Histoire : Code Carthage


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Écrite par Chdidi le 20 février 2008 (12355 mots)

Dernière édition le 31 août 2008

Chapitre 1

C’était une journée comme une autre, le soleil était chaud, le ciel était beau. Bien sûr il aurait aimé que Yumi puisse en profiter mais depuis deux mois il ne s’était pas laissé le temps de vivre. Il avait décidé de survivre, de ne plus se faire plaisir, de supporter le chagrin de toute une famille sur ses épaules... Les Ishiyamas, comment pouvait-il leur expliquer, et Hiroki... Ulrich avait toujours été un modèle pour lui, du jour où Yumi était tombée dans le coma tout avait changé... Il aurait aimé pouvoir la toucher, la sentir effleurer ne serait-ce que sa main. Mais c’était impossible, le seul contact qu’il avait avec elle était cette vitre. Il avait toujours été trop timide pour lui avouer ses sentiments mais si elle s’en remettait il s’était promis qu’il lui avouerait ses sentiments et qu’elle n’aurait plus à faire le premier pas. Elle avait souvent tenté une approche mais à chaque fois il se braquait ou sa timidité instinctive l’empêchait d’aller plus loin. Un petit rire en coin le prenait soudainement : il repensait à leur histoire, l’année dernière Yumi lui avait lancé un On n’est copain et c’est tout ! et pourtant il n’avait jamais senti leur relation aussi forte... Et maintenant on voulait lui enlever, leur enlever. C’est vrai, ses parents aussi devaient souffrir. Il avait un sentiment d’égoïsme profond... Il était six heures et il se rendait compte qu’il avait passé toute l’après midi à regarder Yumi. Il se décida enfin à partir, il attrapa sa veste regarda une dernière fois la chambre stérile entièrement blanche dans laquelle Yumi dormait profondément.
Aelita: Et Yumi comment elle va ?
Ulrich: Pas d’améliorations et les médecins veulent pas dire ce qu’elle a...
Aelita: Pourquoi-ça ?
Ulrich: Il parait qu’on a pas les épaules assez larges pour assumer...
Aelita: Heu... Ulrich écoutes c’est débile ce que tu fais avec Jérémie... Tu sais très bien qu’il ne l’a pas fait exprès. En plus il voudrait vraiment aller voir Yumi, à ta place ...
Ulrich: Ecoutes Aelita si t’es venus me voir pour me faire la morale c’est pas la peine !
Et puis de toute façon c’est pas la peine d’essayer de te mettre à ma place...
Les parents de Yumi, tu as pensé à eux ?
Oh oui c’est vrai, c’est pas possible vu que t’en as pas...
Aelita: Ul..... Ulr...
Il regarda les yeux d’Aelita se gorger de larmes puis partir en courant pendant qu’il pensait à ce qu’il venait de faire... Il avait été méchant, odieux et cruel. Il n’était plus lui même.... La douleur le rendait complètement débile. Dès qu’Aelita reviendrait il lui ferait ses excuses du mieux qu’il pourrait. Elle était loin l’image de l’équipe soudée qu’ils formaient... Si Xana n’avait pas été détruit peut-être seraient-ils restés plus proches et auraient affrontés cette épreuve ensemble.











Chapitre 2 :

Lui qui avait toujours le mot pour rire, aujourd'hui n'avais pas une réplique à sortir. Odd voyait la vie comme un gâteau au chocolat avec une cerise au dessus. Il n'aimait pas les cerises... Xana était la cerise et une fois retirée il pouvait croquer le gâteau à pleines dents. Mais aujourd'hui, la vie ressemblait plutôt à une tarte aux cerises. Il venait de se rendre compte que Yumi était la personne avec laquelle il avait le moins d'affinités dans le groupe. Comment avait-il pu la côtoyer autant de temps sans vraiment la connaître ? Ca y est, il avait décidé de se lever. Il allait voir Ulrich pour lui parler. Il ne pouvait plus attendre jusqu'à ce soir, il était trop frustré par ce qui arrivait et c'était un sentiment qu'il n'avait jamais ressentit auparavant ... Il descendait les escaliers mais son corps semblait lourd. Ulrich était assis sur la première marche de l'escalier qui menait au dortoir.
"Odd: Tiens, salut toi...
Ulrich: Odd, écoutes j'ai fait quelque chose de vraiment pas bien...
Odd: Si toi tu te plains ça doit être grave !
Ulrich: Je crois que j'ai franchement blessé Aelita...
Odd: Qu'est-ce que tu as fais ? Tu l'as jeté sur la chaussé ? (en riant)
Ulrich: Écoutes Odd c'est sérieux là...
Je..Je...Bon voilà je lui ai parlé de ses parents...
Odd: Du genre ?
Ulrich: Du genre plutôt violent ouai...
Je lui ai dit qu'elle pouvait pas comprendre la souffrance des parents de Yumi comme elle en avait pas...
Odd: Tu trouves pas que t'exagère un peu là ?
Ulrich: Tu sais bien que je m'emporte facilement dès qu'on parle de... de...
Odd: Ouai mais Aelita elle y est pour rien elle...
Et Yumi t'as pu lui parler ?
Ulrich: Nan les medecins veulent aucuns contacts avec elle j'ai juste pu la voir au travers de la vitre....
Odd: Et elle a quoi exactement ?
Ulrich: Les médecins ne veulent rien dire mais je pense plutôt qu'ils n'en savent rien.
J'en ai entendu un dire à une infirmière qu'en 15 ans de carrière il n'avait jamais vu ça.
Odd: Les parents de Yumi sont pas trop inquiets ?
Ulrich: Ils savent même pas qu'elle est en chambre stérile...
Elle a changé de chambre ce matin.
Odd: Bah pourquoi ?
Ulrich: Aucune idée je suis pas médecin moi...
Bah ça fait bizarre j'aurais jamais imaginé que ça puisse se terminer comme ça...
Odd: Tu sais moi non plus j'aurais jamais imaginé Yumi dans cet état là...
Elle avait l'air si forte et maintenant elle semble si vulnérable...
Au fait je suppose que t'as toujours pas parlé à Jérémie ?
Ulrich: Pour quoi je devrais lui parler ? Une perte de temps et de salive....
On sait tous très bien ce qui s'est passé...
Odd: Mais Ulrich arrête ! Il en est malade !
Il est pas sortit de sa chambre depuis une semaine...
Ulrich: Et Yumi elle, elle est pas sortie de l'hôpital depuis deux semaines...
Tu crois que la vie est juste toi ?
Odd: Bon je te laisse, on se voit se soir avant de se coucher..."
Odd s'était levé et remontait les escaliers. Il devait voir Jérémie c'était vital qu'il sache la douleur d'Ulrich. C'est sûr qu'il n'était pas le roi de la diplomatie mais avec un peu de chance il ferait le premier pas et peut-être qu'Ulrich accepterait de l'écouter..."











Chapitre 3

"Mme Ishiyama: Nous venons voir Yumi Ishiyama chambre 321.
Hôtesse: Désolé c'est impossible les visites sont interdites.
Mr Ishiyama: Mais...comment ? Nous l'avons vue pas plus tard qu'hier !
Hôtesse: Je suis désolé mais les médecins interdisent toutes visites dans sa nouvelle chambre.
Mr Ishiyama: Ah parce qu'en plus elle a changée de chambre ! Mais c'est le monde à l'envers nous sommes quand même ses parents nous avons le droit d'être un minimum tenu au courant !
Hôtesse: Je peux peut-être demander à un médecin de venir vous expliquer son c...
Mr Ishiyama: Allez-y faîtes donc !"
Dix minutes, dix longues minutes c'est ce qu'ils durent attendre avant d'avoir enfin un médecin en face d'eux. Il était écrit sur son badge qu'il était le chef du service des diagnostiques.
"Médecin: Bonjour monsieur et madame Ishiyama je suis le docteur Bernard, c'est moi qui m'occupe du cas de Yumi.
Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau je vous prie."
Le médecin s'approche alors d'Hiroki et lui tend une pièce.
"Médecin: Tu veux bien aller me chercher une boisson au distributeur s'il te plait ?
Hiroki: Si c'est pour être seul avec mes parents c'est pas la peine je saurais ce qu'elle a de toute façon !
Médecin: Tu veux bien ?"
Hiroki s'en allant, le médecin emmène les parents dans son bureau.
"Mme Ishiyama: Alors docteur.... Qu'est-ce qu'elle a ?
Médecin: Nous n'en somme pas encore sûr mais il semblerait que votre fille ait une Leucémie...
Mr Ishiyama: Et vous allez la soigner !?
Médecin: Je ne sais pas si vous comprenez bien...
Votre fille a une leucémie, c'est un cancer qui affecte les cellules sanguine.
Elle présente une carence en Granulocytes, c'est ce que l'on appelle vulgairement des globules blancs...
Mme Ishiyama: Et vous allez lui en redonner ?
Médecin: Écoutez il existe des traitements tels que des chimiothérapie ou des transfusions sanguine mais dans son état actuel c'est impossible.
Mr Ishiyama: Et pourquoi cela ?
Médecin: ses globules blancs sont extrêmement bas...
Un rhume la tuerais... nous ne pouvons pas prendre le risque de faire entrer une poche sanguine en chambre..."
Un médecin ouvre alors brutalement la porte du bureau.
"Médecin 2: Pierre vient vite c'est la petite Yumi elle fibrille...
Medecin: Symptome ?
Médecin 2: Hémorragie buccale...
Medecin: Thrombocytopénie ?
Medecin 2: Probablement !
Medecin: Il y a déjà une infirmière dans la chambre ?
Medecin 2: Non....
Medecin: Imbécile on perd du temps !
Infirmière ! Infirmière ! Tant pis on laisse tomber la désinfection !
Ouvrez la chambre !
Médecin 2: Préparez les palettes et 2cc d'adrénaline !"
Les Ishiyamas pris de cours avaient suivis les médecins mais s'étaient retrouvés impuissant face à la vitre...
Et c'est alors qu'on les avaient coupés d'elle, qu'on les avaient laissés seul...
L'infirmière était en train de fermer le rideau et Hiroki arrivait au même instant.
Et il ne put se retenir de demander à sa mère ce qui arrivait à Yumi...
Elle ne pouvait lui dire, elle ne pouvait lui expliquer...
Et quand elle voulut lui expliquer elle se rendit compte qu'elle ne pouvait plus parler...
Et c'est alors que ce qu'elle pouvait le plus redouter arriva, elle entendit ce bruit, cet horrible bruit qui térrifie chaque personnes qui l'entend...
Elle entendit le cardioscope s'était arrêté et à présent elle n'entendait plus qu'un bip un long bip...
"Medecin: Chargez à 200 !
On dégage !"












Chapitre 4 :

Aelita était si bouleversée qu'elle ne savait plus quoi penser ...
Certe Ulrich avait été odieux mais elle pensait à Yumi... Le pauvre venait de se rendre compte de l'absence de l'être qu'il aimait sûrement le plus au monde. Elle repensait alors à sa propre famille et revoyait les images du temps passé où le bonheur était rayonnant et omniprésent... Elle revoyait sa mère la prendre dans ses bras et l'embrasser. Sa mère, elle aurait aimer la côtoyer plus mais elle l'avait perdue dans des circonstances dont elle ignorait tout et si brûtalement que le vide s'était alors fait sentir... À l'époque elle n'avait que 5 ans et elle ignorait l'age qu'aurait pu avoir sa mère... La trentaine probablement. Elle se demanda alors si sa mère pouvait encore être vivante alors qu'elle venait de se rendre compte qu'elle courait encore. Elle était dans un état second et c'est presque inconsciemment qu'elle se dirigea vers le dortoir des filles. Elle était à présent allongée sur son lit. Elle voyait son ordinateur et avant qu'elle ne s'en rende compte elle avait les doigts sur le clavier. Elle s'était mise à taper tout ce qui lui passait par la tête dans le champ de mots clefs du moteur de recherche. Hopper, Shaeffer, Anthéa, Franz, Waldo... Des résultats sans queues ni têtes apparaissaient sous ses yeux... Une page, une page avait retenue son attention... "Anthea Rupent - Wikipédia ". Rien de bien intéressant... Il y était juste écrit que c'était une américaine d'origine russe qui était ingénieur en informatique et qui avait participé au développement d'un logiciel nommé "Echelon". Rien ne laissait penser que cette femme pouvait avoir un quelconque lien avec Aelita... Il n'y avait rien pas même une photo...
"??????: AParis-241-1-96-48.w83-204.abo.wanadoo.fr
???: Vous êtes -sûr ?
??????: Oui Monsieur il n'y a aucuns doutes...
???: Très bien alors commencez..."












Chapitre 5

Odd se dirigeait maintenant vers la chambre de Jérémie. Il était peut-être énervé mais au moins il ne partait pas au quart de tours comme Ulrich... Une semaine, cela faisait une semaine qu'il n'avait pas parlé à Jérémie. Il préférait sauver son amitié avec Ulrich en l'ignorant mais Jérémy savait qu'Odd n'avait rien contre lui. Il y était enfin arrivé il était devant la porte de la chambre de Jérémie, mais le plus dur restait à faire. Il fallait qu'il prennent le courage de toquer à la porte. Les minutes s'écoulèrent et il n'y arrivait toujours pas. Il se disait que l'amitié prenait du temps pour se tisser mais qu'en une semaine tout pouvait être détruit. Au bout d'environ cinq minutes la porte s'ouvrit, Jérémie était derrière la porte.
"Jérémie: Bhen qu'est-ce que tu fais là ?
Odd: J'étais venu te parler...
Jérémie: Entre...
Odd: Bon écoutes tu sais très bien que je te reproches rien mais Ulrich lui c'est différent.
Jérémie: Il sait pourtant que ce n'est pas volontaire.
Odd: Oui mais pour lui que tu 'ai fais exprès ou pas tu es responsable.
Jérémie: Au final je le comprend, je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable de tout ce qui arrive...
Odd: En plus les médecins ne nous disent pas ce qu'elle a...
Jérémie: Tu sais Odd je suis sûr qu'on pourrait trouver une solution...
Odd: Tu penses à...
Jérémie: Oui Od, je pense à redémarre le super-calculateur !
Odd: Mais t'es malade ! Tu as pensé à ce qu'Ulrich va te faire si tu fais ça ?
Jérémie: Je sais Odd mais je sus sûr qu'on peut sauver Yumi !
Odd: De toute façon c'est mal barré ! Tu as vu là surveillance sous laquelle elle est !
Selon Ulrich elle est même en chambre stérile !
Jérémie: Écoute, moi je programme vous vous faîtes la technique !
Odd: T'y crois pas ! Tu crois vraiment qu'on va pouvoir sortir Yumi de là sans se faire repérer !?
Jérémie: Bhen quoi ce serait pas la première fois que vous enlevez quelqu'un à l'hôpital.
Bon écoutes j'appelle Aelita, on sera pas trop de trois pour trouver un moyen de sortir Yumi de là et convaincre Ulrich.
Tiens.... répondeur...
Odd: Ah oui c'est vrai Ulrich....
Jérémie: Qu'est-ce qu'il a fait encore ?
Odd: T'inquiète je t'expliquerait ...
Jérémie: Allons voi dans sa chambre...
Odd: Et si elle n'y est pas ?
Jérémie: On tentera l'Hermitage..."
Ils se dirigèrent alors vers le dortoir des filles puis vers la chambre d'Aelita.
"Jérémie: Vide..."













Chapitre 6

Jacques travaillait depuis 6 ans dans une branche de la médecine méconnue et détestée par le plus grand nombre. Oui, Jacques était médecin légiste mais il essayé le plus souvent de tourner son métier au ridicule ou de dédramatiser les situations...
"Jacques: Alors qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
Assistant: Femme de 40 ans venu se plaindre d'une douleur à la gorge, a fait une crise cardiaque."
Jacques souleva le drap d'un second brancard
"Jacques: Et bhen alors qu'est-ce qu'on a mademoiselle....
Assistant: Juenne fille de 16 ans cas indéterminé, morte d'une Leucémie aggravée. Les médecins n'ont pas réussis à définir la provenance de celle-ci.
Jacques: Comment est-ce possible ?
Les gaz du sang ?
Assistant: Le test a sortit des résultat incohérents...
Jacques: L'IRM ?
Assistant: Rien...
Jacques: Rien ? Comme rien à signaler ?
Assistant: Non rien comme rien....
Quand ils lui on fait passer l'IRM les écrans sont tous devenus blanc...
Probablement un bug informatique....
Résultat son cas reste une énigme...
Jacques: Pauvre fille... Elle a perdue la vie alors qu'elle n'a même pas encore pu en profiter.
Tous ça à cause de médecins incompétents et d'erreurs informatique...
Allez on ouvre...
Scalpel...
Assistant: Tout de suite monsieur...
Jacques: Mais attends c'est qui ce souc....
Y a des nodules partout...
Assistant: Pointe fine...
Jacques: Mais c'est vide....
Alors.. On va voir si tu connais bien tes cours... Nodules vide interne avec Leucémie ?
Assistant: Non c'est impossible... ça signifie qu'elle a....
Jacques: Été intoxiqué à l'uranium...
Sors vite le compteur Geiger on a du boulot ...
Assistant: Tout de suite...
Depuis le temps qu'on l'a pas sortit celui-ci...
Ah ça y est il est là...
Jacques: Qu'est ce que c'est que ce bordel...
Tu es sûr qu'il est pas cassé ?
Assistant: Non pourquoi ?
Jacques: L'aiguille bloque à 100...
Avec un tel niveau d'irradiation elle a due tomber dans une cheminée de centrale nucléaire celle-ci..."













Chapitre 7

Monsieur Delmas était assis à son bureau et rédigeait quelques papiers qui semblait être importants.Il avait dit à sa secrétaire de ne pas le déranger mais pourtant elle fit irruption dans son bureau.
"Secrétaire: Monsieur Delmas, des personnes viennent d'arriver, ils disent que c'est d'une importance capitale...
Mr Delmas: Faîtes les entrer."
Ils étaient deux et semblaient être d'un niveau social élevé. Ils étaient en costumes. Un homme, une femme. La femme semblait bizarrement la plus fermée des deux et c'est elle qui prit la parole en premier.
"Femme: Bonjour monsieur, nous savons que vous avez une élève canadienne dans votre établissement...
Mr Delmas: Oui c'est exacte, je crois qu'elle s'appelle....
Femme: Aelita Stones...
Mr Delmas: Oui c'est cela... Et puis-je savoir la raison de votre visite.
Homme: Nous souhaiterions lui parler.
Mr Delmas: Je suis désolé les visites à l'internat sont réserves exclusivement aux parents d'élèves.
Homme: Nous représentons le consulat canadien, étant orpheline c'est nous qui sommes responsables de son éducation.
Mr Delmas: Très bien mais pourquoi vouloir lui parler ?
Homme: Son visa a expiré, comme le prévoit la loi nous devons la ramener au canada.
Mr Delmas: Avez-vous pris contact avec la famille ?
Homme: Ils ne s'oppose pas à ce qu'elle rentre au canada. Ses cousins l'y attendent.
Mr Delmas: Je crois savoir que son cousin est ici.... Odd Delarobia
Homme: Il sera mis au courant en temps voulus.
Maintenant je vous demanderais de nous emmener à sa chambre.
Mr Delmas: Bien, bien vos papiers sont en règles je ne vois pas de raisons de m'y opposer ."
Monsieur Delmas prit alors sont téléphone et demanda à Jim d'accompagner les représentants à la chambre d'Aelita.
Une fois arrivé les représentants ouvrirent immédiatement la porte et demandèrent à Aelita de les suivre.
Quand ils furent arrivés à la voiture garé sur le parking Aelita sentit son portable vibrer dans sa poche.
Elle savait qu'elle ne pouvait pas répondre, c'était trop dangereux. Elle essayerais d'appeler quelqu'un dès qu'elle le pourrait.
Quand ils furent à l'intérieur l'homme s'adressa à Aelita.
"Homme: Tu sais qu'on a eu beaucoup de mal à te retrouver...
Aelita: Je me doute...."
La voiture démarra et elle s'éloigna du collège rapidement...


