.
-Je te préviens tout de suite : si tu l’embrasses, tu limites la casse, parce que si il reste scotché comme la dernière fois, Xana aura une trop bonne occasion de faire joujou avec la terre et tous ses habitants !
-T’inquiètes ! Et...QUOI ?!
-Enfin...Jérémy est un grand garçon, et il s’y attend cette fois !
-ODDEUHH ! » lâcha Jérémy.
Mais Aelita en profita pour l’embrasser sur la joue et le serrer dans ses bras. Jérémy tira la langue à Odd. Celui-ci se vexa(en apparence en tout cas)et commença à délirer avec son portable pour soi-disant « se venger ».
« Ho, mon beau portableuhhh !!!Tu me fais un bisou ??? Que tu es gentil !!!Pas comme Jérémy qui me tire la langue. Toi au moins tu me comprend...(il commença à le caresser du bout des doigts)On t’a déjà dis que t’as un bel écran...(Aelita et Jérémy se lâchèrent un peu de leur enlacements, et secouèrent le tête d’un air résigné en le regardant ; l’air de dire que c’était un débile mental !) Ta forme est harmonieuse et élancée...
-Bon, ça va Odd ! rit Aelita, toi aussi tu peux avoir un bisou.(elle relâcha Jérémy et embrassa Odd sur la joue.)
-Et ben voilà ! En fait, il était pas si beau mon portable... »
« Tu veux sortir avec moi ce soir Ulrich ?lâcha Yumi.
-QUOI ?!
-Je sais que tu m’as dis que tu n’étais pas prêt mais... et puis de toute façon je n’aurait rien dis à personne ...enfin bon, si tu veux pas, je comprendrais...
-Tu rigoles ? Bien sûr que je veux ! Et ben, depuis le temps que j’attendais que tu me le demandes !
-Alors, t’es sûr, c’est Ok ?
-Et comment ! »Ulrich attira Yumi vers lui et l’embrassa .
Quand les portes du monte-charge s’ouvrirent, Yumi et Ulrich s’embrassaient toujours. Odd sourit malicieusement :
« Qu’est ce je disais ? Ils sont là ...huhu... Alors, ça boule bien entre vous...
-Recommences pas Odd ! rit Aelita.
-Heu...c’est pas du tout ce que vous croyez !fit Ulrich gêné.
-Non, bien suuur !ironisa Odd .
-Si c’est pas ce qu’on croit vous allez tout nous expliquer hein ?se moqua Aelita.
-Ben...on...se faisait la bise !bégaya Yumi.
-La bise sur la bouche, évidemment !rit Jérémy.
-Bon, ok ! On s’embrassait, et alors !!!!?râla Ulrich.
-Et alors...et alors tu as trahis ton portable !s’indigna Odd.
-Mais...???(Ulrich et Yumi n’y comprenaient plus rien)
-Tu n’as pas honte de sortir avec Yumi avant de rompre avec ton portable !?! »
Jérémy et Aelita se regardèrent successivement puis ils regardèrent avec Odd. Ils éclatèrent tous de rire .Yumi et Ulrich ne pigeait toujours rien et demandèrent des explications .
Mais ils rigolaient tellement qu’ils n’arrivaient même plus à parler.
« Huhu... c’est que...huhin...huin...rrrr...hahaha...fit Odd en produisant des bruits étranges.
-En fait...hinnnn...c’est Odd...essaya d’expliquer Jérémy.
-Non...c’est son hahahahahaha !!!!!
-RRRRRRR....HINNNN !grogna Odd.
-Bon, reprenons-nous....réussi à articuler Aelita. Ok, c’est le portable de Odd...il...en est amoureux et ...HAHAHAha !!!
-Ouais, et...rrr...(ptdr comme on dit)il le draguait !!!
-Ok, on a rien pigé. On va vous laisser avec votre délire, hein, allez, a+ tout le monde !
-RRRRR....hin !!!Prout!!!! ha...“
Yumi et Ulrich partirent, exaspérés.
« Monsieur, l’explosion est prévue pour dans une demi-heure !Là , nous avons tout essayé, je vous en supplie, faites quelque chose !
-Bien, nous n’avons plus le choix à ce que je vois. Prévenez toutes les chaînes télévisées qui ne sont pas sous abonnement, il faut que tout le monde puisse savoir...que tout le monde susceptible de nous aider le fasse savoir ; donnez donc le numéro de mon bureau.
-VOTRE numéro ? Le numéro secret que personne...
-JE SAIS, je sais, contentez-vous d’exécuter mes ordres.
-Bien monsieur. Mais que ferons-nous si jamais...si jamais ça explose ?!
-Ha c’est vrai, je n’y avait pas pensé...faites évacuer la zone du centre ville, au cas où. Mais dites moi, où est sensé tomber la bombe environ ?
-Vers une usine délabrée ; donc pas trop de danger finalement.
-Pas de danger ?!Mais il s’agit d’une petite bombe nucléaire !
-Certes, mais je croyais qu’elle était dans une zone super-protégée... ?
-La bombe nucléaire ?Ha oui...alors ça doit être une autre bombe ,venant de pays d’Afrique ou d’Asie...Quoi qu’il en soit, il faut le stopper à tout prix ! »
« Alors on va où pour notre premier rendez-vous ?demanda Ulrich, mal à l’aise.
-Ben...chai pas. Déjà faudrait que j’aille me refaire une beauté chez moi.
-T’es déjà à tomber comme ça...
-Ha...ha...ha bon ?
-Oui, enfin , je voulais dire superbe...
-J’ai bien compris...(silence)
-Ben sinon qu’est ce qu’on fait ?
-Tu sais quand on sort entre...(Yumi rougit ;Ulrich comprit le sous-entendu) ...heu...bref...généralement, on se prend par les épaules...
-Comme ça...oupss...heu, j’ose pas...
-Bon, ok, alors...(elle lui prit la main).
-C’est cool.(Ulrich serra sa main dans la sienne.)
-Ok, maintenant y faut trouver le lieu du rancart.
-Le ciné ?
-Ouais, enfin bon, pas obligé de faire comme dans les films.
-Alors, ben...on a qu’à ce promener. Moi, je te l’ai jamais avoué mais j’aime la nature la nuit...
-Alors là , on est fait pour s’entendre. »
Aelita, Odd et Jérémy avaient enfin arrêté de rire. Tout à coup, Jérémy entendit un « bip » sur l’ordinateur ; ce qui signifiait qu’un événement important se passait .
Il s’approcha et tapa quelques données. Puis apparut l’écran du journal télévisé :
« Oui, comme je le disais tout à l’heure, un événement catastrophique est sur le point de se produire : une bombe devrait tomber dans Paris d’ici environ un quart d’heure. Les zones qui seraient touchées si cela se produisait ont été évacuées, évidemment. Et 6 avions de chasse poursuivent en ce moment même le petit A789 qui pourrait larguer la bombe ; mais le mystérieux pilote ne veut rien entendre. Tout ce qu’il fait c’est de diffuser un message audio de temps en temps : « Adieu humains, la bombe explosera dans quelques instants... » certains pensent qu’il s’agit de l’œuvre de Patrick Brouette évadé de prison il y a peu de temps, d’autres pensent que l’ancien 1er ministre, Mr Sarcopisse, voulait se venger . Les rumeurs vont même jusqu’à concevoir qu’il s’agirait de l’œuvre d’une puissance maléfique et incontrôlable. Quand nous en sauront plus, nous vous communiqueront tout. Mais sachez que nous faisons notre possible pour empêcher cette catastrophe d’arriver. »Jérémy regarda ses deux amis ;ils pensaient tous trois à la même chose :Xana. Jérémy commença à paniquer. Et Aelita se mit à pleurer. Alors Odd dit :
« Mais c’est pas si grave, on va arrêter Xana !
-Non, je te rappelle qu’il est libre, donc, il n’est plus relié à Lyoko !râla Jérémy.
-Il faut...Yumi et Ulrich...il faut leur dire !gémit Aelita.
-Quoi ?demandèrent Odd et Jérémy.
-S’ils sont dans la zone de la bombe eux aussi !
-On va tout simplement les appeler, ne t’en fait pas !essaya de la consoler Odd.(aussitôt, Aelita dégaina son portable et composa le numéro de Yumi)
-Allo Yumi ?!hurla presque Aelita. Vous avez une bombe qui va...
-Quoi ?fit Yumi à l’autre bout du fil.
-Vous êtes pas dans la zone de...entre l’usine et ...bref, vous êtes pas dans la zone du centre-ville ?
-Non, pourquoi, on est pas encore rentré, enfin...
-Si vous y êtes pas, ça va. Faut qu’on dégage de l’usine nous aussi !
-Mais pourquoi... ?
-Parce qu’une bombe va atterrir !... »
«Combien à présent ?
-Plus que 10 minutes ,selon la bande son du terroriste, monsieur !
-Ho non ! Comment le stopper maintenant ?!Et nous n’avons pas encore donné l’ordre d’évacuer la ville !C’est pas vrai ! Bon, maintenant, finit de jouer, vous allez me l’arrêter TOUT DE SUITE !
-Mais c’est ce qu’on essai de faire depuis tout à l’heure !
-Et ben, je sais pas moi ; faites quelque chose !
-Nous avons déjà tout essayé !C’est finit !
-Non...il faut essayer une dernière chose...dites lui que s’il arrête, on lui donnera une récompense, je veux dire par là ...DU FRIC. Il pourrait être assez bête pour ça.
-Ok.(quelques instants plus tard)Voilà , c’est fait. Nous attendons la réponse.
-Alors nous n’avons plus qu’à espérer... »
« Qu’est ce qu’on fait ?se risqua à questionner Odd.
-Il faut qu’on trouve comment stopper Xana. Gémit Jérémy.
-Nous devons fuire, oui !cria Odd.
-Tu n’as pas honte de dire ça, Odd ?!hurla Aelita. Tu ne pense qu’a fuir, alors que des gens sont en danger ! Là tu me déçois ! Tu n’as qu’à partir, mais moi, je reste là ! Je ne veux pas de morts par ma faute !
-Non, mais vous allez pas bien vous deux ?!Moi je me barre, et vous aussi !(ils essaya de les tirer vers la sortie.)
-Ecoutes, je ne partirais que si vraiment...commença Jérémy.
-On partira, si dans 5 minutes on a pas finit, ok ?
-Ok. Se résigna Odd. Vous me rejoignez au collège ! Et je vous préviens, si dans 6 minutes vous êtes pas là , je viens vous chercher !
-D’accord, maintenant files ! »fit Aelita.
« S’ils croient qu’ils vont m’amadouer avec de l’argent, ils se mettent le doigt dans l’œil ! Hinhinhin...! Chers humains, j’ai le plaisir de vous annoncer que je vais larguer la bombe dans 3 minutes exactement, juste au dessus d’une usine...Vous ne pouvez pas m’arrêter !
-Rendez-vous ! Si vous le faites, vos peines seront écourtées !
-NON !HAHAHAHA ! »
Chapitre 4 : La ville détruite ?
Jérémy et Aelita cherchaient à toute allure une solution... ils s’arrachaient la souris, massacraient le clavier, se bavaient dessus...heu, oups ! Je voulais dire : ils se tapaient dessus...et au bout de 4 minutes 30 de recherche acharnée et désespérée, il n’avaient toujours rien du tout. Jérémy ne voulais pas l’avouer. Il supplia Aelita de lui laisser encore quelques minutes. Celle-ci tenta de le raisonner, sachant que c’était à présent trop tard. Mais il ne voulait rien entendre et s’acharnait sur le clavier.
Aelita savait maintenant qu’il était trop tard. La bombe allait arriver...elle s’effondra et fut secouée de sanglots d’énormes larmes perlèrent ces joues...Quand Jérémy s’en aperçut, il comprit : il se précipita vers elle et la conjura de l’excuser, même s’il était impardonnable. Il savait qu’ils allaient mourir, par sa faute. Lui aussi se mit à pleurer. Son cœur se déchira dans sa poitrine. Sa lucidité se fracassa, et il voulu s’arracher le cœur, déjà brisé . Mais il ne voulait pas mourir sans lui avoir dit, sans lui avoir avoué...De toute façon que risquait-il à présent...
« Aelita...je t’aime... »A ces mots il l’embrassa...et le monde s’écroula sous ses pieds.
« Hahaha ! Voilà , maintenant, vous allez payer ! Adieu, et à jamais ! (il appuya sur un bouton, sensé larguer la bombe) «bip»hahaha ! Hé ! j’ai dis...«bip» ! Mais BIP à la fin ! Ne me dites pas que...NAN, NAN, NAN, NAN, NAN, NAN et NAN !!!!!!!!!!!!!!Ce n’est pas possible ! Dites moi que je rêve ! J’ai....j’ai oublié la bombe...Quel idiot je fais ! Mais c’est pas possible ! Et voilà ,à cause de ma conn*rie je n’ai plus qu’à me rendre !!!!NON !!!!!Je veux pas !!!! »
« Mesdames et messieurs , j’ai une grande ; que dis-je ; une IMMENSE nouvelle à vous annoncer :le largueur de bombe à été immobilisé à temps !! Nous sommes tous sauvés !(fit la télé, contente de diffuser cela)
-Tu te rend compte, chéri ?dit Mme Hishiyama. Il a été arrêté !
-C’est génial ! hurla Hiroki. On est vivants, libres, sauvés !!!!HA, NOS ENFANTS DE LA PATRIE HI HEUUUU....
-C’est magnifique ! dit Mr Hishiyama.
-Bravo ! beuglèrent Ulrich et Yumi. Heureusement qu’on est rentré chez moi finalement. chuchota Yumi à Ulrich.
-LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVE !
-On va retrouver Odd ? proposa Yumi.
-Ok. Répondit Ulrich.
-TIRANIE EUHHH... »
Odd était allé retrouver Yumi chez elle. Quand il arriva, Ulrich sortit ; résultat, ils se rentrèrent dedans. Yumi pouffa de rire, et elle dit :
« Déjà que ton cerveau manque à l’appel, maintenant t’es myope !
-Bon, ça va hein, parce que...MOI je suis resté un moment avec Jérémy et Aelita !Moi je suis un fidèle compagnon de bataille !Moi je les ai assisté jusqu’à mon dernier soupir !
-Bien, sûr...en clair, soit disant, là , tu es mort...soupira Ulrich.
-Bon, vous avez vu Jérémy et Aelita ? J’espère qu’il sont...commença Odd.
-Mais oui ! Xana à été arrêté ! T’as pas vu les infos ?sauta de joie Yumi.
-NON ?! On va les rejoindre alors !cria Odd.
-Bien sûr !On allait y aller, après qu’on soit allé te chercher !
-Ca me rassure ! Ils ont du être contents quand ils on vu que ça s’écroulait pas de partout ! Bon, je crois qu’en fait, Jérémy à réussi à l’arrêter. J’ai toujours su qu’il en était capable ! Et je ne voulait pas m’enfuire, non, j’ai été très courageux, et je l’ai encouragé à bosser ; donc s’il a réussi c’est un peu grâce à moi...
-En clair, ça veut dire que tu as ,au contraire, insisté pour partir de l’usine, que tu as été très peureux, que tu a faillit le faire rater. Bravo, Odd. Rit Ulrich.
-Hé, j’aime pas ce mec, il lit dans le pensées...chuchota Odd.
-Allez, venez. » Dit Yumi.
Ayant tous eu leur petit délire de la journée, ils partirent en direction de l’usine. (sauf pour Odd, ce n’était pas le seul délire : souvenez-vous il flirtait avec son portable !)
« Heu...(accroupit)Aelita, on est pas morts ... ?chuchota Jérémy.
-Ben non, apparemment.(elle s’accroupit aussi)
-Tu sais, c’est bizarre, j’ai sentit le sol s’écrouler sous mes pieds...c’est qu’on doit-être au paradis !
-Bien sûr que non !Rappelles-toi Jérémy, c’est mathématiquement impossible !
-Et Xana alors ? Il est pas mathématiquement impossible ? Et toi, t...oupsss...Heu, tu sais, je voulais pas dire ça...
-Je sais...Et j’ai aussi entendu ce que tu voulais vraiment me dire depuis 2 ans...Quelque chose de si mignon...Je me suis bien fait comprendre... ?
-Qu...QUOI ?!T’as EN-TEN-DU ?Je me sens mal...
-Ben oui, tu sais, quand tu parle, c’est censé être audible ! Surtout quand tu ME parle du fond de ton cœur...
-Mais, c’est pas...enfin, je l’aurais pas dis si je savais que...que tu m’ EN-TEN-DAIS !
-Oui, mais ton cœur à parlé, et tu ne peux rien y faire. Heu...au fait, tu sais pourquoi Xana n’a pas attaqué ? Tu crois qu’il a du retard ?
-Je...Hé, pas trop de trucs à la fois !Heu...Xana...ha oui Xana, bien sûr ! Heu...ben je sais pas moi, comment je le saurais ?
-Parce que tu es mon petit génie !(elle lui donne une tape amicale sur l’épaule).
-MES COPS’ !hurla Odd en déboulant.
-Et voilà le barjo qui débarque...soupira Jérémy.
-Vous êtes toujours là ?demanda bêtement Odd.
-Ca ce voit pas ?!s’énerva Jérémy. Mais, maintenant, il faudrait qu’on se barre rapido, sinon, on va tous y passer !
-Très marrant Jérémy ; mais on est déjà au courant ! fit Ulrich en riant.
-Quoi, y’a rien de drôle ! beugla Aelita. On va tous crever, le super calculateur va se péter avec mon père, et vous, vous blaguez !
-Mais si on vous dit qu’on est au courant ! fit Yumi avec une pointe d’agacement.
-Mais au courant de quoi à la fin !? râla Jérémy.
-Que vous avez arrêté Xana !fit Odd.
-QUOI ?!crièrent Aelita et Jérémy. C’EST SUPER !(Aelita et Jérémy se prirent par les mains et dansèrent dans toute la salle).LALALALALALAAA... Mais j’y pense, on n’a pas réussi à arrêter Xana...
-Petits blagueurs ! (Ulrich prit Jérémy par les épaules)Je sais que tu es modeste, mais là , bravo ! Tu as réussi !Avec l’aide d’Aelita bien sûr.
-Mais si on vous dit que c’est pas nous !s'irrita Aelita. On aurait bien voulu, cependant...
-Et si on vous dit qu’on a vu les infos ! trancha Yumi.
-Hé, ben voilà , on va vérifier ça tout de suite ! »Jérémy s’approcha de l’ordinateur et tapota sur le clavier. Tout à coup, l’écran des infos apparut.
« Oui, comme je vous le disais tout à l’heure, les ados sont de plus en plus timides en ce qui concerne leurs relations amoureuses.(Aelita et Jérémy rougirent, et Ulrich regarda intensément Yumi.) Bien qu’ils soient souvent traités de « racailles »-ce que je trouve un peu péjoratif-ils n’en demeurent pas moins de grands timides. Mais qui sait, la nouvelle génération saura-t-elle les raisonner... ?
-C’était un reportage de Florence Aube-là . Nous allons donc poursuivre cet édition avec un événement incroyable et merveilleux : le largueur de bombe interpellé ! Nous avons du nouveau sur lui :il s’appelle Ben Ladane ; nouveau terroriste encore inconnu, il a 33 ans, en provenance du Sauze, une petite ville de montagne du sud de la France. Et savez-vous pourquoi(vous allez vous marrer)il s’est arrêté par lui même ? Il avait OUBLIE sa bombe !!!!HAHAHA !Avouez que c’est incroyable !(Jérémy écarquilla les yeux ; Aelita faillit s’étouffer, et Odd faillit avaler son portable
« Cette fois c’est dit, je vais m ’évanouir !déclara Jérémy en...tombant dans les pommes.
-Moi aussi !fit Aelita.(voyant les regards effarés de ses amis ) Heu...histoire de solidarité quoi ! « Boufff ! »Aïe ! Je savais pas que ça faisait aussi mal de s’évanouir ! Surtout quand on fait semblant, par esprit de solidarité !
-Et après, on dit que c’est moi fais des délires !s’éberlua Odd.
-Je...incroyable ; mais...moi aussi, je...Ulrich ! « Baffff »(Yumi s’éffondre dans ses bras, et Ulrich s’effondre à son tour par le poids.
-Ulrich ?Heu...ça va ?questionna Odd.
-Ouais ouais...enfin, j’irai mieux quand Yumi cessera de faire SEMBLANT d’être tombée dans les pommes. HEIN YUMI ?!
-Ben quoi, je suis le mouvement !Enfin te vexe pas... »
Quand Jérémy se releva, sonné, tout le monde sourit. Et lorsqu’il vit Yumi en train d’écraser Ulrich, il ne pu s’empêcher de sourire. Aelita se releva aussi.
Chapitre 5 : Xana, le retour...
Xana sortit de son engourdissement...Il observa le paysage en dessous de lui. Si les ordinateurs ressentaient les sentiments , il aurait le vertige. Sous la couverture brumeuse grisâtre se dessinait la ville de Paris, enveloppée par un nuage de pollution. La tour Eifel s’élevait au centre, métallique et sinistre, création ridicule des hommes, demandeurs de gloire, bien souvent.
Il se remémora les plans qu’il avait élaborés. Mais il remarqua qu’ils étaient tous nuls. Comment faire ? Il n’allait pas patienter indéfiniment ! Et puis ce petit empêcheur de tourner en rond(Jérémy) allait sûrement concocter un plan pour l’arrêter ! Il fallait qu’il trouve et qu’il passe à l’action. Mais s’il se faisait voir, il risquait de tout faire rater ; la bande ne tarderait pas à le repérer...
Odd, Yumi et Ulrich avaient quitté l’usine, suite à la demande d’Aelita, qui ne voulait pas les ennuyer, et préférait qu’ils partent s’amuser ailleurs. Bien sûr, ils avaient protesté, mais avaient finit par céder. Alors ils étaient partit tous les trois au cinéma, voir « Horreur aux urgences 4 » , à la plus grande joie de Odd.
Les voilà donc dans la salle, à attendre la fin des pubs.
