On était au mois de mars. Cinq collégiens discutaient de banalités. Cours, récré, re-cours, réfectoire... et entre les deux XANA. Depuis quelques temps, XANA était calme ce qui rendait Jérémie, un garçon blond avec des lunettes, toujours soucieux.
Odd : Oublies XANA mon vieux. Tu ne vas pas te plaindre d’avoir un peu de repos ?
Les deux filles de la bande, une japonaise et une autre aux cheveux roses sourirent en même temps. La sonnerie retentit. Au programme : cours de chimie
Alors que Mme Hertz expliquait le cours, le proviseur frappa et entra dans la pièce accompagné d’un jeune garçon. Les bavardages cessèrent aussitôt
Odd : Hé Einstein ! tu nous avais pas dit que tu avait un frère jumeau !
Jérémie qui n’avait pas encore « tilté » leva la tête. En effet, le nouvel élève était « lui » avec les cheveux un peu plus court.
Sissi : Oh non ! comme si un super tronche ne suffisait pas
Proviseur : Je vous présente Christopher Delcourt et il va finir sa scolarité ici. Je vous demanderais d’être accueillant avec lui.
Cour de récré
Odd, Ulrich, Aélita et Jérémie discutèrent beaucoup sur le nouveau. Ils mirent Yumi au courant.
Yumi : Et il est où maintenant ?
Ulrich : Au secrétariat pour les formalités.
Mais Jérémie était silencieux. Certes les sosies existaient mais il ne pouvait pas chasser cette idée de la tête.
Jérémie : Et si c’était XANA ?
Tous les 4 le regardèrent.
Jérémie : Ben quoi ? Ce serait pas la première fois
Odd ( en se prenant la tête dans les mains) : Oh non !!! Stop la paranoïa
Yumi : Réfléchi. Odd a raison. Quand XANA a envoyé mon clone et celui d’Aélita sur Terre on était sur Lyoko. Or tu es ici, en bonne santé et Christopher n’est pas une copie parfaite.
Jérémie : Justement ! XANA est trop calme, il aurait pu...
Odd : Stop, tu vas nous griller un neurone ! Bon on vas déjeuner
Aélita : Pour une fois écoute odd. C’est trop... heu... tordu comme dirait Odd
Ils venaient de s’installer quand Christopher entra. A la vue du groupe, il se dirigea vers eux
Chris : Je peux ?
Ulrich : Bien sur on allait te le proposer.
Jérémie se mit face à Jérémie et Yumi ne put constater que les garçons avaient raison. Christopher se présenta. Ses parents étaient dans la finances. Avant il était dans un pensionnat mais il voulait aller dans un collège normal. De plus il était fan de jeux vidéo mais détestait les maths.
Odd : Alors on est deux ! De tout façon si tu veux des cours particuliers demande a ton double
Jérémie : Oh Odd, je ... je me débrouille. C’est tout
Odd : Et modeste en plus !
Quelques jours plus tard
Christopher s’était bien adapté au collège. Jim avait un peu de mal à discerner Christopher de Jérémie car les deux garçons aimaient jouer avec leurs ressemblance.
Yumi : Bon je rentre. Qui m’accompagne ? (en faisant un clin d’œil à Ulrich)
Ulrich comprit le message et partirent tous les deux. Il restait Odd, Jérémie et Aélita. Chris était malade et avait passé toute la journée à l’infirmerie.
Aélita : Moi aussi je vais dans ma chambre. Qui me suit ?
Jérémie : Je doit aller à l’usine. C’est idiot ce que je vais dire mais j’ai l’impression que XANA nous oublie !
Odd : Ok a plus ! Allez viens princesse. J’ai appris un nouveau tour à Kiwi.
Ils se séparèrent.
Rue
Depuis deux jours, une camionnette était immobile devant la grille du collège.
« Apparemment il s’est fait des amis, des amis un peu collants »
Mais leur chance était avec eux. Il s’éloignait de deux personnes et se dirigeait dans la forêt. « C’est le moment »
Foret
Jérémie se dirigeait tranquillement vers l’usine quand il sentit une présence derrière lui. Il n’eut pas le temps de réagir quand un chiffon lui couvrit le visage. Il avait beau se débattre, ses forces l’abandonnèrent. Il s’évanouit. Son agresseur le transporta sur ses épaules en direction de la camionnette qui démarra.