Chapitre 8

Il était 8 heures du matin et la journée reprenait pour Jacques. Il relisait le rapport qu'il avait écrit et envoyé la veille sur la mort de la petite Ishiyama. Certes il pensait aux conditions étranges de sa mort mais il pensait surtout à sa vie gâchée... Jacques croyait en une vie après la mort, un monde d'esprits comme il disait. Sur le visage de Yumi qu'il regarda il arrivait à lire la force de caractère mais aussi l'innocence de l'enfance. La vie lui avait été arrachée trop tôt. Cela lui fait toujours cet effet quand il voyait une personne jeune sur ces brancard. Pour lui les personnes âgés quand elles s'en allaient avaient fait leur temps. Il entendit un bruit qui l'interpela provenant de derrière la porte. Il entendit parler sa secrétaire derrière la porte.
"Secrétaire: Il est interdit de rentrer dans le cabinet d"un médecin légiste !"
La porte s'ouvrit en grand et Jacques vit une vielle connaissance.
"Mr Carl: Salut Jacques, désolé de te déranger mais...
Jacques: Quand tu viens me voir c'est souvent pour me déranger...
Tu es au courant qu'on entre pas ici comme dans un moulin ?
Mr Carl: Je sais mais c'est assez urgent...
Jacques: Et que nous vaut le plaisir d'une visite de la DGSE ?
Mr Carl: Je souhaites récupérer le corps de la patient X213Y2I
Jacques: La petite Ishiyama ?
Mr Carl: Exactement...
Jacques: Et pourquoi tu veux me voler mes patients ?
Mr Carl: Sans commentaires Jacques, c'est de l'ordre de la sécurité nationale.
Jacques: Ah oui j'ai compris ....
La radioactivité ?
Mr Carl: J'ai dit sans commentaires.
Jacques: Je suppose que je n'ai pas le choix...
Mr Carl: Non pas du tout...
Allez les gars on l'embarque !"
Jacques voyait le corps de Yumi être emmené et ceci ne pouvait que le retourner. Il ne connaissait cette fille que depuis hier et il s'y était déjà attaché. Jeta un dernier regard au brancard duquel dépassait le pied de Yumi. On aurait crû le remake d'un mauvais film policier mais c'était pourtant bien réel. Il la laissa partir en ayant un pincement au cœur car il savait qu'à chaque fois que Carl emmenait quelqu'un il y avait des chances que cela finisse mal...

Chapitre 9

Aelita, il la voyait, il était inquiet. Depuis hier soir Aelita n'avait pas donnée de signes de vie... Odd aussi trouvait out cela bizarre. Elle n'était pas venue manger et n'était même pas rentrée hier soir. Le plus étrange c'était que cela ne semblait choquer personne. Jérémie avait décidé d'aller une énième fois voir dans la chambre d'Aelita si elle n'y était pas, mais il n'y avait toujours personne. Il vit alors Sissi s'approcher de lui.
"Sissi: Alors, un brin de nostalgie super tronche ?
Jérémie: Qu'est-ce que tu racontes ?
Sissi: On est triste du départ de madame Einstein ?
Jérémie: Hein ? Heu ? mais comment ?
Sissi: C'est mon père qui m'a dit qu'elle était repartit vivre au Canada.
Bon débarra ça fera une fille de moins à la douche le matin !
Et mais tu vas où là ?"
Jérémie s'était mis à courir du plus vite qu'il pouvait en direction du bureau de Monsieur Delmas. Il voulait une explication et il n'aurait pas lâché Delmas avant de tout savoir... Il courrait vite et il fut rapidement arrivé au secrétariat où se trouvait le bureau de Delmas.
"Jérémie: Je dois absolument parler à Monsieur Delmas !
Secrétaire: Votre nom jeune homme ?
Jérémie: Belpois, Jéremie Belpois."
La secrétaire se dirigea vers le bureau et entre-ouvrit la porte en toquant sur celle-ci.
"Secrétaire: Monsieur Delmas, Jérémie Belpois souhaiterait vous parler...
Mr Delmas: Faîtes le entrer...
Secrétaire: Vous pouvez en..."
Jérémie fila à l'intérieur du bureau avant même qu'elle n'ai eu le temps de finir sa phrase.
"Mr Delmas: Mon pt'is Belpois que me vaut le plais...
Jérémie: Où est Aelita !?
Mr Delmas: Je pensais que vous saviez qu'elle était rentrée chez elle...
Jérémie : Chez elle ?
Mr Delmas: Oui, des représentants du consulat canadien sont venus la chercher hier soir.
Jérémie: Le consulat canadien mais comment ? Enfin c'est impossible ?! Pourquoi vous ne les avez pas retenus.
Mr Delmas: Je ne vois pas pourquoi j'aurais du les retenir... Leurs papiers étaient en règles Belpois...
Jérémie: Et vous n'avez même pas pris leurs noms ?
Mr Delmas: Heu... non.... en fait...
Jérémie: Ok d'accord...."
Jérémie fous de rage quitta avec précipitation le bureau de Delmas. Il devait savoir où se trouvait Aelita... Comment le consulat canadien pouvait venir chercher Aelita alors qu'ils ne connaissent même pas son existence. Cette histoire cachait quelque chose, quelque chose de grave. Aelita avait été enlevée, il le savait. Il devait la retrouver... Il entendit alors son portable sonner, il regarda l'écran et en une demie-seconde vit que c'était bien Aelita qui l'appelait. Il avait décroché avec une telle vitesse qu'il se cogna l'oreille. Cependant il entendit clairement et distinctement ces paroles qui lui faisaient horreur ...
"Aelita: Jérémie, au secours, c'est horrible !"

Chapitre 10

Ses lèvres lui brulait. Elle essayait de parler mais sa bouche était bloquée. Pour faire entendre sa plainte elle essayait bien d'émettre des sons mais plus elle le faisait, plus sa bouche semblait se décrocher. Elle sentait le tissus sur la langue et l'intérieur de sa bouche se déshydrater. Elle sentait que plus le temps passait plus elle perdait de forces. Sa mâchoire lui faisait mal et le temps semblait s'éterniser. Il lui semblait que cela faisait des heures qu'elle avait ce tissu entre les dents. De plus depuis quelque temps elle avait des migraines fortes et aujourd'hui le stress semblait lui avoir causer une crise énorme. Elle sentait son cœur se ralentir petit à petit, si cela continuait, elle le sentait, elle s'endormirait ou plus... L'homme qui entendait qu'Aelita n'était pas bien se tourna vers elle.
"Homme: On va être sage ?
Aelita: Ein Ein..."
Aelita fit oui de la tête en émettant le son qui pouvait le plus ressemblait à un oui. L'homme se dirigeant vers sa bouche ajouta:
"Homme: Je te préviens pas de questions ou je te remet le bâillon..."
L'homme avait une voix fluette qui la détendait, cela semblait paradoxale mais dans son état, que ces personnes soient ses ravisseurs ou ses meilleurs amis ne faisaient aucunes différences. Elle avait les yeux enfloués. Elle prit cependant le courage d'articuler quelques mots.
"Aelita: Qu'est... qu'est...ce que vous me voulez...?
Homme: Hep pepep j'avais dit pas de questions."
Peux importe sa réponse elle n'avait même pas eu la force d'écouter. Elle venait de s'endormir. C'était un état bizarre, elle sentait le temps passer, elle comprenait ce qui se passait mais pourtant elle n'arrivait pas à émerger du sommeil qui l'avait soudain prise. Elle laissa facilement les heures passer puis quand elle sentit son énergie être suffisante elle se lança.
"Aelita: Je dois aller aux toilettes.
Homme: He, Aelita veut aller aux toilettes"
Il s'adressait à la femme situé à l'avant de la voiture
"Femme: C'est non, si on veut arriver à l'heure c'est hors de questions !
Homme: Allez, la p'tite n'a pas bougée depuis hier soir, on peut bien la laisser aller au toilettes.
Femme: D'accords on s'arrêtera à la prochaine aire d'autoroute."
Un sentiment de satisfaction grandissait en Aelita, elle savait qu'elle avait une chance de s'en sortir.
Une fois arrivés dans une station service l'homme s'adressa à elle en prenant un air solanel.
"Homme: Écoutes on te veux pas de mal alors ne tente rien d'idiot...
Soit gentille et tout se passera bien.
Aelita: Hum"
L'homme ouvrit la porte et sorti avec Aelita de la voiture aux vitres teintées. Ils se dirigèrent alors vers la station service. Ils passèrent la porte à ouverture automatique. L'homme tenait Aelita par la robe. Il ne fallait pas avoir l'air suspect. L'homme poussa la porte des toilettes féminins quand il fut interpelé.
"Employé: Monsieur vous ne pouvez pas entrer dans les toilettes des femmes...
Homme: Désolé mais je suis obligé. Vous voyez la petite a quelques petits problèmes.... Comment dirais-je.... Personnels et je préfère toujours être avec elle...
Employé: Désolé mais je ne peux pas faire entorse au règlement.
Homme: Bon très bien vas-y Aelita."
L'homme se glissa jusqu'à l'oreille d'Aelita et lui glissât quelques mots.
"Homme: Je t'ai prévenue, pas de coups fourrés."
Aelita entra dans les toilettes et fit un rapide tour des environs. Il y avait une petite fenêtre au dessus des lavabos. Si elle voulait y arriver elle devait la jouer fine, se dépêcher et rassembler toute son énergie. Elle ouvrit la fenêtre et passa par l'entrebâillement.
"Employé: C'est votre fille ?
Homme: Ah heu oui..."
A l'exterrieur il n'y avait rien qu'un grand champs. Aelita devait faire vite ! Elle sortit son portable et appela Jérémie. Elle courait et elle sentait son cœur battre contre sa poitrine, elle lutait pour aller se cacher.
"Employé: C'est un beau petit brin de fille dîtes moi...
Homme: Oui, tout le portait de sa mère..."
La sonnerie s'arrêta quasi instantanément, un soulagement pour Aelita.
"Aelita: Jérémie, au secours, c'est horrible !
Jérémie: Oui, je sais Aelita.
Aelita: Des gens en noirs sont venus me chercher !
Je sais même pas où je suis.
Jérémie: Laisse moi deux minutes je vais te localiser par triangulation de relais téléphoniques. Surtout restes en ligne !
Aelita: Je sais pas si je vais y arriver .."
"Homme: Vous permettez ? Je dois appeler ma femme justement...
Oh Émilie justement, cela fait trois minutes et notre fille n'est toujours pas sortie tu veux bien aller voir chérie ?
Femme: C'est quoi ce bins ?
Homme: Vas-y je t'expliquerais plus tard !"
"Jérémie: Aelita, c'est en train de calculer... tiens bon."
Aelita voulait prendre Jérémie au mot mais elle sentait que son stock d'énergie était vide, son cœur se mettait à ralentir et bientôt elle n'eu plus assez de forces pour continuer.
"Femme: Elle nous fille entre les doigts !"
"Jérémie: C'est presque fini Aelita, encore un effort !
Aelita: Jé.. Jé.. je.. je.. vais devoir te laiss..."
Aelita coupa son portable et dans un dernier effort le rangea dans sa poche.
"Femme: Aelita, arrête toi tout de suite !"
Les deux agents venaient d'arriver dans les champs et virent Aelita courir au loin. Son cœur semblait être resté à la station service et malgré toute la volonté qu'elle avait, la fatigue la gagna et elle s'évanouit en plein milieu du champs.












Chapitre 11

Lyon, elle était à Lyon. Elle était loin, trop loin, il ne pouvait rien faire... Il se sentait impuissant. La police ? Il ne savait même pas ce qu'il leur aurait raconter... Delmas ? On lui aurait montré les papiers d'un cheval il les aurait laisser emmener Aelita... Il n'avait pas d'autres solutions que de se débrouiller par lui même. Mais comment ? Quand ça n'allait pas Jérémie avait pris l'habitude de se réfugier dans les notes d'Hopper. Il se sentait proche de lui quand il les lisait. Il aurait vraiment aimé connaitre le génie qu'il était. Il représentait vraiment un mentor pour Jérémie. Sa mort l'avait particulièrement choqué et il imaginait la douleur qu'avait due ressentir Aelita lors de la perte de ce qui lui restait de famille, de sa vie d'avant.
"Mr Delmas: Oui, oui..je..je..comprend..."
Delmas appela Jim pour lui demander d'amener Jérémie, Odd et Ulrich.
"Jim: Vous m'avez demandé M'sieur l'Directeur ?
Mr Delmas: Amenez-moi Stern, Belpois et Della Robia.
Jim: Qu'est-ce qui se passe monsieur ?
Mr Delmas: La petit Ishiyama est morte hier matin.
Jim: Pas possible...
Mr Delmas: Et ses amis ne sont toujours pas au courant...
Jim: Vous ne pensez pas qu'il serait préférable de ne rien leur dire ?
Mr Delmas: Non, Non..je...je dois leurs dire...
Et puis ils finiront par l'apprendre d'une façon ou d'une autre...
Jim: Bon he bien....."
Jim parti d'une manière lasse et nonchalante en direction du dortoir des garçons. Il toqua à la porte de Jérémie qui était en train de lire.
"Jérémie: Entrez !
Jim: Heu..Jérémie..Monsieur le directeur voudrait te voir...
Jérémie: C'est quoi l'embrouille ?
Jim: Hein ?
Jérémie: Vous ne m'appelez jamais Jérémie...
Jim: Heu.... allez vas-y mon garçon."
Arrivé près du bureau il se décida à poser sa main sur la poignée.
"Ulrich: Ah nan mais c'est pas vrai !
Si il y va moi j'y vais pas !
Odd: Ulrich arrête !
Si Delmas veut nous voir tous les trois on peux pas faire autrement !
Mr Delmas: Entrez !
Allez asseyez vous s'il vous plait."
Trois chaises étaient disposés en face de son bureau. Ils s'assirent tous trois sur les chaises. Odd s'était mis entre Jérémie et Ulrich. Il valait mieux éviter les contacts entre ces deux là...
"Mr Delmas: Bon... ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre et j'aimerais que vous restiez calmes.
Odd: C'est...c'est pas possible...."
Odd lança un regard à Ulrich puis à Jérémie, c'était un regard désespéré et ils savaient tous trois avant même que Delmas n'ouvre la bouche ce qu'il allait dire.
"Mr Delmas: Voi....Voilà, Yumi est...est....m...est..partie.....hi.....hier...matin
Ulrich: he, ha..n...no....non...non...NON !
Assassin !!"
Ulrich venait de sauter à la gorge de Jérémie le faisant tomber avec sa chaise au sol.
"Ulrich: Salopa** ! Encu** !"
Ulrich frappait sans même s'en rendre compte du plus qu'il pouvait...
Il déchainait toute sa colère sur Jérémie...
Odd essayait d'attraper Ulrich pendant que Jim essayait de l'extirper de Jérémie.
"Ulrich: Je vais t'envoyer en enfer toi et ta machine de malheur !!"
Jim avait réussi à attraper Ulrich, il le tenait maintenant fermement.
"Mr Delmas: Emmenez-le à côté je vais lui parler...
Odd: Jérémie ça va ?"
Le corps de Jérémie gisait sur le sol sur lequel se rependait son sang. Ce n'était pas comme saigner du nez quand il faisait chaud, ici Jérémie avait une véritable hémorragie....
"Odd: Jérémie, Jérémie ça va ?
Jérémie: Ou...ouai je crois...
Mr Delma: Vous voulez bien l'emmener à l'infirmerie Odd ?
Odd: Oui j'y vais...
Allez viens..."
Odd avait prit Jérémie en glissant son bras en dessous de son épaule. Heureusement que l'infirmerie n'était qu'à quelque mètres, il n'aurait pas supporté le poids de Jérémie plus longtemps.
"Odd: Yo....Yolande...
Yolande: Hu..... Qu'est-ce qu'il a ?
Odd: Ulrich lui a fait passer un salle quart d'heure...
Yolande: Odd tu veux bien nous laisser ?
Odd: Attendez je vais vous donner un coups de main pour le mettre sur le lit."
De l'autre côté Delmas se mettait à discuter avec Ulrich.
"Mr Delmas: Je comprend votre tristesse mais ce n'est pas une raison pour vous résoudre à la violence...
Ulrich: Il....il a tué Yumi....
Mr Delmas: Allons, allons expliquez moi tout...
Ulrich Non, non je....je ne peux pas...
C'est...c'est trop compliqué....
J'ai...j'ai ..... on ... garder le secret..."
"Yolande: Qu'est-ce que tu lui as fait pour qu'il t'arrange comme ça ?"
Yolande avait posé un sac de glace sur le nez de Jérémie. Elle lui avait mis le nez en arrière. Jérémie essayait de parler mais le sac le gênait et elle n'entendait que des marmonnements....
"Jérémie: .....peux..pas...dire...promis..."










Chapitre 12:
Ses paupières étaient collées, elle avait à plusieurs reprises essayé d’ouvrir ses yeux et pendant quelques instants elle avait revu la voiture dans laquelle elle était tout à l’heure. Elle en venait à se demander si tout cela n’était pas un rêve... Si elle avait vraiment appelé Jérémie. Si elle s’était réellement évanouie dans les champs... Son esprit était embrouillé et elle se rendormi de manière quasi immédiate. Quand elle eu enfin la force d’ouvrir les yeux et de vaincre sa peur elle se décida à se réveiller. Elle entrevit un homme parler aux gens qui l’avaient enlevés.
???: Ca c’est bien passé ?
Homme: Il n’y a pas eu e problèmes, tous c’est bien passé...
Femme: Arrêtes de la défendre un peu !
Elle a essayé de s’échapper mais on l’a récupérée...
???: Vous vous êtes faits remarquer ?
Femme: Non non, il a couvert le terrain...
???: Rien de particulier ?
Femme: Non...
Homme: On l’a récupérée parce qu’elle s’est évanouie...
???: Très bien je ferais monter un médecin tout à l’heure...
Restez à la porte et appelez moi quand elle sera sur pieds.
Je vous préviens que si vous touchez au moindre cheveu de ma petite Aelita vous aurez affaire à moi !
Et maintenant il faut la laisser dormir, elle le mérite bien...
Homme: Bien monsieur...
Aelita était horrifié par ce qu’elle venait d’entendre mais aussi par ce qu’elle venait de voir, elle se trouvait dans la copie parfaite de sa chambre de l’Hermitage....