« Pff...râla Odd. Encore et toujours des pubs ! C’est saoulant ! Si au moins c’étaient des pubs sanglantes, je dis pas, mais là ...pour voir : «Le nouveau film où Migraine Farmer est vedette sort le 5 août ! »merci bien ! Au secours...
-Arrêtes de râler, il va arriver ton film chéri !cingla Ulrich.
-Hohhh, tu peux parler, mais toi, tu peux au moins t’occuper pendant les trucs barbants ! Vous pouvez vous bécoter, mais moi, à moins qu’il n’y est une super nana à coté de moi, c’est râpé !(par curiosité, Odd jeta tout de même un coup d’œil à coté de lui. Mais il n’y avait qu’une vieille mémé.)
-Tiens, le voilà ton film !fit Yumi gênée, pour changer de sujet.
-COOL ! dit Odd.(pendant qu’il regardait l’introduction, déjà captivé)
-T’avais pas l’intention de me bécoter, rassure moi...?s’inquiéta Yumi, à voix basse.
-Heu, non, c’est pas vraiment mon genre. répondit Ulrich. Mais, au fait, et notre soirée tout les deux ?
-Ho, oui, c’est vrai, je l’avais oubliée. Bon écoutes, à la fin du film, on se barre, ok ?
-Tu sais, je préfèrerais tout de suite. J’aime pas tellement ce film.
-Ha ?Parce que tu l’as déjà vu ?
-Oui et non...disons que c’est Jérémy qui a « empreinté une copie » pour Odd sur Internet ! Et donc, corvée de film saignants à regarder tout les soirs, pour moi!
-Bon, alors allons y. J’espère que Odd ne serra pas vexé . Et surtout qu’il ne le remarquera pas.
-Ouais, allez. »Yumi et Ulrich se levèrent discrètement et se baissèrent pour ne pas être vus. Ils sortirent silencieusement de la salle et partirent du ciné.
Il commençait à faire nuit. Yumi appela ses parents pour les prévenir qu ’elle ne reviendrait pas avant 10h00.
« Alors ?demanda Aelita.
-Alors, ça n’avance pas d’un poil. répondit le petit génie.
-Mais qu’est ce qu’il te manque ?
-Un code, tu sais bien ! Mais il faut que je bug le système.
-Ha oui, excuses-moi. Heu...Jérémy...je voulais te dire...sur Lyoko, au moment de ma dévirtualisation, j’ai ressentit comme une présence...oui, comme une présence maternelle. Je sais pas pourquoi, mais je sentais que ma mère m’appelait, à l’intérieur de moi même...
-Bizarre ça...Tu crois...tu crois qu’elle serait prisonnière elle aussi ? Dans une autre prison numérique séparée de celle de Franz ?
-Je sais pas...enfin bref, le plus important, c’est le programme de débogage ! Continuons.
-Bon, il me faudrait défragmenter le générateur de pulsions numériques de ...
-Mais tu l’as déjà fait !
-Ha oui, c’est vrai ! Pff...marre !
-Laisse moi essayer. De toute façon, ça fait une heure que tu bosse la dessus sans faire de pauses. Reposes-toi deux secondes !
-Tu es sure ?
-Mais oui. Fais moi confiance. »Jérémy sauta du fauteuil ce qui laissa la place libre à Aelita. Elle y monta et tapa des données. Jérémy l’observa et sourit, satisfait. Aelita était vraiment douée.
Ulrich prit timidement la main de Yumi. Ils marchèrent longtemps sans un mot. Soudain, brisant le silence :
« Tu m’en veux pour le coup de l’évanouissement ?chuchota Yumi.
-Mais non. Pourquoi je t’en voudrait ?(personne n’osa parler, de peur de tout gâcher)
-Pourquoi on en est là ? fit tout à coup Yumi, en s’arrêtent de marcher.
-Hein ?Mais de quoi ?(Ulrich se sentit mal)
-Pourquoi on est pas sortit ensemble avant ?(Yumi le retint d’avancer et le regarda droit dans les yeux.)
-Heu...(Ulrich sourit)Parce que je suis trop timide et toi trop courtisée.
-Ha ?Et pourquoi on s’embrasse pas ?
-Pareil. Enfin je crois.
-Cette discussion ne rime à rien. Ce sont les gestes qui sont utiles, on les retient bien mieux, tu sais.
-Qu’est ce que tu insinue ?
-Tu le fais exprès ? »Yumi prit un air exaspéré, Ulrich grimaça, il savait en fait très bien de quoi elle voulait parler. Mais il n’osait vraiment pas. Cependant, s’il ne le faisait pas, cela gâcherait la soirée. Alors, il prit son courage à deux mains, rejeta sa timidité, et se lança.
Il passa ses mains autour de la taille de Yumi.(elle fit de même)Et bien sur, il l’embrassa longuement. Yumi poussa un petit gémissement de bonheur. Les deux amoureux restèrent ainsi, heureux.
Tout à coup, Jérémy écarquilla les yeux. Il hurla. Aelita se retourna et lui demanda ce qu’il y avait. Il lui répondit qu’elle venait de trouver la solution pour le programme de bug ! Elle fronça les sourcils, l’air interrogateur. Alors il lui montra.
Elle sourit jusqu’aux oreilles. Elle lança un joyeux : « YOUHOUHOU ! », puis se jeta dans les bras de Jérémy. Elle l’embrassa tendrement et longuement sur la joue. Il rougit comme une pivoine.
Odd ne s’aperçoit l’absence de Yumi et Ulrich qu’à la fin du film. C’est alors qu’il remarqua le texto que Yumi lui avait laissé.
Sur l’écran du portable se refléta Odd, qui sourit de toutes ces dents : il est heureux pour ses deux amis ! Alors il ne cherche pas à les déranger, et se rend directement au collège ; de toute façon, il est déjà très tard.
Arrivé à son bahut, il se dirige vers sa chambre. Seulement voilà : lorsque il rentre, Ulrich est occupé avec Yumi : ils s’embrassent tendrement sur son lit !
« Hé ! Ca c’est un peu fort ! rit Odd. En plus sur mon lit !(il prit un air autoritaire)
-Odd !? Mais qu’est ce que tu fout là ?fit Ulrich, prit au dépourvu.(les deux tourtereaux se redressent sur le lit)
-Ben le film est finit depuis un quart d’heure.(ils se relevèrent)
-Ok, Odd, tu vas gentiment partir faire un tour dans le parc, hein ? Tu es d’accord, c’est très gentil.(Yumi pousse Odd vers la porte)
-Mais je veux pas ! C’est quand même MA chambre !(Yumi le foudroie du regard)Enfin, si ça te fais plaisir...hihihi...je reviens dans...disons...une petite demi-heure... ?
-Merci Odd. Fit Yumi, d’un ton toujours dur.
-Mais...JE ME VENGERAI !(à ces mots, il s’en va en courant)
-On verra ça !le nargua Yumi. Maintenant Ulrich... »La porte se referma sur ces paroles inachevées. En tout cas, pour mes oreilles, celles qui vous retransmettent la scène qui se passait à ce moment là , dans mon imagination, c’est tout ce qu’elles entendirent. Mais je peux vous dire, si vous me promettez de ne le répéter à personne...non, je ne le dirais pas, ça vous gâcherai tout !
« Jérémy, dis-moi pas que c’est pas vrai ! On a trouvé ! C’est trop mortel!
-Oui ! C’est trop bien ! Gégaméga bien !
-J’y vais tout de suite !
-Non, Aelita, tu sais bien que c’est dangereux ! Xana peut faire rappliquer ces bestioles n’importe quand !Et si ça se trouve, c’est un piège ! Il a voulut t ’attirer seule sur Lyoko pour te tuer, ou peut-être pour...
-Jérémy, s’il te plait...(Aelita fait une moue attendrissante)
-Non, Aelita, je ne céderais pas, car c’est pour ton bien. Tu ne...(il pâlit)écartes-toi...de moi...(Aelita s’approcha encore de lui)Tu veux me faire tomber, c’est ça ? Dégages, dégages, dégage ! Mais arrêtes je te dis ! Tu veux que...(Elle l’embrasse sur le front)Puis ce que c’est comme ça, on s’en va ! (Elle le supplie du regard)Oui on s’en va, il est déjà très tard, c’est l’heure de dormir ! (Elle l’embrasse encore)Mais ma parole, c’est du chantage ! J’en ai marre ! On y va, un point c’est tout. »à ces mots il se lève et entraîne Aelita dehors. Aelita, loin d’être vexée, rit et le suis docilement vers le collège. Elle lui tourne autour en sautillant, très souriante. Jérémy la suit des yeux, perturbé. Il se demande ce qu’elle mijote encore.
« LAISSEZ MOI ENTRER !
-Yumi, je crois que tu peux ouvrir à Odd maintenant, ça fait une heure que...
-Mais c’est ouvert ! Je bluffait tout à l’heure.
-HA BAH C EST PAS TROP TOT !Mais qu’est ce que vous foutez ?
-Ben, on révise, ça se voit pas ?râla Yumi.
-Je croyais que vous enfin...que vous...
-Non mais, tu crois qu’on est des obsédés ! s’énerva Ulrich. Je te signale qu’on a un contrôle de bio demain ! Le dernier de l’année d’ailleurs...plus qu’une semaine ! Et après on est libres !
-Ha bon on a un contrôle de...LIBRES ?!OUAIS !
-Ouais, mais moi, je passerai en seconde l’année prochaine...et je vous verrai plus ! Et puis...je...chuchota Yumi.
-On trouvera bien une solution !fit Odd.
-Non, on peut pas, y’a rien à faire... »Yumi détourna la tête, mais ces amis purent apercevoir des larmes couler sur ces joues et perler ces longs cils noirs. Puis tout à coup, elle se retourna, et fit mine de rien. Ulrich la prit par les épaules lui dit qu’il la raccompagnait chez elle. Quant à Odd, il alla se coucher, tout simplement, sans prendre le temps de réviser...pas étonnant !
Aelita, toujours sautillante, prit Jérémy par les bras et valsa avec lui sur le trottoir : elle était si heureuse ! Jérémy se laissa emporter par cette danse tourbillonnante et lui sourit.
Ils passèrent devant un photomaton. Aelita supplia Jérémy de prendre une photo. Il sortit alors une petite pièce de sa poche . Ils entrèrent et Jérémy introduisit la pièce dans la fente prévue à cet emploi. Aelita sélectionna le mode « 4 photos » et prit la pose, c’est à dire qu’elle s’assit sur les genoux de Jérémy et passa ses bras autour de son coup. Puis ils se tournèrent vers l’objectif et tirèrent la langue. La deuxième photo fut Jérémy avec les oreilles d’ânes, la troisième fut Aelita qui faisait des yeux blancs, et la quatrième...ho, la quatrième fut bien spéciale...
En effet, Aelita s’était rapprochée trop près de Jérémy et l’avait regardé fixement. Elle avait posé sa main sur son torse. Lui avait donc rosi, et la photo donnait donc...deux entichés rougissants.
Quand Jérémy sortit récupérer la photo, Aelita se précipita sur ces talons. Lorsque qu’il la vu, il rit nerveusement. Alors Aelita tenta de lui prendre. Mais il la percha en haut, (n’est-ce pas un pléonasme ?)et Aelita ne pu l’atteindre. Démarra alors une petite guéguerre pour attraper la photo, je vous passe les détails. Mais à un moment, Aelita se retrouva penchée sur Jérémy, les bras tendus par dessus les siens, prêts à saisir la photo, et leurs deux visages très près l’un de l’autre...Inutile de vous préciser qu’il rougirent comme des pivoines. Mais cela dérailla.
Aelita embrassa Jérémy tout doucement, et délicatement, elle lui retira la photo des mains.
Jérémy sentit que tout son corps se relâchait . Il ne put prononcer un mot, et voyant Aelita si joyeuse, se fit un devoir de faire bonne figure. Il fit mine que tout allait bien, mais il n’était pas très bon comédien.
« Je suis ponctuelle, pour une fois. Fit remarquer Yumi à sa mère, quand elle lui ouvrit la porte. Il est 10 heures pile.
-Ha, oui. Mais qui est ce jeune homme ? Je ne le voit pas dans l’ombre. Approche ! (Ulrich fit un pas en avant)Ha, c’est toi Ulrich. Tu en fait un tête, je ne vais pas te manger, tu sais ! Alors vous étiez donc tous les deux...
-Maman, je sais ce que tu vas dire, mais...
-Non, tu n’en sais rien. Et puis d’abord, entrez tous les deux, vous allez attraper froid.
-Mais, madame, (en entrant avec Yumi) vous ne me jetez pas dehors ?
-Mais non voyons! Quelle idée ! Je suis très heureuse que ma Yumi est un petit ami, si c’est ce que tu veux dire !
-Maman !(les deux amis rougirent)
-Yumi, c’est bon, fit la mère de Yumi, j’en suis passée par là aussi ! Je sais ce que c’est l’amour fou...enfin...(elle rougit aussi)venez donc vous asseoir ! Alors, dites-moi, qu’avez-vous fait ce soir ?
-On est allés, au cinéma...et, heu...on a...enfin...bégaya Ulrich.
-Je vois...rit la mère. Va, je comprend, pas la peine de me décrire.
-Maman, tu es sûre que tu vas bien ?
-Bien sûr pourquoi ?
-D’habitude, tu m’aurait trucidée...ça sens le coup fourré...
-Non, je t’assure ! C’est que...voilà , je suis heureuse parce que...Hiroki à eut sa première bonne note ! Enfin, la meilleure note de sa vie !
-En quoi ? interrogèrent Ulrich et Yumi.
-En dictée. Il a enfin eut la moyenne ! Et beaucoup plus que la moyenne ! Il a eut 16 !!!Tu te rend compte Yumi ?
-Ca sens les anti-sèches... »souffla Yumi à Ulrich.
La mère de Yumi fronça les sourcils. Visiblement, elle avait entendu et un doute s’emparait d’elle. Alors son expression se durcit :Elle était vexée. Elle se leva très calmement et se dirigea vers l’escalier. Elle hurla « HIROKI, VIENS ICI TOUT DE SUITE ! »et voyant qu’il ne venait pas, elle monta en maugréant.
Yumi pouffa de rire, et Ulrich sourit en coin. Puis ils se regardèrent .Leur soirée avait été géniale, ils avaient même révisés un peu, et mieux encore :plus ils étaient ensemble, plus ils s’appréciaient ! Ils se prirent tendrement la main, et se rapprochèrent l’un de l’autre...Mais soudain apparut...MR HISHIYAMA !
« Pris sur le fait !!!Yumi, explique-toi !(Les deux amoureux sursautèrent.)
-Papa ?!Mais...mais...(Ils se relevèrent, très gênés.)
-Il n’y a pas de MAIS ! Alors, j’attend ton explication, jeune fille ! Alors ?! Très bien, tu ne veux rien me dire ? Et toi, jeune homme, tu pourrais me fournir une explication ? Non ? Très bien, Yumi tu est punie ! Privée de sortie pendant 1 mois !
-Monsieur ! s’exclama Ulrich. C’est de ma faute...elle...
-Non, non Ulrich...chuchota Yumi.
-C’est moi qui ai voulut l’embrasser, continua Ulrich, contre se volonté. Et d’ailleurs, si vous n’étiez pas arrivé, elle m’aurait foutu une gifle. Alors ce n’est pas elle qu’il faut punir.
-Hé bien au moins, tu es sincère, file, et que je ne te revoie plus tourner autour de Yumi ! Ne rentre plus jamais dans cette maison !
-Non, c’est pas vrai ! » hurla Yumi.
Mais ses paroles restèrent sans effet. Son père se détourna d’un air entendu, et partit vers sa chambre. Ulrich sourit à Yumi, avec un des ces regard qu’on oublie pas : Un regard légèrement humide, mais compréhensif ; triste, mais plein de tendresse ; sombre, mais si beau...Puis il se détourna , laissant Yumi désemparée, et ...célibataire.
Jérémy raccompagna Aelita jusqu’à sa chambre. Ils étaient très gênés, et n’osaient prononcer un mot. Aelita ouvrit sa porte. Comme elle ne savait que dire, elle demanda.
« Alors, demain, on se rejoint devant le self à 6h00 ?
-A 6 heures ? Mais on va pas pouvoir se lever !fit Jérémy.
-Oui, mais c’est plus urgent que tout, ce qui nous arrive ! Il faut se dépêcher, le plus tôt sera le mieux. Si tu m’avais écouté, aussi ! On l’aurait fait ce soir !
-Commence pas. C’est pour ton bien, et tu le sait.
-Oui. Pardonne-moi. » Elle l’embrassa tendrement mais passionnément , tout en caressant ses beaux cheveux blond d’or. Quand Jérémy fut captivé par ces doux baisers, Aelita voulu le tirer vers l’intérieur de sa chambre. Jérémy ne chercha même pas à résister. Elle referma la porte à clef derrière elle, et plaqua Jérémy sur son lit. Elle l’embrassa encore.
Soudain, Jérémy déclara :
« Hé, mais c’est moi le mec, non ?!
-Ouais. Prouve le moi.
-C’est pas moi qui devrait t’embrasser ?
-Vas-y...Si t’es un vrai mec ! »
Piqué au vif, Jérémy roula sur le lit, de sorte que ce soit lui qui soit sur elle. Ils recommencèrent à s’embrasser tendrement. Ils finirent par s’endormir, Aelita roulée en boule dans les bras de Jérémy.
Xana sursauta : voilà la solution ! Il scruta de ces yeux mi-numériques mi-humains les bâtiments se trouvant proche de lui, en dessous. Non, non, non, non, et non. Aucun ne sera utile pour son projet. Il se demande quelle structure lui serait essentielle pour son plan. Peut-être...le complexe prétro-chimique ! (ça ce dit bien comme ça ??)Il plongea à la verticale, perçant les multitudes de couche de nuages cotonneux. Il avait tellement rêvé de faire ça quand il était jeune...Jeune ? Rêvé ? Mais que racontait-il ? Il perdait la tête ! Pourquoi ces mots lui étaient-t-ils venus à l’esprit ?Quoi qu’il en soit, pas de temps à perdre.
Chapitre 6 : Une vision du passé qui en dit long...
Jérémy et Aelita se réveillèrent tôt ce matin-là . Plus tôt que le réveil-radio de Aelita ne l’avait prévu. En effet, la présence de l’autre les surprenaient.
Jérémy se demandait ce qu’était la chose à la peau si douce et aux cheveux soyeux roulée au creux de ces bras.
Quant à Aelita, elle se demandait qui l’enlaçait si tendrement, et qui lui caressait si affectueusement les cheveux.
Alors ils ouvrirent les yeux en même temps. C’est là qu’ils se virent. Ils ne comprirent pas tout de suite où ils étaient et pourquoi ils étaient ensemble, et ils hurlèrent ! Ils bondirent hors du lit et se toisèrent...« Pervers ! » firent ils en même temps. Mais quand la mémoire leur revint, et qu’il se reconnurent(ils n’avaient pas les yeux en face des trous !) ils s’embrassèrent passionnément en guise de bonjour. Ce n’est qu’après qu’il réalisèrent qu’ils avaient passé la nuit ensemble ! Ils ne s’étaient pas lâchés d’une semelle depuis hier !
Ils se levèrent (alors qu’il n’était que 5h00 !)et filèrent en vitesse à l’usine, en évitant de se regarder, car ils étaient affreusement embarrassés (encore !)pour tout à l’heure. Comment avaient-ils pu s’embrasser autant !?
En chemin, ils songèrent à appeler les autres, mais les réveiller serait si affreux...surtout pour Odd, qui ne manquerait pas de leur faire la peau ! Alors ils se dirent qu’ils attendraient au moins 6 heures. Mais que faire pendant une heure ?
« Voilà . déclara Jérémy. On y est. Maintenant, qu’est ce qu’on fait ?
-Ben..je voulais savoir un truc...je voudrais enquêter en quelque sorte, pour savoir pourquoi j’ai ressenti la présence de ma mère sur Lyoko. Tu sais, je t’en avais parlé...la présence que j’avais ressentie lors de la dévirtualisation. Je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’elle est là bas, enfermée et maltraitée...
-Ok, si ça te fait plaisir, on va chercher un peu.
-Merci. Bon, commence à regarder si...
-Je vais te laisser les commandes, ça sera plus simple.
-Encore merci.
-Tu va regarder quoi exactement ?
-Ben...si je détecte une présence humaine ou moitié-humaine sur le cinquième territoire. J’avais l’impression qu’elle m’appelait, qu’elle me suppliait de lui venir en aide...tu sais, ça m’a fait peur. Et puis, tu comprend, si ma mère est vraiment vivante...
-Allez, va, on en a vu d’autres, t’en fait pas.(il lui prit gentiment la main.) Heu...(rougissant)je crois qu’on peut les appeler maintenant. Mais il va falloir :
-soit qu’on fasse tous très vite,
-soit qu’on sèche les cours,
-soit qu’on invente une excuse bidon,
-soit on fera un retour dans le temps, en dernier recours.
Allo ? Ulrich ?Venez tous à l’usine, on va voir pour Franz. Non, je ne suis pas taré. Oui, je sais que je te réveille à 5h30 du mat’. Oui je sais que tu va me tuer, malheureusement. Ok. Quoi ? Pourquoi Yumi pourra pas venir ? Sinon elle aura encore des ennuis avec le dirlot ? Ha, ok, je pige. Bon, bah, viens juste toi et l’endormi de service. Désolé, encore une fois.
C’est bon Aelita, ils arrivent le plus vite possible.
-Reremerci.
-Tu sais, si tu veux vérifier les dernières pixélisations faites, enfin, celles faites ils y des années, tu devrait aller dans ce programme. C’est plus rapide. Mais pourquoi tu veux vérifier les pixélisations ?
-Pour voir si ma mère ou mon père se sont virtualisés un jour ou l’autre. On ne sait jamais. Et au fait, rereremerci pour l’astuce.
-Mais Xana aura brouillé les signaux, tu ne pourra pas forcément voir. Alors utilise le débrouilleur d’impulsions numériques modérées , synchronisées ou anodines.