Réfectoire
Odd et les autres attendaient Jérémie depuis 15 minutes. Comme d’habitude, Odd avait déjà commençait à manger.
Aélita : C’est pas normal ce retard
Odd : Panique pas. Tu le connais quand il est absorbé par quelque chose on ne peut plus l’en décoller.
Aélita : Oui mais il répond au téléphone et là rien.
Ulrich, qui ne disait rien, était aussi perplexe : « Bon on vas chez le prov’ . Aélita reste là. Il va peut-être arriver »
Bureau du proviseur
Ulrich frappa. « Entrez »
Ulrich : Monsieur, ... heu...je...heu
Il se tut. Dans la pièce régnait un silence qui rendit les deux garçons méfiants. Jim se tenait à côté du proviseur. Un couple était à leur droite avec un Christopher très pâle et ce n’ était pas à cause de la fièvre.
Jim : Qui y-a-t-il Ulrich ?
Ulrich : Heu...Voilà...heu
Odd : Ca fait un moment qu’on attend Jérémie. On a cherché partout et il ne répond pas au téléphone
Proviseur (en se prenant la tête entre les mains) : Oh non. C’est ce que je craignais
Ulrich : Quoi qu’est-ce qu’y a ?
Chris : Il faut leur dire. Ces ont ses amis
Proviseur : On a reçu un message téléphonique dans lequel un homme nous affirme qu’il détenait Christopher Delcourt et que son père doit verser 300000 euros pour le revoir. Or Chris est là et vous me dites que Jérémie a disparu. Pour moi ce n’est pas une coïncidence.
Ulrich et Odd : QUOI !!!
Ulrich : Vous allez payez ? Hein . Vous allez le faire ?
Mr Delcourt : Naturellement. Cela aurait pu être Chris. J’ai déjà fait les démarches.
Proviseur : Odd, Ulrich, je vous demanderait de ne rien dire jusqu’à demain. D’accord ?
Après avoir promis, ils sortirent.
Maison abandonnée
Jérémie se réveillait petit à petit. Sa tête était lourde et lui faisait mal. Il se sentait complètement vidé. Il ouvrit les yeux. Il était allongé sur un lit dans une pièce assez vétuste. Il n’y a aucun autre meule à part le lit. Il s’assit sur le rebord et se remémora ce qui c’était passé. Il se souvint qu’il se dirigeait vers l’usine puis le trou noir. Il sursauta quand la porte s’ouvrit. Deux hommes entrèrent. L’un resta prés de la porte et l’autre se dirigea vers lui avec un plateau
- « N’est pas peur !On ne veux pas de mal !
Jérémie : Où suis-je et qui êtes vous ?
- Ou là pas trop de question !Ca ne te servira à rien de savoir qui nous sommes. Sache que si ton père fait ce qu’on lui dit, il n’y aura aucun problème
Jérémie : Mon père ?
- Oui, ton papa ne souffrira pas de quelques euros de moins dans son coffre. Et nous ne sommes pas très gourmand
Jérémie : Mais, je...
-Tu devrais manger. Je reviens plus tard
Jérémie ne savait que penser. On demander une rançon mais son père.... « Mais bien sur, il me prenne pour Christopher. Ses parents sont dans la finance. Ils doivent être riches »Il réfléchit. « Bon il faut jouer le jeu » . Heureusement il n’avait ses papiers sur lui. Curieusement, il n’avait pas peur. Il avait affronter de pires danger avec XANA. « Bon sang, XANA, espérons qu’il se tienne tranquille ce n’est vraiment pas le moment ! »Il regarda le plateau mais n’avait pas faim. Il pensa à Aélita et cela lui remonta le moral. Plus tard, l’homme revint avec des couvertures car il n’y avait pas de chauffage et il grelottait. La nuit se passa sans qu’il puisse fermer l’œil mais il n’était pas le seul...