Chapitre 12 Partie 2:
Yumi était morte, il ne voyait plus quoi faire.... Il devait peut-être se centrer sur quelqu’un de vivant, sur Aelita. Mais il n’avait rien, rien pas l’ombre d’un indice... Aelita n’était sûrement plus à Lyon... Il devait faire quelque chose mais quoi ? Pour qui ? Yumi ? Aelita ? Et puis ce nez qui recommençait à lancer... Hopper..... Qu’aurait-il fait ? Il aurait choisit Aelita évidemment ! Il ne croyait pas aux miracles... Et il savait très bien que les résurrections n’arrivaient que dans les comptes de fées. Soudain il senti son visage devenir chaud et humide. Il pleurait, il ne s’en était pas rendu compte... Le monde s’effondrait autour de lui, la seule personne qu’il avait jamais aimé avait disparue et ses amis l’avaient tous quittés. Seul Odd semblait encore l’apprécier... Il s’essuya les yeux et se décida à reprendre les notes de son idole. Il avait noté tout ce qui lui semblait intéressant dans les notes. Même la vie de Franz, il l’avait entièrement résumé. Enfin, ce qu’il en savait...
Jérémie: Alors... Qu’est-ce que tu nous racontes....
Rencontre Anthea, Naissance Aelita, Projet Carthage, Disparition Anthea, Fuite à l’Hermitage et création du Super-Calculateur....
Et mais.... Anthea.... J’y pense quand elle a disparue....
Mais quel imbécile ! Comment j’ai pu oublier ça !
Mais comment faire.... même Hopper n’y est jamais arrivé...
Jérémie réfléchissait, comment pouvait-il faire ? La douleur le rendait plus vif et il savait que ce qu’il voulait il le pourrait ! Il s’était décidé, au moins sur son ordinateur, il n’était pas inutile.... Il se lança, il commença à taper les premières lignes de codes du programme qui pourrait peut-être tout arranger...

Chapitre 13:
???: Alors ?
Scientifique: Rien de bien grave, il va falloir surveiller tout ça....
???: Et elle a quoi ?
Scientifique: Une petite insuffisance cardiaque... mais son cœur a l’air bien amoché quand même...
???: Bien, alors vous passerez régulièrement comment cela évoluera .
Scientifique: Bien monsieur.
Aelita sentait encore une zone froide sur son torse où le scientifique avait posé son stéthoscope. Il portait une longue blouse blanche ,était petit, blond et chauve, il était froid et ne donnait vraiment pas l’envie de démarrer une conversation avec celui-ci. L’homme qui était assis sur son lit était, contrairement au scientifique, grand et brun mais, l’age commençait à se faire sentir sur son visage. Elle avait entrouvert les yeux pour ne pas montrer qu’elle était éveillée. Elle avait bien trop peur de parler à cet homme qui semblait être son ravisseur.
???: Qu’elle histoire.....
Pauvre petite....
Lui semblait plutôt sympathique, et il était de plus rassurant. Devenait-elle folle ? Elle semblait l’apprécier.... Il se dirigeait à présent vers la porte. Quand il fut arrivé à mi chemin elle prit son courage à deux mains...
Aelita: Heu...... Qui.... Qui êtes-vous ?
???: Oh ? Tu es réveillée ?!
L’homme se rua vers son lit et était maintenant à genoux près du lit. Il semblait aussi anxieux qu’elle...
???: B..bon..bon..bon..... bonjour....
Tu....tu vas bien ? Enfin je veux dire ....
Bien sûr que tu ne dois pas aller bien vu comment tu as été chamboulée mais je voulais savoir si tu te sentais bien phy...physiquement ...
Aelita: Heu oui...je...je crois que ça va ....
Aelita se sentait rassurée par son manque d’assurance.... Elle se disait que c’était sûrement la première fois qu’il avait en face de lui un enfant.
???: Génial ! Alors viens j’ai pleins de choses à te montrer !
Il venait de se relever d’un mouvement brusque totalement en opposition avec son attitude précédente et qui l’avait surprise... Aelita essaya de se lever mais elle avait mal à la jambe droite et elle retomba presque aussi sec sur son lit.
???: Ça fait mal quand tu te lève ?
Aelita: Oui...
???: J’ai compris, attends moi deux minutes !
Il lui avait dit cela en lui faisant un clin d’œil gentil.
Après deux minutes d’absence, il revint avec une chaise roulante pliée. Il l’ouvrit et la mis en face du lit d’Aelita.
???: Tu veux un coups de main ?
Aelita: Heu... non...non ça va aller...
Aelita se glissa dans la chaise d’un mouvement ample. L’homme se mit alors à la pousser jusqu’à la porte ou il passa un badge dans la borne qui était présente sur la borne.
Aelita: Mais où on va..... et vous êtes qui au juste ??
???: Ah oui c’est vrai j’avais oublié de me présenter
La porte venait de s’ouvrir et ils s’avancèrent alors dans un long couloir qui avait des airs de manoir. Sur les murs il n’y avait aucunes photos, juste des cadres. Cela le rendait monotone.
???: Je m’appelle Alessander...
Aelita: Je suis censée vous connaître ?
Alessander: Non non je te rassure...
Il rigolait. Une fois arrivés à un ascenseur qui était au bout du couloir, les portes s’ouvrirent et il passèrent alors la porte. Il passa une nouvelle fois son badge et six boutons supplémentaires s’affichèrent sur l’écran tactile qui servait à choisir son étage. Il appuya sur SC1.
Aelita: Et pourquoi vous m’avez enlevée ?
Alessander: La vérité est que j’aurais en fait besoin d’un petit coups de main ...
La porte s’ouvrit alors sur quelque chose qui terrifia Aelita...
Elle était devant la copie exacte du supercalculateur de son père...

Chapitre 14:
Aelita: Mais...où on est ?
Alessander: Je te présente mon Super Calculateur !
Aelita sentait dans sa vois l’engouement et l’enthousiasme que peut ressentir un enfant quand il rassoit un cadeau de noël. Il poussa alors le fauteuil jusqu’en face du Super Calculateur.
Aelita: Mais comment ? C’est impossible ! Co....coment avez-vous réussi à déplacer le Super Calculateur ?!
Alessander: Ah Ah... Non ce n’est pas le même !
Il semblait amusé de faire tourner en bourrique Aelita.
Alessander: Vois-tu, le Super Calculateur de ton père n’est autre qu’une copie de celui-ci.
Aelita: Non ! Vous mentez ! Ce n’est pas vrai !
Alessander: Et pourtant c’est la strict vérité.
Quand ton père a décidé de me trahir, il s’est enfui avec les plans de ce Super Calculateur.
Il l’a ensuite tout simplement reconstitué...
Et pendant qu’il faisait mumuse avec, nous, nous avons continués à améliorer celui-ci.
Il est donc plus puissant, plus rapide et plus efficace.
Aelita: Mais ça me dit toujours pas pourquoi vous me gardez ici !?
Alessander: Et bien vois-tu, tous les scientifiques qui ont travaillés sur le projet sont aujourd’hui morts ou ont disparus mystérieusement.
Mais toi, toi Aelita tu connais, tu comprends tout ça !
Aucune des personnes que j’emploie n’a plus jamais réussi à le refaire fonctionner !
Aelita: Laissez-moi deviner....
Vous voulez que je le remette en marche ...
Alessander: Exactement !
Aelita: C’est hors de question !
Alessander: Ça ne t’excites pas de pouvoir travailler sur une machine aussi puissante ?!
Aelita: Franchement....Non !
On a déjà eu suffisamment de mal à éteindre l’autre !
Alessander: En effet, ce bon à rien de XANA n’a jamais fais ce qu’on lui demandait....
C’était vraiment la pire invention de ton père !
Aelita: Et mais.... comment vous connaissez l’existence de XANA ?!
Alessander: Mais voyons Aelita, je sais tout de ta vie !
Quand XANA a échappé à notre contrôle...
Aelita: Comment ça à VOTRE contrôle !?
Alessander: Oh....heu...oui en fait.....
Alessander semblait soudainement embarrassé.
Alessander: Et bien, quand ton père à détruit Carthage nous en avons profité pour prendre le contrôle de XANA qui était à l’époque un programme mineur.
Son but était de nous ramener ton père mais le voyant nous filer entre les doigts nous avons ordonné à XANA de copier ta mémoire dans notre ordinateur.
Aelita: Mais qu’a à voir ma mémoire là dedans !?
Alessander: Ton père ne s’est pas contenté de te donner les clefs de Lyoko, il a également copié celui-ci tout entier dans ta mémoire !
Aelita: Quoi mais..... non si c’était le cas je l’aurais forcément su....
Alessander: Tu ne t’es jamais demandée comment XANA avait créé les Réplikas ?
Aelita: Mais.....
Alessander: Bref.... quand XANA y est enfin parvenu, surmené par la puissance qu’il avait emmagasiné, il s’est retourné contre nous et a échappé à notre contrôle...
Tu possède un potentiel inimaginable Aelita !
Nous avons besoin de toi pour réaliser notre grand projet !
Aelita: Non non et non ! Je ne participerais jamais à vos petites magouilles !
Si mon père a décidé de détruire ce que vous avez créé c’est qu’il y a une raison !
Et vous aider serait trahir mon père ! Alors c’est NON !
Alessander: Tu sais j’ai beaucoup de pouvoir.... je pourrais t’offrir tout ce que tu veux !
Aelita: Rien ne me fera jamais changer d’avis !
Alessander semblait soucieux de ce qu’Aelita venait de lui dire... Il voulait à tous prix que cet ordinateur soit rallumé, quel qu’en soit le prix ! Il lui vint alors une idée qui pourrait la faire changer d’avis. Même s’il n’aimait pas cela mais il savait qu’il avait une ouverture avec cette proposition...
Alessander: Et que dirais-tu de revoir ta mère ?

Chapitre 15:
Aelita avait travaillé toute la nuit sur la création d’un boot pour le Super Calculateur d’Alessander. L’idée de revoir sa mère lui donnait tellement d’énergie qu’elle tapait plus vite qu’elle ne l’avait fait jusque là. Elle avait conclu un pacte avec Alessander. Si elle remettait en état son Super Calculateur, il offrirait une vie paisible à Aelita avec sa mère. Elle se voyait déjà dans la maison de son père, sur le fauteuil, sa mère serait assise, elle lui parlerait longuement pour rattraper le temps perdu. Bref un rêve qui serait réalisé si Alessander tenait parole. Mais s’il ne le fait pas ? Si Aelita se faisait berner comme une imbécile... Cette idée lui traversa la tête pendant une seconde. Elle s’arrêta de taper. Que pouvait-il bien vouloir faire de son Super Calculateur ? Si son père avait voulu le détruire, il y avait une raison. Bof, elle s’était remise à taper, de toute façon pour le moment rien ne pouvait-être fait avec cette machine. Il y avait maintenant un boot mais impossible pour autant de s’en servir. Elle avait posée un ultimatum à Alessander: Elle terminerait la réparation du Super Calculateur seulement au moment ou elle verrait sa mère. Et il avait acquiescé ! Il lui avait même promis de pouvoir la voir dès demain. Voilà, tout le plus gros de la programmation était terminé. Bien sûr elle ne le dirait pas à Alessander, ce serait trop facile ! Soudain elle sentit sa tête lourde, comme si réfléchir lui faisait tourner la tête. Elle entendit alors la porte de l’ascenseur s’ouvrir.
Mateo: Salut !
Aelita se retourna et reprit ses esprits. Elle vit alors un jeune homme qui contrairement à tous les gens qu’elle voyait ici ne portait pas de blouse blanche. Il était grand et brun, il avait des yeux bleus et elle le trouvait très séduisant. Elle fit rapidement le tour du propriétaire avant de se rendre compte qu’elle n’avait toujours pas répondu.
Mateo: Eh bah alors ? Ça va ? T’as perdu ta langue ?
Aelita: Heu....je.....heu...non...heu
Aelita (mentalement): Mais qu’elle idiote voilà que je balbutie ! Il me trouble ce type c’est pas possible !
Mateo: On m’avait prévenu que t’étais timide mais je me doutait pas à ce point !
Mateo se mit alors à rire de ce qu’il venait de dire se trouvant manifestement drôle.
Aelita (mentalement): Wahou et en plus il a l’air sympa....
Aelita: Heu.. moi c’est Aelita !
Mateo: Eh bah pas trop tôt !
Moi c’est Mateo !
Aelita: He mais heu tu fais quoi là ?
Aelita (mentalement): Ouai car là il me donne des bouffées de chaleur !
Si c’est pour me remotiver au boulot qu’ils me l’envoi c’est mal barré !
Mateo: Je viens te donner un pt’i coup de main !
Aelita: Ah heu cool mais heu....
Aelita (mentalement): Mais qu’elle imbécile !Je sais plus quoi raconter .....
Mateo: Dis-moi t’es une Tecktonik killeuse toi non ?
Aelita: Une quoi ?!
Mateo: Bhen t’as des cheveux roses alors....
Aelita: Ah ça... Nan c’est naturel je suis né avec !
Mateo: Avec des cheveux roses ?!
Pas courant ça dis-moi !
Aelita: Justement c’est original !
Aelita (mentalement): Oula j’ai la tête qui tourne moi ! C’est lui ou c’est moi qui perd la tête ?!
Mateo: Bon alors !
Exlique-moi un peu ce que tu fais !
J’adore tous ça !
Aelita: Tu adores quoi ?
Aelita (mentalement): Pourvu que ce soit moi !!!!!
Mateo: L’informatique, la physique bref ce genre de choses...
Aelita: Heu bah en fait là je code le boot, le cœur du système.
Mateo: Et tu utilises quel langage ?
Aelita: Bien en fait c’est une sorte d’assembleur coupé avec du binaire
Aelita (mentalement): Si ça se trouve il vient juste pour pomper des infos !
Mais il est si beauuuuuu !!!!!
Mateo: Et c’est pas trop dur de coupler tout ça à la mécanique quantique ?
Aelita: Non ça va....
T’as des connaissances dits-moi...
Aelita (mentalement) : Tu parles c’est une bête en plus il est calé en info !!!!
Wahou ça pourrait être l’homme de ma vie celui-là !
Oups et Jérémie....
Bof de toute façon il a jamais fait le premier pas.. Je lui appartient pas après tout !
Mateo: T’as un problème ?
Aelita: Heu non pourquoi...
Mateo: Bah t’es encore dans tes pensées...
Aelita: Ah oui heu....Un problème de programmation rien de grave....
Bon et si on s’y mettait !?
Mateo: Cool on s’y remet !
Les minutes s’écoulèrent et ils continuèrent de travailler. Aelita avait la tête qui tournait de plus en plus. Son front se rapprochait de plus en plus du clavier et Mateo s’en inquiétât rapidement.
Mateo: Aelita ça va ?
Aelita: heu.....je....je....e..a.r..t..c
Aelita n’arrivait plus à prononcer de mots.... C’était comme si elle ne les avaient jamais connus. Puis elle sentit son torse trembler de l’intérieur...
Mateo: Aelita ! Aelita répond-moi ! Aelita !
Aelita venait de s’écrouler sur le clavier de l’interface du Super Calculateur. Mateo s’empressa de l’allonger sur le sol pour qu’elle puisse correctement respirer mais elle se mise toute entière à trembler. Trembler si fort que son corps tout entier faisait des légers bon au sol.
Mateo courut jusqu’à la porte où se trouvait un interphone. Il appuya sur un bouton rouge.
Mateo: Papa, Aelita convulse !
Alessander: Quoi !? On arrive tout de suite !
Trente secondes à peine après que Mateo ait donné l’alerte toute une armée de médecins se dirigèrent vers le corps d’Aelita étalé sur le sol.
Médecin: Je ne sent pas de pouls...
Médecin 2: Il faut la transférer dans la zone médical Monsieur !
Alessander: Faîtes ce qu’il y a de mieux pour elle !
Les médecins mirent alors Aelita sur une civière et l’emmenèrent par l’ascenseur.
Ascenseur: Vous êtes à l’étage SC2, Vous descendez en Med1.
Alessander se retourna alors vers Mateo en lui lançant un regard assassin.
Mateo: Elle allait bien...on discutait...et puis elle est tombée....
Alessander: T’inquiètes pas Mateo....c’est pas de ta faute....











Chapitre 16:
Alessander: Alors ?
Médecin: Son état est stable, mais elle est pas passée loin.
Alessander: Qu’est-ce qui s’est passé ?
Médecin: Elle a fait une crise cardiaque.
Alessander: On est passé d’une d’insuffisance cardiaque à une crise cardiaque !
Médecin: Oui c’est très étrange, son état est en constante aggravation...
Alessander: Une raison ?
Médecin: On a trouvé une haute dose de radioactivité à l’intérieur de son corps mais à part ça rien...
Alessander: Ça pourrait être lié au Super Calculateur de Shaeffer ?
Médecin: Certainement car avec une telle charge nucléaire je vois pas où elle aurait pu le trouver à part là !
Alessander: Quelles seront les suites ?
Médecin: Aucunes ! Fort heureusement aucun des organes vitaux n’ont été touchés...
Malheureusement son cœur en a prit un sacré coups...
Alessander: C’est grave ?
Médecin: Assez pour que si ça recommence on ai à s’inquiéter...
Alessander: Arrêtes de tourner autour du pot pour me faire plaisir, parle clairement !
Médecin: Si la gosse refait une attaque elle va claquer...
Alessander: Ah heu d’accord....
Médecin: Par prévention on lui a mit un bracelet qui contrôle les battements de cœur.
En cas de problèmes on sera tout de suite informés
Les deux hommes se tenaient dans le couloir à l’intérieur duquel se trouvait la chambre d’Aelita. Dans sa chambre, Aelita était allongée sur son lit. Elle pensait à ce qui venait de lui arriver quand elle avait entendu la conversation qu’entreprenait Alessander et le médecin. En effet ils avaient laissés entrouverte la porte de la chambre d’Aelita... Elle avait tout entendu... Elle s’était mise à pleurer car elle savait ce qui allait lui arriver... L’histoire se répétait et après Yumi c’était bientôt elle qui allait mourir.
Mateo: Alors comment elle va Aelita ?
Alessander: C’est pas la forme....
Je crois que je vais aller lui parler...
Mateo: Non papa je préfère y aller...
Alessander: Comme tu voudras...
Papa ? Aelita venait de se rendre compte que Mateo était en réalité le fils d’Alessander. Voilà qui en expliquait long sur le personnage... Mais Aelita se disait que peu importe ce qu’avait pu faire son père, il n’en était pas responsable. La porte s’entrouvrit et elle vit alors Mateo entrer dans la pièce. Rien qu’à la vue de son visage elle se sentait déjà apaisée.
Mateo: Ça va toi ?
Aelita: Un peu sonnée mais ça va ....
Mateo: Mais dis moi t’as pleuré ?
Aelita: Heu.....
Aelita (mentalement): Voilà qu’il va me prendre pour une pleurnicharde....
Mateo: Tu sais que c’est pas bien de mouiller son oreiller ...
Ça donne du boulot en plus aux femmes de ménage...
Aelita (mentalement): Et en plus il est drôle !!!!
Aelita: Je suis fatiguée, tu pourrais me laisser ?
Je crois que je vais dormir..
Mateo: Bon ok...
On se voit plus tard....
Mateo quitta alors la pièce en fermant la porte. Il se dirigea alors vers son père.
Mateo: Et on fera quoi si elle a de retour une attaque hein ?!
On va la laisser mourir à petit feu ?
Alessander: J’ai encore besoin d’elle pour le moment...
Mateo: Elle a suffisamment fait ta salle besogne !
T’es prêt à sacrifier la vie d’Aelita pour tes projets !
Alessander: Je ne veux surtout pas qu’Aelita meure...
Je ferait tout pour éviter cela !
Mateo: Et sinon ?
Alessander: Je la rendrait à son ami...
Il saurra quoi faire....
Mateo: Évidemment c’est vrai qu’il a le pouvoir de ressusciter les morts !
Alessander: Oh Mateo arrêtes !
Mateo: T’es vraiment qu’un beau salop !