-Merci une 4e fois. J’en ai mare de devoir te dire merci. Arrêtes de m’aider !
-Hé, y’a un signal ! Là !
-Merci pour la dernière fois.(elle l’embrasse à nouveau , passionnément, sur la bouche)
-...(il reste figé sur place un instant)
-Ca alors ! Plusieurs personnes ont été matérialisées dans le 5e territoire, cette année là ! C’est bizarre ! Un ADN inconnu !! Un corps matérialisé il y a très longtemps...Incroyable...mais il n’est plus sur Lyoko ! Apparemment, elles se sont volatilisés. Hé ! Mais le programme m’indique que cet ADN à des ressemblances avec le mien ! C’est peut-être ma mère ! Non...c’est pas possible...ça doit être un bug. Ha, encore une piste...Encore un ADN ressemblant au mien ! Un corps, le corps de mon père ! Cette fois, c’est sur, il est sur Lyoko, il s’est bien virtualisé ! Encore ? A nouveau un ADN proche du mien ?! Qui c’est ça ? C’est quand même pas...MAMAN ! C’est ma mère, je le sais !
-C’est vrai, tu crois ? Mais dans ce cas, si c’est elle, qui était la première des trois personne que tu as trouvé ? Un autre membre de ta famille ?
-Ca doit être un bug. C’est pas possible.
-Peut-être, ou...peut-être pas ! Encore un mystère !
-Salut...grogna Ulrich.
-J’te hais...marmonna Odd en guise de bonjour.
-Hé ben vous voilà ! fit Aelita. On fonce sur Lyoko !
-Ouais, on sait, même qu’on a du se lever à OUAHH...(bâillement)
-En route, les grognons ! Déclara Jérémy. On a un Franz Hopper a libérer ! »
Odd, Ulrich et Aelita descendirent à la salle des scanners . Jérémy entama la procédure habituelle pour les virtualiser. Cependant, il atterrirent directement dans l’aréna, ce qui les étonna.
« Jérémy , pourquoi on est déjà dans l’aréna ?l’interrogea Odd.
-Ben je trouve comment vous éviter de vous fatiguer,(et toi je t’évite de vomir) et toi, tu râles?!Grogna Jérémy.
-Non, c’est pas ça, c’est juste que je me demandais pourquoi...
-Et comment t’as fait ça ? demanda Aelita, intéressée.
-Ben j’ai pensé...quand Xana s’était « déguisé » en Franz, la dernière fois, il vous avait transféré directement dans l’aréna, c’est bien ça ?(voir épisode « Franz Hopper ») Et bien je me suis dit que je pourrais retrouver le code qu’il a utilisé, et j’ai réussi. Voilà .
-Bravo Jérémy. On doit désactiver le compte à rebours, c’est ça ? continua Aelita.
-Oui oui. Et le bouton est...commença Jérémy.
-Juste en face. Acheva Ulrich.
-Allons-y. » compléta Odd.
Ils foncèrent vers le bouton et se disputèrent pour savoir qui appuierait dessus. Ce fut Ulrich qui gagna, et il appuya d’un geste ferme sur l’interrupteur. Celui-ci s’enfonça dans la paroi et y disparut. La salle se modifia, et devint toute plate. Des murs s'enfouirent dans le sol.
Ils suivirent les conseils de Jérémy, et arrivèrent à nouveau devant la grande sphère bleutée. Aelita s’avança, mais Odd l’arrêta d’un geste autoritaire, et passa devant : il voulait tester.
Jérémy vit apparaître l’écran qui demanda le code. Il activa son programme de bug. La fenêtre tremblota, sembla hésiter, puis tout à coup, le code s’afficha tout seul : Ana.
Jérémy bondit de joie et dit à ses amis :
« Ca a marché ! Vous voulez savoir ce que c’est le code ? Pour tout vous dire, je ne l’aurait jamais trouvé. Je sais pas quel rapport il a avec Franz, mais il est simple. Et bizarre. Je...
-Accouche ! hurlèrent les trois voix à l’unisson .
-Bon ok, ça va ! C’est « Ana ».
-Ana...murmura Aelita. Mais qu...Haaaa... »Aelita se prit la tête à deux mains et gémit : une vision.
Elle se revit dans le passé dans une maison à la montagne, dehors, en compagnie de sa mère et de son père. Elle faisait une bataille de boule de neige avec Franz. Et sa mère les regardait en riant. Mais un détail la choqua : sa mère était enceinte ! Tout à coup, cette dernière gémit. Elle se massa le ventre, mais rien n’y fit. Elle grimaça puis hurla : les contractions se faisaient de plus en plus fortes !
Franz sursauta et s’affola. Il téléphona aux urgences et patienta avec sa femme. Aelita les observaient en silence, mais elle voyait bien qu’il se passait quelque chose. Trop petite pour comprendre, elle ne savait pas pourquoi sa mère avait un gros ventre et pourquoi elle avait tant mal. Mais elle ne supportait pas de la voir souffrir, et de voir son père si anxieux.
Elle serra son doudou Mister Pück dans sa mais gauche. Elle ferma les paupière et se crispa, ces lèvres tremblèrent, et tout son corps frissonna. Ces yeux se firent humides, et des larmes coulèrent le long de ses joues.
Soudain, on frappa à la porte. Un grand homme en blanc. Deux. Trois. Un grand « hamac ».(selon Aelita)Des couvertures. Un camion dans l’allée. Sa mère fut déposée sur ce brancard et Franz Hopper prit Aelita par la main. Tous deux montèrent anxieusement dans l’ambulance...
Chapitre 7 : Papa!
Odd et Ulrich accoururent vers Aelita et l’aidèrent à se relever. Sur terre, Jérémy était dans tous ses états :
« Mais que ce passe t-il à la fin ?!s’énerva t-il.
-Rien de grave Jérémy. S’empressa de répondre Odd.
-Rien de grave ? Comment ça rien de grave ? braille le blondinet à lunettes. Qu’est ce qu’il c’est passé, qu’est ce qui lui est arrivé ?!
-J’ai eu une vision. Rassura Aelita.
-Une vision ?demanda Jérémy. Une vision de quoi ? Du passé ? De ton père ? De Lyoko ? De Xana ?
-De toute ma famille.
-Ha...fit Jérémy. Excuse-moi.
-C’est pas grave. Souffla Aelita.
-Bon, on y va dans cette bouboule ? commença à s’exciter Odd. Je veux aller à l’intérieur pour bouler et...
-Odd, tu sais que t’es niveau maternelle, là ?grinça Ulrich.
-Bon, Jérémy, on rentre ou quoi ? questionna Aelita.
-D’abord t’es pas capable de comprendr...enfin de bouler comme moi ! Toi, de toute façon, monsieuuuuur Ulrich, tu n’as aucun originalité, la preuve : Tu es toujours habillé pareil ! Autre exemple : ça fait 3 ans que tu essai de sortir avec Yumi et que tu remballe Sissi ! Toujours les même filles ! Aucune originalité !
-Et toi, parlons-en, riposta Ulrich, tu ne tiens pas deux jours avec la même fille, et pourquoi ? Parce que tu les bassine toutes(je tiens ça de Heidi) et que t’embrasses comme une buse (je tiens ça de Claire), que tu fais des blagues à deux balles(je tiens ça de Magalie) que tu...
-Ca va, c’est bon, j’ai compris, ferme-la !clama Odd. Pas la peine de vanner autant ton meilleur pote !
-Ok, ok. Fit Ulrich.
-BON ON Y VA ?! râla Aelita.
-OUAIS ! répondirent les deux vanneurs à deux balles sur le même ton.
-Faites gaffe quand même quand vous rentrerez, les alarma Jérémy, Xana a peut-être laissé des montres dedans ! Alors Odd, passe en premier. »Odd hocha la tête et entra prudemment . Il leur fit signe que tout allait bien, alors ils entrèrent tous, précautionneusement. A salle était une vaste coupole comme posée sur le sol, de l’intérieur, ses murs n’étaient plus des données, mais des murs blancs cassé. Le sol était d’un bleu clair, et crissait sous leur pas. Au centre se trouvait une chaise en « glace » et dessus reposait un silhouette affaissée. Elle portait de vieux vêtements, semblait-il, avait les cheveux gris et des lunettes opaques. Aelita s’avança lentement et chuchota :
« Papa ?...C’est toi ?
-...
-Papa, c’est Aelita, ta fille...HA ! »
La silhouette c’était relevée d’un seule coup, elle avait scruté Aelita derrière ses lunettes.
L’homme enleva son chapeau et baissa un peu son écharpe. Et tout le monde pu voir qui il était : C’était bien Franz Hopper, en chair et en os , mais un peu plus vieux que dans les visions de Aelita. Il sembla éberlué. Puis un sourire s’afficha sur son visage. Il tendit ses bras grands ouverts à Aelita. Bizarrement, celle-ci s’y jeta et ils se serrèrent très fort.
Plein de tendresse envahi le cœur de Aelita. Enfin le voilà , son père, le vrai ! Enfin elle retrouve sa famille ! Enfin elle peut ressentir une présence paternelle réconfortante ! Enfin elle est heureuse !
Les deux amis regardent la scène avec attendrissement. Je vais aussi vous dire : Même Odd versa une petite larme !
Jérémy, lui aussi, avait comprit ce qui se passait, et se réjouissait ! Non seulement il était heureux pour Aelita, qui avait enfin trouvé un membre de sa famille et pour Franz lui même, mais il était heureux aussi parce que Franz allait les aider à se débarrasser de Xana !
« Allez, viens Papa, on rentre sur terre !s’enthousiasma Aelita.
-Ravi de vous rencontrer monsieur ! firent Ulrich et Odd en même temps.
-Ravi aussi !leur répondit -il. Nous allons sur terre, vraiment ?questionna Franz. Alors je suis vraiment libéré, cette fois ? Et toi, Aelita, ta s...Enfin, XANA, ne t’as pas embêté depuis qu’il s’est échappé de Lyoko ?
-Ben non, Xana n’a toujours pas lancé d’attaques. C’est étrange d’ailleurs...Je me demande ce qu’il fabrique ! Il veut encore nous faire un coup fourré, je parie.
-Hum...fit Franz, pensif.
-Au fait, je t’ai pas raconté : On a cru que Xana avait attaqué la terre, hier, alors que non !rit Aelita. En fait il y avait un avion qui survolait la ville, et qui allait larguer une bombe, et on ne savait pas qui c’était. Y’avait même des rumeurs qui disaient que c’était une puissance maléfique -d’où le quiproquo- et le terroriste s’amusait à diffuser des messages pour faire peur aux gens. Mais c’était pas Xana, comme on l’a cru. Et oui, en fait, c’était(pourquoi je dis toujours c’était ?)un homme qui s’appelle Ben Ladane . Il est en prison, maintenant. C’est marrant ,non ?
-Je n’ai pas tout bien comprit, sourit Franz, mais heureusement que Xana ne vous a pas causé de tord. Dis moi Aelita, dès qu’on aura un peu de temps il faudra qu’on parle de plein de choses...
-Ben, dès qu’on sera sur terre . Et au fait je n’est pas fait les présentation ! On les fera sur terre aussi. (en sortant de la sphère)Jérémy, tu nous ramène ? On a Franz Hopper !C’est génialissime!
-OUAIS ! Ok, je vous ramène ! A tout de suite !s’écria Jérémy.
-Aelita, celui qui est aux commandes - Jérémy, c’est ça ?- il sait ce qu’il fait ?
-Mais oui papa. C’est même lui qui m’a ramenée sur terre et qui a trouvé le secret de la virtualisation ! D’ailleurs ça devrait marcher pour toi aussi. Alors ne t’inquiètes pas. C’est un petit génie de l’informatique, tout comme toi. En plus, il est super sympa !
-Et bien il a l’air d’être tout à fait charmant ce garçon, tel que tu me le décris !(Aelita rougit)
-Vous ne savez pas à quel point...rirent Jérémy et Odd. Ti a mo, Ti...aaaa mo. Ti a mo, ti...aaaa mo...chantonnèrent -ils.
-Odd, Ulrich ! C’est pas marrant ! Pourquoi vous chantez ça ?!s’énerva Aelita.
-Ho, pour rien... »fit Ulrich, le sourire en coin.
Franz, Odd et Ulrich se regardèrent d’un œil complice. Franz sourit. Puis son corps commença à se dématérialiser, ainsi que celui de Aelita. Quelques instants plus tard, ce furent Odd et Ulrich qui commencèrent à s’effacer.
De retour sur terre, Aelita se précipita hors du scanner. Elle chercha du regard le second scanner actif. Elle le repéra par l’éclat incandescent qui filtrait entre ses deux portes.
Alors elle s’y précipita et attendit anxieusement tout de même. Et si la matérialisation ne marchait pas pour Franz Hopper ?Ils seraient bien avancés !
Mais le scanner s’ouvrit, et Franz apparut, bien réel ! Il en sortit, et devant le regard interrogatif d’Aelita, il comprit ce qu’elle voulait lui demander.
« Je vais bien, pas de problème.
-Super ! (tournant la tête vers un des autre scanner)Tiens, voilà les autres ! Viens papa, on monte voir Jérémy ! Tu vas enfin connaître ton sauveur !
-Hé, ho, attendez-nous ! »fit Odd, essoufflé, sortant à peine du scanner.
Ils allèrent tous dans le monte-charges et Aelita appuya sur le bouton. Quand ils arrivèrent en haut, Jérémy faisait les cents pas, et lorsqu’ il les vit, il hurla de joie. Aelita se précipita dans ses bras tellement elle était contente, et ils dansèrent gaiement. Alors Odd et Ulrich chantonnèrent... « Ti a mo, Ti...aaaa mo... » Gênée, Aelita lâcha Jérémy, et celui-ci se
précipita vers Franz Hopper.
« Alors c’est toi, mon sauveur ?demanda Franz.
-Oui, mais vous allez aussi être notre sauveur. répliqua Jérémy. Alors n’en parlons plus. Nous avons besoin de vous : Xana est à présent réel, et je ne sais pas comment l’arrêter ; mais je parie que vous oui !
-Holà , pas si vite mon garçon ! Bonjour, déjà .
-Oui, désolé, bonjour. Heu...ça va ?
-Oui ça va. Je vois que le petit ami de ma fille se soucie de la planète !
-Je ne suis pas son...
-Enfin, trêve de bavardage. Je suppose que vous avez des tonnes de questions à me poser ? Alors allez-y.
-Moi, moi d’abord ! s’excita Odd. Je voudrais savoir...Pourquoi Xana nous attaque , et pourquoi il voulait aller sur terre?
-Et bien, il vous attaque pour...heu...(une lueur de désarroi passe dans ses yeux ; il cherche à dissimuler quelque chose) ben pour que Aelita soit seule fasse aux monstres !
-Pour avoir sa mémoire, ça on le savait !fit Odd. Mais pourquoi ? Je veux dire pourquoi il veux avoir la mémoire de Aelita ?Pour aller sur terre et y faire quoi ?
-Heu...(une lueur d’inquiétude passe à nouveau dans ses yeux.) -Ben tu le sais bien Odd, il veut détruire la terre !s’enquit Aelita.
-Oui, oui, c’est ça.(« Je l’ai échappé belle, ils ont faillit savoir...mais Aelita ne doit pas le savoir. Mais, j’y pense, je pourrais en parler juste à Jérémy...)
-Mais que sont devenus les poursuivants dans les visions ? Et pourquoi s’être virtualisé sur Lyoko avec Aelita ?Que vous est-il arrivé ensuite ?Et pourquoi Aelita a perdu la mémoire de sa vie antérieure?demanda Ulrich.
-Heu...commença Franz. Les poursuivants des visions de Aelita sont en fait des agents du DGSE qui sont en fait des FBI à la française. Ils ont eu vent de mon projet de supercalculateur intelligent qui peut faire des retours dans le passé. Alors ils se sont mis en tête de me voler le projet(ils croyaient qu’il était entre de mauvaises mains)et m’ont poursuivit, moi et toute ma famille. Ensuite je me suis virtualisé sur Lyoko avec Aelita pour leur échapper, car ils auraient fait n’importe quoi pour arriver à leurs fins ; cela devenait dangereux pour Aelita. Je me suis dit que là , nous serions en sécurité. Mais quand nous sommes arrivés, j’ai remarqué que XANA avait créé de lui même 4 territoires en plus de ceux que j’avais programmés. Ainsi que des tours, sûrement pour canaliser toutes ses données. Et le comble : les monstres. C’est eux qui m’ont capturé et enfermé dans le cinquième territoire jusqu’à maintenant. Quant à Aelita, ils l’ont poursuivit aussi, mais elle a réussi se cacher. Mais je crois que la méduse à du lui effacer une bonne partie de sa mémoire. Voilà .
-Mais comment avez-vous réussi à nous contacter par l’intermédiaire de Sissi ? Et comment avez-vous pu activer ces tours depuis votre « cellule » ?s’enquit Jérémy.
-En fait, un jour j’ai essayé d’utiliser ma force mentale pour faire quelque chose. Et j’ai réussi. J’ai envoyer des ondes cérébrales et...je ne peux pas tout vous expliquer. Je n’ai moi même pas tout comprit. Enfin, en tout cas, j’ai réussi à activer une tour...
-Mais pourquoi Xana t’as capturé ?demanda Aelita.
-Je ne sais pas. Il s’est en quelque sorte rebellé. Mais je ne sais pas pourquoi.
-Une dernière question...s’informa Aelita. Qu’est devenue ma mère et ma famille ? »
Chapitre 8 : Le secret de Franz Hopper.
Yumi se réveilla avant que son réveil ne sonne. Elle était en avance, et elle n’entendait pas un bruit dans la maison, signe que personne n’était encore levé. Elle jeta un coup d’œil à son réveil : 6h00.
Elle s’assit sur le rebord de sa fenêtre et regarda le soleil se lever. Elle aimer laisser son esprit vagabonder au rythme de son cœur. L’horizon, déjà , se colorait de rouge, virant au orange, puis au jaune d’or. Les nuages prenaient une teinte rose et orangée. Le vent soufflait dans les arbres, secouant les branche verdoyantes. Elle ferma les yeux. Ses pensées allaient à Ulrich . Un instant, elle cru sentir sa main effleurant la sienne, puis ses lèvres chaudes sur les siennes, et ses bras autour de sa taille. Elle cru entrevoir son visage, ses yeux d’un marron profond et sombre, où elle aimait tellement se perdre ; ses cheveux sauvages et bruns qui lui donnaient un air farouche, sa peau, si douce à caresser...
Elle aurait tant aimé qu’il soit là ! Mais la scène d’hier lui revenait déjà en mémoire. Les mots prononcés par son père rebondissaient dans sa tête en résonnant. Mais là n’était pas le pire. Non, le plus affreux, c’était la vision d’Ulrich lui jetant un dernier regard. Et surtout ses yeux, si beaux, mais si pleins de sentiments, qui lui avaient fait comprendre ... que c’était fini. Il ne voulait pas lui causer d’ennui avec son père, et puis il avait prit ses paroles très au sérieux.
Elle avait essayé de lui dire que son père parlait la langue de bois, qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait...mais Ulrich avait éteint son portable.
Pourquoi avait-il menti à son père ? Pour se faire sermonner à sa place. C’était si beau pour Yumi...une telle preuve d’amour...Mais maintenant, c’était fini.
Yumi s’effondra et éclata en sanglots.
C’est alors que la porte s’ouvrit. Hiroki entra sans prévenir. Mais lorsqu’il vu les corps de sa sœur, secoué de sanglots, il se précipita vers elle pour la consoler.
« Yumi...qu’est ce qu’il se passe ? demanda t-il gentiment.
-Tu...tu ne peux pas comprendre...c’est...trop conpli...compliqué...sanglota t-elle.
-Yumi...ma sœurette...c’est à cause du dessin que j’ai fait de toi où t’avais une crotte sur la tête, c’est ça ?
-Non...
-Alors c’est à cause de Ulrich...c’est ça...
-Fous moi la paix avec ça !
-Mais...je veux simplement t’aider...
-Snifff...
-S’il t’a fait du mal, je vais le...tuer ce sale mec...
-Non, c’est papa...il...tu peux garder un secret ?
-Oui. Pour une fois, je te le jure. Croix de bois...
-C’est bon. C’est que...snif...il veux plus que je vois Ulrich. Et c’est mon meilleur ami, tu comprend ?
-T’inquiètes, je le dirais à personne que tu l’aime...
-HIROK...
-Mais avoue-le à la fin ! C’est vrai quoi ! Tu l’aime et alors ! Moi aussi j’aime quelqu’un ! Oupss...
-C’est qui ?
-Heu...(hésitation)...Marguerite...
-Ha ! Je le savais ! Hiroki est amoureux, Hiroki est amoureux !Hir...
-Hé ! C’est pas du jeu ! Toi tu m’engueule quand je le fais, mais toi...(Yumi avait retrouvé le sourire et partit déjeuner.)Voyons le point positif : au moins j’ai redonné le sourire à ma sœur...ha...qu’est ce qu’il ne faut pas faire quand on a une grande sœur AMOUREUSE...mon dieu... »
« Mais enfin, pourquoi tu ne veux pas lui dire ?!fit Jérémy.
-C’est..c’est trop compliqué pour elle. répondit Franz.
-Mais enfin, elle a bien le droit de savoir !Tu ne te rend pas compte ?!Elle a passé la moitié de sa vie sur Lyoko, à errer, cherchant quelqu’un pour l’aider. Et quand elle est arrivé sur terre, elle t’a cherché sans répit...Jusqu’à maintenant ! Elle a bien le droit de connaître ses origines, de savoir qu’est devenue sa famille !
-Tu ne peux pas comprendre...si je lui disais...elle...elle...d’abord, elle pleurerait toutes les nuits, et puis...elle m’en voudrait à mort. Chacun a ses secrets !
-Dis le au moins à moi !A deux, on pourrait trouver une solution !