Le lendemain
Yumi arriva avec un bonjour vibrant. Mais personne ne lui répondit. Regardant le groupe et voyant l’absence de Jérémie, elle sentit comme un malaise. Ulrich lui expliqua. Ils se devaient de le dire à Aélita qui avait pleuré une bonne partie de la nuit. Odd lui avait expliqué ce que voulaient les ravisseurs et le principe d’une rançon (ce qui indigna Aélita)
On rassembla les élèves et les professeurs dans le gymnase. Tout le monde était abasourdi
Proviseur : Bon du calme je sais que c’est très difficile mais nous faisons le nécessaire. M. et Mmes les professeurs, je vous demanderais de faire comme d’habitude.
Mais personne n’avait envie de travailler. Au bout de quelques minutes de cours et voyant la morosité des élèves, les enseignants les dispensèrent. Ulrich et les autres se retrouvèrent dans sa chambre avec Yumi, qui malgré son statut d’externe, ne voulait pas rester chez elle. Même Sissi et sa bande compatissaient : Je suis vraiment désolé pour Jérémie si j’ai des nouvelles...leur avait-t-elle dit. Ils étaient assis en cercle et même Kiwi semblait comprendre la situation
Odd : Hé Aélita! Arrête de te ronger les ongles. Tu vas attaquer ta phalange !
Elle regarda ses mains et instinctivement elle se calmait les nerfs comme n’importe quelle " humaine ". Allait-il bien ?
Il faut faire quelque chose ! ( En se levant)
Les trois autres sursautèrent. Ils avaient inspecté l’usine dans l’espoir d’y trouver les ravisseurs car c’était une cachette idéale
Ulrich : Je suis d’accord mais quoi ? On est des collégiens pas des détectives
Aélita : On peut essayer de recenser toutes les cachettes possibles
Yumi : Trop long. Ils sont peut-être à plusieurs kilomètres de là.
Odd triturait son portable. Il espérait tellement un appel de Jérémie qui leur dirait que tout va bien.
Yumi : Je sais ! Les ondes téléphoniques
Les autres : Hein ??
Yumi : Souvenez-vous. Quand XANA avait fait disjoncter les portables, Jérémie était remonter à la source. On peut faire pareil
Aélita : Exact c’est possible. On peut essayer
Ulrich : OK. On y va !!!. (en pensée) : Courage Jérem’, on arrive)
Maison abandonnée
Jérémie faisait les 100 pas dans la chambre. Il avait pensé à toutes les éventualités d’évasion possible mais sans succès. Mieux fallait qu’il attende le jour de l’échange d’ici là pas d’erreur. Il était Christopher Delcourt. Il avait demandé à l’homme si son « père» lui avait fait quelque chose et s’il voulait se venger. Il lui avait répondu qu’il s’intéressait seulement à son compte en banque. Que faisait Aélita et les autres ? Est-ce que XANA avait attaqué ? Ils étaient peut-être en danger sur Lyoko ? Il chassa ces idées noires de son esprit. Il fallait attendre.
Usine
Aélita : Voilà, j’ai ouvert le programme
Elle était assise devant l’ordinateur et pianotait à grande vitesse. Ses mains tremblaient. Elle n’avait jamais ressenti çà avant
Odd : Bon ben y a plus qu’à attendre
Aélita s’était branché sur le réseau du collège. A chaque appel reçu, ils sauront d’où il provient.
Aélita ( en pensée) : pourquoi c’est si long ?
Soudain un symbole apparu sur l’écran
Yumi : Il y aune entrée !
Quatre paires d’yeux regardèrent l’écran. L’appel avait duré 43 secondes, assez pour être les ravisseurs.
Odd : Bingo ! 16 rue des champs
Ulrich : Ne nous emballons pas. Il faut aller vérifier. Si ce n'est pas la bonne maison on aura l’air malin
Après vérification, ils étaient sûrs à 100% de leur coup. Ils retournèrent à l’usine.
Yumi : Bon on sait où il est et maintenant ?
Odd : Quelle question ! on y va !