Chapitre 17:
Aelita s’endormit alors en pensent à ce qu’elle venait d’entendre. Était-elle condamnée ? Allait-elle mourrir ? Toutes ces questions lui tournaient dans la tête.... Décidément, la vie ne lui avait pas fait de cadeaux. Après avoir perdu sa mère et son père elle était bien partie pour suivre le même chemin. Qu’est ce qu’elle avait fait pour mériter cela ? Elle sentit enfin le sommeil venir, il devait être tard.Elle en avait presque oubliée que dans quelque heures elle révérait sa mère pour la première fois depuis très longtemps. Elle espérait que ce ne soit pas un bluff d’Alessander. Qui sait peut-être était-elle morte...
Mateo lui, espérait qu’Aelita passerait une bonne nuit et que ce qui venait de se passer ne se reproduirait plus jamais. Il commençait à avoir des sentiments pour elle. Cela ne faisait que quelques heures qu’ils se connaissaient et pourtant il trouvait qu’ils se ressemblaient énormément. C’était comme si ils avaient toujours vécus ensemble. Malgré les dix ans qui les séparaient, Mateo voulait qu’ils soient amoureux l’un de l’autre. Pour lui, ils avaient le même age. Aelita avait beau être restée dans un corps d’enfant, intellectuellement elle avait continué d’évoluer sur Lyoko. Il s’était décidé, il allait lui avouer son amour. Il entrouvrit la porte de sa chambre pour voir si elle dormait. Elle était dos à la porte et il ne pouvait donc pas le savoir sans se rapprocher d’elle. Il fit le tour de son lit et s’assit sur celui-ci. Il jeta un œil à son visage pour voir si elle dormait, mais si elle le faisait ce n’était qu’à moitié. Il se mit alors à essayer de la réveiller doucement.
Mateo: Tu dors ?
Aelita: Pas vraiment....
Mateo : Écoutes, heu j’ai.....j’ai quelque chose à te dire....
Aelita: Heu..... moi aussi.......
Mateo: Bon moi d’abord car c’est dur à dire !
Voilà en fait il s’est passé un truc entre nous dès qu’on s’est vus.
Et..... je crois que ..... je.....je..... je suis amoureux de toi.
Oh je sais ce qaue tu vas me dire.
Que j’ai 25 ans et na na ni et na na na.
Mais mentalement tu sais comme moi qu’on a le même age tous les deux !
Aelita: Je..... vite......un med....
Mateo: Oui je sais que je vais un peu vite et qu’on vient juste de se rencontrer mais j’ai vraiment l’impression qu’on est fait l’un pour l’autre !
Mais toi tu en penses quoi ?
Aelita:.......
Mateo: Ça te laisse sans voix c’est ça ?
Mateo rigolait en s’approchant du visage d’Aelita.
Mateo: Whaou mais t’as chaud dis moi !
Je sens la chaleur d’ici !
Mateo posa sa main sur le front d’Aelita.
Mateo: Mais t’es brulante ma parole !
Aelita: Peux....plus......respirer.....
Mateo: Non..... Aelita NON !!! Respire, reste, reste avec nous, reste avec moi Aelita !!!
Mateo vit alors les yeux d’Aelita se retourner jusqu’à devenir blancs. Puis elle se remise à convulser et son bracelet se mit à sonner fortement. Les médecins débarquèrent alors dans la chambre.
Médecin: Bougez de là Monsieur !
Mateo fut quasiment jeté à la porte au moment où son père arriva.
Alessander: Qu’est ce qui se passe ?!
Mateo: Elle a recommencée et ..... et .....
Alessander: Mais c’est pas vrai !
Alessander entra fous de rage dans la chambre et hurla aux médecins de se dépêcher de la ramener.
Médecin: Ce n’est pas en hurlant que vous allez l’aider !
Si vous voulez vraiment aider sortez de là !
D’interminables minutes s’écoulèrent et un médecin ouvrit enfin la porte.
Alessander et Mateo: Alors ?!
Médecin: On a vraiment tout essayé......
Mateo: Nan c’est pas possible.....
Médecin: Elle a fait un Accident Vasculaire Cérébral et.....
Alessander: Est-elle.....m...
Médecin: Médicalement oui, on la maintient en vie par machines...
Mateo: Alors elle.... ne.... elle...ne pense plus ?
Médecin: Je vais peut-être parler crument mais.... ce n’est plus qu’un légume....
Mateo s’enfuit en courant dans le couloir à l’annonce de l’horrible verdict et Alessander glissa le long du mur jusqu’à toucher le sol en criant.
Aelita: Papa ?

Chapitre 18:
La moquette était couverte de sang, elle était d’un bleu écœurant et hypocrite. Une chaise en bois était disposée au centre de la sale. Pour l’éclairer il n’y avait rien qu’une lampe tenue par un fil au plafond. Oui, cette salle était lugubre, mais l’ambiance l’était encore plus.
Carl: Heu..... Mauvaise réponse....
Allez-y !
Un homme grand et large était au bout de la pièce. Il avait un air débile et semblait être dans ses pensées, cependant quand il avait entendu ce que Carl venait de lui dire, il s’approcha de la chaise, arma son point et frappa d’un coups fort, net et précis dans la joue de l’homme qui était assis sur celle-ci. Cet homme était méconnaissable. Les coups l’avait défiguré et le sang dégoulinait de sa bouche.
Carl: Alors ? Vos idées sont elles plus clair maintenant ?
Mr Ishiyama: Je n’ai rien fait !
La chaise se secoua fortement mais Mr Ishiyama était ligoté pour qu’il ne puisse pas bouger.
Carl: Taratata ! Je veux des réponses !
Alors vous allez me dire ou vous cachez votre matériel....
Mr Ishiyama: Mais puisque je vous dit que je ne sais pas de quoi vous parlez !
Carl: Je commence à croire que vous faîtes du mauvais esprit !
Puisque je pense qu’un coups de plus ne vous fera pas recouvrir la mémoire, nous allons changer de méthode.
Faîtes la entrer...
L’homme ouvrit la porte. Il attrapa un bras et une chaise. Il jeta la femme sur la chaise.
Carl: Bon peut-être que les coups ne vous font pas parler.
En revanche je doute que vous supportiez de voir votre femme souffrir...
Mr Ishiyama: Non ! Ne lui faîtes pas de mal !
Carl: Vous allez parler ?
Mr Ishiyama: Mais puisque je vous répète que je ne sais pas de quoi vous parlez !
Carl: Allez-y
L’homme se prépara à donner une forte gifle à Mme Ishiyama mais il fit interrompu dans sa prise d’élan.
Carl: Avec le plat John, avec le plat.....
L’homme tendit alors sa main et lança sa main sur la joue de Mme Ishiyama
Mr Ishiyama: Nooon !
Carl: Nous ne faisons pas dans la demi-mesure quand il s’agit de terrorisme.
Je voudrais comprendre.....
Pourquoi faîtes vous cela ?
En japonais puriste vous souhaiter détruire la moindre trace d’américanisme ?
Vous créez des armes atomiques pour redonner la puissance au peuple communiste ?
Mr Ishiyama: Mais non ! Je ne sais même pas à quoi ça ressemble une arme nucléaire !
Carl: J’ai dit atomique pas nucléaire !
Ca veut dire que vous connaissez ?!
Mr Ishiyama: Bien sûr que non ! Tous le monde sait que c’est la même chose.....
Carl: Parlez ! Nous avons des preuves.....
Mr Ishiyama: Non ! Je ne sais rien ! Je ne vois pas de quoi vous me parlez !
Carl: La gauche....
L’homme s’approcha de madame Ishiyama et en un violant coups de pied, lui cassa la jambe.
Carl: Idiot ! Pas la jambe ! La main !
Homme: Désolé
Et l’homme s’exécuta sous les cris.
Mr Ishiyama: Vous êtes des malades !!!
Carl: Nous voulons des réponses....
Simplement des réponses....
La vérité..... et tout ira bien....
Mr Ishiyama: Mais comment voulez-vous que je vous la donne je ne la connais même pas !
Carl: Nous avons trouvé un si fort niveau de radio-activité dans le corps de votre fille que vous ne pouvez être que des trafiquants d’uranium !
Donnez nous l’endroit où vous entreposez vos cargaisons et on vous laissera partir...
Mr Ishiyama: Mais nous n’avons rien fait !
Laissez-nous tranquille et rendez-nous notre fille !
Carl: Je repasserais dans 1 heure.
Si d’ici là je n’ai pas la vérité,nous passerons encore un cran au dessus.
Il serait bête que John reste sans rien faire pensant autant de temps.....
C’est donc lui qui gardera la porte.
Vous savez de quoi il est capable, ne tentez rien d’idiot....
Carl sortit alors par la porte et vit à la sortie un autre agent.
Agent: Alors ?
Carl: Rien...
Agent: Tu crois que c’est des terroristes ?
Carl: Non, on en tirera rien.
Il aurait déjà du craquer.
Agent: Alors on laisse tomber ?
Carl: Hors de question, il y a de l’uranium qui traine dans la nature...
Agent: il est sûr qu’il faut le retrouver....
Carl: Je veux tous savoir sur la gosse...
Il y a un truc bizarre....
Et demande aussi un hélicoptère avec détecteur à spectre large.
Il faut sillonner tout Paris, avec un peu de chance on trouvera quelque chose !
Agent: Bien je te tiens au courant !
Carl: Ok on se voit plus tard !

Chapitre 19:
Chauffeur: Heu bien reçu....entrons dans Paris..... Terminé
Le chauffeur posa le micro sur le tableau de bord et continua de conduire. Cette voiture ressemblait à une ambulance banalisée, à l’arrière il y avait un brancard sur lequel était posée Aelita. Le respirateur était en marche et faisait un énorme vacarme. Un homme en noir était assis sur une banquette, il était au téléphone.
Homme: Oui monsieur pour le moment tout se passe bien, nous nous approchons de l’usine.
Alessander: Bien, quand vous y serez vous la mettrez dans un scanner sans débrancher le respirateur.
Homme: Bien monsieur.
Nous suivrons la procédure prévue ?
Alessander: Oui exactement ce que je vous ai dit avant de partir !
Homme: Je vous rappelle une fois la mission effectuée.
Il raccrocha sans dire au revoir à Alessander, il savait qu’il avait horreur de cela.
Chauffeur: On est arrivés
Homme: Ok je prends la suite.
L’homme se leva de la banquette et prit le branquart qu’il poussa jusqu’à la voute. Il fit le tour pour passer par les escaliers. Une fois devant le monte charge il commençât par aller en salle des scanner. Alessander lui avait communiqué le code, il lui suffisait de le taper, un vrai jeu d’enfant. Il sortit alors Aelita de son lit et la mise dans un des trois scanners. Il posa le respirateur à côté puis se dirigea vers l’ascenseur ou il descendit à la salle du Super Calculateur. Avant d’ouvrir la porte il prit le sac qui était sous le branquart. Il en sortit une combinaison jaune fluo puis l’enfila. Il ouvrit la porte et admira cette grande salle vide. Il longea les murs en quête d’un bouton qui aurait dû être situé sur celui du fond. Il le trouva à l’endroit précis ou Alessander lui avait dit de chercher. Il l’enclencha et le Super Calculateur sortit du sol. Il se dirigea vers celui-ci et le redémarra. Voilà il avait exécuté la première partie de sa mission. Il couru maintenant jusqu’à Kadic où il devait trouver Jérémie. Il préféra se faufiler par les égouts puis ressortir à la porte de la chaufferie. Dé là il n’avait plus que quelques mètres à parcourir pour arriver à sa chambre. Il entra dans le dortoir des garçons, il n’y avait personne, un coups de chance ! Il entra dans la chambre de Jérémie. Il était assis devant son ordinateur.
Jérémie: Mais qu’est-ce que.....
Il lui colla un mouchoir contre la bouche et lui pinçât le nez. Il attendit qu’il finisse de se débattre et que son corps deviennent lourd sur ses bras pour arrêter. Jérémie était maintenant évanoui il le prit dans ses bras et courut vers la chaufferie. Malheureusement au même instant Matthias sortit de sa chambre et vu le men in black enlever Jérémie. Par chance il finit par le semer et fit le chemin à l’envers. Il posa Jérémie sur le fauteuil du pupitre du Super Calculateur. Il sortit une seringue de sa poche et la planta dans le bras de Jérémie. Celui-ci commença alors à gigoter et à se réveiller. L’homme s’empressa de partir, il remonta où le conducteur l’attendait. Il entra à l’avant côté passager.
Conducteur: Alors ?
Homme: Démarre vite !
Conducteur: Tu fais quoi ?
Homme: J’appelle le Boss.
Il composa le numéro qu’il connaissait par cœur.
Homme: Ca y est !
Alessander: Parfais !
Homme: Et maintenant que va-t-il se passer ?
Alessander: Nous n’avons plus besoin d’elle, nous avons envoyé la sangsue.
Homme: Bon, on rentre.
Il raccrocha et l’ambulance s’éloigna de l’usine. En dessous Jérémie se réveilla face au Super Calculateur.
Jérémie: Mais qu’est-ce que je fais là....
Je suis peut-être somnambule....
Bon bhen je rentre au collège...
Jérémie s’appuya sur le pupitre pour descendre et tapa par inadvertance sur une touche du clavier. Il fut surpris de constater que celui-ci s’alluma.
Jérémie: C’est quoi ce souc.....
Bon.... alors..... F11 pour Caméras....
La fenêtre s’ouvrit sur l’écran et il switcha entre les différentes vues. Extérieur, voute, Super Calculateur....
Jérémie: Mais qu’est-ce que......
Il est allumé..... Et hors de son socle.....
Il continua.... Salle de Commande dans laquelle il se vu de dos puis enfin Salle des Scanners.....
Jérémie: Aelita !
Son cœur n’avait jamais battu aussi vite.... Il se précipita vers l’ascenseur et descendit d’un étage. Il couru vers le corps d’Aelita qui gisait dans un Scanner.
Jérémie: Aelita ! Aelita réveilles-toi !
Non !...... Non!!....Noooon !!!!
Réfléchis Jérémie..... réfléchis !
Il arracha alors le respirateur du tube qui rentrait dans la gorge d’Aelita. Il rentra ses pieds dans le scanner et remonta en haut. Il se mit alors à redémarrer complètement le système et Lyoko.
Jérémie: Allez.... allez.....
Yes !
Il se mit alors à taper le code qu’il avait écrit tant de fois et modifia deux trois lignes du code source. Puis il commença.
Jérémie: Transfert Aelita...... Scanner Aelita......Virtualisation........ Réparation !
L’ordinateur se mis alors à calculer longuement.
Waldo: Il faut que tu termines ce que tu as commencé....
Va-t’en .....

Chapitre 20:
Elle se sentait légère et irrésistiblement attirée par cette lumière blanche dans laquelle elle baignait. Elle aperçut soudain la personne qu’elle attendait le plus...
Aelita: Papa ?
Papa.... C’est toi ?!
Waldo: Aelita !
Aelita: J’arrive papa !
elle se mit alors à courir le plus vite qu’elle pouvait mais plus elle s’approchait de son père plus celui-ci s’éloignait.
Aelita: Mais... Pourquoi ?!
Waldo: Le moment n’est pas venu...
Aelita: Mais qu’est-ce qui se passe ?!
Et.... pourquoi je peux pas venir vers toi !
Waldo: Un monde nous sépare Aelita....
Ecoutes moi, il faut que tu te méfies d’Alessander.
Tous ce qu’il a en lui c’est la haine et le mépris.
Tu n’arriveras à rien en lui faisant confiance...
Aelita: Mais.... Je ne suis pas morte ?
Et.... où est maman ?
Waldo: Il y a certaines choses que tu dois apprendre par toi même Aelita...
Aelita: Mais est-ce que je suis morte ?
Waldo: Il n’en est pas temps...
Tu dois sauver..... sauver ce que nous avons construits...
Aelita: Mais sauver quoi ?
Et comment ?
Waldo: Il ne doit pas y arriver !
Tu dois l’en empêcher à tout prix Aelita !
Tu dois l’arrêter !
Aelita: Mais..... comment...on s’est déjà perdu deux fois je ne veux pas te voir partir une fois de plus !
Waldo: Je serais toujours avec toi Aelita, ne l’oubli jamais !
Aelita: Mais qu’est-ce que je dois faire !?
Waldo: Ecouter ton cœur.... juste écouter ton cœur...
Maintenant il faut que l’on se quitte....
Aelita: Non.......
Waldo: Il faut que tu termines ce que tu as commencé....
Va-t’en .....
Aelita: Non !!! Papa NON !!!!
Aelita sentit alors son corps partir et elle ferma les yeux sur la lumière qui l’éblouissait. Elle se sentit alors tomber et elle s’écrasa sur le sol. Elle ouvrit les yeux et elle essaya de se relever. Elle avait comprit..... Elle savait où elle était..... C’était Lyoko.....


Chdidi
20/02/08 à 19:33
Code Carthage…
C’est le nom de ma première Fan Fiction Code Lyoko.
Au programme : Pas de résurrection de XANA ou d’Hopper, ils sont morts et on ne peut rien y changer…
Non allons plonger dans les derniers mystères de Code Lyoko et d’Aelita. Toutes les questions que les fans ont pus se poser trouverons une réponse. Attention cette fic n’est pas à prendre pour argent content en effet, ce n’est pas parce que j’ai choisi ces réponses que les scénaristes en feront de même durant une hypothétique saison 5 ou un film.
Il est à noter que cet fic sera longue et qu'elle commence doucement et dans le noir...
En effet elle exploite la tristesse et le désarroi profond... âme sensibles s'abstenir :D
Alors sauras-tu rester attentif ?
Code Carthage c’est parti !

Chapitre 1

C’était une journée comme une autre, le soleil était chaud, le ciel était beau. Bien sûr il aurait aimé que Yumi puisse en profiter mais depuis deux mois il ne s’était pas laissé le temps de vivre. Il avait décidé de survivre, de ne plus se faire plaisir, de supporter le chagrin de toute une famille sur ses épaules… Les Ishiyamas, comment pouvait-il leur expliquer, et Hiroki… Ulrich avait toujours été un modèle pour lui, du jour où Yumi était tombée dans le coma tout avait changé… Il aurait aimé pouvoir la toucher, la sentir effleurer ne serait-ce que sa main. Mais c’était impossible, le seul contact qu’il avait avec elle était cette vitre. Il avait toujours été trop timide pour lui avouer ses sentiments mais si elle s’en remettait il s’était promis qu’il lui avouerait ses sentiments et qu’elle n’aurait plus à faire le premier pas. Elle avait souvent tenté une approche mais à chaque fois il se braquait ou sa timidité instinctive l’empêchait d’aller plus loin. Un petit rire en coin le prenait soudainement : il repensait à leur “histoire”, l’année dernière Yumi lui avait lancé un “On n’est copain et c’est tout !” et pourtant il n’avait jamais senti leur relation aussi forte… Et maintenant on voulait lui enlever, leur enlever. C’est vrai, ses parents aussi devaient souffrir. Il avait un sentiment d’égoïsme profond… Il était six heures et il se rendait compte qu’il avait passé toute l’après midi à regarder Yumi. Il se décida enfin à partir, il attrapa sa veste regarda une dernière fois la chambre stérile entièrement blanche dans laquelle Yumi dormait profondément.
“Aelita: Et Yumi comment elle va ?
Ulrich: Pas d’améliorations et les médecins veulent pas dire ce qu’elle a…
Aelita: Pourquoi-ça ?
Ulrich: Il parait qu’on a pas les épaules assez larges pour assumer…
Aelita: Heu… Ulrich écoutes c’est débile ce que tu fais avec Jérémie… Tu sais très bien qu’il ne l’a pas fait exprès. En plus il voudrait vraiment aller voir Yumi, à ta place …
Ulrich: Ecoutes Aelita si t’es venus me voir pour me faire la morale c’est pas la peine !
Et puis de toute façon c’est pas la peine d’essayer de te mettre à ma place…
Les parents de Yumi, tu as pensé à eux ?
Oh oui c’est vrai, c’est pas possible vu que t’en as pas…
Aelita: Ul….. Ulr…”
Il regarda les yeux d’Aelita se gorger de larmes puis partir en courant pendant qu’il pensait à ce qu’il venait de faire… Il avait été méchant, odieux et cruel. Il n’était plus lui même…. La douleur le rendait complètement débile. Dès qu’Aelita reviendrait il lui ferait ses excuses du mieux qu’il pourrait. Elle était loin l’image de l’équipe soudée qu’ils formaient… Si Xana n’avait pas été détruit peut-être seraient-ils restés plus proches et auraient affrontés cette épreuve ensemble.

miss-yuna
20/02/08 à 20:27
Super fics j'adore ton style d'écriture, avec une chanson triste en fond j'en aurais pleurer des torrents ^^ !En totu cas je me demande ce qui s'est passer !