-Bon, écoute, la seule chose que je peux te dire, c’est que j’ai retrouvé le dossier top secret des DGSE, et qu’il est chez moi, à l’ermitage. (le générique de fin de la saison 2)Et oui, je leur ai volé, et je l’ai caché là bas. Ho, ils ont bien fouillé, mais ils n’ont rien trouvé. Alors, tout les trois, Aelita, toi, et moi on ira le chercher. Ca lui donnera des réponses. Mais pas celles sur sa sœur ...enfin je veux dire sa mère.
-Hopper, je vois clair dans ton petit jeu. Il y a quelque chose à propos de sa sœur que tu ne veux pas lui dire ! Car elle a une sœur, et pour je ne sais quelles raisons, tu veux le lui cacher, mais rassure-toi, si tu ne lui dis pas tout ce que tu dois lui dire, c’est moi qui le ferais.
-Pourquoi me menace-tu ? C’est pour son bien, et tu le sais.
-Non, je ne sais pas ! Mais je finirais par le savoir. Et à ce moment là ...
-Bon, on fait quoi ? demanda Aelita, de l’autre coté de la salle. On va au bahut, où on cherche Xana ?
-Heu...Je crois que Franz aurait bien besoin d’une bonne douche, d’un rasoir, d’une brosse à dents et de nouveaux vêtements. N’est ce pas ?demanda Jérémy.
-Heu, oui, ça ne serait pas de refus ! » rit Franz .
Dans une salle de Chimie de haute technologie, un événement étrange était en train de se produire : Un spectre noirâtre se baladait dans la pièce. Il manipulait certaines machines, puis produisait un courant électrique ; il revenait sur ses pas et prenait un mélange dans une éprouvette ; il l’apportait à l’autre bout de la salle et le mélangeait dans un autre récipient...
« J’ai bientôt fini...Enfin mon vœux va se réaliser...et il n’y a pas ces empêcheurs de tourner en rond de Jérémy, Odd, Yumi et Ulrich...et surtout, SURTOUT, il n’y a pas cette traître de Aelita ! Personne pour me traîner dans les pattes ! (claquement sonore suivit d’une ouverture de porte)Tiens, j’ai trop vite parlé. Voilà un stupide garde du corps... »
Un courant électrique jaillit, frappant l’homme en pleine poitrine. Cela l’envoya valser au bout du couloir, s’affalant sur un tas d’hommes blessés par la même CHOSE. Le spectre retourna à ces projets.
Bientôt, il eut rempli 10 tuyaux, directement reliés à un espèce de sas avec une ouverture . Il enclencha une manette. Les 10 mélanges furent comme aspirés. Il entra dans le sas, qu’il referma sur lui même. Un voyant vert s’alluma quelque part sur le tableau de bord. Une fumé verdâtre se diffusa dans le sas...Un cri machiavélique se fit entendre...
«Alors, ça va mieux ?s’enquit Ulrich.
-Ho oui...ça fait tellement de bien une douche fraîche !sourit Franz.
-J’imagine...vous deviez vraiment empester des pieds...délira Odd.
-Oui, peut-être, répondit Franz, mais à ce que j’ai pu comprendre, toi tu pue des pieds même après une douche ! Ulrich me l’a obligeamment raconté !
-Ulrich, t’as pas fait ça ?
-Non, comment ai-je osé ! Ho, si tu savait comme je m’en veux... !le nargua Ulrich.
-Hé, au fait, merci pour les vêtements...les miens étaient vraiment très vieux...
-Mais dites voir, ça fait combien de temps que vous étiez sur Lyoko, dans cette prison numérique ?1ans ?2ans ?demanda Odd.
-6ans...répondit Franz d’un ton las. Six ans sans voir la lumière du jour, sans voir âme qui vive...
-Mais comment vous faisiez pour manger alors ?l’interrogea Ulrich.
-On a pas besoin de manger sur Lyoko. Répondit-il. Comment croyez vous que Aelita ai survécu ?
-C’est vrai...fit Odd, pensif .Mais dans ce cas, si vous pourriez survivre, pourquoi Xana ne vous a pas tué ?
-Je ne sais pas. Elle...enfin je veux dire il avait sûrement quelque chose en tête. Peut-être avait-il besoin de moi ?
-Et...la mère de Aelita, il paraît qu’elle a été transférée sur Lyoko ?fit Ulrich.
-Je l’ai déjà dit devant Aelita, et je vous le redit, je ne peux rien vous dire sur ce sujet, alors n’insistez pas.(silence glacial)
-Voilà , j’ai trouvé un rasoir ! fit Jérémy, qui venait d’arriver dans la chambre d’Ulrich et Odd. Tu vas pouvoir te raser.
-Hey, depuis quand vous vous tutoyez, vous deux ?voulut savoir Odd.
-Depuis que tu pue des pieds !lança Ulrich.(chamaillerie que je passe)
-Non, depuis que nous avons eu une petite discussion... »grinça Jérémy.
Yumi arriva dans la cour. Personne de la bande. Alors elle partit chercher un chocolat chaud. Toujours personne. Puis la cloche sonna. Encore personne.
Elle alla en cour. Mais elle avait complètement zappé que la prof de français leur donnait les résultats du brevet...si seulement elle n’avait pas la moyenne...elle pourrait rester ici un an de plus...mais impensable !Il fallait qu’elle aille au lycée et q’elle réussisse ses études.
« Sophia :bravo, tu as un avenir de prof !fit la prof.
-OUAIS !hurla Sophia. J’ai eu 17, j’ai eu 17 !!!
-Martin : c’est juste...mais tu passe dans ma matière !
-Cool !
-Christian...désolée, tu es recalé...
-Naaaann...
-Ne t’inquiètes pas, tu pourra te rattraper !
-William : voyons voir...voilà !C’est pas mal du tout, pour quelqu’un qui est arrivé cette année ! 13,5. Prenez en de la graine, vous autres.
-Mortel !
-Yumi...je suis déçue, je dois te l’avouer. Mais bon, c’est pas mal, 15.
-C’est pas mal !?hurla Yumi. MAIS C’EST GENIAL, OUAIS ! YES YES YES YES YES ! (pour elle)Xana, tu as peut-être gâché ma vie, mais tu ne gâchera pas mes études !(à William)Alors, content ?
-Ouais, mortel ! Et toi ?
-Ben, ouais, mais j’attend de voir les autres matière, je ne crie pas victoire trop vite.
-Tu parle, tu es dans les premiers de la classe. Moi, je suis dans les derniers.
-Avec 13,5 ? Tu délire mon vieux ! »
« On retourne au labo ?proposa Aelita. On ne sait pas ce que Xana nous réserve.
-Bien dit ! Moi, je suis partant ! clama Odd.
-Moi aussi. Firent Ulrich et Jérémy.
-Allons-y, déclara Franz. Qu’on en finisse. Je crois que j’ai une idée pour le chercher...Mais je pense en revanche que Ulrich et Odd devraient aller en cour.
-Hé, mais pourquoi ?! râla Odd. Moi je veux venir. En cour, je vais encore...
-Laisse, il a raison, et puis on ne sera pas utile la bas. En plus, si on revient au cour de la journée au collège, on sera peut-être excusés. Et puis...Yumi va avoir les résultats du brevet...fit Ulrich .
-Evidemment, si YUMI a ses résultats...le provoqua Odd.(Ulrich lui lança un regard noir.)
-On règlera ça plus tard...grinça Ulrich entre ses dents.
-Plus tard, toujours plus tard...c’est lassant. continua Odd. Moi je dis que t’as peur. Et ouais, t’as les chocottes quoi.
-Tu vois ça ?(Ulrich lui montra son bras musclé)Et bien CA va atterrir dans ta tronche si tu fais pas gaffe. Comprit ?
-Ok, ok, on va en cour !se défila Odd en partant en courant vers leur actuelle salle de cour .
-Bon, ils sont partit. fit Franz. Je vous emmène à l’ermitage.
-Mais pourquoi ? questionna Aelita.
-Pour voir le dossier. » dit simplement Franz.
A la sonnerie, Odd et Ulrich remballèrent leurs affaires en vitesse. Mais à peine étaient-ils sortis dans le couloir, que Sissi se jeta sur Ulrich.
« Ulrich, vient, il faut que je te présente Maxime !
-Hein ?Ha, oui, ton copain...
-Mais fout lui la paix !s’exclama Odd.
-Mais, non, vient Odd, ça va être drôle...rit Ulrich.
-Ok. »
Quelques minutes plus tard, devant les grilles du collège, il virent un garçon étonnamment ressemblant à Ulrich. En fait, il avait pratiquement le même visage, les mêmes yeux et le même nez, mais il n’avait pas la même expression ni le même style de vêtements : il portait un long jean délavé et large, un tee-shirt noir avec une tête de mort, et il portait des espèces de bracelets avec des pics ; cependant, il avait un air très doux.
« Salut !fit le garçon. C’est donc vous Odd et Ulrich ? Sissi m’a beaucoup parlé de vous. Surtout de toi Ulrich... (il le dévisagea) C’est vrai qu’on se ressemble !
-Heu..ouais...salut...fit Ulrich.
-Salut ! dit Odd.
-Voilà , je voulais simplement que vous fassiez connaissance. rit Sissi. Bon, bah je vous laisse, les cours sont finis.(Elle sortit et prit Maxime par la main)On se revoit plus tard !
-Hé, Sissi !l’interpella Ulrich.(elle se retourna) Content que tu soit heureuse !
-Merci !(Sissi était surprise, mais heureuse et rayonnante)C’est vrai que je suis heureuse. J’ai enfin trouvé l’homme de ma vie...(regards attendrissants pour Maxime).
-Et moi la Sissi de ma vie ! »fit Maxime en l’embrassant tendrement. Sur ce, ils partirent bras dessus bras dessous.
Ulrich sourit et se retourna vers Odd. Bizarrement, celui-ci était planté là , le regard vide, la bouche béante. Ulrich secoua une main, puis l’autre devant ces yeux, mais rien n’y fit. Odd était choqué.
Franz, Jérémy et Aelita étaient en route vers l’ermitage. Aelita se demandait ce que contenait le dossier qu’elle allait voir.(Si elle avait été moi, elle l’aurait vu dans le générique de la saison 2, mais tout le monde n’a pas la chance d’être moi ! Sauf moi...)Elle se demandait s’il contenait des réponse aux questions qu’elle se posait sur sa mère. Elle fut prise de vertiges et chancela.
Heureusement, Jérémy la rattrapa. Soucieux, il lui demanda si tout allait bien. Elle lui répondit que oui. Franz n’avait rien remarqué et s’était éloigné.
Ils repartirent, mais pour plus de sûreté, Jérémy lui pris la main. Ils frémirent tous les deux.
Ils arrivèrent enfin devant l’ermitage, cette vielle demeure toute abîmée. Franz ouvrit des yeux ronds comme des billes. Il entra en courant, et vit l’état de la maison : saccagée et pleine de poussières.
« Mon dieu !s’exclama t-il. Dans quel état est ma maison !
-Tu t’attendais à y trouver quoi, ou bout de 6 ans ?balança Jérémy.
-Non, c’est pas vraiment la poussière, fit-il, mais c’est plutôt qu’ils ont tout fouillé et tout dévasté ! Mais ils n’ont rien trouvé, j’en suis sûr !(
-Suivez-moi. Déclara Franz. (ils sortirent tous dans le jardin, et Franz se dirigea vers un robinet)Hé, mais c’est pas vrai ?! La trappe à été ouverte ! Et inondée avec ça !(voir épisode révélations)ça serait un miracle si les papiers étaient encore lisibles ! Je comprend...Xana a sûrement voulu les noyer...bref. Descendons. »
« Odd. Redescend sur terre. C’est moi, Ulrich.
-Tttttt...ta...ta...
-Quoi tata ?
-T’as vu ?! Ils...Elle...Sissi...avec...sort...MAXIME !
-Maxime ? Quoi Maxime ? Tu es jaloux ou quoi ?
-Mais non ! Mais...Sissi sort avec un mec autre que toi !!!Elle t’as enfin lâché les basquets ! Tu es libres mon pote !!WAHOO !
-Bon, viens, tu te fais du mal à gueuler comme un malheureux.
-Tu veux voir Yumi, c’est ça ??dit Odd en papillonnant des cils.
-Pas du tout, au contraire, il ne faut pas qu’elle me vois. Compris ?
-Pourquoi, tu l’as trompé ?Hein, hein ?
-Tais toi et va lui demander si elle a réussi ses exams’.
-Ok. Mais...Tu pourrais le faire toi même ! Et si elle me demande où tu es, hein ? Tu n’y a pas pensé à ça, hein ? Alors ...
-FONCE !
-Ok, ok, mais c’est à tes risques et périls ! Tu m’as bien compris ? »
Odd fonce vers Yumi et lui parle. D’ici , Ulrich n’entend pas ce qu’il disent. Mais il sait qu’il ne doit plus sortir avec Yumi. Cela lui attirerait des ennuis avec son père. Et Ulrich ne le voulais pas. Il voulait par dessus tout que Yumi soit heureuse...Enfin non ! Ca c’est des comptes de fées ! Il voulais juste sortir avec elle et l’embrasser comme un fou amoureux !
(Quelle agressivité ces mecs, mon dieu !)Enfin...il l’aimait tellement...C’est comme l’effet Odd : on le voit une fois, et on a l’impression de l’avoir toujours connu ! C’est pareil pour Yumi et Ulrich :Quand on a goûté à la douceur d’être en couple, quand on a goûté aux délicieux baisers de sa (son)bien aimée(é) ...on en veux encore.
Yumi souriait et Odd aussi. Puis tout à coup, Yumi prit un air soucieux. Alors Odd pointa son doigt en direction d’Ulrich. (il devint blême)et Odd lui tira la langue. Yumi accouru alors dans la direction de Ulrich. Odd partit, satisfait.
« Ulrich !fit Yumi en accourant vers lui. Ben viens ! Pourquoi tu te planque ?!
-Ho, non...Heu...ben...je ne me...enfin...
-Bon, écoutes plutôt ça : j’ai réussi mon brevet ! Alors, heureux pour moi j’espère ?
-Ca ne m’étonne pas vraiment que tu ai eu ton brevet, tu sais.
-Ben merci, c’est très encourageant !(ton de reproche)
-Si, si, je t’assure, je suis content pour toi...
-Mouais...arrête ta comédie ! »
Yumi se mis les mains sur les hanches et le considéra d’un air froid. Ulrich baissa la tête et mis ces mains dans les poches. Il n’osait pas dire ce qu’il avait à dire. Ce fut Yumi qui brisa le silence :
« C’est mon père, c’est ça ? Tu...tu l’as prit au sérieux...ce...ce qu’il a dit ?
-Oui. Fit-il d’un air sombre.
-Mais...il n’était pas sérieux, tu sais...Il s’emporte souvent pour un rien.
-Ecoute, c’est...il a été très clair ! On...on doit casser. C’est...c’est tout et voilà . capitula t-il.
-Tu me dégoûtes...T’es comme les autres au fond...
-Quoi ?! »
Ulrich poussa violemment Yumi , dans un coin calme. Elle poussa un petit cri étouffé de surprise. Il la plaqua contre un mur et l’empêcha de bouger. Ces yeux étaient exorbités : il était furieux. Même le Penshak Silat n’aurait rien pu y faire.
« JE NE SUIS PAS...
-J’ai pleuré toute la nuit à cause de toi... sanglota Yumi. Tu ne te rend pas compte ! tu ne pleure jamais, toi, de toute façon ; tu es un mec ! Un sans cœur, comme tout les autres...
-Tu crois que je n’ai pas de sentiments ?ragea Ulrich. Tu crois vraiment que je sort avec toi pour faire bien, pour frimer ? Hein ? Tu crois que c’est juste pour embrasser une nana ?! C’est ça ? C’est toi la sans cœur, ma petite !
-Non ! C’est...(elle gémit) aïe, tu me fais mal !
-Pas tant qu’à moi ! rugit Ulrich.
-Arrête tu ...tu me tue les épaules et le dos !
-Pov’ chou ! Et tu sais ce que je pourrais te faire, si j’étais vraiment méchant ?!
-T’es qu’un monstre ! gémit Yumi de plus belle.
-Toi même !
-T’es un macho qui profite de sa force physique !
-Même pas vrai !
-C’est pas parce que t’as des muscles que...
-Arrête !
-Je vais m’énerver, tu vas voir !s'irrita Yumi.
-C’est ça ! J’attend de voir...mauviette.
-Espèce de sal**d ! bouf (coup sourd là ou ça fait mal...)Ca fait mal hein ?
-AIE !(Ulrich est affaissé sur lui même)Arrête !
-Non !(elle le plaque à son tour contre le mur)Ecoute, je sais que tu l’as fait par peur pour moi...mais je voulais pas qu’on casse. Cependant ,maintenant, soit tu me fais tes excuses sur le champ, soit t’es mort. Alors, j’attend ?
-Ok, ok . Scuse’...Lâche moi, maintenant.
-C’était pas sincère.
-T’es injuste !
-Tu n’es pas en position de discuter, je crois...Ecoute moi bien, ta dernière chance de te racheter est d’aller voir mon père, de lui dire ce que tu veux, mais qu’il nous foute la paix. Vas-y. »
Sur ce, elle lâche son étreinte, et Ulrich s’effondre sur le sol. Il se recroqueville sur lui même et ...pleure.
Yumi est partagé entre la pitié et la haine. Comment un garçon peut-il être aussi agressif ?! Mais comment peut-il être aussi beau ...?
Elle finit par s’approcher de lui. Elle lui caresse les cheveux et lui dit « Désolée, j’espère qu’un jour tu comprendra ...»Puis elle s’éloigne d’un pas résolu.
Franz, Aelita et Jérémy étaient descendus au fond du trou. Franz palpait les « murs ». Tout à coup, Franz sourit : il avait trouvé ce qu’il cherchait.
« Venez, vous deux, j’ai trouvé l’ouverture. Donne moi la clef, s’il te plait, Aelita. Merci. (il l’introduit dans un trou) Voilà . Plus qu’à attendre...
-Une petite question...fit Jérémy. Comment un clef de casier de gare peut-elle ouvrir un passage secret dans le mur ?
-En fait, ce n’est que la première sécurité. L’ordinateur intégré reconnaît la clef, puis il demande l’empreinte digitale, puis la pupille, ensuite la reconnaissance vocale suivie du mot de passe.
-Une autre question, pourquoi avoir caché ton journal dans un casier de gare ?s’enquit Aelita. Il aurait pu se passer n’importe quoi !
-En fait, c’est le seul endroit où les DGSE n’auraient pas pensé à le chercher ! Et puis...je ne savait pas où le cacher ...hihi...^_^
-Mais j’y pense !s’exclama soudain Jérémy. L’ordinateur a du être noyé !
-Peut-être que oui, peut-être que non. répondit Franz. Il est waterproof ! C’est surtout le dossier qui a du souffrir.
-Hé !fit Aelita. La pierre s’enfonce !
-Oui, ça va commencer. »
Un petit support sortit du mur. Franz posa son majeur dessus. Le support s’éclaira ,vibra, puis rentra dans le mur. Puis ce fut au tour d’une espèce de paire de jumelle de sortir du mur. Franz sembla regarder dedans. Un rayon scanna ses pupilles. Les jumelles disparurent au moment où un écran et un clavier apparurent. Franz tapa sur le clavier. Il écrivit quelque chose que les deux ados ne purent voir. Puis il parla :
« Angélique... articula t-il.
-C’est...c’est le mot de passe ? demanda Jérémy.
-Oui. Répondit Franz. C’est...Aelita, viens voir là .
-Oui ?
-Angélique...ça ne te rappelle rien ?
-Non...enfin si, mais je ne sais plus qui c’est...répondit innocemment la collégienne aux cheveux roses. Je...je la connaissait ?
-Oui...il est temps que tu sache. (Franz inspira profondément)Angélique, c’est le nom de ta mère. On l’appelait comme ça à cause de ses longs cheveux roses et flamboyants.
-Angélique...ha...je...
-Aelita, ça va ? Tu est pâle !s’inquiéta Jérémy.
-Ca recommence ! » hurla t-elle en s’effondrant dans ses bras. Sauf que cette fois ci, ce n’était pas pour rire, ni pour l’esprit de solidarité, ni pour délirer. Non, cette fois, elle était vraiment dans les vapes. Enfin...dans les vapes de ses visions...
Aelita était assise sur une chaise dans une grande salle. Autour d’elle, les murs, blancs. Blancs comme la neige, blancs comme les roses, blancs comme la solitude, blanc comme l’insomnie. A ses cotés, des infirmières. Leur blouse est blanche. Blanche comme l’innocence, blanche comme la propreté, blanche comme le coton, comme les nuages . Les infirmières lui parlent, lui prennent les mains, la rassure, lui disent que sa maman va bien. Mais elle ne les écoute pas. Il se passe quelque chose, elle le sait. Quelque chose de grave, de définitif. Quelque chose qui va bouleverser des vies. La sienne, celle de son père, de sa mère, de sa famille.
Aelita serre son doudou. Elle se lève . Elle marche vers la porte. Elle baisse la poignée. Elle entre. Son père et sa mère sont là . Sa mère souffre. Elle s’avance au centre de la pièce. Autour d’elle, tout le monde s’agite.
Soudain, une main sur son épaule. La main de son père qui la fait sortir. Une voix qui lui dit que sa maman va lui donner une petite sœur, bientôt.
Un bruit bizarre dans la salle. Une série de bips, de plus en plus rapide. La porte se referme. Les bruits sont étouffés. Elle colle sont oreille contre la porte. Un cri , celui de sa mère. Un autre cri, celui...de sa sœur.
Chapitre 9 : Le dossier .
« Aelita, ça va ? Répond moi ! Je m’inquiète pour toi !s’égosille Jérémy.
-Elle ne se réveille toujours pas...s’inquiète Franz.
-Maman...murmure Aelita...blanc...mal...blanc !BLANC !(elle se réveille tout à coup)HAAAAAA !
-Aelita ! C’est finit, je suis là ...murmure Jérémy. On est à l’ermitage.
-Le blanc...c’était horrible...y’avait du blanc partout....
-Ce n’était qu’un rêve. » La rassura Franz.