Ulrich : Bien sûr Odd. Je me vois bien leur dire : Coucou relâchez Jérémie sinon on attaque. Ils sont peut-être armés
Yumi : Pas Jérémie. Christopher, c’est Christopher qu’ils voulaient
Ulrich : Ah oui, je l’avais oublié. On ne peut pas le libérer par nous même mais la police oui. Il faut les prévenir
Yumi :Là encore je me vois leur dire : On sait où sont les ravisseurs et vous, vous êtes nuls. Soit ils ne nous croient pas, soit ils voudront savoir comment on a fait et il me semble que c’est pas très légal
Ulrich : Cà coince encore
Odd : Il faudrait un appel anonyme pour être bien. J’ai trouvé ! Le modificateur de voix
Yumi : le quoi ?
Odd : mais oui ulrich. Jérémie avait pris la voix du proviseur pour nous sauver d’une colle. On n’a qu’à faire pareil
Aélita : Tu es un génie ! Je mis met
Odd : Je sais , je sais de temps en temps çà m’arrive
Aélita : Je prends quelle voix ?
Yumi : Voyons voir. Il faut que çà soit plausible. Cà y est j’ai trouvé. On vas faire croire que Jérémie a réussi à atteindre un téléphone et a contacté le collège
Odd : Mortel le plan ! Même en danger, Jérémie se sauve lui-même
Ils comprirent ce qu’il venait de dire. Tous les logiciels et les programmes qu’ils avaient utilisés, c’était Jérémie qui les avait créés
Odd : Bon allons leur donner la clé des Champs ( référence à l’adresse)
Maison abandonnée
Jérémie entendit du bruit au rez-de-chaussée. Apparemment, il allait bouger. Quelqu’un ouvrit la porte violemment. Ce ’était pas l’homme habituel. Jérémie recula mais l’inconnu l’attrapa par le bras
-Vous me faites mal !
-Il n’aurait pas dut appeler la police !Il va me le payer !
Ils sortirent précipitamment de la chambre. Arrivés au milieu de l’escalier, l’homme mit un bras autour du cou du garçon car trois policiers bloquaient le passage. Ils pointaient leurs pistolet dans leur direction. Pour la première, Jérémie eut vraiment peur. Son agresseur ne semblait pas vouloir coopérer.
-Lâchez le. Vous ne pouvez pas sortir. La maison est encerclé, vos complices sont déjà arrêtés donc pas de bêtises !
Mais l’homme renforça sa prise. Jérémie avait de plus en plus de mal à respirer alors il tenta le tout pour le tout. Il écrasa de toutes ses forces le pied de l’homme qui hurla. Jérémie en profita pour s’enfuir. Un des policiers l’entraîna dehors qui l’installa dans une voiture de police, et sur les insistances de Jérémie, se dirigea vers le collège.
A peine la voiture arrêtée que quatre collégiens accoururent. Aélita avait téléphoné au proviseur qui avait ensuite contacté la police. Jérémie sortit et Aélita lui sauta au cou si fort qu’ils faillirent tomber tous les deux. Deux policiers l’accompagnaient
-Oh là doucement, il a besoin de repos
Odd, Yumi et Ulrich de tenaient un peu à l’ecart. Ils attendraient encore un peu avant de lui dire bonjour et de tout lui raconter
Policier : On a encore quelques question, alors...
Jérémie : Oui, j’arrive mais j’aimerai parler à mes amis
-Entendu. Tu nous rejoins chez le proviseur
Ulrich lui raconta tout. Aélita n’avait pas lâché la main de Jérémie pendant son récit et quand ce dernier leur raconta sa détention et l’assaut de la police, elle l’avait serré plus fort. Christopher avait téléphoné mais ses parents n’avaient pas voulu qu’il revienne au collège.
Jérémie : Dommage, il était sympa. C’est pas tout çà mais j’aimerai bien aller me coucher.
Chacun rejoignirent leur quartier. Avant de s’endormir, il repensa à ce qu’avait dit Aélita
-Désormais, je ne te laisserais plus jamais seul ( en l’embrassant)
Et c’était la meilleure des bonnes nouvelles de toute la journée !
Fin.