Bonne chance popur la suite, continue comme ca je vais devenir accro a tes fics je le sens ^^ !

Chdidi
21/02/08 à 09:38
Merci pour ton soutient, ça me donne vraiment l'envie de continuer !
Et tout de suite le Chapitre 2 ! Les détails sur le problème de Yumi viendront avec le Chapitre 3 :)
Alors Bonne lecture ! :wink:

Chapitre 2 :

Lui qui avait toujours le mot pour rire, aujourd'hui n'avais pas une réplique à sortir. Odd voyait la vie comme un gâteau au chocolat avec une cerise au dessus. Il n'aimait pas les cerises... Xana était la cerise et une fois retirée il pouvait croquer le gâteau à pleines dents. Mais aujourd'hui, la vie ressemblait plutôt à une tarte aux cerises. Il venait de se rendre compte que Yumi était la personne avec laquelle il avait le moins d'affinités dans le groupe. Comment avait-il pu la côtoyer autant de temps sans vraiment la connaître ? Ca y est, il avait décidé de se lever. Il allait voir Ulrich pour lui parler. Il ne pouvait plus attendre jusqu'à ce soir, il était trop frustré par ce qui arrivait et c'était un sentiment qu'il n'avait jamais ressentit auparavant ... Il descendait les escaliers mais son corps semblait lourd. Ulrich était assis sur la première marche de l'escalier qui menait au dortoir.
"Odd: Tiens, salut toi...
Ulrich: Odd, écoutes j'ai fait quelque chose de vraiment pas bien...
Odd: Si toi tu te plains ça doit être grave !
Ulrich: Je crois que j'ai franchement blessé Aelita...
Odd: Qu'est-ce que tu as fais ? Tu l'as jeté sur la chaussé ? (en riant)
Ulrich: Écoutes Odd c'est sérieux là...
Je..Je...Bon voilà je lui ai parlé de ses parents...
Odd: Du genre ?
Ulrich: Du genre plutôt violent ouai...
Je lui ai dit qu'elle pouvait pas comprendre la souffrance des parents de Yumi comme elle en avait pas...
Odd: Tu trouves pas que t'exagère un peu là ?
Ulrich: Tu sais bien que je m'emporte facilement dès qu'on parle de... de...
Odd: Ouai mais Aelita elle y est pour rien elle...
Et Yumi t'as pu lui parler ?
Ulrich: Nan les medecins veulent aucuns contacts avec elle j'ai juste pu la voir au travers de la vitre....
Odd: Et elle a quoi exactement ?
Ulrich: Les médecins ne veulent rien dire mais je pense plutôt qu'ils n'en savent rien.
J'en ai entendu un dire à une infirmière qu'en 15 ans de carrière il n'avait jamais vu ça.
Odd: Les parents de Yumi sont pas trop inquiets ?
Ulrich: Ils savent même pas qu'elle est en chambre stérile...
Elle a changé de chambre ce matin.
Odd: Bah pourquoi ?
Ulrich: Aucune idée je suis pas médecin moi...
Bah ça fait bizarre j'aurais jamais imaginé que ça puisse se terminer comme ça...
Odd: Tu sais moi non plus j'aurais jamais imaginé Yumi dans cet état là...
Elle avait l'air si forte et maintenant elle semble si vulnérable...
Au fait je suppose que t'as toujours pas parlé à Jérémie ?
Ulrich: Pour quoi je devrais lui parler ? Une perte de temps et de salive....
On sait tous très bien ce qui s'est passé...
Odd: Mais Ulrich arrête ! Il en est malade !
Il est pas sortit de sa chambre depuis une semaine...
Ulrich: Et Yumi elle, elle est pas sortie de l'hôpital depuis deux semaines...
Tu crois que la vie est juste toi ?
Odd: Bon je te laisse, on se voit se soir avant de se coucher..."
Odd s'était levé et remontait les escaliers. Il devait voir Jérémie c'était vital qu'il sache la douleur d'Ulrich. C'est sûr qu'il n'était pas le roi de la diplomatie mais avec un peu de chance il ferait le premier pas et peut-être qu'Ulrich accepterait de l'écouter..."

miss-yuna
21/02/08 à 10:00
Super suite, vivement le prochain chapitre pour qu'on sesache ce qui a dessouder le groupe ^^ !

Oula ben dit donc qu'est ce qui a bien pu se passer pour qu'Ulrich soit auant enerver contre jeremie ?

Vivement la suite !

Chdidi
21/02/08 à 13:27
Ca y est, il est arrivé le premier grand moment de code carthage est arrivé...

Chapitre 3

"Mme Ishiyama: Nous venons voir Yumi Ishiyama chambre 321.
Hôtesse: Désolé c'est impossible les visites sont interdites.
Mr Ishiyama: Mais...comment ? Nous l'avons vue pas plus tard qu'hier !
Hôtesse: Je suis désolé mais les médecins interdisent toutes visites dans sa nouvelle chambre.
Mr Ishiyama: Ah parce qu'en plus elle a changée de chambre ! Mais c'est le monde à l'envers nous sommes quand même ses parents nous avons le droit d'être un minimum tenu au courant !
Hôtesse: Je peux peut-être demander à un médecin de venir vous expliquer son c...
Mr Ishiyama: Allez-y faîtes donc !"
Dix minutes, dix longues minutes c'est ce qu'ils durent attendre avant d'avoir enfin un médecin en face d'eux. Il était écrit sur son badge qu'il était le chef du service des diagnostiques.
"Médecin: Bonjour monsieur et madame Ishiyama je suis le docteur Bernard, c'est moi qui m'occupe du cas de Yumi.
Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau je vous prie."
Le médecin s'approche alors d'Hiroki et lui tend une pièce.
"Médecin: Tu veux bien aller me chercher une boisson au distributeur s'il te plait ?
Hiroki: Si c'est pour être seul avec mes parents c'est pas la peine je saurais ce qu'elle a de toute façon !
Médecin: Tu veux bien ?"
Hiroki s'en allant, le médecin emmène les parents dans son bureau.
"Mme Ishiyama: Alors docteur.... Qu'est-ce qu'elle a ?
Médecin: Nous n'en somme pas encore sûr mais il semblerait que votre fille ait une Leucémie...
Mr Ishiyama: Et vous allez la soigner !?
Médecin: Je ne sais pas si vous comprenez bien...
Votre fille a une leucémie, c'est un cancer qui affecte les cellules sanguine.
Elle présente une carence en Granulocytes, c'est ce que l'on appelle vulgairement des globules blancs...
Mme Ishiyama: Et vous allez lui en redonner ?
Médecin: Écoutez il existe des traitements tels que des chimiothérapie ou des transfusions sanguine mais dans son état actuel c'est impossible.
Mr Ishiyama: Et pourquoi cela ?
Médecin: ses globules blancs sont extrêmement bas...
Un rhume la tuerais... nous ne pouvons pas prendre le risque de faire entrer une poche sanguine en chambre..."
Un médecin ouvre alors brutalement la porte du bureau.
"Médecin 2: Pierre vient vite c'est la petite Yumi elle fibrille...
Medecin: Symptome ?
Médecin 2: Hémorragie buccale...
Medecin: Thrombocytopénie ?
Medecin 2: Probablement !
Medecin: Il y a déjà une infirmière dans la chambre ?
Medecin 2: Non....
Medecin: Imbécile on perd du temps !
Infirmière ! Infirmière ! Tant pis on laisse tomber la désinfection !
Ouvrez la chambre !
Médecin 2: Préparez les palettes et 2cc d'adrénaline !"
Les Ishiyamas pris de cours avaient suivis les médecins mais s'étaient retrouvés impuissant face à la vitre...
Et c'est alors qu'on les avaient coupés d'elle, qu'on les avaient laissés seul...
L'infirmière était en train de fermer le rideau et Hiroki arrivait au même instant.
Et il ne put se retenir de demander à sa mère ce qui arrivait à Yumi...
Elle ne pouvait lui dire, elle ne pouvait lui expliquer...
Et quand elle voulut lui expliquer elle se rendit compte qu'elle ne pouvait plus parler...
Et c'est alors que ce qu'elle pouvait le plus redouter arriva, elle entendit ce bruit, cet horrible bruit qui térrifie chaque personnes qui l'entend...
Elle entendit le cardioscope s'était arrêté et à présent elle n'entendait plus qu'un bip un long bip...
"Medecin: Chargez à 200 !
On dégage !"

miss-yuna
21/02/08 à 13:50
Oula mais comment ca a pu arriver c'est curieux quand même, ca cacher quelque chose !

Mais couper la c'est de la torture d'esprit ^^ !

Bonne chance pour la suite, continue comme ca c'est GE-NIAL !

Chdidi
21/02/08 à 15:15
Voilà la suite :)
Je préviens c'est très très court mais c'est un chapitre de transition ... :D

Chapitre 4 :

Aelita était si bouleversée qu'elle ne savait plus quoi penser ...
Certe Ulrich avait été odieux mais elle pensait à Yumi... Le pauvre venait de se rendre compte de l'absence de l'être qu'il aimait sûrement le plus au monde. Elle repensait alors à sa propre famille et revoyait les images du temps passé où le bonheur était rayonnant et omniprésent... Elle revoyait sa mère la prendre dans ses bras et l'embrasser. Sa mère, elle aurait aimer la côtoyer plus mais elle l'avait perdue dans des circonstances dont elle ignorait tout et si brûtalement que le vide s'était alors fait sentir... À l'époque elle n'avait que 5 ans et elle ignorait l'age qu'aurait pu avoir sa mère... La trentaine probablement. Elle se demanda alors si sa mère pouvait encore être vivante alors qu'elle venait de se rendre compte qu'elle courait encore. Elle était dans un état second et c'est presque inconsciemment qu'elle se dirigea vers le dortoir des filles. Elle était à présent allongée sur son lit. Elle voyait son ordinateur et avant qu'elle ne s'en rende compte elle avait les doigts sur le clavier. Elle s'était mise à taper tout ce qui lui passait par la tête dans le champ de mots clefs du moteur de recherche. Hopper, Shaeffer, Anthéa, Franz, Waldo... Des résultats sans queues ni têtes apparaissaient sous ses yeux... Une page, une page avait retenue son attention... "Anthea Rupent - Wikipédia ". Rien de bien intéressant... Il y était juste écrit que c'était une américaine d'origine russe qui était ingénieur en informatique et qui avait participé au développement d'un logiciel nommé "Echelon". Rien ne laissait penser que cette femme pouvait avoir un quelconque lien avec Aelita... Il n'y avait rien pas même une photo...
"??????: AParis-241-1-96-48.w83-204.abo.wanadoo.fr
???: Vous êtes -sûr ?
??????: Oui Monsieur il n'y a aucuns doutes...
???: Très bien alors commencez..."

Chdidi
21/02/08 à 19:14
Et tout de suite le chapitre 5 :)

Chapitre 5

Odd se dirigeait maintenant vers la chambre de Jérémie. Il était peut-être énervé mais au moins il ne partait pas au quart de tours comme Ulrich... Une semaine, cela faisait une semaine qu'il n'avait pas parlé à Jérémie. Il préférait sauver son amitié avec Ulrich en l'ignorant mais Jérémy savait qu'Odd n'avait rien contre lui. Il y était enfin arrivé il était devant la porte de la chambre de Jérémie, mais le plus dur restait à faire. Il fallait qu'il prennent le courage de toquer à la porte. Les minutes s'écoulèrent et il n'y arrivait toujours pas. Il se disait que l'amitié prenait du temps pour se tisser mais qu'en une semaine tout pouvait être détruit. Au bout d'environ cinq minutes la porte s'ouvrit, Jérémie était derrière la porte.
"Jérémie: Bhen qu'est-ce que tu fais là ?
Odd: J'étais venu te parler...
Jérémie: Entre...
Odd: Bon écoutes tu sais très bien que je te reproches rien mais Ulrich lui c'est différent.
Jérémie: Il sait pourtant que ce n'est pas volontaire.
Odd: Oui mais pour lui que tu 'ai fais exprès ou pas tu es responsable.
Jérémie: Au final je le comprend, je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable de tout ce qui arrive...
Odd: En plus les médecins ne nous disent pas ce qu'elle a...
Jérémie: Tu sais Odd je suis sûr qu'on pourrait trouver une solution...
Odd: Tu penses à...
Jérémie: Oui Od, je pense à redémarre le super-calculateur !
Odd: Mais t'es malade ! Tu as pensé à ce qu'Ulrich va te faire si tu fais ça ?
Jérémie: Je sais Odd mais je sus sûr qu'on peut sauver Yumi !
Odd: De toute façon c'est mal barré ! Tu as vu là surveillance sous laquelle elle est !
Selon Ulrich elle est même en chambre stérile !
Jérémie: Écoute, moi je programme vous vous faîtes la technique !
Odd: T'y crois pas ! Tu crois vraiment qu'on va pouvoir sortir Yumi de là sans se faire repérer !?
Jérémie: Bhen quoi ce serait pas la première fois que vous enlevez quelqu'un à l'hôpital.
Bon écoutes j'appelle Aelita, on sera pas trop de trois pour trouver un moyen de sortir Yumi de là et convaincre Ulrich.
Tiens.... répondeur...
Odd: Ah oui c'est vrai Ulrich....
Jérémie: Qu'est-ce qu'il a fait encore ?
Odd: T'inquiète je t'expliquerait ...
Jérémie: Allons voi dans sa chambre...
Odd: Et si elle n'y est pas ?
Jérémie: On tentera l'Hermitage..."
Ils se dirigèrent alors vers le dortoir des filles puis vers la chambre d'Aelita.
"Jérémie: Vide..."

Chdidi
22/02/08 à 12:47
Bonjour tous le monde :)
La suite est là ! Mais je vous préviens dans Code Carthage rien n'est jamais figé ! :wink:
Donc restez à l'écoute de la suite de l'histoire...
Les événements vont bientôt se précipiter !

Chapitre 6

Jacques travaillait depuis 6 ans dans une branche de la médecine méconnue et détestée par le plus grand nombre. Oui, Jacques était médecin légiste mais il essayé le plus souvent de tourner son métier au ridicule ou de dédramatiser les situations...
"Jacques: Alors qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
Assistant: Femme de 40 ans venu se plaindre d'une douleur à la gorge, a fait une crise cardiaque."
Jacques souleva le drap d'un second brancard
"Jacques: Et bhen alors qu'est-ce qu'on a mademoiselle....
Assistant: Juenne fille de 16 ans cas indéterminé, morte d'une Leucémie aggravée. Les médecins n'ont pas réussis à définir la provenance de celle-ci.
Jacques: Comment est-ce possible ?
Les gaz du sang ?
Assistant: Le test a sortit des résultat incohérents...
Jacques: L'IRM ?
Assistant: Rien...
Jacques: Rien ? Comme rien à signaler ?
Assistant: Non rien comme rien....
Quand ils lui on fait passer l'IRM les écrans sont tous devenus blanc...
Probablement un bug informatique....
Résultat son cas reste une énigme...
Jacques: Pauvre fille... Elle a perdue la vie alors qu'elle n'a même pas encore pu en profiter.
Tous ça à cause de médecins incompétents et d'erreurs informatique...
Allez on ouvre...
Scalpel...
Assistant: Tout de suite monsieur...
Jacques: Mais attends c'est qui ce souc....
Y a des nodules partout...
Assistant: Pointe fine...
Jacques: Mais c'est vide....
Alors.. On va voir si tu connais bien tes cours... Nodules vide interne avec Leucémie ?
Assistant: Non c'est impossible... ça signifie qu'elle a....
Jacques: Été intoxiqué à l'uranium...
Sors vite le compteur Geiger on a du boulot ...
Assistant: Tout de suite...
Depuis le temps qu'on l'a pas sortit celui-ci...
Ah ça y est il est là...
Jacques: Qu'est ce que c'est que ce bordel...
Tu es sûr qu'il est pas cassé ?
Assistant: Non pourquoi ?
Jacques: L'aiguille bloque à 100...
Avec un tel niveau d'irradiation elle a due tomber dans une cheminée de centrale nucléaire celle-ci..."

Scrunchy
23/02/08 à 21:37
Yumi est elle morte...définitivement?
J'espère que non, car si en plus Jeremy est responsable...
Sinon bonne fic malgré un penchant (fort bien fait, d'ailleurs) vers le tragique...
Continue !

Chdidi
23/02/08 à 21:42
Désolé mais j'avais oublié d'envoyer la suite ;)

Chapitre 7

Monsieur Delmas était assis à son bureau et rédigeait quelques papiers qui semblait être importants.Il avait dit à sa secrétaire de ne pas le déranger mais pourtant elle fit irruption dans son bureau.
"Secrétaire: Monsieur Delmas, des personnes viennent d'arriver, ils disent que c'est d'une importance capitale...
Mr Delmas: Faîtes les entrer."
Ils étaient deux et semblaient être d'un niveau social élevé. Ils étaient en costumes. Un homme, une femme. La femme semblait bizarrement la plus fermée des deux et c'est elle qui prit la parole en premier.
"Femme: Bonjour monsieur, nous savons que vous avez une élève canadienne dans votre établissement...
Mr Delmas: Oui c'est exacte, je crois qu'elle s'appelle....
Femme: Aelita Stones...
Mr Delmas: Oui c'est cela... Et puis-je savoir la raison de votre visite.
Homme: Nous souhaiterions lui parler.
Mr Delmas: Je suis désolé les visites à l'internat sont réserves exclusivement aux parents d'élèves.
Homme: Nous représentons le consulat canadien, étant orpheline c'est nous qui sommes responsables de son éducation.
Mr Delmas: Très bien mais pourquoi vouloir lui parler ?
Homme: Son visa a expiré, comme le prévoit la loi nous devons la ramener au canada.
Mr Delmas: Avez-vous pris contact avec la famille ?
Homme: Ils ne s'oppose pas à ce qu'elle rentre au canada. Ses cousins l'y attendent.
Mr Delmas: Je crois savoir que son cousin est ici.... Odd Delarobia
Homme: Il sera mis au courant en temps voulus.
Maintenant je vous demanderais de nous emmener à sa chambre.
Mr Delmas: Bien, bien vos papiers sont en règles je ne vois pas de raisons de m'y opposer ."
Monsieur Delmas prit alors sont téléphone et demanda à Jim d'accompagner les représentants à la chambre d'Aelita.
Une fois arrivé les représentants ouvrirent immédiatement la porte et demandèrent à Aelita de les suivre.
Quand ils furent arrivés à la voiture garé sur le parking Aelita sentit son portable vibrer dans sa poche.
Elle savait qu'elle ne pouvait pas répondre, c'était trop dangereux. Elle essayerais d'appeler quelqu'un dès qu'elle le pourrait.
Quand ils furent à l'intérieur l'homme s'adressa à Aelita.
"Homme: Tu sais qu'on a eu beaucoup de mal à te retrouver...
Aelita: Je me doute...."
La voiture démarra et elle s'éloigna du collège rapidement...