Aelita se releva péniblement avec l’aide de Jérémy. Elle s’effondra à nouveau dans ses bras en pleurant. Franz les laissa dans le salon de l’ermitage, contient qu’il gênerait plus qu’autre chose. Et puis, il devait vérifier se dossier avant qu’Aelita ne le voit. On ne sait jamais...
« Jérémy...
-Oui... ?
-C’était pas un rêve, c’était une vision. Une vision de...sur ma famille...J’ai...j’ai une sœur Jérémy ! Franz me l’a caché ! Je...il y avait tout de blanc ! Les murs, les blouses, les nuages, les roses, l’insomnie ...
-Doucement ! De quoi tu parle ?
-Je crois que j’étais dans un hôpital. Je suis entrée dans la pièce...et il y avait des médecins, mon père, et ma mère qui souffrait. Elle...elle a accouché...et puis...j’ai entendu le cri de ma sœur. Elle était vivante ! Tu m’entends Jérémy, vivante !
-Je le savais...murmura t-il. Franz ne voulais pas t’en parler. Je n’ai pas pu en savoir plus, mais des choses...enfin...des mots lui ont échappés, et...il disais que...il ne fallait pas que tu sache, que tu ...découvre...des choses sur ta sœur. Je parie que c’est pour ça qu’il ne voulais pas non plus te parler de ta mère, ni de ta famille...Mais on va chercher...et on va le découvrir, je te le jure...
-Merci Jérémy...chuchota Aelita en le serrant un peu plus. Tu es le garçon le plus gentil que je connaisse...je...
-Ben que devrais-je dire de toi...t’es la plus douce et le plus gentille aussi, alors tu sais...moi je ne suis pas si...
-Jérémy...Je t’aime... »A ses mots, elle passa ses bras autour de son cou , et leurs lèvres se rapprochèrent lentement...Mais au moment où elles allant se toucher...
« C’est bon ! fit gaiement Franz en rentrant dans la pièce. On peut regarder le dossier. Vous ven...Hé ! Qu’est ce que... ?(Jérémy et Aelita s’écartèrent un peu, l’air de rien, comme s’ils s’étaient simplement enlacés. Ils n’avaient même pas pu s’embrasser !)
-On arrive, papa. fit Aelita d’une voix douce .
-Qu’est ce que vous mijotiez tous les deux ?demanda Franz.
-Rien de spécial, Jérémy me consolait...fit-elle.
-Dis moi mon garçon, tu es très doué pour la consoler où je rêve...titilla Franz.
-Heu...ben...je...enfin...(Jérémy vira au rouge écrevisse )
-Enfin bref, venez tous les deux. Le dossier est en fait en bon état. J’ai vérifié. Aelita, tu vas enfin avoir des réponses à tes questions !
-Génial, montre moi !
-Mais non, venez.
-Mais tu ne peux pas l ’amener ?
-Non, enfin si, mais...
-Mais quoi ? trancha Jérémy.
-En fait...j’aimerais qu’on le regarde dans la chambre d’Aelita...fit Franz. Ca...ça la mettra en condition , je sais pas...et puis revoir ma fille dans sa chambre...comme avant...
-C’est bon, j’ai comprit . »fit Jérémy.
Yumi était assise sur un banc dans la cour. Elle se morfondait...d’un côté, elle avait eu son brevet...d’un autre côté elle avait perdu Ulrich...C’était trop bête.
Tout à coup, elle aperçoit Ulrich qui sort de là où il pleurait. Elle détourne la tête. Et c’est là qu’elle voit un autre Ulrich ! Oui, oui , son double ! Alors elle se lève et fonce vers le deuxième Ulrich. Elle est prête pour combattre le polymorphe. Ca se voit que ce n’est pas le même Ulrich : déjà , il n’est pas habillé pareil, et puis il avait l’air joyeux et amical, pas comme certains...
« Xana...maugréa t-elle en s’approchant de lui. T’es mort si tu touche ne serait-ce qu’à un poil de mes amis...
-Heu...drôle de façon d’accueillir les nouveaux !fit le garçon. Je ne suis pas ton copain Xana, enfin plutôt ton ennemi, à ce que j’ai cru entendre, je suis Maxime, un nouveau !
-Ha ?(elle baisse les yeux, très gênée)Le...Maxime ?! Le petit copain de Sissi !?
-Heu oui...Pourquoi, tu la connaît ?
-Oui, oui. Désolée, je t’ai prit pour un...enfin quelqu’un d’autre !
-Tu m’aurait prit pour Ulrich, j’aurait comprit, mais là ...
-Tu connaît Ulrich !?
-Oui, Sissi a tenu à ce que l’on se rencontre ! Il a l’air...heu...sympa...
-Ca se voit que tu ne le connaît pas ! C’est un phénomène...et un vrai caractère de cochon...dit-elle en s’ assombrissant.
-Enfin, bref. Tu t’appelle comment toi ? Et t’es en quelle classe ?
-Moi, c’est Yumi, et je suis en 3e.Enfin, j’ai eu mon brevet, donc je passe en seconde.
-Dommage, je suis en 4e et bientôt en 3e...on aurait pu bien s’entendre...Enfin, c’est pas grave , je serai sûrement dans la classe de Sissi. Et au fait, Ulrich il est en quelle classe ?
-En 4e, comme toi. Mais...tu vas ici ? Je veux dire, tu vas t’inscrire dans ce collège ?
-Ben oui...tu n’as pas l’air de...
-C’est à tes risques et périls... ! Ce collège est plein de défauts, de Jims qui se croient à l’armée, de dirlots qui chouchoutent leur filles, de Odds débiles aux vannes pourries...
-J’ai pas tout pigé...Enfin bref. Tu sais ou est le bureau d’inscription ? »
« Oui ?fit Mme Hishiyama.
-Bonjour, c’est Ulrich.
-Ulrich ? Mais rentre ! Que t’es t’il arrivé ?
-Heu...(il rentre)rien pourquoi ?
-Mais alors...pourquoi ces yeux gonflés de larmes ?
-Voilà . Au fait, c’est le père de Yumi qui nous a interdit de se revoir, parce que je lui avait menti.
-Explique-moi tout.
-Alors en fait, il nous a surpris dans le salon...et...heu...
-Vous vous embrassiez ?rit-elle.
-On allait...avoua Ulrich.
-Et alors, quel est le problème ?
-Le problème, c’est que votre mari est arrivé à se moment là , et quand il a vu ça, il est devenu comme fou. Pour que Yumi ne soit pas punie, je lui ai fait croire que j’avais essayé de l’embrasser de force. Alors il m’a flanqué à la porte en m’interdisant de l’approcher à l’avenir. Yumi et moi, ça nous flanqué un coup . Moi je n’ai pas voulu lui faire d’ennuis, alors je l’ai évitée. Mais ce matin, elle m’a foutu une raclée, et ...me voilà .
-Yumi t’as flanqué une raclée ?
-Ne la punissait pas, c’est...c’est pas sa faute.
-Non, non. Vu son état, et surtout le tiens...
-Mais pourquoi est tu venu ici, au fait ?
-Yumi m’a obligé à dire la vérité à son père et à vous. C’est...c’est pour ça...la raclée.
-Ha, je voie !(elle rit) Ecoutes, je vais tout de suite en parler à son père. De plus, je trouve son comportement inadmissible. Il n’avait pas à crier pour...pour votre...enfin tu vois.
-Oui. Mais...
-Tu sais, il ne faut pas lui en vouloir, s’il fait tout ça, je veux dire un peu étouffer Yumi, c’est pour son bien...La raison de tout ça, c’est que...tu ne le répètes pas, hein ?
-Juré !
-Petit, sa sœur à été agressée par un garçon. Elle n’avait que 16 ans, autrement dit à peine plus que notre Yumi. Ca c’est produit un soir, tard. Elle était allée au cinéma, et elle ne rentrait pas. Ca a été aux urgences qu’on l’a retrouvée. Parce qu’un garçon l’avait agressé : son petit ami. Alors déjà qu’il voit Yumi rentrer tard sans explications, puis ils vous voit ensemble, et en plus tu lui dit que tu l’embrassait de force ! Tu imagine ce qu’il se passe dans sa tête !
-Mais c’est horrible cette histoire ! Le pauvre...je le comprend, finalement...Mais sachez que je ne ferais jamais ça à Yumi ! Je...je l’aime trop ! Et puis, je ne suis pas si méchant qu’il n’y paraît !
-Je le sais bien Ulrich. Et je sais aussi que Yumi t’apprécie beaucoup. Elle ne parle pas souvent de toi, mais quand elle parle, elle dit le plus grand bien de toi ! Tu sais, elle se sent seule depuis quelques temps... Tu devrais essayer de la voir plus souvent. Et ne t’inquiètes pas, pour le père de Yumi, c’est comme si c’était fait, je vais lui parler. Mais toi, tu devrait retourner au collège.
-Oui madame.
-Bon alors, où est-il ? CHEEEERIIIII ?
-Oui... ?
-On doit parler. (Ulrich part à pas de loup, il ne tient pas à voir le père...)C’est quoi cette HISTOIRE?!
-Mais...mais...de quoi tu parles ?
-TU AS INDERDIT A ULRICH ET YUMI DE SE REVOIR, C’EST... »
Ulrich n’en entendit pas plus, car il venait de quitter la maison et de fermer la porte. Il rit malgré lui : M Hishiyama allait passer un sale quart d’heure...
« Alors, donne le dossier ! fit Aelita.
-Hum...(Franz et Jérémy s’assoient autour d’Aelita.)Alors, commençons par le commencement...murmura Franz. Je suppose que tu veux voir une photo de ta mère ?
-Bien sur...chuchota Aelita.
-La voici.(Franz lui montra une photo, la même femme que dans les visions d’Aelita)Angélique...Si tu savait comme elle me manque...
-Franz, il est temps que tu nous dise la vérité. dit Jérémy d’un ton froid.
-Je...je...je ne peux pas.
-Alors il ne fallait pas me montrer cette photo ! explosa Aelita.
-D’accord. Ta mère est morte, voilà tout. Je ne voulais pas te faire de peine.
-Et...et ma sœur ?s’enquit Aelita.(Franz sembla s’évanouir un instant, ses yeux s’écarquillèrent et il déglutit difficilement)
-Ta...ta sœur ? Qu...Quelle sœur ? Tu n’as pas de sœur !
-Pas le peine de le cacher, on le sait ! rugirent les deux adolescents.
-Ce n’est pas vrai ! Tu n’as pas de sœur, tu te trompe ! »Il se leva et partit.
Aelita et Jérémy consultèrent longtemps le dossier , avec l’espoir d’y trouver quelque chose d’intéressant. Mais il ne trouvèrent rien sur la soit-disant mort de sa mère , ni sur sa peut-être sœur. Ils s’interrogèrent du regard.
« Jérémy...
-Oui ?
-Je crois...Je crois que je me suis trompée...je...je n’ai peut-être pas de sœur.
-Je n’y crois pas...
-Je crois, en fait, qu’il me cachait que ma mère avait une fille, parce qu’elle est morte en accouchant. Peut-être que l’enfant aussi...
-Je n’y crois pas...répéta Jérémy .
-Je ne sais pas ! J’en ai marre ! Je préfère me dire ça que de me morfondre !
-On le découvrira, de toute façon, ne t’en fait pas...
-MARRE ! »hurla Aelita en s’effondrant à nouveau dans ses bras.
Jérémy avait beau se dire que Aelita avait peut-être raison, il n’en demeurait pas moins suspicieux...Les paroles de Franz lui revenaient en mémoire :
« Bon, écoute, la seule chose que je peux te dire, c’est que j’ai retrouvé le dossier top secret des DGSE, et qu’il est chez moi, à l’ermitage. Et oui, je leur ai volé, et je l’ai caché là bas. Ho, ils ont bien fouillé, mais ils n’ont rien trouvé. Alors, tout les trois, Aelita, toi, et moi on ira le chercher. Ca lui donnera des réponses. Mais pas celles sur sa sœur ...enfin je veux dire sa mère.
-Hopper, je vois clair dans ton petit jeu. Il y a quelque chose à propos de sa sœur que tu ne veux pas lui dire ! Car elle a une sœur, et pour je ne sais quelles raisons, tu veux le lui cacher, mais rassure-toi, si tu ne lui dis pas tout ce que tu dois lui dire, c’est moi qui le ferais.
-Pourquoi me menace-tu ? C’est pour son bien, et tu le sais.
-Non, je ne sais pas ! Mais je finirais par le savoir. Et à ce moment là ... »
Chapitre 10 : Ana débarque.
Le sas s’ouvrit...Le cri machiavélique se transforma en rire enfantin. Une jeune fille sortit de l’appareil. Elle regarda ses mains, se palpa le visage. Un sourire satanique s’afficha sur son visage d’adolescente. Au fond de ses yeux luisait une lueur étrange. Elle sortit de la salle d’un pas décidé.
Franz rentra à nouveau dans l’ex-chambre d’Aelita. Il dit qu’il allait au labo pour chercher une solution pour contrer Xana, et qu’ils n’avaient qu’à le rejoindre quand ils voulaient. Les deux amoureux se retrouvèrent donc seuls dans la maison. Jérémy du, une fois de plus, consoler Aelita.
« Ca va aller, Aelita. Je suis là . Et tu sais que tu pourra toujours compter sur moi...
-Je sais ...
-Alors quoi ? Fais-moi un sourire !
-Je...(elle sourit faiblement) Tu sais, pour toi, je ferais n’importe quoi...
-Ha...ha bon ?(ils rougirent tous les deux)
-Enfin...je veux dire...tout ce qui te fera plaisir...
-C’est...c’est gentil...
-Non, c’est pas gentil. affirma Aelita. C’est de la passion. »
A ces mots, elle lui prit la main.
« Tu sais, pour l’autre soir...commença Aelita.
-Quel soir ?
-Ben tu sais...dans ma chambre...
-Oui...je...j’aurais pas du...
-C’est moi qui n’aurais pas du t’obliger à rentrer. Et puis...tu dois croire que je suis une ...folle...
-Pas du tout. J’ai...j’ai adoré.
-Moi aussi. Mais...c’est trop...je crois que ...qu’on est trop jeune pour ça.
-Je ne pense pas. »Jérémy inspira profondément. Au diable la timidité !
Il se rapprocha de Aelita. Aelita le regarda un instant. Jérémy passa ses bras autour de sa taille. Puis il l’embrassa sur la joue. Un fois. Deux fois. Trois fois. Toujours en se rapprochant un peu plus de ses lèvres. Il s’arrêta au coin de sa bouche . Elle lui lança un regard interrogatif. Alors il l’embrassa tendrement...sur la bouche...
Jérémy sentit alors que la bouche d’Aelita s’entrouvrait. « Elle apprend vite ! »pensa t-il.
Ainsi lui aussi entrouvrit ses lèvres. Alors leurs deux langues s’entremêlèrent .
Ulrich marchait dans la rue, sans un regard pour ce qui l’entourait. Tout à coup, il tamponna quelqu’un. Une jeune fille aux cheveux étranges. Il se massa le front avec agacement, mais l’adolescente ne semblait pas ressentir la douleur. Elle releva la tête et observa Ulrich.
« Ulrich...chuchota -t-elle.
-Heu, oui, on se connaît ?
-Oui...et non...
-C’est à dire ?
-Je t’ai déjà vu, mais toi non...
-Ha...bon ben tchao !(il voulu partir, mais elle le retint d’une main)
-Reste ici !
-C’est quoi le problème ?!s’énerva Ulrich.
-Tu dois venir avec moi.
-Mais pourquoi ? Et puis t’es qui, toi, d’abord ?
-Moi ? Moi je suis Ana... »
Odd, Yumi et Maxime parlaient dans la cour, quand il virent arriver Ulrich et « Ana ».
« C’est pas vrai, dîtes moi que je rêve ! »pensèrent Yumi et Ulrich à la fois. « Qu’est ce qu’elle/il fou avec elle/lui ?! »
« Salut ! firent les 5 ados en même temps.
-Où est Aelita ?demanda directement Ana.
-Hé, mais pourquoi ? Qui t’es d’abord ?fit Odd à l’inconnue.
-Je suis Ana, n’est ce pas Ulrich ?
-Heu oui...maugréa Ulrich. Mais, lâche moi à la fin !
-Mais lâche le ! dit Maxime.
-Je veux savoir où est Aelita. continua Ana.
-Dis-nous déjà pourquoi ! se crispa Yumi.
-Je ne peux pas vous le dire ici. En tout cas, pas à ceux qui ne sont pas de la bande...
-Ok, je vois, je suis de trop...rit Maxime.
-Tu n’est pas de la bande ? s’enquit Ana.
-Non. Répondit ce dernier.
-Alors laisse nous. Venez, tous ceux de la bande, je dois...
-Nous parler on sait ! acheva Ulrich. Alors allons là bas et accouche ! (il s’éloignèrent)
-Je dois trouver Aelita. répéta Ana.(se qui irrita la bande d’amis)
-Ca on sait, depuis que tu nous saoule avec ! s’agaça Odd.
-C’est pour ça que Ulrich m’a conduite ici. Acheva Ana.
-Tu l’a amenée ici, sans savoir qui elle était, juste parce qu’elle voulait voir Aelita ?!explosa Yumi.
-Mais non ! riposta Ulrich. C’est elle qui m’a forcée, et puis elle ne voulais pas me lâcher ! Elle a une poigne de fer, tu sais !
-OU EST ELLE ?! hurla Ana hors d’elle.
-ON SAIS PAS !rétorqua Odd sur le même ton. ET PUIS POURQUOI A LA FIN ?!
-J’ai un compta à régler avec elle.
-Mais pou-re-quoi- ?beugla Yumi.
-Vous voulez vraiment le savoir ? Et puis zut, tant pis pour vous . Moi qui voulais vous éviter ça... »
« Non...non, c’est pas possible ! S’exclama Franz . Elle...elle est libre...c’est elle qui m’a aidé ! Et ... c’est grâce à elle que j’ai pu m ’échapper de la prison mentalement ! C’est...incroyable...(il tapota sur le clavier) Mais où est elle à présent...Angélique...où est tu mon amour...tu m’a libéré, je saurais te libérer aussi, et je résonnerais Xana, et nous pourrons à nouveau vivre tous ensemble... »
Maxime entendit tout à coup un grand bruit. Des cris de ses nouveaux copains. Puis plus rien, le calme. Il se précipita vers le lieu où se tenaient ses amis quelques instants plus tôt, mais tout le monde avait disparu !
« On devrait aller au labo... ?suggéra Jérémy. Franz a peu être trouvé une solution ? Et dans ce cas...
-Mais, on est bien ici, non ? J’ai envie de rester avec toi...
-Mais on sera tous les deux, là bas aussi.
-Oui, mais...(elle l’embrassa sur la joue)
-Aelita...l’averti Jérémy d’un ton faussement autoritaire.
-Bon, d’accord... Allons-y. »
Ils se levèrent tous les deux ,et marchèrent vers le premier étage. Ils se prirent la main pour le reste du trajet. Arrivés à l’usine , ils découvrirent Franz en train de travailler sur le programme de Carthage (en clair, sur le cinquième territoire). Ils s’approchèrent en silence. Franz marmonnait au sujet de sa femme. Il ne comprirent pas vraiment le sens de ses paroles, mais cela leur mit la puce à l’oreille.
« Pourquoi tu parle de Angélique ?dit soudainement Aelita, faisant sursauter Franz.
-HA !C’est vous deux... vous m’avez fait peur !
-C’était le but...ironisa Jérémy.
-Sympa...grogna Franz.
-Bon, maintenant, tu vas nous écouter !fit Aelita d’un ton autoritaire. On en a mare de tes cachotteries ! On veux savoir tout sur ma mère et MA SŒUR. OK ?!
-Quoi ? Mais...
-Dis-nous Franz !
-NON !
-SI !
-NON !
-SI !
-J’ai trouvé ! hurla Franz.
-Hein ?
-Elle doit être ici !
-Quoi ?
-Ouais !!!cria Franz. Papapa padada, papapa padada...
-Quoi encore ?
-Je l’ai trouvée !! DOUDIDOU...
-Bien sûr, doudidou...marmona Jérémy. MAIS QU ’EST CE QUE TU AS TROUVE ?!
-Angélique, elle n’est pas morte ! »
Aelita fut prise d’un mal de crâne épouvantable, et une fois de plus, eut une vision :
Aelita se trouvait encore dans une salle d’hôpital. Elle avait l’oreille collée contre une porte et écoutait une conversation.
« Oui...je voulais vous parler de toute urgence : c’est au sujet de votre fille. Fit un homme en blanc.
-Aelita ?fit Franz.
-Non, votre bébé.
-Ha, oui. Et bien ?
-Elle...il vaut mieux que vous vous asseyez.
-C’est si grave que ça ?(il déglutit bruyamment)
-Oui. Elle...elle est atteinte d’une sorte de maladie infantile, et...et je cois qu’elle ne pourra pas survivre.
-QUOI ?!
-Je suis désolé.
-Mais...mais...vous en êtes sûr ?
-Je peux vous dire qu’elle a encore une semaine environ.
-C’est impossible...
-Si vous décidez de...enfin, vous voyez se que je veux dire, faites appel à notre service de...
-C’est bon, j’ai compris ! Mais je ne tuerais jamais ma fille !
-Parlez en avec la mère de l’enfant.
-C’est déjà tout vu, je ne suis pas un boucher !
-Encore désolé. (il s’éloigna)
-NON !!! »
Franz éclatas en sanglots et se recroquevilla sur lui même, se laissant choir à terre. C’est le moment que choisit Aelita pour entrer. Elle se précipita vers lui.
« Aelita, il va falloir que tu sois forte...
-Mais...mais pourquoi ? Ma petite sœur ...
-Ta petite sœur doit partir en voyage très très loin , et tu ne la verra plus...plus jamais...
-Mais de toute façon, je ne l’avais jamais vue !
-Nous allons aller la voir, viens...au moins tu l’aura vu une fois dans ta vie... »
Maxime retourna sur ses pas pour prévenir un surveillant. Mais Ana surgit devant lui, et lui barra la route. Une lueur mauvais brillait au fond de ses yeux.
« Où vas tu comme ça ?grinça-t-elle.
-Je...mais...où sont-ils ?
-Là où tu vas bientôt aller ! »
Elle envoya un espèce de jet d’énergie vers lui, qui le heurta et le fit disparaître instantanément. Ana se dirigea alors vers l’usine...
« Où...où sommes nous ?s’enquit Yumi.
-Je ne sais pas...répondit Ulrich.
-Moi non plus, fit Odd, mais je sais que...MAXIME A TROIS HEURES !(il eut juste le temps de s’écarter que Maxime atterrissait avec fracas là où Odd avait été quelques secondes plus tôt.)
-Ouch...Ca doit faire mal...fit Ulrich.
-Aïe...grogna Maxime, écrasé par terre.
-La piste d’atterrissage était indisponible, je répète, la...
-Odd, tu te crois drôle ?! éclata Yumi.
-On est où ? dit Maxime en se relevant.
-Je sais pas...on sait pas. Abrégea Yumi.
-Regardez, c’est bizarre, on dirait...on dirait une chambre !
-Oui, sauf que le lit et tout les meubles sont en...numérique...corrigea Ulrich.
-Je sais ! On est sur Lyoko ! hurla Odd. Et c’est le dortoir des rampants !
-Mais bien sûr...continua à délirer, mon cher Odd...ironisa Ulrich.
-C’est..c’est incroyable... !s’émerveilla Maxime.
-Incroyable n’est pas Lyoko ! fit remarquer Odd.
-Lyoko ?s’étonna ce dernier.
-Je comprend...à moitié. Risqua Yumi. Ana nous a envoyé ici pour nous empêcher de...l’empêcher de trouver Aelita !
-Ouais, compati Odd, mais pourquoi ? Elle veut lui faire quoi ?
-Je sais pas...s’interrogea Ulrich.
-Hé !fit Maxime.
-Elle a dit que c’était pour un règlement de compte. Glissa Yumi.
-Ouais, mais d’où elle la connaît alors ? se demanda Ulrich.
-Hé ! Siouplait ! espéra Maxime.
-Aelita nous aurait-elle fait des cachotteries ?fit Ulrich.
-C’est pas son genre .se résonna Yumi.
-Je pourrait avoir un peu d’attention !?se désespéra Maxime.
-Alors comment ça se fait ?dit Odd.
-Mais qui voudrais du mal à Aelita ?!s’emporta Yumi.
-ALLLO ?!
-Hein, quoi ?firent les trois amis à l’unisson.
-Ha bah enfin ! s’écria Maxime. C’est quoi Lyoko ? Où on est ?
-Ne cherche pas à comprendre !rit Odd. Tu es fou, tu rêve, et bientôt tu aura tout oublié !
-Je n’en suis pas si sûr, cette fois...s’assombrit Ulrich. Si cette Ana retrouve Aelita , le retour dans le passé ne sera qu'un souvenir!
-Qu'est ce que tu veux dire? s'étonna Odd.
-Pas de retour dans le temps capiche?Et au fait, vous vous rendez compte qu’elle a faillit tout nous a avouer, cette Ana ! s’écria Ulrich. Elle allait tout nous révéler sur la raison pour laquelle elle cherchait Aelita...Juste avant que l’on atterrisse ici...
-Ouais... »
« Aelita, ça va ? réveille toi !
-Je...j’ai encore eu une vision ...de ma sœur.
-Tu n’a pas de sœur ! cria Franz. Dire que j’étais joyeux d’avoir retrouvé Angélique ! Il faut que tu me gâche le plaisir !
-Quoi ? A oui c’est vrai que tu l’as trouvée. Mais comment est-ce possible si elle morte pendant l’accouchement ? L’heure de vérité à sonné ! fit Jérémy.
-Dis nous ! fit Aelita. Et cette fois ne compte pas sur un évanouissement pour te sortir de l’impasse !(Franz sembla réfléchir...)
-Angélique n’est pas morte. Elle...je viens de le découvrir. C’est grâce à elle que je me suis évadé (en pensé) de ma cellule. Xana la tenait prisonnière dans une prison numérique, comme moi. Mais elle a réussi à s’échapper. Sûrement grâce à son chant merveilleux...elle a du charmer les monstres.
-Mais alors...s’étonna Aelita ,(Jérémy et Aelita étaient tellement étonnés, qu’ils ne pensèrent plus à demander quelque chose d’autre...)Mais alors....ça veux dire que mon chant...mon don de création, sur Lyoko...c’est...et puis la sensation que j’ai eut sur Lyoko...
-Ca vient d’elle. Sûrement. Fit Jérémy. Mais comment a t-elle fait pour te faire échapper ?
-Ca je ne sais pas trop, mais elle a du ouvrir une voix alternative numérique pulsionnelle pour la conductivité de l’esprit ...
-Et après on me dit que c’est moi qui explique mal avec des mots compliqués !grogna Jérémy.
-Enfin bref, je vous ennuie. Je dois vérifier que j’a bien trouvé la bonne personne, et la matérialiser sur terre.
-Oui ! beugla Aelita. »
Aelita ne pensa plus qu’à retrouver sa mère et en oublia ses questions sur sa sœur. Jérémy n’insista pas, car il savait que sans le soutient d’Aelita, Franz ferait la sourde oreille. Donc il se contenta d’observer Franz.
Tout à coup, il crut entendre un bruit dans le monte-charges... « Hé, c’était quoi « ça » ?fit-il.
-Ca quoi quoi ?demanda Aelita.
-Le bruit ! Le bruit dans le monte-charges !
-Je n’ai rien entendu , moi !fit Franz.
-Et moi je vous dit que je suis sûr d’avoir entendu quelque chose ! Y’a quelqu’un !
-Mais ne t’inquiètes pas comme ça ! Si tu as raison, et qu’il y a bien quelqu’un, ça doit être Ulrich, Yumi, ou encore Odd...murmura Aelita en prenant la main de Jérémy.
-Ca...ça s’approche...ce n’est pas humain... »
Jérémy fut prit d’une sorte de transe nerveuse, et s’agrippa au bras de Aelita. Celle-ci fronça les sourcils, inquiète. Mais que lui arrivait-il ?
Franz finit alors de taper une série de codes compliqués, et hurla de joie : le résultat semblait concluant.
Mais c’est alors que la porte métallique s’ouvrit... Et une adolescente dont le visage était inconnu au deux garçons, Franz et Jérémy, apparut dans l’ouverture murale. Mais Aelita avait déjà vu cette personne, elle la connaissait, mais pourtant...c’était si loin...
« Que fait tu ici ?!hurla Jérémy, apeuré. Comment as-tu fait pour entrer ?
-TOI ?! ICI ?NON ! cria Franz à l’inconnue, qui venait apparemment de reconnaître. Non, ne fait pas ça !
-Si...fit l’adolescente.(Aelita conserva le silence)
-Tu ne peux pas lui faire ça ! Ce n’est pas de sa faute !
-Il faut qu’elle paye...
-NON ! Ce n’est pas elle !
-Tu...tu la connaît ? s’enquit Jérémy.
-Non...enfin si, je ne...entama Aelita.
-Angélique est libre ! Tu m’entends ? Tout peut redevenir comme avant !
-C’est trop tard...tel est prit qui croyait prendre...rit machiavéliquement la jeune fille.
-Mais...mais qui est tu !?lâcha Jérémy.
-Moi ?...Moi je suis Ana... »
Chapitre 11 : L’affrontement final...
« ANA ?! laissa échapper Aelita. Mais...mais...je te connaît !
-Bien sur que tu me connaît ! (elle avança au centre de la salle) Tu me connaît depuis que tu es toute petite...Et puis...(elle se met à tourner autour d’elle)...je hante tous tes cauchemars...Seulement, si tu me connaît, tu ne sais pas qui je suis...
-Non...mais...que me veut-tu ? Pourquoi me poursuit-tu ? Et qui es tu ?
-Je suis...et puis zut...(Ã Franz) Tu ne lui a rien dit ?
-Non...répondit-il d’une petite voix.
-C’est pitoyable ! »
Elle joignit ses deux main et sembla se concentrer. Un flux d’énergie sortit de ses deux main et frappa Aelita en pleine poitrine. Celle-ci s’effondra sur le sol , inconsciente.
« Aelita ! hurlèrent Jérémy et Franz en même temps, en se précipitant vers elle.
-Vous, restez en dehors de tout ça !(elle envoya une boule d’énergie sur eux, et ils furent emprisonnés à l’intérieur, impuissants) C’est entre elle...et moi.
-Laisselllatankiluapont...fit Jérémy à l’intérieur de la boule.(mais ses paroles furent étouffés, comme vous pouvez le constater...)
-Cenaipalll !renchérit Franz. Cmafaut !Laisslaaitumoiasplass !
-Alors, elle ne se souvient vraiment plus de rien...debout !(Aelita fut projetée à l’autre bout de la salle, et reprit ses esprits)
-Mais pourquoi tu me fais ça ? Explique-moi au moins...HA !(elle fut expulsée vers l’ordinateur.)
-Tu me ferait presque pitié...Mais qu’il en soit ainsi, tu vas comprendre qui je suis... »
Un jet de couleur vert pailleté émergea de la paume de Ana. Il fut propulsé sur le front d’Aelita, qui s’effondra au sol. La dernière chose qu’elle vit, ce fut Ana, les mains sur les hanches, la fixant d’un regard démoniaque...
Commença alors un rêve bien étrange...celui de son passé...
Elle se revit dans le passé dans une maison à la montagne, dehors, en compagnie de sa mère et de son père. Elle faisait une bataille de boule de neige avec Franz. Et sa mère les regardait en riant. Mais un détail la choqua : sa mère était enceinte ! Tout à coup, cette dernière gémit. Elle se massa le ventre, mais rien n’y fit. Elle grimaça puis hurla : les contractions se faisaient de plus en plus fortes !
Franz sursauta et s’affola. Il téléphona aux urgences et patienta avec sa femme. Aelita les observaient en silence, mais elle voyait bien qu’il se passait quelque chose. Trop petite pour comprendre, elle ne savait pas pourquoi sa mère avait un gros ventre et pourquoi elle avait tant mal. Mais elle ne supportait pas de la voir souffrir, et de voir son père si anxieux.
Elle serra son doudou Mister Pück dans sa mais gauche. Elle ferma les paupière et se crispa, ces lèvres tremblèrent, et tout son corps frissonna. Ces yeux se firent humides, et des larmes coulèrent le long de ses joues.
Soudain, on frappa à la porte. Un grand homme en blanc. Deux. Trois. Un grand « hamac ».(selon Aelita)Des couvertures. Un camion dans l’allée. Sa mère fut déposée sur ce brancard et Franz Hopper prit Aelita par la main. Tous deux montèrent anxieusement dans l’ambulance...
Aelita était assise sur une chaise dans une grande salle. Autour d’elle, les murs, blancs. Blancs comme la neige, blancs comme les roses, blancs comme la solitude, blanc comme l’insomnie. A ses cotés, des infirmières. Leur blouse est blanche. Blanche comme l’innocence, blanche comme la propreté, blanche comme le coton, comme les nuages . Les infirmières lui parlent, lui prennent les mains, la rassure, lui disent que sa maman va bien. Mais elle ne les écoute pas. Il se passe quelque chose, elle le sait. Quelque chose de grave, de définitif. Quelque chose qui va bouleverser des vies. La sienne, celle de son père, de sa mère, de sa famille.
Aelita serre son doudou. Elle se lève . Elle marche vers la porte. Elle baisse la poignée. Elle entre. Son père et sa mère sont là . Sa mère souffre. Elle s’avance au centre de la pièce. Autour d’elle, tout le monde s’agite.
Soudain, une main sur son épaule. La main de son père qui la fait sortir. Une voix qui lui dit que sa maman va lui donner une petite sœur, bientôt.
Un bruit bizarre dans la salle. Une série de bips, de plus en plus rapide. La porte se referme. Les bruits sont étouffés. Elle colle sont oreille contre la porte. Un cri , celui de sa mère. Un autre cri, celui...de sa sœur.
Aelita se trouvait encore dans une salle d’hôpital. Elle avait l’oreille collée contre une porte et écoutait une conversation.
« Oui...je voulais vous parler de toute urgence : c’est au sujet de votre fille. Fit un homme en blanc.
-Aelita ?fit Franz.
-Non, votre bébé.
-Ha, oui. Et bien ?
-Elle...il vaut mieux que vous vous asseyez.
-C’est si grave que ça ?(il déglutit bruyamment)
-Oui. Elle...elle est atteinte d’une sorte de maladie infantile, et...et je cois qu’elle ne pourra pas survivre.
-QUOI ?!
-Je suis désolé.
-Mais...mais...vous en êtes sûr ?
-Je peux vous dire qu’elle a encore une semaine environ.
-C’est impossible...
-Si vous décidez de...enfin, vous voyez se que je veux dire, faites appel à notre service de...
-C’est bon, j’ai compris ! Mais je ne tuerais jamais ma fille !
-Parlez en avec la mère de l’enfant.
-C’est déjà tout vu, je ne suis pas un boucher !
-Encore désolé. (il s’éloigna)
-NON !!! »
Franz éclatas en sanglots et se recroquevilla sur lui même, se laissant choir à terre. C’est le moment que choisit Aelita pour entrer. Elle se précipita vers lui.
« Aelita, il va falloir que tu sois forte...
-Mais...mais pourquoi ? Ma petite sœur ...
-Ta petite sœur doit partir en voyage très très loin , et tu ne la verra plus...plus jamais...
-Mais de toute façon, je ne l’avais jamais vue !
-Nous allons aller la voir, viens...au moins tu l’aura vu une fois dans ta vie... »
Et la suite le son passé lui apparu...
« Viens Aelita, c’est par là ... !
-J’arrive, j’arrive ! »
Franz et Aelita courraient dans les couloirs de l’hôpital. Aelita suivait son père tant bien que mal, car elle avait encore de petites jambes !
A moment donné, elle croisa un petit garçon blond à lunettes qui courait dans le sens inverse. Elle lui sourit car elle le trouvait mignon, mais lui en resta la bouche béante...(tiens, tiens, ça me rappelle quelqu’un...)
Tout à coup, Franz s’arrêta devant une porte qui portait le numéro 3113. Il tourna la poignée et entra, suivi de près par Aelita, toute essoufflée.
Angélique était allongée dans un lit tout blanc, et, tout près d’elle, il y avait le berceau contenant ...
« Chéri ! Ma puce !Venez voir comme elle est belle !
-Ha, ça oui. approuva Franz.
-Ouah ! C’est...c’est...c’est...(Aelita sourit d’abord, puis se rappelant les paroles de son père, à propos de sa sœur, elle se assombrit)Et comment elle s’appelle ?
-Je crois que je voudrait l’appeler...entama Angélique.
-Aelita ?s’enquit Aelita.
-Non !rit t-elle. On ne vas pas l’appeler comme toi ! Non, sérieusement...Franz, à quoi tu pensais, toi ?
-Moi, je sais pas...murmura t-il.
-Ha, je sais ! s’exclama soudain la mère. Xavière, c’est joli. Ou...non ! Je sais, j’ai trouvé ! Elle s’appelle ...Xavière-Ana !
-Moui...c’est mignon. Mais pour moi, ça sera Ana. Enfin, son diminutif.
-Oui ! Moi ça me plait aussi Ana ! fit Aelita.
-Heu, chérie, il faut qu’on parle...s’assombrit Franz. Et Aelita, va donc boire un chocolat chaud avec les infirmières, elles seront très contentes de te voir !(il lui tendit une pièce)
-Mais pourquoi ?
-On doit parler entre grands.
-Toujours pareil...les grands, les grands...pfff... »
Aelita fit mine de partir, mais cola son oreille sur la porte. Elle était de nature très curieuse...
« Angélique...c’est...c’est grave.
-Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?
-C’est...c’est à propos de Ana...
-Que... Qu’est ce qu’elle a ?!
-Elle a une sorte de maladie génétique qui fait que... »
Angélique se mit à pleurer abondamment, sans plus pouvoir s’arrêter.
Quand Franz acheva son explication, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Des larmes avaient coulé le long de ses joues, rendant son teint d’une extrême pâleur. Ses yeux étaient rouges et gonflés...
C’est alors que Franz proposa quelque chose...
« Ecoute, Angélique, j’ai peut-être une solution...
-Non, tu n’en as pas, personne n’en a ! Ana va mourir !(Elle prit le bébé dans ses bras) Mais je ne mourrait pas sans elle !
-Arrête ! Et si...si je l’emmenais sur Lyoko...elle continuerais à vivre...et...je lui fabriquerais une enveloppe corporelle qui ne serait pas maladive...
-Quoi ?!
-Oui, c’est bizarre, mais elle vivrais, et puis quand j’aurais acquis les compétences requises, je...
-Tu es malade !?
-Non, je suis sérieux. Elle pourrait vivre. Et nous pourrions lui rendre visite, même chaque jour ! Elle...
-C’est pas...c’est inhumain ! C’est contre les lois de la nature !
-Mais c’est le seul moyen à ce jour. Si je m’occupe d’elle dès maintenant, elle pourra survivre.
-Non, je refuse !
-Dans, ce cas tu ne refusera pas la méthode du docteur du service de... »
Aelita n’y comprenait plus rien. Sa sœur ne partait plus en voyage finalement...Mais autre part...
« Je te répète que c’est le seul moyen !
-Je n’abandonnerais jamais Ana ! s’entêta Angélique.
-Tu veux qu’elle meure, c’est ça que tu veux ?!
-Je veux aller avec elle, de toute façon, je ne la quitterais pas !
-Et tu quitterais Aelita ?
-NON ! Je veux mes deux filles, mon mari et une vie normale !(nouvelle avalanche de sanglots)
-Je sais ma chérie...mais son passage sur Lyoko ne sera que secondaire ! Ensuite, elle reviendra, et nous pourrons vivre à nouveau tous ensemble ! Sans problèmes !
-Bon, d’accord...céda Angélique. Mais si tu... !
-Il ne lui arrivera rien, seulement, il faut que je l’emmène tout de suite !
-Adieu mon bébé ! »
Angélique serra fort le bébé dans ses bras et pleura de plus belle. Pourquoi elle ? Pourquoi toujours elle ? Pourquoi SON mari était-il un génie poursuivi par la DGSE ? Pourquoi avait-ELLE les cheveux roses ? Pourquoi SA fille était-elle vouée à la mort ?
Elle l’embrassa une dernière fois avant de la laisser partir ...
« Aelita, va rejoindre ta mère !ordonna Franz.
-Mais je...
-Dépêche-toi !
-Moui...
-Et surtout, dis-lui que je l’aime...
-Heu, oui... »
Aelita entra à nouveau dans la chambre, et alla voir sa mère. Celle-ci pleurait à chaudes larmes. Elle la consola comme elle le pu.
Pendant ce temps, Franz courait vers l’usine désaffectée, serrant Ana dans ses bras. Les rares passants le regardaient d’un œil louche.
Quand il arriva enfin devant le monte-charge, il appuya sur le bouton rouge. Il entra, et attendit l’arrivée à l’étage du poste de commande. Là , il tapa un code à 6 chiffres, puis la porte s’ouvrit ; alors il entra dans la salle.
L’ordinateur était toujours là . Avec son écran noir, son unité grisâtre...l’olosphère qui trônait au centre de la pièce...
Il posa Aelita sur ses genoux quand il s’assit, et alluma l’écran. Tout était à sa place. Les fichiers, les dossiers, le portes documents, les photos, les programmes, les codes source...Les DGSE n’avaient pas fouillé, et dieu soit loué !
Durant de longues heures, il trafiqua sur la machine. Et tout à coup, il sursauta : il avait trouvé ! Ana sursauta aussi et regarda son père d’un air ébahit. Elle mit son pouce dans la bouche et le suçota. Franz ne pouvait croire que cet enfant adorable allait bientôt mourir.
Il l’emmena alors précipitamment dans la salle des scanners. Il la déposa à l’intérieur de l’un d’eux, et couru en haut, aux commandes.
Lorsqu’elle le vit partir, la petite ne broncha pas, mais quand elle vit les portes métalliques se refermer sur elle, elle hurla, et les larmes commencèrent à perler ses joues. Mais lorsqu’elle commença à s’élever dans les airs, elle pleura et couina de peur !
« Voilà ...je vais pouvoir commencer...commentait Franz. En utilisant ses cellules mentales, elle aura une intelligence artificielle, et je lui développerais d’avantage. Elle mûrira plus vite, ainsi. Et je dois lui créer un clone de son corps actuel , mais sans la maladie, et il grandira sur Lyoko en même temps que son esprit, jusqu’à ce que je trouve la solution de matérialisation. Voilà ...virtualisation ! Ca a marché ! Ca y est ! son esprit est sur lyoko ! Maintenant, je matérialise le corps dans une salle close de carthage, en vue de le cloner plus tard. Mais, en tout cas, Ana est sauvée ! Ana...tiens...Je vais appeler le super calculateur ...Voyons...Xavière-Ana. Non, c’est trop long. Je vais l’appeler...X.ANA. »
A l’accueil de l’hôpital, 4 hommes en noir sont accoudés au comptoir. Une jeune femme les accueille.
« Bonjour messieurs ! Que désirez-vous ?
-Heu...nous cherchons la chambre de Mme Hopper.
-Ha ?(elle recherche sur un ordinateur)Désolée ,mais nous n’avons pas de Mme Hopper.
-Mais si, cherchez bien !dit un autre homme en noir.
-Ha, je sais ! s’exclame un autre, laissez-moi faire. Heu, mademoiselle, vous n’auriez pas plutôt la femme de monsieur Hopper ?
-Heu...peut-être, je ne sait pas. Dans quel service est-t-elle ?
-Heu...on ne sait pas.
-Dans, ce cas, êtes vous de la famille ? Des cousins, frères, ou oncles ?
-Heu...non.