Chapitre 8

Il était 8 heures du matin et la journée reprenait pour Jacques. Il relisait le rapport qu'il avait écrit et envoyé la veille sur la mort de la petite Ishiyama. Certes il pensait aux conditions étranges de sa mort mais il pensait surtout à sa vie gâchée... Jacques croyait en une vie après la mort, un monde d'esprits comme il disait. Sur le visage de Yumi qu'il regarda il arrivait à lire la force de caractère mais aussi l'innocence de l'enfance. La vie lui avait été arrachée trop tôt. Cela lui fait toujours cet effet quand il voyait une personne jeune sur ces brancard. Pour lui les personnes âgés quand elles s'en allaient avaient fait leur temps. Il entendit un bruit qui l'interpela provenant de derrière la porte. Il entendit parler sa secrétaire derrière la porte.
"Secrétaire: Il est interdit de rentrer dans le cabinet d"un médecin légiste !"
La porte s'ouvrit en grand et Jacques vit une vielle connaissance.
"Mr Carl: Salut Jacques, désolé de te déranger mais...
Jacques: Quand tu viens me voir c'est souvent pour me déranger...
Tu es au courant qu'on entre pas ici comme dans un moulin ?
Mr Carl: Je sais mais c'est assez urgent...
Jacques: Et que nous vaut le plaisir d'une visite de la DGSE ?
Mr Carl: Je souhaites récupérer le corps de la patient X213Y2I
Jacques: La petite Ishiyama ?
Mr Carl: Exactement...
Jacques: Et pourquoi tu veux me voler mes patients ?
Mr Carl: Sans commentaires Jacques, c'est de l'ordre de la sécurité nationale.
Jacques: Ah oui j'ai compris ....
La radioactivité ?
Mr Carl: J'ai dit sans commentaires.
Jacques: Je suppose que je n'ai pas le choix...
Mr Carl: Non pas du tout...
Allez les gars on l'embarque !"
Jacques voyait le corps de Yumi être emmené et ceci ne pouvait que le retourner. Il ne connaissait cette fille que depuis hier et il s'y était déjà attaché. Jeta un dernier regard au brancard duquel dépassait le pied de Yumi. On aurait crû le remake d'un mauvais film policier mais c'était pourtant bien réel. Il la laissa partir en ayant un pincement au cœur car il savait qu'à chaque fois que Carl emmenait quelqu'un il y avait des chances que cela finisse mal...

Chapitre 9

Aelita, il la voyait, il était inquiet. Depuis hier soir Aelita n'avait pas donnée de signes de vie... Odd aussi trouvait out cela bizarre. Elle n'était pas venue manger et n'était même pas rentrée hier soir. Le plus étrange c'était que cela ne semblait choquer personne. Jérémie avait décidé d'aller une énième fois voir dans la chambre d'Aelita si elle n'y était pas, mais il n'y avait toujours personne. Il vit alors Sissi s'approcher de lui.
"Sissi: Alors, un brin de nostalgie super tronche ?
Jérémie: Qu'est-ce que tu racontes ?
Sissi: On est triste du départ de madame Einstein ?
Jérémie: Hein ? Heu ? mais comment ?
Sissi: C'est mon père qui m'a dit qu'elle était repartit vivre au Canada.
Bon débarra ça fera une fille de moins à la douche le matin !
Et mais tu vas où là ?"
Jérémie s'était mis à courir du plus vite qu'il pouvait en direction du bureau de Monsieur Delmas. Il voulait une explication et il n'aurait pas lâché Delmas avant de tout savoir... Il courrait vite et il fut rapidement arrivé au secrétariat où se trouvait le bureau de Delmas.
"Jérémie: Je dois absolument parler à Monsieur Delmas !
Secrétaire: Votre nom jeune homme ?
Jérémie: Belpois, Jéremie Belpois."
La secrétaire se dirigea vers le bureau et entre-ouvrit la porte en toquant sur celle-ci.
"Secrétaire: Monsieur Delmas, Jérémie Belpois souhaiterait vous parler...
Mr Delmas: Faîtes le entrer...
Secrétaire: Vous pouvez en..."
Jérémie fila à l'intérieur du bureau avant même qu'elle n'ai eu le temps de finir sa phrase.
"Mr Delmas: Mon pt'is Belpois que me vaut le plais...
Jérémie: Où est Aelita !?
Mr Delmas: Je pensais que vous saviez qu'elle était rentrée chez elle...
Jérémie : Chez elle ?
Mr Delmas: Oui, des représentants du consulat canadien sont venus la chercher hier soir.
Jérémie: Le consulat canadien mais comment ? Enfin c'est impossible ?! Pourquoi vous ne les avez pas retenus.
Mr Delmas: Je ne vois pas pourquoi j'aurais du les retenir... Leurs papiers étaient en règles Belpois...
Jérémie: Et vous n'avez même pas pris leurs noms ?
Mr Delmas: Heu... non.... en fait...
Jérémie: Ok d'accord...."
Jérémie fous de rage quitta avec précipitation le bureau de Delmas. Il devait savoir où se trouvait Aelita... Comment le consulat canadien pouvait venir chercher Aelita alors qu'ils ne connaissent même pas son existence. Cette histoire cachait quelque chose, quelque chose de grave. Aelita avait été enlevée, il le savait. Il devait la retrouver... Il entendit alors son portable sonner, il regarda l'écran et en une demie-seconde vit que c'était bien Aelita qui l'appelait. Il avait décroché avec une telle vitesse qu'il se cogna l'oreille. Cependant il entendit clairement et distinctement ces paroles qui lui faisaient horreur ...
"Aelita: Jérémie, au secours, c'est horrible !"

Chapitre 10

Ses lèvres lui brulait. Elle essayait de parler mais sa bouche était bloquée. Pour faire entendre sa plainte elle essayait bien d'émettre des sons mais plus elle le faisait, plus sa bouche semblait se décrocher. Elle sentait le tissus sur la langue et l'intérieur de sa bouche se déshydrater. Elle sentait que plus le temps passait plus elle perdait de forces. Sa mâchoire lui faisait mal et le temps semblait s'éterniser. Il lui semblait que cela faisait des heures qu'elle avait ce tissu entre les dents. De plus depuis quelque temps elle avait des migraines fortes et aujourd'hui le stress semblait lui avoir causer une crise énorme. Elle sentait son cœur se ralentir petit à petit, si cela continuait, elle le sentait, elle s'endormirait ou plus... L'homme qui entendait qu'Aelita n'était pas bien se tourna vers elle.
"Homme: On va être sage ?
Aelita: Ein Ein..."
Aelita fit oui de la tête en émettant le son qui pouvait le plus ressemblait à un oui. L'homme se dirigeant vers sa bouche ajouta:
"Homme: Je te préviens pas de questions ou je te remet le bâillon..."
L'homme avait une voix fluette qui la détendait, cela semblait paradoxale mais dans son état, que ces personnes soient ses ravisseurs ou ses meilleurs amis ne faisaient aucunes différences. Elle avait les yeux enfloués. Elle prit cependant le courage d'articuler quelques mots.
"Aelita: Qu'est... qu'est...ce que vous me voulez...?
Homme: Hep pepep j'avais dit pas de questions."
Peux importe sa réponse elle n'avait même pas eu la force d'écouter. Elle venait de s'endormir. C'était un état bizarre, elle sentait le temps passer, elle comprenait ce qui se passait mais pourtant elle n'arrivait pas à émerger du sommeil qui l'avait soudain prise. Elle laissa facilement les heures passer puis quand elle sentit son énergie être suffisante elle se lança.
"Aelita: Je dois aller aux toilettes.
Homme: He, Aelita veut aller aux toilettes"
Il s'adressait à la femme situé à l'avant de la voiture
"Femme: C'est non, si on veut arriver à l'heure c'est hors de questions !
Homme: Allez, la p'tite n'a pas bougée depuis hier soir, on peut bien la laisser aller au toilettes.
Femme: D'accords on s'arrêtera à la prochaine aire d'autoroute."
Un sentiment de satisfaction grandissait en Aelita, elle savait qu'elle avait une chance de s'en sortir.
Une fois arrivés dans une station service l'homme s'adressa à elle en prenant un air solanel.
"Homme: Écoutes on te veux pas de mal alors ne tente rien d'idiot...
Soit gentille et tout se passera bien.
Aelita: Hum"
L'homme ouvrit la porte et sorti avec Aelita de la voiture aux vitres teintées. Ils se dirigèrent alors vers la station service. Ils passèrent la porte à ouverture automatique. L'homme tenait Aelita par la robe. Il ne fallait pas avoir l'air suspect. L'homme poussa la porte des toilettes féminins quand il fut interpelé.
"Employé: Monsieur vous ne pouvez pas entrer dans les toilettes des femmes...
Homme: Désolé mais je suis obligé. Vous voyez la petite a quelques petits problèmes.... Comment dirais-je.... Personnels et je préfère toujours être avec elle...
Employé: Désolé mais je ne peux pas faire entorse au règlement.
Homme: Bon très bien vas-y Aelita."
L'homme se glissa jusqu'à l'oreille d'Aelita et lui glissât quelques mots.
"Homme: Je t'ai prévenue, pas de coups fourrés."
Aelita entra dans les toilettes et fit un rapide tour des environs. Il y avait une petite fenêtre au dessus des lavabos. Si elle voulait y arriver elle devait la jouer fine, se dépêcher et rassembler toute son énergie. Elle ouvrit la fenêtre et passa par l'entrebâillement.
"Employé: C'est votre fille ?
Homme: Ah heu oui..."
A l'exterrieur il n'y avait rien qu'un grand champs. Aelita devait faire vite ! Elle sortit son portable et appela Jérémie. Elle courait et elle sentait son cœur battre contre sa poitrine, elle lutait pour aller se cacher.
"Employé: C'est un beau petit brin de fille dîtes moi...
Homme: Oui, tout le portait de sa mère..."
La sonnerie s'arrêta quasi instantanément, un soulagement pour Aelita.
"Aelita: Jérémie, au secours, c'est horrible !
Jérémie: Oui, je sais Aelita.
Aelita: Des gens en noirs sont venus me chercher !
Je sais même pas où je suis.
Jérémie: Laisse moi deux minutes je vais te localiser par triangulation de relais téléphoniques. Surtout restes en ligne !
Aelita: Je sais pas si je vais y arriver .."
"Homme: Vous permettez ? Je dois appeler ma femme justement...
Oh Émilie justement, cela fait trois minutes et notre fille n'est toujours pas sortie tu veux bien aller voir chérie ?
Femme: C'est quoi ce bins ?
Homme: Vas-y je t'expliquerais plus tard !"
"Jérémie: Aelita, c'est en train de calculer... tiens bon."
Aelita voulait prendre Jérémie au mot mais elle sentait que son stock d'énergie était vide, son cœur se mettait à ralentir et bientôt elle n'eu plus assez de forces pour continuer.
"Femme: Elle nous fille entre les doigts !"
"Jérémie: C'est presque fini Aelita, encore un effort !
Aelita: Jé.. Jé.. je.. je.. vais devoir te laiss..."
Aelita coupa son portable et dans un dernier effort le rangea dans sa poche.
"Femme: Aelita, arrête toi tout de suite !"
Les deux agents venaient d'arriver dans les champs et virent Aelita courir au loin. Son cœur semblait être resté à la station service et malgré toute la volonté qu'elle avait, la fatigue la gagna et elle s'évanouit en plein milieu du champs.

Encore désolé pour le retard :)

KentinWede
23/02/08 à 22:07
J'ai mon idée sue le cas de radioactivité de Yumi...

ici

En tout cas, tres scénario catastrophe... Yumi morte... et si...

Scrat
24/02/08 à 01:30
Un com' en passant parce que c'est vraiment une bonne histoire, bien écrite que ce soit sur l'orthographe ou la trame recherchée. ça part un peu dans tous les sens, de tous les côtés et j'aime bien ça :D
Même si pour le moment on a pas spécialement l'influence de Xana et les habitudes de CL c'est très bien mené et les complications donnent toujours envie d'en lire plus ;)
Bonne continuation !

Chdidi
24/02/08 à 15:15
Voilà la suite :)
Je préviens c'est violent !
Avec auto censure ! :D

Chapitre 11

Lyon, elle était à Lyon. Elle était loin, trop loin, il ne pouvait rien faire... Il se sentait impuissant. La police ? Il ne savait même pas ce qu'il leur aurait raconter... Delmas ? On lui aurait montré les papiers d'un cheval il les aurait laisser emmener Aelita... Il n'avait pas d'autres solutions que de se débrouiller par lui même. Mais comment ? Quand ça n'allait pas Jérémie avait pris l'habitude de se réfugier dans les notes d'Hopper. Il se sentait proche de lui quand il les lisait. Il aurait vraiment aimé connaitre le génie qu'il était. Il représentait vraiment un mentor pour Jérémie. Sa mort l'avait particulièrement choqué et il imaginait la douleur qu'avait due ressentir Aelita lors de la perte de ce qui lui restait de famille, de sa vie d'avant.
"Mr Delmas: Oui, oui..je..je..comprend..."
Delmas appela Jim pour lui demander d'amener Jérémie, Odd et Ulrich.
"Jim: Vous m'avez demandé M'sieur l'Directeur ?
Mr Delmas: Amenez-moi Stern, Belpois et Della Robia.
Jim: Qu'est-ce qui se passe monsieur ?
Mr Delmas: La petit Ishiyama est morte hier matin.
Jim: Pas possible...
Mr Delmas: Et ses amis ne sont toujours pas au courant...
Jim: Vous ne pensez pas qu'il serait préférable de ne rien leur dire ?
Mr Delmas: Non, Non..je...je dois leurs dire...
Et puis ils finiront par l'apprendre d'une façon ou d'une autre...
Jim: Bon he bien....."
Jim parti d'une manière lasse et nonchalante en direction du dortoir des garçons. Il toqua à la porte de Jérémie qui était en train de lire.
"Jérémie: Entrez !
Jim: Heu..Jérémie..Monsieur le directeur voudrait te voir...
Jérémie: C'est quoi l'embrouille ?
Jim: Hein ?
Jérémie: Vous ne m'appelez jamais Jérémie...
Jim: Heu.... allez vas-y mon garçon."
Arrivé près du bureau il se décida à poser sa main sur la poignée.
"Ulrich: Ah nan mais c'est pas vrai !
Si il y va moi j'y vais pas !
Odd: Ulrich arrête !
Si Delmas veut nous voir tous les trois on peux pas faire autrement !
Mr Delmas: Entrez !
Allez asseyez vous s'il vous plait."
Trois chaises étaient disposés en face de son bureau. Ils s'assirent tous trois sur les chaises. Odd s'était mis entre Jérémie et Ulrich. Il valait mieux éviter les contacts entre ces deux là...
"Mr Delmas: Bon... ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre et j'aimerais que vous restiez calmes.
Odd: C'est...c'est pas possible...."
Odd lança un regard à Ulrich puis à Jérémie, c'était un regard désespéré et ils savaient tous trois avant même que Delmas n'ouvre la bouche ce qu'il allait dire.
"Mr Delmas: Voi....Voilà, Yumi est...est....m...est..partie.....hi.....hier...matin
Ulrich: he, ha..n...no....non...non...NON !
Assassin !!"
Ulrich venait de sauter à la gorge de Jérémie le faisant tomber avec sa chaise au sol.
"Ulrich: Salopa** ! Encu** !"
Ulrich frappait sans même s'en rendre compte du plus qu'il pouvait...
Il déchainait toute sa colère sur Jérémie...
Odd essayait d'attraper Ulrich pendant que Jim essayait de l'extirper de Jérémie.
"Ulrich: Je vais t'envoyer en enfer toi et ta machine de malheur !!"
Jim avait réussi à attraper Ulrich, il le tenait maintenant fermement.
"Mr Delmas: Emmenez-le à côté je vais lui parler...
Odd: Jérémie ça va ?"
Le corps de Jérémie gisait sur le sol sur lequel se rependait son sang. Ce n'était pas comme saigner du nez quand il faisait chaud, ici Jérémie avait une véritable hémorragie....
"Odd: Jérémie, Jérémie ça va ?
Jérémie: Ou...ouai je crois...
Mr Delma: Vous voulez bien l'emmener à l'infirmerie Odd ?
Odd: Oui j'y vais...
Allez viens..."
Odd avait prit Jérémie en glissant son bras en dessous de son épaule. Heureusement que l'infirmerie n'était qu'à quelque mètres, il n'aurait pas supporté le poids de Jérémie plus longtemps.
"Odd: Yo....Yolande...
Yolande: Hu..... Qu'est-ce qu'il a ?
Odd: Ulrich lui a fait passer un salle quart d'heure...
Yolande: Odd tu veux bien nous laisser ?
Odd: Attendez je vais vous donner un coups de main pour le mettre sur le lit."
De l'autre côté Delmas se mettait à discuter avec Ulrich.
"Mr Delmas: Je comprend votre tristesse mais ce n'est pas une raison pour vous résoudre à la violence...
Ulrich: Il....il a tué Yumi....
Mr Delmas: Allons, allons expliquez moi tout...
Ulrich Non, non je....je ne peux pas...
C'est...c'est trop compliqué....
J'ai...j'ai ..... on ... garder le secret..."
"Yolande: Qu'est-ce que tu lui as fait pour qu'il t'arrange comme ça ?"
Yolande avait posé un sac de glace sur le nez de Jérémie. Elle lui avait mis le nez en arrière. Jérémie essayait de parler mais le sac le gênait et elle n'entendait que des marmonnements....
"Jérémie: .....peux..pas...dire...promis..."


19/07/08 à 13:05
il manque un immense truc : une suite :!: :!: :!:

sinon rien a dire :D :D

Chdidi
19/07/08 à 13:09
La suite existe. ;)
Nous sommes au chapitre 2 du tome 3 actuellement, c'est dire. :lol:
Seulement, voyant que cela ne plaisait pas ici j'ai arrêté de poster ! ;)

Tex
31/08/08 à 09:02
Pourrais-tu re poster stp...
moi je l'aime bien cete fic (comme beaucoup d'autres)
;) :D
aller :s11:

Chdidi
31/08/08 à 10:57
Puisque vous semblez le demander, voici la suite :)

Chapitre 12:
Ses paupières étaient collées, elle avait à plusieurs reprises essayé d’ouvrir ses yeux et pendant quelques instants elle avait revu la voiture dans laquelle elle était tout à l’heure. Elle en venait à se demander si tout cela n’était pas un rêve… Si elle avait vraiment appelé Jérémie. Si elle s’était réellement évanouie dans les champs… Son esprit était embrouillé et elle se rendormi de manière quasi immédiate. Quand elle eu enfin la force d’ouvrir les yeux et de vaincre sa peur elle se décida à se réveiller. Elle entrevit un homme parler aux gens qui l’avaient enlevés.
“???: Ca c’est bien passé ?
Homme: Il n’y a pas eu e problèmes, tous c’est bien passé…
Femme: Arrêtes de la défendre un peu !
Elle a essayé de s’échapper mais on l’a récupérée…
???: Vous vous êtes faits remarquer ?
Femme: Non non, il a couvert le terrain…
???: Rien de particulier ?
Femme: Non…
Homme: On l’a récupérée parce qu’elle s’est évanouie…
???: Très bien je ferais monter un médecin tout à l’heure…
Restez à la porte et appelez moi quand elle sera sur pieds.
Je vous préviens que si vous touchez au moindre cheveu de ma petite Aelita vous aurez affaire à moi !
Et maintenant il faut la laisser dormir, elle le mérite bien…
Homme: Bien monsieur…”
Aelita était horrifié par ce qu’elle venait d’entendre mais aussi par ce qu’elle venait de voir, elle se trouvait dans la copie parfaite de sa chambre de l’Hermitage….