-Alors je ne peut pas vous autoriser à la voir. C’est interdit par le règlement. Vous pourriez très bien être des terroristes qui veulent lui faire du mal ! »
Trois des hommes ricanèrent. Celui qui était apparemment leur chef les fit taire en leur donnant des coups de coude. Il les fusilla du regard et chuchota :
« Du tact, souvenez vous, il faut faire preuve de tact !
-Messieurs, je vous serez grès de laissez la place au monsieur qui attend derrière vous.
-Mais mademoiselle, vous ne comprenez pas, c’est très important ! Nous ne sommes pas de sa famille, d’accord, mais nous sommes...heu...des amis ! Et...nous nous inquiétons pour elle !
-Si vous étiez des amis, vous sauriez son vrai nom et ce qu’elle a !
-Bon, maintenant ça suffit ! s'écria un des hommes. Chef ?
-Oui. » approuva celui-ci.
Ils sortirent tous une mitraillette et tirèrent en l’air. Les balles métalliques percutèrent le lustre avec un bruit sourd d’explosion. Le lustre éclata et s’écrasa sur le sol carrelé, projetant 1001 bouts de verre d’un bout à l’autre de la pièce. Le gens présents se couvrirent la tête de leurs mains, en hurlant de terreur. Il n’y eut plus alors que les lumières des couloirs alentours, et la pièce fut plongée dans la pénombre. Puis peu à peu, un silence glacial s’installa.
Dans le fond de leurs yeux, luisait une lueur de terreur à vous glacer le sang.
« OU EST-ELLE ? rugit le chef.
-Je ne sait pas ! gémit la pauvre femme.
-Tu mens, ma jolie ! Ne m’oblige pas à te faire du mal !
-NON ! MAIS JE SAIT PAS !
-Très bien...alors QUI le sait ?
-Je sais pas ! »
Une balle siffla dans les airs, frôlant le visage de la femme, et faisant éclater un vase derrière elle. Son assistant, qui jusqu’à présent ne s’était pas manifesté dit d’une voix terrifiée :
« Allez chambre 3113 ! Mais ne lui faites pas de mal ! »
Les 4 hommes hochèrent la tête avec satisfaction, puis coururent vers l’ascenseur.
Franz venait d’arriver dans le hall d’entrée, et terrifié à l’idée qu’ils trouvent Angélique et Aelita, il courut vers l’escalier et le monta plus vite qu’on n’eut jamais monté un escalier. Il arriva dans la chambre à bout de souffle. Apparemment, les hommes n’étaient pas encore arrivés. Etrange. Il se précipita vers le lit ...
« Angélique, Aelita, il faut partir !
-Mais pourquoi ?questionnèrent-elles.
-Les DGSE, ils...ils sont là , ils arrivent !
-C’est qui les dégéaisseuh ?demanda Aelita.
-Vite, vite ! »hurla Franz .
Franz aida Angélique à se lever, lui passa un manteau, et regarda anxieusement par la porte.
« Hé, François, fit un des trois hommes, C’est quel étage ?
-Heu...attends...fit un homme chauve en décryptant un plan. C’est...
-Le premier étage. Abrégea un autre.
-Mais alors, si on est au neuvième étage...commença le quatrième homme.
-C’est qu’on est trop haut ! »hurlèrent-ils à l’unisson.
Franz, Angélique et Aelita sortirent hâtivement de la chambre 3113, et coururent à en perdre haleine. Mais il arrivèrent dans un cul-de-sac. Ils retournèrent sur leurs pas ...
Les 4 hommes arrivèrent enfin au premier étage. Il regardèrent les numéros de portes, et entrèrent dans la chambre 3311. Mais ils virent un couple anglais avec 5 enfants.
« What’s happen... ? fit le mari.(traduction : que se passe t-il...?)
-Hein ? Mais qui...commença l’un des DGSE.
-Are you the doctors who must help me for feed the baby ?(Etes vous les docteurs qui doivent m’aider pour nourrir le bébé?)Come on ! (venez !)
-Mais nous...heu...we are French, and we don’t know you... ! We investigate for find tree persons. One of them is a terrorist, and...fit un des hommes en noir.(nous sommes français, et nous ne vous connaissons pas! Nous enquêtons pour trouver trois personnes. L’un d’eux est un terroriste, et...)
-But...we are not terrorist ! I’m not baaaad !couina un enfant.(mais...nous ne sommes pas des terroristes! Je ne suis pas méchaaaannnt !)
-You are men in black, aren’t you ?demanda une enfant.(vous êtes les “men in black”, n’est ce pas?)
-Visiblement, on s’est trompé de chambre...chuchota le DGSE chef.
-Non, pas possible ! le nargua un autre.
-Ne me parle pas sur ce ton ! s’énerva t-il.
-Je le savais que c’était la chambre 3113, et pas 3311 ! fit encore un autre.
-We have seen tree persons in the corridor...They were running. There were...a man, a older men...and a buttiful woman with a little girl. And...they had pink hair...it was strange! Very strange...(Nous avons vu trios personnes dans le couloir. Ils étaient en train de courir. Il y a avait...un homme, un vieil homme...et une jolie femme avec une petite fille. Et...elles avaient une chevelure rose...c’était étrange ! Très étrange...)
-Ce sont eux ! Allons-y ! » hurla l’un des espions.
Ils sortirent précipitamment, et regardèrent à droite, puis à gauche. Ils aperçurent le couple avec l’enfant qui courait. Ils les poursuivirent.
Franz s’aperçu soudain que les DGSE les avaient vu et les poursuivaient. Ils arrivèrent malheureusement dans un nouveau cul-de-sac. Alors Franz déclara :
« La fenêtre ! Vite ! On va sauter !
-Mais on va se...entama Angélique.
-On est au premier étage, non ? Et puis il y a un buisson en dessous !
-Moi, je veux un élastique pour sauter !fit Aelita.
-On a pas les temps : ils arrivent !!!cria Franz. SAUTEZ ! »
Les trois Hopper sautèrent tour à tour par la fenêtre. D’abord Franz, qui s’assura que la chute n’était pas trop douloureuse, puis Aelita dans les bras de sa mère.
Malheureusement, une fois en bas, ils s’aperçurent que des renforts bloquaient la sortie de l’hôpital . Franz eut alors une idée :
« Venez, on va passer par les égouts, on va rejoindre l’usine !
-Mais...s’ils découvraient notre secret ?!s’alarma Angélique.
-Non...nous les sèmeront avant.
-Quel secret ?demanda Aelita, suspicieuse.
-Tu verra bien !fit Franz en les tirant par la main. Dépêchons nous ! »
Ils coururent jusqu’à une porte menant aux égouts. Mais c’est alors que Aelita s’aperçu de quelque chose d’alarmant...
« PAPA, MAMAN ! Les dégéaisseuh ! Ils arrivent !
-Ho non ! hurla Franz.
-Ils ont tous des armes ! »enchérit Angélique.
Franz passa alors la porte, suivit d’Aelita. Mais quand vint le tour d’Angélique...un homme tira dans sa direction, et la toucha dans le dos. Angélique poussa un hurlement glacial, et s’affaissa lentement sur elle même. Elle atterrit avec un bruit sourd sur le sol glacé et noirâtre des égouts. Peu à peu, une flaque de sang se forma sous elle.
« ANGELIQUE ! hurla Franz de désespoir.
-MAMAN ! s’affola l’enfant.
-Vite, ferme la porte Aelita ! »
Aelita poussa la porte d’un mouvement brusque. Franz s’agenouilla près de sa femme et prit poignet : elle respirait toujours. Alors il la porta sur son dos et se mit à courir. Aelita le suivit en pleurant. Sa mère...que lui arrivait-il ?
Aelita suivit Franz jusqu’à une usine étrange...
« Ou on est ? C’est quoi cet endroit ?demanda Aelita.
-Heu...c’est trop compliqué à t’expliquer...fit Franz, mal à l’aise.
-Et...pourquoi on est là ?
-Pour sauver ta mère.
-Mais...elle...elle...
-Disons que comme les méchants messieurs lui ont fait bobo, elle part en vacances pour ce reposer, sur Lyoko. Et... nous la rejoindrons bientôt !
-Ha ? Cool ! »
Franz mit Angélique dans un scanner, et la virtualisa sur Lyoko, comme il l’avait fait avec Ana. Aelita fut étonnée de s’apercevoir, quand les scanners se rouvrirent, que sa mère avait disparu.
« 6 juin 1994 jour, 2546. Les scanners et les programmes de virtualisation sont prêts. D’ici quelques heures je m’en irai sur Lyoko avec Aelita. Tout comme moi, Aelita détiendra les clefs de Lyoko, et ensemble, nous en serons les maîtres absolus. Et nous pourrons y vivre elle et moi à tout jamais. » Fit Franz devant sa caméra.
(épisode réminiscences. Paroles exactes)
Puis, ayant éteint sa caméra, il regarda Aelita.
Il avait enfin terminé les scanners, même s’il avait déjà virtualisé Ana. A ce moment-là , il n’avait de toute façon pas pu virtualiser SON CORPS sur Lyoko. Seulement l’esprit. Et il ne devait pas parler d’Angélique ni de Ana : si Aelita trouvait son journal vidéo... !
Il dit alors à Aelita qu’ils devaient aller à la gare, puis rentrer chez eux, avec milles précautions, pour que les hommes en noirs ne les trouvent pas.
Aelita alla faire un tour de vélo, et rentra. Elle monta dans sa chambre, et joua avec ses jouets. Pendant ce temps, Franz cacha le dossier des DGSE dans le jardin, à coté du tuyau d’arrosage, sous la trappe.(hé, c’est pas bien de voler !) Ensuite, il appela son travail :
« Allo, je suis bien au collège Kadic ?
-Oui, ici Jean-Pierre Delmas.
-Ha, Jean-Pierre, c’est justement à toi que je voulais parler !
-Franz ???
-Oui ! Ecoute, je suis très pressé, alors ne m’interromps pas, s’il te plait, et ne cherche pas à comprendre. Je démissionne. Je suis heureux de t’avoir connu, Jean-Pierre. Adieu ! »
Puis il remonta dans la maison et joua du piano. C’été son passe temps favori. Cela le détendait et le passionnait. « Tu vois c’est comme les mathématiques. »avait-il dit un jour à Aelita.
Tout à coup, sur un écran de vidéo surveillance, il aperçut des DGSE !
« Allons, sortez de là ! fit un DGSE en dessous de la fenêtre d’Aelita.
-PAPA ! Papa, y’a des hommes en noir en bas !
-Je sais. Tu te souviens où est monsieur Pück ?
-Oui...
-Alors viens vite !
-!!!!
-Par ici chérie ! »
(Au labo)
« Où est ce qu’on est ? re-demanda Aelita, qui apparemment ne reconnaissait même plus l’endroit !
-Dans mon laboratoire. Viens.
-Où ça ?
-Dans un monde où nous serons à l’abri, toi et moi, pour toujours. Allez, à tout de suite, mon trésor.
-D’accord, à tout de suite, papa. »
Aelita revint peu à peu à ses esprits. Elle entrouvrit les yeux. Elle ne savait plus où elle était... Vision d’horreur. Ana. Voilà qui était cette fille ! C’était sa sœur défunte !Xavière-Ana ! Elle avait bien survécu...
« Alors, tes souvenirs te sont revenus ? Tu comprends qui je suis ? Tant mieux.
-Mais...pourquoi veux-tu me tuer ?
-Pourquoi je veux te...(elle explosa d’un rire maléfique) Mais pour me venger bien sûr ! TOI, tu as survécu. Oui, TOI tu es restée sur terre avec mes parents, jusqu’à ce que les DGSE viennent essayer de vous arrêter ! Mais oui ! Tu as bien comprit ! C’est à cause de TOI si je n’ai jamais pu vivre. C’est à cause de TOI si maman est morte !
-Maman n’est pas morte ! Elle est encore sur Lyoko, et on vient de la retrouver !
-Tais -toi, petite insolente !(elle la poussa par terre) Est-ce une façon de parler à sa petite sœur !? Une petite sœur généreuse qui a gardé toute la petite famille à l’abri sur Lyoko, durant 6 longues années !
-Je ne t’ai rien fait !
-Tu m’as abaissée ! Tu as prit ma place au sein de la famille ! Mais heureusement, papa a prit les cellules de mon cerveau pour les transférer sur Lyoko, et me créer une super intelligence... qui n’a cessé de croître durant toutes ces années ! Et j’ai peu à peu pris le contrôle de Lyoko ! J’ai essayé de vous capturer, papa et toi, quand vous êtes arrivés sur Lyoko, mais...TOI, petite misérable, tu as réussi à t’échapper ! Mais ce n’était que partie remise ! Depuis ce jour-là , je te traque !
-J’ai remarqué !
-Et...c’est encore TOI qui as eut le plus de chance : Ton cher Jérémy que tu aime depuis toujours a trouvé comment te matérialiser ! Pas comme papa. Mais je n’ai pas pu en profiter tout de suite. Il a fallut que j’attaque la terre, pour vous forcer à Aller sur Lyoko et te tuer...(saison 1) Mais ensuite, je me suis dit...Mais pourquoi je la tuerait tout de suite, après tout ?! Elle pourrait m’être utile ! Alors j’ai créé la méduse, pour te voler ta mémoire, avant de t’achever !(saison 2)
-Mais pourquoi voler ma mémoire !? s’emporta Aelita.
-Mais c’est bien simple ! Premièrement, pour pouvoir me matérialiser sur terre, deuxièmement, pour une mort douloureuse, et troisièmement, pour avoir des souvenirs de maman et papa. Comme TOI tu les as vu plus de deux jours... »
Une lueur de solitude et de tristesse s’alluma dans le fond des yeux de Ana. C'était comme un brasier ardent éteint par les pluies, les neiges et les vents, à force du temps qui passe...dvenu peu à peu gris et sinistre, sans espoir et délaissé. X.ana ressentit la douleur au fond d'elle même, et devint encore plus hargneuse.
« Mais...tout ça c’est du passé ! Maintenant, je vais me venger ! Tu vas mourir, et j’aurais le contrôle des deux mondes ! Le virtuel et le réel ! Les deux contraires réunis...Et je pourrais recréer ma vie, mon passé...SANS TOI. Juste maman , papa et moi. Et nous serons heureux, sans TOI.
-Laisemoiaisortiiiedissi ! fit Jérémy dans sa prison numérique en forme de boule.
-Mais...tu peux me remercier de t’avoir fait découvrir la vérité ! Sans moi, tu ne saurais rien, et tu ne serais rien ! HAHAHAHAHA !
-Tu ne paie rien pour attendre ! grogna Aelita, une éclat mauvais dans le fond des yeux.
-Ho, mon dieu, j’ai peur !la nargua Ana. Je te rappelle que c’est moi qui ai des pouvoirs dans le monde réel !
-Mais tu n’as pas ton vrai corps ! Et tu n’as jamais grandi ! Peut-être que ton cerveau peut calculer la racine carrée de 32 divisée par le quotient de 7 par 8 en moins de deux secondes, mais tu n’as jamais mûrit dans ta tête. Tu n’est qu’une gosse capricieuse et cruelle ! Tu n'as pas de cœur...et le peux d'humanité qui aurait pu y avoir en toi a disparu depuis longtemps. Cela causera ta perte. Et moi...je peux aimer! Et c'est le pouvoir le plus puissant au monde!
-Ho mon dieu, que c'est mignon! On se croirait dans un roman d'amour...mais on est dans la réalité. Et "l'amour" n'a jamais rien fait.
-Si. Grâce à l'amour, je suis ici. Si Jérémy ne m'avais pas aimé, il n'aurait jamais fait tout ça pour moi; je veux dire la VIRTUALISATION. Et si je ne l'avais pas aimé en retour, je serais morte d'ennui. C'est lui mon bonheur dans la vie.(dans sa bulle, Jérémy rougit) Si tu était AMOUREUSE, tu saurais ce que c'est ...quel dommage!
-Tais-toi! Ce ne sont pas les belles paroles qui vont te sauver! C'est moi le maître ici!
-Dire que pendant des années, inconsciemment, nous croyions que tu étais un homme. X.ANA, quel drôle de nom...
-Je t'ai dis de te taire!(Xavière-Ana envoya un jet d'énergie dans sa direction, mais Aelita fit un bon de coté pour l'éviter.)
-De toute façon...
-Tais-toi!!!!"
X-Ana envoya un autre courant d'énergie vers Aelita, qui l'évita à nouveau. Aelita eut alors une idée...une idée venant d'apparemment nulle-part. Mais une idée potable. Qui devait être mise à exécution sans attendre. Aelita s'agenouilla et essaya de chanter comme dans Lyoko. Mais rien ne se produisit . Elle pensa alors très fort à ce qu'elle voulait faire...et elle pensa à Jérémy.
Justement, Jérémy, dans sa bulle numérique, avec Franz, ne cessait d'hurler. Mais de dehors, il se doutais que personne ne les entendait. Il martela les parois de coups répétés. Elles crépitèrent mais restèrent évidemment indemnes.
" T'as fini petit? Tu vois bien que ça ne sert à rien.
-J'essayais quelque chose, moi, au moins! Et puis je suis pas petit!
-Regarde! Aelita...on dirait qu'elle s'agenouille...
-Non, pas possible! le nargua Jérémy, grognon.
-C'est bon, arrête.
-Elle veut chanter! Mais...ça ne fais rien! Ana ,enfin, XANA ne bouge pas! Et puis d'abord, qu'essaie de faire Aelita?
-Je ne sais pas, mais ça n'a pas l'air de marcher. Espérons qu'elle sait ce qu'elle fait!
-Ben je l'espère aussi."
X.ANA rit. Elle ne savait pourtant pas ce qu'Aelita essayait de faire. Et elle ne savait pas non plus que cela marchait!
"Tu es vraiment pitoyable! s'exclama X.ANA. Tu n'arriveras à rien.
-Pourquoi parles-tu toujours pour ne rien dire?
-Je ne...
-Si!
-Tu vas voir!
-J'attends!
-Alors...Hé! MAIS QUE ...?!"
X.ANA ne pouvait plus bouger. Ses pieds semblaient soudés au sol . Elle tenta de se dégager en bougeant les bras, mais tout à coup, ceux-ci restèrent figés à leur tour. Elle commença alors à paniquer.
"Que m'as-tu fait? Je ne peux plus bouger!
-Non, pas possible! la nargua Aelita. (Jérémy sourit: ils avaient la même expression)
-Arrête-ça-tout-de-suite!hurla X.ANA.
-Non. Maintenant, tu vas m'écouter. J'ai réussi à te scotcher sur place grâce au chant de maman. Ce qui signifie que tu es mal barrée. Et si tu avais vraiment vécu avec maman, et surtout que l'avais aimé, tu te souviendrais de son chant. Mais là tu n'y a même pas fait attention, et tu m'a prise pour une imbécile! Erreur stratégique! Maintenant tu es bloquée!
-Mais...! Comment as-tu fait ça!? Tes pouvoirs ne marchent que sur Lyoko!
-Je ne sais pas, mais j'ai oublié de te clouer le bec! (elle chanta à nouveau)
-Arrête! Mais arrête je te diiiuuuuuhhhh! HUUUUMMMMM!
-Voilà ! (s'adressant à Jérémy et Franz) Et je vais vous sortir de là !"
Aelita chanta nouveau, de sa voix merveilleuse et féerique, brisant la sphère qui tenait prisonniers son ami et son père. Les deux garçons tombèrent à terre et se relevèrent péniblement.
"BRAVO AELITA! hurla Jérémy en accourant vers Aelita.
-Tu nous a sauvé! enchérit Franz
-MERCI!" re-hurla Jérémy en accourant toujours.
Jérémy attrapa Aelita par la taille et l'embrassa fougueusement. (Dans le feu de l'action, sans doute!) Aelita resta pétrifiée, n'ayant pas vu venir ce baiser surprise. Puis réalisant que Jérémy l'embrassait, elle passa ses bras autour de son coup et le serra un peu plus contre elle.
Franz regarda Ana. Son regard se perdit dans le vide...Sa fille Ana...si diabolique...il n'avait pas pu la matérialise dans le passé, et maintenant, voilà ce qu'elle était devenue! Tout cela était de sa faute! Jamais Ana ne serait comme avant!
Mais Franz ne voulait pas laisser paraître ses émotions.
Il se retourna, et remarqua que Jérémy et Aelita s'étaient enlacés. Et...ils ne s'embrassaient pas sur la joue, à son grand désarroi !(ha! La vieille école...) Alors, il attendit : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30...secondes...1min 30, 1 min 45 , 2 min 00, 2min 30, ...
Au bout de trois longues minutes il toussa bruyamment, histoire de rappeler aux deux amoureux sa présence et celle de X.ANA.
Ceux-ci tournèrent la tête. Ils ne s'étaient pas aperçu dans temps qu'ils y avaient passé!
Jérémy lâcha Aelita, redressa ses lunettes et se recoiffa en passant sa main dans ses cheveux. Alors, il se tourna vers Franz et déclara:
"Qu'est ce qu'on fait?
-C'est ce que je voulais vous demander, depuis...(il consulta sa montre) 3min30!(les deux entichés rougirent affreusement!)
-Heum...heu...hihi...
-Mais...commença Aelita. Sérieusement, qu'est ce qu'on fait de X.ANA?
-Je pense qu'elle peut rester là un moment, le temps qu'on trouve une solution. déclara Franz. Mais...je crois que nous devrions continuer de trouver Angélique. J'y étais , et puis je vais pouvoir la matérialiser. Vous imaginez? Tu peux croire ça Aelita?
-Ben...faudrait se grouiller, parce que j'aime pas trop le fait que cette folle soit à côté! grogna Jérémy.
-Ho, mais ça y est! J'ai trouvé! s'écria Franz. Je lance la procédure."
Aelita sourit et enlaça tendrement Jérémy. Celui-ci l'entraîna à l'écart pour lui parler. Hé! c'est pas ce que vous croyez!
"Aelita, ça va?demanda-t-il.
-Oui, oui. Enfin, je crois.
-Je veux dire...tu n'est pas trop bouleversée par tout ça?
-Ben non en fait, je sais pas pourquoi.