Chapitre 12 Partie 2:
Yumi était morte, il ne voyait plus quoi faire…. Il devait peut-être se centrer sur quelqu’un de vivant, sur Aelita. Mais il n’avait rien, rien pas l’ombre d’un indice… Aelita n’était sûrement plus à Lyon… Il devait faire quelque chose mais quoi ? Pour qui ? Yumi ? Aelita ? Et puis ce nez qui recommençait à lancer… Hopper….. Qu’aurait-il fait ? Il aurait choisit Aelita évidemment ! Il ne croyait pas aux miracles… Et il savait très bien que les résurrections n’arrivaient que dans les comptes de fées. Soudain il senti son visage devenir chaud et humide. Il pleurait, il ne s’en était pas rendu compte… Le monde s’effondrait autour de lui, la seule personne qu’il avait jamais aimé avait disparue et ses amis l’avaient tous quittés. Seul Odd semblait encore l’apprécier… Il s’essuya les yeux et se décida à reprendre les notes de son idole. Il avait noté tout ce qui lui semblait intéressant dans les notes. Même la vie de Franz, il l’avait entièrement résumé. Enfin, ce qu’il en savait…
“Jérémie: Alors… Qu’est-ce que tu nous racontes….
Rencontre Anthea, Naissance Aelita, Projet Carthage, Disparition Anthea, Fuite à l’Hermitage et création du Super-Calculateur….
Et mais…. Anthea…. J’y pense quand elle a disparue….
Mais quel imbécile ! Comment j’ai pu oublier ça !
Mais comment faire…. même Hopper n’y est jamais arrivé…”
Jérémie réfléchissait, comment pouvait-il faire ? La douleur le rendait plus vif et il savait que ce qu’il voulait il le pourrait ! Il s’était décidé, au moins sur son ordinateur, il n’était pas inutile…. Il se lança, il commença à taper les premières lignes de codes du programme qui pourrait peut-être tout arranger…

Chapitre 13:
“???: Alors ?
Scientifique: Rien de bien grave, il va falloir surveiller tout ça….
???: Et elle a quoi ?
Scientifique: Une petite insuffisance cardiaque… mais son cœur a l’air bien amoché quand même…
???: Bien, alors vous passerez régulièrement comment cela évoluera .
Scientifique: Bien monsieur.”
Aelita sentait encore une zone froide sur son torse où le scientifique avait posé son stéthoscope. Il portait une longue blouse blanche ,était petit, blond et chauve, il était froid et ne donnait vraiment pas l’envie de démarrer une conversation avec celui-ci. L’homme qui était assis sur son lit était, contrairement au scientifique, grand et brun mais, l’age commençait à se faire sentir sur son visage. Elle avait entrouvert les yeux pour ne pas montrer qu’elle était éveillée. Elle avait bien trop peur de parler à cet homme qui semblait être son ravisseur.
“???: Qu’elle histoire…..
Pauvre petite….”
Lui semblait plutôt sympathique, et il était de plus rassurant. Devenait-elle folle ? Elle semblait l’apprécier…. Il se dirigeait à présent vers la porte. Quand il fut arrivé à mi chemin elle prit son courage à deux mains…
“Aelita: Heu…… Qui…. Qui êtes-vous ?
???: Oh ? Tu es réveillée ?!”
L’homme se rua vers son lit et était maintenant à genoux près du lit. Il semblait aussi anxieux qu’elle…
“???: B..bon..bon..bon….. bonjour….
Tu….tu vas bien ? Enfin je veux dire ….
Bien sûr que tu ne dois pas aller bien vu comment tu as été chamboulée mais je voulais savoir si tu te sentais bien phy…physiquement …
Aelita: Heu oui…je…je crois que ça va ….”
Aelita se sentait rassurée par son manque d’assurance…. Elle se disait que c’était sûrement la première fois qu’il avait en face de lui un enfant.
“???: Génial ! Alors viens j’ai pleins de choses à te montrer !”
Il venait de se relever d’un mouvement brusque totalement en opposition avec son attitude précédente et qui l’avait surprise… Aelita essaya de se lever mais elle avait mal à la jambe droite et elle retomba presque aussi sec sur son lit.
“???: Ça fait mal quand tu te lève ?
Aelita: Oui…
???: J’ai compris, attends moi deux minutes !”
Il lui avait dit cela en lui faisant un clin d’œil gentil.
Après deux minutes d’absence, il revint avec une chaise roulante pliée. Il l’ouvrit et la mis en face du lit d’Aelita.
“???: Tu veux un coups de main ?
Aelita: Heu… non…non ça va aller… ”
Aelita se glissa dans la chaise d’un mouvement ample. L’homme se mit alors à la pousser jusqu’à la porte ou il passa un badge dans la borne qui était présente sur la borne.
“Aelita: Mais où on va….. et vous êtes qui au juste ??
???: Ah oui c’est vrai j’avais oublié de me présenter”
La porte venait de s’ouvrir et ils s’avancèrent alors dans un long couloir qui avait des airs de manoir. Sur les murs il n’y avait aucunes photos, juste des cadres. Cela le rendait monotone.
“???: Je m’appelle Alessander…
Aelita: Je suis censée vous connaître ?
Alessander: Non non je te rassure…”
Il rigolait. Une fois arrivés à un ascenseur qui était au bout du couloir, les portes s’ouvrirent et il passèrent alors la porte. Il passa une nouvelle fois son badge et six boutons supplémentaires s’affichèrent sur l’écran tactile qui servait à choisir son étage. Il appuya sur SC1.
“Aelita: Et pourquoi vous m’avez enlevée ?
Alessander: La vérité est que j’aurais en fait besoin d’un petit coups de main …”
La porte s’ouvrit alors sur quelque chose qui terrifia Aelita…
Elle était devant la copie exacte du supercalculateur de son père…

Chapitre 14:
“Aelita: Mais…où on est ?
Alessander: Je te présente mon Super Calculateur !”
Aelita sentait dans sa vois l’engouement et l’enthousiasme que peut ressentir un enfant quand il rassoit un cadeau de noël. Il poussa alors le fauteuil jusqu’en face du Super Calculateur.
“Aelita: Mais comment ? C’est impossible ! Co….coment avez-vous réussi à déplacer le Super Calculateur ?!
Alessander: Ah Ah… Non ce n’est pas le même !”
Il semblait amusé de faire tourner en bourrique Aelita.
“Alessander: Vois-tu, le Super Calculateur de ton père n’est autre qu’une copie de celui-ci.
Aelita: Non ! Vous mentez ! Ce n’est pas vrai !
Alessander: Et pourtant c’est la strict vérité.
Quand ton père a décidé de me trahir, il s’est enfui avec les plans de ce Super Calculateur.
Il l’a ensuite tout simplement reconstitué…
Et pendant qu’il faisait mumuse avec, nous, nous avons continués à améliorer celui-ci.
Il est donc plus puissant, plus rapide et plus efficace.
Aelita: Mais ça me dit toujours pas pourquoi vous me gardez ici !?
Alessander: Et bien vois-tu, tous les scientifiques qui ont travaillés sur le projet sont aujourd’hui morts ou ont disparus mystérieusement.
Mais toi, toi Aelita tu connais, tu comprends tout ça !
Aucune des personnes que j’emploie n’a plus jamais réussi à le refaire fonctionner !
Aelita: Laissez-moi deviner….
Vous voulez que je le remette en marche …
Alessander: Exactement !
Aelita: C’est hors de question !
Alessander: Ça ne t’excites pas de pouvoir travailler sur une machine aussi puissante ?!
Aelita: Franchement….Non !
On a déjà eu suffisamment de mal à éteindre l’autre !
Alessander: En effet, ce bon à rien de XANA n’a jamais fais ce qu’on lui demandait….
C’était vraiment la pire invention de ton père !
Aelita: Et mais…. comment vous connaissez l’existence de XANA ?!
Alessander: Mais voyons Aelita, je sais tout de ta vie !
Quand XANA a échappé à notre contrôle…
Aelita: Comment ça à VOTRE contrôle !?
Alessander: Oh….heu…oui en fait…..”
Alessander semblait soudainement embarrassé.
“Alessander: Et bien, quand ton père à détruit Carthage nous en avons profité pour prendre le contrôle de XANA qui était à l’époque un programme mineur.
Son but était de nous ramener ton père mais le voyant nous filer entre les doigts nous avons ordonné à XANA de copier ta mémoire dans notre ordinateur.
Aelita: Mais qu’a à voir ma mémoire là dedans !?
Alessander: Ton père ne s’est pas contenté de te donner les clefs de Lyoko, il a également copié celui-ci tout entier dans ta mémoire !
Aelita: Quoi mais….. non si c’était le cas je l’aurais forcément su….
Alessander: Tu ne t’es jamais demandée comment XANA avait créé les Réplikas ?
Aelita: Mais…..
Alessander: Bref…. quand XANA y est enfin parvenu, surmené par la puissance qu’il avait emmagasiné, il s’est retourné contre nous et a échappé à notre contrôle…
Tu possède un potentiel inimaginable Aelita !
Nous avons besoin de toi pour réaliser notre grand projet !
Aelita: Non non et non ! Je ne participerais jamais à vos petites magouilles !
Si mon père a décidé de détruire ce que vous avez créé c’est qu’il y a une raison !
Et vous aider serait trahir mon père ! Alors c’est NON !
Alessander: Tu sais j’ai beaucoup de pouvoir…. je pourrais t’offrir tout ce que tu veux !
Aelita: Rien ne me fera jamais changer d’avis !”
Alessander semblait soucieux de ce qu’Aelita venait de lui dire… Il voulait à tous prix que cet ordinateur soit rallumé, quel qu’en soit le prix ! Il lui vint alors une idée qui pourrait la faire changer d’avis. Même s’il n’aimait pas cela mais il savait qu’il avait une ouverture avec cette proposition…
“Alessander: Et que dirais-tu de revoir ta mère ?”

Chapitre 15:
Aelita avait travaillé toute la nuit sur la création d’un boot pour le Super Calculateur d’Alessander. L’idée de revoir sa mère lui donnait tellement d’énergie qu’elle tapait plus vite qu’elle ne l’avait fait jusque là. Elle avait conclu un pacte avec Alessander. Si elle remettait en état son Super Calculateur, il offrirait une vie paisible à Aelita avec sa mère. Elle se voyait déjà dans la maison de son père, sur le fauteuil, sa mère serait assise, elle lui parlerait longuement pour rattraper le temps perdu. Bref un rêve qui serait réalisé si Alessander tenait parole. Mais s’il ne le fait pas ? Si Aelita se faisait berner comme une imbécile… Cette idée lui traversa la tête pendant une seconde. Elle s’arrêta de taper. Que pouvait-il bien vouloir faire de son Super Calculateur ? Si son père avait voulu le détruire, il y avait une raison. Bof, elle s’était remise à taper, de toute façon pour le moment rien ne pouvait-être fait avec cette machine. Il y avait maintenant un boot mais impossible pour autant de s’en servir. Elle avait posée un ultimatum à Alessander: Elle terminerait la réparation du Super Calculateur seulement au moment ou elle verrait sa mère. Et il avait acquiescé ! Il lui avait même promis de pouvoir la voir dès demain. Voilà, tout le plus gros de la programmation était terminé. Bien sûr elle ne le dirait pas à Alessander, ce serait trop facile ! Soudain elle sentit sa tête lourde, comme si réfléchir lui faisait tourner la tête. Elle entendit alors la porte de l’ascenseur s’ouvrir.
“Mateo: Salut !”
Aelita se retourna et reprit ses esprits. Elle vit alors un jeune homme qui contrairement à tous les gens qu’elle voyait ici ne portait pas de blouse blanche. Il était grand et brun, il avait des yeux bleus et elle le trouvait très séduisant. Elle fit rapidement le tour du propriétaire avant de se rendre compte qu’elle n’avait toujours pas répondu.
“Mateo: Eh bah alors ? Ça va ? T’as perdu ta langue ?
Aelita: Heu….je…..heu…non…heu
Aelita (mentalement): Mais qu’elle idiote voilà que je balbutie ! Il me trouble ce type c’est pas possible !
Mateo: On m’avait prévenu que t’étais timide mais je me doutait pas à ce point !”
Mateo se mit alors à rire de ce qu’il venait de dire se trouvant manifestement drôle.
“Aelita (mentalement): Wahou et en plus il a l’air sympa….
Aelita: Heu.. moi c’est Aelita !
Mateo: Eh bah pas trop tôt !
Moi c’est Mateo !
Aelita: He mais heu tu fais quoi là ?
Aelita (mentalement): Ouai car là il me donne des bouffées de chaleur !
Si c’est pour me remotiver au boulot qu’ils me l’envoi c’est mal barré !
Mateo: Je viens te donner un pt’i coup de main !
Aelita: Ah heu cool mais heu….
Aelita (mentalement): Mais qu’elle imbécile !Je sais plus quoi raconter …..
Mateo: Dis-moi t’es une Tecktonik killeuse toi non ?
Aelita: Une quoi ?!
Mateo: Bhen t’as des cheveux roses alors….
Aelita: Ah ça… Nan c’est naturel je suis né avec !
Mateo: Avec des cheveux roses ?!
Pas courant ça dis-moi !
Aelita: Justement c’est original !
Aelita (mentalement): Oula j’ai la tête qui tourne moi ! C’est lui ou c’est moi qui perd la tête ?!
Mateo: Bon alors !
Exlique-moi un peu ce que tu fais !
J’adore tous ça !
Aelita: Tu adores quoi ?
Aelita (mentalement): Pourvu que ce soit moi !!!!!
Mateo: L’informatique, la physique bref ce genre de choses…
Aelita: Heu bah en fait là je code le boot, le cœur du système.
Mateo: Et tu utilises quel langage ?
Aelita: Bien en fait c’est une sorte d’assembleur coupé avec du binaire
Aelita (mentalement): Si ça se trouve il vient juste pour pomper des infos !
Mais il est si beauuuuuu !!!!!
Mateo: Et c’est pas trop dur de coupler tout ça à la mécanique quantique ?
Aelita: Non ça va….
T’as des connaissances dits-moi…
Aelita (mentalement) : Tu parles c’est une bête en plus il est calé en info !!!!
Wahou ça pourrait être l’homme de ma vie celui-là !
Oups et Jérémie….
Bof de toute façon il a jamais fait le premier pas.. Je lui appartient pas après tout !
Mateo: T’as un problème ?
Aelita: Heu non pourquoi…
Mateo: Bah t’es encore dans tes pensées…
Aelita: Ah oui heu….Un problème de programmation rien de grave….
Bon et si on s’y mettait !?
Mateo: Cool on s’y remet !”
Les minutes s’écoulèrent et ils continuèrent de travailler. Aelita avait la tête qui tournait de plus en plus. Son front se rapprochait de plus en plus du clavier et Mateo s’en inquiétât rapidement.
“Mateo: Aelita ça va ?
Aelita: heu…..je….je….e..a.r..t..c”
Aelita n’arrivait plus à prononcer de mots…. C’était comme si elle ne les avaient jamais connus. Puis elle sentit son torse trembler de l’intérieur…
“Mateo: Aelita ! Aelita répond-moi ! Aelita !”
Aelita venait de s’écrouler sur le clavier de l’interface du Super Calculateur. Mateo s’empressa de l’allonger sur le sol pour qu’elle puisse correctement respirer mais elle se mise toute entière à trembler. Trembler si fort que son corps tout entier faisait des légers bon au sol.
Mateo courut jusqu’à la porte où se trouvait un interphone. Il appuya sur un bouton rouge.
“Mateo: Papa, Aelita convulse !
Alessander: Quoi !? On arrive tout de suite !”
Trente secondes à peine après que Mateo ait donné l’alerte toute une armée de médecins se dirigèrent vers le corps d’Aelita étalé sur le sol.
“Médecin: Je ne sent pas de pouls…
Médecin 2: Il faut la transférer dans la zone médical Monsieur !
Alessander: Faîtes ce qu’il y a de mieux pour elle !”
Les médecins mirent alors Aelita sur une civière et l’emmenèrent par l’ascenseur.
“Ascenseur: Vous êtes à l’étage SC2, Vous descendez en Med1.”
Alessander se retourna alors vers Mateo en lui lançant un regard assassin.
“Mateo: Elle allait bien…on discutait…et puis elle est tombée….
Alessander: T’inquiètes pas Mateo….c’est pas de ta faute….”

Tex
31/08/08 à 12:12
OUOAHHHH C'est géniallll!!!!! ;) ;)


Vasy la suite c'est trop cool je suis un fan de ta fic !!!!! :D :D


31/08/08 à 18:15
Chapitre 16:
“Alessander: Alors ?
Médecin: Son état est stable, mais elle est pas passée loin.
Alessander: Qu’est-ce qui s’est passé ?
Médecin: Elle a fait une crise cardiaque.
Alessander: On est passé d’une d’insuffisance cardiaque à une crise cardiaque !
Médecin: Oui c’est très étrange, son état est en constante aggravation…
Alessander: Une raison ?
Médecin: On a trouvé une haute dose de radioactivité à l’intérieur de son corps mais à part ça rien…
Alessander: Ça pourrait être lié au Super Calculateur de Shaeffer ?
Médecin: Certainement car avec une telle charge nucléaire je vois pas où elle aurait pu le trouver à part là !
Alessander: Quelles seront les suites ?
Médecin: Aucunes ! Fort heureusement aucun des organes vitaux n’ont été touchés…
Malheureusement son cœur en a prit un sacré coups…
Alessander: C’est grave ?
Médecin: Assez pour que si ça recommence on ai à s’inquiéter…
Alessander: Arrêtes de tourner autour du pot pour me faire plaisir, parle clairement !
Médecin: Si la gosse refait une attaque elle va claquer…
Alessander: Ah heu d’accord….
Médecin: Par prévention on lui a mit un bracelet qui contrôle les battements de cœur.
En cas de problèmes on sera tout de suite informés”
Les deux hommes se tenaient dans le couloir à l’intérieur duquel se trouvait la chambre d’Aelita. Dans sa chambre, Aelita était allongée sur son lit. Elle pensait à ce qui venait de lui arriver quand elle avait entendu la conversation qu’entreprenait Alessander et le médecin. En effet ils avaient laissés entrouverte la porte de la chambre d’Aelita… Elle avait tout entendu… Elle s’était mise à pleurer car elle savait ce qui allait lui arriver… L’histoire se répétait et après Yumi c’était bientôt elle qui allait mourir.
“Mateo: Alors comment elle va Aelita ?
Alessander: C’est pas la forme….
Je crois que je vais aller lui parler…
Mateo: Non papa je préfère y aller…
Alessander: Comme tu voudras…”
Papa ? Aelita venait de se rendre compte que Mateo était en réalité le fils d’Alessander. Voilà qui en expliquait long sur le personnage… Mais Aelita se disait que peu importe ce qu’avait pu faire son père, il n’en était pas responsable. La porte s’entrouvrit et elle vit alors Mateo entrer dans la pièce. Rien qu’à la vue de son visage elle se sentait déjà apaisée.
“Mateo: Ça va toi ?
Aelita: Un peu sonnée mais ça va ….
Mateo: Mais dis moi t’as pleuré ?
Aelita: Heu…..
Aelita (mentalement): Voilà qu’il va me prendre pour une pleurnicharde….
Mateo: Tu sais que c’est pas bien de mouiller son oreiller …
Ça donne du boulot en plus aux femmes de ménage…
Aelita (mentalement): Et en plus il est drôle !!!!
Aelita: Je suis fatiguée, tu pourrais me laisser ?
Je crois que je vais dormir..
Mateo: Bon ok…
On se voit plus tard….”
Mateo quitta alors la pièce en fermant la porte. Il se dirigea alors vers son père.
“Mateo: Et on fera quoi si elle a de retour une attaque hein ?!
On va la laisser mourir à petit feu ?
Alessander: J’ai encore besoin d’elle pour le moment…
Mateo: Elle a suffisamment fait ta salle besogne !
T’es prêt à sacrifier la vie d’Aelita pour tes projets !
Alessander: Je ne veux surtout pas qu’Aelita meure…
Je ferait tout pour éviter cela !
Mateo: Et sinon ?
Alessander: Je la rendrait à son ami…
Il saurra quoi faire….
Mateo: Évidemment c’est vrai qu’il a le pouvoir de ressusciter les morts !
Alessander: Oh Mateo arrêtes !
Mateo: T’es vraiment qu’un beau salop !”