-De retrouver ton père, ta mère, et ta sœur en 2 jours, ça te fais rien? Je sais pas moi, c'est comme si on me disais que j'étais orphelin, et je n'avais pas de parents! Ca me foutrais un choc terrible!
-Hé bien en fait, je crois que je n'ai pas vraiment réalisé ce qui vient de se passer...Et puis c'est peut-être du au fait que me mémoire à été traficotée par la méduse, Ana et Franz! Et...
-Pas de bêtises là bas, vous deux! Hein? rit Franz Hopper.
-Non, non. le rassura Jérémy.
-Jérémy?
-Oui?
-Tu crois que ça va marcher la matérialisation de ma mère? Parce que LA je serais vraiment bouleversée!
-Je sais pas, franchement, mais j'espère. Et puis tu sais, si ça a marché avec Franz, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas avec ta mère.
-Tu as raison. Tu te rend compte...ma sœur veut me tuer! C'est pas commun!
-Tu as raison! Mais si ça se trouve, elle n'est pas réellement X.ANA! Peut-être que X.ANA la manipule, en réalité, qui sait?
-Jérémy, je sais que c'est pas le moment, mais...tu...quand on s'est disputés dans le passé, on y pense plus, quoi?
-Hein? Ben non, bien sur! Pourquoi tu me demande ça ?
-Pour rien...tu me connais...
-CA Y EST ! JE LA VIRTUALISE ! hurla Franz.
-Tout ça, c'est grâce à toi!(Aelita l'embrassa furtivement)
-Tu m'embrasses pour le service que je t'ai rendu, ou parce que tu m'aimes? chuchota-t-il.
-Devine...murmura t-elle.
-Parce que je te suis très utile...?
-On prend les paris?
-Ouais. Je pari que tu m'utilises pour réaliser tous tes souhaits, vu que je ne peux rien te refuser et que tu le sais. sourit-il.
-Ha ouais? souffla-t-elle.(elle se rapprocha de lui)
-Ouais. affirma-t-il.
-Je t'aime parce que...ben je sais pas en fait...t'es moche, t'es maigre, t'es petit, t'es blond, t'as des binocles, t'es idiot, t'es méchant et égoïste, tu me déteste et...(Jérémy lui fit une moue attendrissante) ...et tu me fais craquer!"
Aelita embrassa Jérémy à nouveau, mais avec plus de passion et plus longtemps. Jérémy aurait obéi au moindre de ses ordres pour un tel baiser. C'est ce qu'on appelle bien embrasser!
"YOUHOUHOU! s'écria Franz. Je la ma-té-ria-lise, nananère, je la ma-té-ria-lise! Nananère! (air de chi-ouaoua)
-Génial! s'écria Aelita en embrassant toujours Jérémy.
-Je descend la voir!
-On arrive!" firent Aelita et Jérémy.
Mais tout à coup, Aelita fut projetée en arrière...
"Bon, c'est pas tout, mais comment on sort d'ici?interrogea Odd.
-Ben...je sais pas. fit Ulrich. Hé! Regardez là bas! Une femme! Elle a des cheveux roses!
-NON?! s'étrangla Odd.
-Du calme! fit Yumi. Hé! On dirais qu'elle ...médite...
-Allons lui demander si elle sait comment...risqua Maxime.
-Première règle sur Lyoko: ne jamais parler aux inconnus! récita Odd.
-Wahoo! rit Ulrich. Monsieur se la joue philosophe!
-Hé ouais! Car ma dernière parlotte avec des inconnus nommés rampants m'a coûté cher...
-Des rampants?grimaça Maxime. Qu'est ce que c'est, encore?!
-Rien, rien, espionnons cette femme zarbi." décida Yumi.
Jérémy tourna les yeux...Il vit que X.ANA s'était sortie de son engourdissement, et le fixait d'un oeil assassin.
"Vous m'avez sous-estimée...vous avez crié victoire trop vite! Mes pouvoirs dépassent tout ce que vous pouvez imaginer...
-PAPA! hurla Aelita.
-Je vais chercher Angélique! s'affola Franz. Elle seule pourra mettre un terme à tout...
-VITE! hurlèrent les deux adolescents.(Franz ferma la grande porte métallique et descendit)
-Aelita, bouge! cria Jérémy.
-Toi aussi!
-Non, ne vous donnez pas cette peine!ricana X.ANA.(elle souleva les deux adolescents dans les airs.) Tu voix Aelita, au lieu de rouler des pelles à ton cher et tendre, tu aurais mieux fait de me surveiller! Tu aurais remarqué que mon paralisement s'estompait...
-Lâche-nous! Tu ne fait que...tu...
-Je crois que j'ai une idée...je pourrais aussi t'exiler sur Lyoko à jamais!
-NON!"
"Hé, c'est pas normal, ça! s'écria Maxime. La femme disparaît...on dirait qu'elle s'évapore!
-A ouais, c'est pas net...fit Odd. Je.. OUI! Je viens d'avoir une idée! Ca n'a aucun rapport, ou presque, mais je sais comment nous dévirtualiser! On a qu'à se blesser et...
-Ca va pas! hurla Maxime. Vous ne m'aurez pas comme ça!
-Mais on a pas d'armes...remarqua Yumi.
-Mais une bonne baston générale pourrait faire l'affaire!s'extasia Odd.
-Non, non, ne m'approchez pas! "hurla Maxime.
Lorsque Franz entra dans la salle des scanners , Angélique était effondrée au sol.
"Angélique!!!!Te voilà ! Réveille-toi! C'est moi, Franz!
-Je...suis vivante?
-Oui, ça y est! Je si heureux de te voir...!
-Aide-moi à me lever...
-Oui, oui, bien sûr.
-Hoooo...que ça fait du bien de vivre à nouveau...ou suis-je?
-Dans un laboratoire, heu...secret.
-Je ne sais pas ou j'étais...je devait être en enfer...c'était bleu, sinistre, et...j'étais si seule...mais ma blessure ne me faisait plus souffrir.
-Je t'expliquerais, mais pour l'instant, j'ai besoin de toi. Nos deux filles s'entretuent!
-Quoi?!
-Xavière-Ana et Aelita...elles s'affrontent en se moment même! Il n'y a que toi qui puisse les arrêter.
-Je n'y comprend rien...ou plutôt si je comprend, mais...
-Viens!"
Franz tira Anglique vers le monte-charges et l'emmena dans la salle de contrôle...où s'affrontaient les deux jeunes filles...à forces inégales.
"Mes filles...fit Angélique d'un petit cri aigu. C'était vrai...Mais comment....Ana !?
-Maman?!hurlèrent les deux jeunes filles à l'unisson.
-Arrêtez!
-Non, c'est impossible!hurla Ana. Mais alors...tu n'es pas morte...tu...
-Non, je ne suis pas morte, mais je n'ai cessé de penser à vous pendant tout le temps ou je suis restée sur Lyoko.
-Sur Lyoko...alors tu ne m'as pas menti...s'éberlua Ana, à qui l'esprit d'enfant plein d'amour revenait.
-Non! affirma Aelita.
-Mais ça ne change rien!grogna Ana, se ressaisissant. Vous allez tous mourir! C'est à cause de vous si ...
-Ana...ne m'oblige pas à chanter la chanson...
-Quelle chanson...?La chanson?!
-Oui...
-Ho non!
-Ho si! : Nous sommes du même sang
Et pourtant
Tu n'est rien sans moi
Et je ne suis rien sans toi
Nous nous complétons
Toutes deux née d'une union
De l'amour, c'est certain
Du bonheur, c'est hautin
C'est pour toi cette chanson
Mon joli petit avorton
Et jamais tu ne pourra cesser de m'aimer
En entendant ta chanson bien aimée
Tu repensera à moi
Comme un amie qui t'aimera
Toute sa vie
Et te chérira
C'est ainsi
C'est pour toi cette chanson
Mon joli petit avorton ...
-Pourquoi m'as tu chanté cette chanson?! hurla Ana en pleurs.
-Parce qu'elle te rappelle ta naissance, et te rend ton cœur et tes sentiments...Je te la chantait quand tu pleurais et ne parvenais pas à dormir...c'est la seule chose dont tu te souvienne vraiment, je crois. Et grâce à elle, tu vas enfin redevenir normale. Cette chanson est une clef, elle permet de faire tant de choses dont tu ignore l’existence...
-Mais c'est illogique, seulement grâce à cette chanson?!
-C'est illogique mais c'est ainsi! C'est l'amour, les souvenirs de ta plus tendre enfance, qui sont restés gravés dans ton cœur malgré ta super-intelligence...
-L'amour...sanglota Ana. L'amour..."
Alors commença un phénomène étrange et merveilleux...
Chapitre 12 : Une nouvelle vie...
"Cool, on est de retour sur terre! sourit Odd. Heureusement que j'ai eu cette idée d'utiliser Maxime comme bélier pour enfoncer...
-Arrête! hurla Maxime en grimaçant. Ca ravive mes souvenirs...
-Allons voir en haut si tout le monde va bien! s'inquiéta Yumi.
-J'ai un mauvais pressentiment..."rajouta Ulrich.
Les 4 rescapés de Lyoko montèrent dans la salle de contrôle, et y découvrirent...
"La femme rose?s'étonna Odd.
-Franz?fit Yumi.
-Aelita?fit Ulrich.
-Yumi? fit Maxime.
-Jérémy? ajouta Ulrich.
-Et ... UN BEBE????!!!s'éberlua Odd.
-Ha, vous êtes là ! fit Aelita. On vous cherchait. Ou plutôt, on se demandait où vous étiez .
-Nous aussi. assura Odd. Même qu'on se demandait aussi OU ON était. Et y'avait aussi...elle. Qui êtes vous?
-Je suis la mère d'Ana et de...commença Angélique.
-C'est vous la mère de cette MALADE!? s’égosilla Odd.
-Et de Aelita. finit-elle.
-HA. fit Odd, qui ne pigeait pas tout.
-Et qui est ce bébé? demanda Yumi.
-C'est Ana. fit Franz.
-Ca, c'est pas possible, dit Ulrich, parce qu'elle devait bien avoir ...une dizaine d'années tout à l'heure!
-Oui, elle avait son age normal, mais là , elle à l'age qu'elle avait quand elle a quitté la terre. rit Franz.
-Heu, quelqu'un peu m'expliquer, là ? Parce que je suis pommée! Je sais pas du tout de quoi vous parlez...risqua Yumi.
-Moi non plus!firent Ulrich, Odd et Maxime à la fois.
-Alors, bon. Je vais essayer de récapituler. fit Franz. Angélique que vous voyez là , est ma femme, et la mère de Aelita et Ana. On vivait sur terre , jusqu'à ce qu'elle ne soit blessée par des DGSE qui nous poursuivaient, à cause de mon invention, le super-calculateur. Ce jour-là ,(quand elle à été blessée) elle venait d'accoucher de Ana.
-Et après, et après?!trépigna Odd d'impatience.
-Et après, j'ai transféré Angélique sur Lyoko, pour ne pas qu'elle succombe à ses blessures. Et la suite vous la connaissez, je me suis transféré sur Lyoko avec Aelita.
-Mais qu'est devenue Ana? demanda Odd.
-Je l'avait transférée aussi juste avant Angélique.
-Voilà pourquoi on à trouvé plusieurs ADN quand on a vérifié les virtualisations sur Lyoko, l'autre jour. comprit Jérémy.
-Mais pourquoi vous l'avez transférée? questionna Ulrich.
-En premier temps, parce qu'elle avait une maladie infantile qui faisait qu'elle allait mourir... et puis sans parents ni famille, elle n'aurait pas survécu.
-Ha! comprit Odd. Donc tous ceux qui étaient sur Lyoko, vous quatre, vous êtes à nouveau sur terre!
-Oui.approuva Franz. Mais ce que je ne vous ai pas dit, c'est que Ana s'appelle en fait Xavière-Ana....
-Et alors? fit Yumi.
-Et alors? Et alors vous ne faites pas le rapprochement? s'étonna Franz.
-Non. fit Odd.
-Quel rapprochement? demanda Ulrich.
-Roooo...Xavière-Ana. CA donne X . A . N .A. (personne ne réagit) CA DONNE XANA, BON SANG!
-XANA.? s'étranglèrent les ado.
-Vous voulez dire que cette petite chose rose et rondouillette, ce petit avorton, c'est ce supercalculateur démoniaque?! hurla Odd.
-Oui, ou plutôt c'était, car Ana est redevenue inoffensive. rit Franz. Regardez!
-N'approchez pas cette chose de moi! cria Odd.(crise de rire générale)
-Bon, bah ravi de vous rencontrer madame. fit Ulrich à l'intention de Angélique. Quant à TOI je te connaît déjà .
-Ravie de te rencontrer aussi !fit Angélique.
-Agaaaah!" gazouilla Ana en attrapant le petit doigt de Ulrich.
Il y eut alors une nouvelle crise de rire générale. Tout le monde salua Angélique et la nouvelle X.Ana, sauf Odd, qui lui trouvait toujours un air étrange, et Maxime qui ne comprenait rien du tout et s'abstenait de toute question, tellement il s'en posait.
"Mais..., fit Aelita tout à coup, comment se fait-il que Ana soit un bébé?
-Elle a retrouvé la "forme" qu'elle avait quand elle a été transférée. affirma Franz.
-Ha. Mais elle n'est plus malade? demanda t-elle.
-Non. répondit Franz. Elle s'est guéri en se matérialisant dans un corps grandi...la Ana de tout à l’heure. Elle s'est offert une nouvelle vie dans un corps tout neuf.
-Et maintenant, on va pouvoir revivre comme avant dans notre maison?demanda Aelita, pleine d'espoir.
-Oui, une nouvelle vie commence pour nous. fit Angélique.
-Mais avant, je vais effectuer un espèce d'efface mémoire pour ce pauvre Maxime, et je vais éteindre pour toujours le supercalculateur. chuchota Franz
-Oui!"
Quelques jours plus tard, dans la chambre de Jérémy...
"Alors, tout va bien? questionna Jérémy.
-Oui. répondit Aelita, la tête appuyée sur l’épaule de Jérémy. On a commencé la rénovation de la maison, papa à débranché Lyoko, et ça n'a pas affecté Ana. Et puis maman à trouvé du travail comme aide-soignante dans une animalerie. Elle a toujours aimé les animaux!
-C'est génial!dit Yumi.
-Et tout va bien pour vous aussi ? demanda Aelita.
-Ouais, ça va. fit Yumi. Ulrich à enfin comprit qu'il ferait mieux de re-sortir avec moi, sinon je serais de mauvais poil.
-Houu...hihi...rit Odd.
-Ouais, et toi t'as enfin comprit que je ne n'ai jamais aimé Sissi et que je ne suis pas jaloux de Maxime parce que vous êtes amis !
-Ouais, bon...grogna Yumi.
-C’est bon, te vexe pas ! rit-il en l’attirant contre lui.
-Et moi, ça baigne, parce que j'ai une nouvelle conquête! chuchota Odd. Elle s'appelle...Chocolat!
-Hein?firent ils tous.
-La voici!"
Odd sortit de son sac entrouvert une petite boule de poils adorable nommée Chocolat, qui n'était autre qu'une petite chienne cocker croisée...
Odd la posa à terre. Elle essaya de marcher jusqu'à Yumi et Ulrich, mais elle avait de grandes oreilles, et trébucha dedans à chaque pas, ce qui fit craquer Yumi. Elle la prit sur ses genoux et les deux amoureux purent l'observer un peu mieux.
Chocolat avait de grands yeux bruns et suppliants(numéro de charme pour les croquettes!) des longs poils marrons avec quelques reflets dorés. Elle possédait un long museau sue lequel ses moustaches semblaient s'étirer , une petite queue élancée qui se balançait de droite à gauche, de toutes petites pattes très fines et instables...Elle paraissait n'avoir que quelques mois, mais Odd n'aurait jamais prit un animal non sevré.
"Tu vas la garder ici? fit Ulrich suspicieux.
-Bien sûr! Entre nous c'est à la vie à la mort. Et puis elle aura un copain! Kiwi.(et il sortit du sac Kiwi, qui accouru vers Chocolat pour jouer)
-Et ou l'as tu...entama Aelita.
-Je l'ai trouvée devant l'école, roulée en boule, et morte de faim! Je n'ai pas eu le courage de la laisser là alors...
-Odd, homme charitable et bon, toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin...récita Ulrich.
-Exactement!
-Et toi alors Jérémy, tout va comme tu veux ? demanda Yumi.
-Ben oui. Lyoko est enfin débranché, tout le monde est heureux, Aelita commence sa nouvelle vie, et..."
Chapitre 13: Epilogue.
Et voilà ...c'était une belle histoire tout ça. Très compliquée certes, mais explicative. Le seul point obscur...Le coffre que trouve Mister Pück dans l'épisode Saint Valentin...vous savez...quand il est poursuivi par les loups, alors il se réfugie dans une souche. Il gratte le sol et pousse les feuilles et trouve le coffre. Puis il l'ouvre et celui-ci se met à briller...
Si je vous disait ce que c'est, selon moi? Non. Je vous laisse l'imaginer. Tout ce que je vous dis pour vous aider à rêver, c'est que cela pourrait bouleverser la fin de l'histoire, si quelqu'un le trouvait...
Bref, je vais tout de même écrire ce foutu épilogue...pour que l'histoire continue...
Cinq ans plus tard...
Jérémy, Ulrich, Aelita et Odd ont à présent 18 ans (liberté!); Yumi en a 19; Et Ana en a 5. Ils se sont donné rendez-vous dans un gymnase, (celui de Kadic, à présent ouvert au publique) et ils s'amusent...
"Yaaahhhh! hurla Ana en donnant un coup de pied à Ulrich.
-Hé! Je t'ai dit qu'on faisait du penshak silat, pas du karaté! grogna celui-ci.
-M'en fiche! Je vais te battre, tonton Ulrich!
-Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler tonton ! Ca me vieillit d'abord...
-Laisse-la, rit Aelita, c'est affectueux. Et puis elle sait que tu n'est pas son oncle.
-Ouais mais quand même...Hé!(Ulrich venait de se faire plaquer par Ana)
-Ha-a!triompha t-elle.
-Hé! Faudrait savoir! D'abord tu voulais que je t'apprenne le penshak silat, ensuite tu veux faire du karaté, et maintenant c'est le rugby!
-C'est pas grave, TONTON.
-Qu'elle m'énerve! Aïe! Lâche mon bras et mon pied. TOUT DE SUITE! Dis-donc, elle a une poigne d'enfer ta sœur!
-Je sais, rit Aelita.
-Jérémy! hurla Ulrich. Lâche deux secondes ta Aelita et vient m'aider, tu veux !
-Ouais, j'arrive. fit Jérémy qui tenta de se dégager de l’étreinte d’Aelita.
-Et au fait, vous savez qu’aujourd'hui c'est l'anniversaire de Caramel, Noisette, et Réglisse? s'écria Odd. Et je crois bien que Noisette à une portée...Vous vous rendez compte? Kiwi va être GRAND-PERE!
-Youpi, le troisième génération Kiwi-chocolatienne. Mes chaussons vont encore souffrir quand tu vas les ramener chez moi scanda Yumi.
-Et qui sais, peut-être bientôt la deuxième génération Jérémy-Aelitatienne!délira Odd.
-OOOODDDD!fit Jérémy. (les deux amoureux rougirent affreusement)
-Quand même, c'est vrai ça, ça fait cinq ans que vous êtes ensemble! (malgré maintes et maintes ruptures!)fit Odd. Même Yumi et Ulrich ne sont plus ensemble!
-Ben si. rougit Ulrich.
-Mais c'est pas vrai! Que des amours d'enfance!s'écria Odd. Aucune originalité! Dire que je croyait que Ulrich sortait avec...
-JE VEUX FAIRE PIPI! s'affola tout à coup Ana.
-Je ne t'avais pas dit d'y aller à la maison avant de partir!? sermonna Aelita.
-C'est pas ma faute! Où sont les toilettes?
-Y'en a pas!désespéra Yumi.
-On va mourir noyés dans du pipi! délira à nouveau Odd.(et ouais, celui-là n’a jamais grandi intellectuellement)
-Bon, vas dehors alors. fit Jérémy.
-D'accord.
-Et tu ne t'éloigne pas!
-Oui-oui..."
Ana sortit dehors et se précipita vers l'endroit le plus tranquille qu'elle trouva. Elle fit ce qu'elle avait à faire. C'est alors qu'elle remarqua une plaque d'égout mal fermée...curieuse, elle y pénétra. Une force mystérieuse l'attirait en bas...elle se trouva dans un conduit d'égout. Et...quelle puanteur! Mais la curiosité eut raison d'elle s'aventura un peu plus profondément...c'est là qu'elle remarqua une multitude de traces de roues(sûrement de skate et de trottinette) et elles affluaient toutes dans une même direction ...Cela l'intrigua encore plus et elle les suivit. Elle finit par déboucher sur un pont ...Elle se retrouva face à l'usine. Elle était déjà venue ici...Elle descendit grâce aux cordes, puis regarda le monte-charges. Ana sentait qu'il fallait l'utiliser. Elle entra, et appuya sur le bouton rouge. Rien ne se produisit. C'est à ce moment là qu'elle remarqua les boutons avec les chiffres. "Même que je sait les lire!" songea t-elle.
Mais dix minutes plus tard, elle n'était pas plus avancée. De rage, et y donna un coup de point. Le rideau de fer s'abaissa brusquement, et le monte-charge entama sa descente... ....
La petite fille arriva dans une grande salle avec un plafond très haut . Tout à coup, quelque chose sortit du sol . Une espèce de grande tour mécanique et métallique...une manette...un oeil diabolique...
"Tiens, c'est quoi ça?" se demanda t-elle.
Ana releva la manette d'un geste décidé.
FIN provisoire...qu'arrivera t-il a Ana? Le supercalculateur redeviendra -t-il diabolique? Notre bande retrouvera -t-elle Ana? Devront-ils à nouveau sauver la terre? Se pourrait il que Ana soit sous l'emprise d'une force diabolique? Que renferme le coffre de Mister Pück? Tant de questions...et si peu de réponses...