Chapitre 17:
Aelita s’endormit alors en pensent à ce qu’elle venait d’entendre. Était-elle condamnée ? Allait-elle mourrir ? Toutes ces questions lui tournaient dans la tête…. Décidément, la vie ne lui avait pas fait de cadeaux. Après avoir perdu sa mère et son père elle était bien partie pour suivre le même chemin. Qu’est ce qu’elle avait fait pour mériter cela ? Elle sentit enfin le sommeil venir, il devait être tard.Elle en avait presque oubliée que dans quelque heures elle révérait sa mère pour la première fois depuis très longtemps. Elle espérait que ce ne soit pas un bluff d’Alessander. Qui sait peut-être était-elle morte…
Mateo lui, espérait qu’Aelita passerait une bonne nuit et que ce qui venait de se passer ne se reproduirait plus jamais. Il commençait à avoir des sentiments pour elle. Cela ne faisait que quelques heures qu’ils se connaissaient et pourtant il trouvait qu’ils se ressemblaient énormément. C’était comme si ils avaient toujours vécus ensemble. Malgré les dix ans qui les séparaient, Mateo voulait qu’ils soient amoureux l’un de l’autre. Pour lui, ils avaient le même age. Aelita avait beau être restée dans un corps d’enfant, intellectuellement elle avait continué d’évoluer sur Lyoko. Il s’était décidé, il allait lui avouer son amour. Il entrouvrit la porte de sa chambre pour voir si elle dormait. Elle était dos à la porte et il ne pouvait donc pas le savoir sans se rapprocher d’elle. Il fit le tour de son lit et s’assit sur celui-ci. Il jeta un œil à son visage pour voir si elle dormait, mais si elle le faisait ce n’était qu’à moitié. Il se mit alors à essayer de la réveiller doucement.
“Mateo: Tu dors ?
Aelita: Pas vraiment….
Mateo : Écoutes, heu j’ai…..j’ai quelque chose à te dire….
Aelita: Heu….. moi aussi…….
Mateo: Bon moi d’abord car c’est dur à dire !
Voilà en fait il s’est passé un truc entre nous dès qu’on s’est vus.
Et….. je crois que ….. je…..je….. je suis amoureux de toi.
Oh je sais ce qaue tu vas me dire.
Que j’ai 25 ans et na na ni et na na na.
Mais mentalement tu sais comme moi qu’on a le même age tous les deux !
Aelita: Je….. vite……un med….
Mateo: Oui je sais que je vais un peu vite et qu’on vient juste de se rencontrer mais j’ai vraiment l’impression qu’on est fait l’un pour l’autre !
Mais toi tu en penses quoi ?
Aelita:…….
Mateo: Ça te laisse sans voix c’est ça ?”
Mateo rigolait en s’approchant du visage d’Aelita.
“Mateo: Whaou mais t’as chaud dis moi !
Je sens la chaleur d’ici !”
Mateo posa sa main sur le front d’Aelita.
“Mateo: Mais t’es brulante ma parole !
Aelita: Peux….plus……respirer…..
Mateo: Non….. Aelita NON !!! Respire, reste, reste avec nous, reste avec moi Aelita !!!”
Mateo vit alors les yeux d’Aelita se retourner jusqu’à devenir blancs. Puis elle se remise à convulser et son bracelet se mit à sonner fortement. Les médecins débarquèrent alors dans la chambre.
“Médecin: Bougez de là Monsieur !”
Mateo fut quasiment jeté à la porte au moment où son père arriva.
“Alessander: Qu’est ce qui se passe ?!
Mateo: Elle a recommencée et ….. et …..
Alessander: Mais c’est pas vrai !”
Alessander entra fous de rage dans la chambre et hurla aux médecins de se dépêcher de la ramener.
“Médecin: Ce n’est pas en hurlant que vous allez l’aider !
Si vous voulez vraiment aider sortez de là !”
D’interminables minutes s’écoulèrent et un médecin ouvrit enfin la porte.
“Alessander et Mateo: Alors ?!
Médecin: On a vraiment tout essayé……
Mateo: Nan c’est pas possible…..
Médecin: Elle a fait un Accident Vasculaire Cérébral et…..
Alessander: Est-elle…..m…
Médecin: Médicalement oui, on la maintient en vie par machines…
Mateo: Alors elle…. ne…. elle…ne pense plus ?
Médecin: Je vais peut-être parler crument mais…. ce n’est plus qu’un légume….”
Mateo s’enfuit en courant dans le couloir à l’annonce de l’horrible verdict et Alessander glissa le long du mur jusqu’à toucher le sol en criant.
“Aelita: Papa ?”

Chapitre 18:
La moquette était couverte de sang, elle était d’un bleu écœurant et hypocrite. Une chaise en bois était disposée au centre de la sale. Pour l’éclairer il n’y avait rien qu’une lampe tenue par un fil au plafond. Oui, cette salle était lugubre, mais l’ambiance l’était encore plus.
“Carl: Heu….. Mauvaise réponse….
Allez-y !”
Un homme grand et large était au bout de la pièce. Il avait un air débile et semblait être dans ses pensées, cependant quand il avait entendu ce que Carl venait de lui dire, il s’approcha de la chaise, arma son point et frappa d’un coups fort, net et précis dans la joue de l’homme qui était assis sur celle-ci. Cet homme était méconnaissable. Les coups l’avait défiguré et le sang dégoulinait de sa bouche.
“Carl: Alors ? Vos idées sont elles plus clair maintenant ?
Mr Ishiyama: Je n’ai rien fait !”
La chaise se secoua fortement mais Mr Ishiyama était ligoté pour qu’il ne puisse pas bouger.
“Carl: Taratata ! Je veux des réponses !
Alors vous allez me dire ou vous cachez votre matériel….
Mr Ishiyama: Mais puisque je vous dit que je ne sais pas de quoi vous parlez !
Carl: Je commence à croire que vous faîtes du mauvais esprit !
Puisque je pense qu’un coups de plus ne vous fera pas recouvrir la mémoire, nous allons changer de méthode.
Faîtes la entrer…”
L’homme ouvrit la porte. Il attrapa un bras et une chaise. Il jeta la femme sur la chaise.
“Carl: Bon peut-être que les coups ne vous font pas parler.
En revanche je doute que vous supportiez de voir votre femme souffrir…
Mr Ishiyama: Non ! Ne lui faîtes pas de mal !
Carl: Vous allez parler ?
Mr Ishiyama: Mais puisque je vous répète que je ne sais pas de quoi vous parlez !
Carl: Allez-y”
L’homme se prépara à donner une forte gifle à Mme Ishiyama mais il fit interrompu dans sa prise d’élan.
“Carl: Avec le plat John, avec le plat…..”
L’homme tendit alors sa main et lança sa main sur la joue de Mme Ishiyama
“Mr Ishiyama: Nooon !
Carl: Nous ne faisons pas dans la demi-mesure quand il s’agit de terrorisme.
Je voudrais comprendre…..
Pourquoi faîtes vous cela ?
En japonais puriste vous souhaiter détruire la moindre trace d’américanisme ?
Vous créez des armes atomiques pour redonner la puissance au peuple communiste ?
Mr Ishiyama: Mais non ! Je ne sais même pas à quoi ça ressemble une “arme nucléaire” !
Carl: J’ai dit atomique pas nucléaire !
Ca veut dire que vous connaissez ?!
Mr Ishiyama: Bien sûr que non ! Tous le monde sait que c’est la même chose…..
Carl: Parlez ! Nous avons des preuves…..
Mr Ishiyama: Non ! Je ne sais rien ! Je ne vois pas de quoi vous me parlez !
Carl: La gauche….”
L’homme s’approcha de madame Ishiyama et en un violant coups de pied, lui cassa la jambe.
“Carl: Idiot ! Pas la jambe ! La main !
Homme: Désolé”
Et l’homme s’exécuta sous les cris.
“Mr Ishiyama: Vous êtes des malades !!!
Carl: Nous voulons des réponses….
Simplement des réponses….
La vérité….. et tout ira bien….
Mr Ishiyama: Mais comment voulez-vous que je vous la donne je ne la connais même pas !
Carl: Nous avons trouvé un si fort niveau de radio-activité dans le corps de votre fille que vous ne pouvez être que des trafiquants d’uranium !
Donnez nous l’endroit où vous entreposez vos cargaisons et on vous laissera partir…
Mr Ishiyama: Mais nous n’avons rien fait !
Laissez-nous tranquille et rendez-nous notre fille !
Carl: Je repasserais dans 1 heure.
Si d’ici là je n’ai pas la vérité,nous passerons encore un cran au dessus.
Il serait bête que John reste sans rien faire pensant autant de temps…..
C’est donc lui qui gardera la porte.
Vous savez de quoi il est capable, ne tentez rien d’idiot….”
Carl sortit alors par la porte et vit à la sortie un autre agent.
“Agent: Alors ?
Carl: Rien…
Agent: Tu crois que c’est des terroristes ?
Carl: Non, on en tirera rien.
Il aurait déjà du craquer.
Agent: Alors on laisse tomber ?
Carl: Hors de question, il y a de l’uranium qui traine dans la nature…
Agent: il est sûr qu’il faut le retrouver….
Carl: Je veux tous savoir sur la gosse…
Il y a un truc bizarre….
Et demande aussi un hélicoptère avec détecteur à spectre large.
Il faut sillonner tout Paris, avec un peu de chance on trouvera quelque chose !
Agent: Bien je te tiens au courant !
Carl: Ok on se voit plus tard !”

Chapitre 19:
“Chauffeur: Heu bien reçu….entrons dans Paris….. Terminé”
Le chauffeur posa le micro sur le tableau de bord et continua de conduire. Cette voiture ressemblait à une ambulance banalisée, à l’arrière il y avait un brancard sur lequel était posée Aelita. Le respirateur était en marche et faisait un énorme vacarme. Un homme en noir était assis sur une banquette, il était au téléphone.
“Homme: Oui monsieur pour le moment tout se passe bien, nous nous approchons de l’usine.
Alessander: Bien, quand vous y serez vous la mettrez dans un scanner sans débrancher le respirateur.
Homme: Bien monsieur.
Nous suivrons la procédure prévue ?
Alessander: Oui exactement ce que je vous ai dit avant de partir !
Homme: Je vous rappelle une fois la mission effectuée.”
Il raccrocha sans dire au revoir à Alessander, il savait qu’il avait horreur de cela.
“Chauffeur: On est arrivés
Homme: Ok je prends la suite.”
L’homme se leva de la banquette et prit le branquart qu’il poussa jusqu’à la voute. Il fit le tour pour passer par les escaliers. Une fois devant le monte charge il commençât par aller en salle des scanner. Alessander lui avait communiqué le code, il lui suffisait de le taper, un vrai jeu d’enfant. Il sortit alors Aelita de son lit et la mise dans un des trois scanners. Il posa le respirateur à côté puis se dirigea vers l’ascenseur ou il descendit à la salle du Super Calculateur. Avant d’ouvrir la porte il prit le sac qui était sous le branquart. Il en sortit une combinaison jaune fluo puis l’enfila. Il ouvrit la porte et admira cette grande salle vide. Il longea les murs en quête d’un bouton qui aurait dû être situé sur celui du fond. Il le trouva à l’endroit précis ou Alessander lui avait dit de chercher. Il l’enclencha et le Super Calculateur sortit du sol. Il se dirigea vers celui-ci et le redémarra. Voilà il avait exécuté la première partie de sa mission. Il couru maintenant jusqu’à Kadic où il devait trouver Jérémie. Il préféra se faufiler par les égouts puis ressortir à la porte de la chaufferie. Dé là il n’avait plus que quelques mètres à parcourir pour arriver à sa chambre. Il entra dans le dortoir des garçons, il n’y avait personne, un coups de chance ! Il entra dans la chambre de Jérémie. Il était assis devant son ordinateur.
“Jérémie: Mais qu’est-ce que…..”
Il lui colla un mouchoir contre la bouche et lui pinçât le nez. Il attendit qu’il finisse de se débattre et que son corps deviennent lourd sur ses bras pour arrêter. Jérémie était maintenant évanoui il le prit dans ses bras et courut vers la chaufferie. Malheureusement au même instant Matthias sortit de sa chambre et vu le men in black enlever Jérémie. Par chance il finit par le semer et fit le chemin à l’envers. Il posa Jérémie sur le fauteuil du pupitre du Super Calculateur. Il sortit une seringue de sa poche et la planta dans le bras de Jérémie. Celui-ci commença alors à gigoter et à se réveiller. L’homme s’empressa de partir, il remonta où le conducteur l’attendait. Il entra à l’avant côté passager.
“Conducteur: Alors ?
Homme: Démarre vite !
Conducteur: Tu fais quoi ?
Homme: J’appelle le Boss.”
Il composa le numéro qu’il connaissait par cœur.
“Homme: Ca y est !
Alessander: Parfais !
Homme: Et maintenant que va-t-il se passer ?
Alessander: Nous n’avons plus besoin d’elle, nous avons envoyé la sangsue.
Homme: Bon, on rentre.”
Il raccrocha et l’ambulance s’éloigna de l’usine. En dessous Jérémie se réveilla face au Super Calculateur.
“Jérémie: Mais qu’est-ce que je fais là….
Je suis peut-être somnambule….
Bon bhen je rentre au collège…”
Jérémie s’appuya sur le pupitre pour descendre et tapa par inadvertance sur une touche du clavier. Il fut surpris de constater que celui-ci s’alluma.
“Jérémie: C’est quoi ce souc…..
Bon…. alors….. F11 pour Caméras….”
La fenêtre s’ouvrit sur l’écran et il switcha entre les différentes vues. Extérieur, voute, Super Calculateur….
“Jérémie: Mais qu’est-ce que……
Il est allumé….. Et hors de son socle…..”
Il continua…. Salle de Commande dans laquelle il se vu de dos puis enfin Salle des Scanners…..
“Jérémie: Aelita !”
Son cœur n’avait jamais battu aussi vite…. Il se précipita vers l’ascenseur et descendit d’un étage. Il couru vers le corps d’Aelita qui gisait dans un Scanner.
“Jérémie: Aelita ! Aelita réveilles-toi !
Non !…… Non!!….Noooon !!!!
Réfléchis Jérémie….. réfléchis !”
Il arracha alors le respirateur du tube qui rentrait dans la gorge d’Aelita. Il rentra ses pieds dans le scanner et remonta en haut. Il se mit alors à redémarrer complètement le système et Lyoko.
“Jérémie: Allez…. allez…..
Yes !”
Il se mit alors à taper le code qu’il avait écrit tant de fois et modifia deux trois lignes du code source. Puis il commença.
“Jérémie: Transfert Aelita…… Scanner Aelita……Virtualisation…….. Réparation !”
L’ordinateur se mis alors à calculer longuement.
“Waldo: Il faut que tu termines ce que tu as commencé….
Va-t’en …..”

Chapitre 20:
Elle se sentait légère et irrésistiblement attirée par cette lumière blanche dans laquelle elle baignait. Elle aperçut soudain la personne qu’elle attendait le plus…
“Aelita: Papa ?
Papa…. C’est toi ?!
Waldo: Aelita !
Aelita: J’arrive papa !”
elle se mit alors à courir le plus vite qu’elle pouvait mais plus elle s’approchait de son père plus celui-ci s’éloignait.
“Aelita: Mais… Pourquoi ?!
Waldo: Le moment n’est pas venu…
Aelita: Mais qu’est-ce qui se passe ?!
Et…. pourquoi je peux pas venir vers toi !
Waldo: Un monde nous sépare Aelita….
Ecoutes moi, il faut que tu te méfies d’Alessander.
Tous ce qu’il a en lui c’est la haine et le mépris.
Tu n’arriveras à rien en lui faisant confiance…
Aelita: Mais…. Je ne suis pas morte ?
Et…. où est maman ?
Waldo: Il y a certaines choses que tu dois apprendre par toi même Aelita…
Aelita: Mais est-ce que je suis morte ?
Waldo: Il n’en est pas temps…
Tu dois sauver….. sauver ce que nous avons construits…
Aelita: Mais sauver quoi ?
Et comment ?
Waldo: Il ne doit pas y arriver !
Tu dois l’en empêcher à tout prix Aelita !
Tu dois l’arrêter !
Aelita: Mais….. comment…on s’est déjà perdu deux fois je ne veux pas te voir partir une fois de plus !
Waldo: Je serais toujours avec toi Aelita, ne l’oubli jamais !
Aelita: Mais qu’est-ce que je dois faire !?
Waldo: Ecouter ton cœur…. juste écouter ton cœur…
Maintenant il faut que l’on se quitte….
Aelita: Non…….
Waldo: Il faut que tu termines ce que tu as commencé….
Va-t’en …..
Aelita: Non !!! Papa NON !!!!”
Aelita sentit alors son corps partir et elle ferma les yeux sur la lumière qui l’éblouissait. Elle se sentit alors tomber et elle s’écrasa sur le sol. Elle ouvrit les yeux et elle essaya de se relever. Elle avait comprit….. Elle savait où elle était….. C’était Lyoko…..

Chdidi
31/08/08 à 18:16
Désolé je n'étais pas connecté quand j'ai envoyé les chapitres...
Bonne lecture quand même :)

Tex
01/09/08 à 18:28
ouah merci c'est trop bien et je t'encourage ...

:D :D

Fleurdequinoxe
07/11/08 à 14:22
Quel Talent! J'avais aussi pensé au coup de l'irradiation massive mais l'introduire au premier chapitre, de but en blanc, quel courage! Bravo, ne te décourage pas surtout, on n'a jamais assez de fics de qualités (à savoir comme critères: longue, recherchées, originales, et bien écrites). ;)